FLOR£ DES SEMES ET DES JARDINS DE I'EIROPE. ( Imp. H Uih. dc- F. c-t E. Gmt.sci, k Gand. SERRES ET DES JARDINS DE L'EIROPE, oc DESCRIPTIONS ET FIGURES DES PLANTES LES PLUS RARES ET LES PLUS MERITANTES 5 iNOUVELLEMENT fiSTKODUITES SUU LE GOMINEM OU EN ANGLETERRE, ET EXTRAITES KOTAMMEINT DES BOTAINICAL MAGAZIIHE, BOTANICAL REGISTER, PAXTOIN'S MAGAZINE OF BOTANY, ETC , ETC., ETC. OtrVRAGE VVBlli m AiiEMAP, m nmm et m kmim » ErrRiGHi Ml'MIQlJES, nORTICCJLTtJRitliKS, ETC., ET ll&)IGiE PAR Redactt'ur en clief de V IlorticuUeur universel, de VHerbier general de Vamateur (2«ie serie) , etc., etc.; anckn professeur d'humaniles de TUniversite de France, membre honoraire de diverses socidtes savantes, etc.; Prdsidcnt de la Socidti royale d'AgncuIture et d'Hortkuhurc de Bruxelles , professeur d'Agriculuire el de Bolanique ^ IVcole v6t<}rinaire du Gouvornement , membre de plusieurs societ^s savanles; et £2, a, '^iSkSf SS(DW1S1?S» Horticulteur, ancieji botaniste-voyageur , ancien r^dacleur principal de V Ilorticulteur beige, collaborateur de V Hordcnlteur umversei, ex-directeur du Jardin botanique de Bruxelles, etc. Hie ver a>ttniuin fvlIbSnu r Arboribus Sua forma redit, sua grntia eampiV HOTANTP A ornatuque solum versico)ore niret. TOME PREMIEB. S / A GAIND, CHEZ LOUIS VAN HOUTTE, i:0ix£iJB 1845. Le depot exig pa loi a ete fait. Gand, ^i Mars 1845 NAPOLEONE IMPERIALE. NAPOLEONA IMPERIALIS. m Pallssot de Beauvois h Napoleon, Empereur des Napolebnacees ? {Ebenucees?) Pentandrie-Monogynie CARACTi^RES GfilVfeRIQUES. JVapoleona A. Jus. Ann. Sc» naf., 3« s^rie , ocl. 1 844- Non Pauss. — CWyx adhaerens peraslens S-Gdus , iaciaiis apice biglandulosis. Corolla triplex : exterior (genuina) 5-loba, lobis cum calyce alleroanlibus; interiores (stamina sterilia) media e laciniis ciliiformibus , dislinctis» inUma crateriformis ambitu tantum lacera. Fila' fnenta lata in tubum coaUta perlgynum, apice 5-lobura, lobis bianlheriferis , anlheris 1-Iocularibus. Stylus brevis 5-angulatus. Stigma latum pfeltatutn 5-gonum. Oiitrtum interum disco corodalum lO-lobo, 5-loculare, loculis4 o\ulalis,ovulisexinternoangulopenduli^. Fructus carnosuspolyspermus, dissepitoenUs in pulpa vix manifeslis. Semina angulata perispernio desli'tuta , inlegumento membranaceo. Radivula brevi inter cotyledo' nes crassas carnosas relracta hiliim sped ante. Arbores foUis distichis ; iloribus axillaribus solitariis; Napoleona Palissot, Fior. Owar. IL 29, t. 7S. Belvisia DesVaix, Journ. Bat., IV, 130. R. Browh in Linn, Transact., XIII, 222, CARAGT^RES SPECIFIQUES. Napoleona imperiylis Pal. Beau v. — Frutex, fplia alterna ovato-oblonga longe mucronata Integra inlerdum %'^rsus apicem irregulariter bi seu tfidentala pfeliolalai Peliolus brevis crassus. Flort$ coriferti, Ramuli axilla- res caeruleo-purpurei. !*?• '• ^» SYNONYMIE, Belvisia caerulea.DESVAux, L C. ■m Long-temps I'envie et la mauvaise foi Onl accuse Pallssot de Beauvois d'avoir intente unc plante pour en faire un hommage interesse au grand homme qui > pendant quinre annces , tint dans ses puissanles mains le gouvernemcnt de I'Europe. L'auteur detruisit victoricusenient et radicalement la calomnie en monlrant a plusieurs bolanisles eminents de I'epoque , enlre autres a I'illustre Laurent de Jussieu , I'echantillon nalurel qu'il avait lui-m^me recueilli aux environs de la ville d'Oware, a 2165 metres d 'Elevation au dessus de la mer. Selon l'auteur, c'est un arbrisseau d'une grande elegance, s'elevant a 2 ou 3 metres de hauteur. Ses oblongues, entiferes, ou quelquefois bi-lridentees vers le somm^t. Ses fleurs, grandes, sesslles, laterales ou axillaircs, d'uft beau bleu a reflet violet, sonl rapprbchees pdr bouqueU (la figure Son ^ molle , spherique , couronuee par le calice persistant. Nous ne disons rien de la fleur, ni de ses organes; sous ce rapport, les baracteres generiques cites plus haul suppleent amplemeni a notre silence. Toulefois , h roccasion du retentissement dans le monde horticok donl est cause rimportalion Napoleona M. Whitfield tiques suivants : M. Ad. de Jussieu , professeur de botanique an Museum d'histoire nalurelle de Pans, botanisle qui souticnt si dignement le nom qu'il tient de ses illustres peres , ayant eu derniereraent 1 occa- sion d'examiner une plante rapportee des mSmes lieux (Oware) par le brave et raalheureux Heu- 2 t Napoleona En mfimc temps les differences que lui presentait sa plante avec celle de Beauvois le porterent a examiner de nouveaa celtc dernifere avec soin. II eut le bonheur d'eji trouver encore une fleur dans le riche herbier de M. Delessert) et son analyse , en mfime temps qu'elle confirmait ses pre- cisions, lui fit aisement decouvrir quelques erreurs oil mnissioTis assez graves echappees a son predeccsscur J omissions qui rcbligorent a refaire la caracteristique du genre telle que nous la don- nons ci-dessus, ct lui demontrerenl que la plante d'Heudelot constituait une seconde et fortinle- ressante espece de ce curieux genre. Ainsi Palissot, selon cc savant botanistc, a passe sous silence le rang de laniferes qui se trouvent entre les deux enveloppes corollaires , egalant presque celles du rang interveur et leur ressemblant bcaucoup. Les anlheres,au nombre dedix, seraienl nettement uniloculaires) el, a ce sujet rerrcur de Tauteur provienl de cc qu'il a pris pour Ijgne de demarcation de ses deux loges antbe- ralcs cello qui indique la debisccnce d'une loge unique. II est singulier que, avec cette idee, il n'ait adrais que cinq etamlnes, composecs chacune de deux anlheres biloculaires. L'ovaire enfin a cinq logos dislinctes quadrivalves. La puJpe du fruit est bonne a manger. La seconde espece, decouveite par Hcudclot, atteint 8 a 10 rafetres de hauteur; c'est un arbre croissant sur des rocbcs ferrugineuses , aux bords des eaux vives (ainsi que I'autre) Le tronc en est droit , les rameaux verlicilles et horizontaux. Les fleurs sont pourpres. Le fruit qui leur suc- c6de est gros comme une Pomme d'Api, J. pericarpe de 3 ou 4 millimfetres d'epaisseur, parseme a la surface de pelitcs tacbes blanches. Nos lecteurs peuvent en consulter ci-contre la figure et I analyse (2). & ^* M»\ho„rcusen,™i les inaividos de cetle plante envoyes an Museum de Paris sont arrives morts, allemts par la gelee. Leur inlroiluclion est Wen desirable pour nos cultures Une autre iVopofeona , introduite vivante en Angleterre , a des Oenrs, dit M. Lindley, i, la fois de cou cur d abneot e. cra„,oisics. U description ct lanalyse qu'il en donne se rappor nl beau- coup ^ I e,cep.,o„ du nonibre detamines ct de logos anthenles, it cencs que vi „. de publier M. de lussieu au sujet (le la plante dHeudelot (3). "« I'uuuer i.\T7 f ""■ "''""^' '", "P"™*™"' « ^^ i'«™™ les travao. de Palissol de Beauvois , 9 Napoleona imperiatis P. B. Core cacruteo. Heudelolii A. Jess, flore purpureo. frUfieldii Nob. (N. imperialis Lixdl llZl ° ' "' " '" '"*"'"°" ''' """'• »"•' ""'«"»« sumsa>„„.ent cette se- obovees-lanceolees atl^nn J« IT ^' '"' ^'"'"'' '^"* ^"«^»««^ ^«"aces, (!) PlaMlie noire N. I <»ll«mces f»ute d'ua climat si funesle aui Europfeas. (Ml Ms, netlement •res (fijr. 8^ • d'rtfi l'«n A^u 1 ""^ '^^^ liiares (Og. 3) 20 «ami- analyses , non sculmnont }... * - i , /"!'«' v-ncur uans J I J 6' y* r///r'/r / // ^^ A / r « /'^^/^ f Ll .t7it.n% if 4 NAPOLEONE. nous avons citeCj nous joindrons celle de la dernicre. Selon M. Lindley, ces feuilles sont altcrnes, coriaceS; obovees-lanceolees , att^nudes-obtiises au sommet, retrecies a la base en un petiole court, epais, canalicule, depourvu de stipules. Le bois (I'ecorce) de rarbre est blanchatre , lisse. Les fleurs naissent par trois, et sonl ses- siles dans Taisselle des feuilles. Leur base est environ nee d'ecailles imbriquees, comme cela a ^licu dans les Camellias. Dans ces fleurs, le premier rang de ligules, selon le Yoyageur, est de couleur abricot (1) ; le Iroisieme, cramoisi; et toute la fleurprend en Yieillissant une teinte bleuatre; ce qui, dit M. Lindley, aurait fait penser a Palissot que la fleur etait bleue; mais a cet egard, I'auteur semblc oublier que Palissot avait vu et recueilli lui-m^me sa plante : que de sa part une erreur semblable n'etait pas possible 5 et puislui, qui n'attribnait que cinq eta- mines a sa plante 5 n'aurait-il done pas vu les 20 que donne M. Lindley k la sienne? cela n'est pas presumable. Quoi quMl en soit, comme nous exnosons^ (I) Le second est tres-petit, mince et reduit a Fe'tat de membrane. dans la dissertation de M. Lindley qui suit, la diagnose generique de la Nafoleonay telle qu'il Fa refaite, nos lecteurs pourront la mettre en opposition avec celle de M. A. de Jussieu, et pourront se faire ainsi une saine opinion de ce petit conflit scientifiquc. S'il pouvait encore subsister quelques doutes au sujet de la distinction des trois especes, telle que nous cherchons a I'etablir de la comparaison de ces divers travaux, la diagnose de M. Lindley les Icverait in- failliblement. Ainsi encore, scion M. Wbit- field, le fruit de sa plante est gros comme une grenade et n'est point comestible; dans celle d'Heudelot le fruit est raangeable et de la grosseur d'une pomme d'Api, etc. Au reste, le temps en procurant a ce sujet des documents plus certains, tran- cbera necessairement la difficultd; en at- tendant nous dirons avec le poete : Adhuc sub jttdice Us est! Ajoutons qu'on doit atlendre beaucoup des voyagcurs qui explorent, en ce moment, la patrie de ces plantes, au sujet desquelles on est loin encore, selon toutes les apparences d'avoir le dernier mot! Ch. L. lExpliealiou des Figures. I^apoleona tmperialis Paliss. Fig. 1, Calyce et pistil. » 2. Le pistil vu en dessus pour fair c voir la forme du stigmate. » 3. CoroUe exterieurc. » 4. lEtaraines. » 5. Une etamine detache'e. » 6. Ovaire coupe iransver- salement. • 7. Une graine mutilee et rongee par les insectes. Napolcona Hcudetolii h.. Juss- Fig. 1. Port de la plante. » 2. Anngramme de la (leur. » 3, Section vcrticale d'i- celle. * 4. Sect. vert, de Tovalre ct du disque. ■ 5. Sect, verticale da fruit. » 6. Une graine entiere. » 7. Section d'icelle. Napoleona WhttficldiilioB. Fig I . Un bouton s'entr'ouvrant. » 2. Le dis;|ue en coupe et le 8tign)ate. » 3 Une fleur ouvcrte , de grandeur naturelle. » 4. Section verticale d'icel- le 0). » 5. Sect. vert, de rovaire. » 6. Une ovule. ■ 7, Une graine mure. » 8, Une etamine. » 9, Section horizontalc de rovaire. (t) l/artiMc a par erreur «j«va« a la base iln^ (^lamino* un rang dc Jiguks ijui ircxi^icui |.,i5. «> ^ / r/A f /Vy^ //a KAISEKLICHE NAPOLEONE. 5 KIISERLICHE JKAPOLEOWE. WAPOLE05A IMPEKTALIS. Ettmologie. Durch Palissot de Beauvois dem Kaiser Napoleon gewidmet. Naturliche Ordnung der Napoleonaceen? [Ehenaceen?) — Classe V. Ord. I, Lrw. GATTDWGS CHARACTER SPEC. CHARACTER . siehe oben Lange hatten Neid und Uebelw ollen Pa- lissot de Beauvois beschuldigt eine Pflanze in der selbstsiichtigen Absicht erfunden zu haben, sie dem grossen Manne, der wahrend fiinfzehn Jahren das Schicksal Europa's in seiner Hand gehalten, als eine Huldigung darzubringen. Pab'ssot machte aber diese Verlaumdung siegreich und Yollstandig dadurch zunicbte, indera er nicbt allein mehreren andern ausgezeich- nelen Mannern seiner Zeit, sondern auch dem beriihmten Laurent von Jussieu das r Exemplar vorzeigte, welcbes er selbst in der Umgegend ware's, 2J6S Meter iiber dem Mceresspiegel , gesammelt liatte, Dem Autor zufolge ist es ein selir zler- licher Strauch von zwei bis drei Meter Hohe mit abwecbselnden glatten Aesten ; seine Blatter kurz gestielt, abwechsclnd, elliptisch , ganzrandig oder je zuweilen an der Spitze zwei oder dreizahnig. Blii- tbcn gross, einzeln und stiellos an den Sei- ten der Zweige oder in den Blattachseln , (die Bescbreibung sagt biiscbelartig, worait aber die Abbildung nicht iibereinstimmt), scbon himmelblau mit violettem Scbcine. Die Frucbt ist eine runde, saftige, vom bleibenden Kelche gckronte Beere. Die Blume iibergcbcn wir bier mit Still- scbweigen , wcil dcrcn Charactere oben scbon lich hat Whitfield, botanischer Reisende des Herzogs von Derby, nnch vielen iiber- standcnen pcrsonlichen Gefahren eine neue Napolconc nach Eiiropa gebracht. Wir er- grcifen diese Gelegonheit, besonders des binlanglich angefuhrt sind. Kiirz- Aufsebens wegen, welches die Einfuhrung dieser Pflanzen gemachtbat, unsern Lesern die darauf beziiglichen Thatsacben railzu- theilen. Ad. Jussieu, Professor der Botanik am Pariser natur-historischcn Museum, wel- cber den grossen von seinen Vatern er- crbten Ruf so gliinzend zu behaupten weiss, hatte kiirzlich Gelegenheit eine von dem thatigen und ungliicklichen Heudelot (1) zuriickgebrachte Pflanze zu unlersuchen, wobei er nach einer gcwissenhaften Unler- suchung Gelegenheit hatte sich zu iiber- zeugen , dass die in Rede stehende Pflanze zur Gattung iVa;?o/eona gebore. EinigeVer- schiedenheiten indessen , welche er zwi- schen dieser und der Beauvois'schen Pflanze wahrnahm , veranlassten ihn, mit letzterer eine neue sorgfaltigere Untersuchung vor- zunebmen. Er war so gliickh'ch noch eine Blume da von in dem reichen Delessert'schen Herbarium aufzufmden, Aus dieser Un- tersuchung , welche gleichzeitig seine fru- bere Vermuthung bestatigte, ging nun hervor, dass sein Vorganger sich in Bezug auf einige wichtige Punkte geirrt hatte, welches eine neue Diagnose (wir haben sie oben mitgetheilt) nothwendig machte, zu- gleich aber auch darthat dass die Heu- delot*sche Pflanze eine neue, hochst inte- ressante Art dieser Gattung sei. So hat (l)Esist bekannt , dass Heudelot, nach mehreren ini InnerD Afrika's im Interesae derNatnrwissenschaft zngebrachten Jahren, endlich den, den Eiiropa 80 schadlichen Einflussen dieses Cliniaa erlegcn ist. 6 KAISERLICUE NAPOLEONE. Z. B. Palissot die zwisclien dcr Doppel- corolle bcfindliche Reihe bandartiger Or- gane, welche dencn der innern fast glei- chcn, ganzllcli iibersehen. Die Staubbeulel, zehn an der Zahl, sind bestimmt einfa- cberig, und in dieser Beziehung ist der Irrlluim des Autors wahrscheinlicb daher tragi Blumen, welche nacli Lindley apri- kosengelb und karmosinrotli gefarbt sind. Seine Beschreibung und Analyse sind 5 bis auf die Zahl der Staubfaden und der An- therenfacher 3 jenen der von Jussieu niit- getheiltcn Heudelot'schen Pflanze, beinahe gleich (1). man Ijcrechtigt drei verschiedene Arten JVapoleona annehmcn zu diirfen , nanilicb : NapoleonaimperialisV. B. mit blauer Bliithe j — Hcndelolii A. Jess, mit purpurrother Bluthe entstanden, dass cr die, die Oeffnungsspalte Vergleichen wir nun die Arbciten Palis- der einzehien Staubbeutel bezeichnende sot's, Jussieu's und Lindlcy's, so scheinl Linie, fiir die wirkliche Scheidungslinie zweier Staubbeutel angesehen hat. Es ist aufFallend dass nach dieser Ansicht Palis- sol nur fiinf Staubfaden , jeden zu zw ei zweifiicherigen Staubbeutchi. angenommen hat, Dcr Fruobtknoten endlich hat fiinf gesondcrtc, vierklnppige Facher, Die Fruebt is essbar. Die zweite Art, von Heudelot entdeckt, erreicht eine Hohe von acbt bis zehn Me- ter; es ist ein Baura welcher auf eiscnbal- tigen Felsen nabe bci fliessenden Wassern wachsl (welches Palissot de Beauvois von seiner Art ebenfalls bemcrkt). Der Staram ist gerade-, die Aeste quirlformig wagerecht ausgebreitet. Die Bliithen purpurroth. Die Frucht welclie darauf folgt ist von der Grosse eines Apiapfels und von einer 3 bis 4 Millimeter dicken , mit kleinen wcissen Flecken libersiieten Ilaut umgeben. Hinsichtlicli der Gestalt und Analyse die- ser Pflanze, vcrweiscn wir unsere Leser auf die beigefiigte schwarze Tafel {\). Un- gliicklichcr Weise sind die an das Museum geschickten Exemplare durch den Frost grtfidtet angekommen. Jlire Einfiilirung jn unsere Giirtcn ware jedocb sebr zu wiinschenJ Die lebend in England cingefuhrte Art (!)Ziir VerstandnUs des Textes fugen wir die Ana- lysen Jussieu's und Lindley's (Use. Bot Reg. dec. 1844) hinzu. In einer der Figuren Lindley's (n^ 4) LemerLt man 20 Staubfaden , bestimmt iweifjicherig (fig. 8).\voraus man scliliessen kann, wenn nicht Irrlhum in beiden Analysen obwnltet, dass nicht allein die dielin ftage*tehenden Pflanzcn wesentlich Ton eiQander versclueden sind^snndern selbstStamm- fcrmen >ferschiedcnet Untergattungen seyn durften. Whitfieldii Nob {N. imperudis Limdl ) mit orangefarbener Bluthe. 1 Nimmt man dazu die diagnostischcn Un- terscbiede, wie sie die besagten Auloren in Bezug auf Stengel , Blatter , Blumen- stand, etc., festgeslellt baben, so glauben wir die vorgeschlagene Trennung hinlang- licb gerechtfertigt. Der VoUstandigkeit halber fiigen wir zu der Beschreibung der Blatter der beiden ersten Arten noch jene der lelztern hinzu. Dieselben sind, nach Lindlcy, wechscl- standig, lederartig, verkehrt eirund-lan- zettforniig , verschraalert stumpf an dcr Spitze, an der Basis in einen kurzen, dik- ken,rinnenf6rmigen, afterblattlosen Blatt- stiel zusammengezogen. Das IIolz (die Rinde) des Baumesist wcisslich, glatt. Die Blumen entwickcln sich zu drei , stiellos in den Acbscln dcr Blatter; am Grunde sind die- selben von Scbuppenziegeldacbfiirmig um- geben , gleich wie jene der Camellien. Inwendig ist, dem Reisenden zufolge, der erste Kreis dcr zungentormigcn Blumen- organe aprikoscnfarbig (2), dcr. dritte kar- mosinroth, und die ganze Blume nimmt wahrend des Verbliihens cincn blaulichen Schein an , welcher Umstand , wie Lind- ley bemcrkt, Palissot vielleicht vcrfiihrt (1) Schwarze Tafel n^ I. (2) Der zweite ist sehr klcin, diinn uud fust i\\ einer Membrane zusammenge»ch\vnndcn. MPOIEOIVA miPERIAllS. NAPOIEOWE IKPillAIE. ExTMOiOGiE. Genre dedie par Palissot de Beauvois a Napoleok, Empereur des Fran^ais Napoleonaceee (1) {Ebenacew?) — Pcntandria-Monogynia. CHARACTERES GENERIS. — Calyx adhjerens pcrsistens 5-fidu8, laciniis apice biglandulosis Co- rolla triplex; exterior (genuina) 5-loba , lobis cum calyce aUernantibus; interior (stamina sterilia) media e laciniis ciliiforraibus distinctis . intima era* teriformis ambita tantufn lacera. Filamenta lata in tubum. coalita perigynum apice 5-lobum, lobis biantheriferis , antheris 1-locularibus. Stylus bre- vis 5-angulatu8 ; Stigma latum peltatum 5-gonum. Ovarium inferum disco 10-lobo coronatum, S-lo- culare , loculis 4-ovulatis , otuIis ex interno angulo pendulis. Fructug carnosus polyspermus, dissepi- mentis in pulpa vix manifestis. Semina angulata perisperrao destituta , integumento membranaceo. Radicula brevi inter cotyledones crassas car- nosas retracta hiliim spectante. Arbores foliis disiichisj- iloribus axillarihus soli' Longtemps I'envic et la mauvaise foi out accuse Palissot de Beauvois d'avoir ^nfenfe" une plantc pour en faire un hommage in- teresse au grand, homme qui , pendant quinze annees, tint dans ses puissantes mains le gouvernement de TEurope. L'au- teur detruisit victorieusement et radicale- ment la calomnie, en montrant a plusieurs botanistes erainents de Fepoque, entre au- tresa Tillustre Laurent de Jussieu, Techan- tillon nature] qu'il avait lui-raeme recueilli aux environs de la ville d'Oware, a 2105 metres d'elevation au-dessus dc la mcr. Selon I'auteur, c'est un arbrisseau d'une grande elegance, s'elevant h deux ou trois metres de hauteur. Les rameaux en sont glabres, alternes; les feuilles, brievement pdtiolees, alternes, ovales-oblongues , en- tieres ou quelquefois bi-tridentees vers le sommet. Les flcurs, grandes, sessiles, late- rales ou axillaires, d'un beau bleu a reflet violet, sont rapprocb^es par bouquets (la figure donnee par Palissot n'est pas entie- ss tariis; bracteis squamiformibus higlandulosis in peduncido hrevissimo hifariam imhricalis. A. J, /. c, Napoleona Palissot. Flor. 0\sar. TI. 29. t. 78. Behista Desvatjx, Journ. Bot. IV. 130. 11. Browh. in Linn. Transact. XII. 222. LiNDi.Bot. Reg. misr. Dccemb. 1844. Martii-s Consp. 63. uo 310. Arhott iu Br. Cyclop, ed. 7. Bot. p. III. — Ekdlicr. Gen. PI. 4263. Meisn. Gen. PL 125 (90}. Aapoleona A. Ji Ann. Sc. nat. 3me s^rie, oct. 1844. CnARACTERES SPECIEI ; Fmtcx, folia aUerna ovato-oblonga longe mucronala integra interdura versus apicem irrejjulariter bi seu tridentata petio- Jata ; petioliis brevis crassas. Flores conferti; ramiili axillares, coernlro-purpurei. Pai. B. /. c. Napoleona impcrialisVia., Beauv. /. c. Behisia ca?r»/ea Desvaux, / c. rement d'accord avee cette description). Le fruit est une baie molle, spberique, cou- ronnee par le calyce persistant. Nous ne disons rien de la fleur, ni des organes qui la composent : d'abord , parce que nous n'avons point eu occasion de I'exa- miner; ensuite, parce que les caracteres generiques cites plus haut suppleent am- plement a notre silence, Toutefois a Toccasion du retentissement dans Ic monde scientifique et borticole , dont est cause Timportation toule recente d'une nouvelle espece de Napoleona en Europe, recueillie 5 apres bicn des dangers personnels, par M. ^Vliitfield , collecteur du due de Derby, nous sommes heureux de mentionner ici les faits autbentiques suivants : M. Ad, de Jussieu, professeur de bota^ nique au Museum d'histoire naturelle de Paris , botaniste qui soutient si dignement le nom qu'il tient de ses illusfres peres, «,r««* nil /^iirnlprprnfint occasion d'examiner (1) Nomcn fnmifc e gcnere priBcipuo susolpiendun, - BclvUia synonvmon es.. Exclamat rite cl. Me.8». (J. c) nom^ nh.gut jure pro arttiqniore itsurpatum. I 2 NAPOLEONE. une plante rapportee des memes lieux (Oware) par le brave et malheureux lieu- delot (1), s'assnra par une analyse conscien- cieuse qu'clle appartenait bjen au genre Napoleona. En merae temps les differences que lui presentait sa plante avec celle de Beauvois le porterent a examiner de nou- veau cette derniere avec soin. II eut le bon- lieur d'en trouver encore une fleur dans le ^ riche herbier de M. Delessert(l); et son ana- lyse, en merae temps qu'elle confirmait ses previsions, lui fit aisement decouvrir quel- ques erreurs ou omissions assez graves echappees a son predecesseur : omissions F qui Tobligerent a refaire la caracteristique du genre telle que nous la donnons ci-des- sus, et lui demontrerent que la plante d'lleu- delot eonstituait une seconde et fort inte- ressante espccc de ce curieux genre. Ainsi, Palissot, selon ce savant botaniste, a passe sous silence le rang de lanicres qui se trouvent entre les deux enveloppes co- rolleennes, egalent presque celles du rang interieur et leur ressemblent beaucoup. Les anllicres, au nombre de dix, seraient nettement uniloculaires; el a ce sujet Fer- reur provient de ce que le premier de ces auteurs a pris pour ligne de demarcation de deux loges antherales, celle qui indique la dehiscence d'uneloge unique. 11 est sin- gulier qu'avec cette idee, il n'ait admis que cinq diamines, composees chacune de deux antberes biloculaires. L'ovaire enfin a cinq loges distinctes, quadrivalves. La pulpe du fruit est bonne h manger. La seconde espece, decouvertc par Heu- delot,atteinl huit oudix metres de hauteur; c'est un arbre croissant sur des roches ferrugineuses , aux bords des eaux vives (ainsi que fautre). Le tronc en est droit; les raraeaux verticilles el horizontaux, Les (I) On sait qu'Heudelot, aprcs plusieurs annees de Toyages dans rinterleur de TAfrique , pour servir la cau»e dc Vhistoire naturelle, succomba enfin sous let influences futalea d'un climat si funfsfc aux luropL-en*. flours sonlpourpres. Le fruit, qui leur suc- cede 5 est gros comme une pomme d'Api , a pcricarpe de 3 ou 4 millimetres d'^pais- seur, parserae a la surface de petites laches blanches. Nos lecteurs peuvenl en consulter ci-contre la figure et I'analyse (I). Malheureusement les individus de cette plante, envoyes au Musdum de Paris, sont arrives morts, atteints par la gelee. La rein- troduction de cette plante a fetal vivant est bien desirable pour nos cultures. Une autre JYapoleona, introduite vivante en Angleterre, a, dit M. Lindley, des fleurs a la fois de couleur abricotee et cramoisie. La description el I'analyse, qu'il en donne, se rapportent beaucoup, k Fexception du nombre d'ctamines et de loges antherales, a celles que vient de publier M. De Jussieu, au sujet de la plante d'llcudelot (2). II semble done rdsulter du rapproche- ment et de Fexamen des travaux de Palissol de Beauvois, de MM. De Jussieu el Lindley qu'on connait aujourd'hui trois cspeces bien distinctes de JVapoleona. NapoUona imperialis P. B. (non Lindl.) flore cceruleo. Heudelotii A. Juss. flore purpiireo. WhUfieldii^Q^. (W. imperialis Li>Dt.) flore aurantiaco. En effet, la diagnose differentielle de cha- cune de ces plantes, telle que la donnent ces auteurs, au sujet des tiges, des feuilles, de la disposition des fleurs, etc., autorise suffisamment cette separation. Ainsi, k la description des feuilles des -1 A K premieres que (1) Planche noire N'> 1. (2) Nous joignons ici , pour rintelllgence du texte, le» analyses publiees par M. De Jussieu (/. c.) et M. Lindley (ilfwc. Bot. Reg., dec. 1844). Dans celles de ce dernier on remarquera dans Tune des figures (fig. 4) 20 etamines , nettement biloculaires (fig. 8); d'ou Ton doit conclure que, s'il n^y a pas erreur dans Tune on dans I'aulre de ces deux analyses, non seulement les trois plantes dont il est question seraient distinctes, mais encore, qu'elles seraient les types dc sous-genies, sinon de genres scpare's. KAISERUCHE NAPOLEONE. 7 1 ' angefiihrt haben konnte, die Blume als blau anzu- sehen; aber der Alitor bedenkt riicht dass Palissot seine Pflanze selbst gesehen und gesammelt hat, dass folglich ein soldier Irrthum von seiner geitenicht denkbarist, ausserdem spricht er bestimmt \6n fiinf Staubfaden^wahrend Lindley seiner Pflanze deren 20 zugcsteht; es ist nicht denkbar dass sich Palissot so sehr im Zahlen geirrt haben sollte. >Yie dem auch sei , da wir mit der Ab- | handlung Lindley's dessen vcrbesserte Dia- gnose der Gattung IVapoleona haben, wird es dem Leser ein Leiclites seyn, durch Vergleichung mit der Jussicu'schen die richtige Ansicht herauszufmden. Sollten nocli einige Zweifel fiber die Verschiedenheit der drei Arten, wie wir dieselben durch schicdenen Arbeiten feslzustellen versuclit haben obwalten, Lindley's Diagnose wiirde hinreichen sic zu beseitigen- Zudem ist nach Whitfield die Frucht seiner Pllanze so gross wie ein Granatapfel und nicht essbar; jene der Heudelot'schen Pflanze hingcgen wird gegesscn und ist so dick wie ein Apiapfcl. Die Zeit librigens , welche so vieles auf- klart, wird uns hoffentlich die benothigten Mittel der Sache auf den Grund zu kom- men, herbeifiihren, wozu jelzt urn so raehr Hoffnung vorhanden ist, da kiirzlich wie- der neue Reisende sich nach dem Vater- lande dieser, in alien Beziehungen noch so wenig bekannten Pflanzen begeben haben. Ch. L. Vergleichung der ver- ErklUruug^ der Figiiren. KaiserUche NapoJeone, Paliss. Fig. 1. Kelch and Stempel. » 2. Stempel von oben ge- sehen um die Form der Narbe zu zeigcn. ■ 3, Aeussere Bluraenkrone. r » 4, StaubKden. » 5. EineinzelnerStaubfaden. » 6. Queerdurchschnitt de« Fruchtknotens. » 7. Ein durch die Insecten lerfressener Samen. Beudelofs Napoleone, A. Jus8, Fig. I. Bliihender Zweig. » 2. Queerdurchschnitt. » 3. SenkrechterDurchachnitt » 4. SenkrechterDurchschnitt des Fruchtknotens. » 5. Idem der Frucht. » 6. Ein ganzer Samen. 7. SenkrechterDurchschnitt dcsselben. Whitfield's Napohonc, Nob. Fig. 1. Eine sich offnende Blu- menknospe. » 2. Die Scheibe sammt der Narbe. ■ 3. Geoffnete Blume in na- tiirhcher Grosse. i 4. SenkrechterDurchschnitt derselben (I). > 5. Idem des Fruchtknotens. 1 6. Ein Eichen, » 7, Ein relfer Samen. 9 8. Ein Staubfaden nebst An- there, » 9. Qneerdurchschnitt des Fruchtknotens. (1) Der Lithograph hat aus Irrthum ntn r.rHndc der Staubfaden eine Rcilie zungenforrafger Fasorn angebrachi , vclche siil in der Wirklichkpjl nicht vorfinden. 1 8 INAPOLEONA. ]!VAPOLEOI!VA IMPERIALIli? Diftftertation du D^ Lxndley sur la Napolkana introduite d'Afrique par M^ Whitfwld, et qifil croit identique avec la N. imperiaus de Palissot de Beauvois. Dissertation by D^ Lindley on the NiPOLEONA brought from Africa by M^ WhU field, and which the H^ thinks to be identical with the Napolioka imperiaus of Palis- aoi de Beauvois. Dissertation des D^ Lindley uber die Ton Whitfield aus Africa eingefuljrte Napoleosa welche er identisch mit der N. imperulis \on Palissot de Beauvois glaubt. "so O 4J i> « 3 •* o a 00 W Cm, — r^ -I 5 «^ 2 a'? ^ <^ 4» o c a < ■ » - g-5 o5J o o ^ ® ^ " C es V ea"r a. ^s^' S . « *< ■"■a t^ « a § el* « s « ^^ « / = 5 « « f '^ ^^.- .k\^J^^«^ ■■ '■*«(«" wv f r J /; / -,\ h ^ \l -?. / \ Sl f ^-ro c9 \ \ ■ a Among the most remarkable plants that have hitherto been discovered, ranks this rare species, of which living plants have been la- tely brought from Sierra Leone by Mr. Whit- field. That indefatigable collector having given me a dried specimen with a seed, and the Earl of Derby having most kindly placed in my hands a bottle containing the flowers in dif- ferent states , an opportunity has arisen for clearing up the history of one of the most obscure genera in the records of Systematical Botany. » « Napoleonawasso named by the late Mr. Pa- lissot de Beauvois, who first found it in the kingdom of Oware , in Western Africa , where it was common, especially in the woods be- hind the Ring of Oware's residence. Trom fragments preserved by that naturalist a good figure, so far as general appearance goes, was published; but with extremely inaccurate and incomplete details. The flowers were re- presented as being sky blue, with a sort of 5-rayed star of a pink colour in the middle, and upon the whole the account which he gave of it was so unsatisfactory, that the very existence of the plant has been doubted by some people. In what De Beauvois was right and in what wrong, the following description will shew. • « It forms a bush about as large as a Camel- lia , according to Mr. Whitfield. The wood is soft, whitish, with large medullary rays, an abundance of dotted vessels , intermingled with brittle acicular tubes of woody tissue, very like what is found in the germinatin radicle of a Mangrove. No hairs are to be found on any part of the plant. » • The leaves are alternate, leathery, be- tween three and six inches long, obovate- lanceolate , tapering to an obtuse point , and narrowed at the base into a thick channelled petiole about J of an inch longj there is no trace of stipules. » ■ The flowers grow in threes, sessile in the I axil of the leaves , and are surrounded at their base by several round imbricated scales , as In NAPOLEON A. 9 Camellias; ^vhen expanded they measure two inches in diameter; Mr. Whitfield states that when decaying they assume a bluish tint , which has probably led to De Beauvois' error in representin); them as almost wholly blue in their perfect state. » G The calyx is a thick leathery cup, divided into five orate segments, having a perfectly yalvate aestivation. » « Within this is placed the corolla , which consists of three distinct rings, each of which is monopetalous. The first ring is apricot colour, divided into five lobes, each of which has seven stiff ribs, between which the texture is membraneous; the lobes have seven broad teeth, corresponding with the points of the ribs, and much curled and crumpled; by means of the ribs and intervening membrane, this part of the corolla is strongly plaited both before and after expansion; when fully blown it turns quite back over the calyx, so has to hide it completely. The second ring is very small and thin; it is in fact a narrow membrane, stationed at the foot of the first ring, and cut into an indefinite number of fine narrow sharp-pointed segments; this ring was overlooked by De Beauvois. The third ring Is rich crimson, according to Mr. Whitfield, membraneous, but erect, and assuming the form of a cup, whose edge is cut into many fine segments, turned downwards, so as not to be at all conspicuous Be Beauvois makes this a flat star of many points, which is altogether an error. » a The stamens are in number 20, standing erect in the form of another cup, of a rich apricot colour, and unequally united at their base; they have linear-lanceolate filaments, which are much thinner next the anthers, and are there turned inwards; the anther itself is oblong, 2-celled, and erect; it is difficult to conceive how De Beauvois could have made out of this five petal-like fila- ments, each of which bears two anthers. » «Next the stamens comes a deep fleshy cup or disk, standing as high as the stigma, and having ten sides , of which the narrowest are alternate with the lobes of the stigma , and two-ribbeb In the inside. • ■ The ovary Is buried beneath the mass formed by the base of the corolla, stamens and disk, so that unless you cut into the very base of the ovary the cells may be overlooked; it has five cells, in each of which two ovules hang from the top of an axile placenta, which is so attached to the partitions that there is a clear opening from the hollow centre of the style, over the ovules, into the cells of the ovary; the onules are oblong, with a depresrion in the middle on each side, and a foramen next the base, the nucleus being curved like a horse-shoe, so that its base and apex are both nearly in contact; the style is 5-angled , or rather 5-winged , and terminated by a table-shaped stigma, vfiih five sides, five rays, and a small elevation at each angle, which elevations are perhaps the true stigmatic surfaces. » « The Fruit, according to De Beauvois, is a soft spherical berry, surmounted by the calyx, one- celled, many-seeded, the seeds lying in a fleshy matter; this is evidently incorrect. Mr. Whitfield found it to be as large as a Pomegranate, and very like one, containing a mucilaginous pulp which is eatable, and a rind so full of tannin, that the natives make an ink from it. » • The seeds (of which I have seen one, dead and without its skin) are large amygdaloid bodies, kidney-shaped, and as much as 1 i inch long, with the taste (in that state) of a Spanish chesnut, but with a bitter aftertaste; at their contraction the plano-convex cotyledons hold together by an axis whose radicle and plumule are both immersed in the substance of the cotyledons. » a. Such being the true structure of this plant, its generic character may be stated thus. • {Palissol dc Beauvois, Fl d'Oware ct de Benin, voL 2. p. 29. /. 78.) Calyx adhaerens, coriaceus, 5-fidus, aestlvatione valvatus. Corolla e verticUIis tribus plicatis monope- talis constans, quorum exterior maximus, 5-lobus reflexus, lacinils 7-costatis dentibusque totidem crispis acumlnatis; secundus ascendens, annuliforrais, alte multipartitus , laclniis linearibus, acu- fixls. Discus cyathiformis, altus, carnosus, lO-angularis, subplicatus. Ocarittm adhaerens, carno- 8um, loculis 5, in ima basi pedunculo proxima sepultus; ovulis 20, carapylotropis, superpositis , per paria apici placentae axilis seralliberac afFixis. Stylus pentagonus, angulis subalatis; sfrywa dis- ciform e , pentagonura, 5-radiatum, intra angulos glandulam verruciforraem (an verum stigma) Qerem. Fructus (Mali punici magnitudine, pulpa mucosa farctus, cortice austcra; Dom Whitfield), Semina fabte magnitudine, renlformia, exalbuminosa ; cotylcdonihus plano-convexis, radlcula immersa. 2 10 NAPOLEONA. In the total absence of all correct infonnatioa as to the real structure of this curious genus, Botanists have been unable to arrive at any satisfactory conclusion as to its afTmitics. All that they have been able to settle is its not belonging to any known natural order. Palissot de Beauvois stated (1807) that in the opinion of Jussieu, it constituted a new order be- tween CucurbilacecB and Passifloracew ; a view that was probably taken in consequence of the dou- ble-ringed corolla, which is analogous to the coronet of the Passion-flowers, and the plaited corolla with an Inferior ovary, which brings to mind the flowers of the Gourd Tribe, Desfontaines, on the contrary (1820), refers it, and another genus which he calls Asferanihus, without any doubt, to St/mpJocaceoe , because of its monopetalous perigynous corolla, its stamens inserted in the base of the' corolla, its oblong two-celled anthers, single style, inferior ovary, axillary solitary flowers, shrubby stem, and alternate leaves. Him follows Dr. Robert Brown (1822), who formed it and Asteranthus into an order called Belvi* »icas , without, however, attempting to settle its position in the natural system. He objected to ap- proximating it to Symplocaccoe , doubted its affinity to PassifloracecG , and compared its structure with that of Rafflesia. Latterly no one seems to have attempted to suggest anything new as to its relationship. Endlicher puts it next Symplocaccw . Meisner next Passifloracem , adding to w^hat had been previously known of it, that its seeds are arillate, a mistake (?) that probably originated in De Beauvois' description of them ■ Semina in pulpa carnosa niduJanita. « Finally, I myself, feeling that these could not be its true afifinities, placed it in the Campanal alliance, with marks of great doubt. It i» obvious, from the foregoing description, that Nopoleona has nothing to do with any of the oiders to which it has been referred. From Cucurhitacea its differs utterly in its hermaphrodite flo- wers, axilc placentation, highly developed corolla, and whole habit 5 it has in fact no resemblance to that order. Passifloracew seem at first sight to claim a much nearer relationship ; because of the triple-rowed corolla of Napoleona , which much resembles the coronet of a Passion-flower; but there the resemblance ceases. The tendrils, parietal placentae, free ovary, distinct styles, polypetalous co- rolla, imbricated calyx of Pasaifloraccc&^ are all moat essentially at variance with the genus. Symplo- cacew were a far better guess, for the monopetalous corolla, indefinite epipetalous stamens, axile placenta, adherent calyx, and definite seeds of Napoleona find there a parallel; but the ovary of that genus is wholly adherent ^ with a great epigynous disk, the calyx is valvate , and the seeds have no albumen, to say nothing of the lacerated condition of the corolla, which is not to be wholly disregarded in a consideration of this kind. To me it appears that the true affinity is in the neighbourhood of the Mangroves {Rhizophoracew); for the following reasons. The ovary is in both inferior, few-seeded, with axile placenta!; both have a coriaceous valvate calyx; both have large amygdaloid seeds without albumen. The placenta of Kan- delta is almost the same as that of Nopoleona, and in the former genus the petals are broken up into numerous fringes quite analogous to those of the genus in question. To this may be added the great resemblance that exists between the wood o{ Napoleona and of young Rhizophora, in con- sequence of both consisting in part of slender acicular tubes, which give the wood, when broken across, the appearance of containing slender bristles. FinaHy, the ribbing, which is 'so conspicuous in the outer corolla of Napoleona, is repeated in the calyx oi Bruguiera gxjmnorhiza. It is true that the one genus is monopetalous and the other polypetalous, but I cannot attribute much importance to that character in a case where the stamens adhere so slightly to the corolla. While, however, there is this reason to believe that Rhizophoracew will prove most nearly related to Napoleona, the affinity of the genus to some Myrtacecs, is not to be overlooked; as, for example, to ferticordia, in which there is the same tendency to a multiplication of the series of the corolla, to Carca, whose fruit has a very similar structure, and to Barringlonia to which Napoleona is ^-ery similar in foliage; but these affinities are less striking than that of the Mangrove tribe. They shew, however, prefty clearly that Belrisiacew , for so it is most convenient to call to order of which Nupaleom is the most conspicuous member, belongs to the great Myrtal alliance. {Ms8c. Bol. Reg. No 81, dec. 1844.) j^/za / rr/^rra Vf/ s taL \\\4. M'. BDRLiNGTOiVlA RIGIDA. 0«fl Orchidacece § Vande^, — Gyuaiidria-Muiiandria, CHARACT. G£N£R. — Perigonii membranacei convoluli obllqui foliola unguiculata, cxterioVa lateralia labello superposita, inter se connata, baj^i subsaccata; interi|ora exterloribus sequLlonga, sed panlo latiora. Labellum un^uiculatum , folioHs majus, aplce dilatatum bllobuiii , basi brevissime calcaratum v. aeqiiale, ungiie cum gynostemate pa- rallelo canaliculato lamellato. Gynostema teres longe clavatum, apice interdum appendicibus duabus coloratis (sfaminodiis) auctuni, clinandrio retrorsum declivi , s t i g m a t e utrlnque cornuto. A n t h e r a unilocular is. Pollinia 2;caudicula refracta, apice dilatato-bifida, glandula naviculavi affixa. Herbae Americanw tropicce cpxpliytce pseudo-hul- boscB ; pseudobulbis bast foliatis apice mono-diphyl- Its; floribiis racemosia specwsissivtis. Em)lich. Geu. PJ. 1456. Burlingtonta Li.vdl. {Rodriguez in DatcoiauuiLmbL. iiisi' ) Dot. Heg. sub t. 1927. Sert. Orchid, t. 2. 1839. II.M. e. 44. PoErp. et EsDi.. Nov, Gen. el Sp. t. 70. CHARACT. SPECIEI: Foliis 2-3 aggrcgalls, basi equitantl-distlcbis ovato-lanceolalis, caule ex foliis orto elongato-articulato pseudo-bulbiformiradicantc apice bifoliate^ ex eis foliis sccundis oritur alius caulis, apice qnoque bifolius et aic continuus usque ad floritioiiem; floribus amplls albo-ioseis; petalir* tubulose connexis, labclIo raaxirao bilobato basi pe- diculato quadLiliuealo. Cu. L. Burlinionia rigidaL\injit. Sert. Orchid jt. 2. Pai- ton's Mag. of Hot. 1841. p. 193. c. ic. ( Texle du Matjazine of Botany dc M. Paxtoii. RIGID STEIHIMGD BlJRLIiWGVOAIl BiRirnGTornA rigida. GENERIC CUARACIER SPECIFIC CHARACTER sec above The extraordinary graccfuhiess of the habit of this plant, and it» peculiarly lovely fiowcrs, aic almost unrivalled even in the tribe to which it belongs, and which is so singularly prolific of elegant objects. Most Orchidacese that are remarkable for their strictly epiphytal character, and for sustaining them- selves solely on atmospheric supplies, receive the popular name of air-plants ; but there is usually a grossne&s and succulence in their stems, leaves, and roots, which foster the idea that these are themselves the reservoirs of nutriment, and diminish the seeming singularity of the manner in which they are sustained. To no plant does such a notion appear mors inapplicable than to the present subject of remark. The smallncss of all its parts, and the comparatively gossamer nature of its roo(s, most efficiently confirm the opinion that it is constantly dependent on the air for its existence, and render it more like a thing of romance, than an actual member of the vegetable kingdom. In Messrs. Loddiges* magnificent collection, where our drawing was prepared last spring, there is a specimen of this beautiful plant which has attained a considerable size and perfection ; and its mode of growth, which is partly exhibited in our figure, may me deemed worthy of a brief description. The plant, consisting of several pseudobulbs, is growing in a pot filled with heath-soil and pots- herds, and from each of the pseudobulbs a long, rigid, wire-like stem ascends, developing a new ' butb at its summit- and from around the base of this bulb a quantity of roots depend, which are very little thicker than a strong thread, of great length, most pleasing diversity of form and direc- tion, and a snowy whiteness. Each year another stem arises above the last-formed pseudobulb , again producing a new bulb and its attendant roots at its apexj and as these stems are attached to a barrel-shaped wire trellis, the elTect of the whole is in the strongest degree delightful. When the specimen acquires an age and condition suitable for flowering, the scape is protruded from the sheath which envelops the base of tlic youngcat pseudobulbs, and vises erectly for four or 12 BUBLINGTOISIE A TIGES RIGIDES five inches, being yet more gracile than the stems, and bearing near its summit three, four, or it more large pinkish-white blossoms. These are expanded about the month of April, and continue open 9 many weeks. No particular treatment is demanded. The best way of managing it , howewer, is to place it in a wire basket containing sphagnnm moss and potsherds, and suspend it in the lower part of the housej if hung too high, it will lose much of its interest. It must be kept in a moist, warm, .shaded house while growing, and in a more moderate temperature and drier atmosphere during winter. It can be propagated by severing the stem just below the uppermost pseudobulb, and treating the later as an independent plant. ^^-^ The genus was delicated by Dr. Lindley to the late Countess of Burlington, a lady of whom It is needless to say more, than that the admirable species which bear her name furnish a peculiarly signifiant memorial of her character; and that both will be cherished after the present generation has passed away. BVRLIXOTOIKIE A TIGES RIGIDES BU&LinGTOmi. RIGlDi. Ettm. Genre de'die par I'auteur a la Comtesse de Burlington. Famille des Orchidacees § des Vandees-Ionopsidees. — Gynandrie-Monandrie. itii CHARACTfeRES GENJRIQUES CHARACTERES SPECIFIQIES voyei ci-dessus. Le mode de vegetation de cette belle espece s'^loigne assez de celui de ses con- gdneres, et nous allons le decrire d'apres Fauteur lui-meme : « Elle forme une touffe de deux ou trois feuilles ovces-lanceolees, rigides, dont le pdtiole est mince [thin), plisse-equitant et articult? avee la lame. Plus tard, du milieu de ces feuilles, sort une courtc branche en forme de pseudobulbe ovale , mince , sil- lonnee, au sommet de laquelle naissent une ou quelquefois deux feuilles scmbla- bles aux premieres, mais depourvues de pdtiolc equitant. En cet etat, la plante s*attaclie d'ellc-meme au tronc d'un arbre par de norabreuses racines assez raides; de Faisselle d*une des feuilles infericures s'elevc une tige rigide, grele, de la gros- une deux ou trois squames membranacees, et cessant de croitre des qu'elle a attaint une longueur de IS h 20 centimetres. A son ex- tr<5milc;, elle produit une touffe de feuilles semblublcs h celle dont elle est issue; et la plante continue de vcgeler ainsi jusqu'a ce qu'arrive sa p<5riode de floraison. Descr. Bractees ovees-acurainees, meni- branacees, un peu plus longues que les pe- dicelles. Sepales plus courts que les petales; ceux-ci oblongs, onduleux , paralleles au gynosteme, LaLelle arrondi , ^tale, beau- coup plus long que les autrcs petales, et aniplement ove, bilobe, ondule, retreci a la base en un court pedicule qui s'insere dans une sorte d'eperon forme par les deux sepales inferieurs. Pres de sa partie infe- rieure sont quatre elevations ondulees , placees, par paires inegales, de chaque c6te de deux lignes legcrement elevees. Gynosteme parallele avec la base du la- belle, se lerniinant en une sorte do capu- olion velu , beaucoup plus court que les pe- tales; h son cxtrcmitc superieure, ct de chaque cote, se montre unelonguc et ctroitc oreille membranacecjdefendue [(jtnirded) en avant par une grande dent courbc. A Tin- terieur de cette dent est une excavation cir- culaire , glutineuse qui constitue ie stig- mate. Antherc arrondie, non cretec; pol- linies 2, excavees en arriere et portces sur une longue caudicule obovee, attachce a une petite glande ovale. Ch. L. 4 lf«v cviiTUiii:. la culture de la Burlingtonia rigida est desplus faciles. On place la plante dans un melange de sphagnum (esp^ce de mousse aquatique), de bois de saule verraoulu et de debris de pots : maliircs qu'on ticnt reu- nies dans une petite corbeille en lil de for ; ou bien on attache tout simplemcnt la plante h I'aide d'un fd de plomb a un mor- ceau de bois, en Fentourant a la base d*un peu de mousse fraiche. Cest aiusl traitee que nous la representons dans la vignette ci-contrc. On ne la suspend pas trop haut, afin de mieux jouir de son gracieux port. Placee dans Tatmosphere d'une scrrc chaude et abondamment saturee d'bumidite, elley donne bienlot de nouvcUes pousses, et a chaque printemps clle emct de nombreuses tiges a fleurs. Ces fleurs elant passces et la saison du repos de la plante veuue, la Bur- lingloniay conuue toutes les autres Orchi- dees, requiert alors une temperature moins dlevee et un air moins charge d'humidit^, surtout pendant Thiver. Sa multiplication se fait en coupant la tigc immedialcment au-dessous de chaque touffe de racines. Chacunc de ces fractions forme aussitot une plante complete, r^claraant le trailement tndiqud au commcncemenl de cet article. i4 STARRE RURLINCTONIE. STARRE BCRLINGTOIKIE BURLINGTOniA RIGID!. Etimologik. Diese Gattung Ut vom Autor der GraGn von Burlington gcwidmei. Naliirliche Ordnung der Orchidecn, Abth. der Vandccn. Class, XX. — Ord. L Li.\. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER .". stehe oben. Die Entwicklung dieser schonen Species ist von jenen ihrcr Geschlechtsverwandten verschieden, weshalb wir sic hier voUstan- dig nach den Angaben des Autors mit- tbeilcn : u Die Pflanze bildct einen Biisehel von zwei oder drei eirund-lanzettformigcn star- ren Blattcrn, Blattstiel diinn, gefaltct, rei- tendj mit der Platte durch Gliederung, ver- bunden. Spatcr komnit aus der Mitte der Blatter ein eifdrmigcr, dunncr, kurzcr, ge- rippter, scheinzwiebelahnlicher Zweig hcr- vor, auf dessen Spitze sich ein zuwcilen zwei, den vorigen almliche, abcr stieBose Blatter befinden. In diesem Zuslandc heflet sich die Pflanze mit ihren zahlrcicben stei- fcn Wurzeln an Baumstamme an. Aus der men einen iibcraus angenebmcn Veilchen- geruch verbrciten, welchen Umstand man jedoch bci unsern cultivirten Individuen noch nicht bemcrkt hat. i> Die starre Burlingtonie ist in Brasilicn cinheimisch, wo sic der Prinz Max. von Neuwied zucrst in der Uragcgcnd der Villa nova d'Almeida enldeckt hat. Seitdeni hat Gardner sie auch bci Rio-dc-Janciro gcfun- den, Bracteen eirurnng zugcspitzt, hautig , etwaslanger als die Blumensticlc. Acusscrc Blumcntheile kiirzer als die inncrn, letzlcrc Ianglich5wcncnr6rmig,mit der Saulc glcich- laufcnd. Die Blunienlippc zugcrundet, aus- gebreitet, eirdrmig, formig 5 zweilappig , wellcn- langer als die ubrigcn Blumcn- Achsel eines der untern Blatter crhcbt sich theile, und vcrlangert sich an der Basis ein starrer, diinner, rabenfederdicker, mit | in einen schmalen Stiel, welchcr sich in zwei bis drei Schuppen bekleideter, 13 bis 20 Centimeter hoher Schaft, welcber auf seiner Spitze ein Biischel Blatter ahnlich den vorigen tragt. In diesem Zustande fahrt die Pflanze nun fort zu wachsen bis zur Bliithezeit. « Zu dieser Zeit sieht man aus der Achsel eines der untern Blatter, einen ncuen Schaft von 42-15 Centimeter Hdhe hervortreiben ; diesen umgeben scheidenfdrraig einigc hau- tige Blatt-Schuppen; die Blumen bilden eine aus mehreren grossen, hangendcn, wcissen, rosenfarben niiancirten Blumen bestchende doldenartige Traube. Wenn man die Befruchtungssaulc von den sie urn- gebcnden Blumentheilen befreit, so gleicht dessen Vordertheil aufs tauschcndste den Kopfc cincr Fledermaus. « Die Reisendcn berichtcn dass die Blu- den stumpfen, von den zwei untern Blu- menblattcrn gcbildeten Sporn herabzicht. Nahe bei der Basis befinden sich paarwcise zusammcngestellt, vicr wellenfiirmige Er- habenheitcn und dancben beiderseits zwei , ein wcnig crhabcnc Llhien. Die Saulc mit der Basis der Blumcnlippe glcichlaufcnd, behaart, viel kiirzer als die Blumcntheile, oben mit ciucrArt von Kappc versehcn; an jcdcr Seitc bcfindct sich cine schmalc hJiutige Verlaiigcrung, vor welchcr sich ein grosser, gcbogcner Znhn bcfindct. Im Innern dieses Zahnes bemcrkt man eine krcisrunde Verticfung, welches; die Narbe ist. Anthcren rund, ohne Kamm; PoUenmasscn zwei, nach hintcn ausgehdhlt, Stielchen sehr verlangcrt eiformig; Driisc klcin. Ch. L. STARRE BURLINGTONIE, 15 CVI.TUR, mmM Die Cultur diescr Burlingtonie ist eine der leiclitesten. Man pflanzt sie in einen Topf mit ciucr Mischuiig von Moos, am besten Sumpfinoos (eine Art Sphagnum) , wurinstichigem Ilolze und Topfscberben. Bcliebig kann man statt des Topfes einen kleinen Kerb von Eisendraht walden , und denselben frei im Gewacbsbause hangen. Noch einfacher ist cs, wcnn man die Pflanze mit Bleidraht an ein Stuck Holz heftet, mil etwas Moos und w urmsticbigcni Wei- dcnbolze unigibt , und dasselbe dann cbenfalls frei bangend befestigt; wic man dies auch auf bcigefiigter Abbildung darge- stcllt sieht. Um sich jedocb des Anblickes ibres Avahrbaft zierlicben Aussebens in vollem Maasse erfrcuen zu tonnen , wird es vortbeilbafl seyn , sie nicht allzuer- hoTit fiir das Augc anzubringen* Auf dicse Welse in einem Warmbause cultivirt, dessen Atmosphare reicbbcb mit Feuch- tigkeit gcsaltigt ist, bildct sie bald cine Menge neuer Zwcigey die jedes Friibjahr durcb eine grosse Anzabl Bliitben die dar- auf gcwandte Pflegc hinlangbcb belobnen werden. Sobald die Bliilbezeit voriiber, und der Rubcstand der Pflanze eince- t»WY treten ist, verlangt die Burlingtonie^ wie in diescr Periode alle Orcbideen, eine we- m > niger warme und feucbte Atmospbare. Die Vermebrung gescbiebt den del* Scbeinzwiebeln durcb Abscbnei- :h bald zu scbonen Exemplaren ausbilden werden. t>» i X. VII. •f n 1^1 -.^tkit* h *h I »iiti *n I 'h* -**i - un'i'. U •> ■ *! *t J ^*V \'^s\\\ M*n *» in. f-i o nrn A 4*^ I t Vff - - %^ f \ iH ol i»ff iJ '■ ■:^i \ * • , . ^ , \ mi iT<* urt^t {1*^1 |M - /l^fU *■ \ U" ?r=HHiUI V}tit%h^ m ^ - n Ml f/ 1 ( t't ^ iitti t:r /f :^^/ ^'^uttivf RIBES AlBIOUIi. Ribesiaceae. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Calycis tubo cum ovario connato, limbo supero colorato pelviformi-campa- nulato V. tubuloso quinquefido t. rarissime quadri- fido scqiiali. Gorollae petala 5 v. 4, calycis fauci inserta, parra squamiformla. Stamina cum petalis inserta, iisdem numero aequalia et alterna inclusa. Ovarium inferum, uniloculare, placentis duabus parietalibus nervifonnibus oppositis- ov ula plu- rima pluriseriata , In funiculis brevibus adnato-recli- nata ; styli 2, dUtincti v. plus minus connati; stigmata simplicia. Bacca calyce cmarcido co- ronata nnilocularis polysperma v. abortu oligos- perma. Semina angulata, testa gelatinosa , in rha- phe maturitate libera reclinata , integumento interio- re crustaceo albumioi adnato; embryo in basi al- buminia subcornei orthotropus minimus, radicula centrifuga Fructices inermes v. spitiosi; foliis sparsis, di* gitaiO'lohatis r. in cists , petiole hasi dilatato semi- umplexicauli ^ pedunculis oxillartbus r. e gemmis erumpontibus ]'3-floris v. racemoschmuUifloris; pe- dicellis basi umbracteatis , medio r. apice bibrac- teolatis ; Ronbus vircsceutibus albidis flavis r. rubris rarissime abortu dioicis, Emdlich. Gen. PI. 4682. Kibes [Leon. Fuchs Ic. 380 (1545). Hist. Stirp. 731 (1555) etantiq. boi. etc.J L. Gen. 281. Berland. Mem. Soc. Hist, nat, Gekew. III. 43. DC. Prodr. III. 477 excl, sect. I. GrossulaTia Totaw. Inst. 409. Gjebtr. Fr. I. 143. Thork Monogr. (1829). c. t. 24. Meiss. Gen. Pi. 128 (93). etc. etc. (vide de cifai'. Heisn. I. c.) a. GROSSULARIA. Caljx plus minus campanulatus. — Caulet ut plurimum aculeati ; pedunculi l-Z-flori. Folia vernatione plimta. Grossularia DC. I. c. A. Rich. Rot. njed. II. 487. Spacb. Suites VI. 172. BerlandI. t.l f. 2-4. FI. don. t, 546. End. Brit. 1. 1292. 2057. LedebJc. t. 230. Rot. Reg. I. 1359. Rot. Mag. t. 3530. b. RIBESIA. Calyx canipanulatus v. cyllndricus. — Caulet inermes; pedunculi ut plurimum multiflori. Folia vernaiione plicafa, Rihesia DC. I. c. Ribes ei Botryocarpum A.Rrca. I, c. Calobotriaj Coreosma el Ribes Spach. Ann. Sc.Nat. IV, 21-31, nouv. ser. Cerophyllum Spach, Sui- tes 4 Buff., VI, 151-172, etc. Berland I. c. t. 2. f. 7-23. Lhbbit, Stirp. t. 2. 4. Encjcl. Rrit. t. 1290. R. et P. Fl. per. t. 232. 233. B. R. t. 1237. 1263. 1349. 1471. 1658. Bot. Mag. t. 1583. 3008. 3335. c. SIPHOCALYX. Caljx longe fubufosus citnnus. — Floret racemosi. FoUa vernatione convoluta. Symphocalijx Berland I. c. l. 2. f. 19. 23. 24. Chtysohotrya Spach, Ann, I. c. IV. 18. t. 1. Suites. VI. 148. Bol. Reg., 125-1236. CHARACT. SPECIEI; Au mera yarietas aut hy- brida? an species propria? e grano in horto adonistaB enata. Ch. L. Ribes a/feidumPAXTOiVsMag. of Bot. t. 55 (1843). SYNOKYMIA. Ribes Paxionis^QM, 1. Teite du Magazine of Botany de M. Paxton. liTHITlSH-rLOWERED CVRRANT. &IBES ILBIDUS GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYHONYMIA. . . . •ee above R^es sanguinettm, or the Red-flowering Currant, is now so thoroughly known to those who either possess gardens, or are in the habit of visiting others in spring, that it were needless to offer any remarks on it$ merits. As an early blooming shrub, indeed, it is truly invaluable, being laden with its splendid drooping racemes of sanguine blossoms from the present time till the end of May. Two or three fine varieties of that noble species have been originated within the last few years, and have become almost as common as the older kind. That best recognised has much deeper-co- loured flowers than the first sort, and makes a very delightful variation when planted within tight of the lighter-flowered species, last year, again, as we noticed b our Magazine at the time, a hybrid, generated by Mr. Beaton, now of Shrubland Park, blossomed at Mr. Low's, Clapton, and presented Tom, I. 5 1 GROSEILLIER DE PAXTON. fiowen of a pale greenish-white hue, .lightly tinged with red. The plant ha, other distinctive featu- ''';^ rZ::i:i !i::!^:^ ^ the .o.t beautlM th^g or thl, description of which we W he«d is the plant'delinelted in our figure. This last was very kindly forwarded to us by «-- ^h-a and Wi ham Handasyde, Nurserymen, of Musselburgh, near Edinburgh, who xnfonn us that the plant :t rrd fro. sled m theV^ens of Admiral Sir Da.id Milne, G. C B., at In.ereslc, near Mus- «elbureh Whether it was an accidental seedling or a hybrid, we are not aware. Ttlwers a,e of a very delicate Trench white, with a pink eye; while the plant has larger Jele ofToweT than Ii.\ansuineu. , and is a more profuse bloomer. It forms a very pleasmg contrt to the deep red flower, of iJ. ^nguineum, and is a most desirable acqms.t.on to the shrub- Te and flower-gard'en. It is propagated in the same way as R. .anguineu. Q^y cuttmgs or s^.ps) U of the same robust habit of growth, and, like that species, thrives well m almost any sort of so.! "\firon"y natural to suppose, that a shrub of such a character will speedily be procured and planted wherever R. oanguineur,. exists ; and that it will always be placed sufficiently near that spe- cies to exhibit the Ene contrast in the colour of their blossoms. \ , , ,, Messrs Handasyde possessed the original stock of this charming plant ; and we understand they have been sending it out last autumn, and that it can now be had from most of the leadmg Nur- ■ serymen throughout the country. , , „^ . . . t, • • ^ i^.v^ The generic name Ribes was that of an acid plant, mentioned by the Arabian physicians, and ^hich is now known to be Rheum Ribes. GROSEILLIER DE PAXTON RIBES ALBiBTiM (GroaeilUcr a fleurs blanches!) Etth Le mot Ribes avait ete applique pat les ancicns medecbs arabes k une plante acide {Rheum Ribesi) que Von a crue a tort etre notre Groseillier, a qui toutefoia ce nora est restd. Type de la famille des Ribesiacees. — Pentandrie-Monogynie. CARACTERES GtNtRIQUES CARACTERES SPtCIFlQUES SYNOmrMIE Toyex cl-des8U9. La splendide plante , dont nous emprun- tons ci-contre une bcUc figure a M. Paxton, est nee en Ecosse, cliez un amateur, Tami- ral Sir David Milne, k Inveresk, pres de Musselburgh, de graines dont on ignore malheureusement Torigine. EUe est tres voisine du Rihes sangiiinetim ^ dont elle provient peut-etre , par la disposition ra- cemeuse et la forme de ses fleurs, et parait encore devoir etre plus florifere que cette espece. Entre autres differences qui peu- vent les faire dislingucr Tune de I'autre , nous citerons, outre la couleur netleraent celle dont il est ici quetion, d'un rouge vif chez I'autre, la forme du tube et des lobes limbaires. Dans le Rihes sanguineum le tube calycinal est infundibuliforme et distinct; les lobes en sont oblongs, allonges; les squames coroUeennes saillantes, dres- s^es; dans la nouvelle plante, le tube ca- lycinal est tres court et subcampanule ; ses lobes sont courts, oves-obtus, etales en etoile; les squames dela coroUe tres courtes et d'un beau rose vif; les organes genitaux inclus (exserts chez Tautre). Le feuillage parait egalement differer chez les deux tranchde des fleurs, d'un blanc pur chez plantes comparees ; et, certes, ces dissem- WEISSBLUEHENDE JOHANNISBEERE. 19 blanceSy si elles existent reellement, suffi- I fleurs d'un rouge vif de celui-ci, et ce con- taient, selon nous, pour Clever celle dont il s'agit au rang d'espece. Quoi qu'il en soil, c'est une magnifique acquisition pour Fornement de nos par- terres, des les premiers jours du prinlemps; groupee en touffes avec le Ribes sangui- neiiniy elle luttera d'eclat par ses fleurs d\m blanc de neige et a ceil rose avec les traste fera le plus charmant effct. On cultive en Europe, tant dans les jar- dins botaniques que dans ceux des ama- teurs plus de 50 especes de Ribes, sans en compter les nomb reuses varietes. Cu. L. CUIiTVBi: A Texception du Ribes speciosuniy qui est sensible aux grands froids , toutes les espe- ces connues de ce genre forment des arbris- seaux rustiques, bravant nos hivers les plus rudes. Us s'accommodent de tout sol et de toute exposition, se multiplient d'eclats ou de boutures faites en fevrier. Mais en se contentant de toute espece de terrain, les 1 Ribes y comme les plantes qui croisseut vi- goureusement , usent assez promptement la terre et par cette raison s'arrangent par- faitement d'un peu d'engrais. Tous les trois ans , on enleve la majeure partie du vieux bois pour rendre h ces plan- tes leur vigueur premiere. L. VH. WEISJiBLIJEHENDE JOHAKNISBEERE BIBKS AlBIDUH. Ettmologie. Arabische Aerzte hatten den Namen Ribes einer ftauerliclien Pflanze beigelegt {Rheum Ribes f) die man mit TJnrecht fiir unsere Johannisbeere halt. Natiirliche Ordnung der Ribesiaceen. CL V. — Ord. 5, Lin, GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER , . SYNONYMIE . . . . siehe oben. Die ausgezeichnete Pflanze deren beige- 1 doch einige Unterschiede ; zum Beispiel gefugle Abbildung wir aus Paxton's ange- fiihrtem Werke entnchmen, stammt aus Schottland, wo sie bei einem Gartenlieb- haber, dem. Admiral David Milne, zu In- veresk, bei Musselburgh, aus Sanien ge- wonnen wurde, dessen Ursprung leider unbekannt ist. Sie hat grosse Aehnlichkeit mil Ribes sanguinemn , wovon sie viel- leicht eine weissbluhende Abart ist; dem Anscbein nach diirfte sie noch reicWicher bliihen wie jcne. Indcssen bemerkt man in der Farbe, der Kelchrohre und deren Einscbnitte. Bei R. sanguineum ist die Kelchrohre trichterfdrmig ; die Kelchab- schnitte langlich , die Blumenblatter her- vorstehend aufrecht. Bei unserer Pflanze hingegen (soviel man nach der Abbildung urtheilen kann , denn wir kennen die Blume selbst nicht], ist die Kelchrohre kurz , fast glockcnrdrmig ; die Kclchlappen kurz, eifdrmig, sturapf, sternformig aus- gebrcitet; die Blumenblatter sehr kurz und 20 WEISSBLUEHENDE JOHAMISBEERE. rosenroth; die Staubfaden eingeschlossen , wahrend sie bei R. albiduni gar nicht her- vorstehen. Auch die Blatter scheinen bci beiden Pflanzen versehieden zu seyn. SoUte dieses alles sich in der Wirklichkeit so ver- halten, so verdiente unsere Pflanze wohl zu dem Range einer eigenen Species er- hoben zu werden. Wie dem auch sei, diese Pflanze ist ein herrlicher Gewinnstfur unsere Garten, wo sie im Verein mit R. sanguineum, einen ausgezeichnelen Effekt hervorzubringen nicht verfehlen wird. Man cultivirt gegenwartig in Europa, in offentlichen sowohl als in Privat-Garten, ohne die zahlreichcn Abanderungen , an 50 Arten Johannisbeeren. Ch, L. CUI.TVR. Mit Ausnahme von Ribes spedosiimy der empfindlich gegen grosse Kalte ist, sind alle andern bekannten Arten dieser Gattung harte Straucher, welche unsere strengsten Winter, ohne Schaden zu leiden , aushal- ten. Sie nehnien mit jeder Lage und Jedem Boden vorlieb , vermehren sich durch Steck- linge, welche im zeitigsten Friihjahr ge- macht werden miissen, oder durch Zer- theilen der Mutterpflanze in derselben Zeit. Obgleich die Johannisbeerstraucher in je- dem Boden fortkommen, so findet doch in Bezug auf ihr iippiges Aussehen und reichliches Bliihen ein bedeutender Unter- schiedstatt, je nachdera sie in fettem oder magerm Boden cultivirt werden, und ist daher ersterer iraraer vorzuziehen. Da sie ■ aber, wie alle dergleichen schnell wach- sende und stark wurzelnde Straucher, die Erde sehr bald aussaugen, ist es von grosser Wichtigkeit, ihr die entzogene Nahrung von Zeit zu Zeit wieder zu erganzen. Dies geschieht am zweckmassigsten dadurch , dass man im Februar die Erde rings um den Strauch bis an die obern Wurzeln ent- fcrnt, und diese durch halb oder ganz verrotteten animalischen Diinger ersetzt. Um den Slrauchern ein kraftiges und scho- nes Aussehen zu gcben, muss man bedacht seyn ohngefiihr alle 2-5 Jahrc das alte, sparrig gewordene IIolz an der Erde wcg- zuschneiden, um destoraehr kraftige Triebe von unten aus zu erhaltcn. L. VH. C/Y€^.;^7f^^r///lj^ ^Gt»v(uf EPACRIS AUTUMAIIS. Epacridacese § Epacrideae CHARACT. GENERIS. — Calyx quinquepartitus coloratus multibracteolatus, bracteolis textura ca- Jycis. Corolla hypogyna tubulosa , limbo quinque- partito patente imberbi. Stamina 5, corollte tube inserta,inclusa v. rarius exserta ; filament a filiformia , antherae supra medium peltatae. Squamulae hypogynae 5. Ovarium qulnque- loculare, loculis muUiovuIatis. Stylus simplex ; stigma obtusumr Capsula quinquelocularis, pla- centis columnae central! adnatis. Semina plu- rima. + fruticuli in Nova Rollandia obvii, in Nova Zg- landia rari , saepius glahri ; folils sparsis petiolatis V, bast simplici sessilibus ; floribus axillaribus , Pen ta ndria-Monogy nia . saepius spicain foliatam formaniibus , albis c. pur- purascentibus. Etdiich. Gen. pi. 4281. inf^^^'^ti* (foRST. Char. 10. L. f. suppl.) Jess. Gen. PI. 161. G. I)o!T. James Journ. 1834. 152. Mart. Coiisp. 26. NsiiTH , Exot. Boi. 77, t. 39-40. Cavasill. Jc. t. 344-345- ^47. Labillakd. iVov. HoIlanJ , t. 55-58. R. Brows, Prodr. o/ii^^o^^-o"''^-^- ^^^' ®^^' ^*'<'' 3168, 3243, 3257, 3264, 3407, 3638. -BoL Reg., t. 1531 (1839). Sweet Flor. Ausir. I; \\\ Richard, FI. Nov. Zeland.; I. 29. Btsra. App. Hugel. Lnum. PI. Nov. Holl. 70. ^^ CH.\RACT. SPEClEl : Varietas pregnatione artificiali orta ? bybrida ex im- Epacris auiumnale I Pixion's Mag, of Bot., 1844, 195. Teste du Magazine of Botany de M. Paxtoo. AUTUniiyAI. EP4CRIS EPACRIS AtrnniWAtES, GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see above. Ail the Epacris family are more or less useful and ornamental greenhouse plants. Their compact habit, elegance of growth, the gaiety produced by their numerous blossoms usually depending in long hntis from the under-sides of the branches, and the extended duration of the flowers, are all characters which the cultivator must necessarily esteem. To these we may add that for the most part they are in the full tide of their beauty in the gloomy months of February and March. The plant here depicted is inferior in interest to few of the charming »pecies and varieties with which we are acquainted. Its habit is that of a vigorous-growing shrub, combining with strength of stem all the elegance peculiar to the tribe, and producing richly-coloured flowers about an inCh long. Unlike most of its kindred, it commences blooming towards the end of October or beginning of November, and continues to flower through the winter till April. This feature, which is not the least interesting or useful, has suggested the specific name. We are indebted for the opportunity of procuring our drawing to the kindness of Mr. Low of Clapton, m whose Nursery our Artist prepared it in November last. Mr. low obtained it from M. Cunningham of Edinburgh. It IS evidently of hybrid extraction. Although we are unable to state the exact source of the plant from which our delineation was executed, yet we h.. Nursery of Mess^. Rollisson, Tooting, raised by Mr. Storey, of lijleworth, between E, impressa and E, grandtflora, that we can have littl seen others so similar in character at the e doubt of their common origin. In the menagement of this and all the stronger and more rapid-growing Epacrises there is one point to which we desire to direct attention. It is the common practice to employ nothing but moor-soil and sand in potting, and it is to this, perhaps more than to any other individual error, that the lack of success is attributable. If a portion of loam and well-decomposed leaves be incor- porated with the heath soil and sand, much more luxuriant shoots will be formed, and the quan- tity of flowers increased- for the soil being of a more open and porous nature will prevent the 22 EPAGRIDE d'aUTOMNE. lodgment of stagnant water around the delicate roots, whicb so often, by destroying these organs, perils the Tery existence of the plant. Flowering in the winter season at a time when solar light is at its minimum , it becomes more especially requisite to place them in an open part, where other shrubs may not shade them j if this be neglected, the flowers will be inferior in richness and intensity of colour. A liberal supply of water and a slight degree of shade will be needed whilst they are making their growth ; and a per- fect circulation of air must be maintained at all times. £PA€RIDE D'ACTOMNE m EPACRis AtnrMSAiis {var.). Ettm. Alteration d't7fdx.f(cs ^ qui habite le sommet des montagnes : allusion a Fhabitat des plantes de ce genre. r Type (le la famille des Epacridacees et de la tribu des Epacridees, Pentandrie-Monogynie. CARACTilRES GElNfiRIQUES CARACTERES SPECIFIQTJES voye z ci-des8u». Les Epacrides rivalisent avee les Bruye- I aussi notre sentiment, qu'elle provient res {Erica) pour orner a I'envi nos serres d'un raariage adult^rin entre les Epacris froides de leurs nombreuses et gracieuses fleurs, quand toute la nature est encore autour de nous couverte de frimas. Cha- cunsait, en efifet, que c'est pendant notre sombre et long hiver que ces plantes reve- tent pour la plupart leur splendide parure florale J sous le poids de laquelle s'inclinent leurs svcltes et elegants rameaux. On ne possede guere en Europe qu'une vingtaine d'Epacrides distinctes, et h peu pres autant de varietes ou d'hybrides. II en existe sans doute uu plus grand norabre dans leur pays natal; d*ou il est bien a desirer que les voyageurs nous appor- tent quelques nouvelles et belles especes, Toutefois, ellcs sont bien loin, h ce qu'il parait , d'egaler meme approximativcment le nombre des Bruyeres qui decorent si splendidement les coUines du Cap-dc- Bonne-Esp^rance. M. Paxton {l. c), a qui nous emprun- tons la belle figure ci-contre , ne connait core, et avee quelque apparence de rai- son, supposer que notre plante n'est qu'une \ariete issue des graines de Tune de ces deux especes, ou de quelque autre voisine; on sait combien ces plantes sont sujettes h Quoiqu n deux belles especes que nous avons citees , en ce qui regarde le feuillage de Tune et les fleurs de Fautre, Leur prog^nilure pa- rait s'elever un peu plus haut qu'elles et sc charger de plus de fleurs. Les rameaux en sont allongds, fermes, bien feuilles; les fleurs grandes , presque liorizontales , d'un beau rouge coccine, h limbe blanc, etale en etoile. Feuilles sessiles, ovees-lanceolees, at- t^nuees-acuminees , tres-serrees , d'un beau vert; tube floral a peine elargi superieure- mcnt; limbe quinquelobe, court; lobes oves- aigus, etales. Etamines incluses. Style attei- pas Toriginc exacle de la plante dont il est | gnant a peine Tcntrce dc la gorge, question, II soupconne cependant, el c'cst Cu- L. £facrid£ d'automne. 25 € VI. TV RE. Comme toutes ses congeneres, YEpacris auttimnalis demande la terre de bruyere non tamis^e et melangee de sable de ri- viere. Le fond des pots doit etre parfaite- ment draine , c'est-a dire , muni de lessons de poterie. En Angleterre, on donne en general aux Epacris un melange de terreau de feuilles consommees et d'une sorte de terre jaune , compacte quoique legere; les plantes y vdgetent admirablement. Mais 11 faut se garder sur le continent de laisser ce compost aux plantes qu'on recoit d'outre- Manche. Aussitot leur arrivee soit en Flan- T dre, soit en France , soit en Alleraagne , on doit soigneusement le leur enlever pour le remplacer par le melange ci-dessus indi- que. le rempotage annuel se fait en aout. line orangerie tres aeree et cependant plus humide que seche, une exposition aussi pres des jours que possible, sont ce que demandent ces plantes en hiver : saison pendant laquelle on modere les arrose- ■ments , dont on ne doit toutefois jamais les privcr trop longtemps, si Ton tient a les conserver dans un bel etat de sante. Pendant Fete on les place tout-a-fait a Tombre, si Ton prefere avoir moins de bou- tons et conserver aux Epacris la belle cou- leur vert fonce qu'elles gardent dans cette situation. Pour obtenir, au contrairCj beau- coup de boutons, on les tient au soleil, en les abritant seulement contre Tardeur de ses rayons pendant le milieu du jour (de 10 heures a 2 heures , par exemple). La 5 on empecbe leur terre de se dessecher trop prompteraent en enterrant jusqu'au bord leurs pots dans le sol. Ainsi traitees, elles restent trapucs ; elles s'elancent, au contraire , un pen , si on les cultive a Fom- bre. Sous les pots, ainsi enterres dans le sol, on jette une poignee de grosses cendres de charbon de terre (du petit coah)j matiere armee de mille asp^rites que fuient soi- gneusement les lombrics {vers-de-terre} et autres insectes, qu'on a interet a eloigner de Fouverture inferieure de ces pots. En bassinant, pendant les cbaleurs de Fete , la terre tassee des sentiers que bor- dent les plantes de la Nouvelle-Hollande , on augmente encore le bien-etre de ces plantes. les Epacris se raultiplient de graines et de boutures. De graines : Au premier printemps , on seme en terrines pleines de terre de bruyere, sans recouvrir ces graines qu'on tasse seu- lement un pen ; et Fon tient pres des jours dans Forangerie. De boutures : En Janvier, faites sous clo- ches dans une serre temperee; ou en juillet- aout, sous chassis et sous cloches, au nord, en terrines pleines de terre de bruyere legerement recouverte de sable de riviere. 1. VH. Kspbeem dlstinciem d^Epacris eultlvecs en Europe. 1<* FECILLES COUBfeS. Epacris purpurascens R. Br. Nouv. HoU. fleurs roses ou pourpres. 1803. Bot. Hag., t. 844. pulchella Cav. Nouv. Holl. fleurs blanches. 1804, Bot. Cap., t. 170. micTophylla R. B». Kouv. Holl. fleurs blanches. 1817 Mag lUlfET DXEM Cab. t. 1923 grandiflora Wiiid. Nouv. Holl. /leurs cramoisies. 1803. Bot. Mag., t, 982. L 2* FEUILIES NOH COtDiES. mscifolia B. Br. Van Dieb. fleurs blanches. 1824. impressa Iabill. Nout. Holl. fleurs roses. 1824. Sweet Fl. Austr., t. 4. cerw flora Grah, Vah Diem, fleurs blanches. 1831. Bot. Mag., t. 3243. 24 HERBSTLICHER FELSBUSCH. Epacris nivea 1)C , Vah Diem, et Nouv. Holl. fleurs blanches, 1829. Bot. Mag., t. 3253. G&JLB Diem sparsa R. Br. Nouv. Hollande. fleurs blanches. 1825. ohtmifoHa Smith, Nouv. Holl. et Van Diem, fletirs blanches. 1804. Bot. Cab., t. 293. heteronemn Labul. Van Diem, fleurs blanches. 1824. Bot. Illag., t, 3257. paludosa R. Br. Wouv. Hoi! 1824. fleurs blafiches, Bot. Cab. t. 1226. onosmcB flora All. Ccttt. Nouv. Holl, 1823. fleurs blanches ou rouges. Bot. Mag., t. 3168 Dum mucronulata R. Br. Van Diem. 1824. fleurs blanches. Ch. L. HERBS^TLICHER VELSBVSCH epacris AirrrHiiTALis . (yar.) Ettwolome Gebildet aus tTFetK^to^ , etwas was den Gipfel der Berge bewohnt : Hindeutung auf das Waclisen der Pflanzen dieser Gattung. Naliirliche Ordnung der Epacridaceen, Abth. der Epacrideen, CL V. — Ord. 1 , Lm. gatthngs character. SPEC. CHARACTER -. ., siehe oben. Bastard-Varietat aus kunstlicber Befrucbtung entstanden? Die Felsbuscharten mit ihren zahlreichen und zierliclien Blumen wetteifern mit den Heiden , wenn die Natur um uns her noch mit Sclinee und Eis bedeckt ist, unsere kalten Gewachshauser zu zieren. Ein Jeder weiss, dass wahrend unseres Iriibcn und langcn Winters diese Pflanzen sicli mit ihrem glanzenden Schmucke bekleiden , untor dessen Last ihre diinnen und zier- lichen Zwcigc sich zur Erde neigen. Wir besitzen in Europa ungcfahr zwanzig verschicdene Arten dieses Zierstrauches und fast eben so viel Abarten oder Hybri- den. Wahrscheinlich gibt es deren noch cine grossere Anzahl in ihrem Vaterlande; woher es zu wiinschen steht dass uns die Reisenden noch mehrere neue und schone Arten zuschickcn mogen. Auf jeden Fall abcr, scheint es, sind die Arten nicht so zahlreich wie die Heiden (Erica) welche die Anhohen des Vorgebirgs der gutcn Hoffnung schmiicken. Paxton, aus dessen Werk wir die hier beigefiigte Figur ent- lehncn, ist ungewiss iiber den Ursprung unserer Pflanze. Er vermuthet indess, und dieses ist auch unsere Meinung , dass sie aus der wecliselseitigen Befruchtung des grosshlumigen und des eingedruckten Fels- bnsches enstanden sei. Vielleicht konnte man auch mit einiger Wahrscheinlichkeit annehmcn, dass diese Pflanze nur cine Abart einer dieser beiden Arten oder von irgend einer andern Varietat sei, denn es ist ja bekannt wie sehr diese Pflanzen zur Abanderung geneigt sind. Dem sei nun wie ihm woUe, so viel ist gewiss dass sie in Bezug auf die Bliithen der einen und hin- sichtlich der Blatter der andern der beiden angefiihrten Arten gleicht. Die Pflanze scheint auch starker zu'seyn und reichli- cher zu bliihen. Die Aeste sind verlangert, stark und ganz UERBSTLICHER FELSBDSCH. 25 niit Blattern bedeckt; die Blumen fast wa- gerecht, schon hochroth mit weissem stern- fdrmigem Saum. Blatter stiellos, eilanzettformig, abwarts- gebogen, langgespitzt, lebhaftgriin; Kronen- rohre fast cylindrisch; Saum fiinftheilig, kurz; Kelclilappen eirundrdrmig spitzig, ausgebreitet ; Staubfaden efngeschlossen ; Griffel bis zur Miindung der Rohrc vcr- langert, Ch. L. C V I^ TVR. Ber Epacris atiHimnalis verlangt wie alle zu dieser Gattung gehorenden Arten , eine mit Flusssand yermischte, ungesiebte, nur mit den Handen zerriebene Heideerde, und moglichst gleichmassiges Feuchthalten der Erde in Tdpfe, welches im Sommer in starkerem, im Winter in geringerem Grade anzuwenden ist. Der Boden des Top- fes muss mit einer Lage Scherbenstiicke versehen seyn , um allem iiberfliissigen Wasser freien Abzug zu verschaflfen. In England pflanzt man die Epacris in eine Mischung von verrotteter Lauberde und Lehra, worin sie auch kraftig vegetiren. Vielfache Erfahrungen haben bewiesen , dass diese Mischung nur fiir genanntes Land, und nicht fiir den Continent sich eignet, Man muss daher, bei ihrer An- kunft, sei es in Flandern, Frankreich oder Deutschland, baldigst bemiiht seyn, be- hutsam einen Theil der Erde vom Wurzel- ballen zu entfernen, und sie durch die obengenannte Mischung erganzen. Ein luf- tiges, mehr feuchtcs als trockenes Caphaus, in welchem sie so nahe als moglich dcm Lichte ausgesctzt sind, eignet sich am bes- ten zu ihrer Cultur im Winter. Im Sommer lieben sie einen schattigen Standort, wo sie sehr wenig Sonne bekommen; sie er- halten dabei ein schones dunkelgriines Aus- sehen. Sieht man indess auf grossere Blii- thenfiille, bei weniger frischem Griin, so beschatte man sie nur wahrend den heissen Mittagsslunden (von 10 bis 2 Uhr) und lasse sie in der iibrigen Zeit ganz der Sonne ausgesetzt. Um das zu starke Austrocknen des Wurzelballens zu verhuten, ist es von grossem Nutzen die Topfe bis an den Rand in Sand einzugraben , und diesen sowohl wie die nachste Umgebung, als Wcge, etc. durch Ceberspritzen in bestandiger Feuch- tigkcit zu erhalten ; welches Verfahren iiberhaupt bei alien Neuholliinder-Pflanzen als ausscrst zweckmassig anzuwenden ist. Man verpflanzt sie im August, nach wel- cher Operation man nicht unterlasse, sie einige Tage durch Beschattung vor allcr Sonne zu schiitzen. Die Vermehrung der Epacris geschieht durch Samen und Stecklinge. Esteren saet man im zeitigcn Friihjahr in einen flachen Napf mit Heideerde, ohne ihn weiter zu bedecken , und setzt denselben im Caphause sehr nahe ans Glas. Die Stecklinge raacht man im Januar im temperirten Gewachs- hause, oder besser im Juli und August in eiuem gegen Nordcn liegenden, nicht kiinst- lich erwarmten Mistbeet, in Topfen und einer stark mit Flusssand vermischten Hei- deerde, welche in beiden Fallen noch mit einer Glocke zu iiberdecken sind. L. VH. Tom, I, 4 > y* / ^/// /VV. / /^/ ////' r J ^- ^ .>V^.^otl . THDNBERGIA GHRYSOPS. Acanthacese § Thunbergieae. — Didynamia-Gymnospermia. CHARACT. GENER. — Calyx basi bibracteatus brcvis cupullformift tnincatus v pluridentatus. Co- rolla hypogyna campanulato - inrundibuliformis , fauce inflata, limbo quinquefido patente, subaequali. Stamina 4, corollae tubo inserta didynama ; an- ther ae biloculares , locitlls parallelis ciliato-bar- batis, altero breviore aristato. Ovarium biloculare, loculis bioTuIatis. Stylus simplex; stigma infun- dibuliforme transversim bilabiatum. Capsula basi globosa bilocularis, in rostrum conicura angustata di-tetrasperma loculicide bivalvis, valvis medio sep- tiferis, Semina globosa, umbilico forato annulo late calloso cincta. Embryonis exalbuminosi co- tyledon es foliaceae conduplieatae, radicula bre- vissima infera. Frutices indict et capenses; foliis oppositis cor- datis angtdatts ; Soribus axillaribus peduncuiatis solitariis v. racemosis; corollis speciosis luteis r. cceruleis , (aucc pier uinque saturatioribus. Ehdlich. Gen. PI. 4027. Thunberg ia Limh. f. Supp. 46 ct 292. Lamk, llluslr. t. 1549. Juss. Gen. PI. 103. G^rtn. f. III. 22. t. 183. Nebs in Wailich Plant. As. rar. III. 77. et in Limdl. Nat. Syst. ed. 2. 444. Linnxa VI. 748. Reich. FI. exot. t. 168. 169. Mu&a. Gen. PI. 293 (202). RoxBtacH Plant. Corom. l. 67. Hoo»ei Exot. Flor. t. 166. 177. Bot. Reg. t. 495. Bot. Mag. t. 2581. 3508. 3515). Dipiocalymma Spre>g. Syst. I. 622. Flemmingun sp. Hahilt. msc. CHARACT. SPECIEI nudo T. Foliis cbrdatis angulatis , , pedunculis axiltaribus brevibus uni- pctiolo floris , calyce truncato, bracleis ovatis ciliatis, an- theris sagittatis basi glandulosa glandulis pedicellatis, stigmate foliaceo bilobo, stylo apice barbulo. Thunhergia chry sops UooK, Bot. Mag. t. 4119. Teste du Botanical Magazine de M. Hooker. THIJIVBERGIA CHRTSOPS GOLDEN ETBT> PURPLE THUHBERGU. CLASS AND ORDER NATURAL ORDER GENERIC CHARACTER . . . . SPECIFIC NAME AND CHARACTER see aboTC This most lovely new species of Thunhergia is one of the many rarities which Mr. Whitfield hasi not without great danger and risk, brought from the interior of Sierra Leone, to the Right Hono- rable the Earl of Derby; and our stove in the Royal Botanic Gardens of Kew, and many other stove* we believe in this country, are indebted to his Lordship for the possession of it. The same gentle- man, Mr. Whitfield, has likewise introduced to Knowsley, and through the same distinguished no- bleman to Kew, the curious Napohona imperialis and the African Teak, or African Oak, as it is frequently called. Our new Thunhergia has the merit of not only being very beautiful, but easily cultivated in a stove, readily increased by cuttings, soon flowering, and bearing a succession of blos- soms to compensate for the short duration of each individual one. Dkscr. Stems climbing, slender, herbaceous, slightly hairy. Leaves opposite, petiolate, cordate, or sometimes ovato -cordate , acute, or slightly acuminate, angulato-dentate at the margin, five or seven-nerved with transverse veins; petiole tereti-compressed, not at all winged. Peduncles axillary, solitary, single-flowered, shorter than the petiole. Bracieas two, large, ovate, appressed to the base of the flower. Calyx truncated, forming, as it were, a large, fleshy disk, within the slightly lobed or raised edge of which, the base of the corolla is inserted. Corolla subcarapanulato-infun- dibuliform; the tube yellow, much contracted at the base, widening upwards, and becoming of a rich ptirple on the spreading five-lobed limb, of a blue cast near the mouth, which encircles the full yeHow throat (or eye) of the corolla, whence the specific name. Stamens four, didynaraous, included; Anthers sagittate, the base of the lobes with pedicellated glands. Germen green, ovate, on a large, fleshy disk, besides the disk which fills the short calyx. Style filiform, as long, or nearly so, as the tube of the corolla, bearded above. Stigma of tTvo large, leafy, yellow, plaited lobes. 28 GOLDEN EYED THUNBERGIA. TexLe du Magazine of Botany de M. Paxlon. GOLDEIW EYED THVAIBEROIA THtlVBEBGU CHRTS0P3. CHAKMurG as most of the Thunbergias are, the superiority of the species now represented must at once be admitted by every beholder; for the beautiful variety of tint exhibited in its large blossoms, fully entitles It to the first rank in the genus. It was disco-vered by M' Whitfield in the interior of Sierra Leone, who, as we learn from the Botanical Magazine^ at considerable danger and risk, succeeded in securing specimens, which he brought safely to England, to the gardens of the Earl of Derby, at Knowsley Hall, near Prescot, Lancashire, from whence it has already been dispersed throughout many parts of the country, and now exists In most extensive nursery establishments in the kingdom. When supplied with a very warm and humid atmosphere and planted in a large pot, it grows very exuberantly, and will soon extend its shoots to many feet in length. But if kept in an airy, cool place, it loses its rambling climbing habit, and assumes more of the character of an ordinary erect growing shrub, and is less profuse of its flowers. In the Nursery of M^ Knight, King's Road, Chelsea, the specimen from which our drawing was taken was placed over a tank, in a propagating house, and was, doubtless, greatly assisted by the degree of bottom heat with which it was favou- red, in forming the numerous flowers which appeared all along the shoots. No doubt a close pit or frame in which a little heat can be kept up, in conjunction with a uniformly moist air, will be the very best place for ^exciting it to the desired freedom of growth, A rich soil, a well drained and roomy pot, together with copious waterings during active growth, are also conditions by which success is greatly influenced. And to ward off the pestiferous attacks of the red spider, which determinedly infest all this tribe of plants whenever attention loiters, the syringe should be frequently brought into requisition, applying the water well to the under surface of the leaves. Cuttings take root with the most perfect readiness; and by their removal confer an immense advan- tage on young plants, particularly when large specimens are wanted; for an increased number of shoots will be produced, and what is lost in time by retarding the blooming of the plant, will be gained in ultimate effect. A reference to the various articles which have appeared in this Magazine from time to time, will afford a diversity of modes of training, which will enable the culturist to evade the miserable monotony of constantly adhering to an unvarying standard, and create additional interest even in this naturally engaging plant. The bright golden eye in the centre of the flower, surrounded by a field of blue and violet, being the most striking feature of the species, has been very aptly chosen as the foundation of the distin- guishing specific term. This plant being one of the most showy of modern introductions, wc may mention that it now exists in most of the great nurseries of London, and some of the provinces. M'. Skirving, of Liver- pool, having hnd it presented to him by the Earl of Derby, has a large stock of it. THUNGERGIE OEKL DOR. 29 THUniBERGIE On la distingue tout d'abord de ses con- generes par son feuillage different et sur- tout par ses amples et nombreuses fleurs bicolores ; Teffet de la belle macule d'or, qui entoure la gorge de la corolle et tran- che si vivement sur le bleu fonce du limbe, est veritablement ornemental. « Descr. Tiges grimpantes, greles, herba- cees, legerement poilues. Feuilles opposees, petiolees, cordees ou quelquefois ovees- cordees, aigues ou legerement acumindes, anguleuses-dentees au bord , 5-7 nervees , transversalcment veinees; petioles cylin- driques-comprim&, mais nullement ailes. Pedoncules axillaires, solitaires, uniflores, plus courts que les petioles. Bractees 2, amples, ovees, appliquees k la base de la fleur. Calyce tronque, court, forraant une sorte de large et epais disque, dont le bord, legerement lob^ ou elev^ , porte la base de la corolle. Corolle subcampanulec, infundi- buliforme, h tube jaune, tres-contracl6 a la base, s'elargissant superieurement en un limbe quinquelobe , etale , d'un riche pourpre, passant au bleu pur autour de la gorge , qui est d'un jaune vif : circon- stance qui a fait iraaginer le nom specifique {ml d'or). Etamines 4, didynaraes, indu- ses ; antheres sagittees , dont les lobes sont munis a la base de glandules pcdicellees. Ovaire verdatre, ovoide, surmontant un large et epais disque, outre celui qui rem- plit le calyce. Style filiforme, egalant ou depassant en longueur le tube de la corolle, et barbu a I'extremite; stigmate form^ de deux lobes amples, foliaces, plisses et jaunes.j> Ex Hook, /. c. (Ch. L.) Expllcatiou des Figures. Fig. 1. Tube corolleen ouvert. Fig. 2. Une Etaraine, Fig, 3. Calyce et pL»til. Fig. 4. rOvaire coupe transversal ement. (Figures grossies.) CVl. VURE Cultivee en un large pot ct dans une serre tres humide, la Thunhergia chrgsops pousse vigoureusemcnt et s'etend bicntot au loin.Traitee au conlraire dans une oran- gerie tres aeree, die perd son caract^re de plantc grirapante ct acquiert alors la forme 30 GOLDAUGIGE TUUNBERGIE. J'un arbuste ; inais de cette maniere elle produit moins de fleurs. Comme presque toutes ses congeneres, elle developpe bien toutes les ressources de sa vegetation, quand on la cultive sous un chassis vitre , chaulTe par le bas au moyen de fumier ou.de conduits chauds* Les Thunhergm se cultivent aussi pour la graine. Dans ce cas , en mai-juin , on les livre a la pleine terre sous un chassis vi- tre , chauffe par le bas ; et on ombre peu. Les Thunhergm etant frequemment at- taquees par les araignees rouges [Acarus te- tarius L. — Gamascus telariiis Latr, ), il est indispensable de seringuer surtout le revers de leurs feuilles. On remarquera qu'en tenant la serre chaude completeraent privee d'air, depuislO heures du matin jus- qu'a 4 heures du soir ^ en ne Faerant lap- gement que depuis cette heure jusqu'au lendemain matin 10 heures, on remar- quera, dis-je, que ces plantes jouiront d'une brillante sante, et que cet Acarus ne les tourmentera pas , surtout si Ton a soin de les seringuer copieusement tous les soirs. J'ai a peine besoin d'indiquer qu'on doit bien ombrer le cote du soleil , et humecter les sentiers de la serre pendant les grandes cha leurs. L. VH. On connait vingUdeux especes environ de Thunbergice , doiit les suivantes ont ete introduite* dans les jardind. Thunbergia grandiflora Roxb. Tndes orient. 1822. Bot. Reg. t. 495. fragrans Roxb. Ind. orient 1796, Bot. Mag. t, 1881. cordaia Colia. Bresil. 1823. Hort. Rip. t. 21. capensis L. F. Cap. 1816. Bot. Cap. t. 1529. alaia Hook. Zanguebar. 1825. Bot. Mag. t. 2591, On a obtenu de cette e.pece diveiscs varietcs. angulata Hook. Madagasc. 1825. Exot. fl. t. 166. aurantiaca 1840. Paxto«\s Mas. of Bot. chrysops Hook. 1. c. r II en existu encore dans les jardins deux on trois especes indeterminees Ch. L GOLDAUGIGE THUJVBERGIE THUABERGIA CHBTSOPS. . ExrMOLoo... Ge>wdn.et von Linne'« Sohn dem Karl Peter Thunbers, beruhmten Bolanlker u„d R.I- senden, welcher yon 1772 bis 1800 mehrere gute Werke herausgegeben hat. Natiirlichc Ordnung der Acanthaceen , Abth. der Thunbcrgien. CI. XIV. - Ord. 2. GATTDITGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER siehe oben. Dicse neuc rcizende Thunbcrgie ist eine der zahlreichen Seltenheitcn, welchc Whit- field nach grossen iiberstandenen Gefahren und Muhseligkeiten aus Sierra Leone nach Derby gebracht hat. Stengel klettcrnd, diinn, krautartig, schwach behaart; Blatter gegcnuberste- hend, gestielt, herzformig, zuweilen ei- herzforraig, spitz oder leicht zugcspitzt, am Randc cckig-gezahnt, 5-7 ncrvig, queer GOLDAUGIGE THUNBERGIE. geadert; Blattstiel cylinderfiirmig zusam- mengedriickt, nicht gefliigelt. Blumenstiele achselstandig-einzeln , einblumig , kiirzer als die Blattstiele. Deckblatter zwei , weit, eifdrmig, am Grunde der Blume dicht an- liegend, Kelch abgestiitzt, kurz, gleichsam eine brcite und dicke Scheibe bildend, deren schwach gelappter oder erhabener Rand der Krone als Unlerlage dient. Blumenkrone fast glocken-trichterformig mit gelber, am Grunde sehr zusaramenge- zogener Rohre; Kronensaum fiinflappig, ausgebreitet, sattpurpurfarbig, am Schlun- de rein himmelblau, letzterer ist lebhaft gelb, welcher Urastand den specifischen 51 Namen « Goldaugc » veranlassl hat; vicr didynamische eingeschlossene Staubfadcn; Slaubbeutel pfeilfdrmig, am Grunde mit gestielten Driisen vcrsehenen Lappen . Fruchtknoten griinlich, ciformig auf einer breiten unddicken Scheibe sitzend, welche von jener im Grunde dcs Kelchs vcrschieden ist, Stempel fadenlormig nach obenzu hart- haarig, so lang wie die Rdhre oder dieselbe zuweilen iibenagend. Narbe zweilappig, Lappen weit, blattartig, gefaltet, gelb. Ex Hook, (. c. Ch. I. lilrklilruiig^ der Fisuren. Fig. I, Kronenrohre geoiFnet. Fig. 2. Ein Staubfaden. Fig. 3. Kelch, Fruchtknoten und Platil Fig. 4. Fruchtknoten queerdurchschnitten. (Figuren Tcrgrossert.) CfJI^TCR Die Cultur dieser Pflanze ist nicht bedeu- tend von der der andern eingefiihrten Arten dieser Gattung verschieden^ In einen Topf gepflanzt , welcher mehr breit als tief ist, und worin man ihr es nicht an Nah- rung fehlen lasst, dabei in einem sehr warmen und feuchten Gewachshause auf- gestellt , wachst diese Pflanze ausnehmend stark und iippig, treibt Zweige welche sich mit Sehnelligkeit zu ansehnlicher Hohc an Gegenstiinden hinauf winden. In eincm kalten Gewachshause aber — worin sie iibrigens ebcnfalls gut gedeiht — verliert die Pflanze beinahe ganzlich ihren ran- kenden Charakter, und nimmt die Form eines niedlichen Strauches an; h'efert aber auf diese Weisebehandelt, wenig Bliithen, hingegen sie im erstern Falle dieselben in Menge hervorbringt.Will man diese Pflanze zur hochsten Stufe ihrer Schonheit brin- gen , so pflanze man sie unter Fenster ins freie Mistbeet, dessen Erde durch Diinger von unten erwarmt ist. Wie die raeisten Arten ihrer Gattung, wachst sie darin I sehr stark , und gewahrt durch ihre zahl- reichen Blumcn , eincn unvergleichlich prachtvollen Anblick. Die Thunbergien sind sammtlich sehr der Gefahr ausgesetzt, von der Rothen Spinne (Pflanzenrailbe) , {Acariis telarius L . , Gamascus telarms Lilt.) befallen zu werden, welches zu ver- hiiten man durchaus nicht unterlassen muss die ganze Pflanze nnd naraentlich die Un- terseite der Blatter haufig zu bespritzen. Um aber im allgemeinen seine Warmhaus- pflanzen von diesem und anderm Unge- ziefer am Meisten rein zu halten, hat die Erfahrung ein sehr einfaches Mittel ge- lehrt. Wenn man naralich im Sommer von Vormittags iO Uhr bis Nachmittags 4 Uhr das Haus beinahe ganzlich verschlossen halt, in der iibrigen Zeit aber und beson- ders die ganze Nacht hindurch der freien Lufl unsehindert Zutritt verstattet, Man 35 GOLDAUGIGE TUUNfiERGIE. Avird dadurch nicht allein von allcm Unge- ziefer beinahe ganzlich befreit, sondern man hat sich auch noch des gesundesten Ausseliens seiner Pflanzen zu erfreuen. Na- tiirlich darf man dabei nicht unterlassen, im Tage die Sonnenseite des Hauses zu beschatlen, und die Wege in demselben be- slandig stark feucht zu halten, des Abends aber die Pflanzen fiber und fiber zu be- spritzen. Wie alle Thunbergien vermehrt sich auch diese sehr leicht und einfach, sowohl durch Stecklinge, als auch durch Samen. Letzteren zu setzt man die gewmnen , Pflanzen im Mai oder Juni in ein Mistbeet 4 ins Freie, und behandelt sie nach oben erwahnter Art, beschattet sie aber nur wenig. y ' '/a//f f^y'/ //f ft^i^//tr^ rW//^>^\ •!Hf»c»v*(C. AQIIILE6IA SKMERI. Ranuncukceae § Helleboreae. Polyandria-Pentagynia , ClIARACT. GENERIS. — Calyx coloratua penta- phyllus scqualis, foliolis aestivatione imbricatis de* ciduis. Corollae petala 5, liypogyna bilabiata , la- bio esteriore maximo piano , interiore miDimo , deoTdum in calcar cavum apice callosum , inter ca- lycis foUola exsertum producta. Stamina plurima hypogyna, in phalanges 5-10 disposita, intima abor- tiva raembranaceo-squamiforniia. Ovaria 5, libera unilocularia ; OTuIis ad suturam ventralem plurimis biseriatis. Capsulae merabranaceaj conniventeSj stylis rosirato?, intus longitudinalitcr dehiscentes polyspermas. Semina oblique ovata nitida. Herbse in mantibus Europce et Asiw obvice , in America horenli rar(B erecftB , ul plurimum ra- mosce , foliis bitcrnatis radicalibus v. caulinis tnfe^ rioribns lorfgc petiolatis; florlbus terminalibus soli- tnriis cwrnleis roscis purpureis albis r. interdum sordidc flavis. Emjliou. Gt/ */o%jr/^ /'/r/^/r- rrr ^/f r^/ , ihcxiilv HINDSIA VIOMGEA. ftOO^ Cinclionaceae § Cinchoneae-Hcdyotidae. — Pentandria-Monogynia. CIIARACT. GENERIS.— Calycia tubus turbi- natus , lirabo 4-5 partito , laciniis inaequalibus H- ncai'ibus v. apice foHacco-dilatatis. Corolla in- fiindibuUformis , tubo elongato, superne paullo in- flato et inter stamina iintus barbato, Fauce nuda, limbi laciniis 5 ovatis aestiyatione valvatis. An- therae llneares sub apicc tubi subsessiles. Ova- rium biloculare; placentae medio dissepiraento af- fixae, multioTulataB. Styli rami longl lineares com- prcssiusculi papilloso-hirti. Capsula calyce cor- ticata septicide bivalvis, valvulis duris demum lo- cuUcide bipartitis. S e m i n a numerosa, non alata ( I ). Fructices austro-americani. Folia opposUa petto - lata ovaia v. sublanceolala. Stipulas utrinquc soli- iaricp ovaiee inicgrw p. glanduloso-dcnialce in- tus swpius glanduloace , Flores ad apices ramonrm in cymas snbfoliatas disposiii sttbscssilvs speciosi, corollis cwruleo-violaceis. DEnia. Hxndsia Bektr. Msc. ct Bol. Reg. sub l. 40 (1844). et Boe. Mag. sub t. 4135. CHARAGT. SPECIEI : R, molliter pubescens, sti- pulis ovatis, foliis lato-ovatis basi rotundatis, laci- niis calycinis valde inacqualibus , majorlbua supra medium foliaceo-diiatatis. H. Violacca Besth, Iv c«. Tcxte du Boianical Register de M. Lindlcy. IKDSIA VIOLACEJI PORCEl\in-BI.CE HIIfDSU, GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see above. from « The above generic character is taken from this species and from the closely allied Rondeklia hngiflora of Chamlsso and Schlechtcndahl , which may be thus characterised as a second species of Uindsia. H. longiflora; glabra v. tenuissime pubescens, stipulis lanceolatis, fohis anguste ovatis basi longc acutatis, laciniis calycinis parum inaequallbus non dilatatis. » It is much to be regretted that these plants should have been referred to RonJclctia , which they differ so much in appearance, and from which they may be essentially distinguished by the form of the corolla, rather funnel-shaped than salver-shaped, without any callous contrac tion or beard at the mouth of the tube, by the capsule which (according to Chamisso and Schlech- tcndahl) separates by the splitting of the dissepiment into two cocci, which are loculicidally split, and by some other minor points. Nearly the same characters distinguish them also from Sipa»ca, which is qnlte ns nearly related as Rondeleiia , though Tcry different in habit. They have also been compared with Bomardia , and in some respects resemble the large whitc-flowcred species of that genus, but independently of all minor distinctions the Hindslas have the ovules, and probably (he seeds, of the tribe of Rondeleiia;, not of that of the Cinchonem, . The Hindsia violacea differs from the better known tt. longiflora , chiefly by having much lar- ger, broader, and more downy leaves, the flowers much larger and more hairy; and by the calyi , of which one, two, or three divisions arc much larger than the rest , and more or less ddated and leaflike above the middle. run/ . Both species vary in the size of the flowers, and in the shade of their colour. In the H. lon- giflora also, and perhaps in Jl. violacca. the stamens arc entirely included in the tube of the corol a in some specimens, and in others the tips of the anthers protrude. In the latter case the style appears to be less prominent than in the former, «o that these difl-crences may anse probably from a certain degree of sexuality. " (') Matura ignoia. Avct.J 40 PORCELATN-BLUE UTNBSIA. For tLe foregoing matter wc are indebted to the kindness of Mr Bentham , who agrrcs with us ia regarding the Uondehlia longiflora wrongly referred to the genus in which it has been placed. This Hindsia violacea is one of the finest things, obtained from South Brazil. It has been imported by Mesi^rs. Veitch and Son, of Exeter, who received for it the large silver medal at the Horticultural Society'* Garden Exhibition in May last. It will doubtless prove a very easily cultivated greenhouse plant; and is certainly unsurpassed in beauty by blue flowering shrubs. Texte (ill Magazine of Botany de M. Paxton. PORCELAIN-BLUE HIKDSIA HINDSIA VIOLACEA. U. violacea U in every respect h superior plant to the other species, and is, unquestionably, one of the finest stove plants of recent introduction. It is distinguished by its more luxurian t and spread- Ins habit , and the greater magnitude of its leaves and blossoms. The leaves also are more deeply furro^ved and hairy, and the flowers have greater substance, the petals being of a thick fleshy con- sistency and having a rich velvety-looking surface. It is a native of South Brazil, and ^yas first discovered by the collector sent out to explore that country by Wessr». Veitch and Son , of E.eter, and bj him transmitted to their nursery about three or four years since, and having been extensively propagated by cuttings, uhich strike root readily in sand under a glass with a gentle bottom-heat, now exists here in considerable quantity It commences flowering early in the spring , and a large specimen with numerous clusters of its v.olet-blue flovvcrs standing on the extremity of the shoots, on the outside of the plant, was exhi- bited at the Chiswick and Regent's Park shows in May and June. The extreme profusion of the branches gives ,t a very compact character, and as they are also more disposed to spread and form a bush than to grow erect and long, like those of H. longiflora. it may be more easily managed. extent A? fl V" t^^"^ '^' ^"""'^ ^^°"*^ ' '' "^^ ^^ '""^'^ ^^--f to any desirable extent. As a flowermg shrub for exhibition , or the more legitimate purpose of adornin. the stove or a warm conservatory, it will be found extremely useful. ^ P « ^'^^'^"'"S stove or Young plants in a very dwarf state are easily flowered by keeping them in small pots But where 7:.tT::rcnrird'^t'' tj, r^' '- ^"^^^^ ^■^^'^ --'-^^^ -'-«'- «'^i« ^-^ a peaty soil enriched with a little loam and leaf-mould. in tuL"^ti;b?S.r ",tr "'"''"'*' ^^°*« P^^-^^^ ' -"-^^^^^ f- «•!» own private use , are now course of publication at the expense of the public, is commemorated in the present genu.. HINDSIE A FLEURS YIOLETTES. 41 HIAfDSIE A ffLEIJRS VIOLETTES IflNDSlA YIOLACEA. truM. Genre dedie par Bentham a R. B. Hinds, Esq., amateur naturalialc et zel*? promolcur de la Botanique. Famille des Cinchonacecs § dcs Rondeleticcs. — Pentandric-Monogynic. CARACTERES GENERIQTIES CARACTERES SPECIFIQUES voyez ci-dessus. M. Lindley avail fait observer, il y a plantcs qu'on ait jusqu'ici imporlecs du longtemps deja, que la Rondeletia longiflora Guam, et Schlecht, diffcrait essentiellement de ses congeneres et devait peut-etre for- mer Ic type d'un nouveau genre. Une autre plante, celle dont il s'agit, vint confirmer ces soupcons , et le savant Bentham, qui s'occupe de reviser la famille des Rubia- cees, fit de la premiere un nouveau genre qui se trouve ainsi aujourdTiui compose de deux especes. Le genre Hindsia differe principalement du Rofidektia par une corolle plut6t infun- dibuliforme qu'hypocraterimorphe , et d^- pourvue de toute contraction calleuse ou de barbe a Fen tree de la gorge; par une cap- sule qui, en raison de la dechirure de la cloison , se partage en deux coques loculi- cides-partics , et par d'autres points moins essentiels ; ces caracteres le distinguent aussi du Sipanea. T L'espece nouvelle differe surtout de Tan- cienne {H. longiflora) par des feuilles beau- Bresil meridional; on la doit i MM. Vciteh et fdsj horticulteurs a Exeter, qui, Tayant presentde a Tcxpositlon de la societe d'llor- ticulture, en mai dernier, ont regu a son sujet la grande medaille d'argent. Descr. C'est une plante frutiqueuse a la base et entierement couverte d*unc pubes- cence molle, blanchatre. Les feuilles sont amples, ovales-aigues , un peu rugueuscs en dessous, subarrondies a la base; a pe- tioles assez longs, subcanaliculcs en dessus, souvent rougeatres : teinte qui se prolonge sur la nervure medianc; nervures subparal- leles, courbes, iramergees, tres-saillantes en dessous ; veines reticulees. Les stipules sont solitaires , ovees-acuminees. Les flours sont tres nombreuses, tres grandes, tres longuement tubulees et forment des cymes terminales. Pedoncules courts , bi-triflores. Tube calycinal tres court, h. segments fort indgaux, les plus grands foliaccs-dilates au- dessus de la partie medianc, velus, spathu- coup plus amples et plus toraenteuses, des les, aigus. Tube coroUeen Ires allonge. fleurs egalement beaucoup plus grandes et plus velues, par la forme du calyce, dont tm , deux , ou trois segments sont bien plus grands que les autres, et plus ou moins dilates-foliaces au-dessus de la partie me- dians Les deux plantes varient encore sous le rapport de la grandeur et de la nuance des fleurs. Vfftndsia violacea est une des plus belles grele, dilate, turbind au sommel, poilu, d'un violet pale; limbe tres ample, etale, quadri ou quinquelobe; lobes oves-aigus, epais, ordinairement d'un beau bleu vio- lac^; gorge nue, allonges, lineaires, exserts. Ch. L. (Partim ex Irani., Boi, Reg. t. 40, 1844.) tres-evasee ; stigma tes Tom. 1. G 42 VEILCUENBLAUE UINDSIE. CIJI.TUR£ Lcs soins que reclame VHitidsia violacea se bornent aux suivants : on la tient en scrrc chaudc, ou cllc flcurit au printemps. On la rcnipolc en Janvier on fevrier : ^po- qwes propres au rcmpotage de presque toutes lcs plantes de serre chaude, sauf celles qui seraienl en fleurs et dont on voudrait prolonger la floraison. VHindsia violacea dcmande une terre riche en humus et beaucoup d'cau pen- dant la plus longue periode de sa crois- sance. On ne doit jamais oublier de munir Ic fond des pots de pierrailles, afin de faciliter un large ecoulemenl h I'eau des arrosements. Cette precaution est comme chacun le sait, applicable a toutes lcs plan- tes qu'on cultive en pots; raais elle est bien plus indispensable encore, quand il s'agit de plantes qui reclament de Teau en abon- dance. Lcs plantes de serre qui croissent avec ra- pidite et qui tendent un peu d filer deman- dent un pinccmenl periodique* On en fait de cette manierc de jolies touffes trapues, agreables \ Foeil. VHindsia violacea est une des plantes qui veulent ee traitenient. Sa multiplication par boutures, faites sur couche chaude et sous cloche, n'offrc pas de difficulte et pent se fairc en tout temps. L.VH. VEILCHENBLAIJE HINDS^IE nWDSIA VIOtACEA. IEttm. Durch Bcntham dem R. B. Hinds, Freund der Natur- und beaonders cifrlgcr Bcforderer der botanischen Wisscnschaften. F Natiirlichc Ordnung der Rubiaceen, Abth. der Rondelcticn, CI. V, Ord, 1 , LiN^ GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER , . slehe oben. Lindley hatte sclion vor langer Zeit darauf aufmerksam gcmacht dass die laiig- hUilhige Rondektie, Cham. etSchlcch. we- scntlich von ibren Gattungsvcrwandten vcrschiedcn sey und viclleichl den Typus eincr neuen Gattung bilden durfte. Einc andcrc Pllanze, dieselbc wovon hier die Rede ist, bestatigt diese Vermuthung und der gelehrte Bcntham , wclcher sich eifrig mit dem Studium der Familie der Rubia- ceen bescbaftigt, bildete aus ersterer eine ncue Gattung welche bis jetzt nur aus zwei Arten besteht. Die Gattung Hindsia untcrscheidet sich von /?o;irMef m vorzugh'ch durch einc mehr tricliter- als tcllcrfiirniige Corollc, durch die Abwcsenhcit dor schwicligen oder barlarligen Anliangscl an der Miindung des Schhindcs, durch die, durch das Zer- rcissen der Schcidcwand, sich in zwci Fruchtknopfc trcnncndc Kapscl und durch mehrere andere wcnigcr wesentliche Punk- te; Charactcrc wclchc diesclbe auch von Sipanea unterscheiden. Die neue Species untcrscheidet sich insbesondere von der schon bekanntcn Hindsia longiflora, durch mchr ausge- dehnte und filzlgcre Bliittcr, durch glcich- falls grosserc und zottigcre Blumen , durch die Form des Kelches, wovon cin, zwei bis drci Abschnittc grosser als die iibrigen und zuglcich ousgebreitcter und blattar- \£1LGU£INBLAUE HIKDSIE. 43 tiger an der obern Halftc sind ; ausserdem sind sie audi nocli verschieden in der Grosse und Farbe der Blumen. Die veUcJmihlaiie Hindsie ist einc der sehonsten von dencn, welchc bis jetzt aus dem siidlichen Brasilien cingcfiihrt worden sind. Wir verdanken sie den Bcmiihungen von Vcitch und Sohn, Gartner in Exeter, welche bei Gelegenheit der im leta:tvergan- genen Mai stattgefundenen Blumenausstel- lung der GartenbaugcseBschaft dafiir die grosse silberne Mcdaille erhielten. Die Pflanze ist an der Wurzel strauchar- tig und ganzh'ch mit weiohem Flaura bc- deckt : Blatter ausgebreilct, eiformig, spitz, unterhalb etwas runzlich, an der Basis fast zugcrundet; Blaltstiel zicmlich lang, oben fast rinnenforniig , zuweilen rolhhcb , wel- che Farbe sich bis zum Mittelnervcn bin- aufzicht; Blatlnerven fast glcicblaufcnJ, gebogcn, eingesenkl, auf der unlern Fliichc mehr hervorspringcnd; Adern nelzarlig; Aftcrblatter einzein, behaart, ciformig-zu- gespitzt. Blumen zablrcicb, gross, zu cincr endstandigcn Trugdolde vcrciuigt. Blumenstielc kurz, zwei bis drcibliilliig; Kclchrohre sehr kurz 5 Abschnitlc sclir ungleich , die grosscrn iiber der Mille blattartig ausgebreitet, weichhaarig, spa- tclfdrmig, spitz. Kroncnriibre sehr ver- liingei't diinn, nacb oben zu krciselformig erweitert, hcllviolett; Saum sehr crwciterl, — fiinflappig; Lappcn cifiinnig, spitz, dick , gewohnlich schon blau mit violellcm Schein ; Schlund ohne Anhangsel sehr wcit; Narben vcrlarigcrt, liuiculormig, hcrvor- stehend. Cii. L. vicr cviiTun. DieCultur der Htndmi violacea ist keines- wegs schwierig zu ncnnen. Man hiilt sie in einem gewohnlichen Warmbause, wo sie bei einigermassen sorgfaltiger Bchandlung im Fruhjahrc ihrp hcrrlichen Bliithcn in Mcnge entwickelt. Die besle Verpflanzzeil derselben ist im Januar, wie iiberhaupt dieses Verfahren in gcnanntem Monate,als am gceignctsten fiir allc Warmhauspflanzen zu empfehlen ist. Mit Ausschluss der in Bliithe befindlicbcn, wo man der Verlan- gerung der Bliithezeit halber das Verpflan- zen bis nacb dersdbcn binaussdiicbl. Die Hindsia violacea verlangt zu ibrcra kriif- ligen Gcdcihen cine huniusrciche Erde, und viel Wasser in der Pcriode ihres stark- sten Wachstbums. Man darf jedocli nidit unlerlassen, eine Anzahl Stcinc odcr klei- ncr Scherbcnstiickc untcn in den Topf zu legen , um das Abziebcn dcs Wassers zu erleicblern; welche Vorsichl man bei alien in Topfen cultivirten Pflanzen als wescnt- lich nolhig in Anwendung bringen muss. Die Schonheit dieser Pflanze ausseror- dentlieh zu befordern ist es von grossem Erfolge den Zwcigen wahrend ihres star- ken Trcibcns die aussersten Spitzen abzu- kneifen, um dadurch schone, buschige, dem Auge gefalligc Exemplare zu erhallon. Dieses Verfahren ist nicht genug anzura- then bei alien Ilauspflanzen, welche von Natur gcncigt sind, sdmcU in die llobc zu wachscu und untcn kahle Zweigc zu bildcn. Die Verniehrung durch Stccklinge, auf einem [warmcn Beete ist schnell, und der GeAibr dcs Misslingens wenig ausgesctzt. I, VH. X k / y t yyv //^> r ^^/er /. 403, t. ()3. Do^. ill Ediub. philosoph, Journ. VI. 49. Jiss. Gen. 158. Reich, in MossL. Ilanrfb. ed. 2. 688. Fl. germ. cxc. 417. Lamk. IJlustr. t. ZQA.ikCQ. Obs. 1 , t. 16. FI. austr. t. 98. 255. Ic. rar. t. 78. ScHKciin Ilnndb. I. 117. (Excl. R. cham(vcislo. Catesb. Carol. I. 17. f. 2. Pall. Fl. ross. t- 29-33. Gmel. Sib. IV. t. 54. B. M, I. 3422. 3670. Hook. Fl. bor. am. II. 43. 1. 133. Royu 111. Ilimal. 1.64. G.Do>. Gen. sysl. 111.84'). Rekii.FI. exot. t. 129. 225. Smith. Ex.Bot. t. 6. B R. I. 1240. Wall, PI. as. rar. II. t. 123. Ze^k. Fl. ind. 15. t, 15 (nov. spcf. caps. 10-locuI.) Ann. Sc. nat. 1836. 6. 81. Chamccihododcndros. Totas. etc. el MttsM. Gen. PI. 256. (154. 364.) etc.] a. ANTHODEXDRON. Corolla pentamcra, limbo suMnhhiato Stamina 5. Ovarium pentamerum. — Flares flavi. Specie* una orientalis, reliquae boreali-amcricanae, — Anlhodendron REicntTiB. 'Flor. germ, 416. Ilhodoilcndri sect. Peutanthcra Don Syst. til. 846. Azalcac sp. Lna. ct AccT. Andrews Rot. Reposit. t. 16. Bol, Mag. t. 172. 433. Bot. Reg. I. 414. b. RHODORA. Corolla pcntamera, dislinotc bilabiaia, labio superiorc trilobo, inferiorc bipartilo. Stamina 10. Ovarium pentamerum. — Flares rosei. Species boreali-americana. — Rhodora Lisk. gen. 547. L'Heritier Stirp. 1. t. 68. (Bot. Mag. t. 474.1 c. EURHODODENDRON. Corolla campanulata, pentamcra. Stamina 10. Ovarium pentamerum. — Species ^gefontngeac et boreali-ajncricanae, — Vireya Biu«fe Bijdr. 854. (Jacq. Flor. austr. t. 98. 255. Ic. rar. t. 78. Bot. Mag. t. 636. 650. 951. 1458. 1480. 1671. 2285. 2667. 3106. Bennett in Plant, javan. UorsfielJ. t. 19-20.) d. BOORvVM. Corolla pentamcra, campanidata. Stamina 10. Ovarium oclo-decamerum. — Species indicae. (Smith Exot. Bot. t. 6. HooxER Exot. £Ior. t. 168. Bol. Reg. t. 896. Sweet Fl. Card. H. t. 241. Wallich Plant. As. rar. t. e. 123. 207.) IIYMENANTHES Corolla campanulita, heplamcra. Sta- mina 14. Ovarium pentamerum. — Species japonicu.— fftjmenantkes Blime Bijdr. 826. Hhododc7idron Meltcrnickii Siebold ct ZiccAuiM Flor. japon. t. 9. Tcxtc du Magazine of Bolanxf de M. Paxton. HI' iiiMlTU'S YELLOW ROSE-BAY RnOOODEMDIlOIH SHITail AUREir^f. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see above This noble hybrid, which appears to be one of tlxe handsomest and most distinct sccdhng Rho- dodendrons at present in existence, o^vcs Us origin to Mr Smith, nurseryman, of Norb.ton near Kingston , Surrey , >vho procured it from a hardy seedling Rhododendron of his own , fertilised w ith the yellow.flowered Chinese Azalea, ^.5»nc«»M, and at whose request we have given .t the aboTC name. The size of our plate only admits of the flowers being shown at one-third of then natural dimen- sions ; but it will not be difficult for the observer to imagine it thrice enlarged, and thus to obtain an adecjuate idea of its beauty. To assist him in this , we have added in a woodcut two flowers of the proper slzci No. 1 being the variety depicted in the coloured figure; and Tfo. 2 another kind, with somewhat larger flowers, which have a rather deeper shade of pinkish brown. It was first exhibited last spring at the rooms of the Horticultural Society in Regent Street , and both there and at the Chiswick shows, in May and June, attracted much attention. It is an ever- green shrub, perfectly hardy, with the foliage considerably wrinkled; and the flowers, which consti- tute a depressed cone , and arc individually above three inches across , are of a yellow ground . 4G ROSAGE A FLEURS JAUNE DOR DE SMITH. shaded lightly towards the outside, especially in the upper petals, with a pale brown tint, and having the top petals profusely spotted with brown. Its flowering season seems to be May and June. Notwithstanding its entire hardihood, it is an admirable plant for lifting when it comes into flower, and placing in a pot in the greenhouse for the purpose of preserving the delicacy of its blossoms for a greater length of time. Submitted to such treatment, it constitutes a splendid ornament to a show-house or conservatory, and may be retained in bloom several weeks. Cultivated in the open ground, it demands, like other Rhododendrons, a good depth of heath- soil, and a rather shaded as well as sheltered situation. The advantage of having a great mass of bog-earth for these plants, instead of a slight superficial layer, is strongly exemplified in the extra- ordinary collection of Messrs. Waterer, of Knap Hill, Surrey, where the soil is naturally from nine to twelve feet thick ^ and the plants attain an amazing degree of luxuriance, at the same time' flowering in a most astonishing manner. Rkodon, a rose, and dendron , a tree, constitute the basis of the generic terra; the flow^ers of some species having the appearance of clusters of Roses. ROSAGE A FLEURS JIAVNE D'OR DE SMITH RHODODENDHUM SMITHII AVREUH. EiiM Les paraissent avoir confondu, du moins si Ton s'cn rapporte au texte un pen crabrouilld dc Plinc, le Rhododendron [po^o^iv^frnvj arbre de rose) avec le Laurier-Rose [v^ftov ou fQ^o$'u► Ce sont en general des plantcs suspectes. especes, regardees comme distinctes paries botanistes, et presque toutes cultivees dans les jardins. Les varietes que beaucoup d'en- tre elles ont produites sont innombrables ct font les dclices des curieux. Lcsancicns ont connu les Rhododendrum^ et Icurs autcurs font mention de quelqucs accidents causes par la mastication des fleurs ou des fcuilles dc ces plantcs, cxecutec , suit paries hommes,soitparlcs animaux. lis par- lent surtout d'un miel r6coU6 par les abcil- les sur ces arbrisseaux, dans le x^oyaumcde Pont, el dont ringlulition rcndait insense* Xenopbon alti^bue a un mici semblablc les accidents morbidcs qui affcclerent les Dix- mille dans leur celcbre relrnite. Que de tcls faits soicnt exacts ou exageres, il n'en est pas moins prudent de se mefler de ces plan- tcs ct dc sc contentcr d'en admirer la bcautc. La belle variete dont nous offrons la figure (I) Des genres Camellia, Rhododendruin, Azalea, ci-COnlrC, a ctc gagnec cn AnglclClTC, par et mcme venencuses, lorsqu'cUcs sont prises a uncccrtaine dose. Lcsfeuillcs de bon nom- bre d'entre elles sont , dit-on , un excellent sudorifiquc. On en oonnaitplus dc cinquantc Acacia, etc, Ca. L.,in.|2, page 43, feu M. SmiUij pcpinicristc a Norbiton, pres KOSAGE A FLEURS JAUKE DOR DE SMITH. 47 de Kingston (comle de Surrey), qui, dil-il, I 4;randeurnalurclIe,eussentdonneaulcclcur I'a obtcnuc d'un Rhododendrum ponticum one bien plus juste idde de leur bcaute et croisc rwccF Azalea sinensis {Rhododendrum de la valeur relative de la plantc.Ccs flcurs, (§ Tsutsim) sinense). Lc mognifique hybridc qui n'ont pas moins dc C a 8 ccnlimclrcs de issu de cc mariage adulterin, a, comme son diamelrc, sont d'un beau jaunc d'or; Icups perc, nnfcuillagc ample ct persistant; mais petalcs supericurs sonl macules de points a rexceplion de ce caractere , si desirable dans ces plantes, ce feuillage reproduit Ics qualitcs de cclui de la mere, c'est-h-dire , la meme souplesse, la mollc texture et la memc couleur. II est facheux que Ics exigences de notre bruns; les etaniincs ct le style sont blancs. La plante conserve scs fcuilles en lout temps. Cellcs-ci sont tres-amplos, ovalcs, obtuses, asscz fortcment gaufrecs et d'unc nuance gris-bleuatre. Le Rhododendrum Smithii aiireum sera format aicnt contraint I'artiste a reduire sa bicntot dans toutes Ics collections, figure au tiers. Les fleurs , representees de Ch. L. ' « CEJIiVVRE Smithii Norhito R. Sm. carneitm elegantissimum et quel- ques aulrcs, provcnant du semis qui a pro- duit lc R. Sm. aureum sont des bybrides admirablcs. Cullivee en pols, cctte varictc nc re- clame d'aulrcs soiiis que ccux que I'on donne aux aulrcs liybridcs dcs Rhododen- drum arboreum ct ponlkinn ancicnucnicnt connus. L. VII. 48 SMITHS GOLDGELBBLUEIIENDE ALPENROSE. (aLPENBALSAM.) SmiTH'S ClOLDGELBBtUEnEIVDf: ALPENROSE. (ALPENBALSAM.) RHODODENDRtJM SMITQH AUKEl^M. EriMaiOGiT. Nach den ein wenig undeutlichen Ueberllcfcrungen des Pliniiis zii urtheilen, sheincn die Alten den Rhododendron {po$"c^iv^f6y^ Rosenbaum) mit dem Oleander {viifisov oder ft>^oS^ec*Trugzwiebcl langlich-eifdrmig, cinblalt- rig, hellgelbgriin, im jugcndlichen Zu- slandc von wcitcn braunlichcn Schuppcn umgeben, 5 bis 6 Centimeter lang, und 2 bis 3 Centimeter breit. Blatt steif, auf- recht, langlich-lanzettforraig, an der Spitze schief und ausgerandet, an der Basis gefal- tel, gekielt, zumTheil uragewcndet, dunkel- grun, glanzcnd, 9 bis 12 Centimeter lang und 2 C. breit; Schaft zwciblumig (iilterc Individiien nach Hartweg mehrblumig) dunn, cylindrisch, fast aufrccht, aus der Spitze der Trugzwiebel zwischen der Blatt- basis hervorkoramend, 18-20 Centimeter hoch , 3 bis 6 gh'edrig mit ebensoviel blei- benden, umfasscndcn, brauncn, spitzigen, 2 Centimeter langen Deckblallern verse- hen. Blumen 8 Centimeter breit, sehr wohlriechcnd , vom zartestcn helldurch- scheinenden Weiss mit lilafarbenem Schei- nc; ausgenoramen jedoch der Mittelpunkt der Bluraeullppe welcher gelblich, und die inncrn Thcile der bcidcn Seitenlappcn ZUGESPITZTE L^LIE. 55 welche dunkelpurpurrolh sind; Blumcn- stiele cylinderforraig; schwach rinnenfor- mig. Aeussere Bluraenblatter ausgcLreitet, lanzettforraig, spitz, rait schwach zuriick- gcbogenciii Randc; inncrc Blatter so lang wie die aussern, abcr zwcinial so breit, rait ziiruclvgebogcncm , wellcnforniigem Rande. Blumenlippe dreilappig, Mittellap- pcn von der Gestalt iind Grosse der inncrn Bhimenblatter, nur niehr wcllenformig und an der Basis zusammengezogen , in der Mitte gelblich ; Seitenlappen zur Halfte kleiner, die Bcfruchtungssaule gleich einer Rohre mit wciter wellenfomiigcr, zuruck- gekruinmler Miindung umhullend; inncrc Obcrflache dunkclpurpurroth, zierlich gca- dert. Bcfruchtungssaule ol>crhalb walzcn- lormig, an der Basis ausgehohit, fast drei- seitig, weisslich , mit Ausnabino der blass rosafarbcnen Spitze. Antherculiiille fast kugelrund , zweifiicherig ; die AushobUuig zwischen den zwci Fachcrn ist von aussen dunkelrosa. Pollenmasscn ciforraig, zusam- raengedruckt, spitz, dunkclgclb, zu vicr in jedem Faebe. Ausz. Bot. Reg. L c. CfT, L. CIILTCR. Die LwUa acuminata ist eine von den weniger empfindlichcn Orchideen, die sich obne alle Gefahr aus ibrem Vaterlande nach Europa bringen lasscn , ihre Schcin- zwiebeln die noch barter, als die von Onci" dium PapiUoy crispum and ampliatum sind, wacbscn selbst wiibrend der Ueber- fahrt und bilden bald naeh ihrer Ankunfl zahlreiche Blatter und Bliitbentricbe- Alles dies, so wie noch viele andere Eigcnscbaf- tcn habcn diese Species, die man sich sehr leicht vcrscbaffen kann, die so rcicblich | ganz mit dcm ubcrcin, was wir bci Btn- bliibt und deren Cultur ausscrst cinfacb lingtoma riguh (S. 15.), bcmorkl Iiabon. ist, sehr belicbt gcmacbt. Die Pflanze wird mit Bleidraht an ein Sliick Holz bcfesligt im Warnibause frci- biingend angebracht. Man kann sie auch mit Vortheil in Topfen ciiltiviren , wo sie auf Haideerdc-Brockcn gclegt, sich alsbald mil ibrcn Wurzeln anklammert; auf diese Weise behandclt gibt sie selbst starkere Triebc und Blutbcn. Die Vermehrung geschicht durcb Zcr- theilung der Pflanze wahrend der Rube- Im Uebrigen stimint die Bcbandlung zcit. L. vn. V/^^/^kT ^^^r c iXMK , INGA (cALLiANDRA?) PBlCHERRmA. Mimosacese § Acacieoe. — Monadclphia-Monandiuii. CHARACT. GENERIS. — Elores polygami. Ca- lyx tubiiloso-campanulatus quadri-quinquefidiis v, dentatus. Corolla iino calyci inserta gamopetala tubuloso-infundibuliforniis , quadri-quinqiiefida , la- ciniis ovato-oblongis acstivatione valvatis. Stamina 10 V. plurima, cum petalls inserta; filamenta in- ferne in tubum plus minus longum coalita superne filiformia ; antherce biloculares, sabgloboso-di- dymse. Ovarium lineari-oblongum. Stylus ter- minalis flliformis ; stigma subcapitatum v . de- presso-capitatum v. subpeltatum. legumen lato' lineare compressum transversim septatum bivalve, pulpa V. farina repletum. Semina plura, lenticu- laria. Embryo exalbuminosus. Arbores t?. frnticcs in America et Asia tropica cresccfifes, inermes v. actilcis stiptdaribus armati; foliis alternis simplicitcr conjugaio t?. dnplicato- paripinnatis ; petiolo interdum alaio srepissime inter pinnas glanduloso, foliolis integerrimis , capi- tulis glohosis V . elUpticis, rarius spicis cylindricis, axillaribus et terminalibiis . Inga Plumier Gen. 13. t. 25. Willdesow Spec. IV 104. KiNTB Mimos. 35. Nov. gen. et spec VI. 248. DC. Prodr. 11. 432. Meisser Gen. 96. (69). Amosa Necker Elem. n. 1295. Mimosw sp . hiK:t . a. STRYPHNOOENDHON. Stamina decern. Legumen li- neare, compressum v. kviter convexum, indehiscens, eoria- ceum, intus carnosura et incomplete septatum, maturitate baccans. Semina plura in funiculis filiformibus pendula dura, testa cartllai^inea nucleura album arete obriucenie. Stryphnodendron Mahtics Herb. Brasil. 117. Mt- f)wsa Barha de Thnam Flor. Flum, XI. I. 7, b. EUINGA, Legumen transverse spurie stipitatum Iineare teres, v. planum coriaceum inlus molfc taiuU'm quasi bac- cans vix regulariler dcluscens. Tf&ta nucleum viridem mollom laxe ambicnSjCxtus pulpa mucilaginoisa saccbarina obducta. Inga Martius Herb. Brasil. 113. Afimosw »p. Flor. Flum. XI. t. 3.4.9.11. 12.21.42.44. 45. (Kumh. Mim. t. 11-14.) e. PITIIECOLOBIUM. Stamina plurima. Legumen lineare, planum v. leviter convexum ad margines acuiiusnilum baud articulatum rectum v. pluries cocblealum duriusculo- coriaceum bivalve, valvis intus (plerumque coloraiis) te- nuiter pulposis pro seminibus loviter imprcssis. Semina lentiformia, funiculo filiformi, arillo subdimidiato obducta, testa nitida dura nucleum album durum arete involvento. Pi/Aeco/o6iMm Martiis Catalog. Hort. monac. 188. Herb. Brasil. 114. Mimosae sp. Jacq. Horl. Schonbr. t. Fragm. I. 34. f. 1. FFor. Flum. XI. t.l3. (Kunih Mim. 1. 18.) d. EXTEROLOBIUM. Siaraina plurima. Legumen coriaceum, indehiscens, rcnirormi -mesenlcriforme inlu^ carnosum, endocarpio pergameneo subloculosum. Semina ellipiica, testa dura, funiculo filiformi. Enterolohiuin Martiis Herb. Brasil. 128. Mimotae sp. Flor. Flum EsDiicH. Gen. pi. 6837. (Vide de cbaractcribus generis /h^oc revisis cl. Bektbav in HooR, Journ. of Bot. IV. 577. Vide etiam de cbaract. generis Calliandrce eumdem in I. c. III. 193.) CHARACT. SPECIEl : frutex, ramis gracilibus pa- tentibusjunlorlbus villosis, foliis 3-4-pinnatis, pinnia subaiqualibus, foliolis 20-26 minimis linearibus ob- tusis approxiniato-imbricatis ciliatis, petioHs eglan- dulosis, capitulis axillaribus pendulis, stamintbus longissimisfasciculato-numerosissimiskermesinis.TfoB. Inga pulchcrrima Cerv. (St\xet bort. Brit, ed 2 195.)Cav. (Loud. Hort. Brit 405, etHETs. Norn. 417.) Paxt. Mag. of Bot. n" CXXVU (1844) 147. cum ic. ^ Calltandrw .spec? Kob. Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. PRETTIEST ffEOWERIWG IWCA iSfiA PiaCHERRlMA. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see above. In a genus of plants like the present, abounding in noble trees and handsome shrubs, a.ry and elegant in their foliage, and bedecked with speeious inflorescence, the propriety of besto^ng a name, denoting superlative beauty upon any individual species, may be somewhat questionable. What- ever of hyperbole there may appear in that assigned to the plant before us , the beauty and ove- liness of its characters entitle it to some corresponding epithet to distinguish it. and though there may be other species equally meriting admiration and distinction, there is none more worthy of ranking amongst tbe fairest ornaments of the tribe. Tom. I, 8 '68 iwGA trSs-£legaiste. One hundred and thirty six species of Inga are enunnerated hy Don in his « System of Gardening and Botany, ■ and it would appear from our catalogues, that fully one hundred of these have never yet graced a British collection. We may, therefore, hope that many, when introduced , will prove useful acquisitions to the stove or the greenhouse. The accompanying figure was prepared from a specimen kindly furnished to us last February by 31. Jackson, of Kingston, from whom healthy plants may be procured. Uniting with its superior ornamental qualities a propensity to disclose its beauties at a season when the general paucity of flower induces us to regard every fugitive blossom with a favourable eye, it is still more valuable. It bears a striking similarity in its general aspect to /. kermesina. It has, however, much smaller foliage, and the drooping tassel-like blossoms, though scarcely equal in size, shine with a deeper and more lustrous hue. The irritability common to the leaves of many species of Mimosae , and especially M. ptidica and sensUiva, is also displayed, though to a less striking degree, in the plant under notice, particularly when grown in a warm stove. If the young leaves are pressed roughly by the hand, exposed to a strong current of air, or a sudden depression of temperature, they rapidly contract and fold toge- ther, but soon expand and raise themselves again to their usual position. When cultivated in the greenhouse the leaflets never expand, even in the brightest and warmest days throughout the whole course of the winter season. In its cultivation , the chief things to be thought of, are the selection of a suitable medium for the roots, to provide a congenial atmosphere in the growing season, and afterwards conditions favourable to a suspension of vegetative activity. A light loam added to an equal proportion of peat and sand, enriched with well reduced leaf-mould, may be used with propriety. A greenhouse tem- perature is decidedly most proper during the summer season, and till the autumn is far advanced. In winter it should be kept in the stove, where it may remain till May or June. It is stated to be a native of Mexico, in Loudon's «i Hortus Britannicus, » and introduced to this country in 1822. The generic title is a South American name adopted by Marcgrav, a naturalist who wrote on the Natural History of Brazil, about the middle of the seventeenth century. IKG4 (CAI.I.IAIVDRA?) TRES-^LEGAIVTE mOA PULCHERKIMA. ExiM. Nom amt'ricain de quelque espece adoptee comme type do ce genre par Marcgrav. Famille des Miniosacecs § Acaci(5cs. — Monadclphie-Monandric, CARACTERES GENERIOUES ) CARACTtRES SPECinQUES ) ^^^^^^ <^^-**«««"«' \ Scion les catalogues anglais (Loudon et Swecl's Ilort. Brit.)^ celte plante a et^ introduite en Europe du Mexique, sa pa- trie, des 1822. Elle est aujourd'hui assez repandue dans Ics collections et cependant elle n'cst dccrite nulle part dans les ouvra- ges des botanistes; au moins, nous n'avons pu la Irouver dans le nombre de ceux que nous avons a notrc disposition. Ainsi le Prodrome dc De Candolle, le Reperlo- ritnn de Walpers, la revue qu'a faite Ben- Botany dc Hooker, le Systema Vegetabi- lium de Sprcngel, etc, la passcnt compl^- tement sous silence. Cependant cllc est en- core citee par Steudcl [Nomenclator Bota- nicus) et par Ileynhold [NomencL Bolanktis hortensis). C'est pourtant une tres belle plante qui, par son leger et aerien feuillage qua- dri- ou sex-bipenne (bipennd Auct.!) par scs noinbreuses et splendides flcurs d'un pourprc ^clatant (les cfamines), autant que /I nous en pourons juger d'aprcs la figure INCA TRES-EL£(iAlNTE- 50 ci-contre, empruntee anPaxton's Magazine of Botany (nous n'en avons pas examine les fleurs), nous parait devoir appartenir, non au genre higa^ mais bicn plutot au Cal- liandra de Bentham (Hook. Journ. ofBot. III. 193); en effet, son feuillage plusieurs fois bipennd Feloigne naturellement dcs vrais higa [simpliciter pinnatw). C'cst, selon toute apparence, un arbris- seau qui parait atteindre deux metres de hauteur; a rameaux greles, cyHndriques, finement velus (poils dresses, appliques), pendant la jeunesse , enveloppes avant leur naissance par des squames perulaires (ca- ractere remarquable et exceptionnel!) cym- biformes, ciliees au bord. Les petioles sont articules, renflcs au point d'insertion, glan- duleux, assez courts, brunatres, canalicu- les en dessus, et velus comme les rameaux. lis portent quatre, cinq ou six paires de pennes sans impaire, ovales-oblongues, le- gerement decroissantes aux extremites ; dont chaque pdtiolulc tres court (presque sessile), renflc a la base, et formant en dessus un angle dans toute sa longueur. Lesfolioles, au nombre de 20 a 26, sont oblongues, subobtuses-mucronulees au sommet, pauci- clliees au bord, glabres sur les deux faces, tres brievement et obliquement petiolellees ; le bordbasilaireinfcrieur etant un pen auri- cule. Stipules lineaires-acuminees, dilatees a la base, longuemenl persistantes. Pedon- cules axillaires, prcsqu'aussi longs que les petioles, dresses avant To nthese, nutants ensuite. Les flours sont reunics en capilules solitaires et au nombre de 15-10, porlecs chacune sur un tres court pediccllc. Les alabastres en sont arrondis, verdalrcs. N'ayant pas eu occasion de les voir en nature, nous regrettons de ne pouvoir dc- crire ni le double porianthe ni les organes sexuels; nous pouvons seulcment dire, d'a- pres la figure , que les fleurs sont reunies eii capitules serres, pendants, que les eta- mines sont extremement nombreuses, fas- ciculees, d'un beau rouge cranioisi, et for- ment de magnifiqucs bouquets, n'ayant pas moins de six centimetres de diamctre. Nous avons dit ci-dessus a quel genre ccttc planlc nous serablalt devoir etre rapportec. M, Paxton [L c.) rapporte que celte planle, cultivee en serre chaudc, participe jusqu'a un certain point des proprieles irri- lables qui distinguent si erhinemmcnt plu- sieurs especes de sa belle famille. caute dc Icurs fleurs et de leur feuillage. Cii. L. ciii^Ti;B Inga qui se ramificnt sout les seulcs qu^on doive rabattrc. On ne mutile pas les especes, qui, comme les Parkia, croissent en verti- cilles; COS Parkia!... qui pour Felegancc sont dans leur palrie les cmulcsdcs plus gra- cieux palmiers ! ! Les Inga veulcnt un rae- lancc de terrc forte ct de tcrreou dc feuilles alors k cette operation. Le niomcjit du rem- consommces ; le fond dcs pots bien garni potagc est aussi cclui dc la taillc : mais les ' de lessons; dc Tcau en abundance pendant Les Inga apparlienncnt toutes a la zone torride. Le traitement qu'elles requicrent est uniforme : une serre chaudc en biver, et en cle I'orangerie, depuis le mois de juin jusqu'a la fin du mois d'aoiit. On les rempolc habituellement en Janvier, a moins qu'une particularite impr6vue ne vienne s'opposer GO SCHONSTE INGA. la pousse. Apres la taille, on peut aussi avec avantage placer sous chassis les Inga pitU cherrimay kermesina^ et celles de leurs con- generes qui, comme ciles, fleurissent facile- ment. On enterre alors Ics pots dans une couche neuvc de feuilles , etleur jeune bois ne tarda pas a se garnir de boutons a fleurs. Presquc toutes les Inga se multiplient de boutures, mais celles de Fespece qui nous occupe ici prennent surtout racines avec la plus grande facilite. (/i qui salissent ces belles plantes, doivent etre Vobjet des recberches actives de tout jar- dinier, jaloux de conserver a ses plantes cet aspect de sante qui rejouit le visiteur. Dc tous les moyens employes, pour leur destruction, le plus simple et le plus siir est de les faire oter a Taide d'une brosse douce. Dans certains pays, les jardiniers insouciants considercnt cet insecte comme un bote indelogeable. Dans d'autres, au contraire, il est des jardiniers, qui, in- terpelles a ce sujet, ofFriraient au visiteur de lui donner toute plante de leurs serres sur laquelle on apercevrait un seul de ces insectes. L. VH. SCH(EK§TE IN&k. INGA FVICHERIBIA. Etimologie Ein durch Marcgrav dieser Gattung gegebener amerikanischer T'fanie. 1 Naliirliche Ordnung der Mimosaceen, Abtb, der Acacien — CI. XVL Ord. 1. Lin. GATTUWGS CHARACTER SPEC. CHARACTER . siehe oben Den englischen Verzeiclmissen zufolge (Loudon Sweet's, Hort. Brit.) ist diese Pflanze im Jahre 182:3 aus ihrem Vater- lande Mexico in Europa eingefiihrt wor- den. Obschon dicselbc sich gegenwiirtig in vielen Pflanzensammlungen befindet , so ist sie dennocb in keinem botaniscben Werke bcschrieben , wenigstens haben wir nichts davon in jenen, welcbe uns zu Ge- sichte gekommen sind , gefunden , so zum Bcispiel scbweigen dariiber Decand. , Pro- Walpers '/ del nnd Reynolds derselben erwahnen, Es ist indessen eine scbr scbiine Pflanze, sowobl des zicrlich gefiedertcn Laubcs als der glanzendcn purpurrotbcn Bkimen we- gen. So viol wir aus der Abbildung (wir haben die natiirliche Blume nicbt unter- sucht), welche wir aus Paxton's Mag. of Bot. entlehnen, bemerken konnten, gebort dieselbe zur Gattung Inga. Dem Anschcin nach ist es ein Strauch, von zwci Meter Hohe. Zweige diinn, cy- linderformig , in der Jugcnd zart beliaart (Haare aufrecbt odcr angcdriickt), vor ibrer Entwicklung in nacbcnfdrmige , gewim- perte Knospendeckblatter eingebiillt. Blatt- sticle an der Basis gcgliedert, verdickt, ohnc Driisen , zicmlich kurz , briiunlich , rinnen- formig und gleich den Zweigen bebaart; Blatter doppelt gefiedert, mit 4-6 langlich- eifdrraigen, an bciden Enden verscbma- lerten 5 kurzgesticlten oder fast sitzendcn Ficdcrbliittchcn ; Blattchen 20 bis 22, liing- lich, fast stumpfj stacbclspitzig, ctwas gc- wimpcrt, auf beidcn Sciten glalt, kurz SCHONSTE INGA. 61 gestielt, an der Basis scliief oder einseitig gehaart. Afterbliitter linicnrdrraig , zuge- spitzt, an der Basis erweitert, bleibend. Blumenstiele achselstandig , fast so lang als die Blattstiele; vor dem Oeffnen der Blumen aufrecht, nachher geneigt, Blu- Ihen in Kopfen, IS bis 16 an der Zahl; Bliitbenknospen rund, kurzgestielt, griin. Wegen Mangel an einer natiirlicben Blume sind wir niebt im Stande die doppelte BIu- menhiille so wie die Gescblecbtsorgane zu beschreiben , so vie! wir aus der Abbildung entnebmen konnen, sind die Staubfaden sebr zahlreich, buscbelweise vereinigt und scbiin karmosinrolb . Paxton berioblct dass dicsc Planzc, im Warmbausc cultivirt , in cincui liobeii Grade die dicser Faniilie eigentbunilicbc Reizbarkeit zeigt. Wenn man, sagt er, die jungcn Blatter unsanft driickt und gleich- zeitig eincm starken Luftzuge aussetzl, oder plotzlich die Teraperatur der Luft vermin- dert, so zichen sie sicb scbnell zusammen und scbliessen sich, nehmen aber bald wieder ihre vorige Lage an. Wir baben dieses jedoch noch niebt beobachtct. In Europa werden bis jetzt iiber 40 vcrscbie- dene Artcn Inya cultivirt; alle zeichncn sich durch Eleganz der Blatter und Scbonlirit der Blumen aus. Ch. L. CVIiTUB. Siimmtliche Arten der Gattung Inga ge- horen der heissen Zone an, verlangen demnacb alle das Warmhaus. Doch konnen sie in den Sommermonaten von Juni bis Ende August, sehr gut in einem Orange- riebause gehalten werden. Gewohnlicb ver- pflanzt man sie im Januar, wenn nicht gerade das Bluhen derselben dieses Ver- fahren binauszuschieben nothigt. Dieser Zeitpunkt ist der geeignetste , die Haupt- zweige einzustutzen. Was man indess nur an den sich stark verastelnden Arten thun darf , indem man bei jenen , quirlformig , gerade in die Hohe wachsenden, Z. B. bei Parkia, es durcbaus vermeiden muss; diese Parlden!,,. die an Eleganz, an majestiiti- schem Ausseben in ihrcm Vaterlande mit den grandioscsten Palmen wetteiferii ! ! Die Inga verlangen eine niit viel Lehm vermischte Lauberde , Topfe mit einer Un- terlage von Topfschcrben , und wahrend ihres Wachsens viel Wasser. Nach dem Einstutzcn kann man einige , als Z. B. Inga piikherrima, kermesina und andere Icichtbliihende, in ein warmcs Beet stellen, woselbst man sehr bald mitVcr- gniigen wahrnebmen wird, wie sich die neuen Tricbe rait zahlrcicben BliUbcn schmiickcn. Beinahc alle Artcn dieser Gatlung lasscn sich durch Stecklinge vermehren , und rait besonderer Leichtigheil geht dies bei der cben vor uns habenden Art. lene weissen, ckelhaften , jedera Warm- hausbesitzer woblbekannte Inseklen, wcl- che diese Pflanze so leicht befallen, miisscn der Gegenstand der unausgesetztestcn Ver- folgung einesjeden Gartners seyn.Beobach- tet man aber nur recht jenes vorhin angc- gebene Verfahren, beziiglich desLuffgebens an Warmhiiuscrn, so wird man wenigoder gar nicht von diesem Ungeziefer auf den Pflanzen belastigt werden. Von der grosscn Anzahl von alien Seiten zu ihrer Vcrtil- gung vorgeschlagenen Mitteln, ist keines besser und einfachcr, als sie mit einer trockcnen Biirste abzubursten. In gewissen Liindern ist durch die Sorg- losigkeit der Gartner, welcbe dieses Unge ziefer als eine unheilbare Plage belrachten, dasselbe in grosser Mengc vorhanden , und man kann davon ganze Knaulchen in den Blattachseln mancher Pflanzen sehen. Ilin- in andern grossen Pflanzensamm- Fungen halt der Gartner seine Pflanzen in dem Grade davon bcfreit , dass er jcdom Bcsuchcr, dicjcnigen Pflnnzen gratis anbic- tcn konnte, auf wclcher cin einziges dieser lusekten gefundcn wurdc. L. YH. gegen ; - w Mr f "V A^ ri ■i'^'^M r r /// // ///rr^r //a^ jGoalC iiiGiJiu mmu. Rubiacese § Cinchonacese-Eucinchoncse. — Pentandria-Monogynra. CHARACT. GENER. — LiicuUa Sweet; BriL Flow. Gard, 1. 1. 145. Calycis tubo turbinato cum ovario connate, limbi superi quinqueparliti laci- niis lineari-subulatis a^qualibus deeiduis. Corolla supera hypocraterimorpha, tubo ad faucem vix ampliato, limbi quinquefidi (1) laciniis a^stivatione valvatis sub anthesi patentibus obovatis obtusissi- mis. Anthcrce 5, lineares ad coroUae faucem sub- sessiles subinclusae. Ovarium inferum bilocularej ovula in placentis linearibus dissepimento utrin- quc insertis plurima adscendentim imbricata; stylus simplex; stigmata^^ carnosa. Capstda obo- vato-oblonga apice nuda, bilocularis scpticido- bivalvis. Semina plurima in placenta demum libcraadsccndentim imbricata compressajalamcm- (1) Etuberculaii v. lubcrciilis 5 didymis notalt Cb. L. branacea dentata ad basim angustala cincta. Em- bryo.., — arbuscula* nepalnisps ramis trretihts pubescentibus , foliis oppositis dliptlcis brcvc acu- mmatis pctiolatis supra glabris subtus ad jiervos villosis; stipulis utrinque solitariis e bn.'n' fata acuminatis petiolos superantibus ; corymbi lermi- nalis muUiflori ramulis oppositis^ ultimis apice trifloris^ corollis albidis, roseiV, carnosuUs, Endlich. Gen. PI. 3271. CHARACT. SPEC. L. Pinccana Hook. But. Mag.^ t.4152 (sub /-. Pincianal). Foliis latisova- libus multinerviis ad quoddam lumon subglauccs- centihus; ramulis flavo nunclatis; floribus majo- ribus, fra^rantissimis, albidoroseis, tubo longis- simo coccmeo; laciniis limbi ad basim luberculis 5 didymis notatis. Ch/L. Texie du Botanical Magazine de M. Hooker I.1JCVL1A PINCEAKJi M*^ PI? S Li'CULIA GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see above r 1 Luculia Pinceana, corollae limbo tuberculis quinque didymis (1). At the commencement of a new or Third Scries of the Botanical Magazine, it is with no ordinary pleasure, that we are able to present our readers with one of the most lovely and most fragrant plants that it has been our lot to publish in any of our volumes. Much deserved praise was besto- wed on the Luculia gratissima (Tab. 304«) by our fair correspondent who communicated that lovely shrub : but it may be said, without diminishing aught from that species, that the present far excel it, no less in the size and delicacy of its flowers, than in their powerful, yet agreeable fragrance. As a species, too, it is totally distinct from that just mentioned; the only hitherto described one of the Genus. In" stature and general aspect, the two appear to accord : but the present has broader and shorter leaves, with much more compact (closely-placed) nerves, and the limb of the corolla has five pairs of prominent tubercles; one pair at the sinus of each lobe. It was raised from seeds received from Nepal by Mr Pince , (to whom the Royal Gardens are indebted for a plant,) at his Nursery, Exeter, and is cultivated in the greenhouse. I may observe, that the specimen, figured here, is but a portion of the great compound cyme that was sent, and which ysoiM have required a folio plate to render it adequate justice. Descr: a shrub, attaining to some feet in height, much branched, the hranchcs opposite. Leaves oval, rather than ovate, many-nerved, the nerves much spreading, very compact; the mar- gins quite entire : the color, a rich, somewhat velvety green, reflecting a bluish or glaucous hue m (1) By which character it is at once disiiiigiiishcd from ihc onfy other species L. gratissima ; oorolIiTi' limbo pfubcroufafo. 9 G^i LUCOLIE DE PiNCE. ________ ^ ', ^ ^ certain lights. The flowers arc arranged in Jarge cymes at the ends of rather small ^ leafy branches, which spreading, and, as it were, uniting, form one compound cyme a foot or more in diameter, composed of large (and on the upper side) pure white blossoms of the most delicious fragrance , changing however in age to a cream or ivory color, tinged with blush ; the outside deep blush, and the tube red. But what distinguishes this flower essentially from the L. gratissimay is the presence of a pair of prominent turbercles (or, as the older Botanists would call them, nectarica) at the base of each sinus, ten, or five pairs, in all. The large limb of the calyx is soon deciduous : the style J as well as the stamens are included within the tube of the corolla. Stigma bipartite. Fig. I. Ovary and Style, the large Segments of the Limb of the Calyx having fallen from the Tube : — magnified. LUCULIE DE PIIVCE LUCULU PINCEANA. r , Etvm. Lnculia est unc alteration du nom de ccs plantcs dans le Nepaul. Famille des Rubiac^es, tribu des Cinchonees-Eucinchonees. — Pentandrie- Monogynie. CARACTERES GENERIQUES CARACTERES SPECIFIQUES voycz ci-dessus Nous n'avons rien a ajouter, rien a chan- ger a la notice et a la description que FiIIus- tre auteur a donnees de cette magnifique Rubiacee, et dont nous donnons ci-dessous la traduction textuelle. Nous avons cru tou- tefois devoir elablir, conformement aux donnees de la science , une phrase sp^cifi- que plus detaillee et plus completement de- terminative en raison des nouvelles especes dont pourrait encore s'enrichir ce beau genre, qui en ce moment ne contient en- core que les deux especes que M. Kooker s*etait contente de caract^riscr ainsi : Luculia gratissima Swket (1. c.) corollse limbo etuberculato. Pinceuna Hook. [1. c.) corollae limbo tubercuJis quinque didymis (notato). « En commencant une nouvelle serie {la 3«) du Botanical Magazine^ c'est avec une satisfaction peu ordinaire que nous offrons S nos lecteurs Tune des plus gracieuses et Tune des plus agreablcment odorantcs plan- Fun de nos precedents volumes. De justes louanges avaient ete accordees a la Litcu- lia gratissima (t. 304G) par Faimable cor- respondant qui nous avail communique cet agreable arbrisseau ; mais on pcut dire , sans rien 6ter an merite de cette espece, que celle dont il est question Femporte de beaucoup sur elle, non moins par le vo- lume et la beautd de ses fleurs que par leur puissant et delicieux parfum. De plus, comme espece, elle est cnti^rement dis- tinclc de cette derniere, la seule qu'on ait jusqu^ici connue de ce genre. Pour la taille ct I'aspect general toutes deux paraissent h peu pres serablables; mais la notre a des feuilles plus largcs et plus courles, unc nervation plus compacte et plus serree ; le limbe de la corolle porte cinq paires de tu- bercules proeminents, dont une paire dans Ic sinus de chaque lobe. » Elle a ete elevee de graines revues du Nepaul, par M. Pince (a qui le Jardin Royal ic^ qui] mm ail et^ donne de decr/rc dans de Kevv en est rcdevablc d'un individu), LUCULIE DE rn^CE. 05 fleuriste a Exeter, qui la cultive en serre temperee. Nous devons faire observer que le specimen figure ci-contre , n'cst qu'une portion de la grande cyme florale compo- see qui nous a ete envoyee ct qui , pour la rendre exacteraent, eut exige une planche in- folio. » Description. Arbrisseau atteignant d'un h deux metres (quelques pieds dit I'auteur) de hauteur, h rameaux nombreux opposes, Feuilles ovales plutot qu'ovees, multiner- vees; nervures tres-etalees, tres-compac- tes; bords tres-entiers. Fleurs disposees en larges cymes au sommet d'assez courts ra- meaux feuilles, et formant, par leur reu- nion, une cyme composee, de 35 centim. la ppliq la nou- velle venue les donriees cerlaines de cul- ture que nous a fournies la pratique an sujet de rancienne. On s'etonne avec raison que la culture de cette derniere [Luculia gratissima) elle- m^me ait ete autant delaissee dans ces derniers temps. Quelle est la planle ce- pendant qui pourrait recompenser plus magiiifiquement le cultis^ateur de ses soins! Ses larges bouquets de fleurs du rose le plus delicat, leur duree, le parfura suave qu'elles exhalent, tout devait concourir cependant a faire renconlrer parlout cetle belle plante; a en faire un bote privi- legie de nos serres. Recberchons done environ de diaraetre, offrant d'amples fleurs les causes de cet injuste abandon et men d'un blanc pur (en-dessus) et d'une odeur delicieuse. Plustard, cette teinte blanche passe a une couleur de creme ou d'ivoire lavee de rougeatre ; le dessous est rougeatre el le tube coccine. » Mais ce qui distingue essentiellement ces fleurs de cclles de la Lticulia gratissima, est la presence d'une paire de tubercules proeminenfs (ou nectaires comme parle- raient les anciens botanistes) a la base de chaque sinus; soil dix tubercules, ou cinq paires en tout. L'ample limbe du calyce est promptement caduc; le style, ainsi que les etamines, sont inclus dans le tube corol- leen , le stigmate biparti. » Cette description est un pen courte sans doute, mais en raison de Tabsence de la plante en fleurs, plante k peine introduite encore en ce moment sur le continent, nous avons le regret de ne pouvoir lui en substituer une autre plus detaillee. Ch. L. I Nous n*avons certes pas eu Toccasion d'experimenter les divers modes de cul- ture qui peuvent le mieux convenir a la Luculia Pinceana; mais comme tout en ellc nous rappclle le facies general de rancierine cspecc, comme leur palric est tionnons a son sujet ici les methodes de traitement dont Texperience a prouvd le raerite. tes deux scules Luculies jusqu'ici con- nues sont des plantcs dont Tart dans nos cultures doit jusqu'a un certain point modifier le port naturel. Emettant de longues pousses greles et pen nombreuses, ces plantes, sans le secours de la taille^ ne formeraicnt jamais de buissons d*un aspect agreable a I'ociL Aussitot apres leur floraison , avant meme la chute des fleurs , le sommet des branches florales deve- loppe deja de nouvelles pousses, tandisqu'a leur base, les anciennes gemmes axillai^ res (yeux) restent dans une inertie com- plete; nndite rameale d'uri effet fort peu pittoresque. Par cette. disposition, au bout de deux ou trois annees, le vieux bois inutild absorbe presque toute la seve aux depens des jcunes rameux. En presence de ce fait beaucoup de cultivateurs ont pense que pour se procurer de beaux indlvidus lis n'avaient d'autre parti h prendre que de jeter leurs anciennes plantes el d'en elever de jeunes. Mais s'il est avanlageux d'avoir chaque ann^e h sa disposition un certain nombie de jeunes plantes dcstinees h fleurir 4 GC LUCULIE DE PJNCE. Fetat nain, il est certes bien preferable encore de posseder des Luculies a cimes amples et bien touffues, bien raniifiees des i la base 5 et c'est ce qu'on ne saurait obtenir qu'en conservant les vieux pieds. Uerreur capitale dans laquelle tombent a cet egard beaucoup de cultivateurs, c^est de trop restreindre Temploi de la serpette. En effet, la taille, une taille se- vere enleve seule aux Luculies ce port de- hancbe qu'on regrette de remarquer pres- que toujours cbez ces plantes, quand elles sont nial conduites. Une taille appropriee avec intelligence pent seule les forcer a former buisson. Ainsi, au lieu de conser- ver les ranieaux du sommet de la plante, ces rameaux produits de I'ete precedent et qui doivent se ramifier eux-memes, il faut les rabatlre soigneusement jusqu'a un ou deux pouces de leur base. II re- encore un mauvais resultat : C'est que", comme nous ravens dit plus haut, les jeunes pousses s'y developpcnt avant la fanaison des fleurs et privent ainsi ces plantes de leur saison de repos en les entre- tenant dans un etat continuel d'excitation. Etant rabattues au contraire, et placees dans une serre froide en les privanl d'eau jusques vers la fin de fevrier, elles obtien- dront ainsi ce temps d'arret, d'inertie si necessaire aux vegetaux et dont ils jouissent librement a Tetat de nature. II est necessaire, avant d'en provoquer de nouveau la vegetation, de leur donner une terre nouvelle ainsi composee : | ter- reau de jardin potager, ^ terreau de feuilles consommees et ^ mousse hachee, le tout bien melange et auquel on aura ajoute un pcu de guano (un 20° environ). Cest une grande erreur encore que de placer les Luculies a la chaleur immediatc- sullcra alors de cette operation, que deux, trois et m^me quatre brandies naitront ment apres leur rcmpotage. II est neces- saire, au contraire, de les laisser encore au \h ou une seule se serait developpce; que le nombre de ces branches adventives augmentant chaque annee des la base de la plante, en accroitront la beaute en lui otant ce cachet de nudite dont certains cultivateurs deplorent et cherchent si sou- vent la cause. Mais , de meme que les extremes se tou- chent, il ne faut cependant pas que ce mode de trailement soit portc a Fexces; car s'il se devcloppait trop de branches au sommet de vos plantes, celles-ci, en se gcnant entre elles, ne pourraient acquerir ce dcgre de vigueur necessaire h la forma- tion des boutons floraux dont la sommite de chacune d'elles est destinee h se couvrir. L D'un autre cote , Tampleur des feuilles re- clamant chez ces plantes un espace propor- tionne a leurs dimensions, une partie d'en- tre elles privees d'air alors , par leur resserrement mutuel languiraient dans un developpemcnt incomplet et determine- raient la chute des plus infericurcs. Le mainlien des rameaux tcrmlnaux a froid pendant une semaine ou deux apres cette operation , afin que les yeux destines a vegeter acquierent un developpemcnt I complete En enlevant la terre usee on blesse souvent aussi les racines; et si les plantes sont soumises trop tot a une haute tempe- rature, les pousses paraisscnt avant que ces racines n'aient eu le temps de se refaire et de fournir a la plante le secours qu'elle doit en attcndre, t Durant les premiers temps de la pousse , c*est dans une bAche tenue a 2ir Reau- mur environ qu'il faut placer les Luculies. Une bache tenue humide et chaude dans la proportion indiquee est bien preferable dans ce but h une serre elevee. On y arrose ces plantes progressiveraent dc plus en plus et on leur donnc de Fair si la tem- perature exterieure le perniet* On aug- raente cet air h mcsure que la saison avance tout en protegeant soigneusement ses jeunes plantes centre les rayons de solcil qui jamais ne doit luire direclcmcn LUCULIE DE PINCE. 67 sur elles. Vers la mi-juillet, la bache n*est plus necessaire; on en tire les Luculies pour les placer a Fombre, le long d*un mur au nord, ou Ton puisse toulefois les r proteger contre les grands vents. On les laisse la ensuite jusqu'au commencement de septembre , epoque vers laquelle on s'aper- cevra que chaque branche sera terminde par des boutons a fleurs. Elles demandent alors a elre remises dans une bache close, mais sans chaleur arlificielle. Cest line pratique bien perni- cieuse que celle de leur donner a cette epoque beaucoup de chaleur : les fleurs sont bien plus amples, plus vigoureuses (plus colorees dans la Luculia gratissima)^ et durent bien plus longtemps , si , comme nous le conseillonsj on les a amenees len- teraent jusqu'a leur ^panouissement com- plet. En meme temps, lesfeuilles ont aussi tout le delai necessaire pour reprendre precautions , leui^ feuilles se teignent souvent, quoiqu'h un faible dcgr(5, d'une legere nuance rougatre, coloration qu'elles perdent cependant plus tard dans la ba- che ou lors de repanouissement des fleurs, epoque a laquellcs les feuilles de ccs plan- tcs ont entiereracnt repris leur belle cou- leur premiere. Des remarques qui precedent et dont Fobservation constitue les elements d'une bonne culture applicable aux Luculies trai- tees en pots, il ne faut pas infdrer que ces plantes ne sont pas susccpliblcs d'etre amenees a de grandes proportions, a for- mer de grands exemplaircs, si on les traite en consequence; loin de la* Mais, comme certains autres vegetaux une Luculie est une plante desagreable a la vue, si, privee des secours d'une taille raisonnee et sou- vent renouvelee, on la laisse s'elaneer et alteindre plus d'un metre d*elevation. cette belle couleur d'un vert qui leur est j Quand, au contraire, la taille en est bien dirigee cette plante peut acquerir deux metres environ de hauteur et conserver son caractere ornemental. Et certes, un particuliere. On voit, par les observations qui pre- cedent, que le traitemenl auquel on a jus- qu'ici soumis les Luculies dans la serre [ bel exeraplaire de Luculie d'une telle di- mension est un splcndide objet pendant chaude est loin d'etre le mieux approprie aux besoins de ces plantes. En cffet, par cette methode vicieuse efles y acquierent une constitution debile qui rend chanceuse meme leur conservation en serre teinp6r6e pendant leur floraison. Et alors, non seule- ment leurs fleurs sont comparativement pe- tites et dc peu d'eclat mais les tiges sont greles, deracsurement allongees; cnfin , toute Fecononiie de ces plantes se ressent de ce traitement inopportun. En les placant ainsi au pied d'un mur au nord, tout en les preservant soigneu- sement des rayons solaires (du IS juillet au commencement de septembre), on a encore pour but de conserver a leurs feuil- les ee vert brillant dont nous avons parle et qui contribue si puissamraent a faire de chacune de ces plantes un objet vrai- ment orncmcntal. Toutofois, malgre ccs sa floraison. A cette fin, on en plante quel- ques-unes en pleine terre dans le conser- vatoire, en leur menagcant la plus grande sorame de luraiere possible tout en les y preservant des rayons directs du soleil. H est essentiel que la place qu'on leur assi- gnera ne soit pas le centre d'un courant d'air froid, mais au contraire le milieu d'une atmosphere assez chargee d'humidile; qu'el- les y soienl plantees dans un compost sera- blable a celui designe plus haut; cnfin que Feau des arrosements puisse bien s'egouter. En suivant a la lettre ces instructions on les verra prosperer h vue d'ceil d'une ma- nicre remarquable et bientot leur florai- son sera magnifique. Au bout dc deux ou trois annces dc croissance dans la mcnic terre, les Lu- culies cullivees dans le conservatoire, s'ac- 68 PIACES LUCULIE, commodent alors parfaitement d'un peu d'engrais bieo pulverise (des tourteaux de Tune ou Fautre graine oleagineuse avec addition d'un peu de guano) et ce stimu- lant leur sera continue assez copieuseraent chaque annee. Des cendrcs de bois ct du charbon de bois pulverise sont encore des matieres dont I'addition est tres-avanta- 4 geuse soil qu'on cultive ces plantes en pots soit qu'on les livre a la pleine terre dans un conservatoire. A defaut de ces in- gredients on emploie de la brique pulvdri- see; raais le charbon de bois et les een- dres de bois ayant en outre un pouvoir nutritif certain, sont preferables sous tous les rapports. Je terraine cet article en recoinmaudant tout specialenient encore les precautions qu'exigent les arrosements ; car chez les Luculies c'est un point bien essentiel a observer. EUes craignent la stagnation de Feau a leurs racines et bien qu'elles aiment a etre copieuseraent arrosees , il faut qu'a leur base les tcssons de poterie ou des gravats soient arranges de maniere a fa- ciliter un prompt egouttement aux eaux d'arrosage. L. VH. Explication de la Flg;ure. Fig. 1. Ovaire et style; ou a retraiichc le calyce pour les mettrc en vue. f h PIECE'S LUCVLIE. LUCULIA PINCEANA. Etymologie. Luculia ist cine Veriinderung des indischen Naraens dieser Pflanzc []i Nepal Natiirliche Ordnung der Rubiaceen, Abth, der Cinchoneen. Classe V. Ord. \. Iinn. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. . . siehc oben Wir haben an der Notiz und der Be- scbrcibung, die der Autor von dieser herr- lichen Rubiacee gegeben, weder etwas zu verandern noch bcizufiigen, londern wol- len sie hier wortlich wiedergeben. Nur im Interesse der neuen Arlen, welche noch entdeckt werden konnten, halten wir es fiir nolhwendig, eine bestimmterCj den Anfor- derungen der Wissenschaft inehrgeniigende Characteristik festzustellen. Bis jetzt kennen wir nur zwei Arten die- ser Gattung; Hooker bezeichnet dieselben auf folgende Weisc : Luculia gratissima Sweet, Mit hockcrigem Rande, Luvalia Pinceana Hook. Mil fiinf gcMlopp^'lfcn Hockern, « Es gereicht uns zu einera wahren Ver- gniigen mit dem Beginn einer neuen Serie (der drilten) des Botanical Magazine un- sere Leser mit einer der prachtvoUsten und wohlriechendslen Pflanzen zu unter- halten, welche jeraals in den vorherge- henden Banden mitgetheilt wurden. Ge- rechte Lobeserhebungen sind der Luculia gratissima durch linsere Correspondenten bei der Mitthcilung dieses schonen Strau- ches geraacht worden ; aber man kann , ohne dem Verdienste dieser Species den gcringsten Abbruch zu thun , sagen , dass diejenige, von der hier die Rede ist, sie nicht weniger in Hinsicht der Grossc und Schonbeit ihrer Blumen, als audi ihres slarkcn und kostlichen Geruches bei wci- PINCKS LUCUIJK. GO tern iibertrifft, Ucbrigens als Species ist sie ganzlich verschieden von der Z. gratis^ sima , der einzigen bis jetzt bekannten die- ser Gattung. Hinsichtlich des Wuchses und des aus- sern Ansehens sehen sich beide Arten bei- nahe gleich j die unserige jedoch hat breitere und kiirzere Blatter so wie zusam- mengedrangtere Blattnerven ; der Rand der Blumenkrone hat am Grunde funf Paar hervorstehende Hoker, woven je ein Paar sich am Einschnitte der Lappen be- findet. Sie wurde durch Pince, Gartner in Exe- ter, aus Samen, den er aus Nepal erhalten hatte, gezogen und wird von ihm im tem- perirten Glashause kultivirt. Wir miissen noch beraerkcn, dass die hier beigefiigte Figur nur ein Theil der grossen bliihenden zusammengesetzten Aftcrdolde (Rispe) ist, welche, um voUstandig dargestellt werden zu konnen, ein Folioblatt erheischte. Ein \ bis 2 Meter hoch werdender auf dcm Continentc cingcfuhrtcn Pflanzc eriaubt uns nicht ausfiilirlichcr zu be- rich ten. Ch.L. Wir Strauch (dem Autor zufolge nur einige Fuss) mit zahlreichen gegeniiberstehenden Zweigen und mchr ovalen als eirunden, ganzrandigen, vielnervigen Blattern; Blatt- nerven sehr ausgebreitet und gedriingt, Bliithen am Ende der Zweige in 35 Centi- meter breiten Afterdolden, auf kurzen beblatterten Bliithenzweigen; Bliithen ober- halb rein wciss und kostlich riechend , spa- ter aus dem Weissen in rothiiberlaufenes Elfenheinweissubergehend;unterhalbroth- muss. Ohne von Zeit zu Zeit geschnitten hoben zwar noch kclnc Gclcgen- heit gehabt die verschiedenen Culturartcn, welche ihr am zulraglichsten seyn kdnn- ten , zu versuchen , da sie jedoch im Ha- bitus der L. gratissima so nahe sleht, audi gleiches Vaterland mit diescr theilt, so bringen wir bei ihr dasselbe in An- wendung, was die Erfahrung uns in der Cultur dieser zuerst eingefuhrten Art gelehrt hat. Unbegrciflich ist cs, dass man die Cultur der Z. graiissimn selbst bis jetzt so sehr vernachlussigt hat. \Yclche andere Pflanze ware doch wohl geeigneter den Cultivaleur fiir seine darauf verwendete ■ Miihen zu enlschadigen? Hire dichten Blulhenbiischel vom zartesten rosaroth , ihre lange Dauer , der h'eLIiche Geruch den sie fortwahrend aushauchen, alles dieses musste doch dazu beitragen sie iiberall anzutreflfen und sic zu einem bevorzugten Gaste unserer Gewiichshauscr zil machen. Lasst uns daher die Ursachen jener Vcrnaclilassigung aufsuchen und uns bemiihen hier die Melhoden anzugeben, deren Anwendung die gewiinschten Resul- tate liefert. Die zwei bis jetzt . bekannten Luculicn sind Pflanzenj deren natiirlicher Habitus durch Kunst und Cultur verandert werden lich; Rohre karminroth. Vor allem aber unterscheidet sich diese Art von L. gra- tissima durch die fiinf Paar Hocker (Nec- tarien der altern Autoren) welche sich L je an jedem Einschnitt des Randes be- finden. Der breite Rand des Kelches ist sehr hinfallig; Sterapel und Staubgefasse in der Rohre eingeschlossen ; Narbe zwei- theilig. i» Diese Beschreibung ist ohne Zweifel ctwas kurz; aber der Mangel an einem bliihenden Excmplare dieser erst kaum zu werden, wiirden diese Pflanzen, welche nur wenige, aber um so viel langere Zweige machen, niemals dem Auge angcnehmc Straucher bilden. Nach der Bliithe, und selbst noch wahrend derselben bilden die obern Spilzen der Zweige wieder neue Triebe, indess die Augen am untern Theile schlafen und sich nicht weiter cntwickeln, wodurch eine missfalligeNackt- heit entsteht. Die Pflanzen wiirden nicht nur bis zur Halfte ihrer Hohe alles Laub- werkes beraubt seyn , sondern in zwei bis 70 pixce's luculie. drci Jahren wiirde auch das alte iiberflus- sich mit Bliithenknospen zu bedecken. An- sige Holz auf Kosten des neuen Holzes so iiberhand nchmen , dass das letztere nicht inehr den zum Treiben nothigen Saft er- halten konnte. Yiele glaubten daher, sich nicht anders helfen zu konnen, um imraer schone Exem- plare zu besitzen , als jedes Jahr die alien Pflanzen wegzuwerfen und junge dafiir anzuziehen. Wenn es auch schon ist, jedes Jahr eine gewisse Anzahl junger bliihen- der Pflanzen zu haben , so ist es jedoch gewiss vorzuziehen, sich grosse bis zur Basis bin recht bczweigte Luciilien heran- zubilden, was nur durch Aufbewahren und CuUiviren der alten Exemplare erlangt werden kann. Der Hauptfehler jedoch, worin viele Gartner verfallen, ist, dass sie nicht genug schneiden. Durch Schneiden allein, ja selbst durch vieles Schneiden benimmt man den Luculien ihr natiirli- ches, dem Auge aber so unangenehmes Aussehen, nur durch den Schnitt allein kann man sie zu Strauchern bilden. Anstatt die im vorhergehenden Sommer an der Spitze der Pflanze neu entstandenen Zweige ste- drerseits erfordert auch schon die Breite derBlatter einen verhaltnissmassigenRaum; und wurden diese sich unter einander die Luft berauben, so ware ein Abfallen der- selben im Innern des Strauches die unver- meidliche Folge davon. r Das Beibehalten der obern Spitzen der Zweige zieht jedoch noch eine andere schlechte Folge nach sich; namlich, wie friiher bemerkt , kommen die jungen Triebe schon ehe noch die Bliithen vorbei sindjhervor, und die Pflanze, auf diese Weise ihrerRuhezeitberaubt, bleibtin einem fort- wahrend liberreitzten Zustande. Zuriick- geschnitten jedoch stellt man sie ins Kalt- haus und lasst sie ohne Wasser bis gegen Ende Fcbruar. Bevor man aber die Pflanzen von neuem vermittelst Warme zum Wachsthume an- treibt, ist es nothig ihre Wurzeln mit fri- scher Erde zu versehen, wclche zur Halfte aus leichter Compost- und halb aus Laub- erde, mit ein zwanzig Theil Guano ver- mischt, besteht. Die Luculie darf nicht gleich nach dem hen zu lassen, schneidet man sie sorg- Verpflanzen der Hitze ausgesetzt werden, faltig ein oder zwei Zoll iiber ihrer Basis sondern muss vielmehr noch eine oder zwei ab; hierdurch entsteht meist eine Anzahl I Wochen im Kalthause bleiben,indem diese von vier Zweigen, wo ohne Schmitt nur ein einziger entstanden ware. Dieses Verfahren von Jahr zu Jahr, von dem untern Theile der Pflanze an, wiederholt, erhoht ihre Schonhcit und benimmt ihr ganzlich das nackte Aussehen, was manche Gartner so langc bedauert haben, ohne die Ursache davon finden zu konneur Ein altes Spriichwort sagt uns jedoch: ti Die Extreme beruhren sich, => es ist daher anzuempfehlcn , das Schneiden nicht bis in's Uebertriebene auszudehnen, da sich in diesem Falle leicht zu viele Zweige bilden konnlen, welche durch ihr Dicht- stehen einander im Wachslhum beeintrach- ligen und bewirken wurden, dass nicht alle Zweige die nothige Kraft erhalten, um Ruhe auf das spatere Auslreiben der schon vorhandenen Augen von grossem Einflusse ist. Hauflg werden beim Verpflanzen die Wurzeln beschadigt, und wird die Pflanze dann gleich einer hohern Tempera lur un- terworfen, so erscheinen die ncuCn Triebe schon bevor sich noch genug neue Wurzeln gebildet haben, um die Pflanze hinlanglich zu ernahren. Wenn sie zu treiben anfangen so bringt man sie in Treibkasten, die un- gefabr auf 20** Reaumur Warme zu hal- ten sind; hier im Verhaltniss zu dieser Warme feucht gehalten ist ein soldier Standort einem erhohten Glashause bei weitem vorzuziehen. Man begiesst die Pflanzen immer mehr und mehr und gibt PINCES LUCULIE. 71 ihnen Luftj wenn die aussere Tempera tur dies erlaubt* Je raehr die Jahreszeit vor- riickt, desto mehr Luft gibt man , nur ist darauf zu sehcn, dass die jungen Pflanzen niemals unmittelbar den Sonnenstrahlen ausgesetzt sind. Mitte Juli kann man sie gegen eine nach Norden liegende Mauer in's Freie stellen, wo sie aber doch keines- falls dem starken Winde ausgesetzt seyn diirfen. Hier lasst man sie bis zu Anfang September, urn welche Zeit die Spitzen aller Zweige sich mil Bliithenknospen be- deckt haben. Sie miissen alsdann wicder unter Glas in geschlossene Raume gebracht werden , haben aber keine kiinstlicbe Warme nothig , und ist viele Hitze ihnen sogar verderblich. Die nur langsara, nach und nach zur Entwickelung gebrachte Z. gratissinia hat viel grossere , kraf- tigere schoner gefarbte Bliilhen und dauert langer. Bei einer langsamen Ent- wickelung haben auch die Blatter der Pflanze die gehorige Zeit, um ihre schone grune Farbe anzunehmen. Durch die vorstehenden Bemerkungen sieht man, dass die gewohnlich in unsern diese Pflanze zu einer wirklichen Zlerde nnserer Sammlungen zu machcn. Unge- achtet dieser Vorsichtsmassregcln bekom- men die Blatter dennoch einen, wcnn auch nur schwachen, rothlicbcn Anschcin, den sie jedoch spater im Glaskasten, sobald die Bliithen sich offnen, wieder verlieren und ihre friihere schone Farbe annehnien. I- Aus den vorhergehenden Beobachtun- gen, welche die wescnllichcn Grundsatze einer guten, bei den in Tiipfen gezogenen Lucidien anwendbaren Cultur ausmachen, darf ftian jedoch nicht folgern, dass diese Pflanzen, so behandelt, nicht zu grossen Exemplaren herangebildet werden konn- ten. Da dieselben, wie auch verschic- dene andere Gcwachse dieser Art ein nicht gefalliges Ansehen erlangen, wenn man sie nicht einem bestandigen Zuriick- schneiden unterwu'ft, sondern sie bis zu zwei Fuss Hohe und mehr aufschiessen lasst, so kann man im Gegentheil durch ein sorgraltiges Schneiden diese Pflanze eine Hohe von 5-6 Fuss erreichen lassen, ohne ihr an Zierde Abbruch zu thun. Und wahr- lich ein schones bliihendes Exemplar von WarmhausernbeidenZMCw^/enangewandte einer solchen Grosse ist etwas Prachlvolles. Behandlung bei weitem nicht die diesen Diesen Zweck vollkommen zu erreichen Pflanzen angemessene ist, Durch diese pflanzt man die Lucidien ins freie Beet im fehlerhafte Behandlung werden diePflan- Conservatorium, und gibt ihnen soviel Licht zen schwachlich , so dass es selbst be- denklich wird, dieselben wahrend ih- rer Bliithezeit im Kalthause aufzube- wahren. Ihre Bliithen sind nicht allein weit geringer an Ausbildung und Schiin- heit, sondern die Zweige sind auch ge- brechlich, unverhaltnissmassig lang und der ganze Organismus der Pflanze krank- haft. Wenn man die Lucidien vom halben Juli bis zu Anfang September an eine gegen Norden liegende Mauer stellt, wo sie gegen die Sonnenstrahlen hinreichend geschiitzt sind, so bezweckt man dadurch ferner, den Blattern das brillante Griin zu als moglich, ohne sie jedoch unmittelbar den Sonnenstrahlen auszusetzen, Wohl zu beachten ist hierbei, dass die StellCj wel- che man fur sie wahlt, nicht einem bestan- digen kallen Luftzuge ausgesetzt sey, son- dern im Gegentheile einen gewissen Grad von Feuchtigheit besitze, dass man sie in die schon oben angegebene Erdmischung pflanze, und dass beim Begiessen das Was- ser guten Abzug habe. Befolgt man die- ses alles punktlich , so wird man die Lucidien bewundernswiirdig gedeihen und einen prachtigen Bluthestand erreichen sehen. Haben die im Conservatorium culti- erhalten, welches so sehr dazu bei tragi, I virten Lticulien 2-5 Jahre in derselben 40 72 PINCES LUCULIE. Erde gestanden, so ertragen sie sehr gut ein wenig klein gemachten Diinger (Kuchen von irgend einem oelgebenden Samen mit ein wenig Guano vermischt) womit man jedes Jahr hinreichend fortfahrt. Holzasche und zerriebene Holzkohlen konnen noch mit Vorllieil beigefuugt werden, ganz gleich ob die Pflanzen in Topfen oder im freien Grunde ira Conservatorium cultivirt wer- den; in Ermamgelung dieser beiden In- gredienzien kann man sie auch durch zerriebene Ziegel ersetzen. Das Begiessen ist auch noch ein wesenthcher Punkt bei + Behandlung der Litculien : Obgleich sie ziemhch viel Wasser lieben , so fiirchten sie doch bestandige Nasse an den Wurzeln. Die Erde und namentlich das Abzugsloeh in den Topfen muss so beschaffen sein, dass das Wasser frei abfliessen kan. L. VH. .^\ r r/ vr^ vVv'r t^Ht^L^ttut GORREA BIGOLOR. Diosmaeeae § Boronieae. — Octandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS. ~~ Correa Smith. Litm. Trans. IV. 219. Calyx cupulaeformis, subinte- gerriraus V. quadrilobus. torollae petala4,hy- pogyna, calycemulto longiora, basi valvatim con- niventia, v. in tubum longe coalita. Stamina 8, hypogyna, petalis aetjuilonga v. exserta, quatuor iisdem opposita breYioraL] filamenta libera, glabra, subiilata v. basi dilatata;anfApraeintrorsae, bilo- culares, muticae, dorso supra basim insertae, lon- itudinaliter dehiscentes. Ovaria ^, gynophoro revij ambitu staminifero suboctoloboinsidentia, unilocularia, pilis stellatis dense congestis velata. Ovula in loculis gemina, suturae ventrali super- Sosite inserta, superius adscendens, inferius pcn- ulum. Styli ex ovariorum angulo interiore in unicum centralem stamina aequantem v. supe- rantem coaliti ; stigma aequale, cjuadrilobum. Capsula tetracocca , coccis nonnullis saepe abor- tivis, bivalvibus; endocarpio cartilagineO; soluto, claslice bilobo, basi seminifero, aborlu mouo- spermo. Semmobsolele reniforme, U'sla cruslacea, umbilico ventrali. Embryo in axi albuminis car- nosi rectus, teres, gracilis, raJ/tu?asupcra.— Fru- tices, in Nova-Hollandia orientali et australi indigenij puhe stellata densa tomentosi r. pulvc' rulenti; foliis oppositisy hrcvc petiolatis^ simplici- buSy subovatiSj integerrimiSy punctato-peUucidis^ floribus ramuios axillarcSy abbrcviatoSy peduncuh- formes terminantibuSySoUtariiSy geminatis v. ter- ms y breviter pedtmcnlatiSy speciosis, EnOlich. Gen. PI 6012. 3fazentoxeron tabill. Voy. 11 , II , Cotreas Hofgg. Ver- zeichn. 168. Antomarchiat Colla Ilort. Ripu!,, app. 11. 345. CHARACT. SPECIEL — Planta hybrida, ex C, ptilchella et alba orfa? Correa bicolor Paxton (sub Corraea !) in Mag. ofBot. t. 9, f*> 268. cum. ic. Texte du Magazine of Botany de M. Paxtoh. TWO-COLOVRED fftOWERED CORREA CORREA BICOLOR. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see above. No fact has been more clearly developed within the last few years of gaideiiing history, than that the intermixture of different species of plants , by hybridization , is quite endless , and that , after it has been performed , for several seasons, on particular objects, they become blended and confused to a degree that almost defies recognition. Even the florist is often unable to identify the same hybrid under altered circumstances, or when its treatment has been markedly dissimilar. And this makes us hesitate ere we sanction names (especially descriptive ones) applied to any seedling production. by publishing a drawing of that object , however beautiful it may be. Some of the indisUnctiveness which results in general cases, has, we fully believe, been expe- rienced from the hybridization of Corrteas. There arc many kinds even now in existence, « hich it placed by the side of others, would appear very nearly identical. Others, however, are so decidedly novel or distinct, that no subsequent modification of their properties is likety to remove their peculiarities; and among these C. bicolor is, perhaps, the most noticeable. It is so essentially d.Jlcr- ent from all the rest, and so pleasingly beautiful, that we are gratified both ,n corCrnHng tlio title it has received, and in admitting a representation of it to our pages. , ,, „ It was generated a few years back, among other popular hybrids, and is most probably the ofl-spring Jf C. pulchdla and C. nlba, as it possesses the hue of the blossoms of both ma com- binJd form. Thclower part of the tube of its flowers is a lively and delicate crimson , which passes into a whitish lint towards the upper portion. The segments of the limb, which are «;:;|J"l«'-»y «J^' are purely wliite within, and Uie prominent yellow stamens constitute a preUy relief. Us hab.l is 74 CORREE A FLEURS DE DEUX COULEURS. neat, but not remarkable, and the fob'age is tolerably good, with a slight tinge of brown on the under side. With its allies, it is valuable for blooming through the winter months; when it renders the greenhouse gay for a very considerable period. Placed among tlie crimson-flowered hybrids, it creates a most delightful variety, and is very easely cultivated in a light loamy soil. Increase may be eflFected either by cuttings, or by grafting it on stocks of C, pukhella^ C. alba^ or C. speciosaj At Mr. Knight's, of the King's Road, Chelsea, where we procured our drawing in the autumn of 1840, the plant is now blooming most profusely, and is both elegant and ornamental. CORREE A VLEVRS DE DEUX COULEIJRS CORREA BICOLOR. Etym. J. Corrca de Serra, botaniste portugais. CARACTERES GENERIQUES SPECIFIQUES voyez ci-dessus 4 Le second quart du dix-neuvieme siecle sera celebre dans les fastes de rhorticul- ture par deux actcs d'une haute impor- tance, qui honoreront les jardiniers de nos jours devant leurs descendants futurs. Le premier est un progres immense qui a atteint une extension illimitee : c'est la multiplication des vegetaux poussee jus- qu'aux limites du possible; le second, veri- table conquete denotre epoque, ^ peu pres inconnue a nos peres, c'est I'hybridisation ; procede qui fait qu'a I'inslar dii createur, I'homme aussi cree des plantes presque a sa convenance, et peut dire, comme le createur encore : toi , nais et sois de telle ou telle facon...! Pouvoir divin! resource infinie, dont, helas! des mains ignares et profanes abuscnt trop souvent! De tels impies devraient ^prouver le sort de ce temeraire qui voulut un jour, de mains faibles et inexperiment^es , con- duire le char du soleil et que le souverain niaitre des Dieux , irrite de son audace , frappa de sa foudre et precipita dans FEridan. ses Intonat, et dextra libratum fulmeii ab Misit in Aurigam aurc At Phaefon, rutilos fTamma populanic capillos, Volvitur in pra^ceps, longoque per aera tractu Fertur Excipit Eridanus, spumantiaque abluit ora. Ov. II, VIII. Mais laissons toute image, toute reminis- cence po^tiques ( poesie et horticulture devraient cependant etrc soeurs; le seronl- elles?) et disons simplement que Thybri- disation est une noble faculte, une haute puissance dont les habiles seuls devraient pouvoir user. Sans parler ici des mille merveilles v^- getales que nos jardins doivent a Thybri- disation et que nous pourrions citer parmi maintes families du plus attrayant des trois regnes (vleux style!) nous dirons, au moins , sur la charmantc plante , dont on voit ci-contre une belle figure emprunt^e au Magazine of Botany , quelques mots que nous puiserons egalement dans le texte de ce recueil. On ne connait pas Torigine certaine de cette hybride, qu'on croit provenir du croisement des Correa pulchella et alha. Elle tient, en effet, de Tune et de Tautre par la forme des fleurs et du feuillage; le calyce couleur rose des fleurs de la premiere, Ic blanc pur de colles de la CORREE A FLEURS DE DEUX COULEURS. 75 ^ W m seconde se trouvent agreableraent combi- de millicrs de fleurs donl la fraicheur sub- siste pendant des mois enticrs. Leur rem- nees dans die et ce melange fait de la plante un objet vraiment orneracntal pour nos serres froides. La profondeur des lobes du lirabe floral, leur ampleur, leur dis- position presque enroulee-reflechie , la dis- tinguent cependant netteraent des deux es- peces memes et pourraient faire douter de sa filiation. Comme ses congeneres, comme cette myriade de leurs delicates et gracieuses compatriotes , elle fleurit ehez nous pen- dant que rhiver desole notre inhospita- potage se fait a Tepoquc de leur repos, lequel est habituellenient de courte duree (en juillet-aout). Elles nimcnt un sol m^- lange, compost de deux tiers de terreau de feuilles bien comsomme et un tiers de sable fin; la base des pots doit ^tre bien garnie de tessons. On leur donne de Teau en abondance pendant I'cte, mais on la menage pendant I'hiver. On les multiplie assez facilement de graines, de boutures ^ de marcoltes et de lier climat, et offre un charmant aspect, greffes. groupee avec les Acacia^ les Diosmay De graines : A cet effet on a eu soin les EpacriSy les Crowea, les Banksiay pendant la floraison de les feconder artifi- les Profm, les Platylohium ^ les Chori- semuy etc., etc., de la Nouvelle-Hollande et de I'Auslralie entiere. Ch. L. Reduits 11 y a peu de lemps encore aux Correa speciosa, virensy pulckellay alba et ruftty ce genre laissait bien a desirer; mais aujourd'hui que Tart a cree des hybrides dont les feuillages divers tiennent a la fois de la beaute de ceux des C. riifay C. Gre- villiiy etc. , et dont les fleurs participent des qualites inherentes aux raeilleures es- peces du genre , aujourd'hui , disons nous , les corr^es sont de mode et fort recher- chees. Les plus jolies corbeilles , en hiver surtout, seraient incompletes si quelqucs rameaux de correa ne venaient mcler leurs elegantes fleurs a celles d'autres plantes choisies. Toutes les Correes sont d*une culture tres-facile. On les tient dans I'orangerie pendant Thiver et dehors pendant Tete, en usant la , a leur egard , des moyens de conservation que nous avons indiques a la page 25 de ce volume. Les Correes sans etre sujettes d filer demandent cependant a etre assez souvent pincdes, afin de former de jolis buissons. Ces plantes, chaque annec, se couvrent ciellement en choisissant pour cette op(5- ration le milieu d'une journee favorisee d'un beau soleil printanier. Pour operer un croisement aussi rationnel qu'avanta- geux a roperateur, on choisit les cspeccs et les varietes les plus belles et les plus eloi- gnees par leur colons , en ayant soin de n'adniettre i^onv porte-graines que celles qui se distinguent par leur vigueur et leurs coroUes de la plus belle forme. Une fois les fruits noues on a soin de ne pas laisser les meres manquer d'eau car la chute des capsules avant la maturitc des graines s'en- suivrait inevitablement. Apres la r^colte des graines on les con- serve dans du sable sec, a Tabri de la gelee et de Thumidite jusqu'au premier printemps, moment des semaillcs. On seme dans des terrines pleines d'une terre ana- logue a celle que nous venous de designer el on recouvre le semis d'un peu de sable fin pourempecherlanaissance de la mousse. Ces terrines sont placees dans une bonne serre temperee ou le jeune plant ne larde pas a se developper. De boutures : Celles-ci se font presqu'eii toute saison , pourvu qu'on ait soin de les couper sur du bois de Tann^e. On pent les faire a froid sous cloche ou sur couche licdc et sous cloche. Dans ce dernier cas 7G ZWEIFAKBIGE CORREE. on essuie soigneusement ces cloches tousles trois oil quatre jours pour dviter rhuraidite ambiante. Be greffe : La multiplication par le gref- fage est preferable aux raoyens ci-dessus indiques, parce qu'elle fournit des exem- plaires plus promptement et d'une vegeta- tion plus vigoureuse. La greffe en approche executee au prin- temps n'est plus usitee dans ce pays-ci. La greffe en fente et la pose de cote sont seules en usage. La Correa Grevillii est celle avec laquelle toutes les sortes s'identi- fient le mieux. Les plantes qui provien- nent de cette greffe sont belles et vigou- reuses; leurs fleurs sont plus ainples que celles qui se developpent sur des individus greffes sur les C. alba ou rufa. Les varie- tes greffees sur cette derniere croissent lentement; leurs feuilles, leurs fleurs sont moins grandes, mais par contre celles^ci se montrent en plus grande abondance dans ce dernier cas. Quels que soient les sujets on operc presqu'en toute saison sous cloche et mieux en serre, sous chassis : les greffes s'y conservent plus saines, et les racines des sujets ne s'y endoramagent pas comme quand ces plantes sont travaillees sous cloche. Les greffes etant reprises il est une pre- caution qu'on ne doit jamais negliger de prendre : c'est de n'enlever que peu a peu les branches du sujet. De marcottes : Get antique mode de pro- pagation n'est usite que quand les autres precedes font defaut. Destruction des insectes : Le revers des feuilles des Correes et leurs tiges portent quelquefois des insectes qu'on detruit faci- lement a Taide d'line fumigation de tabac faite en lieu clos. On les enleve aussi a I'aide d'une brosse un peu dure qu'on trempe a plusieurs reprises dans une eau de savon noir tr^s-concentr<5e. L.VH, ZWEIVARBIGE CORREE CORREA BICOLOR JEtymologie : Bcnannt nach /. Correa de Serra^ eincm portugicsischcn Botaniker. Ndturliche Ordnung der Diosmaceen, Abth. der Boronieen. CI. VIII. Ord. 1. Lin. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. . . siche oben Ohne hier von den tausend Wundern der Pflanzenwelt zu reden, welche unsere Garten der kiinstlichen Befruclitung ver- danken, und deren wir aus einer gros- sen Anzahl Familicn dieses anziehendsten ! entstandcn, Sie hatauchin der That einiges der drei naliirlichen Reiche anfiihren IJber den Ursprung dieser Hybride ist man noch einigcrraassen in Ungcwissheit; manglaubtaber^dieselbe sei nuskiinsllichcr Befruchtung der Correa pulchella und alba konnten, sei es uns zum wenigsten cr- laubt, einige Worte iiber die reizende, auf heigefugter Tafel abgcbildctc Pflanze mit- zulheilcn, (Figur und Text sind aus Pax- ton*s Magazine of Botany entlehnt). von der Blume der einen und von den Bliittern der andern Species. Das schone rosa roth der erstcn und das reine weis der zwcilen finden sich hier auf das angenchm- sle vereinigt, und machcn diese Pflanze zu einer wahren Zierden unscrcr Ralthauscr. ZWEIFARB1GE CORIIEE. 77 Die sehr ticfen Einschnitte des Blumen- randes, deren Breite, so wie die zuriick- gebogenen, auswarts gerollten Lappen un- terscheiden sie jedoch auffallend von den beiden Mutterpflanzen , so dass man wohl geneigt sein mochte, an dem besagten Ur- sprunge zu zweifeln. So wie viele ihrer Verwandlen aus dem- selben Vaterlande bliiht sie bei uns im Win- ter und nimml sich besonders schon aus zwischen den Acacien, Diosmen^ Epacris, Croweefiy Banksien, ProteeUj Platylohien ^ Chorizemenj und den andern neuhollan- discben Pflanzen. Ch. L. So lange wir auf Correa speciosuj virensy pulchellay alba und rufa allein beschrankt waren , blieb uns noch Manches zu wiin- schen iibrig ; jetzt aber, wo wir durcb kiinstliche Befruchtung Varietaten geschaf- fen baben , deren verscbiedenes Laubwerk demjenigen der Correa rufa^ und C. Gre- villei gleichsteht , deren Bliithen denen der aus f gut vcrrotteter Lauberdc und { fei- nem Sande ; der Boden dcs Topfes muss mit einer reichlichen Lage kleiner Topf- scherben angefullt seyn ; im Soinraer so viel Wasser als moglich, ein raassigeres Begies- sen wabrend Winters Man ver- mehrt sie durcb Saraen, Stecklinge, Pfropf- reiser und durcb Absenker. ■ Durch Samen : Um daraus Varieta- ten zu gewmnen , muss man wabrend der Bliilbezcit eine kiinstlicbe Befruch- tung anwenden, wozu die Mitte hcitcrer Friiblingstage die geeignetste Zeit ist. Fiir diese Kreuzung wahlt man die durch ibre Farbung am weitesten von einander entfernten Species und Varietaten, so Avie man zum Befrucbten den Bliithenstaub nur von solcben Sorten nimmt und zum Sa- mentragen nur solche bestimmt , wcl- che sich durcb ibre scbonen Corollen auszeichnen. Nach gescbebener Befruch- tung darf man es ihnen nicbt an Wasser feblen lassen, da sonst das Abfallen der Knospen, bevor die Samen reif, die unaus- scbonsten Species dieser Gattung nicbt bleibliche Folge davon seyn wiirde. Den nachsteben, jetzt, sagen wir, sind die Cor- reen beliebt , ja sogar gesucht : die scbon- sten Blumentiscbe im Winter sind un- vollstandig, wenn keine Correen darauf sind. w Ibre Cultur ist sehr einfacb. Im Winter bait man sie im Kaltbause, wabrend des Sommers im Freien , muss jedoch die S. 25 dieses Heftes angegebenc Cultur- metbode aucb zu ihrer Erhallung anwen- den. Die Correen , obne ibr scblankes Aufscbiessen befiircbten zu miissen, er- fordern dennoch, dass man die Spitzen ihrer Zweige zuriickschneidet, um so hiib- schere Straucher zu bilden. Jedes Jahr sind diese Pflanzen mit tausenden von Blii- then bedeckt, die Monate lang dauern. Das Verpflanzen gescbieht wabrend ihrer nur kurzen Ruhezeit, welche gewobnb'cb vom Juli bis August daucrt. Die Erdmischung, welche ihnen am mcislen zusagl, besleht gearndteten Samen bewabrt man in trock- nem Sande, aber gut gegen Kalte und Feucbtigkeit gescbiitzt, bis zum Anfange des Friihlings, die Zeit der Aussaat. Man saet denselben in flache Topfe, die mit schon oben besprochener Erde angefiillt sind. Die Oberflache dieser Erde wird mit etwas Sand bedeckt, wodurch man das Wachsen des Mooses verhindert. Man stelll diese Topfe in ein lemperirtes Haus, sich baldigst wo die jungen Samb'nge entwickeln. Durch Steeklinge : Diese kann man fast zu jeder Zeit macben, nur ist darauf zu achten , dass man von dem im letzlcn Jahre getriebenen Hoize nimmt. Man macbt sie im Kalten oder in eincm etwas warmcn Beete, allezeil unter Glocken. Die Vcr- mehrung durch Pfropfreiser ist jedoch vorzuziehen, da sich dadurch schncller krafligcrc Exemplare bilden. 78 ZWEIFARBIGE CORREE. wird nur dann angewandt, wenn die an- deni Vcrfahrungsarten misslungen. Durch Pfropfreiser : Das Absaugen im Friihjahr ist in unserra Lande nicht raehr im Gebrauch. Das Pfropfen in den Spalt, oder das gewohnliche Anplatten sind allein gebrauchlich. Die Correa Grevillei ist die- jenige, auf welcher alle Sorten ambesten gedeiben. Die Pflanzen, wekhe auf sie gepfropft , werden schon und kraftig, auch ihre Blumen werden grosser, als wenn Durch Absenker ; Diese alte Methode Jahreszeit thun, und zwar unter Glockcn, oder besser noch unter gescblossenen Glas- kasten im Gewachshause. Die Edelreiser bleiben da gesunder, und die Wurzeln der Starame leiden nicht so viel, als wenn die Pflanzen unter Glocken cultivirt wer- den, Wenn die Verbindung des Reises mit dem Wildling vor sicb gcgangen, so ist folgende Vorsichtsmassregel ja nicht zu versaumen, namlich : die Zweige des letztern nur nach und nach wegzu- nehmen. '/J Unterlagen gedient haben. Letztere Species wird jedoch auch oft dazu benutzt ; die Reiser wacbsen auf derselben zwar weit langsamer und ihre Bliithen und Blumen sind nicht so gross, sind aber bei weitem zahlreicher als wenn auf C. Grevillei veredelt ist. Gleichviel auf welche Species man pfropft , man kann es doch fast zu jeder MiUel die Insecten : Die Riick- seite der Blatter und Zweige der Correen sind haufig mit weissen Schildlausen be- deckt , welche man leicht vermittelst Ta- backraucherung, oder auch durch Abwa- schen mit einer ein wenig harten und in Seifenwasser getauchten Biirste, vertilgen kann. L. VH. y f fY/^ ^//€ //€€:f ///// /Z;A: a. i 3- t.) It AGHIIHENES ffilllTIFLORA. &£»» Gesncriacese § Gesnereae. — Didynamia-Angiospcriiiia CHARACT. GENERIS.— ^cAmmesP.BRowNE Jam. p. 271. Calycisluho cum ovarii basiconnato, limbo quinquepartito subaequali. Corolla peri- gyna infundibuliformis, tubo basi postice ^ibbo, subobliquo, limbo subacqnaliler patente quinquc- lobo. Stamina coroilae tubo inserta, (juatuor di- dynama inclusa cum rudimento quinti; antherae biloculares , in discum cohaerentes, demum solu- tae. Ovarium basi calyci adhaercns, disco annu- lari cinctum, uniloculare, placcntisduabusparic- talibus bilobis. Ovula plurima, in funiculis bre- vibus anatropa. Sfylus simplex^ stigma subcapita- tum, obsolete bilobum, Ccfjoswfe coriacea unilocu- laris, apicc bivalvis, valvis medio placentifera. Semina plurima subclavata. Embryo in axi albu- minis carnosi orthotropus ; cotyledonibus brcvibus obtusis, radkula umbilicum spectanle centrifuga. — Ilcrhac A mericae tropicae pubescentes y siolo- nibus sqnamosis hypogaeis v. interdum axillari- bus pei'cnnantes; foliis oppositis ternatis serratis^ floribus axillnribiiSj solitarns v, pancis aggrega- ] tis; corollis coccincis (miniatis, violaceis v. lilaci- nisj rubro-punctatis v. varicgatis). Trcvirana Wildenow Fnnmerat. II. 637. Marlius .Voe. ffen. ei s^. III. 65. t. 226. f. 2. Cyrilla Heritlcr Slirp. t. 71. Boi. Mag. t. 374. Achimenissit. P. Brown. Pers. Columneae sp. Kam. Buchncrae sp. Scopoli Delic, insubr. II. t. 5. Ekdlicii. Gen. PI. (cum. parv. additam. ) CHARACT. SPECIEI. - Achimencs inuUiflora Garda. Herb. bras. 3873 in Hook. ic. PL t 460. Tola hirsuta, foYiis petiofatiSj oppositis temisvr ovatiSy acutisj basi obtusis, argute subdupUcato- se?Ta^/s;pcdunculis axillaribus Z-^-floris; calycis lobis linearibus hirsutis; eorollac tubo infundi- buliformi decurvo J limbi lobis rotundatis y infe- riore praecipue iinibriato. a. Coroilae Joho inferiopo solrimmodo fimbrifilo ! (Icone Hooieri supra citaia.1 b. Coroilae lobis omnibus grossc fimbrialis.' ficone de qua agiturlj HooR. Bo(. Mag. t. 3993. Texte du Botmural .Magazine de M. Hooker ACHUnENES IlILLVirLORA. MANY-FLOWERED ACHIMENES. CLASS AND ORDER. . NATURAL ORDER . . GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYNONYMS sec above. This very beautiful stove plant inhabits dry banks, in woods, on the Scrra de Santa Brida, and near Villa de Arayos, in tlie province of Goyaz, Brazil, and seeds were sent home from thence by Mr, Gardner, its discoverer. The plants flowered first at the Royal Botanic Garden of Glasgow, and then at Kcw, whej'c our figure was made. The autumn has been its season of blossoming with us, and it continues long in that state, a succession of flowers continually expanding. The fringe on the limb of the corolla is extremely variable. In the figure taken from the dried specimen in « Icones Plantarum » above quoted, the lower lobe is alone fringed, and that imperfectly. In our plant, all the lobes are deeply so. The whole habit of the species is so extremely like that of Gloxinia icthyostoma {Gardn. in Ic. Plant, t. 472), that it seems contrary to nature to place it in a differend Genus; but Mr. Gardner observes that, the bifid stigma, and entire annulus of this plant, prove it to belong to Achimencs. Descu. An annual, according to Mr Gardner; every-whcre hairy, except the corolla. Stem simple, about a foot high. Leaves opposite, shortly pctiolatc, ovate, rather coarsely serrate. Peduncles axillary, solitary, bracteated, three-flowered. Ca^ya? half-superior, five-cleft, the segmoits broadly linear. Coro??a nearly two inches long, deep lilac within, paler without, especially the /«/>f* .■ this 11 80 MANY-FLOWEUED ACHIMENES latter is funnel-shaped, curved downwards, slightly gibbous at the base; the li?nb oblique, of five nearly equal, rounded ?o6(?5, strongly fimbriated at the margin. Stamens four, didynamous, with the rudiment of a fifth : anthers cordate, united into a cross. Germen ovate, the free part hairy, surrounded by an entire annular disk. Style about equal in length with the tube. Stigma cla- vate, bifid. Fig. I. Pistil. 2. Stamens : — marfnified Teste du Magazine of Botany de M. Pamon. MANY-FLOWERED ACHIMENES. ACHIMENES MULTIFLORA. Except the statement respecting its habitude, we have taken the above description from the Bota- nical Magazine, where the plant is said to be « an annual according to Mr. Gardner. » We learn, however, that it is as much a perennial as .4. longi flora ^ or A. coccinea^ at is has been multiplied as readily as those species by the numerous tubers which it produces from its roots. In this character, therefore, it has proved to be much more valuable than was expected j and, on account of its great beauty, it will most likely soon be as much grown as the now common A, longiflora. Sir W. J. Booker mentions, in the work previously referred to, that it « inhabits diy banks in woods, in the Serra de Santa Brida, and near Villa dc Arayos, in the province of Goynz, Brazil. « The first appearance of its flowers in this country was, wc believe, in the Glasgow Botanic Gar- dens of Kew. A short time subsequently, it blossomed well in the nursery of Mr. Glcndinning, at Turnham Green , and our artist prepared the drawing now given from this place. ■Writing to us concerning it, Mr. Glendinning says, that it seems more impatient of moisture than any of the other species; a circumstance which is readily accounted for by reference to its native locality. Keeping this in mind, it should be potted in a particularly wcll-draincd earth, and ought not to have too much pot-room. The common mixture of sandy loam and heath-soil will be sufficient for its culture; but 11 will succeed better with a trifling addition of duly pulverized leafraould. It should have a rather dry place in a warm greenhouse or cool stove, and be kept torpid during winter. On account of the peculiar colour of its flowers,— which is not a decided blue, but has a con- siderable dash of pink in it, and approaches to deep lilac,— together with their pleasingly fringed margin, and the profusion in which they are borne, this species is so very distinct that it will assuredly be much sought by the cultivator; and will no doubt be employed by the hybridist in w extending that delightful variety in the race, which the introductions of the last two or tlircc years have contributed so much to increase. ACHIMENE A FLEURS NOMBIIEUSES. 8t ACHiniEIKE A FLEURS iVOlVlBRElJSES ACHIMENES MULTIFLORA. Etym. L'origine dc ce mot (I) n'a jamais etc expliquee. On nc sail memc dc quelle languc ii a pu etre derive! Smith conjecture qu'il vicnt du grcc, dont en elFet il a la foiiue^ ct dit qu'il est forme de « privatif et dc xuftumiv {;^uj^uiva sec. Smith) faire mauvais temps (qui fleu- rit pendant le beau temps ! ! !) Gesneriac^es , tribu des Gesneriees-Besleriees* — Didynamie-Angiospcrmie. CARACTERES GENERIQUES CARACTERES SPECIFIQUES voycz ci-dessus Parmi le grand nombre de plantes recueillies au Bresil par Gardner, col- lecteur pour le compte de divers jardins hotaniques de la Grande-Bretagne (Kcw, Glasgow, etc,) on pent eiter, comme Tune des plus interessantes 5 celle dont il s'agit ici, et qu'il decouvrit sur les lisiercs des bois sur la Serra (montagne) de Santa Brida et pres de la ville de Arayos, pro- vince de Goyaz. EUe n'est pas annuelle, corame I'avait hriata cut ete plus juslcment appliquec) s'eleve environ de 33 a 40 centimetres de hauteur. La tige parait en etre simple et, a I'exception de la corolle, toutc la plante est couverte de poils. Les feuilles en sont opposees (ou ternees!) brievemcnt petio- lees , surtout les superieures , subattenudes-aigues, asscz forlement den- tees, d'un vert sombre en dessus, pale en dessous , parsemdcs de poils rudes , epars. Pedoncules axillaires, solitaires, tri- ovees avance ce voyageur; car, comme ses eon- flores. Calyce semi-supcre, fendu profon- soeurs , elle emet de ses racines des tuber- cules rhizomatiques par lesquels se perpe- tue Fesp^ce. La frange qui en dccore les lobes coroUeens parait etre plus ou raoins distincte et prononeee selon les indivi- dus. Ainsi, dans cclui represente d'abord dans les Icones de Hooker {L c). La frange est presque nuUc et n'existe que sur le lobe inferieur de la corollc. Dans j distantes chez les deux supericurs, asscz Findividu figure ci-contrc, elle horde tous j rapprochees et plus allongees chez les trois inferieurs. Disque annulaire pcu distinct , entier. Ovaire arrondi-conique, velu ; stig- dement en cinq lobes oblongs-Iineaires , obtus, cilies, subetales. Corolle nutanlc; tube arque-subventru en dessous, infundi- buliforme , d'un lilas pAIe , legcrement gib- beux a la base; limbe tres-ample, etale I releve-dresse en dessus, d'un riche bias legerement violaed, k cinq lobes presque egaux, hordes de dents lineaires (frange) les lobes et s'allongc surtout sur les ti^ois inferieurs. w VAchimenes midtiflora (repithote fim- matc bifide. (1) Pour ramuscment des lucteurs , amaluuia d'crutfition eUjnxoloQiqtic , nous i«^pcioii-s \ci urn nolc du Botanical Mngaztm (sub Arhimcnes picta v. iiifia) note redigec d^iine maniere un peu obscure, mais (|ue nous iraduisons lidrralomrnr : « Un ami classiviuc a avancd que ce mot {Achimenes) devait prob:tb!omcnl s'ecrirc AchKinenes, Va loi de Perse, ^brllorum victor (vaimjueur des gucrrcs), comnic Finterpretc Amm. » sclou Littleton, voili pmirquoi il a ('Ic apphquc an promicr Achi- ison ffe la eonhur ecarlafe de ses ffetnsl Brownr (oultfois, .lutcur du iiom, Ivvt'M Arhimotes? msnes cnnnii M. corcinen) en ra Ubi Quoni raslo crudiii docia iMincrva sinu ? 82 ACUIMENE A FLEL NOMBREUSESi Par les deux derniers caracleres que nous venons de citer (le disque et le stigraate) et surtout par son port et son feuillage, celte belle plante appartient bien aux AchimeneSy mais en en jugeant d'apres la forme exterieure de ses fleurs seulement, on la prendrait pour un Gloxi- nia. Ce sera pour les amateurs, en raison du nombre, de la grace et du jolis colon's de ses fleurs, un objet de predilection. Elle est encore tres-rare dans les jardins (avril 1845). Ch. L. En ce moment nous possedons deja huit esp^ces d'Achimenes {A. longiflordy gran- diflora, coccinea^ peduficulatay rosea^ mul- tifloraj hirsuta, picta) et ce norabre ne peut tarder a s'accroitre encore en raison des nouveautes du meme genre dont TEu- rope attend chaque jour et avec impatience rarrivee de leur pa trie, contree in^puisablc en brillants vegetaux de toute sorte. Dans leur pays natal toutes les Achimenes croissent a Tombre des grands arbres, tan- tot dans les bifurcations de leurs troncs ; tantot dans les fissures des rochers que le temps a rempli d'un humus vegetal. La, elles se perpetuent au moyen des nom- breux tubercules qu'elles emettent de leurs rhizomes. ^ Sous les tropiques, comrac on sait , la car ces tubercules se conservent parfaite- raent quand on a soin de les emballer dans de la mousse seche entremelee d'un pen de terreau de feuilles. CuLTUUE EN Europe. Aussitot arrivees a leur destination en Europe , ces racines doivent etre plantees dans des vases qu'on remplit d'un bon terreau de feuilles et qu'on place sur une tablette seche de la serre chaude. Vers la fin de Janvier, ces plantes sor- tent de I'etat de torpeur dans lequel elles out du passer I'hiver. On les plante isole- ment alors dans des pots peu profonds remplis de terreau frais, et on les soumet a Taction vivifiante d\me bonne bache dont Fatmosphere doit etre humide et chaude. Lh elles ne tardent pas h montrer leurs tiges. On les rempote un peu plus grandement , on leur donne au besoin des tuteurs; et bientot une succession de fleurs du plus brillant coloris vient couronner le peu de soins qu'elles ont coutes. C'est alors que r-4. longiflora montrc ses lar- ^s corolles du plus beau bleu ; que VA. grandiflora se pare de ses grandes fleurs carminees; quq les A. coccinea et rosea aux jolies petites fleurs ou roses ou d'un pourpre igne; que les A. picta ^ hir- stita y pedunculata presenlent leurs nom- breuses corolles dont les nuances plus ou moins vermillonnees, sont diversement saison des grandes chaleurs est aussi celle striecs ou mouchet^es ; que VA. multi florae dies grandes pluies : c'est pendant ce | ^^^^ > montre ses corolles frangees d'un beau bleu lilacine. Toutes viennent done ainsi tour a tour apporter, a leurs. geoliers d'Europe, le richc tribut, gage do leur soumission et de leur resignation h un aisement pendant temps que vegetent et que fleurissent les Achimenes. Elles restent au contraire dans Tinerlie pendant la saison seche. Alors de- pouiflees de tiges ct de feuilles la plupart de leurs nombreuses especes inconnues ^^i' desormais perpetuel, jusqu'ici , dchappent cette longue periode aux rccherches avi- des de nos explorateurs. Toutefois aussitot qu'il a le bonheur d'en decouvrir une, le coUecleur n'eprouve aucune difliculte a on enlever leurs nombreux rhizomes qu'il En octobre, leur floraison est terminee; leurs tiges et leurs feuilles se fletrissent; toute la plante, en un mot, se prepare a son repos hivernaL La terre de leurs pots sera alors graduellcment privee d'eau, ct ceux-ci devront etre places sur une ta- peut expcdicr en Europe en toute surcte; ' bleltc elevee, bicn seche ct qui doit etre \ VIELBLUETHIGE ACUIMENES. 85 F m reservee pour leur hivernage. Puis, des les L ■ premiers jours du printemps, on les traite de nouveau comme nous venons dc Ic dire. De toutes ses congeneres connues jusqu'ici r^. multiflora est peut-etre la plus rebelle ^ la culture. La date assez recente de son introduction dans nos etablissements horti- acquise les autres especcs? Espdrons. Hybridisation. Les Achtmenes j par leur affinite avec les Sinningiay les Gesnerias, les Dri/monia, etc., nous semblent encore destinees a rcndre d'importants services h rhorticulture, et nous nc saurions asscz attirer Fattenlion du monde horticolc sur coles ne nous a pas encore permis de pra- unc operation dont les riches et certains tiquer les experiences necessaires pour rendre cette culture plus facile. En eflFet , si les tubercules paraissent plus delicats que ceux des autres especes, sMls semblent plus sujets d fondre pendant Thiver, cette apparence de debilite ne pourrait-ellc pro- venir de cette debilite raeme inherente a des plantes si recemraent introduites, et auxquelles une annee ou deux de culture ne saurait guere donner la vigueur qu'ont resultats feront aimer de plus en plus cette precieuse famille de plantes. Multiplication. Ainsi que nous venons de le dire presque toutes les espcces se re- produisent prodigieusement par la separa- tion de leurs rhizomes; et si ce mode de reproduction ne suffisait pas, on peul avoir recours h la voie ordinaire el prorapte du bouturage. L. VH. TIELBLVETHIGE ACHlIMEiWES ACHIMENES MULTIFLORA. ■ Etymologie. Der Ursprung dieses Wortcs ist unbekaunt, man wciss sclbsl niclit aus wclchcr Sprachc es herkomrat. Smith glaubt, dass csdem Griechischen cntlchnt und aus * und jc^tf^cctiuv (^£/^«fP6) Sec. Smith's schlechtes Wetter anzeigend, gebildct ist. L ^ X Natiirliche Ordnung der Gesneriaceen , Abth. der Gesncrieen-Bcslcrieen. CI. XIV- Ord. L Li>\ GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. . . siehc ohen Unler der grossen Anzahl von Pflanzen, welche Gardner (Samniler fiir mehrere botanische Giirten Grossbritanniens) in Bra- silien entdeckt hat, heben wir die in Rede stebende als eine der interessantestcn her- vor; er fand sie am Saume der Walder, welche die Anhohen von Santa Brida in der Nahe der Stadt Aragos (Provinz Goyaz) bedecken. w Sie ist nicht einjahrig, wie jener Rei- sende angegcben hat, sondern bildet, glclch ibren Verwandten , an ihrcn Wurzeln Knollen , vermoge deren sie sich fort- pflanzt. Die Randlappcu sind bci den vcr- schiedenen Individuen mehr oder weniger gefranzt. In der angefiibrten Hooker' schen Fiffur z. B. ist nur die Franze am untern Lappen beraerkbar, wahrend in unserer Figur alle Lappen , besondcrs aber die drei untern, stark gefranzt sind. Die vielbliilhige Achimenes (die Bencn- nung gefranzte ware viellcicht besser gc- wesen) bat einen einfacbcn, 35 bis 40 Cen- timer hohen , ganz bebaarten Stengel. Blatter gcgeniiberstchcnd (abwcchselnd!) kurzgGsticlt (besondcrs die obcrn), eifor- 84 VIELBLUETHIGE ACHIMENES. mig, vorn zugcspitzt, ziemlich lief gezahnt, oberhalb dunkelgriin , unterlialb heller, mit zerstreiit stehenden Ilaaren besetzt. Bliilbenstiele achselslandig , einzeln, drei- blulhig, Kelch halbobcrstandig , tief fiinf- spaltig , Lappen langlich linienformig , sturapf , gewimpcrt , fast ausgebreitet. Blume iiberhangend; Rohre gekruramt , unterbalb baucbig , Irichterformig , an der Basis etwas hockcrig, blass lilafarbig; Rand sebr wait , ausgebreitet , oberhalb aufgcrichtct, lebhaft lilafarbig mit yio- lettcm Scheine , funflappig , Lappen fast gleich ; die zwei obern mit linienformi- F gen entfernter stehenden, die drei untern mit liingcm und naher zusammenstehenden Ziilmen (Franzen) versehen , Scheibe ring- fbrmig, wenig hervorstehend, nicht unter- brochen. Fruchlknoten rundlicli kegellor- migj zottig. Narbe zweitheih'g. Dem Ha- bitus nach, und vorziiglich zufolge der zwei zuletzt genannten Charactere (der Schatten grosser Baume , entweder in den Achsein der Baumstamme oder an solehen Stellen auf Felsen, an denen sich durch die Reihe von Jahren Lauberde gebildet hat; dort leben sie, sich durch ihre zahlreichen Wurzelknollchcn fortpllanzend. Jn denTro- pen ist, wie bekanntlich, die grosse Re- genzeit auch die Zeit der grossten Warrae; in dieser Epoche wachsen und bliihen sie , ruhen aber, ihrer Blatter und Zweige beraubt, wahrend der trockenen Jahres- zeit. Die gewiss noch vorhandencn, uns jedoch bis jetzt noch nicht bekannten Arten, entgehen daher ungliicklicherWeise den Nachsuchungen unserer Reisenden , Einraal cntdekt, ist der Besitz derselben fiir Europa gewiss, denn ohne alle Schwie- rigkeit konnen ihre Knollchen aus der Erdc genoramen und in trocknem , mit zu Staub gewordener Lauberde vermischtem Moose uns zugesendct werdcn. i J Ihre Cultur in Europa : Bei uns angc- Warrahause hingesetzt, wo sie gegen An- ringformigen Scheibe und der zweitheili- i i • • -^ • t i. ^„ - ^, _ . _. _ ^ kommen, werden sie m mit rcmer Laub- gen iNarDe} eenort diese schone Pflanze zur ^ ^ f-n* t- ^ j- ■ t> *. -^ ^ ; ^ . erde angeiullte Topfe auf einem Brette ira Gattung Achimenes; wolltc man dieselbe nur nach der aussern Gestalt der Blume beurlheilen, so wiirde man sie eher fiir cine Gloxinia haltcn. Die zahlreichen Blii- Ihen, ihre Schonheit, vorziiglich in Bezug auf die Farbc, machen dieze Pflanze zu einen Gegenstand der Bewunderung der Blumenfreunde. Sie ist bis jetzt noch nicht sehr verbreitel, (April 1845.) Ch. L. Bis jetzt besitzen wir schon acht Arten dieser Gattung : die ^. longtflora^ grandi- flora^ cocdneay pedunculata^ roseay multi- flora^ hirsuta und picta; und gewiss ist zu crwarten , dass diese Zahl noch bald durch neue Arten vermebrt werden wird* Mit Ungeduld hoffen v/iv , dass das an schiinen Pflanzen unerschopfliche Vaterland dieser Gattung uns baldigst neue Arten liefern werde. Dort wachbcn alle diese Aihimeaes im fang Januar aus ihrem Wintcrschlafe wie- der erwachen ; man pflanzt alsdann jedes Knollchen einzeln in einen nur wenig tiefen, mit frischer Lauberde augefiillten Topf und unterwirft sie dann den so be- lebenden Wirkungen einer feuchtcn aber warmen Temperatur im Mistbeet, wo sie bald neue Zweige und Blatter hervorbrin- gen werdcji. Alsdann verpflanzt man sic nochmals, biiidct sie an, und bald werden unendlich viele Bluraen vom sehonsten Biau die Miihe bclohnen, die man bci A. lon- giflora anzuwcnden hat; A. schmiickt sich mit seinen carminrothen CoroUen; A. coccinea bietet uns seine feu- rigrothen, A. rosea seine lieblichcn rosa- farbigen Blumen ; A.picta^ hirsuta und pe- dunculata ihre mit mehr odor weniger rothlichcn Schaltirungen aufs verschie- dcnartigstc gestreifte oder punclirlc Blu- men,— und A. muUiflora cndlich zeigt ein grandi/li VIELBLUETJIIGE ACHIMENES. sn dunklcs Lila! Alle diese Achinie^ies ver- gelten denn mithin , eine sowohl wie die andcre, in reichlichem Maasse die Wohl- thaten die ihnen in ihrei' ewigen Verban- nung erzeigt werden! Gegen October ist die Bliithezeit voriiber; die Blatter verwelken , die Zweige werden gelb , ja , die ganze Pflanze iiberlasst sich der Ruhe. Man hort nacli und nach auf , ihr Wasser zu geben und lasst sie auf einem erhohten, troctenen Brette im Warmhause iiberwintern — urn sie dann beim Anfange des Friihlings wieder auf namb'che Art zu behandein, die wir oben angegeben. Von alien ihren Geschwistern ist die A* mif^f/^ora vielleicht am schwierigsten zu I vermehrcn sich fast alle Arten auf ausscr- dass die Pflanzcn zu kiirzlich erst cinge- fiihrt sind; ist es dann nicht moglich, dass ein cinziges Jahr Pflcgc sic eben so Iviiiftig mache, als die andern Arten sind?... Moge dcra so seyn!... Kreuzung : J)\e Achimeties scheincn durch ihre Verwandtschaft mil den Sinningien, Gesnerien, Drymonien , etc. dazu be- stimmt zu sein, der Garlncri nocb grossen Nutzen zu bringen; — und wir konnen den Pflanzenkcnncrn nicht genug anempfehlen Kreuzungs-Versuche anzustellen, wodurch diese kostbare Faniilic nur an Intercssc gewinnen diirfte. Vermehrnug der Achimenes : Wiegesng(, cultiviren. Da sie erst kiirzlich in Europa eingefiihrt ist, so haben wir bis jetzt noch nielit Gelegenheit gehabt, um dariiber bin- reichend Erfahrungen zu machen; wenn ihre Wurzeln auch zarter als diejenigen der andern Arten scheinen und wahrend des Winters mehr Neigung zum Faulen zeigen, so kann doch dieser Anschein von Ver- ganglichkeit auch vielleicht daher kommen. gcwohnlich schnelle Weise durch ihre Wurzelknollchen; geniigt jedoch diese Yer- mehrungsart nicht mehr, und handelt cs sich darum, in kurzcr Zcit von einer sel- tenen oder gesucliten Species einigen Vor- ratli zu bekommen, so mache man nur Stecklinge; diese bewurzeln sich schon in wenigen Tagen. L. Vil. ^/ I Ctij'h tf .^ a CYPHEA (CDPHEA) STRIGIIIOSA. Lythracese § Lytbrcae (Eulythrarieae End.) — Dodecandria-Monogynia. CHARACT. GENER. - Cyphca(i). P.Browne (sub Cuphea). Ccdyx pcrsistens tubulosus, lubo basi post ice gibbo v. calcarato, nervoso-coslato, adscendente, limbo plicato, saepc ampiiato,^ inae- qualiter duodecimdentato, dentibus altemis, ex- terioribusminoribus,interdum obsoletis; intcrio- ribus triangularibus, postico saepe latiore, tubi nervis in oentes medics excurrentibus. Corolla rarissime nulla 5 saepissime petala 6, summo ca- lycis tuboinscrta, ejusdem dentibus minoribus opposita, unguiculata, duo postica plerumquc majora, saepe infra basim glandula aucta. Sta- mina II, calycisfauci diversa altitudine inserta, inclusa, inaequalia, quorum sex dentibus calyci- nis exterioribus petalisque opposita, duobus pos- ticis demissius iasertis, quinque dentibus majo- ribus opposita, uno postico deficiente; filamenta brevia; antherae introrsae, bilocularcs. ellipticac, parvae, longiludinaliter dehiscentes. Ot^armm li- berum, nunc sessile, ima basi capsula glandulosa cinctum v,brevissime oblique stipitatum, postice glandula interdum obsolcta stipatum, oblongum, compressum, biloculare, loculis inaequalibus, al- tero minore saepe vacuo , dissepimento apice in fila soluto, mox evanido. Omtla'i^ v. plurima, placentae fiiiformi , medio dissepimento adnatae laniculis adscendentibus inserta, anatropa. Stylus subulatus, incurvus; stigma capitatum, emargi- nato-bilobum. Capsula oblonga, compressiuscula, lenuissime memoranacea, calyce cincta, septo (1) C^'esl A tort, comme on le voit par r^tymologie, que Patrick Browne a ^crit Cuphfa. oblitterato unilocularis dcmum hinc fissa, pla- centa columellari libera. Semiua pauca v, plu- rima,lenticulari-complanata, testa coriaocanptcra, umbilico marginali. Embryonis exalbuminosi orthotropi cotyledones orbiculatac, radkula brc- vissima, umbilieum attingens. — ITerbae \k suf- fruticoSy saepe viscosi in America tropica inqi- geni; foliis oppositisv. verticiUatisy aut interdum sifnul alternis, integerrimis j pedunculis inter pe- tiolaribuSy uni-v, rarius multifloris^ saepius cemuiSj saepissime hihracieolalis; floribus violu' ceisj roseis t\ albis. Cyphea. Lem. sub prsescnli tabula. Cuphea Jacqum flort. Vindob. II, 83. I. 177. Cavanill. Ic. i. 380-382. St. Hilaire in Mem. 3fus. II. 37. t. 4. f. 26—28. Kunlh in Ifumh. et Bonpl. Nov. yen. et sp. VI. 196. t. 550-552. hoi. Mag. t. 2201. 2580. Bot. Reg. l. 852. Hooker £xot. Flor. i. 161, DC Prodr. ni. 83. St. Hilaire Flor. Brasil. HI. 94. i. 182-185' Cupheaj Mclaniat/i. el Parsonnia P. Brottiie Jam. 217 et 199. t. 21. f. 2. Melanium et Cuphea Sprengel Sytt. II. 454. Balsa- mona Vandelli in Hornet Script. 110. t. 4. MehiUa An- ders, msc. Duvcrnaya Dcsp. msc. Banksia Dombey. ituc. EnDLiCH. Gen. PI. 6151. CHARACT. SPECIEl. — C.strigulosa Kumh, in Humbold et Bonpl. Nov. Gen., VI, 161 (grandc edit.) et Synops. .111, 457. Caulibus fruticosis, ramis calycibusquc viscoso-hispidulis; foliis ovato-oblongis, utrinque acutis, viscosis^ supra glabris, sublus strigoso-scabris; floribus intcrpe- tiolaribus, aUernis- pclah's subaetiualibusj ovario suboctospermo. Id. 1. c. Texle liu Magazine of Botany de M. Paxtos. STRIGlJLOliE CUPHEA '.I'PHEA sxniGn.osA. GENERIC CHARACTER SPECFFFC CHARACTER sec above. Many plants which liavc usually been considered to require a stove or a greenhouse, when, al length , the experiment is made to ascertain whether they are capable of existing in a cooler atmosphere, have been found not only to live, but to acquire a character infinitely more enchanting. The specimen of C. strigulosa which first made us acquainted with the species, had been grown in a stove, and although our attention was attracted by the numerous airy-looking flower-bearmg ramifications, yet the blossoms were so void of colour, that we passed it by, as deficient in interest. Calling, however, a sliort time after at the Nursery of Mr. Knight of Chelsea, we were surprised to find specimens in the open air, and of a much better colour^ whilst other plants in the stoves, as in the former case, were of a pale greenish yellow hue. It cannot be compared, even in islbesl 12 88 CYPHEE A FEUILLES UUDES. 1 '^ condition, whith some of the showy ineniLers of this genus; but, it is, nevertheless, a very interesting species. It grows wild at the foot of the Andes near Ibague, and has only recently been introduced to tliis country, throngh the Continental nurseries. The warmth of its natural habitat precludes us from entertaining a hope that it will ever prove (|uite hardy in England. It will, probably, require much the same protection in winter as Ver- benas and Salvias, When planted out in the smnmer season, a shallow well drained border should be selected, where the roots may be kept near the surface; and the soil should not be loo rich, lest the plant be induced to grow exuberantly. The beauty of the species is essentially dependent on the bushiness of the plant , for w here there is only one or two long weak shoots , the flowers are too far removed from each other to produce any striking effect; as it is in the aggregate and not individually, that their greatest interest is vested Pruning back the growing shoots must then be early, and often practised. It is necessary, too, that the flowers be exposed to all the light that can be commanded; otherwise they will not acquire a good colour. The points of the young shoots an inch or two long, taken off below a joint, and subjected lo the ordinary treatment of cuttings, rarely fail io strike root in a short time. The curved form of the capsule supplied the hint for a generic name, which is altered from the Greek Mord ciiphos, curved. The specific name is suggested by the numerous stiff appressed hairs, which cover most parts of the plant, especially the leaves, stem, and calyx. Our drawing was obtained at Mr Knight's Nursery last July. CYPHI^E A FEUILLES RIIDES CYPHEA {Cuphea) strigulosa. Etvm. «w^tfff, £«^, voute, courbure, forme des capsules. Lylliracees, tribu des Lythrees (Eulythrariees, EndL), — Dodecandrie- Monogynie. CARACTERES GENERIQUES SPECIFIQUES voyez ci-dessus. La jolie petite plante dont il s'agit, n'a pas encore ete appreciee scion son mdrite. Quelques personnes Font critiquee , d'au- tres Tont meme entierement rejet^e de leurs collections sans en avoir sans doute suflisamment experimente la culture. Nous venons pour notre compte rehabiliter une esp^ce qui certainement ne meritait pas cette repulsion. Nous devons dire meme que la figure ci-contre, qui n'en repre- senle qu'un rameau , est loin de rendre le gracieux aspect que forme Tensemble com- pact de ses nombreux rameaux effiles, cou- verts de plusieurs centaines de fleurs, d'une forme et d'un colon's tout h fait orieinaux. Rienj en effet, de plus curieux que ces pe- tits pdtales d*un pourpre fonc6 places sur le calyce comme autant de petitcs mouches sur una fleur! EUe a dte decouverte par le celebrc voya- geur et botaniste Humboldt au pied des andes de Quindiu , h une hauteur de 550 metres, aupres d'Ibague, fleurissant en oc- tobre. r h Les tiges en sont suffrutiqueuses; dressees ou subprocombantcs les rameaux opposes (Fun des deux abortifs) cylindriques, allon- ges-effiles, subpourpres, scabres, converts de polls rudes et subvisqueux. Les feuilles sont opposees, Ires-brievemenl p^tiolees , CYPBEE A FEUILLES RUDES, 81) ovees-oblongues, aigues aux deux extre- mites, tres-entieres, rigides, iin peu vis- queuses , glabres en-dessus , rugueuses , strigueuses en dessous; a veines paralleles, proeniincntes en dfessous, et subpourprees; elles sont longues d'environ deux centime- tres sur quinze mill, de large. Fleurs tres- nombreuses, solitaires, alternes, disposees en grappes, et longues de plus d'un centira. portees sur de courts pedoncules. Calyce tubulcux , courbe et gibbeux- calcarifere a la base; a limbe amplie, duodecim-lobe et plisse, costenerve, d'un jaune orange, scabre et visqueux; lobes ou dents aigues, biseriees, dont les exte- rieurs 1-2 setiferes au sommet. Petales (i, sessiles, inseres entre les dents interieures deiuesuree, des fcuillcs jaunatrcs, des fleurs greles et decolorees, enfin une vege- tation anorraale et etiolec. Les seconds acqu^reurs Tonl traitee de m^me; el en presence d'un resultat aussi niauvais qu'inc- vitable, ils lui ont fait une reputation de honne a rien. Cet arret etait aussi injusle qu'imraeritc. En efTct, qu'on la lance en pleine terre Tete (vers la rai-mai), qu'on lui mdnage dans un parterre bien expose au soleil, une petite place foncee de moitie bon ter- reau de couche et moitie terrc ordinaire J de jardin, qu'on lui prodigue Teau pen- dant les sechercsscs, qu'on ait soin d'en H pinccr les jeunes pousses, et Ton verra si la Cyphcea strigulosay qui, ainsi traitee, se du calyee, tres-petits, subegaux, oblongs, couvrira de fleurs jusqu'aux gclees, n*est glabres d'un pourpre fonce. Etamines H, unilaterales , ascendantes , inserees a la gorge du calyce, inegales et subexsertes; antlieres lineaires-oblongues , dchancrees aux deux extremites, dorsifixes, bilocu- laires. Ovaire supere, sessile, obliquemenl oblong, muni a la base d'une glandule charnue, reniforrae, uniloculaire, a placen- taire excentral, continu avec le style au moyen de deux filaments capillaires, et di- late a sa base en un disque serai-circulaire. Ovules 8, dresses, slipites, sublenticulaires. Style droit, filiforme, glabre, inclus; stig- mate obtus. Fruit elliptique, couronne par le style persistant, indehiscent; graines len- ticulaires, ponctuees, tuberculees, fixees a I'axe central. Ch. L. Dfes son entree dans le mondc, cette pe- tite plante a bien soufferl, Arrivee du Mexi- que dans un humble sachet, ses graines ont ete seniles sous Tinfluence d'une grande chaleur et le Jeune plant qui en est pro- venu a continue d'etre sourais a une tern- peraturc elevee. On a dit : cctte plante est pas une precieuse acquisition, Rcniarquons en outre que, croissant a Tair libre en plein soleil , elle occupe la une place ou beaucoup d'autres pctites plantes ne pour- raient subsister. Aux approches de Thiver on la releve pour la rentrer en orangerie , en prenant garde de ne Tarroser que tres-moderemcnt. La elle perd ses feuilles, mais ses pctites tiges se maintiennent fort bien. On pcut aussi la cultiver en pot. A cct effet on la rempotc en avril, on la tient pres des jours el on a soIn d'en pincer le sommet des jeunes pousses, et le resultat d'un tel traitcment est un fort bel exem- plaire qui I'annee suivante, a I'epoque de sa floraison forme le plus joli buisson qu'on puisse voir et dont les milliers de fleurs se succedent pendant des niois enticrs. Quant aux Cyphees cultivees en pleine terre, on a I'habitude, a I'approchc des gelees de les y abandonner pour les rem- placer au printemps suivant, par de jeunes plantes elevees de boutures I'annee prece- dentc. Nous devons avouer qu'au comnicnce- du Mexiquc done i\ faul la tenir en serre nicnl du long et dur hiver que nous venons chaude. — Dela des tiges d'une longueur I dc subir, nous a\ivons pas observe jusqu'a 90 STHIEGELHAAHIGE CYPHEE quel point I'action de la gelee s'est fait sentir sur cette plante, raais nous nous proposons de faire I'hiver prochain h. ce sujet diverses experiences. Nous pouvons toutefois dejk informer nos lecteurs que dans la petite bache a panneaux mobiles ou nous I'avons fait bi- verner avec les Petunias, les Fuchsias et a froid pendant lete. les Verveines elle y a supporle — 5« R. sans s'en ressentir. On la multiplie facilement de graines et de boutures. Les graines doivent en ^tre semees au prin temps siir (Jouche et sous chassis, el les boutures faites sur couche tiede et sous cloche a la meme epoque , ou L. VH. i. STRIEGELHAARIGE CYPHEE CYPHEA STRIGULOSA. Etymologie. X"^« "-^^ Wolbuug, Bogen die Form der Capsel zu bezeichuen. Natiirliche Ordnung der Lythraceen, Ablh. der Lythreen (Eulythrarieen Endl.) CI. XI. Ord. 1. Lm. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. . . sichc oben Die hier in Rede stehende hiibsche kleine Pflanze ist noch nicht nach ihrem wahren Werthe beurtheilt worden. Einige Schrift- sleller haben sie, sei es aus Irrthum oder Absichtj in ihren Schriften einer zu stren- gen Rritik unterworfen, und ohne weiteres der Kultur unwerth erklart. Wir woUen uns indessen bestreben * diese Species , die gewiss weder jene Gerlngschiitzung, noch ungerechte Ausschliessung verdient, in den Augen der Garlenfreunde wieder zu dem ihr gebiihrcndcn Ansehen zu erheben, Wir miissen zwar zugeslehen, dass die hicr beigegebene Abbildung, welche nur einen Zweig der Pflanze darstellt, ein unvoU- kominenes Bild von dem ist , was die ganze Pflanze mit ihren zahlreichen, ge- drangten zieriichen Zweigen, beladen mit hunderten von Bliithen, die nicht weniger einzig durch ihre Gestalt als durch ihre Fiirbung sind, darbietet. Nichts ist in der That auffallender als die klcincn dunkel- pUrpurrolhen, dem Kclcbe eingeliiglcn nUmicnblattcrj die cbcn so viclcn kleincn. auf einer Blume sitzenden Fliegen ahnlich sehen. Die Pflanze ist von dem beriihmten Reisenden und Botaniker Alex, von Hum- boldt am Fusse der Quinduenser Anden in einer Hohe von 350 Meter in der Gegend- von Ibague gefunden worden, wo sie im October bliihte. Die Zweige sind strauchartig, aufrecht odor etwas niederliegend , gegeniiberste- hend, (einer gewohnlich fehlschlagend ) cylindcrfdrmig, vcrlangert, dunn, purpur- klebri S- liell , roth, scharf-haarig und etwas Blatter gegcniiberslehend , kurzg eirund-langlich , an beidcn Enden spitz, ganzrandig, steif, etwas klcbrig, oberhalb glatt, runzelich, untcrbalb striegelig, mit gleichlaufcnden, purpurrolhlichen', hervor- stehenden, Adern ungcfiihr zwci Centimeter lang und fiinfzehn Millimeter breit. Blii- then zahlreich, in langen Trauben, einzeln, wechselstandig , kurzgcstielt. Kelch roh- renfdrmig, gekriimmt, an der Basis ho- ckcrig-spornartig; Rand erwcilcrt, zwdf- STRIEGELHAAHIGE CYPHEb!. 9i lappig * gefalten, nervig-gerippt, orange- farbig, scharf und klebrig; Lappen oder Zahne spitz, zweireihig, wovon die aussern an der Spitze i-2 borstig sind. Blumen- blatter sechs, zwischen den innern Kelch- zahnen eingefiigt, sebr klein, etwas un- gleich, langlich, dunkelpurpurroth, glatl. Staubfaden H, einseitig aufsteigend, an der Miindung des Kelchs eingefiigt, un- gleich, etwas hervorstehend. Staubbeutel langlich - linienforniig , an beiden Enden ausgerandet, am Riicken angeheftet, zwei- fScherig; Fruchtknoten oberstandig, sit- und wahrend der Trockenheit hinreichend Wasser zugeben, auch die Spitzen der Zweigc sorgfaltig abzukneipen, so wird man schon bald sehcn wie die Ci/phea stri- gulosa sich bis zum Winter bin mit Blii- then bedeckt, und welcber herrliche Zu- wachs diese Pflanze fiir unsere Sanimlungcn ist. Bedenkt man, dass sie die der voUen Sonne ausgesetzten Stellen liebt , wo viele andere kleine Pflanzen nicht gedeihcn konnen, so kann man sagen, dass sie selbst von Nutzen fiir die Garten sei. Wahrend des Winters wird sie in der zend, schieflanglich, an der Basis mit einer Orangerie gehalten und ibr nur wenig nierenformigen , fleischigen Driise verse- hen, einfacherig; Samentrager excentrisch, mit dem Griffel vermittelst zweier haar- formiger, an der Basis halbkreisformig vcr- breiterten Faden zusammenhangend, Ei- chen 8, aufrecht, gestielt, fast Hnsenfor- raig; GriflFel aufrecht, fadenformig, glatt, eingeschlossen ; Narbe slumpf; Frucht el- liptisch, vera bleibenden Griffel gekront, aufspringend ; Samen linsenformig, an dem Samentrager befesligt, punctirt, hockerig. Ch, L. Wasser gegeben. Sie verliert dann zwar ihre Blatter, ihre kleinen Zweige jedoch erhalten sich recht gut. Ilicr lasst man sie bis zum April, verpflanzt sie alsdann, gibt ihr einen hellen Platz, und kneipt zu wiederholten Malen die Spitzen ihrer neuen Triebe ab. Nach ihrer Bliithezeit setzt man sie mit dem Topfe an einen sonnigen Ort in die Erde und begiesst sie sorgfaltig. Im Laufe des Sommers verpflanzt man sie zwei oder dreimal und fdhrt immer fort, Bei ihrem ersten Erscheinen hat sie kei- nen ihr vortheilhaften Eiudruck machen L konnen. Einc geringe Portion ihres Sa- mens wurde aus Mexiko hcriibergebracht und in einem sehr warmen Beete ausge- saet; die darausgezogenen Samlinge wur- den ebenfalls einer sehr erhohten Tempe- ratur ausgesetzt. Man glaubte, weil die Pflanze aus Mexiko herslamme, miisse sic I Eintrittedesverflossenen, so strengen Win- die Spitzen der jungen Triebe abzuknei| aiif diese Weise erhalt man Exemplare, die schon im folgenden Jahre, bei ihrer Monate lang dauernden Bliithezeit , die hiibsches- ten Straucher bilden. Man kultivirt auch wohl Cypheen im freien Grunde, muss sie jedoch im Winter Prcis gcben und sie im Friihlinge durch junge, im vorhergehenden Jahre aus Steck- lingcn gezogene Pflanzen wieder ersctzca. Wir wir beim fiir's Warmhaus seyn : — Einc wirklich unverhaltnissmassige Lange der Zweige, gelbliche Blatter und schmachtigc Blumen ters keine Beobachtungen gemacht haben , in wie feme der Frost auf die Cypheen im Freien eingewirkt hat , es ist aber unseie von blassem Colorit war die Folgedavon. Absicht, im nachslen Winter verschiedene Will man jedoch versuchen, sic von Mittc | Versuche hieruber anzustcllen. Mai an den Sommer iiber ins Frcie zu setzen, ihr einen etwas warmen, der Sonne ausgesetzten Standort', eine Mischung von Eiustweilen konnen wir jedoch uuscrn Lesern schon mittheilcn, dass die C. slri- gulosa in einem niodrigen Mistbcclc mit halb Laub- halb gcwohnh'chc Gartcncrde | Scliiel>rahmcn, wo wir sie mit Pclunien, i 02 STRIEGELHAAKIGE CYPHEE. Fiuhsien u. Verbenen iiberwintern liessen, r eine Kalte von 3^ Reaumur recht wohl erlragen hat. Die Vermehrung geschieht leicht durch Sainen und durch Stecklinge. Durch Sa- men : unter Fenster gesiiel ; durch Steck- hnge : in einem wenig warraen, im Som- mer ganz kalten Beete unter Glocken, L.VH. I 4 « ^v J^f'r//r//\ (P>al^t. I AERIDE8 BROOKII. Orchidaceee § Vandeae. CHARACT. GEmR.~- Aerides Lom. Periqo^ nil patentis y. clausi folwla subaequalia, exteriora lateraha basi saepius obliqua, cum pede producto gynostematis connata; interioria Labellvm cum pede gynostematis articulatum, saccatum v. calcaratum, trilobum, lobis lateralibus nanis, limbo cucullato v. subulate, nunc abbreviato-tu- mido V. subfornicato. Gynostcma in ovarium re- ^^^}}^^^}\iiVGye, apterum. Anthera bilocularis. Polhma % postice sulcata, caudkula lata v. fili- formi, glandula peltata, subrotunda. — Herbae tndicae, epiphytae, caulescentes ^ suhsimplices, radicantes; fohis distichis^ coriaceis v. stibcarno- sts^ floribus racemosis v, spicafis, Aerides Loureiro Flor. cochinch. 525. Lindle> Orchid. 238. Dendrocolla Blume Bijdr. 286. fig. 67. a. CUCULLA Blum. Labetli Umhus cucullaius v. rarius cxpaii- sus. — Spicae hracteis carmatis, saepius carnosis, Cuculla BJume /. c. Bot, Reg. t. 1485. b. TUBERA lilum. Lahelli \mWs caliosus , abbrevialus. — Spicae hracteis coalilis v. scrobiculatis. Gynandria-Monandria Tubera Blume /. c. Epidendri sp. Roxb. Corom. i. 42 c. FORNICARIA Slum. laie/Zi linibus fornim„s, abbrcMV lus. — Spicae supcrne hracteis suhulatisj congestit. Fomicaria Blume I. c, d. PILEARIA lindl. Lahellum pileiforme, appendicula (abn- lari carnosa e dorso cahairls. — Hacemi flexuosi. Pilearia Lindl. Orchid. 242. e. ORNITHOCHILUS Wall. AaftW/." lamina biloba, dilauta, unguiculata. — Hacemi siricti, Ornithockilns Wallicb insc. ex Lindley /. c. Ehdlicii. Gen. PJ. 1493. CHARACT. SPECIEI. - A.BrooJcei Batem in Litt. Paxt. Mag. of Bot, 1. infra c. foliis dislichis, oblique obtusis, racemis nutantibus, multifloris duplo brevioribus; sepalis ovatis, subacutis, pe- tahs ovalibus acutis duplo latioribus; labclli maximi laciniis lateralibus erectis, acutiusculis intermedia sextuplo majore, obsolete triloba, ro- tundata, deflexa; calcare cornuto incurvo. Ba- tem. 1. c. Paxto\, Mag. of Bot. ^ t. IX, p. 142. SIR WILLIAIH BROOKE'S AIR-PLAKT aerides brookii. Through the extreme courtesy of C. Horsfall, Esq., of Liverpool, mc have been favoured with a beautiful drawing and specimens of this lovely Orchidaceous plant, which was imported by that gentleman some time since from the East Indies, and floM ered superbly in his valuable collection during the month of May last. The species is one of the most peculiar and handsome which has yet been introduced. Of vigorous habits, it produces a long and tortuous stem, with luxuriant leaves, on which there arc singular patches of a decidedly glaucous nature. The raceme of flowers issues from near the top of the stem, and is from a foot to eighteen inches long, drooping, and bearing several side branches. Of these last, that shown in our coloured figure is one; and being of the correct size, an idea may be formed from it of the dimensions of the entire raceme. In Mr. HorsfalFs stove, the plant is growing on a small palm-tree, which adds greatly to its interest. Our woodcut represents the whole specimen. ■ F The sketches at the left hand corner of our plate present tracings of the structure of the flowers. That to the extreme left exhibits a front view of the lip; while the other gives a side glance of its base, including the column and spur. The column may be compared to the head and beak of a bird; and the broadly expansive form of the lip, with its reflexcd, undulated, and jagged edges, and the rich purplish tints of its extremity, are quite novel. The fragrance of the flowers is like- wise place; remaining perfect when detached, and kept out of water, nearly a week. For cultivating this charming plant, a block of wood, to which it can be attached, should be chosen, or it should be planted in sphagnum moss, in an open wooden basket. lu cither case, it must be suspended from the roof of a Marm Orchidaceous house, and placed near the sources of 94 SIR WILLIAM Brooke's air plant. atmospheric moisture in summer. A position at a slight distance from a cistern , or immediately over it, should he preferred. It must be watered assiduously during the summer months, and kept rather dry in winter. In propagating the plant , the young branches should not be cut off till they have formed roots ; and perhaps it will be desirable partially to sever them from the old plant for some time previously to removing them altogether. They ought not to receive much water after their removal , till they begin to grow. ^P^^ AKRIDE DE BROOKE. 9\i AERIDE DE BROOKE AERIDES BROOKEI. ' If Etym. «^p, aer^ air; allusion a ThaLitat Jc la plante, qui croit suspcndue aux ar)>n'» Orchidacees, tribu des Vandees. — Gynandrie-Monandrie. CARACTERES GENERIQUES CARACTERES SPECIFIQUES vovez ci-dessus ■<«i Indigene dans les Indes orientales, selon M. Paxton (I. c), cette especc est la plus belle du genre selon M. Lindley {Bot. En effel, e'est une plante reellement splcndide en raison du grand nombre, de I'ampleur et du riche coloris de ses fleurs. La vignette que nous en donnons represente une grappe formee de cinq grands rameaux charges de fleurs; vi- gnette faite d'apres un bel individu cul- tive sur un tronc d'arbre et s'enlacant autour d'un palmier, dans une des ser- res de M. Horsfall, amateur tres-distingue et zel^ promoteur de rhorticulture et de la botanique , k Liverpool- La plante consiste en une tige robuste, ramifiee, tortueuse, s'attachant aux arbres par de grosses et fortes racines qu'elle ^met lat^ralement. Ses feuilles sent distiques, allongees, quoique assez larges, oblique- ment obtuses-dchancrees au somraet, sub- canaliculees , h bords legerement arrondis en dessous. Les fleurs sont tres-crandes (quant au genre!) d'un blanc pur, a Ja- Elles sont, comme nous Tavons dil, fort nombreuses et composent des racemes, dont Fensemble forme une longue pani- cule lache. Le scape, ou pddoncule com- mun, est axillaire, noueux-arlicul^ , muni a chaque articulation de petites squames engainantes, devenant en dessous de clia- que pedicelle , ou ovaire pedicelli forme , de tres-courtes bractees. L'ovaire est deprime- angulaire, arque-nutant. Les segments du perianthe externes sont elliptiques, un peu aigus, roules en dessous aux bords, les internes sont oves-oblongs ou ovales subaigiis, plus larges que les externes et legerement laves de pourpre au centre. Le labelle, beaucoup plus ample que les autres segments, a ses deux lobes latcraux courts, oblongs, dresses, obtus, strips de pourpre pale; le lobe median tres-ddve- loppd est lui-m6me absoluracnt trilobe , ove, puis brusqucment attenue, echan- cre au sommet, ou les deux bords se rapprocbent en une sorle de capuchon; il est largement lave de pourpre coccinc dont la riche teinte n'atteint pas les bords belle largement lavd de pourpre coccine; j qui reslent blancs et sont tres-finement elles exhalent une odeur superieure en- | et irregulierement denticules. L'eperon, core en suavite a celles des fleurs de un des signes caracteristiques dans ce VA, odoratuniy et conservent fort long- temps toute leur fraicheur, alors meme qu'elles sont cueillics. M. Paxton ajoute, en outre , qu'elles peuvent rester ainsi pendant une semaine sans le secours de I'eau . genre, est subcomprime, courbe, et sa pointe obtuse se cache sous le labelle. Le gynosteme avec le clinandre a son sommet imitcnt assez bicn la forme du cou, de ■t la tele et du bee d'un oiseau. Ch. L. 9C * BROOKES LUFTWURZLEn, CUI^TURE. Enlouree a la base d'un peu de mousse Pour la multiplier , on attend que les [Sphagnum) et fixee sur un fragment d'e- jeunes pseudo-bulbes qu'elle emet latera- corce ou dans une sorte de panier form^ lement soienl bien munis de racines. On de petites branches d'arbres entrelacees de diverses manicrcs, cette orcbidee est en- suite suspenduc dans la serre chaude ou mieux dans la serre dite a Orchidees. EUe reclame , pendant I'ete surtout , une atmosphere fortement chargee d'humidite, et dans ce but on la suspend avec succes au dessus du bassin. En ete elle demande infiniment moins d'humidite, car c'est alors la saison du repos. pent les separer alors de la mere, les planter h la manicrc ordinaire en ayant soin de ne leur donner que fort peu d'eau avant qu'ils n'aient eu commence a v^- geter. II n'est pas inutile do rappelcr que les arrosements des Orchidees ne consistent guerc qu en sennguages L.VH. BROOKE'S LUFTWIJRZLER. AERIDES BKOOKEI. Etvmologie. rtijp, Luft, cine Anspielung auf den Wohnorl dicscr Pflanzc, welchc an Baiimon hangcnd wachst. Natiirliche Ordnung der Orchidaccen, Abth, der Vandcen. — CI. XX, Ord. \. Lin GATTUNGS CHARACTER SPJIC. CHARACTER. . . sichc obcn Est isl wirklich der bedeutenden An- zahl, der Grosse und des hcrrlichen Far- benspiels ibrcr Bliithen wegen, eine sehr ausgezeiohnete Pflanze. Die Abbildung , welche wir davon geben, stcllt eine Gruppe von fiinf grossen, reichlich mit Blumen besetzten Zweigen dar; sie ist nach einem schonen , auf einem Palmzweige vegeti- renden, dem Herrn Horsfall, ausgezeicb- neten und eifrigen Blumenfreunde in Liverpool , zugehorenden Exemplare ge- zeicbnet worden. Der Stengel dieser Pflanze ist kraftig , aestig, hin und her gcbogen, treibt seitlich dicke und starke Luflwurzeln , verraoge deren sie sicb an den Bauraen anbef- tet. Blatter zwclzeilig, lang und zfemlich breit, schief-stumpf ausgerandet, fast rin- nenformig, am Randc scbwach zuriick- gorollt. Die Blumen sind verbfiltnissmas- sig sebr gross, rein weiss, mit purpurkar- minroth uberlaufener Kronenlippc, und libertrefFen an Wohlgeruch selbst jene von A, odoratum. Sie erhalten sich aus- serordentlich lange frisch , selbst nachdem sie von der Pflanze getrennt worden sind; Nach Paxton bleiben sie ohnc Wasser eine Woche lang in frischem Zustande. Die Bliithen sind, wie gesagt, sehr zahl- reich und bilden lange rispcnartige Trau- ben. Der Schaft oder Bliithensliel ist achsel- standig, knotig gegliedert, an den Gliedern mit umfasscnden kleinen Schuppen vcr- sehen , welche an den Bluthenstielchen in klelne Deckblatter iibergehen. Fruchtkno- ten zusaramengedriickt-eckig, gekriimmt- niedergebogen. Aeussere Kronen theile el- liptisch , spitzig mit riickwarls gekrumm- ten Rande; die innern eirund-langlich odor oval, spitzig, breiter als die iiusscrn, BROOKES LUFTWUnZLER 97 in der Mitte schwacli purpurrothlicb. Kro- nenlippe viel grosser als die iibrigen Kro- nentheile, rait kurzen, langlichen, auf- rechten, stumpfen, lila-purpurgestreiften Seitenlappen ; Mittellappen sehr brcit , unmerklich dreilappig, eirund, am Grunde stark verschm alert, ausgerandet; die bei- den Rander kappenfdrmig genahert und, mit Ausnahme des ungleich fcin gezabn- ten, weissen Randes, purpurkarminfarbig iiberlaufcn. Der Sporn, ein der am meis- ten cbarakleristiscben Kcnnzcicbcn der Gattung, ist fast zusammcngedriickt, kriimmt, mit stumpfer Spitze, imter der Kronenb'ppe verborgen. Die SlempelsSuIc mit ihrer Anlberengrube gleicbt an Gcstalt dem Hals, Kopf und Schnabel eines Vogcls. Ch, L. € V I. V t) R. Man kultivirt diese Art auf zweierlei Weise : entweder auf einem Stiick eines mit ein wenig Sumpfmoos umgebenen Baumstammes, oder in einem, aus kleinen Zweigen gemachlen und auf gothische Art verfertigten Hangekorbe. Jedenfalls muss sie im Orchideenhause hiingend angebracht werden. Im Sommer verlangt sie eine sehr feuchte Luft , weshalb sie am zweckmiissig- sten liber einem Wasserbehalter aufgehangt wird, Wahrend des Winters ist der Bedarf an Feuchtigkeit , der Ruhezeit der Pflanze wegcn , unendlich geringer, Zur Vermehrung wartet man so lange, bis die Seitentriebe gut bewurzelt sind, und gibt nach ihrer Trennung von der Mutterpflanze , bis zu der Zeit, dass sie bewurzelt sind , schelnt mir nicht iiberfliissig, zu bemer- kcn, dass ich unler Wassergeben nur Be- spritzen und nicht Giessen verstehc. i.VH. nur wenig Wasser. Es y. ^^ ('^ r //f /A////r,J 4, /?/, CBciitf, ) aghihenes picta. Gesneriaceae § Gesnerise. — Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENER. - (Vide ut supra, f« 13.) CHARACT. SPECIEI. - Achimenes picta Ben- THAM msc. Tota hirsuta, foliis oppositis ternisquej ^t^\fv%^ ^M rj^ ^\m^ r^rj^ /* w^a^^ aa^^ ri-iAAAAAAt4->n ^^^r^^J-,^^^.^ 7-^-^^^^.J*^ biniSy axiUaribn^j folio lonfjioribtiSj uni*floris; calycis tubo turbinate, laciniis ovatis patetitibus. Corollas tubo inftindihuU formic limhi tohis rolun- datiSj patcntibus. subwquaffbns , 3 iiifi cor datO'Ovatis, gr esse serratis, vdutino-hirsutis^ minor Ibus; ovario hirsuto calyccm vtxadnafo; eleganfissime albo pictis ; pcdunculis soUtariis v. glandulis qninque hypogynis lf()OK. 1. infra c. Texte du Botanical }fagazine de M. Hoorer. ACHIMEIVES (1) PICTA PAINTED ACHIMENES. NATUR. FAMILI. . . CLASSIS ET ORDER . \ vide folio 79. CHARACT. GENER. . CHARACT. SPECIEI. One of the splendid plants introduced by the Horticultural Society of London from Mexico, and now , from its dispersion by that useful body, among the greatest ornaments of our stoves during the urn the velvety and orange hue of the pubescence, or the rich deep green of the groundwork, as con- trasted with the milk-like spots and reticulations. Nor arc the flov^ers wanting in charms; they arc copious, though solitary, from the axils of all of the upper leaves, yellow, gorgeously tinged and spotted with red. Its treatment is the same as that of other species of Achimemes and Ges.nehia: and, indeed, appears to me rather referable to the latter Genus, than to Achimenes. In habit it is surely closely allied to Gesneria zebrina. Descr. Root consisting of numerous, elongated, scaly, catcrpillar-likc-tuhcrs. Stems erect, but little branched , a foot to two feet high , hairy, as in every part of the plant , even to the outside of the corolla, with rather long, patent hairs, herbaceous, succulent. Leaves opposite and ternately vcr- ticillate, petiolate, ovato-cordate , serrate, of a rich velvety green, mottled and reticulated with white or pale green, always whitest in tlie middle. Peduncles one or two from the axils of the upper leaves, and much longer than they, single-flowered. Flowers drooping, moderately large. Calyx almost entirely free, the tube obconical, or turbinate ; the segments oblong-ovate, sprcadmg. Corolla full yellow, with rich red above, within streaked and dotted with red : the tube funnel-sha- ped, gibbous above : the Umb spreading, of five nearly equal lobes : the two upper, however the smallest. Ovary ovale, hairy, with five oblong, fleshy glands at the base. Style thick, and (as well as the stamens) included : Stigma bifid. (1) A classical friend ha. suggested .hat .he word should ,,;ol.abIybe Nuillen Acn;c«t.ES, a king of Persia, .. W/orum »iaor ut interpret Amm., « acco.ding tn Lvtt,eto,, and hence probably applied to the original Achueks rocnnea, on aeeount of the scarlet colour of (he flowers. Bhowm , however, the author of the name, »t1i>'= it Achi»ei.es. 100 ACHIMENE A FEUILLES PANAGHEES. JtCHIMElVE A VEIJILLES PAIKACIIEES. ACHIMENES PICTA. £tymologie. Voyez f« 81. Gesneriacees , Iribu des Gesneriees-Beslerides — Didynamie-Angiospermie. CARACTERES GENERIQUES CARACTERES SPfiCIFIQUES voyez ci-dessus 30 a 60 centimetres , couvertes , ainsi que toutes les autres parties de la plante, y com- pris Texterieur de la corolle , de poils assez longs et elales ; feuilles opposees ou ternees- verticillees, petiolees, ovees-cordees, den- tees, d'un riche vert veloute, tache et re- ticule de blanc ou dc vert-pale, quelquefois tres-blanches au milieu. Pedoncules uniflo- res , sortant solitaires ou g^min^s de Tai- selle des feuilles superieures et beaucoup plus long qu'elles. Fleurs nutanles, mo- derement grandes; calyce presqu'entiere- ment libre ; a tube obconique ou turbine , dont les segments oblongs-oves, etalfe. Corolle d'un jaune decide, en dessous, d'un beau rouge en dessus , slriee et ponctuee de rouge en dedans; a tube infundibuli- forme, gibbeux en dessus; a limbe etale, forme de cinq lobes presquc cgaux, dont les le port, elle est tres-voisine de la Gesneria deux superieurs cependant plus petits, chrina. Ovaire ove, velu, entour^ a la base dc cinq u Celte plante est Tune des plus splen- dides qui ait ete introduite du Mexique par la Socictd d'Horticulture de Londres, et c'cst depuis sa dispersion par cette utile corporation , Tun des plus grands orne- menls de nos serres chaudes , pendant I'automne et la premiere par tie de I'hi- ver. Rien ne saurait surpasser la beaute de son feuillage, quand on considere, soit le veloute et la teinte orangee de sa pu- bescence, soit le riche vert du fond, con- trastant avec le blanc de kit des macules et des nervures reticulees. Les fleurs ne manquent pas non plus de charmes; elles sont nombreuses, quoique solitaires, jau- rics, largement teintes et ponctuees de et sortent de Faiselle des feuilles rouge 5 superieures. Elle parait appartenir plutot aux Gesneria qu'au genre Achimenes. Par Descript. Racines forraees de nombreux tubercules allonges, squameux , vermicu- liformes (1). Tiges drcssces, mais pen ra- mifiees, hcrbacees-succulentes, hautes de (1) Caterpillar -like (in textu!) en forme dc chenille. glandes charnucs, oblongues^ Style epais, inclus (ainsi que les etamincs); sligmale bifidc. )) (Traduit du Bol. Mag., t. 4126. / Ch.L. Culture (voyez pag, 82), BEMALTE ACIIIMEAES. 101 BEMALTE ACHIIMENES ACHDIE.XES PICTA. Etymologie. Siche folio 83. Natiiiiiche Ordnung der Gesneriaceen , Abth, der Gesnerieen-Bcslerieen. CK XIV. Ord. l.liN. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. . . siehe obcn. Diese Pflanze, gewiss eine derschonsten, welche durch die Bemiihungen der Londo- ner Gartenbaugesellschaft aus Mexico ein- gefiihrt worden , ist seit ihrer Verbrcitung eine Hauptzierde unserer Warmhauser wahrend dos Ilerbstes und des ersten Thei- les des Winters. Nichts iibertrifft die Schon- heit ihres Laubes, wenn man einerseits die sammelartige ins Orangefarbene spie- lende Behaarung, anderseits die lebhaft griine Grundfarbe betrachtet, gegen welche die milch weissen Flecke und das eben so gefiirbte Blattnetz so ungemein abstechen. Die Blumen gewahren einen nicht minder anmuthigen Anblick : zwar sind sie einzeln- stehendj aber dennoch zahlreich, gelb, mit grosscn rothenFlecken undPunktengeziert, und koramen aus den Achseln derobern Blatter hervor. Sie scheint eher zur Gat- tung Gesneriasih zu Achimenes zu gehoren. Dem iiussern Habitus nach steht sie der Gesneria zehrina selir nahe. Wurzeln aus zahlreichcn langlichcn , schuppigen , wurmfSrmigen Knollen bestc- hcnd. Stengel aufrecht, krautartig, fast succulent, wenig verastelt, 30 bis 60 Cen- timeter hoch und, nebst den iibrigen Thci- len der Pflanzc, einschliesslich der aussern Flache der Korolle, mit langcn abstehenden Haaren bedeckt. Blatter gegcnuberstehend oder dreistandig-wirtelformig , gesliclt , eirund-hcrzfbrmig , gezahnt, schon sam- raelgriin, welss oder blassgriin gefleckt und geadert , zuweilen mit eincm grossen weis- sen Fleck in der Milte gezlcrt. Blulhen- stiele einblumig, einzein oder zu zweien aus den obern Blattwinkein hervorkommend , langer als die Blatter. Blumen iiberhan- gend , von mittlerer Grosse. Kelch bcinalie ganz frei , mit verkehrt kegclformiger oder kreiselformiger Rohre und eirund-langli- chen ausgesperrten Abscbnitten. Korolle unterhalb rein gelb, oberhalb schon rolh, inwendig roth gestreift und punktirt ; Kro- nenrohre trichterformig, oberhalb hockerig, mit ausgebreiteten fiinflappigem Saumc; Lappen fast gleich, die zwci obern indessen etwas kleiner; Fruchtknoten eirund , sara- methaarig; am Grunde von fiinf langlichcn fleischigen Driisen umgeben. Sterapel dick, nebst den Staubgefassen eingescblosscn ; Narbc zweitheilig. Ch.L. CuLTUR (siehe S. 84). A^-^1t1 * i:^ ^ /> t /• r ///rr/ .j//rr/<''Jr/ -^iicK V^ mmi VI q II . A VERONICA SPECIOSA. Scrophulariacese § Veronicese. — Diandria-Monogynia. CIIARACT. GENERIS. Veronica Li>\\. Ca- lyx i-3-partitus v. compressus. Corolla hypo- gjma, subrotata, tubo calycc brcviore, limbi quadriparliti laciniis inteserrimis, planis, pos- tica majore. Stamina 2, ad basim laciniae corol- linac posticae inserta, divergentia : antherae bilo- culares, loculis apicc confluentibus. Ovarium biloculare, placentis dissepimento utrinque in- sertis, pauciovulatis. Stylus simiplex] stigma in- divisnm, yix incrassatum. Capsula ovata v. ob- cordala, bilocularis, nunc loculicide bivalvis, valvis medio septa placentifera gerentibus, inte- ris V. demum bifidis bipartitisve , nunc septi- raga, valvulis dissepimento placenlifero demum libero parallelis. Semina pauca, plano-convexa v. concavo-cupuliformia, umbilico prope basim la- Icrali. — Herbae suffruticcs v. frutices, in regio- nibus extra-tropicis temperatis etfrigidis utrius- quc hemisphaerii crescentcs; fohis oppositis t\ verticiUatis ^ rarius alternis^ saepe aentatis v. incisis; inflorescentia axillaris racemosa v. spi- cata; floribus saepius coenileis v. albis. Veronica Linn, gen, n. 25. Giirlner /. 257. t. 54. R. Brown. PTodr. 434. Duvau in Annal. sc. nat. YIII. t. 26. Benib. Serophularin. ind. 44, Necs. jnn. Gen. jylant, XV f, t. 17. a. DIPLOPHYLLUM Lehm. Cahjcis diphylli foliola biloba, in fructu coiupressa. Semina navicularia. — Diplophyllum Lehman in Berliner Magazin. Vlli. 4. 2. Veronica crista gain Steven in Linn. Trartsact. VI. t. 31. b COCHLIDIOSPERMUM Reichenh. Calyx quadilparlltus , fructlfer saepe compressus. Semina concavo-cupuliformia- • — Cochlididspetmnm Reichenb. Flor. Germ. 365. Ompha-' lospora Besser Volbyn. 85. [Tlor/dan, i. 428. 627. E. B. f. 26. 784. Sibthorp Flor.graec. t. &~10. Reichenb. Iconogr. f, 404. 405. 430. 431. 440. 867.) VERONICA Heickenb. Calyx quadn-quinquepartitDS. Se- mina plano-convexa. — Ilebe Juss. gen, 105. Aidelus Spr<;ng. Cur. post, 17. (E. B. t. 2. 25. 623. 655. 673. 734. 765. 766. 781. 782. 1027. 1028. 1075. Flor. dan. I. 16. 52. 209. 248. 252. 342. 448. 492. 511. 515. 903. 1201. 1961. W'aldst. et Kilaih. Plant, rar. I/ung. t. 102. 245. Lede- bour. /r. t. 126. 127. 208-211. 217. Endl. in Annal Wie- Mag. t. 2210. 2975. 3683. Bot. Op. cit. 644. 645. 782. 783. ner. Mus. I. t. 14. Bot. Reg. t. 1930. Reichenb. 903-905. Endlich. Gen. pi. 3979. CIIARACT. SPECIE!. -^ V. speciosa. Rich. Cln: . Bot. Mag. sub, t. 5^1; Ann. of Nat. hist., t. 547. Fruticosay gluherrimay foliis carno- sisy ohovatiSy fere retusis cum mitcronc caUosOy integerrimisj subscssilibus ; pedunculis axxV/ari- buSy solitariisy folio longiorihiis ; floribus den- sissime racemoso-spicatis ; pcdiccUis longitndine calycis; bracteis ovato-lanccolatis y pcdiccllo di- midio brevioribus; scgmenlis calycinis ovatO'lan- ceolatisy inaequalibus ; corolla subrotatay bilabia- tay labio superiore ovatOy infer iorc tripartitOy lobo intermedio minore. Hook. Bot. Mag. f. 40S7. Texte da Magazine of Botany de M. Pixioif SHOWY SPEEDWELL VE SPECIOSA. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see above. WiUi much of the aspect of Lisianfhus Rassellianus , the fine Speedwell constitutes a robust- growing shrub, decidedly evergreen, with an abundance of neat leaves, and an extraordinary number as well as succession of densely-clothed flower-spikes, which are about three inches in length, and bear deep blue blossoms, that fade away to white before they fall. Mr. Knight, nurseryman, of the King's Road, Chelsea, received ^^^^ ^-"^f^^ fl^^^^^^ Mr. Edc^erly, who brought it over from New Zealand in 18^1. It flowered at the Exotic Nursery in Au'us 1 sZ at which time we saw the plant developing numberless young sp.kcs for bloo- ming one app aring at the axil of nearly every leaf. From that time to the present , it has remained finely in bSm , and promises to maintain this state throughout the .S-at- pjt o the - n er It is a particularly clean, healthy, and compact object, not rising, apparently above a A)ot or a foot and a half^n height, and having a profusion of bright green and shining foliage. When 10/* VEItONlQL'fc: ELEGAMK. blooming, its character becomes still more interesting, on account of the great quantity of its flowers, which so thickly stud the stalks, and give a pretty variety, from being first blue, then white, as before mentioned. Mr. Knight's Howcring plant has been kept in a very cool part of the stove since it was first established; and any kind of pruning, for whatever purpose, has been carefully avoided. It is potted in a light open compost, full of fibre , and a moderately large pot. Other specimens are now flowering, which were raised from cuttings taken off" the parent plant. These arc placed in a warm house, with a rather higher temperature than tliat common to the greenhouse. But all the younger stock are healthy end flourishing in a perfectly cold greenhouse. It seems, in fact, that the plant is at least a greenhoues species, and that it will probably behalf-hardy. From its vigorous blooming propensities, it will be of much value in ornamental culture; and its constantly neat appearance will likewise be a recommendation. it is not ascertained to what circumstajice the generic title is due. The present plant well deserve its specific appellation. TERONIQVE £l£GA]VTE VEROMCA SPECIOSA. Etvw. L*origine de cc mot n'a pas ete expliquee : c'est probablement une dedicace feminine de Tautcur? C'est a tort que quelques ecrivains la donncnt commc une alteration de bctonlca^ c'cst le contrairc, selon Linnee. Scrophulariacecs, tribu des Veronicees. — Diandric-Monogynio. CARACTERES GENERIQUES SPECIFIQUES voyez ci-dcssns. 11 n'cst peut-etre pas, dans nos serres embellir toutes les collections de plantcs froides, une plante qui puisse rivaliser victorieusement par la beaute du port el Felegance de ses fleurs avec celle dont il s'agit, A UQ ample feuillage luisant et d'un vert gai sc joint une inflorescence race- meuse, dense, d'un effct charmant. Ses fleurs d'un ricbc violet, disposees en grap- ges norabrcuses spiciformes , sont tres- serrees et ferment des sortes de capitules allonges porles par des pedoncules com- muns axillaires plus courts que les feuillcs. Elles se succedent presque sans inter- ruption. La Veronica speciosa^ el jamais plante ne merita mieux repithetc qui lui est accolee, a ete introduite tout rccemmenl r dans nos cultures, ou elle n'est pas en- core Ires-repandue, en raison meme de sa nouveautc. Elle ne pent larder k venir dont elle sera la plus recherchee. Voici , au reste , cc qu'en dit de son cote M. W. Hooker, qui en public une figure. Elle est indigene dans la Nouvelle- Zelande ; circonstance qui fait esperer que par des semis reputes avec intelli- gence, on pourra Tamencr a supporter a Fair libre nos hivcrs qui difl'erent peu de ceux de sa patrie, sous Ic rapport de la temperature. « Ccst avec un grand plaisir que je donne ici une figure de celle tres-belle espcce de Veroniquc, executee d'apres un individu en fleurs dans le jardin de plantes exotiqucs de M. Knight, h Fulham. La plante fut en premier lieu decrite par Allard Cunningham , dans le Bolankal Magazine (I.e.). Dans sa notice, Fauteur fesait obsen'er que de toutes les plantes V^RONIQLE EhEGAKTt:, lOi) dc la Nouvelle-Zelande, determinees par les botanistes , il n*cn connait aucune dont la possession fut plus desirable pour enri- chir nos collections que cette Ires-belle et tres-reraarquable Veronique, s'il en juge h la fois par les beaux echantillons qu'il avail recus et d^apres la description faite par leur decouvreur (Richard Cunningham) sur !eurs collines natales, qui ainsi que tout le pays d'alentour , a I'embouehure du fleuve Hokianga sont maintenant occupees par les Europcens. On a I'espoir de recevoir des graines d'icelle et Ton peut raisonnable- ment compter sur la reussite a Fair libre des jeunes plantes qui en naitront, ainsi que cela est arrive au sujet du Clianthus puniceus; puisqu'en effet, les terrains ele- ves qu'occupe la dite Veronique sont entie- rement exposes aux grandes tempetes qui desolent cette c6te , dont la latitude meri- dionale est a peu pres la meme (36") que celle ou il pense qu'a ete dernierement trouve le Clianthus en question. » ii Des individus vivants de la Veronica speciosa ont ete emportes d'Hokianga, par M. Edgerley qui les a vendus h notre res- pectable ami M. Knight, ehez qui ils ont fleuri pour la premiere fois en septem- bre 1843, el merilent bicn le nom dc spe- ciosa. La plante est encore trop rare pour Fexposer a nos hivers, mais cllc sc porfc tres-bien dans la serrc froide du jardin royal botanique de Kcw, qui en est redc- vable a M. Knight. J? Descript. Dans son pays natal cet ar- brisseau atteint une hauteur d'un k deux metres; il est tres-ramifie; ses rameaux sont robustes; les plus jeunes succulents, souvenl lav^s de pourprc ct glabres, ainsi que toutes les autres parties de la plante. Les feuilles sont opposees , obovees char- nues, tres-entieres , presque sessiles, lon- gues d'environ 7 centimetres sur quatre de large. Les pedoncules s'^levent solitaire- ment de Taisselle des feuilles supcricurcs et portent des epis de fleurs norabr serrees , d'un rouge pourpre avanl leur epanouissement, d'un bleu pourpre tres- riche ensuite. La corolle en estbilabiee, la levre superieure ovee, Tinferieure fen- due en trois segments profonds, oves, dont rintermediaire est le plus petit, Les etami- nes, au nombre de deux , sont tres-saillan- tes et egalcnt le style en longueur. Mag Cn. L. CCI^TVRK Chacun s'empresse de cultiver cette gra- cieuse Veronique ; et certes nulle autre plante nc saurait mieux dedommager Thor- ticulteur de ses soins empresses. On eleve la Veronica speciosa dans une serre temperee ou elle fleurit avec autanl de facilite que d*abondance» Elle ne re- clame pas pour presenter une belle forme le secours de la taille , car son port est na- turellemcnt fort elegant; elle veut une terre Icgere k la quelle on aura mele des detritus vegetaux, et une petite quantite de guano. On doit la rempoter souvcnt et hii donner chaque fois des vases d'une capacile plus grande. II faut en la rempolant pren- dre garde d'cn blesser les racines. Elle dc- mande en ete de copieux arrosemenls, cl par cette raison on doit, pour evitcr la pour- riture des racines, garnir le fond de sou pot d'un lit de tessons. Pendant la bcllc saison on la place k I'ombre el dans un endroil un peu humide. La multiplication par graines ou par boulures n'offre aucune difficullc. Commc elle est parfois sujcltc a se couvrir d\me raoisissure blanchatre on la seringuera frequemment pour Ten dc- livrer, L. VH. 106 ANSEHNLICHKK EHRENPREIS. AtVSEHIKLICHER EHRENPREIS. VERONICA SPECIOSA. Etymologie. Der Ursprung dieses Wortes ist unbekannt, Wahrscheinlich hat dcr Autor sie einer Person dieses Namens gewidmet. Mil Unrecht bchaupten einige Schriftsteller, dass cs eine Abande- rung von Betonka sey, was nach Linne keineswegs der Fall ist. Naliirliche Ordnung der Scrophulariaceen , Abth. der Veroniceen CI. II. Ord. i. Lin. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CFIARACTER. . . siehe oben Wir besitzen in unsern Glashausera nur wenige Pflanzen, welcbe dieser hinsichtlich des schonen Wuchses und der Pracht der Blunien an die Seite gestellt werden konn- ten. Mit einem reichlichen, glanzend leb- haftgriinen Laubwerk vereinigt diese Spe- cies einen gedranglen Bliitbenstand. Die schon bellvioletten Bliithen stehen in sehr dichten Ahren , oder bilden vielmehr eine Art von verlangerten Kopfchen auf achselstandigen Blumenstielen, welche kiir- zer als die Blatter sind. Der ansehnliche Ehrenpreis (und nur wenige Pflanzen verdienen diesen Namen rait so voUem Rechle) ist kiirzlich bier ein- gefiihrt worden , und bis jetzt noch wenig verbreitet. Bald jedoch wird er in alien Sammlungen prangen, und zur Lieblings- pflanze unserer Garten erboben werden. Diese Art ist in Neu-Seeland einbeimisch, welcber Umstand zu der IIofTnung berecb- tigt, dass sie durcb wiederbolfes Saen bin- reicbend wird abgebarlet werden konnen, urn unsere Winter, welcbe in Bezug auf die Temperatur vie! mit denen jenes Landes emein haben, imFreien zu ertragen. Mit Vergniigen fiigcn wir bier eine Abbildung dieses scbonen Ebrenpreises bei, die nacb einem im Knigbt'scben Garten zu Fulbam bliibenden Exemplare gcmacbt ist. Die Pllanze ist zuerst durcb Allan Ciin- ninglmm im Bot. Mag. bcscbricbcn wor- den, und bermerkt der Autor, dasser (zu- folge der davon erbaltenen scbonen ge- trockneten Exemplare sowie der durcb ibrem Entdecker Ricbard Cunningbam auf den Hiigein ibrcs Vaterlandes gemacb- ten Bescbreibung) von alien bis jetzt be- scbriebenen Pflanzen Neu-Seelands keine kenne, deren Besitz fiir unsere Garten so wiinscbenswertb sey, als gerade diese Vero- nica. Das jenen Ort umgebende Land an der Miindung des Flusses Hokianga ist gegen- wartig im Besitze der Europaer, und stebt zu boffen , dass wir von dortber Samen er- balten und Pflanzen daraus erzieben wer- den, die sich eben so leicbt an unser Klima gewobnen, als dies mit Clianthiis puniceus der FaU gewesen ist. Die Anbohen, auf welcben dieser Ebrenpreis wacbst , sind ganzlicb den diese Kiisten so beimsucben- den StUrmen ausgesetzt; und unter dcr- selben si'idlicben Breite ist es aucb, wie man glaubt, wo neuerlicb der eben er- wabntc Cliantbus gcfunden worden. Lebende Exemplare dieses Ebrenprei- ses sind von Hokianga durcb Edgerly eingefiibrt und durcb unsern cbrenwer- tben Freund Knigbt angckauft worden, bei welcbem sie im September 1845 zum erslenmal gebliibt haben. Die Pflanzc ist nocb zu selten, um sie schon im Frcicn unserm Winter auszusetzcn; durcb Knigbt crbiclt sie der Konigl. botaniscbc Garten zu ANSEHNLICHEK EHRENPREIS. 107 Kew, wo sie im Kalthause gut gedeiht. In seinem Vaterlande erreicht dieser Strauch eine Hohe von 1 bis 2 Meter, Er ist sehr aeslig ; Zweige kraftig , die jiin- gern saftreich, zuweilen purpurrotli und, wie die iibrigen Thcile der Pflanze, glatt; Blatter gegeniiberstehend, verkehrt eirund, lederartig, ganzrandig, fast sitzend, 7 Cen- timeter lang und 4 Centim. breit, Blii- thenstiele einzein in den Winkeln der obern Blatter, mil Aehren von gcdrang- ten, zahlreichcn, vor dem Bliihcn pur- punotlien, nach dem Oefifncn Icbbaft pur- purblauen Bluthen versehen. Blumenkronc zweilippig; Oberlippe ciruuJ; unlcre in drei tiefe eirunde Abschnitte gespallen, deren mittlercr am kleinsten ist; die zwci sehr hervorstehenden Staubgefasse so lang als der GriflfeK Ch. L. CVIiTIIR. Diese Pflanze wird gewiss in's Unend- liche vermehrt werden ; ein leder wird sic besitzen wollen. Im Orangeriehause culti- virt entfaltet sie ihre prachtvollen Bluthen; es ist nicht nothig, sie dem Schnitte zu unterwerfen, die Natur schon hat ihr den so schonen Habitus verliehen. Sie verlangt eine leichte, mit Pflanzentbeilen und ein wenig Guano vermischte Erde, will oft und zwar nach und nach in grossere Topfe verpflanzt werden. BeimVerpflanzen wende man ja alle mogliche Vorsicht an, urn die Wurzelballen nicht zu beschadigen. Im SnmmCT erfihe man recht viel Wasser, fiille daher den Boden des Topfes hinreichend mit Scherben an; auch stelle man die Pflanze an einen feuchten Ort im Schalten. Sie lasst sich mit Leichtigkeit durch Samen , wie auch durch Slecklinge vcr- mehren . Den weissen Scbimmel, von dem sie zuweilen befallen wird, vertilgt man auf : Die Pflanze wird iiber Weise Wasser bereits angegrlffenen Tbeile mit Schwe- felbliitbe bestreut , wodurch das Uebel ganzlich gebobcn wird. L.VII. ■^' y r i / //r^l// //V^v//r/<; *Jt^attl^ RHODODENDRVM GIBSON 1$. Ericacese § Rhododcndrece. — Decandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS. (Voycz ci-devant f. ^5.) CHARACT. SPECIEI. — R. Gibsonis. Suffru- lex crectus, corlice brunneo squamis sccedentc; ranmlis, petiolis foliisque brunneo maculatis; foliis ovato-Ianceolatis, apiculato-recuryatis, ci- lialis, supra villosis, suLtus albidis, jjlabris, junioribus purpureis, lloribus maximis, odoralis, albidis, roseo-tinctis, lobo supremo macula cro- cea, punclis, brunucis sparsa nolalo. R. GibsotiisPAXTois'smg. of Bot.18^1, t.VIII, p. 217, cum ic. Texle du JJagazine of Botany de M. Paxtos, Mr. CtlBSOni'S ROSE BAT RHODODEJVDROK GIBSONIS. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER ' *^^ ^^°^^ Plants of this extremely beautiful species were introduced in 1837 to the gardens of his Grace the Duke of Devonshire, at Chatsworth, by Mr J. Gibson, who found it on the summit of the Khoseca Hills, in the East Indies, at an elevation ol upwards of four thousand feet above the soa. Being a plant of unquestionable merit, we have selected it to commemorate the services of the individual by whom it was collected. It has been so well depicted by our artist in the annexed drawing, that any remarks on its beauty are rendered unnecessary. What, however, gives it a very high claim to distinction, is the peculiar fragrance of its blossoms during the whole of tlie time they arc expanded, an the very agreeable nature of this odour. In this respect it is a most valuable addition to the genus, and will furnish an admirable opportunity for improving some of the dai'k-flowered varieties. The habit and foliage of the plant are quite novel among Rhododendrons, and approximate much more nearly to those of some Azaleas. This will especially be seen in the young lateral shoots exhi- bited in the figure, where the form, disposition, and hairiness of the leaves very much resemble the same features in most of the Indian Azaleas. The flowers, nevertheless, are decidedly those of a Rhododendron, and for their size, delicacy of tint, and the fine yellow spotting in the upper portion are almost without a rival. Mr Gibson discovered it on the side of the mountain, growing in thickets. The R. arboreum was also abundant in the same locality. Our subject there assumes the character of an under-shrub, and does not grow so erectly as it has done under cultivation in this country. The natural soil in which it flourishes is composed principally of loose granite and sandy loam, and is generally much interspersed with masses of rock. In England it thrives well in the soil ordinarily used for greenhouse Rhododendrons, which eonsists, for the most part, of loose sandy loam, Mith the addition of about a third or a fourth of fibrous heath-mould. The roots of Rhododendrons will not endure to great and exposure to solar light and heat in the summer, and hence, if they are not in some degree shaded, the plants should be kept in a house whose aspect or mode of construction affords them a slight protection from the sun's rays. They require a very large supply of water in hot m eathcr, particularly while flowering. Cuttings taken from the yonng or half-ripened wood of this species root freely in sandy soil 5 and it may doubtless be propagated by grafting on the common sorts. Rhododendron is taken from Rhodon^ a rose, and dcndron, a tree, in reference to the large clusters of rosy nowcrs Mhich many of the species bear. no KOSAGE DE GIBSON. rosa<;e de GIBSON (DRUM GIBSOMS. Etymologie. Voyez page ^5- t Ericacees, tribu des Rhododendrees. — Decandrie-Monogynie, CARACTERES GENERIQUES CARACTERES SPECIFIQUES voyez ci-dessus Cette superbe plante qu'avec M. Paxton nous n'hesitons pas ?i regarder comme une espece distincte a ete decouverte sur le sora- met des monts Khoseea, dans les Indes orien- tales, a une hauteur d'environ 3500 metres, par M. J. Gibson qui Tenvoya en 1857 au due de Devonshire. Le celcbre jardinicr de ce noble et genereux amateur de plantes a voulu rappeler les services rendus par ce voyageur a la cause de Thorticulture, en lui dediant une plante aussi meritante. Par son port et la nature de son feuillage, on la prendrait volontiers pour une Azalce de rinde, tandis que par ses fleurs, ses eta- bruns) maculees de brun, glabres et blan- chatres ou cendrees en dessous; les plus jeu- nes teintes d'un pourpre obscur. Les petio- les sont courts, cilies, canalicules en dessus, arrondis en dessous. Fleurs tres-grandes, blanehatres, legere- ment lavees de rose, tres-agreablement odo- rantes, dispos^es au sommet des rameaux (deux par deux selon la figure). Tube infun- dibuhfornie, renfle-coste vers la base ; limbe tres-ample, etale, regulicr, a lobes egaux (d'apres la figure!) profonds, subonguicu- les, faiblenient ondules-reflechis aux bords, echancres-bilobules au sommet, ereuses- mines et la macule du lobe sup^ricur de la plisses au milieu en dessus , comme car^n^s corolle elle appartient aux vrais Rhododen- en cet endroit en dehors, et la laves fai- drums. C'est un sous-arbrisseau dresse, rameux, a ecorce d'un rouge brun tombant par ecailles dans la vieillesse des rameaux; a raraules maculees de brun ainsi que les petioles et les feuilles. Les feuilles sont ovees-lanceolees, brie- vement attenuees-apiculees et recourboes au sommet, ciliees, velues en-dessus (poils blement de rose, le superieur occupe vers sa partie basiliaire par une large macule d'un jaune d'ocre, parsemee de petites la- ches brunes, JEtamines subdivariquees-de- clinees; filaments filiforraes, Wanes; an- thcres bruncs; style declind ascendant, exsert, beaucoup plus long que les etami- nes; sligmate arrondi-copite! Cii. L. CIJI.TURE. Ce Rhododendrum ue sera pas de pleine terre; il ne se contcntera peut-etre meme pas de nos froides orangeries, II aimera, pensons-nous, h etre cultivee de pair avec notre Azalea indica lateritia^ et ses sous- varietes variegala et Gledstanesii qui en hiver reelament, pour prosp^rer, un local intermddiaire , une bonne serre temperee et bien aeree; et pendant Fete privation do I soleil, place humide, au nord, en plein air. Quant a sa multiplication, elle parait facile de boutures. II se grefFera sans doute sur le R.pontkum; jusqu'ici V Azalea indica phce- nicea a servi de sujet. Nous reviendrons ailleurs sur la culture de cette plante aussitdt que les experiences auxquelles nous nous livrons a son sujet nous montrcront quelque chose de concluant. L. VII. J Gibson's ALi^tiNuosE (alpe.nbalsam). Ill r GIBSOll'S ALPEMROSE (ALPEWBALSAM) RHODODENDRl'M GIBSOMS. ErvMotOGiE. Sichc bei Rh. aurcum , fol. i6. Natiirliche Ordnung der Ericaceen, Abth. der Rhododendreen CI. X. Ord. \. Lin. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. . . sichc obcn Dicse herrliche Pflanze, welclic wir, wie auch schon Paxlon gelhan, als eine cigenc Art betrachtcn, wurde durch Gibson auf lich oder aschgrau , die jiingern scbmutzig braun; Blattsticle kurz, gewimpcrt, ober- balb rinnenformig , unterhalb rund. Bhi- dem Gipfel der Rboseea-Gebirge in Ostin- then sehr gross, weisslich mil rosafarbigem dien , 3300 Meter iiber dem Mecresspiegel Scheine , sehr wohlriechend , am Ende der entdeckt, uud durch ihn im Jahre 1837 an Zweige zu zweien zusammenstehend (nach der Figur); R(3hre trichterformig, am Grande erwciterl , gerippt ; Saum sehr weit ausgebreitet , regclmiissig tief eingeschnit- ten ; Lappen (nach der Figur) glcich , fast gcnagelt, mit schwach wellenrormig zu- riickgebogenem Rande , vorn lappenformig ausgerandet , in der Mitle oberhalb verlicft gefalten und unterhalb fast gekielt; der obere in der Mitte mit einem goldgclben braun punktirten Fleck versehen. Staubgcfasse fast ausgesperrt , abwarts gebogen , Staub- den Herzog von Devonshire geschickt. Der beruhmte Gartner dieses vornehmen und eifrigen Blumenfreundes, widmete sie je- nem Reisenden als Ancrkennung seiner der Gartenkunst geleistetcn Dienste. Der aussern Gestalt und der Farbe der Blatter nach wiirde man sie fiir eine Aza- lea indica halten , allcin die Blumen , die Staubgefasse und die Fleckcn am obern Saumlappen machen dicse Pflanze unzwei- felhaft zu eInem Rhododendrum. Es ist ein aufrechtcr aestiger Strauch , rait rothbrauner, schuppenartig sich ablo- scnder Rindc; die jiingern Aeste, Blatt- , „ . ,.. ,, zr- • stiele und Blatter braungcfleckt ; Blatter | StaubHiden. Narbe rnndhchkopfform.g. eirund-lanzettfdrmig , an den Spilzen zu- riick gekriimmt, gewimpcrt, oberhalb zot- lig (Haare braun), unterhalb glatt, weiss- faden fadenfdrrai S? weiss ; Staubbeutel braun ; Stempel abwartsgebogen , aufstei- gend, hervorstchend , vicl langer als die C t ■' T li R. Dieses Rhododendrum wird nicht fiir's freie Land seyn ; selbst unsere Orangerien werden ihm viellcicht nicht einmal zusa- gen , sondern er wird vorziehen , wie wir glauben, auf ahnliche Weise wie unsere Azalea indica laterilia und dercn Unter- varietaten [variegaUi und Glcdslancsii] cul- tivirt zu werden; diese verlangen , um gut zu gedeihen, ein nicht zu warmes, aber auch nicht zu kaltes Locnl , ein gut tcmpe- rirtes, hinreichend geliiftetcs Gewachshaus wsibrend dcs Winters; im Sommcr scheuen in ^ 112 gjbson"s alpenrose (alpekbalsaaj). sie die Sonne, lieben dagegen einen feuch- len Ort im Freien, gegen Norden gelegen, Seine Verniehrung scheint leiclit durch Stecklinge bewerkstelligt werden zu kon- nen, doch wird er sich ohne Zweifel aiif R. ponticum veredein lassen ; bis jetzt hat Azalea tnd. phoenicea als Unterlage gedient. Wir die Cultur dieser Pflanze zuriickkoinmcn , 7 sobald die Versuche, die wir in dieser Hinsicht anstellen, uns etwas Bestimmtes dariiber werden gegeben haben* L, VH. /" ^//XT^^V y////.j 1^ r^// /^ jtr/ SOPHRONITIS GMMIFLORA. Orchidaceae § Epidendreoe* — Gynandria-Monogyniiu CHARACT. GENERIS. — Sophronitis Lindl. Bot Reg., t. 1129. Perigonii foliola patentia, exteriora aequalia libera ; interiora conformia , paulo angustiora. Labellum basi cum gynoste- mate connatum, integrum, cucullatum , linguae- forme, medio crista transversa simplici. Gynos- tema apicc utrinque alatum, alis integris supra cristam labelli conniventibus. Anthera termina- lis, octolocularis , cardine crasso. PolUnia 8, an- tice et postice parallcia, caudicula duplici pulve- rca. — Hcrbae brasilienses ^ monophyllce, ebul- bosw, racemis axillaribus effusis paiici/loris ; flo- ribus rubris majtisculis^ E.NOLiCH. Gen. pi. 1397. CHARACT. SPECIE!, — S.*/ra/icf?/?ora. Li>nL. Sert. Orchid.^ t. 5, f. 9. lioL Mag.y t. 3709. Paxtoii's Mag., IX, 19i. Pseudobulhis oblongo- cyiindraceis, junioribus spalliaceis, apicc mono- phyllisj folio elliptico; petalis elliptico-rotundalis, sepalis oblongo-Ianccolatis subdupio minoribus; labello (parvo) trilobo, lobis latcralibus incurvis, oblusis, intermedio acuminalo-planiusculo. Id. 1. c. i Cattleya coccinca Lindl. Bot. Reg., t, 1919 in textu.Epidendrcponceau.DESCotRT. Jc. 10,p.27. Texle du Magazine of Botany de M. Paxton LARGE-KLOWERED SOPHROMITIS SOPHRONITIS GRANDIFLORA. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see above Such is the comparative smallness of this exquisite Orchidaceous plaut, that wc have had , introduced into our drawing as it was growing, including the block of wood o° ;^'^ f Jj^^^ fastened. Those who have no opportunity of seeing the living spcomen will thus learn .'t^J"" "« habit, and persons who arc not accustomed to witness Orchidaceae, will gam a general idea of the epithytal nature of the tribe. , . ,, „,,.„ S. irnua, which is similarly dwarf, and has smaller pseudo-Lulbs, grows very ™" '» '"^^^ ^"^ manner, and produces its numerous racemes of pretty red blossoms about the present period. Tk,y last for several weeks, and the species is one of the prettiest of epiphytes. The plant before us is, however, much finer than S. ccrnua. It is larger m «» ^^^ ^/^ ' ^"^^^^ blossoms, particularly, are three or four times the size , and exceedingly showy. H'thcrlo the 1 ave been bor;e solitary, from the summit of the younger pseudo-bulbs , though it is q-f P"-^ ^^^ they may hereafter appear in racemes , like those of its ally. For so ^^'"^^"'^f "^^^^P ^"' ' f ;f;t '^ the flowers is really extraordinary, and the stalk is made to curve dormwards, ^PP^^^Jf ^^^^^ weight of the blossom. The colour is a rich cinnabar, variously t nted with crimson ^J^^^^'jf pale orange or deep yellow in the centre. When in flower, the plant is not unlike a dw arf CatU^ya, and this appearance, combined with the novelty of its colour in relation to that genus, makes it ^SllrS." i^ive of Brazil, whe. we believe it was ^nd by ^l^^^^^^ native specimens or drawings a figure was some time ago pubhshed in the ^^'^l^^'^fj;^^^^^ plate is the first obtained from a plant that has bloomed in this country, f^^J^ ^^^ ^^^7^7^ Lddiges, of Hackney, in whose collection it ^f «^j^^^^^^^^ the same species , showed Howcr last year at Messrs. Rollisson s , i ooung, i^u by accident before it had been unfolded. ,. , . t ^y^ Obviously the most natural way of growing this plant is to fasten it to a small log of ..ood. M4 SOPHRONITE A GKANDES FLEUHS. must dwell specifically on the smallness of the block j because many beautiful little plants are almost hidden by the large and unsuitable logs to which some growers attach them. It should be borne in mind that, as long as the wood appears needful for the plant, it is appropriate; but when it is so large as to be more conspicuous than the plant itself, it becomes disagreeable and improper. It is necessary to insist on this point in regard to both species of Sophronitis ^ as it would be a pity that their charms should be diminished by so paltry a circumstance. Besides fastening it to the wood, and suspending this to the roof of the house, little other attention is necessary. If a small portion of moss be placed around the bottom of the pseudo-bulbs, and over the younger roots, it will form a nucleus for moisture, and keep them shaded. The species flourishes well in a house that is only moderately warm and moist, and should have rest for three or four months, beginning about December. It is increased by taking off one or more of the pseudo-bulbs in spring, and placing them on another block. SOPHROnilTE A GRAIVDES VLEIJRS. SOPIIRONITIS GRANOIFLORA. p Etym. r.,niiiiinpc tnhfimiises. les IJI- gucilleuse Rio-dc-Janeiro vient baigner ses pieds, jusqu'aux pics sourcilleux qui la do- minent, au sein de ses characas (1), au sein de ses palmiers , de cette insouciante popu- lation accourue de toutes les parties de la vieille Europe pour y cbercber fortune et bonheur de ces lieux jusqu'au Rio- Ics utiles Gompbrenes lubercuses sianthes dphemeres; ]h , pait en siircte Quelle ribles ou douces ; quelle suite de jouissan- ccs ineffablcs s'cmparent de notre &me, h nous, pauvres Europccns, ncs au sein des (I) Villas (its Bresihcns. I'inquiete aulrucbe; plus loin encore au sommel d'un arbre dessecbe, vibre dans I'air le cri du Ferrador {i),cn qui rappelle le son que produit une cnclume frappce par le marteau; — ailleurs encore ce sont les poetiques Ranchos servant de gite nocturne aux caravanes qui se delassent des fatigues du jour par les cartes ou les sons de la mandolina.... Enfin, dans ces lointaincs (I) I/Arap^'iga {Casntarymhos nudkofUf). Ji6 GUOSSBLUMIGE SOPMRONITIS. con trees 3 tout est neuf, tout est etrange a rhomme d'Europe ! — Aussi ,.... pour moi, pauvre voyageur isole, quand la nuit fut venue , berce doucement dans men hamac , entre deux roches, dans ritaculumi! Que j'etais fier! que j'etals heureux!... de me voir si pres du ciel et de posseder pour palais les plus majestueux sites de la terre! — Autour de inoi fleurissaient des myria- des de Sophronitis grandi foray charinante petite orchidee, aux amples fleurs qui tapis- saicnt de pourpre un vaste rocher perpen- diculaire de plus de vingt-cinq metres d'ele- vation. — Ses petits pseudo-bulbes , etroi- temcnt presses les uns contre les autres , scinblaient ne former qu'une seule et meme plante ! rait Quelle scrrc en Europe abrite- specimen de la raerveilleuse vege- I tation des Iropiques • ..-Mais, puisque dans notre triste et froide Europe nous en sommes reduits a n'en cultiver que de chetifs exemplaires, sacbons au moins les rendre agreables a fesons-en des miniatures ; et puis- tenir lieu du grand I'oeil que Tunite doit ici nombre, disposons artistement et fixons sur la blanche ecorce du bouleau nos petits Sophronitis, les geants du genre quant a Tampleur des fleurs. S'exprimer ainsi, c'est accuser la petitesse de celles du Sophronitis cerntiay lesquelles ontcependant aussi leur cbarme, II suffit d'appendre le bois qui porte ces jolies orchidees, en guise d'ex-voto^ a la voute de la serre a orchidees , apres avoir eu soin d'en entourer les pseudo-bulbes d'un peu de mousse, afin d'entretenir une humidity autour de la plante, surtout pres des jeunes pousses. Ces esp^ces, etant originaires des mon- tagnes du Bresil meridional, ne reclaraent qu'une chaleur et une humidite modcrees. EUes restent dans un etat d'inertie pendant pres de quatre mois chaque annee a dater de decembre, Leur multiplication s'opere en detachant de la souebe mere au prin- tcmps un ou plusieurs pscudo-bulbcs qui rcclamcront ensuite le meme traitement que cclle-ci. L. VH. sopirnoMTis guandiflora. Etvmolocie. (r^p&)v£P, Lcscheiden; clue Anspielung auf das M'enige Aiisehen welches die Pflanzen dieser Gattung habcn, wcnn sie oluie Bliithen sind. Naturhcbe Orduung dcr Orchidaceen, Abtb. der Epidendreen. — CI. XX. Ord. i. Lm. GATTU^GS CHARACTER SPEC. CHARACTER. . . siehc obcn. Diese Art ist eine der anmulhigslcn die- ser interessanten und schonen Farailie. Des- courtils entdeckte sie zuerst auf den bohen Bergen, welche den District Bananal von jenem von Ilha grande scheiden, und gab davon eine ebenso ungenaue Beschreibung, als mittelraiissigeZeichnung. Lindley seincr- seits bildcle sie ab, und bcscbrieb sie in seinem Serlum Onhidtxccum, jcdoch nur nach den ihm von Descourtils gemacblen unrichtigen Angaben. Die Ebre, die Pflanze lebend in Europa eingefubrt zu haben ge- biihrt Gardener, der sie auf dcm Orgelgc- birgc auf BJiumen wacbscnd fand und sie nach England schickte. Hooker hat nach ciiiem dieser Original- Exemplarc cine gcnauerc Beschreibung ge- macht und sie nel^st einer zicmlich gclun- GROSSBLUMIGE SOPHROMTIS. 1J7 genen Figur im Bot. Mag. mitgetheilt, wovon die hier beigefugte Figur eine Nach- bildung ist. Die grossblumige Sophronitis verbreitet sich schon in den Sammlungen , wo ihre eigenthiimliclie Schonheit ihr eine der ers- ten Stellen sichert. Wip lassen hier eine kurzgefasste Be- schreibung folgen : Scheinzwiebel liing- lich, cylinderfdrmig, an beiden Enden ver- dunnt, biischelfdrmig , einblattrig, in der Jugend mit scheidenartigen , hautigen Schuppen versehen ; am Ende rait einem Blalte und einer Art Scheide, aus welcher der Schaft hervorkommt ; Blatt elliptisch , dick, fast spitzig, 4 bis S Centimeter lang ; Schaft endstandig, einzeln, einblumig, kiir- zer als das Blatt, etwas gekriimmt iiber- hangend. Blume schr gross iind schon, orange-mennigroth, oder lebhaft purpur- orange , zuweilen etwas dunklcr geslreifl , aussere Blumenblatter langlich-lanzettfor- mig, ziemh'ch schmal, ausgcspcrrt, das eine aufrecht , die beiden andern hcrabgebogcn; die innern wagerecht, viel grosser als die aussern, eirund-lanzettformig, wellonfiir- mig , am Ende kaum verschmalert, stumpf; lippe dreilappig, Seitenlappen zusammen gerollt ; die BefruchtungssSule einhiillend ; Mittellappen abwarts gebogen, abstehend , lanzettfdrmig ; Befrucbtungssaule kurz , weiss, etwas rotblich iiberlaufcoj auf jedcr Seite neben der Narbe mit einem Zabne versehen, Anthere acbtfiicherig. Crr. L. CUI^TVB. Oh , welche angenehme Gefiihle erweckt Eine majestatische Bai bcspiilt das stolzc in mir die Erinnerung an die Berg-Kette Rio de Janeiro, am Fusse seiner Berge, Itaculumi! An diesc riesenhaftcn , einer auf umgeben von seinen Chacaras und semen den andern ruhenden und unter sich Mas- sen von mehr als meilenweitem Urafange bildenden Felsen ! Palmen^ bewohnt von einer Icbensfroben , ffrosstenlheils europaischen Bcvolkcrnn die dort ihr Gliick zu suchen, ihr Valcrland verliessjundvon dort bis zum RioPardo!... Von welchen Gefuhlen werden wir dort be- stiirmt, wir arraen alles dieses im Vater- W ist unser Erstaunen beim Anblicke diescr Berge , dieser so herrlich bewaldeten Thii- ler! Erythrinen,so gross wie unsereEichcn, die , wenn sie obne Blatter abcr mit Mil- Der Fuss dieses Gebirges beriihrt die letzten Hiitten des Sladtchens Ouro prelo, Hauptort der Provinz Minus. Imposant ist der Zugang zu diesen Bergen ; wagt sich der Reisende in dieses Labyrinth, in alle diese Gange ohne Auswege, so wird er nicht langc ziigern sich im Geiste von der Welt abzusondern. Nach ungefahr zehn- — , stundigcm Aufsteigen gelangter zu Halfte lionen von Bluthen bedeckt sind, von lern der Hohe ; dort erblickt er gegen Abend bin ungeheuern Feuerkugeln gleichen ; riesen die waldigen, den Nomaden Coroados und Buticudos zu Lagern dienenden Gegendcn ; gegen Sonnenaufgang bin scheint er den letzten Spuren der Civilisation , den diesen Einoden am Nachsten gelegenen Wohnun- gen , Lebewohl zuzurufen. Wie frisch blei- ben uns solche Erinnerungen durch das ganze Leben ! — Wie gcsondert stehcn sic neben alien iibrigen Bcgebcnheiten , die desscn Lauf Icnkten !! hafte Jacaranden , die ihre unzahligcn Blu- menkronen vom schiinsten Blaii mit dcm Blau des Himmels vermengen! Weitcr die Bignonia venusta, welche mit ihren oran- gefarbenen Guirlanden die grossten Baumc zu ersticken scheint ! — Hier Parkicn, wel- che Melastomen,Bougainvilleenund Francis- cecn iiberragcn; — in der Fcrne, am Ilori- zonte zeigen sich die Umrisse des, in Mitten seiner Araucaricn Wiildcr malcrisch gelog- 118 GROSSBLUMIGE SOPHRONITIS. ncn Barbacena; — hicr Icbcn die Vcllozien, der Stolz Drasiliens; iinter den Grami- neen die fabelhaften Virgularien; die niitz- lichen Gomphrenen , die so geschatzten dort nistet ungcstort der Zerstreuung Lisianthus; Strauss; weiter von uns, auf dem Gipfel abgestorbener Biiume stosstder Ferrador{i) seinen, Hammerschlagen ahnlichen Schrei aus; wieder an andern Orten sind es die poetischen Ranchos, welche den Rarava- nen zu Nachtlager dienen und in denen Spiel und Mandoline ihnen bielet, — Ueberbaupt Alles dort ist neu fiir uns arnie Europaer. Oh, \vie stolz, wie gliicklich war icb^ wenn icb nach Anbruch der Nacht, in nieine Hiingematte gewiegt, M\{ Itactdumi ruble! wenn solcbe inajesta- lischcn Gegcndcn , dem Hinimel nahe, rair zur Wohnung dienen!.*. In meiner Nahe bliihten tausend und abermalsTausendc von Sophronitis grandi- flora! Diese herrliche, kleine Orcbidee mit ihrcn grossen Bliitben , bedeckte einen senkrccblen Fclsen von vielleicht achtzig Fuss Htihe. Ihrekleinen Scbeinzwiebel, die solcben Vegetation der Tropen Obdach bieten?,.. Doch da wir nun einmal in unserm trau- rigen , kallen Europe auf kleine Exemplare beschrankt sind , so lasst uns diese wenig- stens recbt zierlich zuriebten , lasst uns ein Miniaturbild der tropischen Ueppigkeit davon schaflfen ; und da uns bier cinzelne Exemplare jcne Menge ersctzen miissen, so lasst uns AUes auf kiinstlicbe Weise ein- ricbten... Befestigen wir daher auf ein hiib- scbes Stiick Birkenholz mit weisser Rinde diesen kleinen Sophronilis, den Riesen der Gattung, Dies sagt uns scbon genug von der Kleinbeit der iibrigens doch scbonen Blumen des Sophronitis cernva. Es geniigt, diese kleine Orcbidee im Or- cbidccnhause hangend anzubringen. Man uragibt die kleinen Scbeinzwiebelmit etwas Moos, um so derPflanze, und namentlicb den jungen Trieben, ein wcnlg Feuchtig- keit zu erbaltcn. Von den Gebirgen Siid- brasiliens herstaramend , verlangen diese Arten nur massige Warme und Fcuchtig- keit. Jedes Jahr ruben sie von December eine dicht neben der andern schienen nur ^^ wiihrcnd bcinahe vicr Monaten. Siezu eine einzige Pflanze zu bilden! — Welches Gewachshaus in Europa konnte wobi einer (1) Die Araponga {Casmarynchos nudicollis) vermehren bat man im Friihjabr nur eine oder mebrere Scheinzwiebel von derMut- terflanzc abzunebmcn , und sie sogleich auf oben mitgetbcilte Weise zu bebandeln. L.VH. 2 n X Z^;./^.:- fy/f //•. /• ^y//,j If STAPEIIA GAGTIFORMIS. Asclepiadacese § Pergulariese-StapelieiE. — Pentandria-Monogynia. J CHARACT. GENERIS. — StapeUa L Gen. 1062. Calyx quinque-partitus. Corolla rotata quin- quefida carnosa. Gynostegium saepius exsertum. Androzona (I) duplex, exterioris foliolw v. laciniis integris V. partitis; interioris cornicuUforroibus sira- plicibus V. bifidis. An ther ae apice siniplices. Pollinia (2) erecta ventncosa margine hinc pel- lucido. Stigma muticum. Folliculi sub-cylindracei laeves erectl. Semlna carnosa — Plantae capen- $es carnosae rainosae, ramis aphyllis saepius letra^ gonis angulis denialis , floribus ut plurimum spe- ciosis atrosan guinea gitttatis v. marnwratis el tunc nonnunquam odore nauseoso siercorario. a. STAPELTONIA. Endlich. gen. pi. page 598. Androzona exterior quinque- partita, lacijiiis indhisls, interior cor- niculis simplicibus v. biparlitis. Jacq. Stap, 47 — 59. — Mas- son. Stapel. 11—13. 17—19. 39. Bot. Mag. t. 536. 585. 1240. 1890. Bot. Beg. t. 756. b. GONOSTEMON Haw. syn. suec. 27. Androzona exterior pentapLjIla, foliol-s ligulseformibus , interior corniculis simplicibus uncinatis. — Jacq. I c. t. 20—23. Weadl. Col- lecU t, 51. Bot. Mag. f. 1007. 2037. c. PODANTHES Haw. I. c. 32. Androzona exterior quin- que-partita, laciniis emarginatis, interior corniculis bre- Tissimis simplicibus infractis. — Mass. I, c. t. 8.9.34.36. Jacq. id. t. 18. 19, Bot. Mag. t 786. d. TRIDENTEA Haw. ?. c. 34. Androzona exterior quinque- partita, laciniis iridentiformibus , interior corniculis bifi- db, ramnlo interiore longiore. — Mass. t, 15. 16. Jacq, 24-28. Bot. Mag. t. 1234. 1834. «. XROMOTRICHE Haw. I c. 36. Androzona exterior quinqucpartiia, laciniis horizontalibus emarginatis v. serra- lis, interioris corniculis bifidis ramulo interiore longiore clavato. — Mass. t. 1, Jacq. t. 44—46. (1) «v*;5-; itamine (homme) ; ^^^^ i celnture; eiamims en ceinture / un scul mot, quand il est clair et expressif, vaut mieux qu''iine p^riphrase. Ch. L. (2) Pollinia Nob. seu Jlassce potllnis acct. I. c Meme ob- servation que ci-dessus. Ch. L. f. CARUNCULARIA Haw. I, c, 334. Androzona exterior qninquepbylla, folioUs patulls emnrginatis ^ interior cor- niculis bifidis torosis clavalis carunculatis. — Mass. t. 21. 37. Jacq. (. 60-63- Cot. Mag. (. 793. g. ORBEA Haw. L c, 37. Androzona exlenor penlaphjlla, foIIoUs patulis bi-lridentatis , interior cornicu!i?: bifidis, ramo interiore longiore clavato. — Mass. t. 39. Jac(j, t. 29 — 43. Bot, Mag. 1169. 1676. 1833. Bot. Reg. t. 755. h. OBESIA Haw. I. c. 42. Androzona exterior garaophylla scutiformis, interior corniculis bifidis, ramo exlcriore pa- lulo, interiore in sligma incpmbente. — Mass, t. 38. Jacq. t. 29-43. Bot. Mag. 1169. 1676. 1S33. Bot. Reg. 1.755. i, DUVALIA Haw. /. c 44. CoroHae lacJniue replicalas faux in orbiculum solidum eleva(a. Androzona sictit in pracccdente, interior corniculis simplic'bus stigmaii id- cumbcniibus. — Mass. t, 29. Jacq. «. 10—15, Bot. Mag. M184. 1397. k. PECTINABJA Haw. suppl. Androionae foliola stanii- naque pectinata. — Ma!>s. t. 30. HOODFA Sweet- Hort. Brit., ed. 2. 395. (Scytantbas Hook. Jc. pi. 1844. Monothylaceura Don. Gen. syst. IV.) et DESDIMORCHIS Ehrcnb. Linn. IV. 94. (Stape- Ua quadrangula Forsk.J genera sunt saiis disdncia. Contra, APTERANTHES Mik. n. a n. c. XVII 594. t. 41. {Stap. Gussoneana...?) PIARANTHUS R. Brown mem, soc, Werm. 1-23. (Mass. I c, t. 23. 24. 31. 32. 35. Bot. Mag. t.ll648.) HEURMA R. Br. /. c, 23 , (Mass. l. c. t. 2. 5. 7. Jacq. t. 1-9. Bot. Mag. I. 506. 1227. 1661. 1662. genera sunt rite Stapeliae ut sectiones referenda Noa. de Stapel. tiiedit* Ca. L. CHARACT. SPECIE!, — SiaprUa (Podanlhes^) cacliformis UooK., Bot. Maj., t. 4127. Caule cy- lindraceo simpUci undtque mammillis areola to , mamillis infefioribvsfnnjorilus iramtersim ohlon- gis, superwrihus minoribus suhroiundi$ angulatta medio pitncto deprcsso ; floribus ex apice caulis sulscssilibus aggregatis partis; coroHoe suhrota(m laciniis triangulari'acutis. Androioiise serie ex- terna 5-flda, dentibus interjectis lobis bifidis laciniis divaticalis. Id ,1. c. Texte du Bolanwal Magazine de M. Hookfr. STAPELIA CACTirORWIS CACTITS-UKE STArEtlA. CL\SS AND ORDER NATURAI ORDER. see above GENERIC CHARACTER. . • . SPECIFIC NAME AND CHARACTER One of the most remarkable of a very remarkable Genus, respecting which , , A.. j««- «t>*. ln»t and scarcely an^ formerly mat many species, lormeriy kdovsu w um gaL«v««, —- - - , - received to take their place. Among the latter, however, may be reckoned it is to be regretted new one* have been the curious Stapelta 18 120 STAP^LIE EN FORME DE CACTUS. Gordoni of Masson , (Scytanthus Gordoni Hook. Ic. Plant, tab. 625) which were detected by Mr. Burte on the Orange RiTcr, aud other places in South Afrika, and sent to his employer, the Earl of Derby, at Knowsley, together with the subject of the present plate, lately receiyed among a collection of plants from Little Namaqua-land , from Mr Zeyher. It flowered in the Royal Botanic Gardens of Kcw, in August, 1844. Dfisca. The stem^ or, in other words, the entire plant, bas more the appearance of a Mammillaria (among Cactacese), or some succulent South African Euphorbia, than of a Stapelia, and is obovatocylindrlcal , in the present instance about five inches and a-half high, and two inches broad, of a glaucous-green color, externally even mammillate ; mamillm in the lower and older part of the stem transversal, oblong; above, in the younger portion, nearly rotundatc and smaller, somewhat angular, as it were, by pressure; all of them prominent and furnished with a small central depression. Flowers small ^ aggregate on the summit of the stem, nearly sessile, with transverse, red bands and spots. Calyx deeply five-toothed. Corolla nearly rotate, but approaching to campanulate , minutely puckered on the surface-, the five segments triangular, acute, spreading. The general form of the flower and the structure of the staminal crown in many respects approach those of Podanthes ; but there are dif- ferences and the habit of the plant is quite at variance with that section or subgenus of Stapelia. The exterior staminal corona has five principal divisions, with a short intervening tooth; and each principal division is forked, or deeply cleft, with the segments spreading : the hortis , or segments of the interior, are linear-oblong, rather short, and incurved upon the gynostegium. Fig. I. Flower. 2. Staminal Crown; — magnified. SVAPELIE EN fORIIIE DE C4CTIJS STAPEIU CACTIFORMII. Erra. : "Rodeeus Stapel, Hollandais, m^decin et botaniste, mort en 1644. Asclepiadacees , tribu des Pergulariees-Stap^liees. — Pentandrie-Monoginie CABACTERES GENERIQIJES. CARACTERES SPECIFIQUES Toyez ci-des8U9. « La plante qui fait le sujet de cet article est unc des plus remarquables d'un genre fort remarquable lui-meme- II est Lien a regretter, sous ce rapport, qu'un grand nombre d'especes autrefois repandues dans nos jardins , soient raaintenant perdues et que quelques nouvelles viennenta grande peine les rempl.icer. Parmi ces dernieres on peut citer la curieuse Stapelia Gordoni Mass {Scytanthus Gordoni ^ Hook., Ic. pi., t. 625 (1 ) decouverte sur les bords de la ri- (1) Ce nouveau genre {Scytanthus) n*est autre que Ic Hoodia de Sweet et le Monothylaceum de Don , cit^s plus haut; il est singuller que la connais- tance de ce double fait ait echappe h Tillustre botaniste anglais. (Voir la note ci-dcssus.) Ch. L. viere d'Orange et aillcurs dans le sud de TAfrique, par M. Burke, qui Tenvoya avec oelie dont il s'agit a son patron, le comte de Derby, a Knowsley. Cet amateur la re9ut en outre parmi d'autres plantes recueillies dans la contree des petits Namaquois par M. Zeyher. hd^ Stapklie cactiforme yxGwi de fleurir dans le Jardin royal botanique, en aout dernier. n Desc. : La tige, ou en d'autres ter- mes, la plante entiere, a plul6t Vapparence d'une Maraniillaire (famille des Cactacees) ou de quelque eupborbe charnue du Midi de I'Afrique que d'unc Stapelie. EUe est obovce-cylindrique; haute d'environ 11 a 12 centimetres sur 5 de diametre, d'une STAPfLlE EN FORME DE CACTUS. 1-21 couleur glauque et couverte de mamrae- lons. Ceax-ci, dans la partie inferieure et ancienne de la tige sont transverses, oblongs; dans la partie jeune d'icelle ils sont plus petlts, presque arrondis, suban- guleux, en raison de la pression com- mune; tous sont proeminents et marques au centre d'un petit enfoncement. » Lcs fleurs sont petites, aggregees au sommet de la tige, presque sessiles et rayees transversalement de bandes et de macules rouges. » Calyce profonderaent quinquedente. Corolle subrotacee,et enmeme temps un peu campanulee; h surface couverte de tres-petites verrucosiles , a cinq segments triangulaires-aigus, etales. »La forme generale de la fleur et la struc- ture de Fappareil sexuel approchent, sous plusieurs rapports, de celles du g Podan- thes, mais il existe des diflFerences et le eclairee; la planter exclusivement dans une bonne terre francbe normale rendue meuble au raoyen d'un melange de grai- nes ou mieux de fragments tres-minces de briques concassees. En ete , outre le mode restrictif d'arro- sement que je viens d'indiquer il sera bon de Texposer, pendant toute cette periode, en plein air, dans une situation cliaude, mais legerement abritee des rayons directs du soleil de midi, du moins pendant les premiers jours qui en suivront la sortie de la serre. Je ne saurais rien diredu mode de mul- tiplication qu'il conviendrait de suivre pour propager cette plante, qui jusquici du moins, parait ne devoir pas se rami- fier, et n'a pas encore produit degraincs. Je profite de I'occasion pour rappeler tnes, mais il exisie aes uiuuicii..uo ^. ... » ^.l^ntps !ai 7 ♦ .cf tnnt niitre nue celui au lecteur que ce beau genre de plantes, port de la plante est tout autre que t^eiui . ? . , j^o o«iat/.nr« H'nnp A ^ ^onf.rniP re sous-eenre. apres avoir joui aupres des amateurs d une des especes que renferme ce sous genre v J .^^.a'hui tombe dans Ainsi I'Androzone externe a cinq divisions >ogue reel e esi auj ^^^ndant • • I • ol.n.>nnP d'unc dent nn d scredit unmerite. 11 en est cependani principales, mumes cnacune a une ueui . «. . j n . o.,cc; ^nnrlps LerpLe Relies sont e„ outre fou.choes | peu qu- f™. d. ^---f-^^; OU profondement fendues et a segments etales; les cornes, ou segments de VAn- drozone interne , sont lineaires-oblongues , assez courtes et courbees sur le gynostege. Hooker. (Trad, de Tanglais.) CVEiTIJRK DE LA STAPELU CACTIFORMIS ET Retiiarques pariiculiires sur la culture generale de ces plantes. Comrae ses congenerea , cette plante ne se plait que dans une situation seche et .11 blen exposee a toute rinfluence solaire ne faut I'arroser qu'avec une extreme par- (jimonie et seuleraent pendant la belle saison ; la tenir en liiver pres des vitres sur une tablette elevee cl parfaitement aussi originales de forme et de coloris. On m'objectera tout d'abord que I'odeur peu agreable qu'exhalent leurs fleurs , est un motif suffisant pour negllger la culture des Stapelies. Sans pretendre nier cet ar- gument ad plantam, je dois dire que toutes ne presentent pas rinconvenlent signale et que d'ailleurs la grande beaute et la singularite des fleurs de la plupart d'entre elles , la facility de les cultiver et de les multiplier rachetent suffisamment le de- faut qu'on leur reprocbe. Une cause plus rationnelle d la defectuositede leur nomenclature,et cette abandon est ffori sel I'a exposee avec toute lalucidxte desira- ble. Je me contente done de renvoyer le lecteur a cet ouvrage, en r^petant^ avec I'auteur ci dessus mentionne, qu il n eiistc en ce moment, nuUe part en Europe, une # 122 cactusf5rmige stapelie. colleclion un peu imjjortante do Stapelies , et qu'en outre , on ne connait qu'imparfai- teraent les noms reels de celles qa'on pos- sede. rinsiste ioi sur ropportunite de la culture de ces plantes, et je puis affirmer que les amateurs qui suivrontmes conseils, n auront qu'a se louer de la resolution que je leur aurai inspiree. L. VH. ClCTIIfSBORIHIGE STAPELIE. STAPEIU CACTIFORBnS. Ettmoiogie. Bodaeus Stapel, ein Hollander, Ant und Botaniker t 1644. Naturliche Ordnung dor Asclepiadaceen , Abth. der Pergularieen-Stapelieen. gi. V. Ord. 1 , Lm. GATTIJNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . . siehe oben « Die Pflanze welche wir zuni Gegen- stand dieser BescTireibung raachen , ist eine der raerkwiirdigsten dieser merk- wurdigen Gattung; und in dieser Bezie- hung ist es sehr zu bedauern dass so viele friiher bei uns cullivirte Arten verloren gegangen sind und nur so selten durch neue wieder erselzt werden. Unter diesen letztern kann raan die Stapelia Gordoni anfiibren, durch Burke am Orangeflusse und in einigen andern Theilen des sud- lichen Afrika's entdeckt und gleichzeitig mlt unserer Pflanze an seinen Bescbutzer den Grafen von Derby zu Knowsley ge- •andt, welcber sie mit noch andern, in dem Lande der kleinen Nomaken durch r Zeyher gesararaelten Pflanzen erhielt. Die Cactusformige Stapelie hat ira letzten Au- gust ira K6nigK Bolanlschen Garten ge- bluht. Der Stengel , oder vielinehr die ganze Pflanze hat eher das Anseben Mammillaria , oder irgend einer fleisch- igen Euphorbia Sudafricas , als jenes einer Stapelia. Sie ist verkehrt eirund- cylinderformig, ungefahr 11 bis 12 Cen- timeter boch und 8 Centimeter breit, blaugrun und ganz mit Warzen be- deckt. Jene am ontern oder altern Theile emer des Stengels sind langlich und in die Querc gestellt; die am jiingern Theile sind kleincr, fast rund, durch den wechselseit- igen Druck etwas eckig; alle sind hervor- stehend und haben in der Mitte einekleine Grube. Die Blumen sind klein , gehauft , fast sitzend auf der Spitze des Stengels, and in die Quere roth bandirt und gefleckt; Kelch tief funfzahnig; Blumenkrone fast ■ rad-und zugleich ein vpenig glocken- formig, mit kleinen Warzchen bedeckter Oberflache und funf dreieckigen spitzigen ausgesperr(en Abschnitten. Die allgemeine Gestalt der Blurae und der Ban der Stempelsaule sind in man- chem Betracht jenen von Podanthes abn- lich, allein est ist doch einiger Unterschied vorhanden, und der Habitus der Pflanze weicht von jenem der Arten dieser Unter- gattung bedeutend ab; so Z. B. ist die riussere Krone funftheilig und zwiscben jedem Abscbnitte ein Zahn eingefugt;aus- serdera sind diese Abscbnitte gabelformig oder tief gespallen und ausgesperrt; die Horner oder Zipfel der innern Krone li- nienformig, langlich, kurz und nacb der Stempelsaule bin gekrummt,» Hook. (Aus dem Engliscben ubersetzt.) ^ ..*■. CACTDSFORmCE STAPELIE- 125 CVIiTUR CACTUSI'ORMIGE STAPELIE dlentera Misscredit steht , ins Gedacht- niss zuruclczurufen. Wirklich nicht viele Pflanzen geben uns so grosse und zugleich in der Form und im Colorit so eigenthum- Besondern BemerUngen nher die allgemeine Cultur | ^,^^^ Blunien. Man wird niir aber sogleich als triftigen Grand der Vernachlassigung diescr Pflanzen Wie der Stapelien, den wenig angenehraen verlangt auch diese emen trocknen und Ceruch yorwerfen, v^elchen dlese Pflanzen gut dem Sonnenlichte aasgesetzten Stan- ^^^^^^^ ihres Bliihens aushauchen. Ohne dort. Man muss ihr mit Sparsamlceit und | ^^ ^^. ^^^ ^^^^ beschriebenen laugnen zu wollen , muss icli doch hemerlten dass nicht alle diesen Uebelstand haben und die grosse Schonheit und Eigenthumlich- Was Winter Fenstern auf einem erhohten, voUkomraen erhellten Brette halten und sie ausschlies- lich nur in eine frische mit zerschlagenen Topfscherben geraischte natiirlicbe Garten- erde pflanzen, Im Sommer ausser der oben angefuhrten beschrankten BewSsserung, wird es noch gut sein sie wahrend dieser ganzen Zeit ira Freien an einem warmen, jedoch nicht gerade den Strahlen der Mittagssonne aus- geselzten Ort zu stellen; dies letztere we- nigstens nicht in den ersten Tagen nach- dem sie aus dem Gewaehshause gebracht. Ueber die Art und Weise ihrer Vermeb- rung lasst sich noch nichts sagen; die Pflanze scbeint bis jetzt weder Seitentriebe noch Samen zu erzeugen. Ich benutze diese Gelegenbeit um den Lesern diese schone Planzengattung, wel- cbe bei den Liebhabern in so grossem Anseben gestanden und jetzt in unver- keit der Blumen vieler, so wie die Leich- ligkeitmit welcher sie sich cultiviren und vermehren lassen, denselben hinreichend aufheben* Eine raehr wahre Ursache ihrer Ver- nachlassigung, welche auch der Redacteur des Horlicuheur so deutlieh als raoglich erklart liat, ist die Unvollstandigkeit ihrer Nomenclalur, und wlederhole ich rait ge- nanntemAutornur,dassgegenwartig in Eu- ropa keine Stapellen-CoUection von einiger Wichtigkeit besteht und man auch nicht einraal die wirkllchen Naraen derjenigen, welche man besitzt, kennt. Teh bestehe daher auf die Zweckmassigkeit des Culti- virens dieser Pflanze und kann den Lieb- habern , die meinen Rath befolgen , eine sputere ganzllche Befriedigung versichern. L. VH. r// /^' / ^ v/.y // / 1/ // f^// E, GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see above. \ A more magnificent plant, with flowers as richly and as variously coloured, or one to which our artist has done greater justice, has certainly never before been figured in this Magazine; in consider- ation of which, we have been led to deviate from our now long-established custom of furnishing only single plates, to afford adequate room to display its beauties. It is altogether a species on which too much praise can hardly be lavished. Beuig strictly epi- phytal , and thriving best on a log of wood , suspended from some part of the Orchidaceous house , its appearance is njost characteristic when in blossom ; the copious and enormous flowers causing the scape to assume a halfdrooping form. But the gorgeous tints and beautiful structure of its inflores- cence are beyond comparison the most striking features. From five to six inches is the usual breath of the flowers from the tip of each petal ; the sepals are mottled and barred like the back of a tiger; the brown of the petals is of that rich, smooth, shining character, as to appear an artificial preparation; the lip resembles the upper portion of a cockle-shell in figure, is most delicately stai- ned, and when held to a lamp exhibits a glittering transparency of texture for which other Orchi- daceous flowers are so remarkable; while, perhaps, the most pleasing part of all is the splendidly mottled tubercles at the base of the lip, which, viewed from the side , or almost any position, are in the highest degree beautiful, though, as if to attest the fugitiveneM of physical beauty, these arc the first to fade. While speaking of the blossoms, we must not neglect to notice, that the specimen of which cor drawing is an exceedingly good representation , was by no means Strong or luxuriant ; so that a more vigorous plant wUl probably produce finer flowers. We may also remark that the flowers are extre- mely durable, having, after being detached from the plant when they had been expanded a fortnight, arid kept for two days in a packing-case without moisture, remained perfect (with the exception of the small protuberance just alluded to, which shrivelled in a few days) for three weeks, by merely immersing their stalks in water in an ordinary apartment. As it was impossible, from their sue, to «how the manner in which the species grows , a woodcut Is subjoined. 0. grande is now in several collections , but it has not hitherto , we believe , flowered in more 126 ODOIVTOGLOSSE SPLENDIDE. than two. J. Bateman, Esq. , of Knypersly, Cheshire, first succeeded in inducing it to bloom some time in 1840; and from a specimen which that gentleman imported from Guatemala, and kindly btroduced to the gardens of His Grace the Duke of Devonshire, as Chatsworth, blossoms were obtained in December last, Mr. Skinner, who found this species in several places, states that it flourished most in a tempera- ture of from 60 to 70 degrees Tahrenheit, in damp shady places. The little experience we have yet had in Its culture decidedly confirms this declaration. In summer it thrives in a cool house which is kept moist and shaded; and may either be fastened to a block of wood, or planted in a pot filled with sphagnum moss, in Mhich it roots freely. Dryness and a very moderate temperature are desirable through the winter; and it may propagated in the usual way. ODOIVTOGLOSSE SPLE]\DIDE ODOirrOGLOSSOE CKANDE. Ettm. tf'<^fly^, ivTCtf dent : yXSa-To,^ langue; allusion aux dents du labelle. Orchidacees, tribu des Vandees. Gynandrie-Monandrie. I CARACTERES G^N^RIQUES. SPlfeCIFIQTJES voyez ci-dessus. M. Lindley (/. c.) en determinant cette plante, dit, ayec M. Skinner, que cette es- pece est une des plus belles orchidees qui aient jamais ete introduites en Europe. Elle est certainement en outre Tune des plus extraordinaires que Ton connaisse parmi ses congeneres par la forme, la grandeur de ses fleurs et par Tagreable panachure da coloris qui distingue ces dernieres. Elle a ete decouverte dans le Guatemala , par M. Skinner, croissant sur lesarbres, dans des endroits ombrages , sous Vinfluence d'une temperature de 60-70 Fahr (h- 12** a 18** R.}. Ce voyageur recommande aux cul- tivateurs, qui veulent voir fleurir cette orchidee , de ne pas laisser Fatraosphere de la serre, ou ils Felevent, depasser ce taui et de la laisser plutot tomber au- dessoas. II est de fait que jusqu'ici elle s'est raon- tr^ assez rebellea la floraison, et n'a encore developp^ ses grandes et brilFantes fleurs que cbez tres-peu d'amateurs; ces fleurs qui n'ont pas moins de 16 a 17 centimetres dediametre, sontau nombrededeux a cinq ou plus sur ehaque scape. Par son port, son labelle onguicule, et la forme de son gynosteme, cette plante appartient blen au genre Odonioglossum , tandis que les tuberosites qui se trouvent a la base de ce labelle rappelle celles des fleurs des Oncidia. Les pseudo-bulbes sont tres-gros, bi- folies, oves-oblongs 5 costes , legerement deprimes , concaves d'un cote, a bords aigus , d'un vert bleuatre. Feuilles oblon- gues-acuminees , epaisses , subcoriaces, assez amples. Scape basilaire (nutant ; paucisquameux, et seulement a la base), bi-quinqueflore; chaque pedicelle brac- lee. Segments perianthiens externes (com- paralivement k leur longueur) lineai- res-oblongs, acumines, ondules, crispes aux bords, a fond blanchatre, largement et irregulierement rayes de brun ; les latc- raux internes, plus larges, lanceolesobtus- submucrones, ondules-crispes aux bords, d'un beau jaune sur la moitie terrainale , d'un brun rougeatre sur Tautre moitie, qui est irregulierement bordee et comme tachee de jaune le long des bords ; labelle concave beaucoup plus petit que les autres seg- ODONTOGLOSSE £lev£b. 127 ments, arrondi, anricale au sommet de Fonglet , blanchatre , onduld, crispe , macule de taches brunes concentriques et borde-mouchete de la meme teinte ; onglet brun, court, portant a sa base deux tuber- cules richement tachds de jaune et de cra- raoisi. Gynosterae tres-court, arque-nutant, tonienteux et portant pr6s de son sommet deux oreillettes dUtinctes, pendantea. Ch. L. CVIiTVllE. J'aime a le constater, le gout pour la culture des Orcbidees se repand de plus en plus parmi les amateurs. Quelles plantes, en eflTet, presentcnt a un aussi haut degre qu'elles roriginalite dans la forme de leurs fleurs, si souvent remar- quables encore par leur grande beaute, leur ricbe coloris et le suave parfum qu'elles exhalent : parfum qui n'a rien d analogue dans tout le reste da regnc Tegetal? Enfin , quel aristarque oserait au- jourd'hui arguer de la pretendue difficulte que presente cette culture pour en eloi- gner les amateurs? Celle dont il eat donne ci-contre one belle figure ne vient en rien dementir les fastueuses epitbetes que j'applique, non sans justesse, k ces desirables plantes. ni la brillante description qu'en donne ci'dessua notre collaborateur. Comme il fa dit, elle deraande quelques soins pour 17 128 GROSSE ZAHNZUIVGE. fleurir ; raais, corame le plus grand nom- bre de ses congeneres, elle se plait fixee 8ur des ecorces ou sur des ecalles de coco arec un peu de mousse tenue fraiehement au moyen de frequents seringuages, qu'on diminuepeu a peu pour les cesser tout a fait a Tepoque du repos. Elle exige , a ce qu'il serable, uneassezgrande sorame de chaleur pendant toute sa periode vegetative; chaleur dont il faut necessairement affaiblir de plus en plus I'intensite au fur et a mesure que la plante se prepare a cesser tem- poraireraent de vegeter. L. VH. 9 GROSSE ZAHKZVKGE ODOHTOGLOSSITM" GRAJIDE. ExTMOtOGiE. oaov^Jvro^^ Zahn , yXStrTct^ Zunge. J* Naturliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandeen CI. XX. Ord. 1. Lin. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . . ^iehe oben. Lindley, der diese Pflanze beschrieben, erl:lart sie mit Skinner fur eine der schon- sten Orchideen welche je in Europa einge- fiihrt worden sind. Ausserdem ist sle in Bezug auf Gestalt und Grosse der Bliithen, so wie hinsicbtlich der angenehmen Zeichnung derselbcn eine der ausserordentlichsten unler den bis jetzt belcannten dieser Gattung, Skinner hat sie in Guatemala entdeckt , wo er sie auf Baumen an schattigen Orten und in einer Atmospbare von 60-70^ FabVenh- (12-15 R.) wacbsend fand. Dieser Rei- sende empfiehlt den Blumenfreuden , wel- che diese Orcbidee cultiviren und rar Bluthe za bringen wunscben , eine zu hohe Warme in ihrem Treibhause zu verhuten , oderbesser noch, dieselbe etwas niedriger als die eben angegebene Teraperatur zu hahen. So Aid ist gewiss dass sie sich bis jetit sebr sohwierig und nur be! wenigen * LiebhabernzurEntwickelungihrergrossen weicbspitzig, gekrauselt-wellenformig am und pracbtigenBlutben hat bringen lassen. Die Blumen haben nicbt weniger als 16bis 17 Centimeter im Durchniesser und stehen den Habitus, die genagelte Blumenlippe und die Stempelsaule gebort diese Pflanze gewiss der Gattung Odontoglossum an, wahrend, wegen der sich am Grunde der Blumenlippe befinden Ilocker, man sie zu den Oncidium zablen musste. Die ScheinknoIIen sind zweiblattrig, sebr dick, eirund langlich, gerippt, schwach , niedergedriickt, auf der einen Seite hohl, scharfrandig, blaugrun; Blatter langlicb- zugespitzt, dick, fast ledcrartig, ziemlich gross. Bluthenstengel uberhangend , mit wenig Schuppen besetzt, zwei bis funf bliithig; jeder Bliithenstiel mit einem Deckblatt versehen. Aussere BuraenhuU- bltitter (im Vergleich zu ihrer Liinge) li- nienforraig-langlich, zugesspitzt, gekrau- selt-wellenformig aui Rande, weiss breit und unregelraassig braun gestreift; das obere aufrecht, die beiden untern nieder- warts gebogen fast sichelformig, sturapf Rande, die aussere Halfte schon gelb, die untererothbraun, ungleich gerandert oder langst dem Rande bin gelb gefleckt, Blu- %n zwei bis funf auf jedem Stengel. Duroh j menlippe hohl, viel kleJner als die ubrigen GROSSE ZAHNZUNGB. 1^9 Kronenabtheilungen , zugerundet, am Na- gel geohrt, weisslich wellenformig ge- krauselt, in der Mitte und am Rande mit braunenFIecken geziert.Nagelkurz, braun, am Grunde mit zwei reich gelb und kar- mosin roth gefleckten Hocker versehen. Stempelsaule sehr kurz , gekrummt-iiber- gebogen, filzig, nahe an der Spitze rait zwei deutlichen xiberhangenden Oerchen versehen. Ch. L. CUI.VVH. Mit Vergniigen bezeuge ich es, dass der Geschmack fiir das Cultiviren der Orchi- deen sich immer mehr und mehr unter den Liebhabern verbreitet. Welche Pflan* wurde auch beute noch wagen Ton den vorgegebenen Schwierigkeiten bei dcm Cultiviren dieser Pflanzen zu sprechen? Diejenige woven hier eine schone AbblU dunggegeben, bestatigt gewiss dass, was ieh von diesen wunschenswerthen Pflanzen nicht mit Unrecbt gcsagt habe, und wi- derspricht auch nicht der vorzuglichen Beschreibung welche hieroben unser Mit- arbeiter davon gegeben. Urn zu bluhen , verlangt sie einige Sorgfalt, begniigt sich jedoch, wie die grosste Anzahl ihrer Ge- schvvister, auf ein Stiickchen Rinde oder Cocusnusschale befestigt , niit ein wenig Moos umgeben, das man durch haufiges Begiessen frisch erhalt. Dieses Begiesen zen bieten auch m einem so hohen Grade ^er^^indert man nach und nach und stellt wie sie, jene ausserordentliche Eigenthurn- ^' ^^' eint'-^l^nder Rnhezelt g-indich ein. lichkeit in den Formen ihrer Bluinendar? ^'^ erfordert wahrend der ganzen Zeit Letztere zeichnen sich oft noch aus durch '^'^' Vegetirens eine recht starke Hitze, ihre grosse Sch6nheit, ihre reiche Farbung ^'« J«'^«^^ nothwendiger Weise im Ver- und den liehlichen , im ganzen ubrigen ^''^""'^^ "^"^ ^'^ Pfl«"^« «'«^' ^"•'» Ausruhen Pflanzenreiche ihm nichts ahnlich finden- ^orbereitet , erniedr.gt werden muss, den Geruch, den sie aushauchen. — Wer L. VH. y^/^'f//^^///^ /// ^^ r\jf Farbe Natiirliche Ordnung der Solanaceen Abth. der Solaneen* Ord* 1. Liw. CI. V. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER TER \ siehe oben. Die hier abgebildete Pflanze ist ein sclio- ner, reich und leicht bliihender, I 1/2 Me- ter holier Strauchmitabfallenden Blattern. Er wachst wild auf den Yangana Bergen in der Nahe von Loxa , wo ihn Hartweg endlich nach einer Seite kurz gespalten; KorolIerohrenformigjRandmitfunfkurzen ahnen.Wachst in den Waldern von Guayan. /. grandiflorum : Blatter breit eirund , Kelch S4 mal kiirzer als die Korolle ; Saum Cb. L. entdeckt hat. In Europa hat er zum ersten- [ der trichterformigen Korolle funf lappig, nial im August vorigen Jnhres im Garten Lappen breit. Wachst auf den Bergen von der GartenbaugesellschaftzuKew gebluht. J Saragouron. Undley hatte ihn zuerst unter dem Na- men Hahrothamnus cyaneus beschrieben , Benthara aber hat ihn in Betracht der von Hahrothamnus verschiedenen Aestivation I Diese schone Species gehOrt in die Cate- dieser Pflanze , so wie deren safthaltigen gorie der sogenannten Kalthaus Pflanzen. Frucht, Charactere welche sie von den Will man einen voUstandigen Genuss von CIJLTUR. Cestrineen entfernen und im Gegentheil den wahren Solaneen nahe stellen , zum Typus einer neuen Galtung genommen, wozu man noch zwei andere neue, eben- falls von Hartweg in Ccntralamerika ent- deckte Arten fiigen kann. Diese letztern hat Benthara folgender massen characterisirt : /.ca/yctnww; Blatter elliptisch-langlich ; Kelch sehr gross (einen Zoll), aufgeblasen, ihr haben , so kann man sie auch wahrend der achonen Jahreszeil bis gegen Ende September oder Mitte October in 's freie Land setzen. Auf diese Weise in einen reichen und wenig tiefen Boden cultivirt, entwickelnsichoftmehralsdreissigBlumen aufjedeihrerzahlreichenSpitzen.Wahrend des Sommers verlangt sie haufige Begics- sun^ ; als Erde benutzt man am besten eine Mischung von halb Gartenhalb Heideerdc, « 134 ROHREINBLUTHIGE lOCHROME. VVoza man noch ungefahr ein viertel gut verrotteter Mistbeeterde fiigen kann, Gegen Ende Marz , oder besser noch, nach Ihrer Bliithezeit welche von Juli bis October statt findetj muss man sie ein wenig kurz schneiden , wodurch sie dann zahlreiche Zweige bildet , deren jeder in eine Bliithenspitze endigt. Man vermehrt sie leicht durch Steck- linge , aus dem jungen balbreifen Holze genommen , welche unter Glocken und in einem 6twas warmen Mistbeete zu halten sind, Diese Stecklinge fassen leicfat Wurzel und geben schone Exeraplare. Ausserdem noch ist es wahrscheinlich dass man bald grosse Pflanzen davon erhalten wird, aus deren Samen vielleicht einige interessante Varietaten entstehen konnten. L. VH. kb- y ^ //^/A/ ~j ^//^ // .j0^,/ i\\%\^\ . GHiRiTA mmm. Cyrtandraceae § Didyraocarpeae. — Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENERIS. — Chirita : Calyx tu- bulosus sub 5-gonus 5-fidu8, lobis per aestivationem subvalvatis. Corolla basi tubulosa superne ventii- cosa campanulata , limbo 5-lobo bilabiate, lobis tubrotundis. Stamina 2 antherlfera, 3-sterilia mi- nima; antherae reniformes nudae superne cohaer- entes l-loculares. Ovarium siliquosum. Stylus 1; Stigma bipartitum, lobis oblongis. Capsula sili- quaeformis bilocularis stylo terminate bivalvis ^epto valyulis adnato bipartito. Semina numerosa minuta calya subulata. — Herbae pcrennes hirsutw nepaf- enses {^prcpsenii suicnse!) Caulis simplices. Folia opposita scepius disparia et basi via; inwqualia petiolaia serrata, Pedunculi axiliares oppostti bi- bracieati swpius ]-flori. Corollas magnce rnhrw , aut flavm (in praesenti lilacinw). Chirita Ham, in Do:r Prodr. Fl. nep. 89. Chirata G. Doa Gen. Bjst. Card, et Bot. IV. 659. {Chirita BucnAtrAs. sec. Lindley!...) R. BiQwiv in HoRSF. Pi. Jav. 116. Alpit. DC. Prodr. IX. 268. (exceptis (1).) CHARACT. SPECIEI. — C. acaulis, foliis pi- losis oblongis obtusis crenaiis in peiiolum angustatis^ pedunculis erecth subhifloris (I), corollae lacinHa obtusis, callis dtiobus linearibus in labium inferius aliero lato obiuso in superim, antheris imberbibua. Chirita sinensis Lirdl. Bot. reg. t. 59. 1844. (1) In figura Lindleyana pedunculi duo adsunt ct triflori. Texte du Botanical Register de M. Lindley. CHINESE CHIRITA r CHIIUTA SI]\ESSIS. ETYMOLOGY • . . GENERIC CHARACTER. SPECIFIC CHAR.ACTER see hereafter see above. This charming little greenhouse plant h one of the first results of any importance, from the Toyage to China, by Mr. Fortune, on account of the Horticultural Society. It was sent home in a wooden case , and its beautiful large lilac fox-glove-like flowers were open when it arrived. We were accidentally unable to describe the flowers, for whose structure we are therefore obliged to trust to our artist, who we hope has been correct in the drawing. Trom this it appears that the plant belongs to the genus Chirita, distinguished from Didymocarpus by Its stigma, hav.ng the upper lip abortive, and the lower two-lobed. Those who see what thl, is may judge how desirable it would be to obtain from India the other species of the genus, among which are some still finer. And they are all so easdy cultivated, that they are just the things to introduce into gardens. Any body who can grow a Gloxmia can manage a Chirita. rig. 1. represents a section of a corolla ; 2. the ovary; and 3. its section. ^ It appears to be a stove plant, requiring to be potted in a compost of peat loam and sand m equal proportbns. During the summer season an ample supply of water should be g.ven to .ts roots, taking care to wet the leaves as seldom as possible. In winter, water once a week wjl be qmte sufficient. It may be propagated from leaves, cut at the base of the vein,, and la.d down on a pot filled with silver sand. IS 136 CHIRITE DE LA CHINE. CHIRITE DE LA CHINE CHIKITA SUfEffSIS. tm. AJ«7''f J ''^*^J S^^^' A^l«»i<»n a ^a f<^™^ tubulee des fleurs, dans lesquelles Fauteur du genre a vu les doigts d'un gant 4 Cyrtandracees, tribu des Didymocarpees. — Didynaraie-Aiigiospermie CARACTERES GtTfERIQUES. SPECIFIQTJES voyex ci-de88U8. Charniante petite plante rapportee par M. Fortune pendant un voyage en Chine, en- trepris pour le compte dela Societe Royale d'Horticulture de Londres, dans Je jardin de laquelle elle est avr'wee toute fleurie^ dans une caisse a la Ward. M. Lindley (/. c.) en rapportant ce fait, prend soin de declarer que n'ayant pas eu occasion d'en examiner les fleurs , il est oblige , pour les decrire, de s'en rapporter bractees lineaires et ciliees, en deux ou trois courts pedicelles. Fleurs grandes, bel- les, d*un lilas vif au limbe externe et a la base du tube, plus pale dans les autres par- ties, blanches interieurement. Calyce tr6s- court, de cinq lacinies lineaires. Tube flo- ral legerement arque en dessus au milieu, renfle-venlru vers sa base en dessous et au sommet, subcontracte en dessous egale- ment vers ce point ; limbe bilabie : les deux a Texactitude de rartlste. Heurensement j lobes de la levre inferieure cgaux, plus rhabileM"* Drake s'est acquise sous ce rap- I grands, arrondis, deflcchis. On remarque port une reputation meritee. sur celle-ci un double cal,lineaire-allongd, La Chirita sinensis est acaule et a entie- d*nn orange vif, et sur celle-la un autre plus rement le port d'une Gloxinia. Ses feuilles I court, plus gros, arrondi d'un cote, bifide- sont opposees, souvent inegales, ovales- J aigu de Fautre et dela meme couleur que oblongues, obluses, crenelees, granduleu- le precedent. Etamines -4; dont les deux fics'poilues, ciliees; elles sont traversees fertiles plus longues, fixees a la levre su- par une nervure mediane robuste, de la- I perieure; a filaments forteraent coudes au- quelle, aleurbase, le limbe decurrent, J dessus de leurs bases, veins; ceux des deux en se retrecissant, forme un petiole court 1 etamines steriles beaucoup plus courts, et tres-epais, arrondi en dessous, plansub- I arques;antb6res fertiles a lobes reniformes. eanalicule en dessus. Leur face superieure , d'un vert fonce , est marqud de veines immergees; Finfe- rieure plus pale est relevee de nervures saillantes bifariees. Les pedoncules sont axillalres, dresses, courts, poilus, rougea- tres, et se divisent au sommet, muni de deux Style (ovaire) siliculiforme-allonge , obso- letement tetragone, velu, glanduleux, ceint a la base d'un disque annulaire , unidente de chaque cote; stigmate continu, bifide. Placentaires2, multiovules, fixes a la paroi par un pedicule contourn^. Ch. L. Explication des Figures. Fig. 1. CorolU ouverte. Fig. 2 Style oTairien. Fig. 3 Section horizontalc de Fovairc GH1NES1SCHE GUIRITE. 157 4 Les Chivites (car il faut esperer que nous en connaitrons bient6t plus d'une espece) sont les Gloxinies de rancien monde; c'est dire par la qu'elles oflfrent Tagreable port et la splendeur florale qui caracteri- sent ces dernieres a un si haut degre. Comme elles egaleraent, les Chirites se multiplient avec facilite d'eclat du pied , de boutures de feuilles, etc. Elles presen- tent toutefois cette difiFerence capitale que leur rhizome, au lieu d*etre un tubercule, est compose de racines fibreuses, dont la conservation en hiver demande quelque precaution. Dans ce but on tiendra en cette saison la Chirita sinensis dans une bonne serre temperee, sur une tablette bien expo- sany « twelve flowers in a raceme. The expanded flowers are nearly three and a half inches wide their colour Is a bright lilac ; the labellum is white at the base and in the middle , lilac at the edge ana point, and richly marked with small blood-red spots. Along its middle, below the column are hve purple lines, which pass into three elevated colourless ridges, beyond the place where *»»« ^° touches the lip. It is with Cattleyas and such beautiful plants, that this charming spec.es is ^^orthy *°We owTout drawing to the obliging attention of Mrs. Wray, Oakfield, near ^^^^^^Jr^'^" ' 7*'°*; gardener, Mr. J. Brewster, we have also to thank for the following particulars. ■ The P'-t was imported from Guatemala In July, 1841, when it immediately began to f "^ ^ ''"^ , ^"^^ - -^'^-"^ it showed flower-scapes , but the season was too far advanced to bring them to perfection. It then remained dormant, and lost all its leaves, till March. 1842; when it "S-'^ /;''"--?«*' &-- -&' and expanded its first flowers on the I2th of June. These were shown at Chiswick m July , continued perfect for five weeks. 140 BARKERIE ^L^GANTE. « The temperature in which the plant \Ya8 grown was never above 65<>, when it could be kept, under by giTing air freely, while, in winter, it often fell below 40o. Indeed, my only object was to keep out the frost; and I invariably gave a little air whenever it could be done with safety. In the summer, the windows and doors of the Orchidaceous house are open every day; and I am of opinion that the Orchidacese of Guatemala cannot be kept too cool in this country at that time, for the more air I give, the better they grow. I always, however, keep the house damp. » The plant was cultivated by Mr. Brewster in an open wooden basket, filled with moss. It will likewise succeed on a block of wood. Nothing could be more perfect than Mrs. Wray's specunen ; and the advantages of the summer air to the plant can hardly be over-stated. As we are only able to give the flowers in our drawing, we subjoin a woodcut of the whole plant. BARKERIE 1BL1EG4XTE BARK£RIA SPECTABILIS. Ettm. G. Earlier, esquire, amateur d'Orchidees Orchidacees § Epiclendrees. — Gynandrie-Monandrie, CARACTERES GEWERIQTJES . CAKACTERES SPECIFIQTJES. voyez ci-dessus. Les Orchidees, a un plus haut degre que I tes, hautes de 12 a 25 centiin. environ, toutes autres plantes, ont le privilege, nous lis sent entiereraent recouverts de grandes nesaurionstroplerepeter, d'exciterl'eton- | squames submembranacees , striees, grisa- tres, se terminantpar deuxou quatrefeuil- lesobarnues,lanceolees, aigues, separees antra elles par un intervalle d'environ 2 oil § centim. La, chez les pseudobulbes fertiles se montre una spathe formde de plusieurssquames brunes, seches , d'entre lesquels sort le scape. Celui ci s'eleve 10 a 30 centim. et de plus de hauteur at porte de 8-6 a 12 fleurs penchees, dispos^es en raceme. Dans Tepanouissement total ces fleurs n'ont pas moins de 10 cent, de dia- loetre; elles sent d'un beau rose lilacin^ , macule au labelle qui est jaunatre au centre nement et radmiration de Tobservateur , par la forme bizarrement curieuse de leurs fleurs, par la beaute, le riche coloris d'icel- les et tres-souvent a cause des suavesparfums qu'elles exbalent. Aussi les amateurs, reve- nus des impressions facheuses qu'on leur araitsuggerees contre la culture de ces in- t^ressantsvegetauXjCommencent-ilsmainte- nant a Tenvi aen enrichir leurs collections* Nulle espece ne merite mieux cette dis- tinction que celle dont nous donnons ci- contre une belle et exacte figure. Elle a ete decouverte dans le Guatimala par un xele voyageur-botaniste, M. Skinner, qui en et marque de points d*un pourpre tres- envoya des individusvivants en Angleterre, fonce. il y a deja plusieurs aunees. Selon lui , les Les lacinies perianthlennes externes sont habitants de cette contree en font un cas lineaires-lanceolees; les internes un peu tout particulier et sous le nom de Flor de pluslarges, ovees-Ianceolees; toutes ondu- Isahd lU^n font hommage a la divinite, lees-acuminees. Le labelle beaucoup plus en en d^posant les fleurs sur les autels. ample qu'elles, est ovelanceole ; a sa base Ses pseudobulbes fuslformes,epais, quoi- deux lobes auriculaires se relevent pour se que allonges, for men t des touffes compac- replier le long du gynosteme ; il se resserre bark£rie elegante. 141 cnsuite legerement vers sapartie inediane, est ondule au bord et a peine aigu au som- raet. One teinte pale , d'un blanc jaunatre regne dans la longueur mediane ou Von remarque trois lignes ou cotes peu elevees. Le gynosteme est court, nutant et parallele au labelle , sur lequel il semble applique, Cfl. L. dJIiTURE. r Cette brillante espece n'exige aucun soin particulier, ne presente pas la moindre difficulte dans sa culture- Comme la plu- part des Orchldees raexicaines et Guatl- mallennes, elle ne deniande de chaleur qu'a Tepoque de sa periode vegefalive et surtout lors de sa floraison. A cette epoque, done, on placera dans la serre chaude le fragment de bois ou d*Scale de coco sur laquelle on I'aura fixee, en la suspendant au toit de la serre, et le plus pres possible du soniraet, qu'on tiendra bien orabrag^ des rayons du soleil (on salt, et j'ose II peine le rappeler, qu'une telle situation est la plus chaude de la serre); la, on la serin- guera frequemment et plusieurs ^fois par jour, selon Tetat de Tatmosphere. A Tetat de repos , c'est-a-dire , peu de temps apres la formation normale des nou* veaux pseudobulbes , on la releguera dans une bonne serre temperee en Fy tenant pres des vitres, comme je Fai dit tout a Fheure, en lui suspendant en tout ou en partie les arrosements, jusqu'a ce qu'elle annonce de nouveau Fenvie de vegeter. L. VH. I** 142 ZIERLIGHE BARKERIE. ZIERLICHE B4RHERIE BAKKERU SPECTABUIS. Ettmologie. G. Barker Esq'fo, Orchideen liebhaber Naturliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Epidendreen. — CK XX Ord. 1. Liw. GATTURGS CHARACTER, SPEC. CHARACTER ER, ) siete oben. Keine andere Pflanzengattung zieht mehr das^Erstaunen und die Bewunderung des Beobachters auf sich, alsdie der Orchideen, so wohl wegen der oft iiusserst merkwiir- dlgen Gestalt, der Schonheit und der reichen Farbung ihrer Blamen , als auch wegen des angenehraen Geruches den sie verbreiten. Die Liebhaber koniraen auch immer mehr und mehr von dam Vorur- theil, welches ihnen gegen die Cultur dieser Pflanzen eingeflosst war, zurxick und bestreben sich jetxt nach alien Kraften ihre Samralungen zu yerraehren. Keine Species verdient wohl in sohohem Grade unsere Beachtung als die, wovon wir hier eine genaue Abbildung beifiigen, fn Guatemala von dem eifrigen Botaniker und Reisenden Skinner entdeckt, wurde sie vor raehreren Jahren in lebendenExem- plaren nach England gesandt, Ihm zufolge steht diese Pflanze bei den Eingebornen, welche sie Florde Isabel nennen,in hohem Ansehen , sie opfern sie ihrer Gottheit und fitreuen die Blumen davon auf die Altare. Die Scheinknollen sind spindelforniig, dick und bilden , obschon von langlicher Gestalt*, eincn gedrungenen Busch von 12-2S Centimeter Hohe. Sie sind voUstandig, von grossen , fa^t hautigen , gestreiften grauen Schuppen umhullt und endigen sich durch zwei oder vier fleischige , breit lanxetlforraige , spilze Blatter , welche nnter sich durch einen ungefahr 2-3 Cen- timeter betragenden Abstand getrenntsind. In den fruchttragenden Scheinknollen zeigt sich eine von mehren trockenen braunen Schuppen gebildeteScheide, zwischen wel- cher der Blumenschaft hervorkommt; der- selbe ist 10 bis SO Centimeter und dariiber hoch, und tragi 8 bis 12 uberhangende traubenstandige Bliithen. Vollstiindig geciffnet haben diese nicht we- nlger alsl Centimeter Durchmesser, sie sind schon rosalilafarben, die in der Mitte gelfae Blumenlippe ist dunkelpurpur gefleckt. Die aussern Blulhentheile sind linien- lanzeltformig, die innern etwas breiter, eirund lanzettforraig, alle am Rande wel- lenformig und spitz. Die Blumenlippe vie! grosser, eirund lanzettformig am Grunde mit zwei anfangs aufrechten, dann an die Stempelsaule sich anlegenden ohrforraigen Lappen versehen , gegen die Mitte etwas zusammengezogen, am Rande wellenfor- mig , sich in eine kurze Spitze endigend^ Der Mittelpunkt ist blass, gelblich weiss, von drei etwas erhabenen Linien durch- zogen. Stempelsaule kurz, iiberhangend mitderLippe gleichlaufend, welcher sie fest anzuliegen scheint. Cb« L. C17E/TI7R* Diese ausgezeichnete Species erfordert keine besondere Pflege und bietet durch- aus keine Schwierigkeiten in der Cultur ZIERLICHE BARKERIE, 145 W und guatemalischen Orchideen , verlangt Warme wahrend der Zustand der Atmosphare es erfordern sollte. Wahrend der Rn>TP7flif A h 1;i^t ,^^r,u ihrer Yegetation und Lesonders wahrend dem sie neue Scheinzwlebel geblldet , ihrer Bliithezeit. Gegen diese Zeit hln bringe man sie in ein temperirtes Gewachs' hangemansiedaheraufeinemStuckchen haus, woman sie, aiif oben angegebene Holz Oder einer Cocusnussschale befestigt, Weise, nahe beim Lichte halt und d'as Be- ganz oben im Gewachshause, aber so, dass giessen ganz oder theilweise so lange ein- sie hinlanglich gegen die Sonnenstrahlen stelU, bis sie wiederuin neues Leben zeigt. geschiitzt bleibt. Dort begiesse man sie haufig, sogar mehrere Male taglich , wenn ' '" ^• I 19 I -X ^: > PENTASTMOK GMSSIFOIIDS. Scrophulariaceae § Dxgitalees. — Didynamia-Angiosperraia* CHARACT. GmEK.— Pentastemon : Calyx quinquepartitus. Corolla hypogyna tubo teretius- culo, fauce subinflata, limbi bilabiati labio superiore emarginato-bilobo , inferiore trilobo nudo v. basi barbato. Stamina coroUae tubo inserta, quatuor dl- dynama exserta ; antheris bilocularibus , loculis diva- ricatis , quintum anantherum. Ovarium biloculare placentis dissepimento utrinque adnatis multiovu- latis. Stylus simplex; stigma obsolete bilobum. Capsula bilocularis septicide bivalvis, placentis ad- natis. Semina plurima angulata aptera. — Herbeepe- rennes in America horeali et tropica trans wquatorem indigence ; foliis oppositis integerrimis v, «errn/«5,pedunculis axillarihus et terminalihus pau- cifloris hracteatis in racemos r. panicuias disposi- tis, coToUh coccineis purpurascentibus v. violaceis. Pentsteinon Imekvt, msc, Iamb. in. LiifH. Tbaxs x. t. 6. et alii auct. Dasanthera Rafet. Ein)LicH. Gen.pl. 3909. CHARACT. SPECIEI. — P. fruticosus gfaber, fo- liis ohotato-lanceolatis integerrimis coriaceis sulttcs carinatis, racemis terminalihus pauciflor is secundis, rhachi hinc puhescenfe , calycis glahriusculi laciniis ovaiis acuminatis atriaiis , corolla infimdihulari glabra labii superioris laciniis otafis obtusiasculis , inferioris tripartiti lateralihuf^ otatis ohtiisis basi villo&is intermedia abbreviata, antheris mUosissimis. Pentstemon crassifolius Liimi. , Bot. reg. , t. 16, vol. IXI?, Tcite du Magazine of Botany dc M, Paxton, THICK-LEAYED PEIKTiiTEIIlOIK PEITSTEMOn CRASSlFOimS . ETYMOLOGY . . . GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see hereafter, see above. In the handsome and valuable genus Pentstemon ^ although nearly aH the species are accounted herbaceouR perennials, they are principaUy of a half-schrubby character, and one dirlsion may be made to comprise the hardy suffruticose plants, another those which are but partially hardy, and a third the hardy species, which are decided shrubs, or of which none of the branches perish in winter. . Every member of the genus is ornamental, and merits attention. The class last pointed out has, however, peculiar claims to notice for the ease with which they may be managed, and for their extreme beauty. Dwarf shrubs of so very ornamental a description are by no means of common occurrence, and a superior value, therefore, attaches to the few which do exist. Besides P, Scouleri, which is of a similar character, we are only acquainted with P. crassifoUns, which forms a low-spreading shrub, admirably suited for planting in the front of shrubbery or other borders, or even for associating together in beds or groups. The number of branches that it sends up from the roots, and the striking liberality with which it develops its fine spikes of flowers at the point of every shoot, are characteristic and excellent features, and give it a splendid appea- rance in the months of May and June. It is a North American species, introduced to England several years back, and now to be had of most nurserymen. It is abundant in the gardens of the Horticultural Society, and at the Epsom and ■ h other nurseries. In a border planted with dwarf shrubs alone, placing them two or three feet apart, P.crassi- folim would make a prominent figure. The pleasing half trailing manner in which it sends forth its numerous stems;* so as to compose a broad and yet dense bush, adapt it for planting by itself in 146 PENTASTEMON A FEUILLES £PAISSES. borders , and also fit it for growing in masses. We saw a bed of it in blossom last spring , and the effect was truly splendid. When propagated, which it can be by cuttings, or by pulling off the shoots which happen to have lain on the earth and rooted, it demands no subsequent culture. A loamy soil, such as exists in most good gardens , will be perfectly suitable , and when the plant is four or five years old , as it is apt to get ragged and shabby in the centre, it should be separated, and the divisions trans- ferred to any desir^ position. In dividing it, the older portions may be thrown away, and only the younger and more vigorous pieces be transplanted. A light open situation should always be chosen for it , and it wiU not thrive in a low wet loca- lity. At an times it loves to have plenty of sun and ah:. PEMTASTEMOW A FEUII.LE8 EPAISSES PEWTASTEMOIi CRASSIFOLIUS «« V » » ttxm> srciri, cinqj mjfcafcc y filament; en composition les Grecs dcrivaient srgyr*; d'ou robligation pour lc» modernes d'ecrire Peniastemon et non Penisfemon et Penstemon. Scrophulariacees § Digitalees. — Didyiiaraie-Angiospermie CARACTERES GEWIERIQUES , CARACTERES SPECIFIQTJES Toyez ci-de83u». Le monde savant ou hortlcole doit la connaissance de cettejolie plante a Vinfor- tune James Douglas (1), qui la dccouvrit, en 1837, sur la cote nord-ouest de rAmerique, contree riche en ce genre de vegetaux, Elleest encore rare dans lesjardinsjou elle nierite une place distinguee. C'est une plante suffrutiqueuse a la base, atteignant environ §0 a 40 centimetres de hauteur. Elle est glabre a rexception des anthcres, qui sent tres-velues, des ra- mules qui sont tres-legerement pubescents et des renfleraents poilus de la levre in- ferieure de la corolle. Les rameaux sont subligneui, rigides, divariques, rougea- tres, et portent des feuilles obovees-lanceo- (l)Tout le monde sait que Fencourageux et infa- tigable Toyageur-botaniste , James Douglas , qui par «e8 voyages dans le nord de FAmerique, la cali- forme, etc., enrichit TEurope de tant de plantes interessantes, tomba dans une fosse creusee par les natureU pour prendre les buffles, et qu'il y perit •ous left coups d'un de ces animaux qui y etaii tomb^ atant lui. lees, tres-enlieres , coriaces, subcharnues, legereraent carenees en dessus, attenuees en petiole, subobtuses ausommet. Sur les rameaux floriferes, ces feuilles sont nota- blenient plus courtes. Les fleurs sont gran- des, subunilaterales, d'un beau lilas lave de pourpre a la base, el disposees en grappes terniinales, subpauciflores. La rhachide, les pedicelles (tres-courls) , les bractees et les calyces sont fineracnts pubescents. Le ca- lyce est court, renfle, a cinq lacinies ine- gales ; dont les trois superieures lineaires , les deux inferieures plus larges. Le tube floral, legereraent renfle a la base et glabre , se resserre presque aussit6t pour se dilater ensuite pen h peu jusqu au sommet; il est arqu6 en dessus et presque droit ou a peine concave en dessous; le lirabe est etal^, ample, bilabie; la levre superieure est formee de deux lobes oves, obtusiuscules , dresses; Tinfcrieure de trois lobes egalement oves , un peu plus grands , obtus , dont 1 m- termediaire plus court. A Fenlree de la gorge, les trois lobes presenlent une cle- mais PENTASTEMON A FEUILLES fPAISSES. 147 Tation arrondie, d*une telnte plus claire que le fonds, et herissee de petlts poils. Les filaments starainaux sont greles, nus, arqnes par paires didynames ; les antheres arron- dies cuneiformes, herissees de poils tres- tenus. Le style est allonge grele , plus long que etamines et se termlne par un petit capi- tule papilleux, poila« La 5® etamine, beau- coup plus courte que les autres, est anan- these et velue vers le somraet. cuLTviti:, Cette jolie espece n'est pas antant re- pandue dans les jardins qu elle le merite- rait en raison de Telegance de son port , du nombre et du joli coloris de ses fleurs, Aussi je puis en connaissance de cause en recommander la culture aux amateurs. L*un des principaux avantages que pre- sente cette plunte est sa petite stature, qui permet de la placer au bord des massifs de plein air, dans lesquels on pourra en for- mer de gracieuses bordures. Corame elle est d'une consistance un peu plus ferme que ses congeneres , sa multi* plication demande un peu plus de precau- tion , en ce sens que pour le bouturage, par exemple, les sujets doivent etre coii- pes a Textremite meme des tiges, c'est-a- dire, que ces extremites, nieme tout rdcem- ment developpees, peuvent seules ^tre bou- turees. On peut opdrer a chaud ou a froid, selon Fetat de Tatmospbere et Tepoque a laquelle on se decide a user de ce mode de multiplication (le printeraps ou Vau- tomne). le separage des tiges, ou eclat du pled, doit etre pratique de preference des les premiers jours du printemps ; on risquerait trop, et par le motif que j*ai allegue plus haut, de perdre une touffe toute entiere, en la divisant en automne. Une seule blessure aux rhizomes suflSrait a cette epoque pour amener la pourriture de toute la ptante, Je conseillerai encore pour plus de surete d'en rentrer un indiTidu en orangerie; nos longues pluies de Fautomne et surtout celles de Thiver etant particulierement funestes a cette belle espece, L. VH. '^j^^V^*.^.^''^'^'**^ / 148 DICKBLaTTRIGER BARTFADEN DICHBLATTRIOER BARTFADEM rESXASTiaiOH crassifolius -<4 » » i. ViVTt, fiinf; TTtiftmco, Faden ; bei iusammensexzungen buiuicucu ^^ v.,.v.v--^ wesshalb wir Penlaslemon und nicht Penlstemon oder Penstemon schreiben mussen. Naturliche Ordnung der Scrophulariaceen , Abth. der Digitaleen CI. XIV. Ord. 2. Lirr. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER . . siehe oben. Die Wissenschaft und der Gartenbau Yerdanken diese liebllche Pflanze dem ungliicklichen James Douglas (1), der die- selbe im Jahr 1837 an der nordwest Kiiste von Amerika, einer an Pflanzen dieser Gattung so reichen Gegend entdeckte. In ansere Garten ist sic nocb selten , verdient blasen mit fiinf ungleicben Zipfeln , die drei obern linienformig, die iin tern breiter. Die Blumenrohre glatt, am GrOinde etwas erweilert , etwas hoher plotzlich verengt , sodann sich allmahlig bis zura Rande bin erweiternd,oberbalb gekrummt, unterhalb beinahe gerade oder kaum etwas ausge- aber in denselben verbreitet zu warden. hohlt. Saum ausgebreitet weit, zweihppig J Die Pflanze ist einHaibstrauch von 3040 obere Lippe zweilappig , Lappen zugerun- Centimeter Hobe, ganz glatt rait Ausnahme det stumpflich, aufrecht , untere Lippe aus der sebr bebaarten Staubbeutel,der weicb- drei ebenfalls eirunden jedocb etwas grSs- haarigen jiingern Aeste und der untern Lippe, welche mitbehaarten Erhohungen versehen ist. Aeste fast holzig, starr, aus- gesperrt, rothlich mit verkehrt eirund-lan- zettlichen , ganzrandigen , lederartigen , fast stumpfen Blaltern, Dieselben sind an den bluhenden Aesten viel kurzer. Blutben gross , fast einseilig in wenig bliitbigen endstiindigen Trauben, sern Lappen bestebend , mittlerer kurzer. Am Eingang des Scblundes bilden die drei Lappen eine rundliche mit kleinen Haaren besetzte Erhohung von hellerer Farbe als der Grand. Die Staubfiiden dunn, unbebaart, paar- weise gegeneinander gekriiramt; Staub- beutel herzformig zugerundet , mit femen Haaren besetzt ; Griffel verlangert, dunn, schon lilafarbig am Grunde init Purpur langer als die Staubfaden, sich in ein klei- uberlaufen. Die Spindel, die sebrkurzen nes warzig-haariges Ivnopfchen endigend. Blutbenstielchen, die Deckblatter und Kel- Der funfte Staubfaden kurzer als die ubn- cbe zart weichhaarig. Kelcb kurz, aufge- (l)E8ist allgemeln bekanat dasa der kuhne und unermudllche botanlsche Reisende, James Douglas , der durch »eine Reise in Nordamerika , Callfor- nien, etc. mit so vielen interessanten Pflanzen Eu- Topa bereicherte , in eine von den Eingebornen zum gen, unfrucbtbar, am Ende bebaart. Ch. L. CUI'TUR« Diese biibscbe Species ist in unsere Gar- u* r , fi 1 A A - I ten noch nicht so verbreitet wie sie es BufTelfanee gemachte Grube faei und darin von I „ , _ i -^ -i „„ HaTiitiis. ebem dLr Tbierc, welches Tor ih™ hinaiu ge- wobi dureb die Sebonbeit ibres HabUus fallen , gctodtet wurdc. 1 die Menge und zierliche Fiirbung ihrer DIGKBLSLTTRIGER BARTFADEN. 149 Blumen verdiente. Als Sachkenner kann ich deren Cultar den Liebhabern anem- pfehlen . Eins der vorauglichsten Vortheile, die dlese Pflanze gewahrt, ist ihre geringe Grosse, wessbalb man sie sehr gut zum bordiren der Pflanzengruppen im Freien benutzen konnte. Da sie barter als ihre Geschwister ist, so verlangt ibre Vermebrung ein wenig mehr Vorsicbt, man muss namlicb fur Stecklinge die aussersten , erst kiirzlich entwickelteo Spitzen der Zweige nebmen. Je nach dera Zustande der Atmospbare und der Zeit (Frubling oder Herst) wo man sich ent- scbliesst diesen Weg der Vermebrung ein- zuscblagen , kann man es im Kalten oder Warmen thun. Das Zertbeilenmuss vorzugsweise in den ersten Tagen des Frublings gescheben; durcb den obenangegebenen Grund wurde man beim Zertbeilen im Herbst za viel Gefabr laufen die ganze Pflanze zn ver- lieren. Eine einzige Bescbadignng an den Rbizomen wurde zu jener Zeit genugen ein ganzlicbes Verfaulen berbei zu fuhren. Zur grossern Sicberbeit wurde ich nocb anratben ein" Exemplar davon ins Kalthaus zu bringen , da unsere langen Herbstregen und bauptsachlich diejenigen des Winters dieser schonen Species liberaus verderb- licb sind. L. VH. * I ' ^/UUr^ r//f^ /'. •■ n rr r/ ry *)Kt^\\>i\\ + ^ PHIDRAMSSA GHLOMCRA. AmarillydacesB § Amaryllideae-Hippeastreae. — Hexandria-Monogynia, CHARACT. GIM.YJ.S.—Phcedranassa:Germen de- flexum trigone oblongum apice constricto. Tubus crassus decurvus latere inferiore brevlore sexcos* tato compactus profunda sexsulcatus ore angustato. Limb us pendulus ^ laciniU spathulatis convolutis, sepalis inferne margin e ^ fistulse instar (I) convolute superae lamina latiore. Filamenta complanata in- ferne gradatim latiora infra tubi faucem pariter in- serta conspicue decurrentia recta, superiora tria breviora, inferiora producta- antherse breves ver- satiles infra medium afRxse. Stylus rectus; stig- mate simplici clavato. — Herbse Americanw bulbo ovato ; scapo tereti crasse carnoso augusle fistulato; foliis hysteranthiis pctiolatis. W. Herb. Bot. reg.misc. 23. 1845. et sub tab. 17. eodem anno. CHARACT. SPECIE!.— P. Caule hipedali; um- beWa circtter sex flora; spatha hracteaia marccscente^ pedunculis suhwqnalihus 5/8 7/8 ufic. , mrtdihus ; germine 5/16 xmc. viridi; perianthio ultra v. sub- biunciali rubro , laminis virldibus margine pallido subundulato subacutisj stylo perianthium, filamen- tis albis stylum album superantibus; antheris pal- lide subluteis; foliis viridibus subacutis petiolo 1-2-unciaIi lamina subpedali circiter 2 3/4 unclas ^«*^* W. Hekb. /. c. Phycella chlorncra W. Herb. Araaryll. 155? Hce- maitthus dubim HtmB et Bohpl. Kta. Nov. gen. ct sp. L. 281. Texte du Botanical Register de M. Lindley. PH^DRAXASSiA CHLORACRA CmraSOH Aim GKEETT PH.¥DRASASS1. ETYMOLOGY. . . ■ GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see hereafter see above. This is one of the curious bulbs met with by Mr. Hartweg in Peru. It occurred on rocks at the village of Saraguru, near Loxa, at an elevation of about 9,000 feet above the sea, and supposed to be the long sought HwiHanthus dubius, of Humboldt and Runth. When the learned Dean of Manchester recast the genera of Araaryllids, he found it necessary to _ . .,, •.•■..,_ .11 iUon an nr<1in.-il afRnitv . and he remove the plant Irom Hacmantnus, witn wnicu ii ua» uu ui...v* — -- r i, « stationed it in Phycella , to whicl, it appeared more likely to belong. The examination of tesh flo- wers has however shewed that it constitutes a peculiar genus, to which Dr. Herbert has given the name of Plu-cdranassa (it is to be presumed from (p»i^fos gay, and «v«^»-« queen). He regards it as an approach to Stenomesson and Pentlandia. The want of the peculiar faucial scales of Phycella certainly removes it from that genus. . 2 U Fig. 1. shews the manner in which the bases of the filaments are connected with the ovary; a transverse section of the ovary. I me of this Another species of Pba^dranassa is the Phycella obtusa, mentioned in the last vo u work, at Ko. 93 of the miscellaneous matter. It was also one of the discovenes of ^-. ^^^^^J^J who collected it on the arid banks of the river Guallabamba, in the valley of San '^"*^^:^'^^^ ^^^ province of Quito, at an elevation of about 7,0U0 feet above the level of the .'^^'^Jl'^^J'^^^^ .^ .^ place where Humboldt and Bonpland found their Hwmanthus dubius, it is not impro )a of P. obtusa rather than chloracra that this plant is a synonym. , , . , ♦ „. i>u^ * , , t II. ' • r. iUp^ ftame kind of treatment as Phy- Both species of Phaidranassa are greenhouse bulbs, rcquirmg the same kiu (1) M. W. Herbert ecrit fistulai formiUr! Nous ii*avons nistCj serai( un \>rTtable barbansme. pas 03^ consacrer id uae lelle locu.ion qui, a«x ,en. cP.n J,..ma 20 15^ PH^DRANASSE A FLEURS VERTES AU SOMfllET. cella. They should be potted in a light rich sandy loam, kept quite dry during the season of rest, and fully supplied with moisture when in a grawing state. They flower during the winter and spring months, before the leaves appear, and are increased by dividing the bulbs when in a dormant state. The accompanying figure was made from a specimen, which flowered at Bury Hill near Dorking, under the care of Mr. Scott, gardener to Charles Barclay, Esq. PH.SDRANASSE A FLEURlS TERTES AU SOMIUET PH.%DRA!^^X^lante (1) inseree dans les Plantm j^quinoctiales (/, c.) est bonne; raais les pctites dents interme diaires du limbe corolleen y ont ete orai- ses (a la verlte, il n'est pasfacile de les remarquer dans les echantillons sees), et le fruit y est represente corame une (I) Elle a ^t^ trouvee k peu pres dans les memes contrees (foci's suhfrigidis regni quitenais, prope Delay, Citmbe et Cnenca; alt. 1,400 hexap.), (Note de Tauteur.) Not^a PL Amer. cette meme mr corame ovee; de sorte que nous ne sau- rions douter que notre plante soit identi- que avec la sienne. Elle fleurit ici pendant une grande partie de Tete et Ton peut juger par Tinspeclion de notre figure qu'elle fail un tres"bel effet. » Arbrisseau glabre ou presqu'entiere- ment glabre, inerrae, s'elevant dans nos cultures a pres de deux metres de hauteur. Feuilles souvent fascieulees, obovees, ou presque ovales ou oblongucs, tres obtuses, entieres, attenuees a la base en un court petiole. Pedoncules aggregcs, axillaires, on supra-axillaires , ou terminaux 5 plus courts que les feuilles et uniflores. Fleurs araples, belles , nutantes. Calyce subcam- panule, quinquedente, et se dechlrant la- teralement en deux lobes inegaux. Corolle trois fois aussi longue que le calyce, dun ecarlate orange; tube allonge, presque droit; limbe modercment ctale. quinque- FUCHSIEPiARTIGER BOCKSDORN. 159 dente ou angdaire, avec une dent imer- [ que la corolle ; stigmate capite. Baie (dam mediaire dans chaque sinus, diamines inse- les echantillons indigenes) ovee, acuminee i^es pres de la base de la eorolle ; filaments parfiellement couronn^e par les dechirures incJus, relua a la base. Ovaire pyramidal calycinales. ,. obsoleteraent quinquelobe. Style aussi long Mag Explication dem Figarem. Fig. 1. Etamines. Fig. 2. Pistil, (fig. gross.) Fig. 3. Capsule , g. nat CIII.TIJRE La section des SoJanees a fleurs tubulees nest pas tr^s-nombreuse , mais presente bon norabre de plantes fort interessantes sous le rapport ornemental. Celle dont il est donne ci-contre et exacte figure ne vient point dementir cette assertion. Ses belles et nombreuses fleurs pendantes, d*un orange-vif et d'un jaune d'or interieure- ment, en font un objet fort desirable pour decorer une serre temperee, Sa multiplication n'offre aucune diffi- culte, mais doit se fa ire sous cloche et a Taide de la chaleur douce d'une couche* On coupera dans ce but les extremites des jeunes pousses a demi-aoutees, en ayant som d'en faire la section au point precis de rinsertion d'un feuille. Peu de jours apres la radification anra lieu, (Est-il besoin de rappeler que les boa- fures, de quelques plantes que ce soit, doivent etre failes dans de tres-petits go- dets et dans un sable fin et par; cir- constances essentielles dont depend en grande partie Je succes de Toperation. Les jeunes plantes enracinees sont ensuite changces de pots, autant de fois que leurs racines en ont couvert les parois.j 11 est probable qu'ou obtiendra bienl6t des graines de cette elegante Solance dont le semis procurera des jeunes et vigoureux individus qui pourront servir de greffes a d'autres plus fluriferes. L. VH. VIJCHSIEIVARTIGER BOC&liDORIW, ITGXUM FUCHSIOIBES, Etimoiogib. Awx/ok, em dorniger und heutigen Tages unbekannter Strauch, ans welchem dutch Sieden ein Saft gewonnen wurde; er kara in AvKicc^ einer Gegend Kleinasiens vor. Linn^ machte einen, m jenem Lande hauGg vorkommenden Strauch, zura Typus der Gattung. Naturlicfae Ordnung der Solanacecn, Abth. der Solaneen. CL V. Ord, I. Lin. GATTUNGS CMRACTER SPEC. CH.\RACTER LITER I slehe oben. Dieze Pflanze wurde in den koniglich I ken. Wir haben in diesem Augenblick botanisch zn Kew aus Samen gezogen , welchen Dr. Jameson aus Azagua in den Anden von Quito uberschickt hatte ; in jenen Gegenden bedienen die Einge- nornen sich derselben zur Anlage vonHek- getrocknete Exemplare mit Blumen und Frucbten verseheD,vor uns. Vollkommene Blumen befinden sich an den obern Enden in jenen Gegenden bedienen die Einge- der Zweige und Fruchte an den untem Theilen derselben, vras uns in Stand setzt 21 160 FUCHSIENARTfGER BOCKSDORN. die Ictztern gleichfalls bescLreiben zu kunnen. Die Abbildung welche sich von dieser Pflanze In denP/an^ aequinox. befindet ist gut, nur sind die kicinen Zwischenzahne am Saume der Krone (die auch allerdings an getrockneten Exemplaren scbwer zu erkennen sind) vergessen; die Frucht ist dort als eine kleine runde Beere darge- stellt, obscbon sie in den Nov* gen. Pant. Amef^^ nach Angabe von V. Humboldt als eirund beschricben ist, wir sind also nocb fiber die Identitat unsercr Pflanze mit jener im Zweifel. Sie bliiht bier wahrend eines grossen Theiles des Somniers und man kann sicb durcb Anscbauung der bei- gefugten Figur von der Schonbeit dieses Straucbes einen Begriff machen. Est ist ein glatter, oder bei unsbeinabe ganz glaUer wehrloser Straucb yon unge- fahr zwei Meter Hohe, Blatter oft biischel- ig, verkehrt eirund, oder beinabe oval oder langlicb, sehr stumpf, ganzrandig, am Grunde in einen kurzen Blattstiel ver- schnialert, Bliithenstiele gebauft, acbsel- oderoberwinkelstandig, oder endstandig, kurzer als die Bliitbenstiele , einbliithig. Bliithen gross, zierlich uberbangend. Kelcb fast glockenformig , funfzabnig, sicb seit- lich in zwei ungleicbe Lappen tbeilend. Krone schmal, langer als der Kelcb, scbar- lacb orangeroth ; Rohre verlangert, fast gerade; Saum massig ausgebreitet , funf- zahnig oder eckig rait einera Zahne in jedcin Einscbnitte. Staubgefasse nabe am Grunde der Krone eingefugt ; Staubfiiden eingescblossen, am Grunde bebaart^Frucbt- knoten pyraraidenforniig, undeutlicb fiinf- loppig; Griffel so lang als die Korolle; Narbe kopflFormig. Beere (an bier gezoge- nenExemplaren) eirund, spitzig, tbeilweise- \on den Ueberbleibseln des Kelches ge- krtint. Ch. L. Erkltirnng; der FIguren. fjg. 1 Staubgefasse um deren Insertion zu zeigen. Fig. 2. Fruchtknoten und Stempel (vergrossert.) fig. 3. Fmcht in natiirlicher Grosse. CrLTWR Die Abtheilung der Solaneen mit robren- formigen Blumen ist nicbt sehr zablreioh, umfasst jedocb eine zieralicbt? Anzahl recbt interressanter Zierpflanzen. Dieje- nige wovon wir hier cine schone und genaue Abbildung geben, wird dieser Be- hauptung gewiss nicht widersprechen. Ihre scbonen und zahlreicben , lebbaft orangefarbenen , inwendig goldgelben , hangenden Blumen macben sie zu einem wunschenswerthen Gegenstande fur die Zierde der Gewachsbauser. Ihre Vermehrung bietet keine Schwierig- keiten dar, muss aber unter Glocken und mit Hulfe der raassigen Warme eines Mist- bectcs geschchen. Zu diescm Ende schneide man die aussersten Spitzcn der jungen Trie- be gerade an einer Blatteinfiigung ab. In wenigen Tagensind diese schon bewurzelt. ' (Wir erinnern bier nocb dass die Steck- linge von alien Pflanzen in ganz kleinen Napfen und in feinem unvermischtem Sande gemachtwerden mussen; eshangt wesent- lich ein grosser Theil des Erfolgs davon ab. Die jungen bewurzelten Pflanzcben wer- den dann sogleich in andere Tcipfe ver- pflanzt und zwar jedesmal wenn die War- zeln deren Seitenwande bedeckt haben.) Es ist wahrscbeinlich dass man bald Samen von dieser hiibschen Solanee er- halten wird ; dessen Aussaat wurde uns junge und kraftige Exemplare schafiFen die zum Pfropfen fur andere mebr Blxitben tragendere dicncn konntcn. L. VH. ^// ^/ /" vr/V,y^t> cfl*u>r AlONA GOELESTIS. \ 1 5 900 Nolanacea? (? § Convolvulaceoe). — Pentandria-Monogynia. CHARACT Genu3 novum e Nolan a depromphini, 8ed adhuc ab auctore incomplete deterininatum. Etenim sic solummodo adscriblt : Corolla campanulata. Ovaria plura 1-6-locu- laria. Nuces v. Drupse l-S-loculares-, seminibus paucloribua basi apertae. — Vlaniie floribits consjn- cuis nunc fruticosae tereiifolice , nunc herbaceae planifoUce (1). (1) Plantas hahilu tam diversas satis inter se differre ut I CIIARACT. SPECIET. — A. fruticosa giabruis- cula; follls tcreiihus fasciculalis ; calycis /«ir- stiti longe peduncnlati dentibus apice tereftbus suhwqitaiibus ; corolla; plicu pilosis; nucibu* quibusdam multilocularihus, Alona cwlestis LmjiL.^ Bot. Reg., t. 46. 1844. y e7ier ice serias disthffnantur , ijuum aderint meliu* cogniftTf non est ivipruhabile. Co. L. Texic du liotanical Register de M. Lindloy. ALOIVA CCELEliTIS SKT-Btl'E ALOKA. ETYMOLOGY . . . GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see hereafter see above. It has long been known to Botanists that Chile and Peru abound in shrubby plants allied to Holana, few of which are yet published, but including among them some species of remarkable beauty. Hitherto our gardens have possessed no others than. N, proslrala , tenella , paradoxa , and atripUcifolia ^ of which the first and last alone remain in cultivation. But they are annuals, and, with the exception of the last, of small importance for the purposes of decoration. The shrubs aio still to procure. Of these one species, that now figured, has at last been raised from some of Mr. Bridges' seeds, by Mr. Best, gardener to A. Park, Esq. of ILerton Grove, Surrey. It proves to be a very fine thing, with pale sky-blue flowers, each of which remains in beauty for several days. Its habit is that of a soft-leaved heath , and it appears likely to form a bush of some such size as a common Pelargonium. What its proper treatment may be we are unable to tell, having had no opportunity of studying the plant; but we presume it will thrive with the same cultivation as Scarlet Pelargoniums, and wc hope it wiH prove a capital thing for bedding out during the summer. We would, however, suggest to gardeners, that as aU the Nolanas appear to be shore plants, salt in small quantities may be found useful in the soil. Our drawing was made from a plant exhibited to the Horticultural Society in July Inst, when it received the silver Rnightian medal. (LisDLEi, Boi. Rog., I. c.) w 162 ALONE A FLEURS BLEUES DE CIEL ALOKE A FLEVRS BLEIIElS DE CIEL AL05A COEtESTlS. Etth. Anagramme de Nolana. Nolanacees {? § Convolvulacees). — Pentandrie-Monogynie. CARACTERES GtMRIQUES . SPECIFIQUES voyez ci-dessus. A Toccasion d'une espece de Nolana^ ele- vee de graines recueillies sur les cotes du Chili et envoyees par M. Bridge a un hor- ticulteur anglais, M. Lindley revit dernle- rement le genre tout entier qui se compo- sait a peine d*une vingtaine d'especes, Ayant remarque entre elles des differences qui lui parurent determinantes, il les repartit en cinq autres genres (I) qu'il caracterisa brieveraent, se reservant de les definir plus tard sur le Yivant d'une maniere plus complete. CesdiflFerences consistent surtout dans le nombrc et la constitution reguliere ou irreguliere desovalres, le norabre des loges , la nature du fruit, etc. Avant le travail provisoire du savant au- teur anglais, le genre Nolana composait a lui seul, comme on sait, la petite famille des Nolanacees, extremement voisine des Con- volvulacees, a la suite desquelles la range quelques auteurs et dont elle ne diflFere guere que par la nature et la disposition du fruit. Quoiqu il en soit, quandl'introduction toujours desiree de la plupart de ces plan- tes a Tetat vivant en permettra un examen serieux, \es genres crees par M. Lindley pourront etre soit adoptes en partie, soit divises eux-raemes, soit, encore, reportes dans quelques families alliees : tant ces plantes oflFrent entre elles de difiFcrences tranchees et par consequent de difficultes {\) Nolana, Alona, Dolia, Sorema , Aplocarya ; Inroi. V. Ic, pour etre determinees et classees rationnel- lement. Bien qu'elles abondent sur le littoral du Chili et du Perou, et particuliereraent aux environs de Coquirabo et de Valparaiso, on ne possedait dans les jardins que les Nolana prostrata, tenella , paradox a et atriplicifo' Ha (1) dont la premiere et la derniere sur- vivent seules peut-etre aujourd'hui dans nos cultures; et bien encore que les voya- geurs vantassent la grande beaute des es- peces qu'ils rencontraient^ celles que nous venous de nommer, quoique fort interes- santes ne justifiaient pas entiereraent ce qu'ils avan9aient, quand enfin fut importee la planle dont il s'agit et dont nous venons de citer Torlgine. C'est un sous-arbrisseau paraissant at- teindre un metre de hauteur et former uu buisson compact, a tiges cylindriques, suc- culentes , dressees , ramifiees , 6neraent velues; a feuilles persistantes, sessiles, arquees leg^rement en dessous, subcylin- driques, subcanaliculees en dessous, fasci- culees-eparses. Fleurs tr^s-grandes , tres- belles d'un bleu lilacine en dedans, trespale en dehors (6 cent, de diam.). P^doncule solitaire, axillaire, subdresse, a pen pres de la longueur des feuilles (2 i cent.) et velu comme les tiges. Calyce urceole-cam- panule, velu, a cinq lacinics egales, lan- (I) A I'exception de la seconde, lea trois autre* 8ont annnelles ALOISE A FLEURS BL£U£$ D£ CIEL. 163 ceolees-lineaires, de la longueur du tube, CoroIIe campanulee-etalee, qulnqueplissee, quinquelobee ; lobes courts , arrondis , subondules , xnucrones au milieu (point convergent desplis); plisternes, poilus, verdatres. Fruits nuciformes, dent quel- ques-uns multiloculaires. Par ses fleurs cette plante rappelle assez bien a I'esprit les Ipomcea ou les Petunia* II n'est pas indigne de reraarque que de toutes les especes diAlona^ aujourd'hui connues (neuf), celles qui sont ligneuses ont desfeuillescylindriques, ouanguleuses, ou ligulees, tres-etroites enfin ; tandis que celles qui sont herbacees ont des feuilles dont le limbe est plan et etale. Toutes sont remarquablespar la beaute de leurs fleurs et il est bien desirable d*en voir bientot Tin- troduetion dans nos jardins* Ch. L. Les grandes et belles fleurs de cette plante rappellent beaucoup, par leurs for- mes, celles des Petunias ou encore celles des Convolvulacees. On n'en saurait guere voir de plus elegantes et d'un coloris plus gracieux, plus delicat. C'est une char- mante addition a nos collections de serre- jemperee. La multiplication n en est pas Ir^s-facile, parce que tout d'abord la plante est de sa nature delicate et frele , bien que les tiges en soient d'une consistance assez dure. On cholsira done, pour les propager, les plus jeunes rameaux, ceux qu^eUe developpe lateralement, et qu'on tiendra separement dans de tres-petlts godets, ou collective- ment dans ces nouvelles pctites terrines dont le centre est occupe par un autre vase renverse. On se servira de sable blanc de preference a toute terre vegetale, en le tenant legerement buraide; Texces. dans cette occurence, serait funeste aux jeunes plantes. Par cette ralson aussi, on essuiera avec soin , chaque jour, et plutot deux fois qu'une, les cloches qui les couvriront. On les placera sur une couche tiede, ^ En empotant les jeunes plantes , on aura grand soin de n*en point blesserlesracines, et d'en laisser les vases pendant quelques jours encore sous cloche. Aussitot qu'elles conimenceront a vegeter, on soulevera les cloches qu'on enlevera bientot tout-a-fait. Dans toutes les saisons on menagera les arrosements, et ces plantes devront jouir d'une exposition ou Tair etla lumiere aient un libre acces. I. VH. 164 UIMMELBLAUE ALONE HIMMELBLAVE ALOIVE AlOHA COEIESTIS. ErmoLOGTE. Durch Versetzung der Buchstaben aus Nolana gebildet. Natiirliche Ordnung der Nolanaceen, Abth. der Convolvulaceeri. Ord. 1. Liw. CI. V GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER ™: siehe oben* Bei Gelegenheit der Einfiihrung einer nenen Species Nolana, aus Samen gezogen welcheii Bridges an der Kuste von Chili gesararaelt und an einen englischen Gart- ner gesGhickt hatte , unterwarf neulich Lindley die ganze Gattung, kaum aus eini- gen zwanzig Species bestehend , einer neuen Untersuchung. Nachdem er gefun- den dass zwischen denselben Unterschiede bestehen , welche ihra entscbeidend zu sein scbienen , vertheilte er sic in funf verschiedene (I), vorlaufig Icurz bestimmte Gattungen, sich vorbebaltend sie spater nacb lebenden Exemplaren vollstandiger festzustellen. Diese Unterschiede bestehen namentlich in der ZabI der mehr oder ■ weniger regelraassig gebildeten Frachtkno- ten, jener der Facher, der Eigenschaft der Frucht J etc. Vor der provisorischen Arbeit Lindley's bildete bekanntlicb die Gattung Nolana allein , die niit den Convolvulaceen sehr nahe verwandte Nat. Ord. der Nola- naceen, von welcher sie sich nur durch die Eigenschaft und die Stellung der Frucbt W wann die vs^unschenswerthe Einfiihrung der meisten dieser Pflanzen eine genaue Un- tersuchung derselben in lebendem Zu- stande raoglich gemacht haben wird, wer- den die von Lindley geblldeten Gattungen (1) Nolana^ Alona, Dolia, Sorema, Aplocarya ; entweder zum Theil angenoramen, oder in noch weitere Unterabtheilungen ge- theilt, oder endlich gar in andere nahe- stehende Familien unter gebracht werden, denn so sehr slnd diese Pflanzen verschie* den unter sich und so gross sind die Schwierigkeiten welche sicb einer ratio- nellen Bestimmung und Eintheilung der- selben entgegenstellen. Obschon diese Pflanzen an den Kiisten Chili's und Peru's und namentlich in der Umgegend von Coquimbo und Valparaiso sehr hiiufig wachsen , so besassen wir in unsere Garten doch nur die Nolana pros- trata, tenella^ paradoxa und atriplicifolia[\)y vvovon gegenwartig nur die erstere und letztere noch vorhanden sind; obgleichdie Reisenden sehr die Schonheit der Arten welche sie vorfanden erboben, so entspra- chen doch die eben genannten nicht so ganz diesen Lobpreisungen , bis endlich die Species , wovon bier die Rede und dc- ren Ursprung oben angedeutet, eingefiihrt wurde. Es ist ein Halbstrauch, der einen ge- driingten Busch bildet und wie es scheint dieHohe eines Meters erreicht; mit cylin- derformigen, safligen aufrechten, aestigen fein sammethaar'igen Stengeln , und mit etwas abwarts gekriimraten , fast cylinder- formigen, immergrunen, sitzenden, bu- (1) Alle, ausgenommen tenella aind annuel. UIMMEL6LAUE ALONE. 165 schelformigen, Mrstreuten Blattern. Blii- then selir gross, sehr schon , inwendig lilablau, auswendig viel heller (6 Centi- meter Durchmesser), Bliithenstieleeinzeln, achselstandig, fast aufrecht , beinahe so lang als die Blatter (? J Centimeter), und sanimetartig wie die Stengel. Kelch kurz-glockenformig, sanimetartig, mit fiinf gleichen lanzettlinien-forraigen Abschnitten, von der Lange der Rohre. Korolle glockenformig, ausgespreitzt fiinf- fach gefaltet, fiinflQappig; Lappen kurz, zugerundet , fast wellenformig , in der Mitte weichspitzig (zusammenlaufender Punkt der Falten); Falten bebaart ; grun- lich. Frucht nussartig, deren einige viel- facherig. In Bezug auf die Bluthen erinnert diese Pflanze an die Ipomoeen oder Petunien. Es vcrdient angemerkt zu werden dass von alien bekannten Alonen (es sind ibrer ncun ) die holzartigen cyllnderformige , mit einem Worte sebr scbmale, die kraut- artigen aber flacbe und ausgebreitete Blat- ter haben. Alle zeichnen sicb durcli schone Blumen aus , und ist es sebr zu wunschen sie bald in unsere Garten eingefuhrt zu sehen. Ch. L. CIJE.XUR. Die grossen und scbonen Blumen dieser Pflanzen erinncrn uns durch ibre Formen viel an diejenigen der Petunien oder aucb der Convovulaceen. Man konnte dercn scbwerlich elegantere und von cinom an- genebmeren und zarteren Colorit sehen. Es ist dies ein herrlicher Zuwachs fiir un- sere Gewachshauser. Ihre Vermebrung ist nicbt so gant leicht, da die Pflanze doch nur eine zarte scbwacbe Natur bat, obschon die Zweige zieralicb bart sind. Um sie zu verraebren vvahle mandaber die festesten Zweige, die jenigen welche sie seitwarts bervorbringt , man balte sie einzeln in ganz kleineNapfe oder aucb zusararaen in den kleinen neuen Terrinen, deren Mitte durcb einen nndern uragekehrten Topf eingenommen wird. Man bediene sicb lieber weissen Sandes als jeder andern Pflanzenerde und balte ihn etwas feucht ; iibernass jedocb wiirde den jungen Pflanzen verderblich seyn Man trockene dalier aucb jeden Tag mehr- mals sorgfaltig die Glocken aus welcbe sie bedecken. BeiraVersetzen der jungen Pflanzen sehe man wobl dass die Wurzcln nlcht bescba- digt werden, aueh lasse man sie noch einige Tagc unter Glocken; sobald sie anfangen zu wachsen bebt man Anfangs die Glocken , kann sie aber bald ganz wegnebmen. Wabrend alien Jabreszeiten sey man massigmitBegiessen und stelle die Pflanzen an einem Orte, wo Luft und Licbt einen freien Zutritt haben. L. VH. r- '7 A >. /, <^^/^// /tr^r \ { (l>4.'lii l«r^ ' * DIPLADESIA ATftOPVRPCREA. Apocynacece § Echitese. — Penlandrla-Monogynia. CHARACT. GENERIS. —Dipladenia : Calyx 6-partitus, lobis basi interne l-2-glandulosis ; glan- dulis nunc ligulatis v, squamosis. Corolla hypo- crate rim^rpha v. tube basi cylindrico et superne infundibuUformi , circa originem staminum hispida ; fauce eiappendiculata^ lobis sestivatione convo- Intis. Antherse subsessiles in superiore parte tubi V. medio aut sub media parte ubi tubus latior fit insertae, sagittatae, medio stigmati adha^rentes, apice acuminatae v. membrana acuta terminatae. Glan- dulae nectarii 2, cum ovariis alternantes obtusaj singulae e duabus connatis plerumque constantes, quinta glandiila in Echite uno ex ovariis opposlta de- deficiente. Ovaria 2, ncctario saepius longiora. Stylus 1; stigma globosum mferne membrana re- fiexa umbraculiformi (an semper?) stipatum Folli- culi et semina ut in Echite. — Frutices scan~ denies V. swpius s uffrut ices awf her bae 6ast sm/'- friitescenten erectw , Americce mer id io nalis incolw ; foliis oppositis inlegris scepe angusfts , ufrinque basi setis glanduUsve pluribus loco s/i- pularum stipatis ; pedicellis axillaribus wwwc in racemum termiualem approximatis , floratione centripeia; corollis scppius purpureis. Alph. DC. Prod. VTII.p. 481. CHARACT. SPEC. — D. scandens, glabra, foliis OTatis acutis, pedunculis bifloris axlUaribu* fulio sublongioribus; pedicellis tortis bracteolatis; lobit calycinislanceolato-acuminatis pedicello ftubbreviori- bus, tubi corollae parte cylindrica triplo brevioribus; corollae tubo infra medium infundibuliformi , lobis triangularibus undulatis patentis»imis parte dilatata tubi subbrevioribus. Dipladenia atropurpurca Axph. DC. /. c. Echites atropurpurca Li:^dl. Bot. reg. t. 27. 1843. et in Paxton's Mag. of Bot. 18^2 (sic!) — 1 glabra, foliis petiolatis ovatis acutis , pedunculis biflorif axil- laribus longioribus , sepalis lineari-ovatis , corollae glabrae lobis triangularibus undulatis patentissimis, disco biglanduloso. Linde. I. c. Texte du Botanical Regitser dc M. Lindley. ECHITES (»ipi.a»eiijia) ATROPCRPUREA DARK-PUHPIE ECHITES. Ettm. ^ittKovs, double; ao^'v, a gland (Red.). GENERIC CHARACTER. SPEC. CHARACTER . giehe oben. This Is a bandsome greenbouse cliriiber , introduced from South Brazil by Messrs. VeLtch of Exeier. It is nearly allied to the E. Martiana . from which it differs in having smooth shoots and leates, and a corolla whose lobes are not crisp. We find the following popular account of the plant in Paxton's Magasine ofBolany. • The blossoms of this plant are borne on long and graceful axillary peduncles, two or more appearing on each. They have a tube nearly two inches in length, expanding, about half way from the base, into a wide throat, which has an ample and spreading limb, an inch and a half acroM. In the earlier stages of their development, they have a pleasant odour, which enhances the interest of the species. i e • • . It was exhibited by Messrs. Veitch at one of the great meetings in the Horticultural Society . gardens , and a Banksian medal was awarded for it. The dark tint of its flowers seems to contrast finely with the lightness and airiness of its habit. -In cultivation, it requires 'the temperature of the stove, and may be trained to the rafters of the house interim E. suherecta and Slephanolis florabnndm , their flowers make a very harmonious and delightful com- bination. The plant may either be kept in a large pot, or planted in a prepared pit or compartment. ^^■hich is duly exposed to llijht, and not liable to become too wet. For soQ, the ordinary mixture of »Bndy loam and heath-mould will be appropriate. From the weakness of its shoot., it will ueed 22 168 DIPLAD^NIE A FLEURS POURPRE-OBSCUR prunin pru..u.- in the winter , and may perhaps be improved by havinjr its branches stopped while they are growin" It is not till after a specimen has been established for two or three years that it acquires the ornamental character which naturally belongs to it, and it then blossoms throughout the sum- mer in the greatest prodigality. - .Like E.suherecta, it can doubtless be trained on a barrelshaped trellis, however, be twined very closely, on account of the scantiness of foliage; and if, after they have reached the prescrdjed height, they are turned back over the previous coils, the trellis will be well The shoots must covered, and a good display will assuredly be the result. » Cuttings of the young wood root with facility, when treated in the usual way. . Fig. I. Represents the stamen, arising from the throat of the corolla; Fig. 2. Is the ovary, with the two fleshv glands at the base. DIPLADENIE A FLEVRS POURPRE-OBSCVR DIPLADEISU ATROriTRPUREA, Ettm. S^iTfXo^s^ double: ecay^v^ glande Famille des Apocynacees, tribu dcs Echitees. — Pentandrie-Monogynie. CARACTERES GENlfiRIQTJES CARACTERES SPECIFIQUES voyez ci-dessus. On salt peu de cboses de riiistoire de cette interessante espece, originaire du Bresil et importee en Angleterre il y a peu milieu, tordus sur eux-memes, lors de Tan- these. Calyces petits , subcampanules , a tube presqiie nul , a lobes lauceoles-acu- d'annees. II est regrettable que M. Veitch , mines, profonds, plus courts que les pedi- horticalteur a Exeter, qui Fa recue le pre- mier et I'a presentee en fleurs a une des grandes expositions de la Societe Royale d'Horticulture de Londres , n'ait donne aucun detail a son sujet. Les grandes fleurs de cette plante, d'un coloris tout particu- lier et dont le pourpre sombre tranche avee le vert grisalre du feuillage, en font une plante vraiment ornementale. C'est un arbrisseau grimpant, entiere- ment glabre; a feuiUes brievement petio- lees, ovales-elliptiques, acuminees, lisses et d'un vertluisant; les inferieures lege- reraent cordees a la base; les superieures aigues* Pedoncules axillaires, plus longs que les feuilles, biflores (et plus , selon M. Paxton); pedicelles bibractdoles vers le celles. Tube corolleeii d'abord cylindrique grele, puis , un peu au-dessous du milieu , dilate-infundibuliforme , ^ lobes tres-am- ples, subtriangulaires, ondules, tres-eta- les-reflechis. Etamines sagittees , conjointes ausommet, a filaments arques, inseres a la partie tumefie du tube corollecn , dont elles interceptent la continuite; ledit tube en cet endroit est convert de poils denses (seule partie velue de la plante) et releves {ex figura Lindleyana). Ovaire pyramide- coniquc. Style.... (ni figure, ni decrit!]; glandules deux, subplanes-arrondies, ap- pliquees, deux fois plus cuurtes que IV vaire. Fullicules Ch. L. EspIlcaUon des Figures. Fig. I. Insertion fitaminale. Fig. 2. Ovaire et glandes, (Figures grossies.) DUNKELPURPURROTHE DIPLADENIE. 1C9 CVIiTURE Chaque fois qu'un eciivain horticole est appele a trailer de la culture d'une belle plante, c'est veritablement potir lui une bonne fortune; et tel est le cas qui se presente en parlant de la Dipladenia atro- purpurea. C'est une plante volubile d'un effet reel- lemeiit ornemental quand elles'enroule sur les treillis ou autour des colonnettes d'une serre chaude,ou elle ne tarde pas a fleurir d*une raaniere aussi franche qu'abondante* Corame toules ses congeneres, sa mul- tiplleation ne presente point de difficnites. On la propage de boutures faites a Fetouf- fee et sur coucbe chaude, ou elles ne lardent pas a s'enraciner. II est raieux de ne les placer solitaireraent dans des petits go- dets que dans de petites terrines a pots renverses : celles-ci , comme on salt, sont avantageuses que pour la multiplica- tion des plantes faibles et delicates , telles, par exemple, que les Erica, les Epa- cris, les Boronia^ etc. II est essentiel pendant toute la belie saison de donner a cette Dipladcnie de copieux arrosages et surtout de norabreux seringuages, afin d'en Eloigner les insectcs qui Tattaquent assez Yolontiers. Enfin , si Ton veut jouir de tout reffct quVlle peut prodnire par une vegetation luxurlante, on la plantera en pleine tcrre, et Ton en ;Conduira les sarments pres des jours de la serre. L. VH, DVIVKELPIJRPURROTHE DIPLADEJVIE DIPLiPEaU ATROPURPUIUEA. Etimologie. h%>/a gla- ] Mag t. 3976. bra, parte angusta tubi lobis calycinis ajquali, parte infundibuliformidaplo longiore, lobis rotundatis suba- cutis tubum subaequantibus. Texte du Botanical Magazine dc M. Hooker. SPLENDID-VLO^ETERED ECHITES. EGHITE9 SPLK^DENft. Ettm ^Z^riiTy a sort of gem, and here, by alteration, alluding to the twining habitus of these plants (viper). GENERIC CHARACTER ^ «ee above. SPECIFIC CHARACTER SYNONYMY Of the many handsome species of this Genus which the late researches of Botanists and Travellers in BraMl have made known to us, this is unquestionably the most beautiful, and may vie with the choicest productions of Elora which have been of late years introduced to our gardens. It was sent from the Organ Mountains to Messrs. Veitch of the Mount Radford Nursery, Exeter, last year (1841), by their zealous collector, Mr. lobb; and already has produced such copious and richly coloured blossoms , as have gratified every one who has seen them. Dried native specimens were sent home at the same time with the living plants, and they, as weH as the cultivated ones, show, that Mr. Gardner, though he botanized extensively in the same tract, did not meet with it; and that it is a species undescrlbed even by the authors (Martlus and Stadelmeyer) of the . Echites of BrazQ , . published in the Botavische Zeituvg (1). In the exceHent work now quoted, it would be placed in their second group of the climbing species. . B. Corolla infmdibuUformi; calycis laciniis acutU. Stamina ^vpra medium tubi inserla. . But , in that section , there is not one species that agrees w.th .t. Dksck. The stems are climbing, and, in the old plants, probably of great length; branches rounded, glabrous. Leaves in opposite, remote pairs, very large, from four to six or eight Inches .n length, nearly sessile, elliptical, subcoriaceous , waved, acuminate, cordate at the base; above almost gla- brous, and strongly marked with deeply impressed, reticulated veins; beneath pale-coloured, decidedly downy, especially on the veins. Racemes axillary, of four to six very large and extremely showy flowers. Peduncles elongated , shorter, however, than the leaves. Pedicels about an inch long Bractcas small, subulate. Calyx small, deeply cut into five slightly recurved, subulate, segments, tipped w.th red. Corolla between funnel-shapped and salver-shaped : the tube white, spreading upwards; the limh flat, four inches acros., beautiful rose-colour, deeper at the margins of the five, rounded lobes; and with a very deep star-shaped eye. Stamens inserted above the middle of the tube. Glands two, each two-lobed. at the base of the germen. » Fig. I. Tube of the Corolla laid open. 2. Pistil : — viagnified. (1) Beibliiltpr lur Flora. 1841 Erster Band. 23 r 172 DIFLAD^NIE SPLENDIDE. DIPLADEIVIE SPLEKDIDE DIPLADEaU SJLEI?DE5S. Ettm. ^iTcX^t!^^ double; «<^>fl', glande. Apocynacees, tribu des Echitees. — Pentandrie-Monogynie CARACTERES GENERIQUES CARACTERES SPECIFIQTJES voyez ci-de68us. SYNONYMIE : Echites splendens. Hook. Boi. Mag., t. 3976 Peu de plantes justifient aussi rationnel- lemcnt que celle dont il est question le noiu un peu ambilieux peut-etre que leur im- pose un botaniste enthousiaste. Bien peu en effet, parrai les plantes grimpantes, intro- duites dans nos collections, peuvent soute- nir avec elle une comparaison serieuse sous le rapport de Tampleur, de la beaute, du riche coloris et du norabre des fleurs, enfin sous le rapport de I'elegance d'un ample feuillage. Elle a ete decouverte au Bresil (oette vaste contree, la plus riche peut-etre du globe en yegetaux de toutes sortes, sans cesse exploree et toujours inepuisable) par le zele collecteur d'une raaison d'horticul- tore anglaisc, M. Lobb, qui la recueillit en 1841 dans les montagnes des Orgues. On s'etonne vraiment qu'une plante aussi fils (/. c), botaniste quisoutient sans flechir le poids de I'illustre renomraee de son pere; ce rapproeliement au reste a ete indique par lui-meme dans le tome 8 du Prodrome, dont le mondft savant souhaite vivement la prompte continuation. Le nouveau genre a ete etabli aux depens de VEchites et en renferme les especes pourvues du double h appcndice que nous venons de mentionner. La D. splendens est un arbrisseau grim- pant, qui parait devoir acquerir dans son pays natal de grandes dimensions. Les ra- raeaux en sont cylindrlques, glabres, leg^- rement renfles aux articulations. lis por- tent des feuilles opposees , , distantes , amples, elliptiques-lanceolees, ondulees, subcoriaces, rugueuses, cordiformes a la base, presque sessiles, a nervation serree, tres-enfoncee en dessus, reticulee. Elles splendide ait pu ecbapper aux rechercbes I sont en dessus d'un vert fonce et couvertes persevcrantes des Gardner, des Martius, de quelqucs poils courts asscz rarcs;le des- des Stadelmeyer, desVautbier, des Langs- sous en est pale, trespubescent, sur tout sur dorff, desBurcbell, des Lhotsky, des Guil- les nervures, Elles sont enfin longues de lemln, des Allan-Cunningbam , etc., etc. I 12 a 20 centimetres sur 3 ou 9 de large. Le D'^W- Hooker en a le premier donne, Les fleurs, dont le limbe etale u'a pas sous le nom d'JE chiles splendens y une des- I moins de 7 centimet. de dianietre, sont cription, telle quon devait Tattendre dune au norabre de 4 ou6(l)sur cbaque raceme plnrae aussi savante,et une excellente figure I axillaire. Elles sont d'un rose superbe, de- dans le Botanical Magazine (/. c.),mais,en I Tenant tres-fonee a Tentour de la gorge du raison de la double glandule geminee-con- j tube , ou cette riche teinte forme une sorte nee, placee a la base du style, elle doit main- j tenant fnire partie du genre Dipladenia, (i) On en compte 9 dans Ic raceme de la figu^*' que vlentdecreer avec raisoiiM.Dccandolle { duBot Mag. DIPLADENIE SPLENDIDE. 173 d'etoile. Pedoncules allonges, mais plus serees preclscnieiit au-dessus de cettc con- courts que les feuilies; bractees et lacinies calycinales, semblables, tres-petites, li- nenires, rougeatres; les secondes reflechies. Calyce tres-petit. Corolle a la fois infundi- bulifonne et hypocraterimorphe , a lobes tres-amples, arrondls, subaigus au milieu, ondules; tube d'un blanc verdatre, legere- ment contracte vers la base. Etamines in- traction ; anthercs basiCxcs, bilobeesauri- culaires a la base; a filaments presque nuls, tres-velus (poil« fermant le tube). Style continu avec Tovaire, canalicule lateralc- ment a la base; stigraate capite, a lobes reflechis, velus au sommet [ad figurant!); glandules 2, cbacune bilobce-^chancrcc (en realite -4). Ch. L. Expllcafloii des Flg^ures. Fig. 1. Tube de la corolle entr'ouvert. Fig. 2. Style (figures grossiea). CUIiTlIRE. Quelques esprits froids ou biases me feront sans doute, et bien souyent, un crime de parler de telle ou telle plante avcc un enthousiasme qui chez moi de- coulc de source , et qui chez eux ne saurait trouver d*ecbo. Ce crime, je le commettrai soavent, car mon enthousiasme est sans bornes pour les belles plantesj et je voudrais le faire partager a tons les amateurs, a tous ceux qui ont le sentiment du beau. Ainsi, par exemple, comment se defen- dre de Fenthousiasme en presence d'une Dipladenia splendens dans tout le luxe de sa floraison. Vingt, trente, quarante (que sais-je!) corymbes de larges fleurs d'un rose vif pendent avec grace au-dessus de votre tete ; et quelles fleurs! Elles n'ont pas moins de 7 cent, de diametre , et exhalent une odeur suave ; elles forment d'enormes bouquets, reunies au nombre de 7 a 10 par corymbes. Comme les longues tiges de cette splendide Asclepiadce s*enlacent elegamment autour de ces colonnettes ! Comme ses amples feuilies opposees, se decoupent vivement par leur ton chaud et vigoureux sur le feuillage tendre des plan- tes environnantes, et sur Tazur du ciel qu'elles laissent a peine entrevoir a travers les vitres de cette scrre! Un tel langage respire renthousiosme, sans doute, la metaphore non ! II n*y a rien la qui soit exagere ! tout est lilteral. Et raoi aussi, j'ai gravi et parcouru les raontagnes des Orgues! La, j*ai pu, comme les voyageurs celebres, dont notre coIJa- borateur a mentionne les noras, admirer cette pulssante vegetation , dont la juste appreciation echnppera toujours a qui- conque n*aura pas eu le bonheur de la voir dans cos contrees raeraes, si richement favorisees du ciel. Dans ces montagnesgrandioscs, tout re- vcle a chaque pas le pouvoir du Createur. Mille formes vegetales se succedcnt et re- creenl la vue, sans enfanter jamais la mo- notonie. Arbres gigantesqucs de toutcs es- sences, palmiers, foug^res en arbre, depuis Thurable mousse jusqu'au gigantesque Sa- poucaya [Beriholeiia exceha) tout s'y mele , tout y forme une sorte d'admirablc chaos, Les parois des rochers, ailleurs Iristes et denudees, la se couvrent d'orchidees, de fougeres, de lianes mille fois enchevetrces: rdseau immense et serre, noeud gordien ve- getal quo la hache seule d'un nouvel A lexan- dre-voyageur peut trancher, et ou brillent des milliers de fleurs diverses sur lesquelles Toeil se repose avec charrae* La, sans cesse la vie dispute Tespace a la mort. Sur Tarbre torabe par son grand age et dont une prompte dissolution va sous ces climats chauds reduirc en poudrc les 174 DIPLADlfilHlE SPLENDIDE fibres, se pressent et s'etouffent en foule les bromelia- cees , les aroidees , et encore les orchidees , puis les lianes, Dans le dedale de leurs raille tiges entre- lacees courent, rapides comme la fleche , 'des lezards aux vives couleurs, s'agitent des tribus de Coleopteres aux brillants reflets metalliques. La, que de fois tapi dans une' caverne dont le revetement m'abritait a peine, j*ai ecoute en tres- saillant les roulements prolonges de la foudre , re- percutes cent fois par de formidables echos! Que de fois , d'une mer de feux , j'ai vu sortir , du milieu de la pourpre et de Tor, le soleil etincelant de lu- raiere! Que de fois, nie frayant un passage par le fer a travers les arbres presses, et m'appuyant contre un Jacaranda a Fadrien feuillage, j'ai pu, a plusieurs milliers de toises au-dessus de la mer, contempler sous mes pieds la terre et au loin le vaste Ocean , incessamraent sillonne par une multitude de navires qui ne semblaicnt a mes yeux que d'hurables raouet- tes glissant sur la surface empourpree des flots! Oh! comrae dans ces lieux, tout est bean , tout est grand; grand comrae la majeste de celui qui les crea! Pendant plusieurs mois j'ai parcouru ces enchantes, helas! sans y rencontrer non plus la raagnifique plante dont il est question, et qui, a mes yeux , sans doute , comme a ceux de mes devan- ciers , dissimulait ses belles fleurs sous la profondeur du feuillage de ses soeurs. Que j'eusse ete heureux d'en doter le premier mon pays! \ i PR^CHTIGE DIPLADENIE. 175 La Dtplade7iia splendens apparticnt a la serre chaude. Elle demande une terre tres- riche en humus , un peu compacte raerne , des arrosemenis et des seringuages fre- quents pendant loute la belle saison ; ar- rosements qu'on diminuera peu a peu , en suivant la decroissance de la chaleur natu- relle de Fatmosphere , sans Fen priver completement pendant Thlver : epoque a laquelle on choisira , s'il est necessaire de la raouiller, les jours les plus sees et les plus beaux. Sa multiplication , pour n'etre point dif- ficile, demande cependant quelques pre- cautions, en raison de la longueur des entre-noeuds caulinaires. Get habitus special oblige de ne point bouturer les extremites memes des pousses. EUes seraient trop herbacees et pourraient pourrir. II faot couper sur le bois demi- aoute, en ayant soin de faire la section au point memede Tinsertion des feuillesj qu*on retranche en entier a la base du petiole, au nceud qu^on doit mettre en terre , et qu'on ne coupe que par la moitie a celui qui doit rester en Fair. II sera bon, a cause de la longueur des boutures , de leur ap- pliquer un tuteur pour les raaintenir droi- tes. Pour le reste, couche chaude, sous cloche , arroseraents , aerification , etc. , corarae cela a lieu pour les boutures ordi- naires. L. VH. PR^CHTlftE DIPLADEWIE DIIliDEJIA SPIPHDEIW Etwoiogib. «^<5rAa^f, doppelt; ««^»l^ Driise. Nattirliche Ordnung der Apocynaceen, Abth. der Echiteen CI. V Ord. 1. Lin. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER ™; } siehe oben. SYKONYMIE 3976. Wenig rechtfertigen niit so vlelem Grunde den vielleicht etwas an- spruchsvollen Namcn, welchen ein begeis- terter Botaniker dieser Species gegeben hat. Wenige unter den bisjetzt in unse- re Sammlungen aofgenommenen Schling- pflanzen durften rait dieser in Bezug auf GrSsse , reiche Farbung , Anzahl der Blu- then und Zierlichkeit des Laubes einen strengen Yergleich auszuhalten im Stande seyn. Lobb, ein eifriger Samroler eines eng- lischen Gartenbauetablissementes , ent- deckte sie im Jahre 1841 im Orgelgebirge in Brasillen , dieser zwar fortvvahrcnd aus- gebeuteten, aber dennoch uncrschopfli- chen und vielleicht an Pflanzen aller Art reichsten Gegend des Erdbodens. Man muss sich In der That wundern wie e.ne so ausgezeichnete Pflanze den unausge- setzten Nachsuchungen so vicler Natur- forscher, die diese Gegenden durchreis- sten , hat entgehen konnen. Hooker hat xnerst eine BeschreibuDg 176 PR.^CHTIGE DIPLADENIE. davon nebst einer guten Abbildung in dem Botanical Magazine, unter dem Namen Echites splendens mltgetheilt. Der dop- peltgepaarten am Grunde des Grifiels sich befindenden Druse wegen muss diese Pflanze jedoch der Gattang Dipladenia zu- gesellt werden , welche Alpb. de Candolle gerade dieses doppelt gepaarten drxisigen Anhanges wegen auf Rosten der Gattung Echites gebildet hat. Die prdchttge Dipladenie ist ein klim- mender Strauch , welcher in seinem Vater- lande eine ansehnliche Hohe zu erreichen schelnt. Die Zweige sind cylinderformig, glatt, an den Gliedern verdickt, mit gegen- liberstehenden, entfernten, grossen, ellip- tisch-lanzettfurraigen , wellenformigen , fast lederartigen , runzeligen , am Grunde herzformigen, fast sitzenden, nut gedriing- ter oberhalb sehr vertiefter Benervung versehenen , netzartigen Blattern, Diese messer hat , stehen zu A bis 6 (ander Figur in Bot. Mag. zahlt man deren 9) am Ende der blattachselstandigen Trauben. Ihre Farbe ist vora herrlichsten Rosaroth, wel* cbes am Schlunde dunkler wird und hier eine Art von Stern bildet. Bliithenstiel verlangert aber kurzer als die Blatter. Deckblatter und Kelchzipfel sich glei- chend, sehrklein; linlenforraig, rothlich, die letzteren zuruckgeschlagen. Kelch sehr klein ; Korolle zugleich teller- und trich- terformig, mitbrelten, zugerundeten fast spitzigen , wellenformigen Lappen ; Rohre griinlichweiss , am Grunde verengert. Sfaubgefasse genau liber dieser Verenge- rung eingefiigt; Staubbeutel am Grunde angeheftet, zwellappig geohrt; Staubfaden fast eingeschlossen , sehr behaart (Haare den Schlund schliessend); Grifiel mit dem Fruchtknoten fortlaufend , seitwiirts am Grunde gerinnt; Narbe kopfformig, mit sindoberholb dunkelgrun, hin und wieder zuriickgeschlagenen Lappen, an der Spitze rait kurzen Haaren besetzt , unterhalb hel- I behaart (nach der Abbildung) ; Driisen 2 , ler, auf den Blattrippen weichhaarig, I jede derselben zweilappig ausgerandet (in 12-20 Centimeter lang und 3-9 breit. Die Bluthen, deren ausgebreiteter'Saum nicht weniger als 10 Centimeter im Durch- der Wirklichkeit deren vierj. Ca. L. Erklilrnng; der Fisnren Fig. I. Geoflfnete Kronenrohre. Fig. 2. Griffel (vergrossert). CCI.TIJR. Viele werden mir ohne Zweifel den En- thusiasmus mit welchem ich von der einen oder andern Pflanze spreche, als ein Ver- gehen anrechnen. Dieses Vergehen, ich gestehe es, ich werde esoftbegehen, denn Zwanzig bis Vierzig und noch melir Blii- thendolden vom lebhaften Rosenroth han- gen mit Grazie iiber uns; und welche Blurnen! Sie haben zum wenigslen 7 cen- timeter Durchmesser, und hauchen einen lieblichen Geruch ausj sie bilden enorme mein Enthusiasraus fiir schone Pflanzeriy I Bouquets, bis 7 zu 10 in jederDolde vereint kennt keine Grenzen , und mein grosster I Wie Wunsch, ist ihn von alien Liebhabern, von Allen, die Sinn fur's Schone haben, ge- theilt zu sehen. Wem sollten die herrlichen Blumen einer prachligen Dipladenie nicht in Erstaunen «etzen ? prachtigen Asclepiadeen sich nicht um Stabe und wie zeichnen sich ihre brciten, gegen ein ander uberstehenden Blatter durch ihre lebhaft kraftige Farbe gegen das zarte Laubwerk der umstehenden Pflanzen und gegen des Hiramelsblau aus, PRjECHTIGE dipladenie. 177 dem sie den Eindrang zum Gevvachshause zu versagen scheinen. So etwas muss einen wahren Enthu- siasmus hervorbringen ! Es ist niclit iin geringstea ubertrieben ! Es ist buchsta- blich so ! ! Aucb ich habe das Orgelgebirge erklet* tert und durchzogen! Dort habe ich wie die bekannten Reisenden , deren Namen unser Mitarbeiter erwabnt, jene iiiucbtige Vegetation bewundern konnen , welche jedem unbegreiflich bleibt, deni nicht das Gliick zu Theil ward, diese von der Vor- sehung so begiinstigten Gegenden zu be- suchen. Alles, alles in dieson grossartigen Gebir- gen erinnert uns bei jedem Schritte an die IWacht des Schopfers. Tausende von Formen folgen sich in der Vegetation und erfreuen unser Gesicht , ohne auch nur die rain- deste Monotonie hervorblicken zu lassen. Riesenhafte Baume jeder Gattung, Palraen, Farren in Baumesform, ja vom niedrigsten Moose bis zur grossten Sapoucaya (Bertho- letia excelsa) , alles vermengt sich, alles bildet ein wunderliches Chaos. Die Felswande, sonst uberall traurig und nackt/sind dort rait Orchideen , Farren nnd Lianen umsohlungen ; alles bildet ein ungeheures und dichtes Gefleclite, einen wahrhaft Gordischen Knoten ; wo tau- sende von verschiedenen Blumen unser Auge ergotzen. Dort streitet ohne Aufhoren das Lebende mit dera Todten um den Raum. Auf die r ^^ durch ihr hohcs Alter endlich erliegenden und durch das heisse Cliraa zu schneller Verfaulniss verurtheilten Biiuine, wachsen %\xm Ersticken dichtc Massen von Bronie- liaceen , Aroideen , Orchideen und Lianen. In diesem Labyrinthe von tausend ver- schlungenen Zweigen laufen rait Pfeiles- schnelle lebhaft gefarbte Eidechsen, und bewegen sich Mengen von Kiifern, schira- raerd wie glanzend MetalL W m eine Hohle gefliichtet die mir kaum Obdach ge- wiihrte, iiilt Zittern das verlangerte Rollen des Donners, hunderte Male durch Echos wicderholt! Wie oft sah ich nicht mitten aus diesem Feuerraeere die Sonne aufge^ hen! Wie viele Male, wenn ich mir mit Hiilfe meines Beiles einen Weg gebahnt hatte, konnte ich gegen eine Jacaranda gelehnt mehrere tausend Klafter unter mir zugleich die Erde und den von einer Monge Fahrzeuge in alien Richtungen durch- schnittenen Ocean ubersehen ! Oh ! wie ist dort nicht alles schon , alles grossarlig, gross wie die Majestat dessen der es ge- schafFen! Wahrend mehrercn Monaten habe ich , diese bezaubcrnd schonen Orte durch- wandert, ohnejedochdiein Rede stehende herrliche Pflanze zu bemerken , deren sehone Bluraen sich ohne Zweifel meinen Augen sowohl, als denjenigen meiner Vor- ganger, unter dera dichten Laubwerk ihrer Geschvvister versteckten. Wie glucklich ware ich nicht gewesen , hatte ich mein Vaterland damltbereichern konnen! Dieselbe wird im Warrahause bei 10-13 Grad Warme cultivirt. Im Marz verpflanzt man sie in eine nahrhafte , rait Sand und Lehm geraischte Lauberde, und bringt sie auf ein Warrabeet, wo sie bei haufigem Be- giessen die schonsten Triebe entwickein wird, die jedoch durch Schatten vor zu starker Sonnenhitze geschutzt werden raussen. Die Vermchrung dieser Pflanze verlangt, ura nicht schwlerig zu seyn , einige Vor- sichl wegen der Lange der Stccklinge. Ihr besonderer Habitus erfordert , dass nicht die aussersten Ende der Triebe als Stecklinge benutzt werden. Sie sind zu sehrkrautartig und konnten leicht faulen. Man mussdazu die halbverharteten Augen wahlen j diese schneidet, man bei dem Auge, das man in die Erde setzt , bis zur Basis / 178 PR^CHTIGE DIPLADENIE. dP9 Blattstieles weg. Es wird gat die Stecklinge auf ihrer ganzen Liinge anzubinden, um sie so gerade zu erlialten. | muss. Ein Warmbeet, unter Glocken, Begies- seyn j sen, Luft geben, etc., wie bei alien ge- wohnlichen Stecklingen dies gescbehen L. VH. / // /^^ ^yj^^y/^z/r/ / yy/y-f/'f^Yy/^^/ iD COo M^ CUMlSeiA TRfflAClIlATA. Liliaceae § Anthericese-Conantherae. — Hexandria-Monogynia* CHARACT. GENERIS. — Cumingia : Perigo- nium corollinum campanulaium , tubo ovarii basi adliaerente , limbi sexpartiti laciniis patentibus. Sta- mina 6 perigonii tubo inserta; filamenta coni- pressa brevissima glabra; anther ae basifiiae con- niyentes , loculo altero basi productiore , apice bisetae, poro slmplici apertse. OTarium semiad- haerens triloculare 5 ovula plurima amphitropa.... Stylus siibulatuft; stigma simplei. Capsula membranacea trilocularis loculicido-trivalvis. Se- mina in loculis pauca angulata, testa membra- nacea cellulosa fusca, umbilico ventrali lineari. Embryo axilis umbilico .parallelus , extremitate radicular! infera. Herbse chiienscs tubere hulhoso fibrose tumcatOj foliis lineari-lanceolatis nervosis ; scapo ramoso hracteato; floribus paniculatis cmruleis nutiintihus^ perigonii tubo cum ovarii hasicoheerenfe, mox supra eamdem circumscisse deciduo, (An genu8 ftatis a Conanthera distinctum?) Cuintngia Dos in Loud. Mag. of \at. Ifist, 1828. nov. p. 362. f. 169 o. Sweet. Brit. ft. Gard. t. 88. Uooe. ttxol. FJ. I. 214. Bot. Mag. t. 2476. Bot, Beg, t. 1193. CHARACT. SPECIEI. C. : Calycibns pallide vlolaceo-coeruleift; fauce maculift tribus atroviolaceis notata; antheris flavia. Kusth. Enum Plant, h. u»q. cognit. t. IV. 632. (An cxD. DonTerbis ipsis?) Ciimivgia trifnamlata D. Dor in Brit. FL Gard, scr. 11. I. I. 88. Kth. I. c. Cummingta trunaciilala Past. Mag. of Bot, 1844 no CXXVl. (1). Tcxte du Magazine of Botany de M. Paxlon. CimiiVIIIVGIA (1) TRIMACULATA TBREE- SPOT TED CC3IMISGIA. Ettm. Lady Gordon Cuming, Daughter of an english Consul at Valparaiso (1829). GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see above . The eagerness so universally manifested to possess blue-flowering plants will create for the present little species, when brought more generally into cultivation, and its quaimcations a» a becoming and ornemental plant more widely known, a greater degree of solicitude than has hitherto been extended towards it. The apathy and indifl'ercnce with which but too many of the most lovely of Flora's kingdom are regarded, when the first feelings which their novelty excited have subsided, is a matter continuaHy exhibited, and our greenhouses and flower-gardens are thus prevented from being the gaily decorated places they might be with a judicious selection of the plants already in the country. Indeed, the introduction of new species, is in some degree at least, an evil, when mere novelty can usurp the place of positive merit, and really deserving and engaging plants are disregarded with the sole of making room for a new candidate of inferior pretensions The subject of our embellishment is a Chilian species, and was first known in this country through plants collected by the daughter of the British Consul at Valparaiso , and forwarded to a friend in England, who presented them to the Chelsea Botanic Garden in 1829. The specimen from which our figure w^as taken in the month of June 1842, at Mr. Knight's nursery, was received by that gentleman in 1840, from a friend at Valparaiso, where it is known amongst the natives by the name of Paxero , or Paterila. The flower-stalk grows about a foot high, and is crowned with a loose and spreading panicle of pretty, pendulous, bell-shaped blossoms, attached to short and attenuated, flexde pedicels. The leaves are long and narrow , and surround the flower-stalk without rising high enough to interfere ^ith the cxpolue of the flowers; but instead, they are spread out with a pleasing gentle curvature. W) Some ot\wv^ wrilc Cumingia {iMy Cuming)? 24 1^ CUMINGIE A TROIS TACHES, grown stage of a greenhouse. To have fine flowering specimens for the open herders, the bulbs should be potted early in a Virhi sandy loam, and started into growth in a frame, to be planted out, as soon as it can be safely done, without injury from frost, in a warm border prepared with a similar soil. But the bulbs may be allowed to remain in the ground all winter, as they merely require to have the ground covered with some protecting material to preserve them uninjured from severe frosts. Cumminyia in a genus formerly incorporated with Comnthera , but separated by Mr D Bon, and named in compliment to Lady Gordon Gumming (1). The specific name of the present species is expres- siye of the large dark spot at the base of each of the tliree petals. CVMINOIE A TROIS TACHES CCMIHGU TKIMACtlLATA. txTM. Lady Gordon Cuming, fille du consul anglais de ce nom a Valparaiso (1829). Liliacees § AnthcrlceesConantherees, — Hexandrie-Monogynie. CARACTfeRES GI^WERIQIJES. CARACTERIS SPtCIFIQTJES voyez ci-dessus. beau vert, et munies de six nervureslon- gitudinales assez distinctes. Au soniraet, les bords se rennissent souvent au point de les rendre corame ligulees. Le scape, a peine plus long que les feuil- les, est ramifie et forme une petite panicule lache, muUiflore. II est muni a la base de squames courtes, engainantes, devenant bientot de petites bractees ovees-lancco- lees , situees au-dessous des ramifications. Les pedicellules, bracleoles comme les pe- dicelles, sont courts, uniflores, e: termines par un ovaire arrondi , semi-infcre. Le pe- rianthe, d'un bleu charmant, est campa- nule, profonderaent divise en six segments presquMnegaux, disposes en deux series ; les externes sont lineaires-oblongs et ter- minus au somraet par un petit cal (point de reunion des veincs) ; ils sont sans lacbe ou a peine ornes de quelques points d'une teinte plusfoncee; les internes sont obo- ves-oblongs^ tres-finenient cilies aux bords, obtus-arrondis au sommet et ornes a la base d'une assez large macule d'un bleu tr^s- fonc6 , divisee souvent par la nervure me- hnceolees, subcanaliculees, glabres, d'un diane. Les etamines sont tres-courtes.et ne On ne connait encore que trois especes de ce genre interessant, detache peut-etre un peu legerement par D. Don du Conan- thera de Ruiz et Pavon , avee lequel il offre des rapports tellement etroits , identiques , qu'il vaudrait sans doute mieux Ty reunir. Toules trois, comme Tunique espece de ce dernier genre, sont originaire du Chili et croissent aux environs de Valparaiso. Celle dont il est ici question , est une plante veritablcment orneraentale en raison du beau colorls bigarre, de la grandeur et de Feleganccdesesfleursjdont notre figure pent donner une juste idee, Les Ghiliens la distinguent particulierement el lui don- nent, dit-on, le nom de Paxero ou Paterita. Bien qu'introduite en Europe des 1829, elle etait extremement rare dans les col- lections, lorsqu*on en regut de nouveau quelques bulbes en 1840. Le bulbe en est arrondi, a col al- longe et recouvert en partie par les de- bris marcescents des anciennes feuilles. n donne naissance a deux ou trois feuilles recourbeesetaleesjineaires ou legerement (1) Se« a note aWvi;.. DREIFLECKIGE CUMINGIE. 181 d^passent pas la gorge du tube perianthien. I d'octobre, aussit6t que le froid serable rae- Les filaments en sont dilates , presque cu- neiformes; les anthercs jaunes, reunies en cdne, subsagitfees; le style est subule, el depasse legereraent les etamines. La Cumingta trimaculata fleurit chez nousau printemps. Ch. L. CUI.TURK Pour une foule de plantes bulbeuses ou tuberculeuses que Ton recoit du Perou, du Chili, de Buenos Ayres, etc., du Japon, de la Chine, du Nepaul, du Cap, etc., con- trees ou la temperature est a peine plus elevee que dans le centre de TEurope, ma is plus egale, moins sujette a de brusques variations et a d'aussi longs hivers que les nitres, la culture est extreraement simple et m'a toujours rcussi , en m'y prenant de la maniere suivante : Tons mes oignons et rhizomes tuber- culeux sent plantes en pleine lerre dans une bache, dont les murs sont Ir^s-peu eleves. J'en place les chassis vers la fin nacer, pour ne les oter qu'au raois de mai suivant, lorsque la temperature est douce r et assuree. Un simple coffre, qu'on entoure en hiver d'un rechaud de fumier eteint peut rem- placer commodement la bache en ma^on- nerie. A la faveur d'un tel abri , et en pleine terre , les plantes prosperent merveilleuse- et se multiplient avec une grande facilite. II est facile , au printemps et pendant Fete, de les proteger centre les ardeurs du so- leil, au moyen de treillis legers ou de toi- les claires, qu'on place vers neuf ou dix heures du matin pour ne les enlever que vers trois ou quatre heures du soir. Je possede , de cette maniere , une foule de plantes qui prosperent et fleurissent d'une maniere luxuriante; des PhalocalUs^ des Cycloboihra^ des Calochortus, des /?t- gidelluy des Lilium^ des Anigosanthus^ des Coburgta, de^ Bravoa , des Brunswigia , des TVatsoniay des AnthoUza^ des Spa- raxis^ etc., etc. L. VH. DREIFLECKIGE CIJIHIIVGIE CUMII^GU TREHACUtATA. Ethbologib. Lady Gordon Cuming, Tochter des cnglischen Consuls zu Valparaiso (1829.) Natiirliche Ordnung der Liliaceen , Abth. der Conanthereen. CI. Vlll. Ord. 1. LiN. GATTUNGS CnARiCTER. SPEC. CHARACTER .'"; siehe oben. Man kennt bis jetzt erst drei Arten diescr interessanten , von Don vielleicht zu vor- eilig von Conanthera^ Ruiz etPavon, ge- Irennten Gattung, mit welcher sie in man- chen Beziehungen so viel and mnige Ubereinstimmung hat, dass esohnc Zvvei- fel besser ware sie damit vereint zu lassen. tern Gatlung stammen aus Chili undwach- sen in der Umgegend von Valparaiso. Diejenige v^^ovon hier die Rede ist, ist in Betracht der schonen buntgefarbten, grossen und zierlichen Blumen, woven die beigefugte Figur einerichtige Vorstellung gebenkann, cine wahre Zierpflanie. Die Alle drei, so wie die einzige Art der letz- 1 Chilier machen viel Aufsehen von dieser iS'2 DREIFLECKIGE CUMIISGIE. ) Pflanze, welche sie Paxaro oder Paterita (Vogel, Medaillon) nennen. Obschon seit 1829 bereits in Europa ein- gefiihrt, war sie dooh ausserst selten In unsern Sammlungen, bis man 1840 wieder einige Zvviebel davon erhielt. Die Zwie- Lel ist rundlich mit verlangertem mit den ifberbleibseln der alten Blatter versehe- nemHalse. Ausdenselben entspringen zvYei oder drei zurucfegekriimmt ausgesperrte linien- oder beinabe lanzett- fast rinnen- fSrmige, glatte, lebhaft griine, mit sechs zicmlich hervorspringenden Langsnerven versehene Blatter. Beide Rander vereinigen sich oft an der Spitze so, dass daraus ein zungenformiges Ansehen ensteht. Der Bliithenschaft ist langer als die Blat- ter, und Terzweigt sioh am Ende zu einer loclcern . vielbliithigen Rispe. Am Grunde ister mitkurzen scheidenformigen Schup- pen versehen , die jedoch bald in kleine am Grunde der Verastelungen sitzende, eirund-lanzettformige Nebenblatter uber- geben. Die mit Nebenbliittchen versehenen Blutbenstielcben sind gleicb den Rispen- astcben kurz , einbliithig und endigen sicb in einen rundlicben halbunterstan- digen Fruchtknoten. Das rein und lebhaft blaue Perigon ist glockenformig, tief in sechs fast gleiche, in zwei Reihen gestellte Abschnitte ge- spalten ; die aussern sind einem Kegel vereinigt. Der GrifFel pfriemen- formig etwas langer als die Staubgefasse. 'fech 1 linienforraig- im Friijabr Gh. L. CUffjTVR. inglich und endigen sich an der Spitze \^'0 die Nerven zusammcnstossen in eine kleine Schwiele, sie sind ohne FIccken oder kaum mit einigen etwas dunkeln Punkten getupfelt; die innern siud ver- kehrt-eirund langlich, am Rande selir fein gewimpert, an der Spitze stumpf zuge- rundet, am Grunde mit einem breiten dun- kelblauen , zuweilen durch den Mittel- nerven gelheilfcn Flecken geziert. Die Staubgefasse sebr kurz, ragen nicht liber den Schlundder Blumenrohre hinaus. Die Stpubfaden verbreitert, fast keilformig; die Staubbeutel gelb, fast pfeilforraig zu I Fur eine grosse Menge Zwiebel- und Knollengewachse, welche man aus Peru, Chili, von BuenosAyres, aus Japan, China, Nepal, von Cap, etc. erhalt , wo die Tem- peratur nicht viel erhohter, aber mehr gleichmassig und weniger augenblick- lichen Veranderungen und eben so langen Wintern als die unsrigen unterworfen, als im Mittelpunkte Europa's , ist die Cultur ausserst einfach , und mir auf folgende Weise immer gelungen : Alle meine Zwiebel und Knollen werden im freien Grunde in einem Beete gepflanzt, dessen Umgebungsmauern iiur sebr wenig erhoht sind. Gegen Ende October, wenn Froste zu befiirchten , werden die Rahmen aufgelcgt und erst im nachsten Mai, nach dem die Temperatur mild und sicher ist, wieder weggenommen. Ein gewohnlicher Kasten, imWinter mit . etwas ausgebranntem Mist umgeben, kann ganz gut oben genanntes Beet in Mauer- werk erselzen. In so gcschutzter Stelle und dabei im freien Grunde gedeihcn diese Pflanzen auf eine raerkwurdige Weise und vermehren, sich mit grosser Leichtigkeit. Im Friihling und Sommer ist es gut sie gcgen die zu grosse Sonnenhitze, von 10 Uhr Morgens bis 3 oder 4 Uhr Nachmittags, durch Ueber- dccken von Gitter oder durchsich tiger Leinwand zu schiitzon. Eine Menge von Pflanzen , auf diese Weise behandelt, ge- deihen und bliihen sebr lippig bei mir, als ; Pholocallis, Cyclohothras^ Calochoruas^ Bigidellas ^ Liliums , CoburgiaSy Bravoas, Brunswigiasy Anigosanthus ^ TVatsoniaSj Antholizas^ Sparaxisy etc*, etc. L. Vfl. /^r/^//^/ f^//r// //r/ 'f3i»o#C WHITFIEIDIA lATERlTIA. Acanthacece § Barleriese. — Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENERIS.— IF. Calyxamphis colora- tus subinfundibuliformis basi bibracteatus profunde 4-5fidu», laciniis lanceolatis acutis erectis con- cavis lineatis; bracteis saepissime coloratis majus- culis oppositis obovatis acutis trinerviis appressis. Corolla infundibuliformi-campanulata calyce duplo longior, tubo striis 15-eIevatis, limbo bilabiato pa- tente, labio superiore minorc bifido , inferiore tri- fido, segmentis omnibus ovatis acutis. Stamina 4, didynama fereinclusa, rudimento quinto obsolete ; filamcnta glabra; antherae oblongo-lineares bi- loculares, loculis oppositis longitudinaliter de- hiscentibus . Ovarium compressum ovatura gla- brum biloculare, loculis biovulatiSj ovulis ad- scendentibus. Discus hypogynus magnus carnosus cupullfonnis; Stylus stamina vix superans filifor- mis; stigma parvum capitatum. rructus..., Frutex Africw tropicw occidentalis stifr- humilts ranwsus glahcr, ramls patentibus flexuosis. Folia oblongo-ovaia opposita suhcoriacca itttegerritna itndiiJata penninervia, Racemi termtnales suhse^ cundideflexi, PedicelH hrackiatim oppositi basihrao leati^ bracteis lanceolatis inembronaceis coloratis {paribus oppositis foliacis), Flores subpubescentes deflexi, Calycibus corollls bracteisgwe calycinis om- nibus lateritiis. Hook. I. infra c, CHARACT SPECIEI. — W. species unica supra infraque descripta. Whitfieldia la teritia EooK. Bat, Mag. t. 4155. Texie du Botanical Magazine de M. Hooker. WniXElELDIA LATERlTIA BRICK-COLORED "WHITFIEIDIA. Etym Thomas Whitfield, a botanist-traveller. GENERIC CHARACTER. SPECIFIC CHARACTER see aboye. Our plant, here figured, is a very desirable inmate of tho stove, forming a small bushy shrub, with spreading brandies and copious evergreen foliage ; the branches terminated by racemes of flowers of a rather large size, of which the cal^-x and corolla, and often large bracteas , are of one uniform brick-red color. It is one of the many novelties brought home to ^Lord Derby from the interior of Sierra Leone. As a Genus of Acanthacete , I can refer it to no described one 5 though its afEnity (yet not very close) is probably with Geissomcria lindl. , and I have dedicated it to Thomas Whitfield, Isq. , who, at the risk of his life, and, as we have reason to know, with much injury to his con- stitution, has made several voyages to, and jonrnies into, the interior of Western-tropical Africa, and formed extensive collections of living plants and animals. The majority of these have been sent to the Right Hon. the Earl of Derby; and the Royal Gardens of Kew have not failed to benefit by that distinguished nobleman's love and patronage of science. To this source, besides the plant now figured, we are indebted for the « African Teak » (or « Oak » as it is often called, and still unknown as to its Genus), the Napoleoiia impcrialts, the splendid Gardenia Stanleyana MS. (shortly to be figured in this work), and three other species of the Genus, the brilhantly-colored Thunbergia chry sops (see our Tab. 4119), and many other rarities. Our drawing was made at Kew, in October 1844 5 and the same plant was still flowering in March 1845. Descwt. A low shrub; with spreading, terete, rather tortuous branches; and opposite, evergreen, entire, ovate or oblong-ovate , subcoriaceous , waved, penninerved leaves. Petioles short, flat or slightly grooved above. Racemes terminal. Pedicels opposite (brachiate or cruciate), drooping, bracteated at the base-, bracteas lanceolate, submembranaceous, the lowest pair leaf-like. Two other large, ovate, 184 WHITFIELDIE A FLEURS COULEUH DE BRIQUE. acate, opposite bracteaa are situated at the base of the calyx, and appressed to it, CaJi/x large, co- lored (brick-red, like the calycine bracteas and corolla), ample, somewhat inflated, subinfundibuli- form, deeply cut into four, erect, concave, acute, nerved segments. Corolla twice as long as the calyx, orange-red or brick-color, between campanulate and infundibuliform • the limb twolipped; upper lip with two ovate , acute segments ; lower with three spreading ones. Stamens and siyle in- cluded. Fig. 1. Stamens. 2. PistQ. 3. Transverse Section of the Ovary: — magnified. WHITVIELDIE 4 FLEVRS COIJLEUR DE BRIQIJE whufibldu lateritu* Etim. Thomas Whitfield, esq. ^oyageur-botaniste Acanthacees § Barleriees. — Didynainie-Angiospermia, CARACTERES GENERIQUES \ CARACTERES SPECIFIQTJES } voyez ci-dessus. tt La plante que nous figurons ci-contre an de la serre chaude , ou elle forme un petit buisson bien ramifie, dont le feuillage est abondant et toujours verts; ses ranieaux se terrainent par des grappes d'assez grandes fleurs, dont le calyce , la coroUe ct souvent les ainples bractees sont d un rouge de bri- que unifurme. quBy arbre dont on ne eonnait point encore Napoh Msc donnerons incessamment la figure dans ce recueil; trois autres especes du merae genre; la Thunbergta chrysopsy aux vives couleurs (voyez JFlore des Serves et des JardinSy liv. I, f** 27), et beaucoup d'autres raretes. Whitfieldia Elle fait partie des nombreuses nou- brisseau a rameaux un peu tortueux, cylin- veautes importees en Europe de I'interieur de Sierra-Leone. Cesl une Acanthacee que je ne saurais rapporter a aucun genre de- cnt jusqu'ioi, bien que ses caract^res la rapprochent fpas tres-pres toutefois) du Geis- someria de M. Lindley. Tai dedie ce nou- veau genre a un homme qui au risque de la vie, et corame j'ai raison de le penser, an grand detriment de sa sante, a accom- pli plusieurs voyages dans Hnterieur de rAfrique occidentale (entre les Tropiques) et y a forme de vastes collections d'ani- niaux et de plantes vivantes, parmi les- quelles, outre celle dont il s'agit, nous devons citer le Bois de Tech ou cUne d'Afri^ driques, etales, portant des feuilles oppo- sees , entieres, ovees ou oblongues-ovees , subcoriaces, onduldes, penninerves, per- sistantes. Les petioles sont courts, unis ou leg^reracnt canalicules en dessus* Les ra- cemes terminaux, k pedicelles opposes, brachies ou crucies, nutants, munis a la base de bractees lanceolees , submembra- nacees, dont la paire inferieure est folia- cee. Deux autres, amples, ovees, aigues, opposees, sont situees a la base du calyce et appliquees sur lui, Celui-ci est grand, colore (comme nous Tavons dit plus haut) , unpeu renfle, subinfundibuliforrae, pro- fondement fendu en quatre segments dres- WHITFIELDIE A FLEDRS COULEUR DE BRTQUE. 185 ses, concaves, aigus, nerves. La corolle, deux fois aussi grande que le calyce, d'un rouge orange ou de couleurde brique, est a la fois campanulc et infundibuliforrae", a lirabe bilabie; la levre superieure est par- tagee en deux segments oves, aigus; Fin- ferieure en trois segments etales. ^tannnes et style inclus. » HooKEU, Bot. Mag. , 1. c. (Traduct. paucis oraissift!) Ch. L. Explication dei» ri8;ures. Fig. 1. fitamines. Fig. 2. Pistil. Fig. 3. Section transversale de Fovaire (fig. grossiea). CIJI.TVRE. Vers le milieu ou la fin du printeraps, ou raieux encore vers le commencement de lete , aussitot enfin que le jeune bois de cette plante a acquis assez de consistance, on pent couper les extreraites des branches pour les bouturer sur une couche chaude et sous cloche. En ce qui regarde cette plante, comrae pour toute autre , j'insisterai de nouveau sur la preference qu'on doit donner a Tisu- lement des boutures dans de tres-petits godets , d'un cent, et demi de diametre en- viron 5 qu'il vaut raieux encore couvrir se- ' paremenl d'une petite cloche , que de les reunir en nombresous une grande, comrae on en a trop generalement Thabitude. En effet, sous une grande cloche , il y a trop uair, et en nieme temps trop d'humidite; agents tous deux nnisibles a la prompte radification des boutures. Qu'une ou deux d'entr'ellcs viennent a pourrir, les survi- vantes se trouvent fort raal de ce voisinage, en raison des miasmes mdphitiques qui s*en exhalent, et qui, pen apprcciables peut-etre a nos sens , n'en existent pas moins sous les cloches! Toutes ces raisons doivent limiter en faveur de Tisolement des boutures. Du reste, les soins a donner en ce cas sont les meraes : chaleur douce, egale; essuyage frequent des cloches; aerification graduee, en soulevant de plus en plus celles-ci, au fur et a mesure que les jeunes plantes, raontrant leurs nouvclles pousses, donnent signe de vie ; legere raouillure deslors sur les godets; jamais sur les feuilles, etc. La JVhttfieldia lateritia appartient a la serre chaude, ou elle forme un beau buis- son, sur le vert feuillageduquelsedetachent ses nombreuses fleurs tnbulees, d'un rouge vif. Elle deraandc un sol riche en huraus, tel que celui dont j'ai plusieurs fois deja donne la composition. Elle soufirira volon- tiers la taille; operation qui la fera fleurir plus abondaniroent et I'empSchera de trop s'emporter. Enfin, les seringuages et les arrosements seront en proportion de la hauteur de la temperature et diminueront ndcesfiairement avec elle. L. VH. \ 186 ZIEGELROTHE WHITFIELDIB. ZIEGELROfHE WHITVIELDIE WfllrFlELDU tATEBITU. Ettmoiogie. Thomas Whitfield , Esq^*^, botanischer Reisende. Naturliche Ordnung der Acanthaceen, Abth. der Barlerieen GATTU]\GS CHARACTER. SPEC. CHARACTER .": '^ ftiehe oben. Die Pflanze , woron wir gleichzeitig elne Abbildung gebenwareein sehr wunschens- werther Gegenstand uni unsere Warmbau- ser zu verzieren. Sie stellt einen kleinen sehr verasteten , mit vielen immergriinen Blattern versehenen Busch Jar* Die Zweige endigcn sich in Trauben niit ziernlich gros* sen Blumen , deren Kelcb , KoroUe und Deck- blatter von schon ziegelrotber Farbe sind. Sie gebort zu jenen zablreichen neuen Entdeckungen , welche im dera Innern der Sierra Leone geniacht und wurde von da nach Europa eingefuhrt. Es ist eine Acan- thacce, die man in keine der bis jetztbe- kanntcn Gattungen unterzubringen weis, obgleich einige ihrer Charaetere sie der Gattung Geissomena liindl. (wiewohl nicht sehr) nahe stellen. Diese neue Gattung ist einern Manne gewidmet, der mit Gefahr seines Lcbens und wie man sich leicht den- ken kann mit grossera Schaden fur seine Gesundheit mehrere Reisenin *s Innere des westlichen Afrika's (zw ischen den Wendck- reisen) unternomraen und dort ansebnilche Samralungen von Thieren und lebenden Pflanzen unter welchen wir, ausser derje- nigen wovon bier die Rede, noch d^sTek- holz, afrikanischeEicbe, ein Baum dessen Gattung bis jetzt noch nicht bekannt ist; die Napoleona imperialism Gardenia Stan- leyanaMsc. (dienachstensindiesen Blattern abgebildetwerden soil), drei andere Arten derselben Gattung, die Thunbergia chrysops und viele andere Seltenheiten anfuhren. Die Ziegelrothe PVhitfieldia ist ein klei- ner mit etwas verdrehten cylinderforrai- gen / ausgesperrten Aesten versehener Strauch , mit entgegenstehenden , ganz- randigen, eirunden oder eirund-lang- liclien, fast lederartigen , wellenformigen, fiedernervigen, bleibenden Blattern. Blatt- stlele kurz eben oder oberbalb leicht ge- rinnt. Bliithentrauben cndstandigjBluthen- stielchen gegcnuberstehend oder kreuzas- tig, liberhangend am Grunde mit lanzett- formigen , fast hautigen Deckbliittern ver- sehen , wovon das untere Paar blattartig ist. Zwei andere grossere, eirunde spitzige gegeniiberstehende sitzen am Grunde des Kelchs und liegen diesem fest an. Kelch gross, gefarbt, ein wenig aufgeblasen, fast trichterfomiig, tief in vier aufrechte, ausgehohlte, spitzige , nervige Zipfel ge- spaltcn. Korolle doppelt so gross als der Kelch, oranien- oder ziegelroth zugleich glocken- und trichterforraig mit zweilippi- gem Saum. Obere Lippe in zveei eirunde spitzige Zipfel getheilt, untere in drel mehr ausgebreitete. Staubgefasse und Griffel ein- geschlossen, Ch. L, SrklHrniiK der Fignron. Fig. 1. Staubgefasse; Fig. 2. Griffel; Fig. 3. Queerdurchschnitt de* Fmchtknotens (Vergroftsert). ZIEGELROTHE WHITFIELDIA. 187 C1JI.TIJR. * Gegen Ende des Fruhlings oder besser noch im Anfange des Sommers so bald das junge Holz dieser- Pflanze kraftig genug ist, kaiin man die Spitzcn der Zvveige zu Stecklingen benutzen, welcbe dann unter Glocken aufs Warmbeet gebracht werden miissen. Auch ziehe ich bier wieder vor die Stecklinge einzein in kleinc Topfchen zu setzen und jedes rait einer Glocke zu bedecken'. Unter einer grossen. Glocke ist zu vie! Luft und zu viel Feucbtigkeit, wel- cbes der scbncllen Bewurzelung der Steck- linge nnrscbadliob seyn kann, denn wenn einige zu faulen beginnen so ist dies immer nachtbeilig fiir die ubrigen , welche durch den Ansteckungsstoflf immer mehr oder weniger leiden. Im Ubrigen halte man sie in einer mitt- leren imracr glcichen Warme, trockene die Glocken bestundig aus, gebe nach und nacb , wenn die junge Pflanze zu wacbsen beginnt , Luft und Wasser ; letzteres jedoch immer auf die Topfe, niemals auf das Blattwerk, Die Ziegelrothe TVhitfieldia gcbort in's Warmhaus, wo sie einen scbonen Strauch bildet,dessen rohrenformlge, lebhaft rothe Blumen mit dem gninen Laiibwerk einen angenehmen Contrast bilden. Sie verlangt cine nahrbafte Erde und wird reichlicher bliihen, wenn sie gut zuruck geschnitten worden. Beidem Begiessen ricbte man sich immer nach dem Grade der Temperatnr. L. VH. V 23 % -^^^^ • ^., r\y/^ /r /y/ ^^ ^^ ^'^/////^/f // y// i^M^n I CESTMI ABRMTIACDM. Solanaceas § Cestreae Pentandria-Monogynia. CHARACT.GEMRIS— Ce./r«i«: Calyx cam- panulatus quinquefidus. Corolla hypogyna infun. dibuhforrais , tube elongato superne ampliato , limbo qumquepartito siibplicato patente v. revo- luto. Stamina 5, medio corolla tubo inserta in- clusa; filamenta simplicia v. intus denteaucta; antherae longitudinalitcr dehiscentes. Ovarium biloculare; placentis subglobosis dissepiniento adnatis pauciovulatis. Stylus simplex; stigma subcapitatum concavum V. obsolete bilobum. Bacca calyce cincta v. inclusa bilocularis v. dissepimento obhtterato placentisque coadunatis unilocularis Semina pauca umbilico YCntrali. Embryo in axi albuminis carnosi rectus v. rectiusculns ; co- tyledonibus foliaceis orbiculatis, radicula te- reti infera. Frutices Americm tropicce , foliis aliernis soliiariis v rarius geminis iniegerriniU ; gem- marum axillarium foliis extimis etolulis stipuias menienlihus, floribus raccmosis, raceinis bracteatis amllanbus elongatis r. nhhreviatis, in corymhum spicam v. fasctculum contractis ; floribus sape sua- veolentibus , corollis luteis , baccis nigris v. nigro- cceruleis. _ ^ EiCDLica., Gen, pL 3865. CHARACT. SPECIEI. _ C. glabrum, foliis j»e- tiolalis ovnlibus acutis undulatis, floribus sessilibm spicatis , bracteis deciduis , calyce iucido quinque- costatoquinque-denfafo; corolla ^Za^ra infundibu' lari limbo reflexo, filamentis bast pubescentibits dcn- iicnlo auctiSj bsicca pyrifonni Candida. Iiirot Bot. Reg. 1844 misc. 65 ci ^ L 22. 1845. Texte du Botankallieg ister dc M. Liridley. CEsvRvni aiirantijlCuhi ORAIfGE-COLOniL£D CESTRUM. EiM. KiTTfov^ a presumed name of our Betony. GEIVERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see aboTe. In general the species of this genus have small claim to beauty, their flowers being for the most part green or greenish, or at least of some dingy colour; their only recommendation has been their occasional sweetness. This plant, however, is one with a strikingly gay aspect, its apricot or orange-coloured blossoms bemg quite clear, and of considerable size for a Cestrum. It is in fact a very beautiful greenhouse shrub , and perhaps not unsuited for turning into the open border during summer. Its foliage too is dark green , shbing , and abundant , and in the winter it is rendered gay by an abundance of snow- white pear-shaped berries, Mr. Skinner presented the Horticultural Society with the seeds, which he had obtained from Chi- malapa in Guatemala. It flowered Id the Chiswick Garden in August 1844. The flowers are not only beautiful, but they last for along time, and breathe a very pleasant per- fume of orange-peel. It is a greenhouse shrub which will grow freely in almost any sort of soil. Like many other green- house plants it requires to be placed out of doors for a few weeks in summer, when watering should be duly attended to. This will induce the plant to form short jointed wood, and produce an abun- dance of flower-buds. After the flowering season, it will naturally lose ail its leaves, but its large snow-white berries will still render it an attractive object. Being deciduous it requires very httle L ■ water in winter, nor is it necessary to apply fire heat except to keep ofi" frost. It may either be pro- pagated from seedft or from cuttings, under ordinary treatment. 190 CESTttE A FLEURS ORANGEES. CESTRE A FLEVRS ORANG^ES* CESTRVn AUKUTTUGim . £nii. KfTTfov^ nom presume de la B^toiue Solanacees § Cestrees . Pentandrie - Monogynie. CARACTERES G^NERIQUES. SPECIFIQTJES Toyei ci-de»8u«. Originaire da Guatimala, ou il croit, dit-on, aux environs de Chiraalapa , cette espece est sons contredit la plus belle parmi cellcs d*un genre , riche sinon en plantes ornementales du moins en especes interessantes souvent, parlaronie delicieux de leurs fleurs et la veille ou le sommeil qu*affectent ces dernieres a certaines heu- res de nuit ou de jour. Elle a ete introdulte en Europe par M. Skinner, qui en envoya les gralnes du Nouveau Monde, et elle fleurit pour la. pre- miere fois, Tannee derniere, dans le jar- din de la Societe d'horticulture de Londres, a Chiswiclc, Aux grandes et nombreuses fleurs oran- gees, d'une odeur suave, quiterminent en H larges panicules pendant I'ete ses rameaux, succedent des baies piriformes et d*un blanc de neige, dont Teffet est charmant en hiver, par le contraste qu'il presente avec le vert fonc^ ct luisant du feuillage. Le Cestre a fleurs orangees est un arbris- seau entierement glabre. II forme un beau buisson, s'elevant a deux metres de hau- teur environ ; les ramulcsen sont brunatres et portent des fcuilles amples, ovales ai- gues, ondulees, portees par des petioles courts, renfles a la base, arrondis en des- sous, canallcules en dessus. Les nervures sont tres-peu nombreuses, subparalleles, legerement immergees sur la face supe- rieure , peu saillantessur Tinferieure. Le perianthe externe est tubule , assez tiformes, aigus, dont la nervure dorsale est decurrente-elevee sur le tube d'icelui; ce qui le rend quinquecoste. Le perianthe interne, deux fois et demi plus long que I'externe, est egaleraent tubule, cylindri- que , a peine dilate au sommet , dont le limbe ample et reflechi est forme de cinq segments oboves, a peine aJgus. Les fila- ments staminaux sont pubescents a la base et portent lateralement une denticule; les antberes en sont rougeatres et forment a i'orifice du tube perianthien une sorte d'etoile, dont le stigmate est le centre. Ce- lui-ci est capite. Ch. L. CVIiTVRE. Ce Cestre appartient a la categoric des plantes de serre tempcree, etpeut tres-bien elre plants a Fair libre pendant toute la belle saison , ou il acquerra une vegetation vraiment luxuriante , une floraison splen* dide et abondante. II n'est pas difficile sur le cboix du terrain, mais aime le soleil et d'assez nombreux arroseraents en ete. Aussit6t que les gelees deviennent irami- nentes , on se hatera de le relever dans un pot un peu etroit et de le rabattre pour le rentrer dans la serre. La on lui menagera les arrosements en biver. Sa multiplication est facile par le bou- turage des jeunes rameaux sur coucbe tiede et sous cloche. Elle peut avoir lien court else terraine par cinq segments den- | indiffcremment au printemps , en ete ou ORANCENBLUTHIGER HAMWERSTRAUCH. 191 en automne, en ayant soin de proteger, selon les difFerentes temperatures des sai- sons, les jeunes plantes contre les rayons du soleil, le contact subit d'un air froid, rhnniidite, etc., jusqu*a ce qu'elles aient developpe plusieurs feuilles- Ses nombreuses et grandes flcurs, d*un beau jaune orange, lour odeur d'ecorce d'orange, son ample et vert feuillage lui- sant, en font un bel objet pour rorncraent de nos jardins. L. VH. ORAXGENBLVTHllGER HA|II|]IIE^RSTR'AV€H CESTKtJM ACRAWTUCTTM. ExmoLOGiB. x,nrTfcf^ muthmasslicber Name der Betonie. Naturliche Ordnung der Solanaceon, Abth. der Cestreen. .^ CI. V. Or J. I. Lm GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER :er. ) . siehe oben. Stammt aus Guatemala, wo er wie man sagt, in der Umgegend von Chimalapa wachst. Es ist diese Art iinstreitig die schonste dieser Gattung die, wenn audi nicht reich an Zierpflanzen, doch viele Species enthalt, die eben so interessant sind wegen des kostlicben Geruches ihrer Bluthen, als wegen des Wachens undSchla- fens welchen die selben an gewissen Stunden des Tages und der Nacht unter- worfen sind. Sie ist in Europa durch Skinner, wel- cber Samen davon aus Amerika ein- schickte, eingefiihrt worden und hat zura erstenraale im verwichenen Jahre ira Gar- ten der Gartenbaugesellschaft zu Chiswick gebluht. Auf die grossen, zahlreichen , orange- farbenen, wohlriechenden Bluthen, wel- cbe im Soraraer die Spitzen der Zweige in grossen Rispen schmiicken, folgen birn- formige, schneeweisse Beeren, die ira Win- ter rait dera dunkeln Griin der glanzen- den Blatter den angenehmsten Kontrast bilden. Der Orangefarbene Hammerstrauck ist ein ganz glatter Strauch. Er bildet einen schonen Busch von ungefahr zwei Meter Hohe; die Zweige sind braunlich und mit grossen, ovalen, spitzen, wellengformigen Blattern besetzt; die Blaltstiele kurz, am Grunde verdickt, unterhalb rund , ober- halb rinnenformig. Blattnerven wenig zahtreich fast gleicblaufend, auf der obern Flache etwas eingesenkt, wenig hervor- springend auf der untern. Ausseres Perigon r6hrenformig,Tieralich kurz mit funf zahnforraigen, spitzen Ein- schnitten am Rande, desen bervorsprin- gende Riickennerven an der Rubrehlnab- laufen, wo die durchselbe eine funfkantige Gestalt erhalt. Das innere Perigon zwei und ein halb raal langer als das aussere, ebenfalls rohrenformig-cylindrisch, nach oben kaum etwas erweltert, rait weitem zuruckgeschlagenera fiinflappigem Sanme; Lappen verkehrt eirund, spitzig. Staubfa- den am Grunde weichhaarig, an beiden Seiten rait einem Zabncben verseben. Die rolhliehen Staubbeutel bilden in der Mun- dung der R6hre eIne Art von Stern dessen Mittelpunkt die Narbe bildet, welche kopf- formig ist. Ch. L. 192 ORANGENBLllTHIGER HAMIERSTRAUCH. criiTiin. Dieses Cestruni gehort zur Cathegorie der Pflanzeii des temperirten Gewachs- hauses und kann sehr wohl wahrend ganz der sclionen Jahreszeit ira Freien gepflanzt tverden, wo es zu einer wahrliaft uppigen Vegetation und prachtvoll und iin Ueber- ilusse zur Bluthe gelangt. Es ist leicht mit deiii Boden zufrieden , liebt jedoch die Sonne and ziemlich zahlreiches Begiessen wahrend des Somraers. Bel Eintritt des Frostes beeile man sich es in einen, eln wenig engen Topf zu set- zen, es zuruck zu schneiden und in 's Ge- wachshaus zu bringen wo man ihm wah- rend des Winters nur weniff Wasser eibt. Seine Vermebrung gescbiebt auf leichte Weise durch Stecklinge in einera lauen Beete und unter Glocken. Man kann sie im Fruhjahr, Somraer oder Herbst be- werkstelligen , muss jedoch in den ver- schiedenen Jahreszeiten die jungen Pflanz- chen , bevor sie noch raehrere Blatter entwickelt haben , gegen Sonnenstrahlen , plotzlichen Zutritt kalter Luft und gegen Feuchtigkeit schiitzen. Seine zahlreichen , grossen orangegel- ben und wie Orangenschalen riechenden Blumen, sein voiles und glanzend grunes Laubwerk macben ihn zu einer wahren Zierde unserer Garten. L. VH. jft / ^'■U. ct /v/y t. 4. ' 10B£UA HETIKOPHYLIA (VAR. MAJOR.') 04^ Lobeliacese § Lobelieae. CHARAGT GENERIS.— lofee/ta ; Calycis tubo obconico furbinato v. hemisphaBrico cum ovario connato, limbo supero quinquefido. Corolla summo calycis tubo inserta tubulosa, tubo hinc apice fisso, limbi quinquefidi uni-bilabiati laciniis tribus inferioribus pendulis , duabus superioribns pendulis v. cum inferioribus conniventibus. Sta- mina 5 cum corolla inserta; filamenta et an- ther ee, omnes v. saltern due inferiores, bar- batae in tubum connatae. Ovarium inferum ver- tice brevisslme exsertum hi-trUoculare. Ovula in placentis carnosulis dissepimento utrinque ad- natis V, e loculorum angulo centrali porrectis plu- rima anatropa. Stylus inclusus; stigmata demum exserto bilobo, lobis divaricatis orbiculatis subtus pilorum annulo cinctis. Capsula bi-trilocularis ultra verticem exsertum loculicido-bi-trivalvie Se- mina plurima minima scrobiculata. Embryo in axi albuminis carnosi orthotropus , cotyledonibus brevissimis obtusis, radicula umbilico proxima centripeta. Herbae perennes v. rarius annum in regionibus iropicis suhtTOpicisque ioiius orhis ohsertatw , in America wquinociiali imprimis v. opiosm , in Enropa media rarissimm ; hahiiu et inflores- centia admodmn varice. sp. plur. nee Plum, et Gaertn. I. 151. Presl. Lobelia Linn. Gen. n. 1006, excL Prcsl. Rapuntium Tournef. Inst, 51 Monogt, i\. a. XANTUOMERIA Presl. i. c. Flores sessUes, bibraeteolati axillares capital! v. spicati. Calycis tubus cylindiaceus v. Pentandria - Monogynia. Paras- b. c. obconicus. Corolla flava. Capsuf a bilocularis. - iranlhi spec. Don. (Bot. Mag. 1. 1319. 1692.) STENOTIUM Presl. 1. c. 12. Flores pcdiccllati, racemosi- Calycis tubus obconicus, lincam v. oblongus v, turbina- tos. Corolla c^erulea v. alba. Capsula bilocularis - (Bot. Mag. t. 514. 901. 2277. 3292. Dot. Reg. t, 7T3 1896 20U. etc. etc.; DORTMANNA Rudb. Act. Upsal. 1720. ;>. 97. t, 2. Florei racemosi. Calycis tubus lineari-obconicus. Corolla cav rulea. Capsula trilocularis. -^ Don S^jsi. Hi. 715. Lobe- lia Dortmanna Linn. d. SPHAERAJVGIUM Prcsl. I c. 19. Flores pedicellati , ra- cemosi. Calycis tubus hemisph.tricus. Corolla alba, ere- rulea V. rubra. Capsula bi-tnlocularis.— (Cavan./c. r5U r 2. «. 518. 521. 523. etc. etc.) Ttipa Don I c. 700 etc Tylomium Presl. J. c. 31, etc, Ekdlich. gen. pi. 3058. (Ciiat. parum abbrcv.) CH.iRACT. SPECIEI. _ Z. glabriuscula , cauh angulato siraplici , racemo secundo , /b/m crassius- culis , mferioribus dentato-pinnatifidis, superioribus lanceolatis integerriinis , coroUcB labii bferioria la-, cinia media obcordata, lateralibus diraidiatis. Lobelia heterophylla Labul. Kov t. 74. etc. HoU. I. 52. Lobelia heterophylla var major! Tota planta, flores que prsecipue, major. £. heterophylla tar. major Paxto5 Mae. of Bot no CI, 1842, cum. Ic. LOBELIA HETEROPHYLLA (var. majob}. VARIOUS-tEAVED LOBELIA, lARGE-FlOWERED VAMETT. ^ Etym Mathias Lobel , a botanist from xvi»^ century. GENERIC CHARACTER. SPECIFIC CHARACTER see above. Perliaps no tender annual is more worthy of being generally cultivated, both for the greenhouse iind the ilower-borders , than Lobelia heterophylla. The graceful slenderness and waviness of its branches tend much to add to the charms of its peculiarly brilliant flowers, and to give it a power of arresting interest which few others possess. Of this Tery showy little plant we have now to submit a figure of a new and superior rariety^ which exhibits the characteristics of the species in every material respect but in the greater size of all its parts. Stems, leaves, and flowers, but especially the last, are all considerably larger; and we fancy from the specimens we have witnessed, that the blossoms are borne rather more prodigally. Mr. low, of Clapton, imported seeds of this plant from the Swan River Colony in the year 1840. "a"ving been sown in the Clapton Jfuisery. they germinated, and the plants flowered in great per- lection last summer, when the accompagnying figure was made. 194 LOB£lIE a FEUILLES DIVERSES, var. a grandes fleurs. It 18 impracticable to sliow in a drawing the very loTely colours of the blossoms, or to give a complete idea of the extreme beauty of the plant. We may, however, say, that during the time it was in bloom (which was between two and three months) we never saw a more lovely group than its blossoms composed. To cultivate it finely, the seeds should be sown about the month of March in pots of a moderate size, scatering the seeds very thinly. As soon as the plants appear, all but from four to eight, according to the size of the pot, must be taken away, and the rest left to bloom in the seed-pot, A trifling bottom heat will probably be useful in inducing them to vegetate; but when this is accomplished they should be moved by degrees to a very light and airy place in a greenhouse or frame where they will be prevented from acquiring that weakly character to which they are so liable. This plant ia not well adapted for the open ground, on account of the delicacy and fragility of it» stems. A few plants might , however, be turned out from the pots, and if uninjured by rains, they will make a good display. From its slender nature, it requires some support, and this should be afforded when the plants are about an inch high, by placing three or four short branching sticks in each pot, A few of the twigs taken from the points of a birch-broom will answer the purpose, and they wi]l be sufficient to effect the without tying the plant to them, if put in at the period above-mentioned. Linnaeus dedicated this genus to Matthew lobel, the author of various botanical works. He was a native of Lisle, and became physician and botanist to James the First of England. The species hete- Tophylla is remarkable for having its lower leaves toothed or divided, and the upper ones entire. LOBI^LIE A FEVULES DITERSES, tar. A GRAIVDES ELEVRS lOBEiiA HETEEOPHTLiA (var. major). Ettm. Mathias Lobel, botaniste du xvi« siecle. Lobcliacees § Lobeliees. — Pentandrie-Monogynie CARACTERES GfiViRIQTJES. ) CARACTtRES SPtCIFIQTIES. } ^OJ^^ «»-de«8us. Cette charnaante variety n'est pas un gain obtenu par Tartde nos fleuristes* Elle est originaire, ainsi que son type , de Fex- trdmit^ meridionale de la Nouvelle-Hol- lande et de la terre de Van Diemen. On en doit la premiere introduction en Europe, en 1840, a M. Low, horticulteur a Clapton; raais elle semblait avoir entiereraent dis- paru de nos cultnres depuis cette epoque (on ne la trouve plus des lors dans les ca- talogues soit bofaniques soil marcliands !) , lorsque M- L. Van Houtte en recut dernie- rement des graines de son pays natal. Tres- differentc deja du type, comme nous allons le dire, elle differe encore plus de la t. ramosa (avec laquelle plusieurs person- nes la confondent a tort) et par la forme du feuillage et par le colons des fleurs. Rien de plus brillant et de plus vif que le beau bleu de ses fleurs; colons que Fart huniain n'a jusqu^ici jamais pu reproduire; non plus que celui d*un grand nombre d'autres fleurs. Elle est annuelle, croit avec rapidite, forme une belle touffe qui se cou- vre incessamment d'innombrables fleurs. Tout en elle, tige, feuilles et fleurs, est plus grand que chez le type; aussi est-elle vivement recherchee pour Torneraent des parterres. Elle s'eleve a -40 ou 60 centimetres, et garnit promptement les supports qu'on lui donne pour efayer ses tiges allongees , verschiedenbljEttrige lobelie (grosse ab,«nderung). 195 greles et anguleuses. Ses feuilles sont im peu epaisses et, corame son noiii specifique I'indique, varient beaucoup de forme et de grandeur sur les differentes parties des tiges. Elles sont tres-distantesj les inferieu- res sont plus ou moins pinnatifides , a seg- ments peu nombreux , lineaires oblongs ; les medianes, chez quelques individus , ont ces menies segments divises de nou- veau ou incises; peu a peu ils deviennent moins apparents et laissent affecter aux feuilles superieures une forme entiere, lan- ceolee-lineaire. Elles sont glabres en des- sus, legerement toraenteuses en dessous. Les fleurs (de deux centim. f de diam. dans les individus bien cultives) sont dis- posees-en grappes terminales, laches et CVrXUBE Si I'on veut jouir de tout reflet que peut produire cetle belle variete, on en semera les graines en petites terrines, vers la fin de mars, et on les placera sur une coucho tiede. On repiquera bientol, enavril, le plant dans de petits pots, par six ou huit , scion I'ampleur qu'on desire donner anx touffes, en ayantsoin toutefoisd'en espacer les jeunes plantes de deux a trois centim, ies unes des autres ; on rempotera , s'il est necessalre, vers la fin de ce raois ou au commencement de mal, et on mettra en place, a Fair libre et dans un bon sol, aus- sitot que les gelees ne seront plus a craindre. Danscet etaton pent abandonner la plante subunilaterales. Le tube calycinal est her- '^ ^"^^eme, pour former d'epaisses touffes bace, cylindrique, legerement attenue a la base et divise au sommet en cinq dents Uneaires-allongees, appliquees. La levre superieure est formee de deux trespetits lobes subule's, reflechis, veins et peu appa- rents, presque caches qu'ils sont par les deux lobes lateraux tres-amples, releves et etales, dimidies-oboves, de la levre in fe- rieure, dont le median est obcordiforrae et beaucoup plus grand que les autres. Toutes les antheres sont barbues et ne depassent pas la gorge du tube corolleen. Ch. L. on placer par derriereun petit treillage sur lequel elle enlacera ses longues tiges. Dans les deux cas, elle se couvrira bientot d'un tapis de fleurS qui se succederont tout Y6te et pendant la prciuiere partie de Tautomne. Comrae elle est fort delicate, elle ne reusslrait pas bien a I'air librc dans les an- nees froides ot pluvieuses. II vaut raieux alors la conserver en scrre frolde, enlarge pots, ou Ton jouira plus a Taise de tout Tagrement qu'elle presente, palissee, par exemple, sur un treillis arrondi en boule. L. VH, *• ABAMDERVMG lOBELIA Ettmoiogik Mathios Lobel, Botaniker im XVlten Jahrhundert. Naturliche Ordnung der F.obcllaceen , Abth. der Lobelieen. CI. V. Ord, I. Li^. GATTOTGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER lER . ) «iehe oben Diese herrliche Varietal ist kein Product der Kunst unserer Blunicnziichter. Sie stammt gleich der Stammart aus dera siid- lichen Theiln Neu-Hollands und aus Van Diemensland. Low, in Clapton, war es, der sie zuerst im Jahr 18-40 in Europa cin- fuhrfe. Seit dem scliiensie wicdergnnzfich aus unsere Garten vcrschwunden zu seyn, 26 190 VERSCHIE^>E^BL^TTR1GE LOBELIE (GROSSE AB^NDERUNGJ. (Denn seit lUcser Zeit findet man sie nicht niehr in den Catalogen der Botaniker und Handelsgartner aufgefuhrtj bis Van Houtte neuerdings Samen dai on aus ihrem Vater- lande erhielt. Sehr verschieden von ihrem Typus, ist sle es noch mehr von L. ramosa (mit welcher sie von vielen Personen je- doch niit Unrecht verwechselt wird) durch die Form der lilatter, so wie durch die Farbe der Blunien. Nichts ist gliinzender, nichts feuriger als das schone Blau ihrer Blumen. Sie hat cinen FaiLenton , welchen die nienseh- liche Kunst, eben so vvenig wie manche andcrc Rlumenfarhe, bis jeUt erreicht hat. Sie ist einjahrig, wachst rasch und bildet einen sehonen Busch der sich schnell mit zahllosen Bluthen bedeekt. Alle Theile der Pflanze, Stengel, Bhitter und Bluthen sind grosser als wie bei der original Art, daher ist sie sehr fiir die Verzierung der Bluraenbeete gesucht- Die Stengel erheben sich bis zu 40 und 60 Centimeter Hohe, nnd iiberziehen schnell die Stulzen , wel- che man ihnen gibt, sie sind lang, dunn und eckig, die Bliitler ein wenig dick und wie der specifische Namen andeutet , abwechslend in Gcstalt und Grosse nach den versehiedenen Theilen des Stengels; sic stchcn weit von ein ander ; die am un- lern Theile des Stengels sich befindenden sind mehr oder wcniger fiederformig ein- geschnitten , mit wenigen linienformigen langfichen Abschnitten ; bei den mittleren sind in einigen Individuen diese Abschnitte noehnials cingeschnitten ; nach und nach hort indessen die Theilung der Blatter auf, sie werden ganz und sind dann linien-lan- zettformig, oberhalb glalt, unterhalb etwas fihig. Die Blumen haben (in kraftigen Pflanzen) 2 1;2 Centimeter Durchmesser, und bilden endstandige lockere, etwas einseilige Trauben. Kelchrohre kraulartig, cylindrisch, am Grunde ein wenig verengert am Rande in funf linienformig verlangerte, angedriickte Zahne getheilt. Die obere Lippe besteht aus zwei sehr kleinen , pfriemenformigen , zuruckgeschlagenen, sammethaarigen Lap- pen, welche von den seitlichen sehr gros- sen , aufgerichteten ausgebreiteten, halbirt verkehrt-eirunden der untcrn Lippe ver- deckt werden , dessen Mittel-Lappen ver- kehrt-herzformig und grosser ^Isdie iibri- genist. Die Staubbeutel sind saramtlich behaart und uberragen nicht den Schluud der Blumenrohre. Ch. L. CVIiTVR. Will man den grossten Genuss von dieser sehonen Varietal haben , so sae man den Samen gegen Ende Miirz hin in sandge- mischte, nahrhafte Laub-oder Dfingererde, und stelle die Napfe auf ein kuhles Beet. Im April versetze man die jungen Pflan- zchen zu 6 oder 8, je nach dem man die Buschel bilden will , 2 bis 3 Zoll von einander entfernt, in kleineTopfc; man verpflanze sie, wenn es nothig seyn sollte, gegen Ende dieses Monats oder anfangs Mai, und stelle sie, sobald die Froste nicht mehr zu furchten sind, in einen guten Grund in's Freie. Die Pflanze, in diesem Zustandesichselbstuberlassen, wird dichle Biischel bilden ; man kann auch ein kleines Gitterwerk dagegen stellen, woruber sie dann ihre langen und biegsamcn Zweige ausbreitet. In dem einem und andern Falle bedeckt sie sich bald mit einer Menge von Bluthen, welche sich unaufhorlich wah- rend des ganzen Sommers und der ersten Halfte des Herbstcs folgen. Da die Pflanze sehr zart ist, so wilrde sie in kalten undregnerischen Jahren nicht gut im Freien forlkomraen, und halte man sie dann lieber im Kallhaus , wo sie fiber Gitter geleitet, uns reichhchen Genuss bietct. L. VH. ^/r//^/////f. f/- rf'f'f///^'r/ % dcvi>IC SAipisGAPHA (') mmu. Acanthacea3 § Ruelliee. CHAKACT. GENERIS. -5. Calyx parvus ovatus 5-dentatus basi bibracteatus. Corolla infundiba- litormi-hypocrateriformis : tube basi angustato cy- lindraceo sursum sensira dilatato- limbo regular! patente 5-lobo , lobis retusis. Stamina 4, tubl parte contracta inserta : filamenta subfiequalia graciha glabra , longitudine tubi totius; anthers oblongae dorsifixaB uniloculares. Ovarium ovatum disco carnoso impositum biloculare; loculis bio- Tulatis;^ ovulis adsceudentibus ; stylus gracilis nhformis stamina pauIo superansi stigmate ob- tuso. Fructus....? Didynainia-Angiospenuia. Ttuiiix humtlis Indiw occiden talis ramosus- ratnts teretihus glabris {ut et Ma planta). Folia opposita ovata subcoriacea integcrrxma, Pedunculi axillares aolUarii pemhdi r. termtnahs ierni - flores sessiles decussatt oppositi in spicam laxam dtspositi distantes. Corolla pnlchra nitida coccinea. Hook. Bot. Mag. t. 4158. CHARACT. SPECIEI. — Fnica hucustjue species! Sunt supra infraquc express!. Textc du Botanical Magazine de M. Hooker. SALPIXilNTHil (2) COCCIIVEA SCARtET TRUMPET-rtOWER. Ettmologt. Vide infra. GENERIC CHARACTER. SPECIFIC CHARACTER see above. This curious plant, which has at first sight, indeed, little apparent affinity with the Acanihaccm (Sect. Eueiliacec^) ^ >Yas discovered by Mr. Purdle, Botanical CoHector for the Royal Gardens, in the island of Jamaica, whence it was sent to the Royal Gardens. It blossomed freely in the stove during the autumn of the same year, and in the early winter of 1844-5, and made a very pretty appear- ance, with its gracefully pendent scarlet blossoms, and its well-formed dark-green foliage. It appears to me to be new as a Genus; nor can I find the plant is anywhere, or under any name, described. Descr. It is a low shrub, branched, and glabrous in every part; the young shoots green, rounded. The leaves opposite, on short petioles, ovate, subcoriaceous , somewhat waved, entire, penninerved, dark-green, rather paler beneath. Peduncles aiillary and solitary, or terminal, and then ternate, droop- ing, the lateral ones, however, terminate a two-leaved branch, or innovation, while the central peduncle springs from the apex of the older branch. The upper part of this peduncle bears rich led-coloured flowers, arranged in a spike; the flowers decussately opposite. Fig. I. Corolla laid open. 2 Anther. 3. Vertical section of the Ovary. 4. Transverse ditto : — magnified. (Ij Vide infra eiymologiam ! (2) Sic crroro Icvi in anglico {e\Xn. V. infra Etymoloyiam, 198 SALPINGAWTHE A FLEURS C0CCI1S£eS. SALPIAfGAIXTHE A FLEVRSi COCCIJKEEii SAIPIffGAWTHA COCCmEA. Etym. ^tfftAT/yl 5 iyyos^ v (poet ice TctXTn^^ sed idem genit.), trompette; ayS-tfV, fleur; forme des fileuis. Acanthauees, § Raelliees. — Didynamie-Angiospermie CARACTERES GENERIQUES \ CARACTERES SPECIFIQTJES J Toyez ci-dessu8. Cette belle et curieuse plante est origi- naire de la Jamaiqne, ou Ta decouverte M. Purdie, colleoteur du Jardin roval bo- tanique de Kew. C'est dans une des serres de ce magnifique etablissement, regenere depuis pcu sous la direction d'un des plus illustres botanistes du siecle (M. W. Hoo- ker), qu'elle fleurit pour la premiere fois en Europe, pendant le rude hiver de 1844-45. L'auteur en la decrivant fait observer avec raison combien, au premier aspect, elle presence peu d'affinites avec les Acan- thacees, auxquelles cependanl les caracle- rcs de la fleur et surtout du jeune fruit obligent imperieusement de la reunir. M. W. Hooker, en en faisant le type d'un genre nouveau, ne mentionne pas les cau- ses qui ont determine sa resolution. Cest, selon lui, un arbrisseau peu eleve, ramifie, et glabre dans toutes ses parties. Les jeunes pousses en sont arrondies et non comprimees; les feuilles opposees , tres-brieveraent petiolees , ovces , subco- riaces, legerement ondulees au bord, en- tieres, penninerves, a peine aigues, d'un vert fonce en dessus , un peu plus pales en dessous. Les fleursj sessiles, assez grandes et d'un beau cramoisij sontdisposeesen epis laches, axillaires ou terminauXj dresses ou subnu- tants. Ces epis sont solitaires, quand ils sortent des aisselles foliaires, et ternecs quand ils terminent les rameaux. Le calyce est trespetit, berbace ; le tube de la coroUe, legerement comprJme au-dessus de sa base, se dilate peu a peu vers le sommet ou il s epanouit en un limbe reflechi, dispose en roue; ses cinq lobes sont egaux (c'est la probablement un des principaux caracteres du genre), courts, arrondis; I'entree de la gorge et tout Tinterieur du tube sont blancs et cette teinte opposee contraste agreable- ment avec le ton d'un rouge vif du rcste de la corolle. Ch.L. Explication des Figures rig. 1. Corolle ouyerte. 2. AntWre. 3. Section verticale de Tovaire. 4. Section transverse dudit cvii'ruRfi. La culture de cette desirable plante n of- fre point de difficulte. On devra la tenir dans une serre chaude un peuhumide en ete, assez secheen hi- ver. On lui donnera pour sol un compost leger, forme, par exemple , de deux tiers de terre de bruyeres melanges avec un tiers de terre franche, et auquel on pourra ajouter environ un 80° de guano, ou de SCARLACHROTHE TROMPETTENBLUME. 199 ^ tout autre engraisjaussi riche en principes fertilisants(l). On seringuera frequemment pendant loute la belle saison; on rempo- tera au fur et a mesure des besoins ; enfin , elle devra rester touteTannee dans la serre, mais sous la condition d'etre frequemment aeree. - * Sa multiplication est egalement facile, II suffira d'en couper au printemps , on (1) Je dois dire que je n'en connais pas qui ait autant d'energie que celui-la sur les ve'g^taux. nneux encore vers le commencement de I'ete, les jeanes pousses au point de Tin- sertion des feuilles, de les planter dans de tres-petits godets qu'on enfoncera dans une bonne couche cbaude. Dans cet etat, on donnera aux jeunes boutnres les soins ordi- naires, lels que je les ai deja fait connaitre precedemment, et bienlot on sera en me- sure de les traiter comme des plantes faites. L. VH SCHARL4CHROTHE TROItIPE TENBL VME SAlPrnGATTTHA COCCIHEA. Ettmoiocie. prrlnmVianl%ni4t ^AconlUnn knotcns- Fig. 4. Queerdurchachnitt desselben. CUI.TVB. Die Cultur dieser wunschenswerthen Pflanze bietet keine Schwierigkeiten dar. Im Sommer halte luan sie im Warrahaus etwas feucht, im Winter jedoch hinrei- chend trocken. Am besten gedeiht sie in Heideerde rait 1/3 gewohnlicher Garten- erde vermischt, der man nngefahr 1/30 Guano (I) oder irgend einen andern , in (I) Nichts Ist von grosserem Einflusse auf die Ve- getation als der Guano. gleichem Masse nahrenden Diinger zufugt. Man gebe haufig Wasser, verpflanze so oft als es nothig seyn sollte und lasse sie das ganze Jahr hindurch an einem luftigen Orte ira Gewachshause. Die Vermehrung ist nicht schwierig; es geniigt die jungen, aus den Blattwinkeln geschnittenen Triebe ira Fruhlinge oder besser noch Anfang Sommers in ganz kleine Topfchen zu stellen , und dicse aufs Warmbeet zu bringen. Dort behandelt man sie auf gewohnliche Art. L. VH. N \ A/,^j (j.m: lilM tf 4 PHAliEMOPSIS AIABILIS. Orchidaceae § Vandete CHARACT. GENERIS. - Phalmnopsis : Peri- go nii explanati patentis foliola exteriora libera aequaha, mteriora multo majora. Labellum gynos- tematis pede parum producto continuum liberum basi callosiim trilobura, lobis lateralibus recurvato- adscendentibus, intermedio angustiore bicirrhoso. Gy n 08 1 ema in ovarium recurabens seraiteres , ros- tello gladiato. Antliera bilocularis. Pollinia 2 sfibglobosa, caudicula plana spathulata, glan' dula maxima cordata. — (Species unica, de qua mfra dissentur.) Phalwnopsis Biume Biidr. 294 t ^A Gynandria-Monandria. CHARACT. SPECIEI. - P. .. Polia bina oblonga cormcea rariicaha, pseudobulbo nullo. Scapus pedaL et ultra, 3-4-florusF/<,r.. magnialbi. SepalaL.n.^ obtusa.^./«/j, suborbiculata unguiculata. LabelUun lacmns lateralO^u* ovatis obtusis incuryis versus basim lutescentibus, basi callo elevato truncate luteo gittato instructum. Phalwnopsis amabilis Bi. »a- spec Orch. 213. Bol. Reg. ». 2. t. 34. 1838. et Epidendrum amabile L. sp. pi 1351. Angrmcum album majus Rhuhi-h. Herb. Amb VI. 99. t. 43. Texle du Magazine of Botany de M. Paxton. THE IKDIA]¥ BUTTERFLY PLAIVT PHAL.i:rrorsis ahabilis. Ettm (pct>^eciV£i^ a phalaiva (moth!) a sort of nocturnal butterfly GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see ahoTc. Manilla n.cal curiosities, Messrs. Rollisson of Tooting, were alone fortunate enough to receive a living specimen of this exceedingly lovely plant. And though several packages have subsequently arrived from the same district , no collection is yet adorned with its superlative beauty, except that of the above gentlemen, and the very few which have been supplied by them. Without at all considering its rarity, our subject may be pronounced one of the most interesting of the peculiarly rich tribe Orchidaceae. In nearly all its characteristics it stands quite isolated , and yet these are of a description eminently adapted to command admiration. Novelty and the more en- during charms of real elegance are thus delightfully united , by their association causing an unusual degree of interest to attach to the object in which they meet. Our very excellent drawing will contribute much to secure for the plant the reader's esteem while the engraving may serve to show more plainly its particular habitus; but nothing can fully depict its real loveliness. It has not, like most plants of allied genera, an apparent ascending stem for the leaves issue immediately from the same point as the roots. Its foliage is remarkably handsome' being short, broad, thick, by no means spreading, and always in a most healthy or luxuriant con- dition. The flowers are, nevertheless, its main attractions, They are borne on a half-erect, half pendent spike, and are for the most part of the purest white, with an extremely singular labellum the structure and markings of which are in the highest degree pleasing. ' The source of this species has been ahready hinted; but we may now state that it was sent from Manilla to Messrs. Rollisson in 1837, by Mr. Uugh Cuming. Since that time it has been in flower at 202 PHALENOPSE AIMABLE. 4- least seven or eight montlis during each year, aa , if the flower-stems are carefully severed just below trhere the lowest blossoms were produced, they will speedily emit brancheSj from which other flowers are ultimately protruded. In conformity with our previous assertion that the habitude of an orchidaceous plant is generally an adequate guide to its treatment , the present plant palpably requires suspension from the roof of the house, on a block of either hard or partially decayed wood. A little moss may be placed over the lower part of its roots, in order to preserve about them a proper quantity of moisture, and It should he kept in a warm damp department. Our artist prepared the drawing here given from flowers expanded in the Tooting nursery in the month of last March. PHALEIVOPSE AIM ABLE PHiLiEn0PSI9 AM.^BU.19. Ettm. ^uXectvetj phalene^ papillon nocturne. Orchidacees, tribu des Vandees. — Gynandrie-Monandrie CARACTERES GEINERIQUES CARACTERES SPECIFIQUES voycz ci-dessu8. On a inaintes fois vante, et nous-meines tout le premier, Textrerae beaute, la suave odeur, enfin le merite (ranscendant, de la generalile des Orchidees ; et certes tous ceseloges, quelqu'exageres qu'ils parais- sentau premier abord.deviennent vrais ou palissent luenie, quand on a devant les yeuxune plante de cette curieuse famille, telle que celle dont nous doniions ici Ja figure a nos lecteurs ; figure qui, bien que tres-belle, est encore necessairement bien au-dessous de la beaute reelle deTobjet re- prescnte- Quoique deconverte depuis un certain nombre d*annce deja, cette PhaUnopse est encore fort rare dans les collections; et cette circonslance, ainsi que son merite, nous ont engage a en entretenir les lecteurs de la Flore. En voici rhistoire : Trouvee dans le prlncipe par Rumph, dans File d'Amboine, ou, selon cet ancien auteur, « elle crolt sur des arbres gros el courts, sur lesquels elle grimpeen forme de corde ct forme des touffcs inextrica- bles (1) , n elle fut depuis rencontree par Blume dans les bois qui bordent en partie le littoral de Tile de Nusa Kamanga. Dans ces derniers temps, M. Cuming la trouva a Manille , d'ou il Fenvoya en Eu- rope. Les pseudobulbes en sont nuls; les feuil- les equitantes , distiques, articulees ct se- rai-erabrassantes a la base , araples , oblon- gues, coriaces, obtuses et carepees au som- raet , souvent rougeatres ou moucbetees de rouge vers le bas (20-80 cent, de long. , 5-6 de larg,). Le scape est cylindri- que, sort de I'aisselle des feuilles, se pen- cheimmediatementet porteun assez grand nombre de fleurs (3 , 6 , 9 et plus ?). Les pe- dicelles, longs de Scent., sont nufants, arques et sont munis a la base d'une petite bractee ovee-aigue, appliquee. Les fleurs, (!) In crassis sed curtis crescit arboribus quae rausco obductae sunt... quos tanquam funis adscen- dit et e quibus intricate dependit. / PHAL^NOPSB AIMABLE. . suhverticillatis; iloribus magnis speciosts erectis o. nulantibus. Liliiim L. Gen. 410. a, AMBLIRION : Perigonii foliola sessilla conniventia sulco nectarifero obsolelo. Amblirion Raf. Journ. Phys. LXXXIX. 102. Lilia fridlla- rioldea Schult. Syst. VII. 399. b, MARTAGO?? : Perigonii foliola sessilia revoluta sulco nec- tarifero distincto. Martagon Enblich, Gen. pi. 1098. Gj:rth. de fruct. t. 83. f. 3. f. 1. Jacq. fl. auslr. t. 351. app. t. 20. REDotxE Liliac. t. 145. 378. etc. c. PSEUDOLIRIUM : Perigonii foliola nnguiculam campa- nulaio-connivenlia sulco nectarifero distincto. Pseudolirium Esduch. Gen.pl. 1. c.fiof.ifafl'.t. 259. 519. Bot. Reg. t. 504, etc. d. EULIRIUM : Perigonii foliola sessilia campanulaio-con- niventia, sulco nectarifero distincto. Eulirium Endlich. L c. G^rts. t. 93. f. 3. o-e Jacq. fl, aust. t. 226. Redoute Lil. t. 199. e. CARDIOCRINUM : Perigonii foliola sessilia campanu- lato-conniventia sulco nectarifero distincto basi suLsaccato. Cardiocrinura EsdlichI. c. Wall. fl. nep. t. 12. 13. Banks Jc. Ka:mpf. t. 46. Homerocallis cordata G^rth. t. 179. CHARVCT. SPECIEI. J Martagon.— Z. foliis spar- sis lanceolatis, floribus cernuls terminalibus pedun- culis rigidis brevioribus, perigonii foliolis intus la?- viusculis V. parum papillosis staminibus multo lon- gioribus. Li5Di. Z. testacevrn Lisdl. Bot, Beg. 1842. misc. 51, et ibid. t. II. 1843. Paxtok's Mag. of Bot. N^ 1 18. 1843. L. peregrinum Hort. Germ, nee Mitt. L. excelsum Hortul. L. isabellinum Ruwie (?. . loco?). Texlc du Botanical Beghter de M. Lindley. LIJLIU TESTACEV PAtE-RED-FtOWTRED tILlT. Ett«, Auftcv or Mpiov, a name of the common LLIy to the Grecians, as Lilium to the Romans {See hereafter). GE.NERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER see above. With the exception of the short notice in our work, last year, in the place above quoted (1), we find no account of this plant, our figure of which was made in the nursery of Messrs. Rollis- sons, of Tooting in June last. It is said to be a Japanese species, and although very inferior in point of beauty to L. specio^ sum, Thunbergianum , and their varieties, is a plant that well deserves to be cultivated. r (i) In the nursery of Messrs. Bollissons there is a Japon Lily with the form of L. specioxnm, and with the same revolute petals, but desiiluie of the glands and tubercles so conspicuous upon that species. The stamens are much shorter than the petals. The surface is shining like the finest porcelain. It is very handsome and distinct, hut we have not had an opporto- nity of examining it sufficiently to form a specific character for it. The loaves arc linear, 3-rihhcd , and somewhat narrowed to the base. (Bot. Reg.: Misc. 51. 1842.) 29 C)C)C) LIS A FLEURS NANKIN. It is a handsome frame or half-hardy bulb, growing best when planted out in a cold pit, where the bulbs can be kept dry during winter. It should be planted in the pit in autumn, or very early in spring, and when once established should not be afterwards disturbed, for all these plants suffer injury by reraoyal , in consequence of the loss of their tender perennial fibres, and by the bulbs becoming dry. Wether planted or potted, the bulbs should be placed rather deep, because they make fibres, above the bulb as well as below it; and when they must be shifted it should be done while they are dormant. The greatest care should be taken during the operation of turning them out of the pots, and removing the croks from amongst the fibres; without shaking off much the soil. They should be then fresh potted in a mixture of sandy peat, loam, and a small portion of a rotted dung or leafmould, with ample drainage. They should afterwards be kept dry till they begin to grow, when water should be given, but rather sparingly at first. Much damage is done to fresh potted bulbs by keeping them damp directly after fresh potting, and while in a state of rest. It is easily increased by separating the scales of which the old bulb is composed, which are to be placed in pots filled with very sandy soil and exposed to a gentle heat. They will be two or three years before they flower. The plant grows from one to four feet high, according to the strength or size of the bulbs and flowers, from July to September , according to the manner in which it is treated ElS A VIEIJRS iVAIVKIIV miTTM TESTACEUM. Emu d'etre la n6tre , a ^t^ celle d'un homme competent en la matiere. Varron , dit express^ment que Lilium yient par alteration de Lirion. Nous ne saurions done, comme Ic font quelques auteurs, d^- river ce mot du celtique It; car probablement les Grecs, en forgeant le mot lirion et Varron en Tadoptant, ne savalent pas cette langue, usitee seulement par une peuplade barbare , perdue dans un com du Uttoral de la vieUle Gaule , ou certes ne poussait alors aucun Ivs. m CARACTERES GENERIQUES. CARACTERES SPECIFIQUES ▼oyez ci-dessus. Saepe tulit blandls argentea lilia nyraphis. Prop Quale micant puris lilia mixta rosis ! Sattt. Une courte disgression hislorique et phi- lologique, une fois pour toutes ecrite snr le Lis dans ce recueil , ne semblera pas, nous Tesperons, un hors-d'ceuvre a la gcne- ralite de noslecteurs. Nulle plante, certes, ne raerite mieux les honneurs litteraires , en raeme temps qu'elle a droit a une des premieres places dans la faveur des veri- tables amateurs! Le Lis {Lilium candidum L.) a ete connu et recherche des la phis haute antiquite. Les poeles de tons les pays Font chante a renvi et le proclamaient J'embleine de la pureteet de rinnocence, le syiubole de la majeste (1). PHue en parle longuenient dans plusieurs chapitres dc son Histoire nalurelle {lib. XXI). II dit entr'autres choses [cap. F)x ■ Lilium rosae nobilitate proximum est... Nee ulli florum excclsitas major etc, » II le decrit ainsi : « Candor ejus exinaius; foliis foris striatis et ab angustiis in latitudinem paulatim sese laxantibus; A (1) Voyei notre opuscule intitule : Essah sur I'hisioire et la culture des plantes bulbenscs, ou nous puisons en partie ce passage. LIS A FLEURS NANKIIV. 225 effigie calathi, resupinis per ambitum labris, tenul- que filo et slaminibus (1) stantibus in medio cro- cei», etc. » Les poetes grecs et romains lui attri- buaient une origine divine. Les ims di- saient que Venus , furieuse contre une jeune fiUe qui lui contestait la palme de la beaute, la changea en cette fleur. Les autres rapportent que Jupiter, voulantdon- ner rimmoHallte au fils qu'il venait d'avoir d*Alcmene, le posa pour I'allaiter sur le sein de Junon endormie, qui bientfit se reveillant, repoussa loin d'elle I'enfant de sa rivale : que des gouttes de lait tombees de ses mamelles dans Fazur du ciel y formerent la voie lactee [la vote de lait); enfin que de celles qui parvinrent sur la terre, naquirent le Lis, dont la blancheur rappelle son origine cdleste. Mais ecoutons un poete latin moderne, trop peu connu (De Thou), raconterle fait a sa mai iere : Forte pererrato terrae Saturnius orbc Amphiirioniadem sccum super sethcra raptum Alto sopi'tse Junonis ad ubera somno Supposilum furum admorat, cum bibulus ille In longos altricis adhuc lac duceret hauslus. Dumque avido blLIt ore pucr, jam pleiiior aquo, Conceptum sataro rejecit peciore nectar. Inde iluit medio decurrcns rivus Olympo. Nunc et se, cum luna silet, coeloque sereno Albentes cipcum traclus via lactea pandit. At Dea, fallaci tandem expcrrecla sopore, Ut vidit niveo late stagnantia rore Sidera, scltatur causas Atlanlide natum; Dum que sedet rogitans , large stillanlia scnsit Ubera neetareum in terras demittere mum; FIo^ unde exortus , lactl qui concolor, omnes Procera specie et viridanti caudice vincit, Et tollit nivcum, flexa cervice, cacumen. C'est de la que souvent cbez les Latins , on donnait au lis le nom de Rose de Junon [Junonis rosa). Un autre poete, egaleraent inoderne, le (1) On voit que les Latins , comme les Grecs , avant eux, savaient tres-bica distinguer le pistil et les eta- mines, dont les noms meme n'ont pas change en passant jusqu'a nous. lis reconnaissaient done des sexes cliez lesplantes, et nous pourrions le prouver par inaintes citations de Dioscoridej deTheophraste, d'Aristote, etc., si nous ne craignons pas d'etre accuse ici d'un p^dantismc ddplace. pere Rajnn , en cbantant les Jardins , ne pouvait oublier le Lis : aussi ditil ; Aspicras hortorum albeseerc sylva... Laeta super virides tollunt se Illia virgas. Ante alias autcm florem hunc sibi Gallia gentes Prreeipuum optavit. Phrygiis seu missus ab oris Per Franeum Ilectondem, fatis cum plenus avitis, Externasque ardens trans aequora querere lauros, Appullt his primum terris , scdesque locavlt; Sive, quod antiquos perhibent memorare parentes, Lilia siimmo oTim se« lapsa ancilia coelo, Primus qui Franca Chri.stum de genlc professus , Accepit manibus puris Clodovaeus, et ipsos Mandavit donum hoc divum servare nepoles , Fio gentis scuto Insigni , et fatalibus armis. Rappelant ainsi diverses traditions de I'histoire de France, qui attribuent Tadop- tion des fleurs de Lys dans les armoiries royales, soit a Clodovitch (Clovis), qui les aurait rcfues d'un ange, lors de sa faraeuse conversion; soit a Louis le jeune, a son retour de la croisade. Pour les sceptiques qui douteraient de la veracite de ces tra- ditions, il en est encore une plus ancienne et que rappelle tout d'abord le poete : celle de FrancuSy fils d'Hector, qui, cbasse de Troie, vint sur iios rives, comme un autre Enee, fonder un nouvel empire et nous apporta une fleur de Lis, comme presage desa grandeur future. Or, il est a peu pres demontre aujourd'hui que les fleurs de Lys n'appartiennent point au Lilium, dont les fleurs different entiereraent en effect de forme et de couleur [les fleurs de Lys so7it en or); mais bien a Ylris acorus (Iris des aiarais), dont les soldals de Clovis, selon d'autres chroniqueurs, se seraient cou- ronnes sur les bords de la Lys, L'explica- tion nous semble un peu forcee! Quoi qu'il en soit, les Lis ont ete adoptes comme em- blemes par les rois de la premiere et de la seconde race. lis devinrent definitiveraent les armoiries de ceux de la troisierae et de la quatrierae,et subsisterent ainsi, comme ar- moiries nationales, jusque dans ces derniers temps, raalgrc une revolution qui semblait devoir les abolir a jamais! L*aigle, a I'essor altier, qui les a remplacees un instant, a dis- paru aussi!... quile remplace aujourd'hui? Incerli quo fata fcrunt I 224 LIS A FLEURS NAINKIN. Nous remplirioDs un volume de faits et I lesquelles, dans certaines especes, exha- d'anecdotes, an sujet des fleurs de Lys^ sans parler de leurs proprietes medicales, au reste fort contestables, mais nous ajou- terions peu de choses aux connaissances de nos lecteurs, et ce ne serait probableraent qu'aux depens de leur patience, Aussi lais- serons-nous ce sujet pour nous hater de conclure cette disgression deja longue! Les anciens distinguaient plusieurs sor- tesde Lis; leurs ecrits ne peuvent laisser le plus leger doute a cct endroit. Pline dit expressement (I.e.) Liliaalha^ Lilia ru- * hentta, Lilia purpurea. On a lieu de s'eton- ner, quand on voit tant d'eloges du Lis ou des Lis, chez les Grecs et les Romains, que pas un de leurs poetes ne les ait celebres dans ses vers. Les modernes ont araple- raent repare cet oubli ; encore, et pour preuve, une derniere citation : elle est d'un ecrivain elegant, malheureusement peu connu : Ecce tibi viridi se lilia caudice lollunl, Atque hurailcs alto despectant vertice flores, Virginea ritlente coma , quam multus oberrat Candor, et effuso spargit satarnia lacte. At circum iatus agunt se tenuia fila coruscis Lutea malleolis, niveoqae immista nitore Puq)ara collucet, sparsoque iaterralcat auro. Passeh. Tout le monde litteraire sail ce vers de Boisjolin : II est le roi des fleurs dont la rose est fa reiae. L'on connait aujourd'hui pres d'une cin- quantaine d'especes de Lys. Toutes habitent les parties teraperees de Fancien continent, ou on ne les troave en general que dans les parties raontagneuses. L'Europe cen- trale et raeridionale, I'Asie-orientale, I'lnde (Nepaul), la Chine et surtout le Japon en nourrissent one foule de belles especes. On en rencontre aussi quelques-unes fort Rieritantes dans rAraerique-septentrionale, telles que les L. canadense, superbunij nmbellalum, philadelphicum , etc, Toutes rivalisent entre elles de beaute et d'elegance dans !e port, de grandeur et de colons eclatant dans leurs fl#^nr« lent une odeur suave, quoique quelquefois trop prononcee. Aussi est-il dangereux d'en conserver des bouquets dans les ap- partements ou Ton oouche. La mort a ete plus d'une fois la suite d'une telle impru- dence. Lhistoire des Lis, que notro cadre nous oblige de limiter aux generalites qui pre- cedent, remplirait tout un volume, dont Tinteret ne saurait etre conteste. Chaque fois que nous aurons a mentionner quelque espece, nous ne manquerons pas d'en citer les particularites bistoriques ou scientifi- ques. En attendant, nous abordons enfin celle qui fait le sujet de cet article. Son origine certaine , ainsi que sa patrie sont mconnues- L'horticulteur distingue qui redige les articles Cultures de ce re- cueil Ta introduite en Belgique,il y a quel- quesanneesdeja, et Tavait recue d'un hor- ticulteur allemand (M.Ferd. Ad. Haage, ju- nior, d'Erfurt] qui lui-meme croit se rappe- ler I'avoir recue avec d'nutres Lis venant de Hollande, et appartenant aux Martagons, avec lesquels en cffet , on pourrait le con- fondre au premier aspect. II circula bientot dans le commerce sous les nonis que nous en avons cites a la synonymic, et dont Fun, au moins, expriniant bien Tun des princi- paux caracteres de la plante (la couleur de ses fleurs) aurait pu etre conserve par le savant auteur anglais qui en publia le pre- mier la figure. Si les renseignements vagues que nous possedons sur Torigine de ce Lis ont quel- que fondement, il est a presumer que les Hollandais Font recu du Japon : contree avec laquelle, ils ont, comme Fon sait, beaucoup trafique, et qu'ils Fauront con- fondu par megarde avec les Martagons, auxquels il ressemble beaucoup et par le port et par la forme des fleurs. Convenableraent cultive , ce Lis peut s'elever a environ deux metres de hauteur. La tige en est tres-glabre, souvent d'un LIS A FLEURS NANKIN 2^25 rougeatre obscur, parsexue de macules ver- tes tres-tenues. Quelquefois dans les plantes vigoureuses, des racines adventives se dc- vcloppent a la base en anneaux rhizoma- tiques fascicules. Les feuilles sont spiralees, alternes, tres-rapprochees ; les inferieures obscurement 7-S-nervees, presque conco- lores, lineaires-lanceolees, obtuses ou a peine aigues, inserees par un renflement angulaire , blanchatre , et decurrent quel- quefois sur la tige en une sorte de cote. Leur nervure mediane forme en dessous une careneaigue, laquelle, ainsi que les bords, membranaces, est presque imperceptible- men t frangee-papilleuse. Les superieures sont beaucoup plus courles , ovales-ellip- tlques, suberigees, acuminees et contour- nees au somraet- Les fleurs sont nombreuses et forment un thyrse plus ou moins allonge, selon la force des individus. Leur couleur est tout a fait insolite : c'est on nankin clair a reflets carnes. Ces deux teintes se fondent ou de- viennent plus foncees ou plus tendres, selon le degre d'intensite de lumiere que subis- sent les plantes, et resultant, soit de leur exposition, soit de la difference de culture. Comme celles des Martagons, dont elfes ont , nousFavons dlt, entierement I'aspect, elles sont nutantes; leurs segments se re- troussent et sont parcourues par des veines elevees, dentelees ca et la par de petites ligules roses. En debors, la nervure me- diane forme une carene elevee-arrondie. Les trois segments externes sont pourvus au somraet d'une macule verte flncment pu- besccnte. Les filaments staminaux sont courts, triangulaires a la base, greles, blancbatres et exserts, en raison de la re- volution des segments, Les antheres sont -^■^^^ oblongues; le pollen jaune-orange vif. Le style est robuste, beaucoup plus long que les etamin Y^ ^^/r*r ^ AlSTROEiniRIl CHIIENSES. Araarillydaceae § Ainarillydese-Anomalae. — Hexandria-Monogynia. CHARACT. GEN. ^i4. Perigonium corollinum superum sexpartitum subcainpanulatutn regulare T. subbilabiatum , foliolorum anterioram duobus basL subtubulosis. Stamina 6, imo perigonio in- serta, filamentis erectis v. declinatis, anthem ovalibus erectis. Ovarium inferum triloculare , ovulis in loculis plurimis horizontalibus anatropis Stylus filiformis , directione staminum, stigmate trifido, lobis replicatis. Capsula oblonga v. glo- bosa 3-6 -costata trilocularis loculicido-trivalvis V. rarius baccata indehiscens. S e m i n a in loculis plura subglobosa horizontalia , testa membrana- cea rugosa, rhaphe iramersa umbilicura basi- larem chalazae apical! tuberculiformi jungente. £mbryo axills albumine carnoso dimidio breTior, extremitate radiculari umbilicum attingente. Herbae tn America tropica et ausirali-extra tropica indigenw , radicibus tuberoso-fasciculatis. caule foliosa erecio scandente v. terminalihits umbellatis. voluhili; floribus EiCDiiGH. , Gen. pi. 1295. Alstroemeria L. Gen. 432. Gaertn. I. 41. a. BOMAUEA Mirb. Caule scandenie v. volubili, slamiaibus rectis, capsula depresso-globosa. Bomarea MuL. in Poir. suppl. Encycl. 677. (Cav. ic. t. 76. Bot. Mag. U 1613. 2848. Tussac. fl. Ant, t. 14.) b. ALSTROEMERIA Mirb. Caule recto, staminibus declinato- erectis, capsula oblonga v. globosa. Alslroimeria Mirb, I. c, Gaertn. I 139. 421. 3033. 3040. 3105. 3350. 181. Bot misc. t. 95, etc., etc. t. 13 Hook. Bot. Mag.f. 125. exot. fl. 64. 65. CHARACT. SPECIEI.— Varietates indeterminatis in loco natali seu in enatce. multae , typis bortis nostris ALSTR^EIHERES D IJ CHILI. ALSTROEITERIE CfllLEI^SES. Ettm. Alstroemer, m^decin-naturaliste suedois, contemporain et ami de Linne Amarillydacees § Amarillydees - Anomalcs* Hexandrie - Monogynie. CARACTERES G6n£RIQTJES CARACTERES SPECIFIQIJES voyez ci-dessus. Dans ces hautes muntagnes qui bordent, pour ainsi dire , le littoral du Chili et du Perou , comme pour proteger toute TAme- rique m^ridionale centre les envahisse- ments de TOcean pacifique, se raontrent aux lieux eleves et decouverts, dans les in- terstices des rochers, sur les plateaux, une foule de plantes coquettes, effilees, aux larges corolles bariolees et toujours d'un coloris frais et charmant : ce sont les Al- stroeraeres. qui tapissent le sol ou les ro- chers, en nombre immense, de leur riche parure. La , Toeil de I'observateur, errant emerveille de fleur en fleur, cherche en vain , a reconnaitre les especes types a qui rapporter la foule des brillantes plantos qui s'etalent devant lui de toutes parts. Peu de plantes, en eSetyjouenty pour parler Ic.langage horlicole, autant que les Alstroemeres dans leur patrie. Les vents, les insectes transportent adulterinement le pollen des unes sur le pistil des autres, enfautent sans cesse de nouveaux etres, parnii lesquels, tout en distinguant les ra- ces, il devient difficile de remonter aux sources primitives, Aussi dans le nombre assez grand d'especes decrites et figurees w par lesauteurs, ouconservees dans les her- biers, on ne tarde pas, par un exanien serieux , a reconnaitre que beaucoup d'en- tre elles ne sont que des varietes et doivenl etre rapportces a tels ou teis types, Cette 232 alstroemSres du chili. conviction que nous avons acquise par nos propres recherches, il y a quelques annees, nous ne saurions ici les discuter esc fundo, parTabsence des documents et desherbiers comparatifs ; niais nous sommes persuade que tout botaniste, qui voudra elucider la question, partagera bientot notre inaniere de voir. Or, pour n'en apporter que quel- ques preuves, quelles differences nettenient specifiques etablirait-on entre les A* aurea et auranttaca? Toutes deux ne provien- draient elles pas de YA. hcemantha, ou vice-versa? Les A, pallida et Neillii ont un grand air de parente assez etrolte! Peut-on citer YA, pulchella comme dis- tincte?etc., etc. core plus difficile a reconnaitre dans le pays originaire que dans nos cultures? » Nous voulumes des-lors verifier par nous- memes une assertion qui nous semblait dtrange. Les choses , en effet, n'etaient tout a fait telles que les avait presentees rhabile horticulteur. Ainsi, il nous fut aise de remarquer tout d\abord que les plantes Voici maintenant un fait concluant au sujet de la multiplicite des variations que subissentles Alstroenieres : Un de nos pra- ticiens les plus distingues, auquel on ne saurait contester de grandes connaissances horticulturales, M. Jacques , jardinier e qne nous avions sous les yeux n'avaient litteralement rien de comniun avec les Alst, flos Mariini^ pallida y Neillii ^ pul- chella et tricolor^ q^'y croyait voir M. Jac- ques. Ces plantes , en effet , dont on pour- rait contester peut-etre botaniqnement I'in- dividualite directe,ne sauraient provenir du semis d'une seuh; ma is nous devons avouer que les autres especes dont il parle, comme les A. hwtnantha^ aurea^ auranttaca et quel- ques autres . que nous pumes des lors rap- porter a des types presque certains, s'y trou- cbef du domaineroyala Neuilly,ayant, il y a quelques annees,recueilli des graines sur une espece d'Alstroeraere qu un voyageur lui avait rapportee du Cbili, les sema, et ient a peine alterees dans leur descen- dance. Et a ce sujet , qu'on nous perraette une reflexion : Pourquoi n'arriverait-il pas dans les vegetaux, ce que Ton s'etonne de remarquer dans les animaux: dans le genre huraain, par exeraple, on les traits de I'ayeul, cultiva avec predilection le jeune plant du bisayeul ou meme du trisayeul paternel qui en provint. Quelle ne fut pas sa sur- oumaternel seretrouvent en entier dans la seconde ou troisierae generation, sans avoir passe aux intermediaires. Les melanges des pollen doit tot ou tard, selon nous, offrir de tels resultats chcz les plantes. Pour le philosopbe, il n'est point d'cspeces abso- lues! Le beau bouquet d' Alstroenieres que nous presentons ci-contre a nos lecteurs leur fera sans doute partager nus convictions. lis y reeonnailront sans peine quelques-unes des plantes qu'on a publiees des longtemps comme espeees. lis pourront dans leurs cultures en suivre la filiation presque di- recte; et si Texiguite de la planche [hien que double) ne s'y fut opposee, nous y aurions groupe un bien plus grand nom- brc de varietes pour completer le faisceau de faits que nous citons , afin d'etablir que prise, quand, en les voyant en fleurs, il en compta huit varietes bien distinctes, dans lesquelles il pretendait reconnaitre les A. aurantiaca, tricolor, flos Martini, pallida, Neilli^ hwmantha, pulchella et aurea, des auteurs f Dans une note, lue a la Sociele Royale d'Horticulturc de Paris (1) et qui accom- pagnait un raagnifique bouquet de ces Al- stroemeres, ce jardinier s'ecrie : « Voila done cinq ou six especes ou pretendues telles, trouvees dans un seul serais (2) ! Que sera-ce si Ton serae quelques graines de chaoune de ces varietes? ou retrouvera-ton I'espece primilive qui peut-etre serait en- (1) Ann, Soc. Royale d'Hort. Juill. 1842. (2) Dans le semis d'une seule ! A LST ROE ME RES DU CHILI, 2oo toutes les Alstroemeres connues (appartenant a la § B) derivent seulement de trots ou qtiatre types normaux conntis ou a connattre! ]] seraitoi de decrire botaniqueraent chacune des plantes que nous figurons ci- contre. Nous nous contenternns de dire de leur faeies general quelques mots qui leur seront applicables en particnlier. Racines fibreuses, fasciculees, blanches, tres-longues, simples , de la grosseur d'une plume a ecrire et plus, lisses ou tres fine- ment pubescentes. Tiges simples ou trefs- rareraent ramifiees , glabres ou quelquefois pubescentes, droites ou procombantes-re- dressees, subcylindriques, hautes de SO a 80 centim. Feuilles alternes-eparses ou spl- rales , lineaires- elliptiques , tres-obtuses , attenuees et puis dilatees a la base qui est sessile, glaucescentes ou verles, charnues, presque toujours torducs sur elles-meraes, de maniere a presenter en-dessus leur face inferieure, et affectant souvent ainsi une position vertlcale. Leur nervation est !on- gitudinale et peu apparente. Les fleurs, tres-grandes , coniparativement a I'exiguite de la taille des plantes, sunt disposees en fausses ombelles pauciflores. Leurs pedicel- les aussi longs ou plus longs que les feuilles, sortentd'unesorted'involucre, forme par un verticille foliaire terminal. Les corollessont bilabiees , subcampanulees, a tube court et a six segments inegaux, verticilles par trois, et alternant entre eux , de telle sorte, que des trois externes. Fun est dresse, les deux autres lateraux; des trois internes, deux sont dresses obliquement et laissent voir entre eux Fcxterne; et le troisieme defle- chi en une sorte de labelle. Ce sont ces derniersqui affectent les coloris les plus di- versifies et les plus riches. Les etamines et le style sont declines-ascendants. Aux fleurs succulent un capsule trigone - arrondie , courte, triloculaire , trivalve , renfermant un petit nombre de graines , attachees ho- rizontalement a Tangle central des loges (voir pour quelques autres details, Par- ticle Alstrcemeres y dans THortos Vai^hoct- TEANIS , faSC. I). Cu, L. CVI.TVBE BBS ALSTROEMERES DU CHILI. Rien de plus orneraental pour nos jar- dins pendant une grande partie de Tannee, que les fleurs a la fois si splendides et si nonibreuses de ces belles plantes ; et rien non plus de plus facile que leur multipli- cation et leur culture. Les raille nuances diverses et toujours charraantes qui diaprent les corolles des Alstroemeres permettraient difficilement d'en etablir une nomenclature horticoh passable. Com me les Calceolaires , leurs brillantes rivales, elles echappent entiere- ment sous ce rapport au plus serieux exa- men. Toutes sont belles, on peut Faffirraer, sans craindre d'etre taxe d'exageration, et Fon peut en outre ajouter qu'elles devien- dront bientot aussi populaires que les gi- roflees, le reseda, roeillet, etc. En effet, coupees en bouquets pour en orner les ap- partements, nulles autres plantes nc pour- ront supporter la comparaison avec elles. La culture en pots ne saurait guere leur convenir en raison de la longueur, de la grosseur et du nombre de leurs racines fas- ciculees. n vaut niieux les planter en pleine terre, a Tair libre qu elles peuvent braver impunement en toutes saisuns, au moyen de quelques precautions que je vais indi- quer. On defonce, a la profondeur de quarante 234 ALSTRCEMERIii: CHILENSES. centimetres, una plate V)ande dont la lon- gueur et la largeur seront proportionnees au nombre des individus qu'on y doit plan- ter, a raison de trente cinq centimetres de distance les unes des autres. Le fond de !a tranchee estrevetu d'un lit de cailloux, de fragments depots, debrlques, de tuiles, etc. pour permeltre un prompt et facile ecou- leraent aux eaux de pluie et d'arrosement. On la remplit ensuite d'une bonne terre , riche en humus, etqu'on compose soi-meme de la raaniere suivante : un tiers de terre F franche normale (loam); un tiers de terreau de bruyeressablonneux; un tiers de ^erreaw de couche bien consomrne. On ajoutera en- Suite un 30^ de la masse totale d'un riche engrais, comme de la poudrette ou du guano. On melera bien le tout et on le laissera deux mois environ en tas avant de s'en servir. Au mois d'octobre , on plantera chaque rhizome, en ayant soin que son point cul- minant soit au plus a 2S centim. de la sur- face du sol. Aussitot que lesgelees devien- nent iraminentes, on couvre la plate bande de chassis. On I'entoure d'un rechaud de fumier eteint. On admet Fair en abon- dance, tant que le thermometre n'est pas au-dessous de — O.R. Onavula geleepene- trer sous cet abri, a 4 — 0. R , et nullement endommager les racines. Taut que les grands froids durent , on etend sur les chassis de la lilierc ou des patUassons y qu'on se hate d'enlever chaque fois que brille un rayon de soleil. Aussitot que les froids ne sont plus a craindro, on enleve tout abri, et on aban- donne les jeunes plantes, dont les pousses sont deja apparentes, a toutes les influences atmospheriques; on les traite enfin a la fa^on des plantes vivaces. On ne mouillera qu'avec precaution pen- dant la maturation des graines , et si apres leur recolte il survenait de grandes plules, il faudrait replacer Ics chassis pour em- pecher la pourrlture des rhizomes. On re- leve ceux-ci vers la fin de juillet, on les nettoye, on en separe les turions ; et on les lai alors a nu sur des tablettes et dans un endroit sec et bien aere, jusqu'au mo- ment de les replanter, L, VH. Traduction of the french text. ALliTRES AISTROEHERXAS OF CHILI. EiTMOLOGT. AUtroemer, a Swede naturalist-physician, friend and contemporary of linnjEUS. Amarillydaceae-Amarillydeae-Anomales. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER Hexandria-Monogynia. 8ee above. Nothing ^vhatever presents more ornameat to our gardens, during a great portion of the year, than th>3 beautiful production, whose flowers are at once so numerous and so .plendid; and yet nothing can be more easy than its culture and multiplication. The thousand Taried, but always charmmg tmts, which tinge the corollas of these Alstroemerias , present a difficulty in establishing a just horticultural nomenclature for them, as, like their brilliant rivals the Calceolarias, they would defy on that point the most rigid examination. One may affirm, without exaggeration, that all are beautiful, and one may also infer that they wUl soon become as popular as the Wallflower , the ffignonette, the Carnation, etc.; in fact, cut for nosegays, to grace the various appartments of the house, no other floAvcrs can be compared Avith them. CHILISGHE ALSTRCEWERIE. 235 The length, thickness, and number of their fascicled roots hinder them from flourishing under pot-culture; they succeed best in the open ground, in the free air, which if subjected to the fol- lowing treatment, they can brave with impunity. A bed is dug about 14 inch, deep, in length and breadth proportioned to the number of roots required to be planted, at a foot apart from heel to heel; the bottom of the trench must be filled with rubble of potsherds, fragments of bricks, tiles, etc., in order to permit a prompt and easy drainage. It is then filled with a rich compost, formed of one-third fresh loam, one-third sandy boog earth and one-third spit dung, and some such strong manure, as guano, may be added, in the proportion of l-30di of the whole mass. The whole is to be mixed wcl together, and left in heaps about two months before making use of it. Each rhizome is planted in the month of October, taking care that its growing point is 7-8 inch. below the surface of the soil. On the frost becoming severe, the bed is covered with a frame- work, and surrounded by muck; the air being abundantly admitted whenever the thermometer may not be below 32° Fahr. We have, however, known the cold to descend to 25^^, and the roots no to be injured thereby. As long as the severe frost lasts, the frame is covered with litter or straw, which is removed at all times , when the plants enjoy the benefit of the sun's rays. So soon as the cold is no lon- ger to be dreaded, the above protections are removed, and the plants whose shoots arc already apparent, are left perfectly free to all atmospheric influences, and finally treated like other peren- nials. They must be very sparingly watered during the ripening of the seeds, and should great rains follow after the seeds are gathered, they must be protected by the frames to prevent the rot. The roots are to be taken up towards the end of July or of august, the rhizomas cleaned and separated; afterwards they may be left exposed on shelves in a very airy dry place, until the mo- ment of replanting. CHILISCHE ALSTRffiniERIE: ALSTROESIERU CnUEHSIS. Etymoiogib. Alstroemer, ein schwedischer Artzt und Naturforscher , Zeitgenosse und Freund Linne's Naturliche Ordnung der Amaryllidaceen , Abth. der Araaryllideen-Anomaleen. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER TER I gj siehe oben. In jenen hohen Gebirgsziigen welohe die Kiisten von Peru und Chili be- granzen und so zu sagen ganz Sud Ame- rika gegen das Toben des stillen Oceans schutzen, gevvabrt raan an erhohten und unbedecltten Orten zwischen Felsen eine Wenge von gefallsiichtigen Pflanzen mit buntscheckigein,imnier friscliemund lieb- lichera Colorit; es sind dies die Alstroeme- rien welche in unglaublicher Zahl den Boden und die Felsen schrniicken. Dort Gattung zu erkennen, wo zu alle diese herrliche Pflanzen hinzuzahlen, veelche sich seinem Auge von alien Seiten dar- bieten. Wenige in der That spielen mehr als die Alstroemerien es in ihreni Vaterlande thun. Luftzuge und Insecten tragen den Staub der einen auf das Pistill der andern und bilden somit iinmer wieder neue Wesen die ihrer Race nach wohl zu unterscheiden, aber schrschwer auf einen sucht von Blume zu Blume irrend das Auge Ursprung zuruck zu fiihren sind. So findet des Beobacbters umsonst die urprungliche | man auch nach genauer Ueberslcht untcr 31 236 CHILISCHE ALSTROEMERIE. der so grossen Zahl der bereits beschrie- benen und abgebildeten Arten , dass viele unter ihnen nur Varietateii sind welche sich der cinen oder andern Gattung bei- zahlen lassen.Diese Ueberzeugung die wir selbst seit einigen Jahrn erfahren baben konnen wir hier wegen Mangel an Doku- luente und xur Vergleichung dienender Herbier s lelder nicht von Grand aus be- sprecben, sind jedocb uberzeugt dass jeder Botanist welcber genauer auf die Sacbe eingeben will, sich unserer Meinung an- scbliesst. Um nur einigen Bewels zu lie- fern stellen wir folgende Fragen : welchen rein specifisiscbenUnterscbied wiirde man «wiscben A. awreaundattra«/«acamacben? konimen beide nicht von der A. hcemantha r ber? A. pallida und Neitlii zeigen augen- scbelnlich eine so grosse Verwandtschaft! Kann man A. pulchella als vcrschieden angeben? etc,, etc. Noch eine entschiedene Thatsacbe fiber die vielfacbe Abanderung welche die Al- L F stroemerien erieiden : Ein aneikannt prac- tischer Gartner, ein Mann dera man seine ausgebreiteten Kenntnisse in der Horticul- tur nicht abstreiten kann, Jacques, Ober- gartner zuNeuilly, erntete vor einigen Jab- ren Samen von einer Species Alstrceraeria die ihn ein Reisender rait aus Chili ge- bracbthatte, saete ibn und pflegte die jun- gen Samlhige mit vieler Sorgfalt. Wie gross waraber nicht sein Erstaunen als er beider Bhlthe acht ganzlich verschiedene Varie- taten zahlte, in welchen er A. auranliaca, tricolor y fios Martini y pallida y Neilliiy hce- mantha , pulchella , aurea behauptet ge- funden zu baben : Beieinem Bericht, begleitet von einera ausgezeichnet schonen Bouquet Alstroenie- rien und gelesen in der Sitzung der Konigl. Gartenbaugesellscbaft zu Paris, rief dieser Gartner aus: alle diese Varietaten stamraen von einer einzigen Aussaat ber! Was wiirde es erst geben wenn man von alien diesen Varietaten saete? Wiirde mandleursprung- licbe Species wieder finden, vielleicht ware dies in ihrem Vaterlande leicbter als in un- sere Cultnren? Eine solche Behauptung scbien uns auf- fallend und wir wollten daher sogleich selbst untersuchen. Die Sacbe war wirk- lich so nicht wiesie der geschickte Gartner vorgetragen. Wir sahen sogleich dass die Pflanzen , welche uns vor Augen waren, garnichts gemein batten mit A. fios Mar-- tint, pallida y Neillii und pulchella wie Jac- ques es glaubte, Diese Pflanzen den man botanisch vielleicht eine directe Individua- tat bestreiten konnte, kommen keinenfalls von einer einzigen ber; wir gesteben je- docb dass die andern Arten wovon er- spricht, als A, hwmanthay aurea y auran-- tiaca und noch mehrere sich in ibrer Nachkommenschaft nur wenig verandert vorfanden und erlauben wir uns daher fol- gende Bemerkung : Warum sollte in der Pflanzenwelt nicht dasselbe vorkommen was wir bei dera Thiergescblechte und selbst bei dem Menschen wahrnebnien, dass naralich in der zweiten oder dritten Generation die Zuge fruherer Vorfahren vaterlicher oder mutterlicher Seits voll- kommen zu erkennen sind ohne dass sie jedoch in den ersten sich vorfinden. Durch Mischung der Pollen muss fruh oder spat unserer Meinung nach ein solches Resultat erzielt werden ! Der schone Strauss von Alstroemerien welchen wir bier unsern Lesern vorlegen wird sicher sie unsere Meinung theilen lassen^Sie werden darin leicht viele Pflan- zen wieder flnden , welche man langst ala Species bekannt gemacht hat und wenn der bescbrankte Kaum fiir die Abbildung, ohnehin scbon in doppeltera Formate es gestattet baben wurde, so hatten wir noch eine grosse Anzabl von Varietaten bin zu- gefiigt um alles das Gesagte zu vervoll- standigcn und zu beweisen dass alle bis jetzt bekannten Alstroemerien (dem § B zugehorend] von nur drei oder vier be- CHILISCUE ALSTR0E:»IER!E. 257 kannten oder noch bekanut zu werdenden | oben hin bei den Characteren Gesagte zii Norraalarten herkonimen ! vcrweisen. Es ware uberfliissig uni alle die hier Fiir weitere AusfiihrlicbkeJten siehe Ar- abgebildeten Pflanzen botanisch zu be- tit<^I^^^^''««*^'''^''> Ho^^^sVanboiitteai^iis, I schreiben, beschriinken uns daher auf das Ch. I. CUIiTtJR. Wahrend einem grossen Theile des Jahres gibt es fiir unsere Garten nichts schoneres als die zugleich so prachtigen und so zahl- schnelles Abfliessen des Wassers zu bclor- dern, man fiillt sie dann mit elner huraus- reiehen auf fokende Weise zusammenffe- reicbenBluthendieserherrlichen Pflanzen; setzten Erde : 1/3 Lehmerde, 1/3 sandige aucb ist nichts leichter als deren Verineh- Haldeerde, und 1/3 gute Laubcrde, wo man rung und Cultur. Die tausend verschiedenen und imraer lieblichen Scbattirungen welche die Blu- menkronen dieser Alstroemerien schmiik- ken. wurden scihwerlich erlauben eine Nomenclatur festzustellen. Wie die Calceo- larien, ihre glanzenden Nebenbuhler, so entgehen auch sie fast ganzlich einem strengen Unlersuchen. Wir mussen es ge- stehen alle sind schon und werden gewiss in kurzer Zeit ebenso allgemein werden ais Nelken, Levkoyen, etc. Ein schoner Strauss von Alstroemerien kann in derThat alien anderen Blumen vorangestellt wer- den. Die Cultur in Topfen wiirde ihnen ihrer langen dlcken und zahlreichen Faserwur- zeln wegen nicht zusagen, est ist daher besser sie im freien Grunde zu pflanzen , wo sie alle Jahreszeiten uher bleibcn kon- nen , wenn man nur einige Vorsichtsmas- regeln anwenden will, die wir hier ange- ben werden. Man macht eine platte Bande von circa 40 centimeter Tiefe und deren Breite und Lange nach der Anzahl der Individ ucn bestimmt werden , die man pflanzen will und die ungefahr 33 centimeter die einen von den anderen entfernt seyn mussen. Der Grund dieser Tiefe wird mit Kiesel, Topfscherben , etc. bedcckt, um so ein noch ungefahr 1/30 Theil (der ganzen Masse) Guano zufugt- Im Monat October pflanzt man und muss ja darauf bedachl seyn dass der Culraina- tionspunctjeder Rhizome sich §0 centimet. unter der Oberftache des Bodens befindel. Beim Eintritt des Frostes deckt man mit Glasfenster und erwarmt mit Mist. So lange das Thermometer nicht unter den Frier- punct fiillt gestaltct man der Luft freien Zutritt. Wir haben gesehen dass eine Kalte van 4° — R. den Wurzeln keinen Schaden gethan hat. Wahrend der grossen Kalte je doch bedeckt man die Glassfenster mit Strohmatten, die man jedesraal wegnimmt, sobald die Sonne scheint. Wann dieFroste nicht mehr zu fiirchten sind , wendet man keine Vorsichtsmasre- geln mehr an und iiberlasst die Pflanzen, die bereits ihre Triebe zelgen , alien Ein- flussen der Athraosphare. Wahrend die Samen reifen gibt man nur wenig Wasser, und wenn nach derErndte grosseRegeneintreten sollten, so deckt man wieder mit Glasfenster um das Verfaulen der Rhizomen zu verhuten. Diese werden im Juli ausgenommen, gereinigt und an einem luftigen, trockenen Orte bis zur Zeit Wied L. VH. r/y/f/ /,/ r^/f//rr////^/rf'ees, wi*c. Juslicia cristata Jacq. I/ort. Sehronbr. t. 320. J. pulcherrima Jacq. /c. rar, i. 204. Ekdlich., Geu. jj2- 3074. CHARACT A. foliia oblongis glahris basi undulatis in peliolum brevem decurrentihus ^ spicis sitnplicibus tetragonis , bractels ovatis acump- natis serratis, corollae laciniis ovatis actitissimis lateralibus duph brevioribus. Lindl. Aphelandra aurantiacalmh. Bot. Beg. 1. 12. 1845. Hemiandra (nee Ilesemasandra ut scribit ex er- rore eel. auctor anglicanus) aurantiaca Scheidw. {Hemiandra R. Br. Genus Labiatarum nee Acan- tbacearuml). Texie du Botanical Register de M. Lindlcy. APHELAIKDRA AURAWTIACA ORAKGE APHBLAHDRA. Ettmoiogee, ei(ptX^s, Smouth, simple; *vfl'p, a man 5 botanically a stamen GENERIC CHARACTER. SPECIFIC CHARACTER see above. This is the handsomest stove shrub that has been introduced for a long time, and in the esti- mation of cultivators must class ^ith Ixora cocclnea , Aphelandra cristata, the Hindsias, Jacquima aurantiaca, and other front-rank species. It was exhibited at a late meeting of the Horticultural Society, by Mr. Henderson of Pine Apple Place , under the title of Hesemasandra aurantiaca , a name not to be found in any Botanical books in our possession. It is probably some error, and the word may have been Hemiandra (half anther) , b allusion to each anther having but one lobe, as is shewn at fig. 1; but Hemiandra is really a totally different plant. Can it be Schrader's Synandra amwna, the Aphelandra ignea of Nee» von Esenbeck? concemmg which we find nothing beyond the names in Dietrich's Synopsis plantarum. We have only seen it on the occasion just alluded to , but we could not then perceive any thmg to separate it from the well-known genus Aphelandra, and thither it is accordingly now referred. Colourers are quite unable to give the soft and brilliant glow of the rich orange-coloured flowers , which may perhaps be compared with that of the ripest side of a Brussels Apricot when coated by varnish. We presume that some part of South America is the origin of the plant, but upon tluit pomt we have no information. (1) Nous nc pouvons comprcndre potirquoi Nees a ^crit Ei:hma^:ai\taihi? au m.^sc. ?C«. L. 240 APH^LAWDRE A FLEURS ORANGEES, APHELAIVDRE A fi^EURS ORAIVGEES APSELAICDRA AURAIIXUCA (tth. wptXfjff^ uni, simple- ccftj^ (homme), etamine. Acanthaoees § Echmatacanthees-Apbelandrees. CARACTERES GfiNERIQUES. Didynamie - Angiosperraie, SP£CIFIQUES voyez ci-de88U8. M. Lindley en decrivant Tarbrisseau dont il est question, declare qu'il e!>t le plus beau qu'on ait inirodmt depuis long- temps dans nos cultures. Nous venons de Fexaminer en fleurs dans une des serres chaudes de retablissement Van Houtte et convenons volontiers avec nilustre auleur, que le port en est elegant , le feuillage am- ple et beau, rinflorescence en cpis aussi singuliere que brillante : qualites incon- testables, qui doivent lui raeriter Ta faveur des amateurs les plus difficiles. Si nous ne nous tronipons, on doit I'in- troduction de cette plante en Europe, a M- Ghiesbregbt, qui Tauralt apportcp du Mexique dans le Jardin botanique de Bruxelles. Lors de sa premiere floraison, en 184S, la presence d'une seule loge aax antberes, avait engage un botaniste a faire de cette plante un genre nou- veau , auquel le nora dHHemiandra fut im- pose (1); nom qui rappelait cette disposi- tion, laquelle toutefois est commune a quelques aatres plantes et en partlculier a certains genres d'Jcanthacies. Mais inde- pendamment des affinites que prescntait la nouvelle plante avec VJphelandra^ il exis- taitdeja un genre ATemanJra dans la faraille des Labiees (et mieux Laraiacees Li^dl, !). Enfin la plante nouvelle avait de telles afR- nites , avons-nous dit avec le genre Jphe- hndray qu'il devenait impossible de Fen scparer. Aussi M. Lindley Fy a-t-il reunle en (1) Hemisandm et surtout Ilesv masandra sont de» erreura de copUte. adoptant le nom specifique qui lui avait cte donne par notre honorable coUaborateur. V^. aurantiaca a un port dresse, des feuilles araples, glnbres , oblongues-lan- ceolees, obtuses ou a peine aignes, ondu- lees et retreuies a la base en un court petiole. Les superieures sont egales en di- mension aux inferieures. La couleur verte en est foncee et palit un pen en dessous. Les fleurs, assez grandes, et disposees en epis tres-denses , tetragones et formes de grandes bractees vertes ^ etroitement imbriquees-decussees, dentees-en scie, sont d'un jaune-orange vif , lave ou teinte de vermilion ; double nuance que le pinceau est inhabile a rendre. Elles sont bilabiees. La levre superieure est forraee de deux lubes conjoints, dresses , forniques et cou- vrant les etamines et le style; Finferieure, de trois lobes etalcs, oves-oblongs , dont Finfermediaire plus grand et deflechi- Les filaments staminaux sont legerement ve- ins; les antheres oblongues , unilocnlaires, dorsi-medi-fixes; le style est aussi longqu'el- les et n'offre aucune particularite. M. Lindley, tout en determinant cette plante, exprirae le doute qu'elle soit la meme que la Synandra amcena de Schra- der, ou Jphelandra ignea de Nees : espece, dit-il, qu'il ne connait que par son nom, insere dans le Synopsis Plantarum de Die- trich. Nous devons dire a ce sujet que nous ne sorames pas plus heureux qne le celebre botaniste anglais, et que force nous est de nc pas mieux eclairer la ques- tion. Cfi. L. ORAISGEMARBEIVE APHELAWDRA, 241 dJIiXVUC Comme celle de la plupart des autres |' qui est un grand merite a ajouter a ses arbrisseaux de serre ehaude, sa culture ne qualites. presente point de diffieultes. 11 se plait dans un compost leger et cependant assez riche en humus ; il airae les arrosements pendant la belle saison, et veut se reposer presque completement pendant nos hirers. Son beau feuillage et ses curieux epis de fleurs, a grandes bractees serrees font un tres-bel effet. II fleurir tres-jeune; ce On le multiplie aisement de boutures faites sur couche chaude et sous cloches. Ces boutures convenablement traitees, et faites en juin ou en juillet, par exeraple, ne manqueront pas de fleurir des Fannee suivante. L. VH. ORAIVGENFARBEXE APHELAIVDRA APHKLAIfDRA ACRAKTIACA. Ettuologie. <»^ePii;;, einfach ; «vi;p , Staubfaden. Naturliche Ordnung der Acanthaceen , Abth. der Echraatacantheen. Aphelandreen. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER • . siehe oben We so hatten wir die Einfiihrung dieser Pflanze Ghiesbrecht zu verdanken , der sie aus Mejiko nach dem botanischen Garten zu Brussel ge- bracht haben soil. Als sie im Jahre 184S zum erstenmal bliihte, veranlassten ihre einfacherigen Staubbeutel einen Botaniker, aus derselben eine neue Gattung unter dem Nanien Hemiandra (1) zu bilden ; eine (I) Hemisandra und hauptsachlich Hesemasandra »ind Dmckfehler, Lindley der den in Rede stehenden Strauch beschrieben, betrachtet ihn als den schonslen der seit langer Zeit in unsere Garten eingefiihrten. Wir gestehen gerne dass seine zierliche Gestalt, seine grossen und schonen Blatter, sein ahren- formiger Bliithenstand ebenso ungewohn- lich als priichtig sind; und dass diese unbeslreitbaren Vorziige ihm gewiss den Beifall der selbst schwer zu befriedigen- den Liebhaber erwerbcn raussen. Bennennung, die zwar die angedeutete Eigenscbaft ausdriickt, jedoch raehreren andern Pflanzen , zumal aus der Ordnung der Acanthaceen zukommt. Abgesehen indessen von der Verwandtschaft welche diese neue Pflanze an Aphelandra knupft , bestand schon eine Gattung ^em/a«c?ra aus der Familie der Lippenbluthigen (Lamia-^ ceen Lind.) Kurz die neue Pflanze bot wie wir sagen, so viel Verwandtschaft mit Aphelandra dar, dass eine Trennung davon unraoglich war. Aus diesen Grunden zog Lindley sie dazu, behielt den spe- cifischen Naraen aber bei* Die orangenfarhene Aphelandra hat einen aufrechten Stamm , die Blatter sind gross, glatt, langlichlanzettforraig, stumpfoder kaum etwas spitzig, wellenformig, am Grunde in einen kurzen Blattstiel ver- schmalert. Die obern sind eben so gross und breit als die untern. Die grune Farbe derselben ist dunkel , unten etwas heller. ^4^ ORANGEWFARBENE APHELANDRA Die lieralich grossen Bluthen stehen 1 schwachbehaart; dieStaubbeutellanglich, in gedrangten vierseitigen , aus grossen, grunen, festanliegenden, dachziezelforml- gen, kreuzstandigcn, sagezahnigen Neben- blattern zusararaengesetzten Aehren , sind lebhaft orangegelb rait zinnoberroth uber- laufen, ein schwer durch die Kunst wie- derzugebender Farbenton. Die Krone ist zweilippig. Die obere Lippe aus zusaramengefugten, aufrechten gewolbten, die Staubgefasse und den Stenipel be- deckenden Lappen gebildet ; die untere bestebt aus drei ausgesperrten , eirund- langlicben Lappen deren mittlerer ab- wartsgebogen ist. Die Staubfaden sind zwei einfanherig , in der Mitte des Ruclcens be- festigt, dergleicblange Griflfel bietet nichts eigenthumlicbes dar. Lindley betrachtet diese Pflanze als nicbt identisch rait Synandra amoena Schrader, und Aphelandra ignea N. ab. E. Pflanzen die er nur dem Naraen naeh aus Dietrichs Synopsis plantarum kennt. Wir miissen getehen dass wir in dieser Bezie- hung nicht glucklicher als der engUscbe Botaniker sind und dass wir uns genothigl seben die Frage nicbt raehr aufzuklaren. Ch. L. CCIiTVR. Wie die raeisten Strauchpflanzen des Warmbauses, so bietet aucb ihre Cultur sehr vvenig Schwlerigkeiten dar. Die Planze gefiillt sich in einem zwar leicbten aber burausreichen Compost; wabrend ganz der scbonen Jabreszeit liebt sie das Bcgiessen, will sich jedoch beinahe vollkoraraen wabrend des Winters aus ruben. Ibr scbones Laubwerk und ihre merk- wurdigen Bluraenahren bringen eine berr- llche Wirkung hervor. Auch bliibt sie schon sebr jung, ein Verdienst was ihren Eig cbaften nocb zuzufiigen ist. Man verraebrt sie geraachlicb durch Stecklinge aufs "Warrabeet und unter Glocken. Die Stecklinge zweckmassig be- handelt und im Juni oder Juli geraacht, bliihen schon im folgenden Jahre. L. VH. /// /f'// /fT /y/. /I tj^ /rer/. // *\«M' ( 09GIDIIIM mSLEAYI. OrchidaceaB § Vandea?* Gynandria-Monandria. CHARACT. GENERIS.— Onc»d»w;« ; Perigonii explanati foliola exteriora undulata, latera- lia libera v. sub labello connataj interiora con- fonnia. labellum maximum gynostemati con- tinuum ecalcaratum lobatum basi tuberculatum v. cristatum. Gynostema erectum semiteres apice utrinque alatum ; anthera incomplete bilocularis , rostello abbreviato v. elongate rostrate. Polli- nia 2 postice sulcata; caudicula plana; glandula oblonga. Herbse Amerieance tropicce see puts pspudo- hulhoscB ; foliis coriaceis plants complicaiis trique- iris f>. teretihus; scapis paniculatis vagina tis ra^ ritisve simplicihus ; floribus speciosis tit plurimum luteis swpe mactilatis rarius albis, Oncidium Swartz; Act, holm. 1800. 239. R. Brown mAil. CHARACT. SPECIEI. hort. Kew. II. 5. 215. Kcsin in HB. et B. nov. gen. et spec, t. 79-82. Bot. Reg, et Bot, Mag. locis numerosis, eic, etc. Ehdlich. Gen. pi. 1460. 0. Pseudohulhis ovatis compressis diphyllis, foHis erectis coriaceis oblongo- en^iformibus subundulatis apice recuryis , racemo simplici erecto rigido brevioribus, sepalis petalis que oblongis suba^qualibus undulatis inEnis basi con- natis, labello obovato retuso basi sagittate disci tu- berculo apice depresso dilatato bilobo utrinque In medio unidentato lamellaque unica retrofractaauctOj gynostemalis alis cirrliatis. iL. Boi, Reg. Oncidium Insleayi Barkea in litt. Ii misc. 1840. 21. M( Texte du 3fagazine of Botany de M. Paxlon. ^'i Mr. IIVSLEAT'S OAICIDIVM. oNciDicai rasiEAxn. ixm. oyxosy a tubercle 5 tloo^^ a form, an appearance GENERIC CHARACTER SPECIFIC CH.\RACTER see aboTC. Tbe great number of species in the genus Oncidium, which have flowers only varying slightly in the combination of their brown and yellow tints, seems to render each acquisition in which the colours of the blossoms are in any degree similar, of comparatively small value. Such, however, is the extreme richness of hue in the flowers of the present beautiful plant, that, connected with their great size and pleasing arrangement , this property redeems them entirely from falling beneath notice, and places the species in the very first rank of orchidaceous plants. It Is a native of Oaxaca, in Mexico, whence It appears to have been introduced to this country by George Barker, Esq., of Blrmingbara; — this gentleman having succeeded in blooming it two or three years back, named it after his gardener, Mr. Insleay. Messrs, loddiges also imported it from the same district, and it flowered in their nursery in the autumn of 1840, when the drawing now furnished was made. In the Miscellaneous Notices of the Botanical Register, Mr. Barker's plant is described as producing a rigid, erect raceme of flowers; but the specimen from which our drawing was taken bore a raceme of a decidedly half-drooping character, as partly shown in the figure, and better exhibited by the wood engraving. The flower-stalk will there seen to issue in a graceful curve, and to depend m a very elegant flowing manner. As we have remarked in a former number, the species was originally thought to be identical with Odontoglossum grandc, on account of the partial resemblance of their pseudobulbs, but even in this 32 ^44 OINCIDIE DINSLEAY. particular practised eye will easily detect a difference between the two plants, if both are in a perfect and fully deyeloped state. The pseudobulbs of 0. grande are larger and with a greater tendency to roundness; while those of 0, InsUayi are more concave on one side, and with sharper edges. In the flowers, the latter plant is far inferior to 0. grande, except in the colours of the labellum, where it has a manifest pre-eminence. By a comparison of our excellent of the two species, the chief distinctive features of the inflores- cence will be at once manifest. The colours, the forms of the wings of the column, of the tubercles and appendages of the labellum, and of the latter organ itself, are essentially remote^ and 0, Ins- leayii comes much nearer to 0. papilio , with which, again, it can never be confounded, from the striking peculiarities of each. Messrs. loddiges cultivate it on a block of wood, keeping it in the warm orchidaceous-house, during summer, and removing it to a cooler and drier place when it« new pseudo-bulbs are per- fected, which will be towards the month of November. Here it will most likely flower about February or ittarchj at least, that is the period at which it blossomed with Mr. Barker. OKCIDIE D'I]¥S»LE4Y 0IVCIDIIJ9 INSIEltl. £tth. cyKCSy tubcTCule; ci^of, forme, aspect-, allusion aux gibbosites qui sent situees h la base du labelle chez les plantes de ce genre. Orchidacees, § Vandees. — Gynandrie-Monandrie- CARACTERES GE^MQUES. CABACTERES SPECIEIQTIES voyez ci-dessus. Cet Oncidie croit , dit-on , aux environs d'Oaxaca, au Mexique, d'ou il a ete envoye, on ne dit pas par qui, a M. George Barker, amateur a Birmingham, qui I'a dedie a M. Insleay, son jardinier. Les macules, la coufeur et un peu la forme des fleurs rap- pellent celles de ¥0. Papilio, bien que la disposition en soit tres-difFerente, inserees quclles sont en un epi raide et dresse. M, Bateman en a donne une tres-belle fi- gure dans son magnlfique ouvrage sur les Orchidees du Guatimala, et tout le monde examinant avec soin , on remarque bientot que les pseudobulbes de ce dernier sont plus grands, un peu plus arrondis; tandis que ceux de notre Oncidium sont comrae excaves d'un cote et out leurs bords plus aigus. M. Paxton , fait remarquer de plus, conlrairement au dire de M. Barker, que le scape est decideraent nutant, du moins dans Tindividu qu'il a sous les yeax! Les pseudobulbes sont oves, corapriraes, legerement sillonnes et concaves d'un cote ; les feuilles, au nombre de deux, sont lar- s'accorde a dire qu'elle est une des plus ges, ovales, epaisses, canaliculeesplissees remarquables especes du genre : au milieu, aigues-recourbees au sommet. L'habile jardinier du due de Devonshire qui la figure egalement (v. ci-contre) fait remarquer avec raison combien elle res- semble , par ses pseudobulbes , a VOdonto- glossum grande ^ avec lequel di verses per- sonnes Tout d'abord confondue* Mais en les Le scape est simple , suhdressk ou nutant, raultiflore. Les fleurs sont tres-grandes. Les cinq segments (trois externes et deux internes) sont etales-ondules , conforraes , d'un vert jaunatre, macules do larges tacbes d'un INSLEAYS KNORPELLIPPE. 245 bran pourpre; leur somxnet en est de- I tiint de chaque cote au railieu une dent pourvu; Je labelle plus court queux, I et une seulelainelle repliee en arnere, Les obove, retus au soramet, sagittiforrae a la | ailes du gynostenie sont cirrbiformcs. base; le disque niuni d'un tuberculc deprime-dilate au sommet, bilobe et per- Cb. L. Rien de particulier dans la cul- ture de cette espece. Comme on le fait a regard de ses congeneres , on la fixe sur une ecale de coco (dont au prealable on a retire la noix) ou sur un fragment d'ecorce suspendue ou placee sur la bache de la serre. II faut la tenir chaude- ment et humidement pendant tout le temps de sa vie vegetative ; raals I'accoutumer peu a pen au sec et a une temperature comparativement froide , des qu arrive le moment dc son repos. Multiplication corame a Fordi- naire par le separage des pseudo- bulbes. L. VH. CULTURK irVSLGAY'S KMORPELLIPPE OTcciDiim ir Etyhoiog.e V«», Knorpel; tl^os, Form, Ansehen; Anspielung nuf die Lei den Pflanien dieser Gattung am Grunde der lippe «ich befindenden Verdickungen. Natiirlichc Ordming der Orchldaceen, Abth. der Vandaceen. GATHWGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER ™: '^ elie oben. Diese Species wacbst , wie man sagt , in der Gegend von Oaxaca , Mejiko , von wo sie, man sagt nicht durch wen, an Georg Barker, Blumenliebhaber in Birmin- gham , eingeschickt vvurde, der sic selnera Gartner Insleay zueignete. Die Ficcken, Farbe undGrosse der Bliithen erinnern an jene von O. papilio^ obschon sie der Ge- stalt nach sehr davon verschieden und in aufrecbten steifen Aehren gestellt sind. Ba- '24G INSLEAYS KWORPELLIPPE, teman hat davon eine sehr schone Abbil- dunjj in seinein prachtigen Werke uber die Orchideen Guatemala's gegeben und man ist dariiber einverstanden dass sie eine der ausgezeichneten Arten ihrer Gat- tung ist* Der kenntnissreiche Gartner des Herzogs von Devonshire, der gleichfalls eine Ab- blldung davon gibt (die hier beigefugte), machttnit Recht aufdie Aehnlichkeit ihrer Scheinzwiebel mit jenen von Odontoglos- sum grande aufmerksam, welohe zu Ver- wecbselungenvonSeitenverschiedenerPer- sonen Veranlassung gegeben hat. Wenn man sie aber mit einiger Aufmerksamkeit betrachtet, so findet man dass jene von letzterem grosser und runder sind , wah- rend sie bei unserra Oncidium auf der einen Seite ausgehOhlt und an den Ran- dern scbarf sind. Paxton erkliirt ausser- dem im Wiederspruch gegen Barker, dass der Bluthenschaft bestimmt xiherhangend sey; wenigstens war es der Fall hel deni Exemplare welches er untersucht hat. Die Scheinzwiebel sind zusammen ge- druckt, schwachgerinnt und auf der einen Seite ausgehohit; die Blatter, zwei an der Zahl , sind breit oval, dick, in der Mitte rinnenformlg gefaltet , spitz , am Ende riickwarts gekrurarat. Der Bluthenschaft einfach aufrecht oder uberhangend ^ viel- bluthig. Die Bluraen sind sehr gross. Die fiinf Kronentheile ausgebreitet, wellenformig, gleichformig, gelbgriin und mit Aus- nahme der Spitze mit grossen purpur- braunen Flecken geziert. Die Lippe kiirxer als die ubrigen Bluthentheile , verkehrt eirund eingedruckt, am Grunde pfeilfor- raig; auf der Scheibe befindet sich ein oben zuzamraengedruckt - ausgedehnter zweilappiger Hocker, der an beiden Seiten in der Mitte mit einem Zahn und einer riickwartsgeschlagenen Lamelle versehen ist. Die Flugel der Sterapelsuule sind ran- kenformig. Ch. L. CIJI.XIJR. Die Cultur dieser Species bietet nichts Eigenthuniliches dar. Eben so wie ihre Verwandten wird sie auf ein Stuck Cocos- nussschale oder Rinde im Warmhaus ir- gendwo hangend angebracht oder hinge- stelh. Wahrend ganz ihrer Vegetation muss sie warm und feucht gehalten wer- den; wenn die Zeit ihrer Ruhe heran- korarat so gewohnt man sie nach und nach an eine kahere Temperatur und halt sie trocken. Die Vermehrung geschieht wie gevvohn- lich, naralichdurch Abtrennen der Schein- zwiebel. L. VH. t/*^//^ ffy^^^ f e. ^ WBES SAMIIINEBM, plore pleno. J ^ RibesiacesB. Pentandria -Monogynia CHARACT. GENERIS. — V. ci-dessus p. 17. CHARACT. SPECIEI. Varietas e typi seminibus orta Texte du Magazine of Botany Ae M. Paxton. RIBES SAIVOmi^EIJllI FI.ORE pleno. DOUBIE BLOODl-FlOWEaED CUR&ANT. Ettmoiogt. See above, page 18. CHARACTER GENERIS. See page 18. CHARACTER SPECIFIC. See aboye. For specimens of this interesting variety of a popular shrub we are indebted to the kind attention of Mr. James Ho Nab, curator of the Caledonian Horticultural Society; and we extract the following account from the statement wich accompanied them : . It has flowered for the second season in the garden of tlie Caledonian Horticultural Society, both as a standard and on a wall. Last year the plants were comparatively weak, and is was not until this spring that it fairly proved itself. It is considerably later in blooming than the ordinary varieties of the scarlet flowering currant , the standard variety being in bud when the single variety was passmg out of flower ; and on the wall the double variety is in perfection when the others sumlarly placed are long gone by. Its racemes vary from three to six inches in length; and possess sufficient strength to support its comparatively heavier flowers, and cause them to stand clear of the foliage. It also remains much longer in a state of perfection than any of the single varieties. When forced-, it assumes a still more monstrous form, the flowers ressembling the Hen and Chicken Daisy (1) {BclHs perenms proUfera). Its growth is every bit as free, and it flowers just as profusely as the ordinary smgle va- riety, and, like it, is easily propagated by cuttings and layers, and requires the same treatment^. It appears that the merit of putting. cultivators in possession of this valuable addition to our hardy spring-flowering shrubs is due to Mr. David Dick , gardener to the Right Honourable the Earl of Selkirk, at St. Mary's Isle, Kircudbright, who discovered it in a collection of seedlings raised m the Isle Garden. Mr. MO Hab has favoured us with the annexed remarks on its origin , taken from a letter addressed to him by Mr. Dick , last April : — . j n j . The seed I have no doubt was ripened in the Isle Garden, where they fruit abundantly, and was «own by some one of my predecu . When I came here, I found about one hundred seedling plants standing close together, none appearing to have flowered. During 1839, I had them planted out, and, on their flowering, the double variety was detected. I did not observe any approach to a double flower on any other individual of that stock ; nor even the least tendency to a muUiphcat.on of parts on any of the numerous seedlings since raised. Amongst those obtained at the same time with the double one, several distinct shades occur ; many have also a tendency to produce larger racemes than the original species. I have generally found the double variety three weeks later m flowering than the common vaiieties cultivated here, o . .. . » r. Blooming as it does at the very time when flowers are so much wanted . especially in metropoh an Sar.dens, and the parent species being so well known, it needs no eulogium of ours to gain .t a favourable receptio.. : every one can imagine how much more showy the double flower must be than the single. To the list of forcing flowers . it will also be an addition of some importance. (1) When received specimens of it in this slate , ^hlch prfcclly corroborate the description. 248 GROSEILLIER SAISGUIN A FLEUBS PLEINES. GROISEILLIER iiAIVGIJIIW a fleuris pi^eimes aiBES SAWGUIHEUM FLORE PLEWO. Ettm, Voyez ci-dessuSj page 18. Ribesiacees. — Pentandrle-Monogynie. CARACTERES GENERIQTJES voyez ci-dessus , page 17. CARACTERES SPECIFIQrES voyez ci-dessus, page 247 comte de Selkirk, dans un serais du Ribes sanguineuMy fait a S*^-Mary Isle, par un de ses predecesseurs. 11 dit que la forme de ses fleurs rappelle celle des fleurs du Bellis prolifi de famille) nous dispense Une des plantes qui attlrent le plus, au printeraps, dans nos parterres, Tattention des plus indi£Ferents, et qui charme le plus Toeil d'un amateur exerce, est sans contredit le Ribes sanguineum, et surtout plusieurs belles varietes qu'on a obtenues de ses graines. En voici une qui les efface toutes et les laissc loin derriere elles sous le rapport de Teclat et de la beaute des fleurs. Ces fleurs sont littcraleraent pleines, tres-grandes et plus nombreuses, sur des grappes plus al- que ses sceurs et que les grappes florales d'en dire d'avantage. Aussi n'ajouterons- r nous plus qu'un mot : outre le merite in- contestable de la nature de ses fleurs, cette plante en joint un autre, dont nous avons deja parle, c*est qu'elle est plus florlfere longees que dansle type. Elles sont, dit-on, tin peu plus tardives que celles de ce der- nier; c*est, selon nous, un agrcment de plus qui doit engager les Anthophiles a decorer leurs jardins d*une collection de ces diverses varietes, parmi lesquelles la nouvelle tronera en reine. M. Paxton nous apprcnd quelle a ete trouvee par M. David Dick, jardinier du (racemes) n'ont pas moins rfe 5 a 6 pouces de longueur^ dimension que nous avons ve- rifiee sur les individus qui ont fleuri cette annee dans Tetablissement Van Houtte. Elle a fleuri pour la premiere fois, en 1840, dans le lieu raerae de sa naissance. Elle sera bientot dans tons les jardins. Ch. L: CtJIiVIJBE. Je n*ai rien de particuHer a eonseiller dans la culture de cette variete. On peut a son cgard suivre de tout point celle que j'ai rccommandee en parlant de sa congenere, le Ribes alhidiim. J'ajouterai seuleraent qu'en parlant d'une telle plante tout eloge devient inutile, quand on jette les ye ax sur la figure ci-contre, qui est cependant bien loin encore de donner (tant elle exi- gue!) une idee juste de la magnificence florale de cette variete nouvelle. L. VH. GEFOELLT-ROTHBLUEHENDE JOHANNISBEERE '249 GEffrELLT-ROTHBLlJEHEKDE JOUANNISBEERE VJBBS BAITGUIHEITBI FL. PL. Natiirliche Ordnung der Ribesiacecn ETYMOLOGIE. . . . GATTtWGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. . siehe pag. 18 Unter alien Pflanzen welehe ira Friih- jahr allgemeinc Aufmerksamkeit auf sich Ziehen und das geiibte Auge des Liebhabers am raeisten erfreuen, sind die gefulU-roth^ bluhende Johannisbeere und mehrere aus Samen gewonneneVarietaeten gewiss oben an zu steilen* Die hier abgebildete iibertrifft alle und lasst sic in Bezug auf Glanz und Schonheit der Blumen welt hinter sich xuruck. Ihre Blumen sind, buchstablich gesagt, gefiillt, sehr gross und zahlreicher auf langere Aehren als dies bei dera Typus der Fall ist. Sle sind freilich etwas spater, dies tann jedoch unserer Meinung nach die Liebhaber nur aufmuntern in ihren Garten eine Collection dieser verschiede- nen Varietaten anzulegen , unter welchen die neue gewiss als Konigin prangen wird. Paxton sagt dass sie von David Dick , Gartner des Grafen von Selkirk, unter einer zu S*-Mary Isle von einem seiner Vorganger geraachten Aussaat des Ribes sanguineum gefunden wurde. Er sagt aus- serdera dass die Form ihrer Bluthen an jene der Bellis perennts proUfera erinnert. Nach solchem Lob haben wir nicht no- thig noch mehr hinzuzufiigen, beschranken uns daher darauf nur noch zu sagen , dass zu dera unbestreitbaren Verdienst der Na- tur ihrer Bluthen diese Pflanze noch ein andereshatund wovon wir bereits gespro- chen haben , naralich dass sie bliithen- reicher und dass die Bliithenaehren nicht weniger als S bis 6 ZoU lang sind. Sie bliihte zura erstenraale ini Jahr 1840 in England und dieses Jahr bei uns. Die Blumen sind ebenso prachtvoll als in der Abbildung. Ch. L. cuiiXvn. Was die Culter dieser Varietat anbe- triflFt so habe ich weiter nichts anzurathen als genau diejcnige des ihr verwandten Ribes albidum anzuwenden, wovon ich gesprochen. Ich fuge nur noch hinzu dass wenn von einer solchen Pflanze die Rede | ist , alles Lob uberfliissig wird nachdera man die hier beigegebene Abbildung ge- sehen, die aber doch noch nicht im Stande ist eine richtige Idee von der Bluthcn- pracht dieser neuen Varietat zu geben. L. Vfl. l/^//r/r/r^^ '•■? vrr// f/^^^ //, y7 ei;./. RIGIDEllA ORTUANTHA. IridacesB (§ Colletosteraones Nob.). — Monadelphia-Triandria, CHARACT. GENERIS. R. Bulbus extus tuni- catus, dein compactus. Folia equitantia clisticha plicata vaginantia coriacea. Scapus foliosus erectus ramosus. Flores terminales, nutantes seu erecti ex spathis bivalvis. Perianthium hexaphyllum coIoratum;«segm ent is tribus externis latissioiis erecto-reflexis concavisj internis itiulto minoribus fiquamiformibus , gynandro brevioribus, seu li- neari-elongatis et sequalibus. Stamiua 3,intubum exsertum connata; a n t h e r i s linearlbus liberis S t y- lus in tubo liber; stigmatibus3 bipartitis in co- lumnam basi confluentibus; ovarium trigonum; ovulis biseriatis. Capsula papyracea, apice circum- I scissa, dein apice conica mucronata, costis sulcatis; Semina irregularia.... rhaphe chalazaque con- spicuis. Uigidella LiNDi. Bot. Beg, t. 16. et misc. 64. 1840. — W. Herb. Hot. Rtfj. t. 68. et misc. 143.1841, Charact. jam revis. [et Nob, characteiibus denuo bicre\Isis.) CHARACT. SPECIEI. — R. planta elata robustis- sima ; foliis arapllssimis profunde plicatis; fiortbtis magnis ereclis nocturnis ; segmentis internis gy- nandro aequalibus seu paulo superantibus - scapo muUifloro ramoso. R, orihaniha '^03. {Eort. Vanh. p. 5.) Ch. L. RIGIDELLE A VLEIJRS DRES»SEEj§ RIGIDELIA ORTnATJTHA. Ettm lors de la maturatioa des fruits. Iridacees § Colletostemon (Nob.). SYHONYMIE CARACTERES GENERIQUES J CARACTERES SPECIFIQUES / \ Monadelphie-Triandrie. voyez ci-dessu». ■ La plante, dont il est question, vient I paralssent, sinon nianquer corapletemetit ajouter line troisienie espece a un genre qui avait, des sa formation, toute recente (1840), atlire Tattention des botanistes et des amateurs de fleurs. Elle pent en etre consideree oomrae la plus remarquablepar la luxuriance de loutes ses parties- Son exa- men nous a oblige de reFaire en partie la caracteristique generique qu'avait etablie est d'avoir ses fleurs constammentdrcssees, dans la R. flammea, comrae le discnf Ics deux auteurs cites, y etre du raolns reduits a Tetat rudinientaire, tandis qu'ils sont tres-apparents dans la i?. immaculata y et beaucoup plus developpes encore dans celle que nous fesons connaltre. Un autre carac- tere qui distingue emlnemment notre plante M. Lindley d'apres la premiere espece con- nue; caracteristique deja revue partielle- nient par le Rever. W. Herbert, qui, en en decrivant une seconde espece, regarda avec ralson comme petales les trols squa- nies internes qui acconipagnent le gynan- dre (1) a sa base* Ces squames toutefois u tandis que dans les aulres especes, les I>edicelles, toijjours nutants, ne se redres- sent qua la maturation du fruit. (1) Quelque riche que soit le Vocabulaire bota- nitjue qui s*augniente cbaquc jour, il manquait un terme pour de'signer le double appareil sexuel reuni. Androphore, gynophore, n'exprinienfc que la moitie du mot ; noushasardons celui de gynandro que nous avons deja indique ailleurs , et qui correspondent au gijnosieme des Oiclildees, qui eut peut-etre *5ga1e- ment ete impropre ici. 33 252 RIGID£LL£ A FLEURS DRESSEES, Elie est originaire du Mexique, d'ou elle a etc introduite en Belgique par M. Ghies- breght, voyageur-naturaliste, aux soins duquel nos jardins sont redevables d'une foule de plantes interessantes« Nous ne savons si, dans son pays natal, elle atteint ou depasse un a deux metres de hauteur, comme le fait la R. flammea^ salon M. Lindley; inais en domesticite, chez nous enfin , elle parait bien plus vi- goureuse que ses deux congeneres; sa tige est beaucoup plus robuste; ses feuilles sont bien plus araples et plus fermes; ses fleurs surtout sont beaucoup plus grandes et d'un coloris bien plus vif. Nous ne saurions dire a quelle heure de la nuit elles s'ouvrent; mais des cinq heures du matin , pendant le mois de juin , qu elles se sont raontrees pour la premiere fois (probablement) en Europe, danslejardin Van Houtte, elles etaient deja conipleteraent epanouies et ne se refermaient qu*apres midi. Ses feuilles rappellent tout a fait, par leurs dimensions, leurs plis nombreux et tres* marques, leur rigidite, celles de certains jeunes palmiers. Elles sont ovales-lanceo- lees, allongees, aigues, etroitenient engai- nantes a la base. Le scape est cylindrique, feuille, legerement renfle aux insertions follaires , et se divise en deux ou trois ra- raeaux, dont chacun porte quatre a six fleurs, sortant d'une spathe bivalve, her- bacee. Fleurs tres-grandes (7-8 cent, de Ion- gueur, 3 et plus de diara. a la reflexion des segments), Les trois segments exter- nes sont d'un minium carmine brillant en dessus, strie plus ou moins de petites lignes pourpres qui, en dessous, sont plus apparentes sur un fond rouge-orange vif. Leurs larges onglets, d'abord dresses et enveloppant la base du double appareil sexuel , se contractent tout a coup et se replient brusquenient en dehors en un large limbe pendant , ove-acumine. Les trois internes dilates a la base, se res- serrent tout a coup, corame les premiers et s^allongent en une lame lineaire peta- loide, qui atteint ou depasse quelquefois le sommet du gynandre. Jaunes dans la partie basilaire, ils sont blanchatres au milieu et oranges, ponctues de pourpre vers le som- met. Les etamines ne prcsentent point de difference avec celles des especes citees ; etlestyle, libre dans le tube quellesforment par leur soudure intime , a ses stigraates plus profondement bipartis, a lobes pres- que filiformes. La capsule est trigone, at- tenuee vers la base, circonscrite au som- met, ou elle devient, en dedans de I'an- neau , conique , tricostee ; chaque cote fine- ment unisilloniiee et se reunissant au som- met central pourvu d*un petit mucron. Les graines comraen9ant a entrer en ma- turite au moment ou nous ecrivons, n'ont I pu etre soumises a notre examen ; nous en reparlerons plus tard* Ch. L. ■»«' CVI.TIJR1;. La culture des plantes bulbeuses {ou mieax bulborhizes) ne pr^sente aucune difficulte. D'oii vient done qu'elle est si negligee ou plutdt si mal comprise? La faute, certes, n'en est pas aux plantes! Elle doit etre attribuee a Timperitie des horticulteurs. Les Tigridia y les Ismene y les Ferraria. les Hydrotceniay les Phalocallis ^ les Rigi- delta, etc., etc. sont des plantes du plus haul interet sous le rapport botanique et ornemental. A ce double titre , elles doi- vent etre Tobjet de recherches constantes dans le but d'en ameliorer la culture. Voici jusqu*a present les moycns qui m'ont reussu Toutd'abord, je lescultiveenpots; on en verra tout a Fheure le motif. Ces pots doi- vent etre beaucoup plus profonds que larges, ERECT FLOWERED RIGIDELLE. ^53 cn raison de rallongenient extreme et pivo- tant du rhizome de la plupart d'entre elles, chez qui elles ont souvent la forme d'un petit panais. Le fond des pots dolt etre par- faitement draines (1), bien garnisde tessons de pots ou de fragments de Lriques pour faciliter Tecouleraent des eaux d'arrose- ment); le sol , un compost bien meable et assez riche en humus. En hiver, res bulbes, qu'il faut toujours laisser en pots, sont places sur une tablette bien seche de la serre froide, oii on les laisse sans eau jusqu'au printemps ; epoqne a laquelle on leur donne une terre neuve. Bientot elles manifestent dans cet etat des (1) Drained, drainage; ces mots anglais ont ete francises avec raison par men collaborateur, M. Ch. Lemaire. lis sont significatifs et cTitent remploi d'une longue perlphrase. signes de vegetation ; on Ics place alors en serre chaude et on commence a leur don- ner de I'eau, dont on augmente la quantite au fur et a mesure que se developpent leurs tiges, A la fin de raai, on pent les mettre en place, a Fair libre , dans le parterre, mais en les laissant, comme jc Tai recom- mande, toujours dans leurs pots- De cette maniere , on obtiendra de ces plantes une brillante floraison.Vers le c mencement de Tautomne , on relevera les pots pour les placer dans Torangerie ou la la serre froide, pres des jours, dans un endroit ou Fair et la luraiere puissent clr- culer librement. La elles acheveront de murir leurs graines, ou au moins leurs bulbes, dont on separera les jeunes au printemps, lors du rempotement, L. VH. Traduction of the french text. ERECT FLOWERED RKAIDELLE KIGIDELLA ORTHANTHA. Ety«. Rigidiis, o, nm, rigid, erect; an allusion, according to the author, to the rigidity of the pedicels, at the tune of ripening its seeds. Iridnceous-Colletostemones. — Monadelphia-Triandrla. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYNONYMY .... see above. The plant in question, has just added a third species to a genus which has, from the rery recent time of its formation (1840), attracted the attention of Botanists and Amateurs of flowers. It may be considered as the most remarkable of it by the luxuriance of all its parts. — Its examination has obliged us partly to remodel the generic characteristic which Dr. Lindley had established , in accor- dance with the first known species, a characteristic already partially renewed by the Rey^. W. Her- bert, who, in describing a second species, rationally regarded as petals the three internal scales which accompany the Gynandfon at its base. — These scales always appear; if not be completely wanting in the R. flammea , as the two Authors say it to be, at least reduced to the rudimentary state, whilst they are ^ery apparent in the R. imntaculata, and yet very much developped in that which we make known. Another character which eminently distinguishes our plant, is having its flowers constantly erect , whilst those in the other species always crooping , do not rise upwards , except on the ripe- ning of the seeds. It is originary from Mexico , whence it has been introduced to Belgium by Mr. Ghiesbreght, a traveHing Naturalist , through whose assiduity our Gardens are supplied with a quantity of interesting plants. 254 ERECT FLOVVEKED RIGIDELLE. We do not know whether in its native country it attains or surpasses at 2 Meiers in heigth , as it is the case with R, flammea , according to Dr. Lindley; but in a cultivated state, it appears much more vigorous with us th^n its two conveners; its stem much more robust, its leaves much more ample and firm; its flowers above all are greater and of a much more bright colour,— We cannot say at what hour in the night they open; but from five o'clock in the morning, during the Month of June, that the shewed themselves (probably for the first time in Europe, in Mr. Vanhoutte's Gar- dens), they where already completely spread out, and did not reclose until after midday. Its leaves completely recall, by their dimensions, their numerous and very remarkable folds, their ri^'idlty, those of certain young Palm Trees. They are oval-lanceolate, elongated, acute, streightly sheathing at the base. The scape Is cylindraceous, leafy, slightly inflated at the insertions of its leaves, and divided in two or three branches, each of which bears from four to six flowers springing from a bivalve herbaceous spathe. Flowers very large (7-8 centim. in length: 3 and more in diameter at the deflection of the seg- ments).- — The three external segments are of a brilliant red carmine above, more or less striped with little purple lines, which below are more apparent on a lively red-orange ground. At first their large claws, erect and envelopping the base of the double sexual apparatus, contract suddenly and fold again abruptly outwards, in a large oval acuminate hanging limb. — The three internal ones, dilated at the base, contract suddenly, like the first, and extend in a petaloid hnear blade, which reaches, and fiomethnes surpasses the summit of the Gtjnandron. — Yellow on the lower part, they are white in the middle and orange pointed with purple towards the top. The stamens present no dilTercnce with those of the species just mentioned; and the style , free in the tube that they form by their Intimate connection, has its stigmas more deeply bipartite with almost filiform lobes. — The capsule is trigone, attenuate towards the base, circumcised at the summit, where it becomes, within the ring, conic and tricostate; each rib finely sulcata, and uniting in a centre provided with a little point. The seeds beginning to ripen at the moment we write, have not been capable of being submitted to our inspection; we shall therefore speak again of them hereafter. I The culture of Bulbous (or rather hulhorhizous) Plants presents no difficulty : whence does it arise then that it is so neglected or rather so misunderstood? the fault is certainly not in the plants* it must be attributed to the ignorance of horticulturists. — The Tigridia , the Ismene, the Ferrarta> the Hydrolmnia , the Phalocallis, the Rigidella , etc., etc., are plants of the greatest interest in a botanical and ornamental point of view. — With this double title, they ought to become the object of constant researches with the aim of ameliorating their culture. The following: are the means by which I have succeeded up to the present time. — First, I cultivate them in pots, the motive will soon be apparent , these pots ought to have much greater depth than width , in conseqnence of the extreme length of the pivoting Rhizome of the greater part amongst them, which takes the form of a small parsnip — the bottom of the pots ought to perfectly drained; well garnished with Potsherds or fragments of Bricks, to facilitate the drainage of the waterings. The soil, a compost well mixed, and sufficiently rich in vegetable matter. In the winter, these bulbs, which must always be left in pots, are placed on a very dry shelf in the Greeu House, where they remain unwatcrcd until the spring; at which time fresh mould i« given them. — In this state they give very soon signs of vegetation ; they are then placed in the Hot House, and waterings are given; the quantity of water being augmented in proportion as they shew their shoots. Towards the end of May, they may be put in their place in the Beds, in the open air; leaving them always however as I recommended in their pots. In this manner one may obtain from these plants a splendid blooming. Towards the beginning of autumn the pots must be taken up , and , during the winter, kept in the Greenhouse at an airy place near the lights. The plants Mill there complete the ripening of their seeds, or at least of their bulbs, from which in spring, the time of repotting, the youngs may be separated. AUFRECHTBLUETHFGER STEIFLING, ^55 ArrRECHTBLVETHIGER liTEIfLIIWG RIGIDELtA ORTHANTHA, Etthologik. Rigidus, a, um, steif; Anspielung auf die Steifheit der Blumenstielclien wahrend dem Reifen des Samens. Natiirliclie Ordnung der Iridaceen, Abth. der Colletostenionecn GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER TiR. \ . . " siehe oben. Die hier in Rede stehende Pflanze ist die dritte Art einer Gattung die seit ihrer Be- kanntwerdung (1840) die Aufinerksamkeit der Botaniker und Blunieiiliebhaber auf fiich gezogen hat. Sie kann als die raerk- wurdigste derselben wegen der Pracht ihrer siimratlichen Theile betrachtet wer- den. Eine genaueUntersuchung der Blume hat uns bestimiut die Gattungscharacter- istik Lindley's einigermassen zu ergan- zen ; eine Characteristik schon einmal von Herbert berichtigt, der niit Recht bei der Beschreibung der zweiten bekannt gewor- denen Species die drei den Befruchtungs- apparat urasfehenden Schuppen fur wahre Petalen erklarte, Diese Schuppen scheinen ubrigens bei R. flammea^ nicht ganz zu fehlen, wie die beiden beraeldeten Auto- ren behaupten, sondern bios auf den rudi- inentaren Zustand reduzirt zu seyn, wah- rend sie schon ziemlich deatlich bei R. immaculata und vollstandig bei unse- rer Pflanze entwickelt slnd. Ein anderer Character wodurch sich unsere Pflanze verziiglich auszeichnet sind die bestuudig aufgerichteten Bliithen, wah- rend bei don zvvei andern Arten die Blu- thenstiele irainer liberhangend sind und sich nur bei der Fruchtreife aafrichten. Sie stammtaus Mejiko,von woherGhies- hreght sie nach Belgien geschickt hat. Wir vvissen nicht ob sie in ihrem Vatcrlande iiber ein bis zwei Meter hoch wird, wie solchea Lindley von R. flammea berichtet; im Culturzustande aber, d. h. bei uns, scheint sie viel kraftiger zu werden wie ihre beiden Verwandten, Der Stengel ist viel starker, die Blatter viel breiter und steifer und zumal die Blu- nien viel grosser, und lebhaftcr gefarbt. Wir wissen nicht zn w^elcher Stunde der Nacht sie sich oflFnen, aber von funf Uhr Morgens an , wahrend des Monals Juni wo sie sich (wahrscheinlich zum erstenmal in Europa) , in Van Houtte's Garten zeigten , waren sie schort vollstandig geoflFnet und schlossen sich erst nach Mittag. Die Blatter erinnern genau durch ihren Umfang, ihre zahlreichen und tiefen Fal- len , ihre Steifheit an jene gewisser junger Palmen. Sie sind ovaUanzettformig, lang- lich, spitz, am Grunde scheidenartig.Schaft cylinderformig , beblattert , an dera Anhef- tungspunkte der Blatter angeschwollen, und theilt sich in zwei oder drei Zvveige, deren jeder 4 bis S aus einer zweibliittrigen krautartigen Scheide hervorkommende Bliithen triigt. Blulhen sehr gross (7-8 Centimeter lang und uber 8 Centimeter breit). Die drei aussern Abschnitte sind oberhalb glanzend, mennigroth rait car- minrothem Scheine, mehr oder weniger njit feinen purpurfarbenen Strichen ge- ziert, die auf dem lebhaft orangenrothen Grunde der untern Fiiiche noch mehr hervortreten. Die breiten, anfangs auf- rechlen und den untern Theil des dop- pelten Befruchtungsapparats, umhullendea 266 AUFRECHTBLUETHIGER STEIFLING. Nao-elderBlumenblatterverscliTnalem sich I Vcreinigung gebildeten Rohre steht, hat plotzUch und schlagen sich dann naoh aussen zuriick, sich zu einem breiten her- abhiingenden eirund-zngespitzten Saume ausdehnend. Die dreiinnern, am Grande breiten , verschmalern sich gleichfalls plotzlich und verlaiigern sich dann in eine linienformige Bhimenblattartige Platte wel- che die Spitze des GriflFels erreicht und zu- weilen uberagt ; sie sind ara Grunde gelb , in der IWitte weissUch , an der Spitxe oran- genfarbig,purpurrothgetupfelt. Die Staub- gefasse sind von jenen der beiden andern Arten in nichts verschieden und der Stempel der frei in der durch ihre innige seine Narben tiefer in fast fadenformige Narben gespalten. Die Kapsel ist dreiseltig, am Grnnde verschmalert auf dcraGipfel umschrieben, in der Mitte des Ringes erhebt sie sich kegelformig, dreirippig; die Rippen fein- gerinnt vereinlgen sich in der Mitte des Kegels zu einer kleinen Spitze. Die Saraen die im Augenblick wo wir dieses schreiben erst zu reifen beginnen, haben nicht untersucht werden konnen. Ch. L. CUliVVR. Die Cultur der Zwiebelgewachse bietet gar keine Sch wierigkeit dar.Woher kommt es aber dass sie so vernachlassigt oder viel mehr so schlecht verstanden wird? Die Ursache davon liegt gewiss nicht an den Pflanzen! sie muss der Urierfahrenhcit der Ziichterzugetheilt werden. Die Tigridien, Ismencn , Ferrarien , Hy- drotoenien, Phalocallis , Rigidellen , etc., sind Pflanzen vom grussten Interesse, so wohl in Hinsicht auf Wissenschaft als auf Zierde. Sie mussen daher der Gegenstand bestiindigen Forschens seyn um ihre Cultur besser kennen zu lernen. Ich werde bier mittheilen welche Mittel inir bisher ge- lungen. Vorerst cultivire ich sie in Topfen , den Grund dazu wird man so gleich einsehen* Diese Topfe mussen der aussergewohnli- chen Verlangerung der Rhizomcn wegen, die oft die Form einer kleinen Pastinak- wurzel haben, bei weitera tiefer als brelt seyn. Der Boden derselben muss hinrei- chend mit Scherben bedeckt seyn, um so nach dem Begiessen das Ablaufendes Was- sers zu crleicbtern ; der Boden locker und hurausreich. Im Winter bewahrt man diese Zwiebel, sie fort wahrend in den Topfen lassend, an einem recht trockenen Orte im Kalthause , wo sie ohne Wasser zu bekommen bis zum Friihjahr bleiben; zu dieser Zeit gibt man ihne frische Erde. Sie fangen alsbald an Lebenszeichen • » von sich zu geben ; man setzt sie dann m s Warmhaas,beginnt mit dem Begiessen wel- ches man immer baufiger bewerstelligt je nachdem die Zweige sich entwickeln ; Gegen Ende Mai kann man sic in's Freie in den Grand setzen , lasst sie aber fort- wahrend in ihre Topfe* Auf diese Art wird man eine herrliche Bliithe erlangen, Gegen Beginn des Herb- stes bringt man die Topfe in s Kalthaus und setzt sie an einem Orte wo Licht und Luft hinreichenden Zutritt haben. Hier werden die Samen ihre Reife vollen- den und die Zwiebel von denen man im Friihjahr beimVerpflanxen die Jungen vveg- nimmt, sich besser entwickeln. L. VH. - h i fi^r f^^^r.V***-^ / ^ <« ^^^ yw/v/«^i^ ^ V ce.8.'.>e.niuf . LILIM BROWKII. Liliacese § Tulipese. — Hexandria-Monandria. CHARACT. GEINERIS. —Vide supra {Lilium ies- taceum, fo 221). CHARACT. SPEC — L. foliis lanceolato-linearibus elongatis, supremis conformibus verticillatis ; flore discolore , infundiLulari-campanulato , horizontali , inaximo,nervo mediano segmentorum interior, mar- gines exterior, apprehendente ^ Ulamentid basi ap- planatis puberulisque albis- antherifl oblongis basi iisis ; stylo lon^jiore viridi. Lilium Broxvnii IIortui.. Lilium Japonicum IIqrt. ai«gl nee Thcitb, Bot. Mag. t. 1591. Iodd. Bot- Cab, 438 Herb, gener. de TAm. !'« »er. t. 375. Bo/. Repos, t. 538. ; LIS DE BROWN LU.IOI BROWTIU. ^TTM. Y. ci-dessus F. Ibidem. L Liliacees § Tulipacees Hexandrie-Monogynie CARACTERES GtNERIQUES, t. ci-dessus fo 221. CARACTERES SPECIFIQUES v. ci-dessus. L*origine et la denomination specifique de ce Lis sont contestees. Les uiis veulent y yoir Fancien Z. Japonicum Thunb. ; les autresun Lis nouveau, ou plutot different. Nous adoptons volontiers cette derniere manierede voir, et nous tacherons que nos lecteurs soient amends, en nous lisant, a exnbrasser notre opinion, Le Lilium Japonicum Thuwb. (verum!) a ^te introduit pour la premiere fois en Europe (Angleterre!) en 1804, importe alors de la Chine par les directeurs de la cumpagnie des Indes. Des son apparition, il conquil,parrarapleurdesesfleurset leur odeur agreable, les suffrages du rare pu- blic horticole d'alors. Depuis cette epoque, il semble avoir presque entierement dis- paru de nos cultures; du raoins ceux qui affirmant le posseder encore, n'en mon- trent gueres que des individus chetifs et clairsemes. pensons etre speclSqiiement dissemblable du precedent, a ete mis derniercraent dans le commerce par un fleuriste anglais, nomme Brown; nom qu'en France, on aurait, diton, applique psr reconnaissance, au Lis nouveau. N'ayant point eu Toccasion de voir en fleurs le L. Japonicum^ nous ne pouvons nous prononcer de sctentid et de visu au sujet des differences specifiques que peuvent presenter les deux plantes comparees; mais si nous nous en rapi>or- tons, et rien ne nous semble devoir les faire taxer d'erreur, aux descriptions et aux figures donnees par nos devanciers : descriptions que nous rapporlons ici, en laissant a nos lecteurs la tache facile des comnientaires, nous pouvons avanccr, non sans quelque certitude, que Ic L. Brownii n'a rien de comraun aveo le Z. Japoni- cum [verum). Au reste, pour raettre nos lecteurs a, Celui dont il est question, et que nous | meme de juger, eux-memes la question. 258 LIS DE BROWN. voici tout d'abord la description de Thun- berg, auteur qui, le premier, fit connaitre Tespcce dont il fat le parrain : ■ L, Japonicum Thumb. FL Jap,, pag. 133 (edit* 1784). Foliis »par»is lanceolatia, corollis cernuls sub- campanulatls CauIIs teres, simplex, laevis, gla- ber, bipedalls; folia alterna petiolata lanceolata acu- minata integerrima marginata glabra seaquipalmaria subtus pallidiora trinervia et quinquenervia. Flores terminales reflexo-cernui. Corolla campanulata albtda palmaris. Afiinis Z. albo} differt vero : a. Foliis panels , in caulem remotis longissi- mis petiolatis nerTosia. b, Caule debiliore unifloro. ■ Trente ans apres, Gawler ecrivait dans le Mag , t. 1S91) en don- nant de notre Lis une tres-bonne figure ; « Z, Japonicum : Caule unifloro tereti glabroj foliis caullnis sparsls distantibus divarlcatis passim per paria proximioribus Hsulato-lanceolatis, 3-5 ner- viis glabria deorsum attenuatis, floralibus paucis uno ordineTerticillatis; pedunculo terminali crasso tereti recurvo aliquotieslongioribus! Corolla ampla cernuo- nutante cucullato-campanulata recurvo-patente, laci- nii« intimU latioribus, lamina rotundata; staminibua corolla una quarta circiter brevioribus; stylo htecce parum excedentejstigmate clavato-capitato tricolIi.» M. Poiret, botaniste , a qui Ton doit plusieurs volumes de FEncyclopedie metho- dique (partie botanique), et le plus grand nombre des articles de botanique du Die- tionnaire des Sciences naturelles, etc., decrit ainsi le in^me Lis dans ce dernier ouvrage (t. T7, p. 21) : fleur de cette espece est plus grande que eelle d'aucun autre Lis qui soit a notre connaissance; elle a cinq a six pouces de longueur, et, lorsqu'elle est ouverte, elle presente a peu pres autant de largeur. Sa corolle est tubulee et presque triangulaire a sa base, ensuite evasee et campanulee, composee de six petales d'un blanc terne a Finterieur et un peu rougeatre exterieu- rement. Les etamines ont leurs filaments tubules, plus courts que la corolle , termi- nes par des antheres ovales-arrondies , d'un jaune fonce et presque brun. Ce beau Lis est, corame son nom specifique I'indi- que, originaire du Japon. Nous le devons aux Anglais, qui Tont fait venir de ce pays, il y a dix-liuit ans, et il n*y a que trois ans qu'il se trouve dans les jardins de Paris. II y a fleuri, pour la premiere fois , en juillet 1821, chez M. Boursaultet chez M. Cels. Comme il est encore tres-rare, on ne Ta point basarde en pleine terre; on le plante en pot dans du terreau de bruyeres, et on le rentre dans Torangerie pendant Tbiver. » Nous pourrions citer encore quelques autres descriptions, mais elles sont raoins completes et de nulle importance ici. Ces divers renseignements pourront suf- fisamraent eclaircir la question. Quo! qu'il en soit, nous esperons voir fleu- rir I'an prochain, le Z. Japonicum ^ dit verum; et nous en souraettrons alors la ^^Lis du Japon : LiliumJapomciimluv^n., description et la figure a nos lecteurs. En ici de Flor- Jap., 133,WilId., Spec, 2,p.85;Lois,, attendant, nous nous occuperons ici Herb, de TAmat., fane, ser.) n. et t. 373. Vesp^ce en litige. Sa tJge est cylindrique, lisse, de la grosseur | Nous sommes heureux d'offrir ci-contre du petit doigt, haute de trois ou quatre a nos lecteurs une figure du L, Brownh pieds, garnie, dans toute sa longueur, de aussi exacte que belle, et faite avec soin feuilles lanceolces-lineaires, glabres, d'un sous nos yeux. On remarquera tout d'abord beau vert. Dans les indlvidus que nous I la difierence de forme que presente les avons eu occasion d'observer, nous n'avons I fleurs d'icelle avec les fleurs de la pre- trouve qu'une seule fleur terminale; mais miere; leur couleur disserablable ; les an- il seriut possible que, lorsque les bulbes tberes oblongues-Ianccolees et non ovales- aurontprisplusde force, chaquetigopor- arrondies, etc, Enfin , les fleurs de notre tat plu?ieurs fleurs. Quoi qu'il en soit, la | plante sont presque completement inodo- BROWNS LILY. 259 res, tandis que plusieurs auteurs signalent I tunc late canaliculatis; ej^tcrioribuspauloanguatiori- I'agreable parfum qu'exhalent celles du L. Japonicum. Voici une description soin- inaire du L. Brownii. L. Brownii Nob, et Hort, Caule elato , subbifloro, glaberrimo , viridi, lineis tenuissimis atropurpureia sparso. Foliis lanceolato-llnearibus elongatis supra subca- naliculatls, 7-veniis (venia infra siipraque teniiiter prominentibus, medlana carinato-acuta), intense viridibus snbtus pallescentibus recurvato-dependen- tibiis dexilibus basi aubtus triangularibus, supra ma- cula purpurea tn aj;i7/a notatis, alternis, florallbus Terticillatis £Gqualibu3, caulium et conformibus. Flore uno (duobusve?) tenninaU horizontaliter cernuo amplissliuo extus atropurpureo (Begraentis externis), sub dio; tubi basi cylindrico dein infundi- buliformi ad faucem campanulato; segoientia latissi- nnsovali-lanceolatia, reticulato-venosls, revolutis, et bus, cum interioribua !dternantil)U9* omnibun de do medio versus basim subconnatls. scilicet margi- nibus exteriorum aub nervo interiornm mediano latis- simo robustisaimoque hie arctissime npprchcnsra et opertis, unguiculatia (intua unj'jUicuhi dense sericeo- papillosa, latiore apud exteriora quam interiora, Hnea cannlicuiata inellifera viridi transTersa). Filamenta alba cum segmentis pcrianthiania de basi ultra ad medium inscrta, applanata, tenuiaaime basi puberula , versus apicem cylindracca attenuata; antherta oblongis, hast (nee medio ut L, Japontcol) fixis, bruuneis, polline atro-aurantiaco. Stylo decli- nuto lonjjiore virescenti ad apicera subtriangulari-in- flato trisulcato, sulcis ex ovaiio continuis; stigmate trigone, lobis rotundatis tenuiter papillosis. Ovario oblongo-elonf;alo cylindraceo tricostato , coatis uniautcatis, ovulls biseriatis. Odore vix perspicuo obsolete nauaeabnndo. Ch. L. CVIiTURE. Commo celle du Liltum tesiaceum dont j'ai parle plus haut, la culture du Lilium Brownii est extreraement simple. II sup- porte parfaitement , d'apres mon experien- ce, nos hivers a Fair libre et sans aucune couverture. Je reconimande de nouveau de cultiver en general les plantes bulbeuses, etprinci- epoque empecherait la formation. paleinent les Lis, dans une terre composee et riche en humus plutot qu'cn terre de bruyeres pure, Les arrosements seront abondants pendant la croissance et dimi- nuerontun peu pendant la floraison , pour cesser presqae tout a fait lors de la ma- turation des graines (quand on a le bon- heur d'en obtenir) , dont Thuraidite a cette L. VH. Traduction of ihc frcncli le.vt. BR01ViW'i» LIL¥ LuniM BROWini. EttM. See above Lilium testaceum, f" 221 GENERIC CHARACTER see above Lilium festaceum. SPECIFIC CHARACTER SYjVONYMY ARACTER \ • • • • / see aboTC, before the french text The origin and specific denomination of this lily are contested ; some maintain they discover in it the old Ltlium Japonicwn Thu«.; others a new lily; y^e willingly adopt the second hypothesis, and •haU endeavour so to treat the subject, as to penetrate our readers in their turn, with the ratio- nality of our opinion. The Lilium Japonicum TatmB. {verum !) was introduced for the first time in Europe , into England, it is said, in 1804, being then imported from China, by the Directors of the East Ind.a Cou.pany. ^GO brown's lily. It J^ained, from the moment of its appearancCj the suffrages of the adonists in horticulture, in those days, by the amplitude of its flowers, and b^ their agreeable odour. — Since that time it seems almost entirely to have disappeared from our Gardens, at least those who state that they still possess It, only shew us mean and meagre individuals. The one in question, and which we think specifically dissimilar from the preceding, has lately been circulated through the trade by an English Ilorist named Brown j a name which was applied from gratitude to this new plant throughout France. Wot havin"- had an opportunity of seeing the Liliiim Japomciim (verum) in Plower, we cannot pronounce de scicniia et do visit j on the subjet of the specific differences which the two plants might present, when they compared one with the other. — But if we refer to the descriptions and figures given by our predecessors , which nothing seems to warrant us in taxing with error, and descriptions which we there fore adjoin, in leaving to our readers the easy task of commentaries, we can advance, not without some degree of certainty, that the Lilium Broxcnii has nothing in common with the Lilium Japonicum (rerw»i/)— In order to put our readers in the condition to judge, we at once place before them the text of Thunberg, the author who first made known that species to which he acted as Godfather. (See the latin text above : A.) Thirty years afterwards Gawler wrote in the Botanical Magazine (1813 t. 1891), and gave of this lily a very beautiful figure : (See above the latin text : B.) Mr. Poiret a Botanist, to whom they are indebted for various volumes of the Encyclopedic vie Ihodiquc (Botanical part), for the greater number of the Botanical Articles in the Dictionnaire des Sciertces nata- relies; thus describes the same Lily in the last mentioned work (vol. 27. p. 21) • Japan Lily. Lilium Japonicuvi Thunb. Tlor. Jap. 133. Wiin., spec. 2. p. 85; Lois, Herb, de FAmat., n. and v. 375. « The stem is cylindric , smooth, the thickness of the little finger, 3 or 4 feet high, garnished in its whole length by beautifully green , glabrous , linear, lanceolated leaves. — In the individuals that we have had occasion to observe, we have only found one single terminal flower, but it may be possible that, when the bulbs shall have gained their full force, each stem will bear various flowers. However that may be, the flower of this species, is much longer than that of any other Lily of which we know; it is 5 or 6 inches long and when open, nearly as broad. Its corolla is tubulous, and almost triangular at its bose , then spreading and campanulate , composed of six petals of a dull white in the interior and reddish outside : the stamens have their subulate filaments shorter than the corolla, terminated by oval rounded anthers of a dark yellow and almost brown. — This beautiful Lily is , as its specific name indicates, originally from Japan; we owe it to the English, who brought it from that country 18 years ago, and it is only during the last 3 years that it has found its way into the gardens of Paris. — It flowered there for the first time, In July, 1821, at Mr. Boursault and at Mr. Cels; as It is still very rare, they have not yet ventured to plant it in the open ground; it is planted in pots in bogearth, and placed in the orangery during winter. » We could btlll cite other descriptions, but they are less complete, and of no importance here; these various references may suflice to elucidate the question. — However that may be, we hope to see the true L. Japonicum in flower next year; the figure and description of which we shall then submit to our Readers. We shall at present confine ourselves to the species under discussion. We are not aware that there had been given a figure of the Lilium Brownii (sp. nova), and we feel happy to offer one our readers equally exact as beautiful, delineated with care under our own inspection. The Reader will immediately remark the difi'erencc as presented by the flowers there of, to those of the first named species; their dissimilar colour, the oblong lanceolate and not rounded oval anthers, etc. — finally the flowers of our plant are almost entirely inodorous, whilst various Authors remark the agreeable perfume exhaled by those of the Lilium Japonicum. (See above, the latin detailed description of the L. Brownii.) CriiTURE. The Culture of the Lilium Brownii is, like that of the Lilium testaceum, of which I have spoken above, extremely simple. — It bears perfectly, from my own experience, the Winter in the open air, without any protection. — J again recommend the general cultivation of Bulbous plants, and parti- BROWIN S LILIE. 20 1 ciliary of the Lily, m earth rich in detritus sooner than in pure bogearth. The waterings nmst be abundant during the growth, diminish a little during the Bloom, and almost cease at the time of ripeninjj the seeds (if we are so happy as to obtain them) the formation of which, humidity at this time would prevent , BRO^inV'S LILIE LII.IUM BROWKII. Etymoiogie. Siehe oben, L. testaceum, f^ 221, Natiirliche Ordnung der Liliaceen , Abth. der Tulipeeii GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER. . . SYNONYMIE .... siehe oben. Ueber denUrsprung und den specifischen Nainen dieser Lilie ist man noch uneinig* Einige wollen darin das alte Lilium Japo- nicmn Thunb. sehen ; andere betrachten siealseine neueoder verschiedene Pflanze. Dieser Meinnng sind auch wir, und wir hofFen durch das Nachstehende unsere Leser von der Richtigkeit unserer Ansicht zu liberzeugen. Die japanische Lilie Thunb. (die wahre) ist iiu Jahre 1804 durch Verniittelung der Directoren der Ostindischen Compagnie aus China nach Europa (England) gebracht worden. Schon bei ibrem ersten Er;3chei- nen erwarben ihr ihre grossen wohlrie- chenden Blumen den Beifall der daraals noch seltenen Bhimenliebhaber.Seit dieser Zeit scheint sie fast ganzlich aus unsern Sammlungen verschwunden zu seyn; die- jenigen welche sie noch zu besitzen glau- ben, haben nur noch schwacbliche und kriinkliche Exemplare davon auf zuweisen. Die Lilie woven wir hier reden und welche wir specifisch verschieden von der ▼orhergehenden ansehen, ist neulich von dem englischen Bhimisten Brown, dessen Namen man ihr in Frankreich ausErkennt- lichkeit beigelegt haben soil , in den Han- del gebracht worden. Da wir keine Gelegenheit hatten die Blumen der wahren japanischen Lilie zu | sehen , so konnen wir uns auf keine Weise uber die specifischen Unterschiede dieser beiden Lilien mil Gewissheit aus- sprechen ; wenn wir in dessen die Be- schreibungen und Abbildungen untersu- chen welche uns unsere Vorganger hinter- lassen haben (und nichts berechtigt uns an deren Genaaigkeit zu zweifeln), so glauben wir nicht ohne einige Gewisslieit behaupten zu diirfen , dass die Browrt'sche Lilie nichts niit Agv japanischen gemein hat. Damit der Leser so fort urtheilen konne, fuhren wir die Beschreibung Thunbergs hier an : Lilium japonicum Thunb. Flor. jap. P^S 183. Ausg. 1784. Mit zerstreutste- henden, lanzetlformigen , Blattern , uber- hangenden fast glockenformigen Korol- len... Stengel rund, einfach, glatt, kahl, zwei Fuss hoch ; Blatter abwechseind, ge- stieltjlanzettformig zugespitzt, ganzrandig, gerandert , kahl , anderthalb handbreit , lang, unterhalb blasser, drei und fiinf nervig. Blumen endstSndig abwarls ge- krurarat-ubergebogen , glockenformig , weiss, eine handbreit lang. Ist niit der weissen Lilie verwandt; un- terscheidet sich jedoch davem durch die : a) geringere Anzahl entferntstehender sehrlangen gesticlten nervigen Blatter und b) den scbwachen einbluthigcn Stengel. 262 BROWNS LILIE. Dreissig Jahre spatcr beschrieb Gawler im Bot. Mag,, (1813, t. 15910 diese Lilie und gab zugleich eJne sehr gute Abbildung da von Japanische Lilie, init einbliithigera, run- dem unbehaartem Stengel; Stengelblatter zerstreut entferntstehend, ausgesperrt.hau- fig zu zwei zusammenstehend, ziingenlan- zettformig, 3-5 nervig, kahl, am Grande verschmalert; die bliithenstandigen, wenig an der Zahl, wirtelig, zuweilen langer als der enJstandige, dicke, runde zuruckge- kruminl-abstehende Bluthenstiel; Korolle Aveit, iibergebogen-uberhangend; kappen- glockenforinig , zuruckgekriimmt - abste- hend; innere Abschnitte breiter mit zuge- rundeter Platte. Staubgefusse ungefiihr I kurzer als die Krone ; Griffel etwas langer als die Krone; Narbe keulen-kopf- fijrmig, dreikopfig. Poiret, Botaniker, dera wir mehrere Bande der methodischen Encyclopaedie (botanischen Theil), und den grossten Theil der botanischen Artikel des Worter- buehs der Naturwissenschaften verdanken, bescbreibt diese Lilie im letztgenannten Werke folgenderraasscn (t. 27, p. 21J. « Japanische Lilie : Lilium japonicum Thiinb., Flor. japon. 133, Willd., Spec., 2, p. 85 ; Lois., Herb, de Tamat,, n. et t. 375, Der Stengel ist cylinderforniig, glatt, von der Dicke eines kleinen Fingers, 3 bi 4 Fuss hoch , iiberall mit lanzett-Iinienfor- migen, unbehaarten schon grunen Blattern besetzL Die Exeniplare welche wir zu beo- trugen nur eine einzige endstandige Blume; es ware aber moglich dass starkere Zwiebel meh* rere hervorbrachten. So viel ist gewiss dass die Blume dleser Lilie grosser ist als jene aller andern uns bekannten Arten. Sie ist 5 bis eZoll lang und vulliggeoffnet, fast eben so breit. Die Korolle ist rohrenfurniig am Grunde fast dreicckig, dann ausge- baucht und glockenformlg, bestehend aus 6innwendigscbmutzigwei5sen,auswendig s bachten Gelcgenboit batten etwas rothlicben Abschnitten. Die Staub- gefasse haben rohrenformige Faden die kurzer als die Korolle sind und an der Spitze OYal-zugerundete dunkelgelbe oder fast braune Staubbeutel tragen. Diese schone Lilie ist wie der Name derselben andeutet aus Japan. Wir haben sie von den Englandern erballen, die sie vor 18 Jahren aus jenem Lande kommen liessen; sie be- findet bich bios seit drei Jahren in den Garten von Paris. Sie hat zum erstenmal im Juli 1821 bei Bousault und Cels ge- bliiht. Da sie nochsehr selten ist, bat man sie noch nicht im freien Lande versuoht. Man pflanzt sie in Heideerde in Topfe, im Winter hebt man sie im Glashause auf. n Wir konnten noch einige andere Be- schreibungen anfuhren, aber sie sind un- Yollstandig und von giTiiigerm Belange. Diese verschiedenen Nachweisungen wer- dcn iibrigens schon hinreichend seyn die Frage zu losen. Wie dem auch sey , wir hoffen im kiinftigen Jahre das wahre Lilium japonicum bliihen zu sehen, unsere Leser werden dann eine gonaue Beschreibung und Abbildung davon erhalten. Wir wendi'n uns jetzt zu der in Frage stehenden Brown's Lilie, wovon wir so gliicktich sind unsern Lesern eine eben so genaue als schone und unter unsern Augen verfertigte Abbildung vorlegen zu konnen. iMan wird so gleich den Unterschied in der Gestalt dieser und der vorlgen, ihre ver- schiedene Farbe , die langllch-lanzettfor- migen und nicht oval zugerundeten Staub- beutel, etc., bemerken. Die Blumen unse- rer Pflanze sind endlich gtinzlich geruchlos, wahrend mehrere Autoren den angeneh- menGeruch der japanischen Zi/te ruhmen. Folgendes ist die Beschreibung der Brown^s Lilie. L. Brownii Nob et Hort. iMit aufgerichtetem, fast zweibliithigem, sehr glattem , griinem rait feinen purpur- rothen zerstreuten Strichen gezeichneten Stengel. Blatter lanzettlinienforraig, ver- BROWN S LILIE. 2C3 liingert, oberhalb fast rinnenformig, 7 ner- vig (Nerven ober und unterhalb etwas her- vortretend , der niittlere gekielt, scharf) sattgrun , unterhalb heller, zuriickge- kriimmt - herabhangend , biegsam , am Grunde unterhalb dreiekig, oberhalb in der Blattachsel mit einem purpurfarbenen Flecken gezeichnet, wechselstandig; die bluthenstandigen wlrtelig , in Gestalt den Stengelblattern gleich. Blumen (eine oder zwei?J endstandig horizontal xibergebogen, sehr gross, an der Luft ausvvendig schwarz purpurfarbig (die aussern Abschnitte}- Rohre am Grunde cy- linderformig, dann trichter-und weiteram Schlundeglockenformig. Kronenabschnitte sehr breit ovaManzettformig, netzartig gea- dert, zuruokgekrunirat dann brelt rinnen- formig; die uussern ein wenig schmuler mit den innern abwechselnd; alle sind von der Mitte an bis zura Grunde scheinbar zusararaengewachsen , d. h. die Ban- der der aussern Abschnitte blegen sich um den breiten Mittelncrven der innern herum , sen denselben fest und enge einschliessend ; sie sind am Grunde genagclt (der Nagel inwendig dicht seidenartig- papillos, an den aussern breiter als an den innern). Die Honigdruse linienformig, gerinnt, grun, queerlaufend. Die weissen Staubgefasse sind mit den Kronenabschnitten bis zur Halfte verwach- , flachgedriickt , am Grunde etwas pflaumhaarig, nach der Spitze zu cylin- derforraig verdiinnt; Staubbeutel liinglich am Grunde, nicht in der Mitte wie bei Z. japonicum y befestigt, braun ; Pollen schwarz - orangefarbig ; Griffel niederge- bogen, grunlich an der Spitze fast dreiek- kig verdickt, 8 fach gerinnt; Rinnan aus dem Fruchtknoten heraufsteigend; Narbe dreiseitig, Lappen zugerundet fein papil- los. Fruchtknoten langlich, verlangert cy- linderformig , dreirippig; Rippen rinnen- formig. Eichen zweizeilig. Geruch kaum bemerkbar, etwas widerlich. Ch. L. CVIiTUR. Die Cultur dieser Lilie ist wie jene des Lilium testaceum, wovon weiter oben die Rede war, ausserst einfach. Die Pflanze ertragt meiner Erfahrung nach ohne ge- deckt zu werden unsere Winter im Freien. Ich empfehle nochmals die Zwiebel- pflanzen in*s Allgeraeine und besonders noch die Lilien, raehr in einem hunmsrci- chen Compost als in Haideerde zu culti- viren. Wahrend des Wachsthums gebe man reiclilich Wasser, wahrend der Bliithe we- niger, und beim Reifen des Samens, wcnn man das Gliiek hat welchen zu gewinnen, halte man ganz damit ein, da Feuchtigkeit iihrend dieser Zeit das Gcdeihen dessel- ben hindern wurde. L. VH ^Jf// rr/fy ///A/ A / lOuolv BARBACENIA SQUAMATA. Haemodoracese § ? Velloziese. — Hexandria-Monogynia. CHAR ACT. GENERIS. Barhacenia Vaih). , Perigoniura coroUinum infundibuliforme, extus piloao-resinosum , tubo basi cum ovario connato, limbi sexfidi laciniis aequalibus erecto-patenti- b««. Stamina 6, ixnls limbi laciniis inserta erecta inclusa ; filamenta plano-conapressa , apice tri- dentata, dente medio minore antherifero^ anthe- rae lineares, medio dorso v. prope basim affixae. Ovarium inferum triloculare. Ovula in placen- tis e loculorum angulo central! exsertis plurima. . . Stylus triqueter tripartibilis ; stigma capitato-tri- gonura. Capsula infera subtrlgona trilocularis lo- culicido-trivalvis, valvis medio septigeris placentas auferentibus. Semina plurima angulata, HerbsB perenves in Brasilia inter 14^ et 23*> t, A. in siccis apricis monliiim primeevorum oh- vice; caudico simplici vel dichotome ramoso hre^ tissimo V, hi-lripedali , foliorum exutiis dense tu- nicato , foliis spiraliter dispositis termitialihus semiamplexicaulibus erecio - patentibus angustis acHtis carinatis ditriusculis , basi skcco viscoso- resinoso congluiinaiis , pedunculls s. acapis inter folia solitariis v. plurihus tmifloris iereiiuscuUs u, trigonis , apiceni versus pilis resiniferis c. glan- dulis clatalis ohsessis raritts simpliciier pubescen- iihus V. glahriusculis , floribus magnis , extus in scapi moditm vestitis pukherrime viridibus ruhris V. flavis intus glabris swpe dtscolorihns. Barbacenia Vandelli in Romer script. 98. t. 6. f. 9. Mar- tius nov. gen. et sp. L 18. t. 10-14, Bot, Mag. t. 2777. Visnea Steud. CHARACT. SPECIEI. B Caudice brevi diviso basibus squamiformibus foliorum vetustorum tecto , foliis lineari-acuminatis carinatis glaucis marginibus carinaque minute spinuloso-serratis, scapo foliis bre- viore, perianthii glabri tubo superne sensim dila- tato laciniis lanceolatis acuminatis, filamentis latis- simis apice truncatis vix emarginatisantberadimidio brevioribua. ^ /,qc Hook., Bot. Mag. t. 4136. Barbacenia squamata Paxt. Mag of Bot. cum Ic Teste du Botanical Magazine de M. Hooker. BARBACEIKIA SQUAMATA. SCALT-STiXRED BARBACETIU. Ettmcogt : M. de Barbacena, anclent-goyernor of the brasllian province of Minas Gerae« GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYNONYMIE. . . ■ see above. A singular plant, and belonging to a singular Genus of H^modokacbs , of .vh.ch twelve specjes have been hitherto known , and tbese, according to Martins, are confined >vithin very narrow bnnts m the New World, between I4o and 23o of southern latitude; they delight in mountamous s.tuat.ons, G-wing among micaceous schist, and on rock of other prin,a.val formations at an ^^-^ '"^^ ^"^ 1,000 to 5,500 feet, and in exposed, dry situations. The present seems to d.ffer from »" J^^ ^-" bed in several particulars , and was sent to Mr. Veitch of Exeter from the Organ «-tam^ ' J'J '^i- William lobb, in I84I. From a plant obligingly communicated by Mr. '^^^fll^'^or'^Z ^here it flowered in the summer of 1843, our present figure was taken, n Wrs, and general size of the plant, it resembles B. tricolor.., B^ — ^/^ •;,7;,-:„y ,^ fers from both in the absence of clothing to its leaves, in the form of the flower a p y tbe nature of the filament of the anther, which is here unusually short and broad, and can hardly be termed bifid. „f f,^„ leaves : Bhsck. Caudex, or stem, short, dichotomou., clothed with '^e »cale . ^^ ^^^ ^^ ^.^ .^^^^^ be perfect leaves are confined to the apex of the branches, and ''^^.™ linear-acuminate, lo-'S, resembling In miniature those of some Affave or Yucca ^F^^f^S' ^ ' ^^ ^^^^ '=='"nate, when seen under a lens, they are beautifully marked w.th '=l°«\P«7;;' ' ^^^ n,- . ' "^ - • • * frriiTi amonr the teimmai iea\L:s, au'^ 'be margin and keel finely spinnloso-serrate. Scape sprmgmg from amon„ 266 BARBAC^NIE A TIGES fCAILLEUSES. ahorter than they. Perianth of a fine orange-red; the tube slightly enlarged upwards, adnate with the OTary, deeply striated and marked with raised, elevated points, or minute glands: segments lan- ceolate, moderately spreading, about as long as the ovary. Stamens six, inserted at the base of the ovary^ three longer than the rest : Filaments short, very broad, emarginate. Anthers linear-oblong. Style conical at the base, shorter than the stamens : Stigma clavate. Fig. 1. Flower, segments of the Perianth being removed. 2, 3. Stamens. 4. Pistil. 5. Transverse section of ditto 6. Portion of a leaf : — magnified. BARBACEIVIE A TIGES ECAILLEVSES. BAKBACEITli SQUAKATA Ettm. M. de Barbacena, anclen gouverneur de la province de Minas Geraes , au Bre'sil Haemodoracees § Velloziees. — Hexandrie-Monogynie, CARACTERES GENERIQUES CARACTERES SPECIFIQUES SYNOMMIE . ■ . . . voyez ci-des3us. En traduisant ci-dessous purement et I depassaieni en longueur {\)] caraclere im- sirapleinent la description de la plante don* j portant que n'indique pas Vandelli, crea- il s*agit, telle que I'a donnee M. W. Hoo-. ker (/. supra c.) , nous croyous devoir ex- primer ici nos doutes sur ridenlile du genre a laquelle il la reunit et sur cer- tains earacteres floraux d'icelle, que nous r . * ■ soup^onnons avoir ete inexactement signa- les, si nous en jugeons d'apres la parfaite analogic qu elle presente avec la JBarba- cenia purpurea y plante que nous venons d^analyser avec soin. Nous avions deja dans un autre ouvra- ge (1) emis le doute que cetle derniere ap- partint reellement au genre Barbacenta, du Tnoins tel que le circonscrivent les auteurs. En effet, nous nous sommes assure que chez elle des filaments staminaux existaient riellementy et itaient hien distincts des appen- dices bifides que Von remarque insMs a la base des segments du pkrianthe; que les an- tkeres etaient fixees par leur milieu dorsal au sommet desdifs filaments que les appendices t. (I) Herb, genir. Amai. 2« ser et Hort. unit}. teur du genre, et que nesignalent pas non plus les auteurs qui ont revu ce meme genre depuis cet ecrivain. Cette insertion toute speciale des eta- mines nous avait engage a proposer des- lors pour cette plante le genre Petalandra, dont Vurgence aujourd*hui serait demon- tree, si les aulres Barbacenics, decrites par M. Martius {Nov. Gen. etSpec.y I- 18, t. 10- U), ont reellement leurs antheres sessiles sur les lobes medians (plus courts) des appendices Irilobes (bilobes dans notre plante et dans la B. squamata)^ attaches aux segments du perianthe! Nous avons figure ci-contre I'analyse exacte d'une eta- mine de la B. purpurea (2). Les doutes que nous emettons et sur le genre Barbacenia et sur Tespece nouvelle qu'en M. Hooker, ne peuvent tarder, il faut I'es- perer, a etre verifies ou sur le vivanl oa decrit (1) Ces appendices sont de moitle' plus courts que les antheres dans la jP. squamata. (2) Cette analyse omise malheureu&ement par le dessinatear sera retabUe sur une des planches de VHortus Vanhoulteanus. BARBACEISIE A TIGES ^CAILLEUSES. 267 au moins sur dos echantillons authentic ques que nous nous attendons chaquejour a recevoir de la contree natale de ces interessauts vegetaux,en compngnle des splendides Vellozias. L'examen serieux de ces diverses plantes nous permellra de re- soudre la question et jettera, nous le ten- terons du inoins , quelque lumiere sur la place definitive quelles doivent occuper dans la serie des families vegetales. Voici le travail de M. Hooker ; u Plante singuliere et appartenr^nt a un genre singulier d'Hiemodoracees, donl douze especes sont jusqu'ici connues et sont , selon Martius , confinees dans de tres-etroites limites,-au Nouveau-lVlonde , entre le 1-4 et le 23 degre de latitude sud. E!les se plaisent sur les montagnes , crois* sant dans le schiste micace et sur les ro- chers primitifs, a une elevation de 300 a 1800 metres de hauteur, dans des endroits sees et nus {exposed), Celle, dont il s'agit, semble diflerer par quelques particularites de toutes les especes decrites, et a ete en- voyee en Angleterre, en 1841, par 5VI. Lobb. Elle a fleuri, en 184S , dans les jardins de Kew, pendant Fete. Par son habitus gene- ral et par la couleur de ses fleurs , elle res- semble aux B, tricolor et tomentosa Mart.; mais elle en difFere par I'ahsence de toute vestiture sur les feuilles , par la forme des fleurs et specialement par la nature do filament de I'anthere, qui est remarqua- blement court, large, et qu'on peut a peine appeler bifide- » « Descript. Caudex , ou iige courte, di- chotome, recouverte par les vestiges squa- raifo des ancierines feuilles : les nou- velles rasserablecs au sommet des bran- ches , longues de 12 a 16 cent, et ressem- blant en miniature a celles de certaines Agaves ou Yuccas. Elles sont etalees , glau- ques, lineaires-acuminees, carenees; lors- qu'on les examine sous une lentille, on volt qu'elles sont elegamment raj^ces de veines paralleles , que leurs bords et la carene sont dentees en scie et epineuses. Scape sortant parmi les feuilles terminales, et plus court qu'elles. Perianthe d'nn beau rouge orange, a tube legereraent dilate vers le sommet, adne avec Tovaire, pro- fondement strie et marque de points ou glandules elevees; segments lanceoles , mo- derement etales, aussi longs que I'ovaire. Etamines 6, inserees au sommet de Tovai- re (1), et dont trois plus longues que les autres; filaments courts, tres-larges, echan- cres. Antheres lineaires-oblongues. Style conique a la base, plus court que les eta- mines; stigmate claviforme. '» Co. L. (I) E y a par erreur dans le texle anglais ; inserted of Ihc hasp offhr ovary. CVI'TrRE Cette plante, aiosi que ses congeneres, exige une assez grande somme de chaleur, pour mener a bonne issue sa periode vege- tative, sa floraison et la maturation de ses fruits. C'est dire quelle exige une place dans la serre chaude.ou Ton doit la laisser pendant la plus grande partie de I'annee , soit depuis le niois de noverabre environ , jasqu'en aout : epoque, vers laquelle, elle cesse de vegeter et acheve de murir ses graines. On doit la tenir elevee au-dessus des vases, a la luaniere des Orchidees, et de fa9on a ce que ses racines greles , seches et fibreuses puissent plonger librement et courir entre des fragments de briques et de bois en decomposition, raeles a une terre legere. II faut ne la mouiller qu'avec beaucoup de circonspection. Une humidite trop grande ou trop pr(»longee en causerait infailliblement la parte. Cette exigence de culture est tout naturellement indiquee par 35 ^268 rhabitat merae de la plante, qui se plait, comme on Ta dit , sur les rochers nus et exposes aa soleil ; position ou j"ai cent fois rencontre des groupes nombreux de ses congeneres. On pent la multiplier, et par la section des jeunes raraeaux, dont le bouturage reclame tous les soins de riiorticulteur et a lieu sous cloche et sur couche chaude; et par le serais de ses graines, dont la tenuite appelle la vigilance de celui qui les seme. On les repand legereraent a la surface d'une petite terrinc , tres - peu creuse et remplie de sable blanc, au-des- sous duquel on aura du etendre du gros gravier pour la drainer convenableraent. On tientce sable constamment, mais legere- ment huraide au raoyen des petits bassina- BESCHUPPTE BARBACENIE. ges. La terrine doit etre couverte d'une cloche et plongee dans une che bien chaude. Ainsi traitees elles ne tarderont pas a lever. On separera le jeune plant aussitot qu'il aura developpe sa sixierae feuille; chaque pied sera plante dans un godet proportionne a sa taille. 11 n'cst pas be- soin de s'etendre davantage sur la culture ulterleure des jeunes plantes; je laisse le reste a la perspicacite du lecteur. Ce mode de culture s'applique entiere- ment a toutes les plantes de la famille des Broraeliacees , tel que I'a indique le pre- mier notre coUaborateur !VI. Ch, Lemaire, dans divers articles de son Horticulteur uni- verseL L, VH. Explication des Fisiirej^ Fig. 1. Fleur dont on a enleve le periantlie. 2-3 etamines. 4. Pistil. 5. Section transverse d'icelui. 6. Portion d'une feuille. la Appendice pdrianthien et diamine vue de face de la B. purpurea. 2b Une etamine d'icelle avec 8on filament vu par le dos. 3c Style d'icelle; on pent voir, en comparant les deux styles, a J loges stigmatiques , nulles, a ce mmiense qu*il parait, sur le style de la B. squamata. 4*1 Section horizontale de Tovaire; cette meme figure dans le Bot. Mag. t. 2777, n*etait pas tres-exacte. (Figures grossies.) BESCHUPPTE BARB ACE IV IE BA&BiCEinA SQUAHATA. Ettholocie. De Barbacena, vormaliger Gouverneur der ProTiaz Minas Gereas in liinsilien Naturliche Ordnung der Haeinodoraceen , Abih. der Vellosiccn. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER :er. ) . siehe uLen. Indem wir ganz einfach die Beschrei- bung dieser Pflanze mittheilen , so wie Hooker sie gegeben , konnen wir nicht umhin unsere Zweifel hinsichtlich der Identitat der Gattung zu welcher er sie gezogen, so wie in BetreflF einiger Charac- tere ihrer Blume zu aussern , welche wie wir vermuthen ungenau bezeichnet wor- den sind , wenn wir der vollkoramenen Analogic nach urtheilen wollen die sie rait Barbacenia purpurea hat , eine Pflanze welche wir sehr sorgfiiltig zu untersuchen Gelegenheit hatten. Wir hatten schnn frnher in einem an- I \ BESCHUPPTE BARBACENIE. 269 dern Werlce unser Bedenken geaussert, ob lelztere auch wirklich xur Gattung Barhacenia zugehore , wenigstens nach der Weise wie sie von den Autoren be- schrieben wird. Wir haben uns auch liberzeugt dass die Staubfadendhnlichen Fdden in dteser Pflanze wirklich rorhandeny und deuflich von den zweltheiligen An- hdngseln verschieden sind y welche sick am Grunde der Krontheile hefinden; dass die Staubbeutel rait der Mitte ihres Riickens an der Spitze besagter Faden befestigt wa- ren, welche sie an Lange iibertrafen . (Diese Anhangsel sind zur Hiilfte kurzer als die Staubbeutel bei B. squamata), Ein wich- tiger Character, dessen Vandelli, Schopfer der Gattung eben so wenig als die spatern Autoren erwahnt. Diese ganz eigenthuni- liche Einfiigung der Staubgefasse hatte uns veranlasst den Gattungsnamen Petalandra fiir diese Pflanze vorzuchlagen , was heute una so nothwendiger seyn dxirfte wenn es erwiesen ware , dass die ubrigen Barba- cenien welche v. Martius (Nov. gen. et spec- I. 18 t. 10-14) beschrieben hat, ihre Staubbeutel auf dem Mittellappen der drei- lappigen(zwellappig in unserer und derie- schuppten Barbacenie)^ auf den Kronenblat- tern eingefiigten Anhangseln befestigt ha- ben! Wir haben hierneben eine genaue Analyse des Staubfadens der Barhacenia purpurea beigefiigt. Die Zweifel welche wir hinsichtlieh der Gattung Barhacenia und der neuen Species welche Hooker be- achreibt erhobcn haben, werden zweifcls- ohne, wir hoffen es, an lebenden oder getrockneten echten Exeniplaren sich auf- klaren, die wir jeden Augenblick nebst herrlichen Yellosicn aus dem Vaterlande dieser interessanten Pflanzen erwarten. Eine genaue Untersuchung dieser ver- schiedenen Pflanzen wird uns in Stand set- zen diese Frage zu losen und wird, wir wer- den es wenigstens versuchen, entscheiden welche Stelle ihnen in der Reihe der Pflan- zenfamilien angewiescn werden muss. I Wir lassen noch die Arbeit Hooker's- folgen : Eine sonderbare Pflanze, einer sunder- baren Gattnng der Haemodoraceen ange- horig, wovon bis jetzt nach Martius zwolf Arten bekannt sind die in einera engbe- granzlen Bezirke der neuen Welt, zwischen dem 14-2S Grade siidlicher Breite vorkoni- men. Sie lieben vorzuglich die Gebirge , wo sie im Glimmerschiefer und auf Urfel- sen in einer Hohe von 300 bis 1800 Meter antrockenenundstraiichlosen Orten wach- sen. Die hier in Rede stehende scheint we- gen einiger Eigenthumlichkelten von alien beschriebenen Arten abzuweichen und ist ira Jahr 18-41 von Lobb nach England ge- schickt worden. Im Somnier 1843 hat sie in den Garten zu Kew gebliiht. Dem aus- sern Habitus und der Farbe der Blumen nach hat sie viel Aehnlichkeit mit B. trico- lor und tomentosa, Mart. Sie unterscheidet sich jedoch durch die Gestalt der Blumen und zumal durch die Natur des Staubfa- dens, welcher auflFallend kurz , breit und kaum zweltheilig ist. Beschreibcwg. — Der Stock oder Stengel kurz , gabeltheilig rait den schuppenarti- gen Ueberbleibsein der alten Blatter be- deckt; die jiingern auf der Spitze der Zweige 12-16 Centimeter lang und glei- chen im kleinen jencn gewisser Agaven und Yucca*s. Sie sind ausgesperrt, blau- griin , linienformig, zugespitzt, gekielt; wenn man sie durch die Linse betrachlet so sieht man sie von zierliehen Langsadern durchzogen und dass ihre Rander und der Kiel gesagt und stachelig sind. Der Schaft kommt zwischen den Blattern her- vor und ist kurzer als diese. Die Krone schon orangenroth , mit nach oben etwas erweiterter dem Fruchtknoten angewach- sener, tief gestreifter, mit erhabenen Punk- ten und Drfisen besetzter Rohre. Kronen- theile lanzettforraig, etwas ausgebreitet, so lang als der Fruchtknoten. Staubgefasse 6, auf der Spitze des Fruchtknotens einge- ^70 BESCHUPPTE BARBACENIE. fiigt, wovon drel langer als die iibrigen sind. StanbfSden kurz , sehr breit , ausge- randct fcingedriickt). Staubbeutel linien- forraig langlich. Stempel am Grunde ke- gelforraig , kiirzer als die Staubfiiden ; Narbe keulenformig. Ch. L- CUI^TIJIl. Dieze Pflanze verlangt wie alle ihre Geschwister eine bedeutende Wiirme um ihre Vegetation, Rliithe und Reifen des Samens zu vollenden- Von November bis gegcn August bin, wo sie auf hort 2U ve- getiren und wo ihre Samen reifen muss sie iui Warmhaus bleiben. Man muss sie wie die Orchideen iiber Vasen halten damit ihre langen, trok- kenen faserigen Wurzeln sich frei ent- wickeln konnen. Beim Wassergeben ist viele Vorsicht zu gebrauchen, Zu starke oder zu lange anhaltende Feucbtigkeit wurde sicher ibrenVerderb herbeifiihren. Der Wobnort der Pflanze zeigt dies schon, denn wie man weiss so bewohnl sie die nackten , der Sonne ausgesetzten Felsen, wo ich hunderle Male Massen von ihren Gescbwistern fand. Man kann sie, durch aus den jungen Zweigen genommene Stecklinge ver- mebren , was jedoch die ganze Anfmerk- samkeit des Gartners erfordert und unter Glocken auf dera Warmbeet gesehehen muss. Manvermehrt sieaucb durch Sanien, muss aber wegen der Feinheit desselben sehr behutsam zu Werke gehen und auf der Oberflache einer kleinen, von unten ■ mit Kies und obenauf mit weissem Sande bedeckten Terrine aussaen. Dieser Sand wird ein wenig feucht gebalten und die Terrine unter einer Glocke auf ein gutes Warmbeet gestellt. Der Samen wird bald aufgehen und so bald die jungen Samlinge circa 6 Blatter haben werden sie einzeln in kleine Topfe gepflanzt. Diese Culturart ist fiir alle Pflanzen aus derFamilie der Bromeliaceen anzuwenden, wie unser Mitarbeiler Lemaire es auch fruher schon in seinem Horticulteut uni- versel angegeheu hat. L. VH. "> '///// ff^/f"/ ///• ^/ // /yr^/r/tJ vft7\ fjrattiiijfortt *^ \qaa\ y SCHOMBDRGKIA TIBIGISIS, vir. GRAOIFlOy. > Orohidacese § Epidendreae. — Gynandria-Monandria. tE\KACT.GWiEK,—Schomhurgkia. Perigo- nii patentis foliola libera basi sequalia, eiterlora in- terioribus conformia Labellum dissimile membra- naceum trllobum cucullatura , basi cum margine gynostematis connatum supra basim tumidum , venis lameUatis. Gynostema marginatum. PoIIinia 8. Herbal guyanenses, epiphytm ; rhizomate repente niido annulalo pseudohulbigero ; foliis coriaceis , scapi terminalihus vaginalis; bracteis spathaceis ; fioribus speciosis racemosts congestis, Schomburgkia hisht, Sert. orchid. I. 10. et 13. Bot, Reg. t. 23. 1844. Ehdlich. Gen. pi, 1371^1. CHARACT. SPECIEI. 5. Pseudobulbis conicis corniformibus annulatis sulcatia d-phyllis; foliis oblongis coriaceis pa ten Hb us ; $cafO Ion gitsi mo /e- reti distanter squamato aptce panicuJato ; panicula pyramidali laxiflora; sepalis petalisgne undttlatis crispis; labello ohlongo cucuHato rents per medium 5 elevalis approximatis ; laciniis lateralibus aptce rotundatis intermedia subrhomhea emarginata; an- thera emarginata, * i * LODL. 1. c. Schomburgkia tibicinis Batem. Orcbid. Hex. ei Guat. t. 30 (var. grandiflora ; floribus duplo majo- ribus labello extus pallido intus lobo mudio luteo albo V. violaceo-limbato. LiifDi. Bot. Reg, 1845. t. 30. Texlc du Botanical Register de M. Lindley. SCHOIIBIJRO&IA TIBICINIS; tab. GRAXDIVLORA LARGE-FLO'^TEIIED TARIETT OF THE TRUMPET SCHOMBURGKIA. Ettmologt : J. H. Schomburgk,a german botanist traveller. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYNONYMY . . . , see above That was a noble specimen from which the accompanying figure was taken, — the pseudobulbs being fifteen inches long, and the flowering stem five feet high. It was produced in the collection of Robert Hanbury, Esq. in May, 1844. It is certainly the same species as that named by Mr. Bateman « tibicinis, • because the hollow pseudobulbs are used as trumpets by the Indian children of Honduras; a scene in which they are so occupied forms the subject of one of the exquisite wood-cuts in Mr. Bateman's magnificent work. But although the same species it is very different in the size and colour of the flowers, which are very much larger, far paler on the outside, and have a broader lip, whose middle lobe is not rich violet but yellow, with a white or purple border. In this instance the plant realises the expec tations that had been formed of it : in other cases it has disappointed them. It may either be tied to a block of wood and suspended to a rafter, or it may be potted in turfy heath.mould, mixed with potsherds, and treated in the same manner as Cattleyas. During the growing season an ample supply of water should be given to its roots, but as little over head as possible, except in the form of vapour 5 for water is apt to lodge in the axils of the leaves and cause the young ones to damp off. To prevent the leaves from being scorched in summer, as well as to keep the temperature about 80« by day, it will be necessary to use shading. In winter, for a few weeks, if the atmosphere is kept moist, very little water will be required, and then the tern- perature should not be raised above 60° by artificial means. 36 972 SCHOMBURGKIE EN TROMPETTE , VAR. A GRANDES FLEURS. SCHOMBUROKIE EiV TROMPE SGHOMBU&GKIL TiBlCmiS. Ettm. J. H. Schomburgk, AUemand, naturaliste-voyageur, Orchidacees § Epidendrees-Leliees. — Gynandrie-Monandrie. CARACTERES GMIRIQUES. CARACTERES SPECIFIQIJES. SYNONTMIE voyez ci-dessus Cette plante, par la grandeur et la forme curieuse et insolite de ses pseudobulbes , le nombre, I'ampleur et le riche colons vari^ dc ses flcurs, forme line exception dans sa faraille, et se distingue tout d'abord de ses congeneres. Ces pseudobulbes va- rient en longueur de §0 a 70 centim.: ils ont entierement la forrae de cornes; ce qui fait donner a cette espece, a Honduras^ sa patrie, le nom A' Orchis come de vache. lis sont sillonnes-coteles , interrompus par des anneaux rentrants, assez rapproches ; plus amples a la base , ils diminuent peu a peu en s'attenuant au sommet ; leur couTeur est un vert pale, souvent jaunatre. lis sont entierement creux; un petit trou, situe a la base, permet souvent a des colonies de fourrais de venir s'y etablir; et la circons- tanoe de leur vacuite interne les fait re- chercher par les enfants des indigenes qui en font des sortes de trompes {unde nomen). Les feuilles, au nombre de deux ou trois, sont ovales-oblongues, epaisses, coriaces, etalees, subaigues, d'un beau vert. Le scape atteint 2 et S metres de lon- gueur; il est terminal, dresse , cylindri- que , et porte de petites squames embras- santes , assez rapprochees vers la base. Les fleurs varlent beaucoup, a ce qu'il parait, et d'ampleur et de coloris. L'indivldu re- presente ci-contre a les siennes tres-araples (7 centira. de diam.) et fort agreablement ornees de diverses couleurs. Les segments externes et internes , sont conformes, etales, lanceoles-oblongs, obtus et recourbes en dedans au sommet, forte- ment ondules, crispes au bord. lis sont en dehors d'un rose indecis, fiueraent uiouchete de brun ; en dedans, du sommet jusqu'assez pres de la base qui est d'un violet pale, ils sont d'une riche teinte chocolat; les trois extcrieurs ont en dehors une macule verte au sommet. Le labelle est tres-ample, trilobe; sa teinte generale est celle des segments externes en dehors; raais vers les bords, qui se relevenl et enveloppent le gynosteme, ils sont laves et veines de vio- let fonce; le lobe median est echancre au sommet , blanc et lave de jaune au milieu. Dans quelques varietes, il est chocolat. Ch. L. CIJI.TVRE. Le plus singuliers. La grosseur et la longueur des pseudobulbes , leur disposition divari- quee, font un bel eflFet, quand on la place sur des fragments de bois, suspendus aux chevrons de la serre. Dans cette situation , -au moyen de quelques mousses, de lyco- podes, de diverses fougercs rarapantes, des Tradescantia zebrinaet punctata Cfl. L.,dont les tiges elegantes s'attacheront en tons sens a ses longs pseudobulbes, on jouira d'un facias vraiment naturel de la plante, dont 1m • aspect sera aussi pittoresque que vrai. Lors des frequents seringuages qu'elle FLOETEINARTIGE SCHOMBURGKIE. 273 reclame pendant tout le temps de sa ve- I dant le jour; de 10«4^R. au plus, pendant gelation, on evitera autant que possible de la nuit. Jeter trop d'eau sur les jeunes pousses ; la stagnation de celleci, faute d'uneprompte evaporation, pourrait en araener la pour- riture. En hiver, peu oa point d'ean , selon Tetat do Tatmosphere interne et externe, et una temperature de 14-15°h-R., environ pen- Multiplication par le separage des an- ciens pseudobulbes. On voit que cette culture ne differe en rien de celle que nous avons prescrite pour les autres Orchidees deorltes deja dans co recueil. L, VH. VLOETEWARTIGE SCHOlIBrRC KIE SCHOttBU&GKIA TIBICINIS. Ettmoiogie : J. H. Schoniburgk, ein deutscher Forschungs Reisende. Naturliche Ordnung der Orchidaceen , Abth. der Epidendreen-Lelieen. GATTTOGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER :er. ) siehe obeni Diese Pflanze bildet wegen ihrer gros- sen, sonderbaren und ungewohnlioh ge- bildeten Schelnzwiebel, so wie wegen ihrer grossen reicli und buntgefiirbten Bluthen nicht allein eine Ausnahme in ihrer Familie, sondern zeichnet sich auch auf den ersten Blick von ibren Gattungs- verwandten aus. Die Lange dieser Schein- zwiebel wechselt von BO bis 70 centimeter, sie haben genau die Gestalt von Horner, weshalb man dieser Species in Honduras, ihrem Vaterlande, den Namen Kuhhorn- Orchis gibt. Sie sind rinnenformig-gerippt durch vertiefte zienilich gcnaherte Ringe unlerbrochen ; am Grunde mehr breit, verdiinnen sie sicli alluiahlig nach der Spitze hin ; ihre Farbe ist gelblich grun , zuwellen gelb. Ganzlich hohl , wie eine Rohre, haben sie am Grunde ein kleines r Loch welches Araeisen die sich oft ihr Inneres zura Wohnsitz wahlen, zura In- und Auskriechen dient. Die Kinder der Eingebornen bcdienen sich dieser Scheln- zwiebel urn eine Art ron Blasinstrument daraus zu machen , wo^u sie sicb Irefllch schicken. (Daher auch der Name.) Die Blatter, zwel oder drei an der Zahl , sind oval*lang]ich , dick, Icderartig, aus- gesperrt , spitz, schon hellgrun. Der zwei bis drei Meter bohe Schaft (Blu thenstengel) ist endstandig, aufrecht, cylin- derformig, raitkleinen, unifassenden, am Grunde genaherten Schuppen bedeckt. Die Bluthen andern, wie es scheint bedeutend ab, sowohl hinsichtlich der Griisse als der Farbung. Das hierabgebildete Exemplar hat deren sehr grosse (7 centimeter Durch- meSsser) aufs angenehmste mit verschiede- nen Farben gezierte. Die iiussern und innern Kronenabthei- lungen ausgebreitet lanzettformig, lang- lich , stumpf, mit der Spitze nach innen gekrummt, an den Randern stark wellen- formig, gekrauselt. Auswendig sind sie unbestimrat rosenfarbig, fein braun ge- tuprelt, inwendig von der Spitze ab bis zum Grunde welcher blass violett ist,glan- zend chocoladebraun ; die drei aussern haben auswendig an der Spitze einen gru- nen Flecken. Die Lippe ist sehr breit, dreilappig; ihre allgemeine Farbung ist dleselbe der aussern Bliithentheilej nur 274 FLOETENAKTIGE SCUOMBURGKIE. der Rand, vvelcher aufgerichtet ist und die Stenij)elsaule umhiillt , ist violett liber- lanfen und mit dunklern Adern geziert; der Mittellnppen ist an der Spitze ausge- randet in der Mitte weiss gelb uberlaufen In einigen Varitaten ist er chocoladebraun Ch. L, CULXCR. Der natiirliche Habitus dieser Orcliidee ist sehr merkwurdig. Die Dicke und Lange der Scheinzwiebel, so wie ihrc verschie- denartige Stellung bringcn einen herrli- chen EflFekt bervor, wenn sie auf Holzstiik- ke befestigt ira Warmbause ausgehangt ist, Mit einigem Moos, Schlingfarren und Tradescantia zehrina und punctataCh, L. umgeben die sieb auf die herrlicbste Weise urn ibre Scbeinzwiebel windon . wird man den natiirUcben Anbllck dieser Pflanze geniessen , der ebenso wabr als raaleriscb seyn wird. Bei dein fortwabrenden Bespritzen was sie verlangt,vermeide man so viel als raogliob das Nassraacben der jungen Triebe ; wenn dieselben zu lange feucbt blieben kdnnte leicbt eine Faulniss berbei gefiibrt werden. Wahrend des Winters wenig oder kein Wasser, jc nacbdem die Teraperatur von innen oder aussen ist; 14-lH**-4-R. wab- rend des Tages, 10"+ R. zum boebsten wabrend der Nacbt. Die Vermebrung wird durcb Trennen der alten Scbeinzwiebel bewerkstelligt. Man sieht deutlicb dass diese Cultur in nicbts von der fiir die an- r dern bereits in diesera Werke bescbriebe- nen Orcbideen abweicbt. L. VH. J ri f ..■ - , //■ / //'////'/./ ^ r^,Jr/ r// y HABROTHAlIlllIS FASGIGDLATVS. Solanacese § Cestreae. — Pentandria-^Monogynia. CHARACT.GElVER. — J7a&roV/ioww«5; Calyx campanulatus 5-dentatus. Corollae hypogynse cla- vato-tubulosaB 5 tubo longo 5-dentato contracto. Stamina 5, medio corollse tubo inserta inclusa, filamentis siniplicibus , anther is longitudinali- ter dehiscentibus. Ovarium biloculare, placentis oblon^is dissepimento adnatis pluriovnlatis. Stylus simplex, stigmate capitate obsolete bilobo. Bacca bilocularis calyce cincta. Semina pauca angulata , umbilico ventrali. Embryo in axi albuminis car- nosi rectus; cotyledonibus foliaceis, radicula tereti infera. Fructices mexicani glahri v. suhtonientoso-pubffs^ centes, pilis articulatia; ioYm allernis integerrimis; floribua incequaliter cymosis, Corollis baccis^we ruhris. £ni)licr. Gen. pi. 3867. Meytnia Schlect. Linn. VIII. 251, non Nees. CHARACT. SPEC. H. frutlcosus totus subtomen- toso-pubescens ; floribus cymoso - fasciculatis. Folia petiolata late ovata acuta , magnitudlne inae- qualia plerumque tamen 3-4-pollic. longa, ^-2 lata, Flores coccineiad apices ramorura fasciculati v. ra- cemosi. Bacca ad basim cuneata. Semina (secundum Yariara suam positionem et compressionem polymor- pha longitudinaliter rugosa (sic in Walp. Rep. III. 122). Habrolhamnus fasciculaius'EsniLicu. Trans, of the hort. Soc. III. 1, t. 1. new ser. — Bk^th. in PI. Hartweg. N^ 369. v. p. 49? Sec Likdl. Bot. Reg. 73. misc. 1843. Bot. Mag. t. 4183. BEntfl! Field. etGARDR. Sert, pL t. 72. Meyenia fascictilaia Schiecht. Linn. 'Mil. 251. Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. HABROTHAAINIJS FASCICIJL ATlJit cms TER-n. OTTER ED HABROTHASEHUS. Emi. dSfOff^ superb; S-cCfCfos, shrub. GENERIC CHARACTER. SPECIFIC CHARACTER. SYNONYMY .... see above A very handsome greenhouse shrub , which in its native country (Mexico) bears innumerable closely placed heads or clusters of beautiful red flowers, but of which the sample given exhibits only one such head. This was communicated by Messrs. lucombe, Pince, and Co., from their Nursery, Exeter ; they imported it, I believe, through Belgium. One has only to look at the figure above quoted in the a Hort. Society's Transactions » to see how this plant is capable of improvement, and that ligure, done from the native dried specimen, is no exaggeration over nature. HartAvcg describes it as one of the gayest productions of the Mexican Flora. Our specimen was produced in winter. The generic name is derived from aSfos^ gay, and Sccfcvo^^ a shoot, or branch; so named from the beauty of its flowering branches. Descr. a shrub j according to Hartweg, about five feet high, downy. Branches terete. Leates alter- nate, on short thick red petioles, ovato-acuminate , waved, entire, obtuse at the base, penninerved. Flowers in involucrated capitate cymes. Invohtcral leaves three or four, resembling those of the stem, but much smaller and nearly sessile. Pedicels short, or none. Calyx small, with a short obconical tube and five erect ovate acuminated ciliated segments. Corolla rather a deep red rose-colour, urceo- late, but much elongated and tapering at the base, constricted at the mouth ; /»//i6 of five spreading , ovate, very acute, ciliated segments. Stamens included. Filaments inserted below the middle of the. tube. Anthers short-oblong. Orary globose , on a fleshy disk, two-celled, few-seeded. Style included Stigma capitate, somewhat two-lobed. 176 HABROTHAMNE A FLEURS FASCICUL^ES HABROTHAMNE A FLEURS FASCICULEES HABROTHiarauS FASCICTTLATUS. Ettm. tfbpof, superbe; B'Ufcvog^ arbris: nsseau. Solanacees § Cestreees. — Pentandrie-Monogynie CARAGTERES GENERIQUES. CARACTERES SPECIFIQTJES. STKONYMIE Toyez ci-de8SU8 Peu de plantes, autant que celle dont il est question , ont, des leur introduction en Europe, attire ratlenlion des amateurs; c*est que bien peu, en effet , autant qu'elle, rennissenta de belles et nombreuses fleurs en panicules terminales, une vegetation vigoureuse, un port elegant, une culture aussi facile que rustiqne. On pourrait tou- tefois nous reprocher de venir un peu tard en entretenir nos lecteurs , si nous n'avions a presenter une excuse peremptoire. Bien qu'elle soit raaintenant assez repandue dans les jardins, aucun ouvrage ieonograpbique n'en avait encore public la figure; honneur, certes, dont elle est bien digne(lj! On doit la dispersion de celte belle plante, dans les jardins d'Enrope, au zele incessant de M. Van Houtte, qui en acquit toute la propriete de M. Vandermaelen, de Bruxelles. Get amateur distingue la posse- dait a Fetat de plant et mele a de jeunes Cestru etait alors fort diffcile de les distinguer, puisque a cetteepoqueon n'eutpu, dansde si jeunes plantes, reconnaitre les differences reelles qui existent entre elles; et tout d'abord , cette odeur quasi nauseabonde qu'exhalent les fcuilles des Cestrum lorsqu on les frois- se (2) entre les dolgts. (1) Cet article etait imprlnie longtemps avant que nous n^eussions connaissance de celui du Sertum planiarmn (Field, et Card. t. 52), et que la planche et la description de M. Hooker n*eus8ent paru dans l^Bot. Mag, t. 4183 (sept. 1845). (2) De la I'erreur qui s'est sUssee bien involoatal- VH. fasctculaius est un arbrisseau qu^ croit an Mexique, pres de Chiconquiaco, ou Ta retrouve M. Hartweg. Schlecbtendal, le premier, Tavait fait connaltre sous le nora de Metjenia fasciculata. C'etait pour cet autenr le type d'un nouveau genre, qui ne pouvait etre agree puisqu'il existait deja un genre i1/e«/en/aadopte par les botanisles, cree par Nees dans la famille des Acan- thacees, et dont le type est le Thunbergia Hawtatjneana Wall. [FL nep., 49. PL as. rar. 11, 52, t. 1.64), siconnu et si recherche dans nos jardins. II est entierement couvert, principale- ment sur les tiges et sur les petioles, d*une pubescence courte et molle, d'un rouge pourpre dans les parties apicilaires (1), Ses rameaux sont allonges, greles, quolque fernies et ramifies au sommet, Ses feuilles sont amples, ovees-lanceolees, molles , un peu epaisses , aigues ou subacuminees, eparses, un peu distantes. Elles sont portees par un assez long petiole canalicule en- dessus, renfiti au point d'insertion. Les fleurs, tres-nombrcuses, agglomereesen de courts racemes fascicules, terminent les ra- rement dans la repartition qu'a faite de ces jeunes plantes entre ses nombrenx clients Thonorable hor- ticulteur dont nous parlons : erreur dont la faute premiere n'est pas k lui et qu'il s'est d'ailleurs em- pressd de rdparer noblement partout ou elle lui a ete signalee. (1) C'est par un oubli du peintre quele sommet des rameaux dans la Ggure ci-jointe est vert; ce q«i la prlve d'un de ses plus jolis effets. BUESGHELIGER PRACHTSTRAUCH. 277 raeaux qui souvent se courbent gracieuse- inent sous leurpoids, et sont d'un rouge de minium pourpre, d'un effet superbe par leur gracieuse forme, leur nombre, leur . disposition et leur eclatant colons. Le ca- lyce est glabra, bnevement tubule, partage en cinq segments egaux, ovesaigus. Le tube de la corolle contracfe a sa base, se dilate peu a peu en une sorle de bourse (urccole) et se resserre touta-coup au som- met pour sepanouir en un limbe court, forme de cinq lobes oves-aigus, etales en etoile. Etamines et style inclus. Ch, L. ClJIiVUttE. Hahrothamnus fasciculatus sont de veritables bonnes fortunes pour des amateurs, en ce qu'ils leur oflFrent tous les ayantages qu*on pent desirer dans des plantes : culture facile, floraison aussi fran- che qu'elegante, ayant lieu surtout en hiver : circonstance inappreciable en ceUe saison. Cnltive en pleine terre et a Fair libre pendant plus de six mois, c'est-a-dire de- puis mai jusque vers la fin d'octobre, YH. fasciculatus acquerra des proportions veritablement grandioses, une rohtisticiti remarquable ; ses tiges, ses feuilles reveti- ront des teintes vigoureuses tout autres. II se preparera ainsi a une. floraison abon- dante et facile. Pendant tout ce laps de temps, on lui prodiguera les arrosements; et il est a peine besoin de dire qu'on aura du le planter dans un sol riche et profond, dans une terre forte. Aussitot que les gelees nienaceront, on it luicvcru suigncusement en niotte pour le planter dans une large cuvelle, remplie d'une terre semblable ; on coupera net les brindilles radiculaires qui depas-sent la motle; on retranchera quelques raraeaux inutiles de la base; on arrosera modere- raent et on placera la plante dans la serre froide, ou meme dans Torangerie, dans un endroit oii Tair et la lumiere puissent lui arriver en abondance. Traitee ainsi, vers vers le mois de Janvier ou de fcvrier, elle recompensera ainplement Fhorticulteur de ses soins par une splendide floraison. Sa multiplication est aussi facile que sa culture. Elle prend tres-facilement et en peu de jours de boutures faites a Tetouf- fee , sur couche tiede, au printemps ou a lautomne. Tout fait aussi penser qu'on pourra bientot en obtenir des graines; ce qui permettra de la renouveler et d'en ob* tenir peut-etre des varieles. L. VH. BITESCDELIGER PRACHTliTRAUCH HAsaOTHAMITUS fASCICULATrS. »^ / Etimologie. Sofas', prachtig; $-«/cvc^, Strauch. Natiirliche Ordnung der Solanaceen, Abth. der Cestreen GATTUIVGS CaVRACTER. SPEC. CHARACTER ER. ) ehe oben. Wenig Pflanzen baben seit ihrem Er- scheinen so sehr die Aufmerksamkeit der Blumenliebhaber erregt als diese. Es gibt aber aucb in der That wenige die Scbon- heit, Bliithenreichthum, kraftige Vegeta- tion, Zierlicbkeit und leichte Kultur in 278 BUESGHELIGER PRACHTSTRAUCH. deraselben Grade in sich verelnlgen- Wir werden wahrscheinlich den Vorwurf er- halten ein wenig spat mit unserer Be- schreibung gekommen zu seyn , wirhoffen aber deraselben zu begegnen wenn wir versichern dass obschon diese Pflanze schon ziemlich lange in den Garten ver- breitet ist , sie dennoch in keineni icono- grapbischen Werke abgebildet wurde , eine Ehre deren sie doch gewiss wurdig ist. Wir verdanken die Verbreitung dieser sbonen Pflanze in Europa dera Eifer Van Houtle's, der das ausschliessliche Eigen- tbura derselben von Van der Maelen in Brussel kiiuflich an sich brachte. Dieser ausgezeichnete Liebhaber besass da von eine Anzahl Pflanzen vermischt rait jun- gen Cestrum roseum , wovon sie sich in der Jugend nicht wohl unterscheiden lasst ; besonders verbreiten die Blatter der letz- tern Pflanze wenn raan sie zwlschen den Fingern reibt, um diese Zeit den starken Geruch noch nicht der sie spater kenntlich macht (1). Der H. fasciculatus ist ein Strauch der bei Chicanquiaco waehst, wo ihnHartweg gefunden. Schlechtenthal hat ihn zuerst unter dera Naraen Meyenia fasciculata be- kannt gemacht. Er war fiir diesen Autor derTypus einer neuen Gatlung, die jedoch aus dem Grunde nicht anerkannt werden konnte da bereits eine Gattung Meyenia (]) Daher auch der gewiss nicht absichtliche Irrthum der bei der Vertheilung der Pflanzen statt gefunden und den zu berichtigen man 8icL beeilt hat, sobald die Anzeige davon [gemacht worden. I viel von ihrer Schonheit verliert. (gebildet von Nees) bestand, (Nat. Ord. Acanth.) und deren Typus Thunhergia hawtayneana WalL {Flor. Nep. 49. PI. rar. II, t. 164] eine sehr schone und ge- suchte Pflanze ist, Dieser Strauch ist ganzlich pflaumhaarig, vorziiglich an den Stengeln und Blattstie- len , an den aussersten Theilen purpur- rothlich (1). Die Zweige sind verlangert diinn , gleichwohl steif, an der Spitze veraestelt. Die Blatter breit eirund-lan- zeltformig, weich , etwas dick, spitz oder fast zugespitzt, etwas entferntstehend ; Blatt- stiel ziemlich lang, oberhalb rinnenfor- mig, am Grunde verdickt. Die Bliithen sehr zahlreich, in kurzen biischelformigen an der Spitze der Zweige stehenden Trauben, die sich oft unter ihrem Gewichte zur Erde neigen; sie sind schon raennigroth , pur- purrolh liherlaufen , und bringen durch ihre zlerliche Form, ihre Anzahl, Stellung und glJinzende Farbe den herrlichstcn Effect hervor. Kelch unbehaart, kurz ge- rohrt, am Rande in fiinf gleiche eirund- spitze Abschnitte getheilt. Kronenrohre am Grunde verengert , erweitert sich nach und nach zu einer Art von Sack ^Krug), mit zusammengezogenem Schlunde ; Rand kurz , funflappig, Lappen eirund-spitz , sternformig, ausgesperrt. Staubgefasse und Grifl'el eingeschlossen. Gh. L. (I) Dieser Character ist durch Zufall vom Maler audzudriickcn vergessen worden , wodurch die Figur CIJI.TUB. H Habrothamnus fasciculatus Werth theile dar welche man von einer Pflanze Ycrlangen kann ; eine leichte Cultur, ele- gante Bluthen und Bluthezeit wahrend des Winters. Beinahe voile sechs Monate langfvon Wai bis im October) ira Freien cultivirt, wird der Habrothamnus fasciculatus eine grosse Kraft erlangen und sich so zu einer reichen und leichten Bliithe vorbereiten- Wahrend ganz dieser Zeit begiesse man ihn reichlicb und halte ihn in einer kriiftigen Erde. BUESCHELIGER PRACHTSTRALCH. 279 Sobald die Froste beginnen setze man ihn in rait gleicher Erde gefiillte Topfe, schneide die iiberfliissigen Wurzeln und Zweige ab und stelle die Pflanze in's Kalt- haus an einera Orte bin, wo Licht und Luft hinreicbenden Zutritt haben. Auf diese Art beliandelt wird sie ira Januar oder Februar pracbtig bhihen. Die Yermehrung ist eben so leicht als die CuUur. Stecklinge im Herbst oder Friib- jabr gemacbt, fassen auf einem lauen Beete schnell Wurzeln. Alles lasst hoffcn dass man bald Saraen davon erbalten wird , wo man sie dann leichter vermehren und und vielleicht Variettiten davon erlangcn konnte. L. VH. 37 ^ V r 4 ■ j % 11 L 1 ■ X J 1 u 4 q L J '5i J a 6 ///^^ / ^ ^ ^/ '^V/^/'/Z/V/ X».n'. H^ WARREA CTASEA. / Orchidaceae § Vandese-Maxillariee. — Gynandria-Monogynia. CHAR ACT. GENER. W. Flo res subglobosi subregulares , m e n t o brevl rotundato . L a b e 1 1 u m continuum indivisum , Hneis elevatis carnosis in me- dium, Gynosteraa seraiteres clavatum. Pollinia 4, per paria in caudiculam brevem linearera inserta j glandula triangulari. Herb® terrestres pseudobulbosw {psettdobulho fo- His obducto). Folia arundmacea. Scapus radxcalis apice racenwsus. Flores speciosi. Liudl. (Verbis parenthesis additis.) Warrea Liudi. Bot, Reg. misc. page 14. 1843. Maxitlaria Warreana Lodd. Bot, Cab. 1884. L. no 30. {W, tricolor Libdl. I.e.) CHARACT. SPECIEI. — W. Spica brevij bracteis oyarii longitudine; sepalis oyatis acutis; petalis con- formibus , labello subrotundo-cuneato apiculato un- dulato, lineis 5 eleyatis. Likdi. Warrea Cyanea Lihdl. Boi. Reg. misc. 3. 1844. Ibid. i. 28. 1845. Texte du Botanical Register de M. Lindley. WARREA CYANEA. K.UE-LIPPED WAKftEA. Ettvologt. Dedication to ? GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYNONYMY, - . . see above When, in the year 1843, I proposed to establish a new genus upon the Maxlllaria Warreana, it certainly did not occur to me that two new and quite distinct species would be added to it in the course of as many years. Such, however, has been the fact; in the beginning of 1844, this beautiful species blossomed with Messrs. Loddiges, and a few months since another appeared in the collection of Mr. Rucker. Both the latter are from the Spanish main, and it is not improbable that others may lurk in the unexamined forests of that vast region. Warrea cyanea is rkable for the intense porcelainblue colour of its lip, to which it is not easy to find a parallel in the order; for pure bine is scarcely known among Orchids. The plant has quite the habit of Warrea tricolor, but is very much smaller in all its parts. Its most disfinclive cha- racter is found in the form of its lip, which has n distinct point, and five ribs, not three, near the base. Messrs. Loddiges imported it from Colombia, and it is n" 860 of their last catalogue. Being a terrestrial species this requires treatment very similar to Phaius maculatus. The soil best suited IS turfy heath mould with a mixture of silver sand; nor is it necessary to have the soil eleva- ted above the brim of the pot, for it will not succeed well if the roots are too much exposed. In summer it requires an ample supply of water and a moist atmosphere, at a temperature of S0° or 85o by day, and about 7iP at night. Like all Orchidaceous plants this should be kept rather dry in win- ter, and repotted in spring as soon as it shows any symptoms of growth. While in a dormant »tate the temperature should never be raised above 65o with fire heat. 282 WARREA CYAKEA. WARRE A CYAIKEA WAKREA CTAinSA. Ettm. Dedlcace ! Orchidacees § Vandees-Maxillariees. — Gynandrie-Monogynie CARACTERES GElNfiRIQUES, CARACTERES SP£CIFIQUES. SYNONTMIE voyez ci-dessu8 La plante ci-contre, enipruntee au Bota- nical Register y etait deja executee lorsque nous eumes dernierement occasion de voir flenrir, dans les serres a Orchidees du jar- din Van Houtte, un bel individu de la plunte dont il est question. L'exainen que multiflore, subramifie, sont assez grandes, tres-saillantes en-dessous. Le scape est ra- dical , dresse, aussi long que les feuilles, cylindrique, rougeatre, et portc quelques squaraes distinctes, lineaires-lanceolees, ap- pliquees. Les fleurs, disposees en un raceme nous en fimes des-lors nous permet d'af- firraer que notre plante en fleurs est beau- coup plus belle et d'un coloris plus brillant que sa representation ne pourrait le faire penser. M. Lindley, lui-iHeine, en parlant de cette espece, ne craint pas de dire que le plus beau bleu que Ton connaisse dans le regne vegetal decore Ic labelle de ses fleurs. Son port rappelle assez bien, mais en d'un blanc pur, a Texception du labelle, lequel est, comme nous Tavons dit, d'un bleu d*outre-mer, et quelquefois legcre- ment violace. Les bractees sont aussi lon- gues que I'ovaire. Les lacinies du perianthe externe ou interne sont a peu pres confor- mes (ovees-aigues) ; le gynosterae colom- naire, arque ; le labelle pourvu a la base de cinq lignes sublamelliformes, dlevees. La fVarrea cyanea est digne de faire petit, celui d'une Calantke ou d'un Phajus. partie de la collection de Famaleur le plus Conirae les especes de ces genres, elle ap- partient a la categoric des Orchidees ter- restres. Son pseudo-bulbe est petit et en- veloppe de feuilles engainantes, dont le fascicule forme une sorte de courte ti Elles sont lanceolees-oblongues, relrecies a la base, fortement plissees, a nervures ge. difficile sur le cbapitre de la bcaute des plantes, Elle est originaire de la Colombie, d'ou elle a ete introduite dans les serres de MM. Loddiges , on ne dit pas par qui. M.Henri Galeotti I'a egalement re9uede son pays natal. Ch. L. CVLTURE. Comme les Orchidees aeriennes , les Or- chidees terrestres ont deux pcriodes vege- tatlves distinctes, celle d'action, celle de repos. L'horticulteur doit done consulter sous ce double rapport, les exigences de ces plantes, c'est-a-dire, chaleur et humi- dite dansle premier cas; demi-secheresse el froid comparatif dans le second. Le sol dans lequel on plantera les Or- chidees terrestres tropicales, doit avoir pour fond principal un terreau de bruyeres bien sablonneux, qu'on entromele de de- bris de bois pourri, de brindilles seches, de mousses, de fragments de briques bien concassees. Les pseudobulbes ne seront pas entierement converts; leur extremile KORNBLAUE WARREE. 283 superieure devra resfer nue. Les vases dans lesquels on les plantera , devront etre rcnaplis dans leur tiers inferieur de gros graviers et de fragments de briques gros- sierement brisees, pour laisser un libre et prompt ecoulement aiix eaux d'arrosage. Tous les deux ans environ , on relevera les bulbes pour en separer les jeunes et jeter ceux des anciens qui eomnienceraient a se corrompre; ce que Ton reconnait fi\cile- raent aux larges taches brunes qui parais- sent lateralement. L. VH. KORJ^BJLAIJE WARREE WARREA CTAKEA. Etimoiogie. Eine Widmung. Naturliehe Ordnung der Orchidaceen , Abth. der Vandeen-Maxillarien GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER . . SYHONYMIE . . . . siehe oben Die hier beigefugte aus dem Botanical Register entnonimene Tafel war bereits fertig als wir vor kurzem Gelegenheit hat- ten in einein Orchideenhause Van Houtte's ein schones Exemplar dieser Pflanze in Bliithe zu sehen. Bei dieser Gelegenheit liberzeugten wir uns dass unsere bliihende Pflanze in der Wirklichkeit weit scboner und von glanzen- derer Farbe ist, als man es der bildlichen Darstellung zufolge glauben soUte. Lindley sagtselbst in seiner Beschreibungdassnicht leicht ein scbSneres Blau in der Pflanzen- welt zu finden sey als auf der Lippe dieser Blume. nen an jenen von Calantbe oder Phajus, gleich diesen gebort sie unter die Abthei- lung der in der Erde wachsenden Orcbi- deen. Ibre Scheinzwiebel ist klein und von scbeidenartigen Bliittern urageben, welche zusaramen eine Art von kurzem Stengel bilden. Sie sind lanzettformiglanglich , am Grunde verschmalert , tiefgefaltet, unter- halb mit sehr hervorspringenden Nerven verscben. Der Bliitbenstiel wurzelstiindig, gerade, so lang als die Blatter, cylindriscb, rotbangelaufen, rait einigen linienlanzett- f6rm]gen,angedrucklen,entferntstehenden Schuppen besetzt. Die Blumen steben in vielblfitbigen etwas aestigenTrauben, sind ziendich gross, rein weiss mit Ausnahme der Lippe die wie wir so eben sagten ul- tramarinblau , zuweilen mit violettem Scbeine ist. Die Nebenblafter so lang als der Frucbtknoten ;die iiussern und innern Abscbnitte der Bluthenbiille sind sich bei- nahe gleich (eirund-spitz) , die Stempel- saule gekriimuit; die Lippe am Grunde mit fiinf, fast plattigen, erhabenen Linien ver- Ihr ausserer Habitus erinnert im klei- schen. Die Kornblaue Warree ist worth in die Sammlung einesjeden auf Scbonbelt hal- tenden Liebhabers aufgenommen zu wer- den. Sie stammt urspriinglich aus Coluin- bien, von woher sieLoddigeserhalten bat, durcb wen weiss man nieht. Galeotti erhielt sie ebenfalls direct aus ibrem Vaterlande. Cii. L. 284 KORNBLAIJE WAKREE. CIJIiVlJR. Wie die in der Luft wachsenden Orchi- deen so haben aiich die in derErde wach- senden zwei Terschiedene Perioden, nam- lich die der Vegetations- und die der Ruhe- zeit. Der Pfleger hat daher in Hinsioht dieserPflanzen zweiSachenwohl lu beach- ten, namlich Warme und Feuchtigkeit im ersteren und trocken und kalt halten im zwelten Falle. Der Boden fur diese in der Erde wach- senden Orchideen aus den Tropen besteht aus recht sandiger Haideerde, verniischt mit Ueberreste von verfaultem Holze, Moos und zerschlagene Ziegel oder Topfscher- ben. Die Scheinzwiebel durfen nicht ganz bedeckt seyn ; der obere Theil muss nackt bleiben. Die Topfe worin sie gepflanzt werden , miissen zuni dritten Theile rait Scberben angefullt seyn, um so einen hin- reichenden Abzug dem vom Begiessen her- ruhrenden Wasser bieten zu konnen. Alle zwei Jahre nimmt man sie aus urn die jun- gen Zwiebel weg zu nehmen und die alien welche zu faulen beginnen zu entfernen. Diese letztern erkennt man sehr leicht an den breiten braunen Flecken welche an den Seiten sich zeigen. L, VH. I ^ ^r/T-/^// 7 -^ '/ VfA-^ r/? ^ f //r/ /^ ' /V faucis scepius hints coria- ceis crassiusculis pJerumque planis orhiculatis erec- tis V. humistraits, rarius angustis elongaiis canali- culatis rarissime petiolatis ; petiolis vaginantibus, lamina oblonga; scapo brevi basi scepius bracteis 2 radicalibus interdum coloratis stipato ; umbclla ier- minali mult{flora;»paihde ut phirtmuvi polyphyilw, foHolis ef^c^w coloratis^ umbclla longioribm, rarius diphylla u. reflexa, Iftrmanthns Hebm. (1687). — L. Gen. 400. — Touah. Jvst. t, 433. GfRTs. I. 31. t. II. f. 4. Jacq. Ifort. ScfitFribr. i. 57-61^ 407-412. etc. Tristegia el Pohjstegia Reich. Consp. 61. CnARACT. SPECIEI. — H. Foliis etliptico-lan- ceolaiis acuminatis undulalis coucatis carinatis erectis; umbella nndtiflora inrolucro longiore, limbo J3a|«/(j;8taminibu8 ascendenlihtis.^mn. Spec. II 25. Hwmanthus multiflorus Willd. 1. c. Martin et NoDD. solum cum ic. if. multiflorus : foliis tribus otato-lanceolatis acu- minatis carinntis undulatis erectis, umheUacongesta globosa; petalis patentibus. Hart, et N. 1. c. Bot, Mag. t. 961 et 1995. ete. Bot. Rep. 1.318. Bot. Cab. t 912. Redout. liL 204. Avtaryllis muU tifloraT^kjx. Gartenpf. 37. Satyrinm e Guinea Vail. Sort. t. 33. etc. (V. RoEM. et ScmiLT. 883. t, VII. 2^ nart.^ HEIII4NTHE A VLEIJRS IV OHIBRE USES aEMAHTHUS SIULTIFIORVS. £rni. «i/£tf, sang; aitics^ fleur; fleur couleur de sang. AraarylUdacees § Amaryllidees. — Hexandrie-Monandric CARACTERES GENERIQUES. CARACTERES SPECIFIQUES STNONYMIE voyez cI-des8U8 II existe un grand norabre de figures de la plante dont il s'agit, parmi lesquelles quelques-unes peuvent passer pour bonnes. AuGune toutefois, faute sans doute d'un xnodele d'une vegetation vigoureuse, au- cune, disons-nous, n*avait encore exprime aux yeux toute la splendeur florale que peut deployer cette plante. Celle que nous donnons ci-contrea ete faite dans les serres du jardin Van Houtte , d'apres un individu arrive tout fraichement de son pays natal , et peut donner aux amateurs une juste idee du raerite de Tespece. Bien qu'introduite en Europe a une epo- que deja ancienne (I783j, ellc n'est pas commune dans nos jardins, et y fleurit tres-rarement, en raison sans doufe de la culture vicieuse qu'on lui affecte. Elle est originaire de la c6te occidentale interlro- picale d'Afrique (Sierra Leone) , oii elle se se plait en general dans les endroits sa- blonneux du littoral. Son bulbe atteint la grosseur de notre oignon commun (1). Ses tuniques exterieu- res sont d'un blanc verdatre, ricbeinent mouchete, ainsi que les petioles et le scape, (1) Comme chez certaines autres plantes bul- beuses, le jeune bulbe nait sur I'ancien qui, s'af- faisse bicntot , diminue , et tout en donnant de jeuues aiitres biiTbes. finit par disparailre lui-m»'me. r 286 HEMAINTHE A FLEURS INOMBREUSES. de petites taches pourpres. Les racines en sont fibreuses, charnues, fasciculees, peu nombreuses. Les feuilles, au noitibre de 3 OQ 4, sont ovees-lanceolees ou oblon- guees, aigues, inegales, ondulees , retre- cies a la base en des petioles longuement engainants et formant une sorte de tige ; la lame en est subcharnuej flexible, souvent etalee et d'un beau vert. Le scape est late- ral , atteint 20 a 30 centim. de hauteur, et se terraine au somraet par une spathe 3-4-phylle, etalee, violacee. De cette spa- the sortent 25 au moms , souvent 30, 40 et nienie 60 fleurs, entierement (tube, lirabe etaniines et style) d'un pourpre cocci ne superbe , disposees en une ombelle sphe- roide, et portees par des pedicelles greles, cylindriques, non articules, entremeles de petites bractees nierabranacees. L'ovaire est petit , trigone-arrondi et renferme deux ou trois ovules seulement dans chaque loge. II est surmonte par un tube etroit , al- longe, obsoletement 6-sillonne, legerement renfle au sommet , oii il s*epanouit en un limbe de six segments lineaires, fendus jusqu'a la gorge de la corolle, disposes en etoile ou a peine reflechis, aussi longs ou un peu plus longs que le tube; apres la fe- condation ils se replient et s'appliquent presque le long du tube. Les etamines, in- screes a I'entree de la gorge de la corolle, sont, ainsi que le style, tres-robustes, com- parativement a la tenuite des parties de la corolle, plus longues que le tube floral et s'etalent obliquement. Le style, un peu plus robuste encore que les etamines, est aussi long qu'elles(sinon plusjet se terraine par un stigmate globuleux. Ch. L. CVI.'rURE. J'ai eu deja plusieurs fois Toccasion de parler de la culture des plantes bulbeuses, et je pourrais ra'en tenir aux generalites que j*ai indiquees, si la plante dont il s'agit n'exigeait pas quelques soins diffe- rents. En efFet, cette Amaryllidacee exige la serre chaude pendant tout le temps de legerement la terre de son pot. Aussitot qu'elle donnera signe de vie, on se hatera de la rentrer en serre chaude, soit sur une tabJette, soit dans la couche meme, a la seule condition de lui donner une place ou I'air et la luraiere lui arrivent en abon- dance. Tons les deux ou trois ans , au mo- sa vegetation, c'est-a-dire, depuis environ [ ment de son repos, on en separera lesjeu- le raois de septembre jusque vers mars ou avTil suivant. Plantee dans une serre riche en humus, elle reslera, pendant toute notre belle saison , placee sur une tablette de la serre froide, dans un endroit ou elle puisse jouir de la plus grande somme possible dair et de lumiere. La elle ne vegetera pas ; on aura done soin de n'humecter que nes cayeux , ou on en coupera net le vieux bulbe , s'il est bien diminue. En la conduisant de cette maniere, on jouira plus souvent de la floraison de cette belle plante, quon voit trop rareraent dans les collections. L. VH. VIELBLUETHIGE BLUTBLUME. 287 VIELBLVETHIGE BLVTBLIUME HAEMAniHUS anTLTIFtORUS. Bliune Naturliche Ordnung der Amaryllidaceen, Abth, der Amaryllideen GATiraGS CBARACTER. SPEC. CHARACTER . . SYNONIMIE eiebe oben. Man hat von dieser Pflanze eine nicht geringe Anzahl Abbildungen, deren einige fur gut gelten konnen, Keine indessen bie- tet, wahrscheinlich aus Mangel eines voll- kommenen naturlichen Models, die ganze Blumenpracht deni Auge dar welche die Pflanze bieten kann. Diejenige welche wir hier beifiigen ist in einem Warmbause Van Houtte's, nach einem frisch aus seinem Vaterlande erbaltenen Exemplare gezeich- net und gemalt worden and kann dem Liebhaber eine wabre Idee von der Schon- heit dieser Species verschaflFen. Obscbon seit langer Zeit in Europa eln- gefuhrt (1783) ist sie noch nicht gemein in unsere Garten und bliiht sehr selten vpahr- scheinlich unzweckraassiger Cullur wegen. Sie stammt von der westlichen Kuste des intertropischen Afrika's (Sierra Leone) her, wo sie am liebsten im sandigen Boden des Littorals wachst. Ihre Zwiebel werden so dick wie ge- wobnliche Kuchenzwiebel; Ihre aussern Haute sind griinlich weiss und gleich den Blattstielen und deni Bluthenslengel niit kleinen purpurrothen Flecken geziert. Die Wurzeln zind faserig, fleischig, buscbelig wenig zahlreich.Die drei oder vier Blatter sind eirund-lanzeltformig oder langlich, spitz, ungleich, wellenformig, am Grunde zu scheidigen Blattstielen verschraalert die eine Art von Stengel bilden. Die Platte ist schongrun, ziemlich fleischig, biegsara, zuweilen ausgebreitet. Bluthenstengel sei- tenstandig 20 bis 30 Centimeter hoch, en- digt sich an derSpitze in eine drei bis vier- blattrige , ausgebreitete Hiille. Aus dersel- ben kommen wenigstens 25 oft aber 80 bis 40 und selbst 60 herrliche, ganz (Rohre Saum, Staubgefasse und Griflel) purpurkar- minrothe Blumen in einer spharoidischen Dolde auf diinnen cylindrischen, nicht gegliederten Bliithenstielchen, unterraengt mit kleinen hautigen Nebenblattern. Der Fruchtknoten ist klein, dreiseitig-rundlich und enthalt 2-3 Eichen in jedera Fache.Auf der Spitze desselben sitzt eine verlangerte, enge undeutlich sechsfachgefurchte Rohre, die sich nach oben etwas erweitert und in einen bis zum Schlunde gespalteten Saum ausbreitet; Abschnlttelinienformig, stern- formig ausgebreitet oder ein wenig ruck- wartsgeschlagen , vonderLange, oder et- was langer als die Rohre, nach der Bc- fruchtung sich ganzlich zuruckschlagend nnd an die Rohre sich aniegend. Staubfa- den am Schlunde eingefugt, im Verhaltniss zur Krone sehr stark, langer als die Rohre, seitwarts gerichtet, GriflFel noch starker als die Staubfaden , so lang als diese, en- digt sich in eine kugelige Narbe. Ch. L. 38 288 VIELBLUETHIGE BLUTBLUME CVI^TUIt. Mehrmals schon hatte ich Gelegenheit den raeisten Zutritt haben. Dort wird sie uber die Cultur der Zwiebelgewachse zu sprechen und koiinte ich mich nur an das im allgeraeinen Gesogte beziehen , \Yenn die in Rede stehende Pflanze nicht noch einige andere Sorgfalt erforderte. Diese AraaryJHdacee verlangt wahrend ganz der Zeit ihrer Vegetation das Warm- haus, d. h. von ungefahr September bis gegen Marz oder April. Man pflanzt sie in einer hiimusreichen Erde und stellt sie wahrend der schonen Jahreszeit an einem Orte in *5 Kallhaus bin, wo Luft und Licht nur ausruhen, man befeuchte ihre Erde jedoch nur sehr wenig. Sobald sie neues Leben zeigt muss sie in 's Warrahaus gebracht und ihr so viel Luft und Licht als moglich gegeben werden. Alle zwei oder drei Jabre trennt man wahrend ihrer Ruhezeit die jungen Zwiebel ab. Auf diese Weise bebandelt wird man ofter die Bluthe dieser schonen Pflanze geniessen , die man noch so selten in den Saramlungen antrifft. L. VH. -t ^/ / / / / /// r/ / / '/'/ y /, f :)...i: PETASOSTYIIS NIGRESCEMS. Gentianacese § Gentianae-Lisianthese. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Calyi 5-fidus v. 5-partx- tu8 , segmentis lanceolatis acuminatis margine dorso carinatis valvaribus. Corolla infundibuliformis nuda (A/ff-o-jy) marcescens , tubo supra fundum constricto, faiice ainpliata cum limbo 5-partito confluente. Sta- mina 5,corollaB tubo supra fundum inserta, filamen- tU elongatis ; a nth eras incumbentes immutatae exsertae v, inclusae. Ovarium annulo basilari des- titutum valvulis introflexis blloculare; ovulis angulo central! utrinque insertis Stylus distinctus persis- tens ; 8 1 ig m a t e indmso orbicular! peltato ! margine depresso. Capsula bivalTis septicida bilocularis ^ placentis margin! interno Talyarum Insertift, loculis clausls approximatis. Sera in a placentis immersa minuta subglobosa muricata. Herbae annum v. hiennes suffrutescentes in regno mextcano ituligenm , caule tamoso , cymis in pant- culam digestis^ floribus alhis , habitu Irlbachice. Petasostylis Grislb. DC. Prodr. IX. 7\ . Omphalostigina ejoo. Gent. 198. Le'ianthi Lisianthique Sect. CHARACT. SPEC, — P. Foliis majoribus ohlongo' lanceolatis acuminatis basi attenuatis; panicuL-© laxce pedicellis longiusculis ; calyce ^-pariito; co- rollaB majoris tubo lohos ovatos acumtnatos quater guperante; staminibus tnc/usis; stigmate exserio, Petasostylis nigrescens Griseb 1. hie c. Leianihus nigrescens Ejusd. Gent. 199. et Bot. Mag. t. 4043. BEifXH. PI. Hartw. 67. no 493, Lisianihus nigrescens Cham, et Schiechx. linn. VI. 389. Texte du Magazine of Botany de H. Paxton. ILEIANTHUS (hie petasostyms} IV IGRESCEIVS BIAGK-FLO^ERED LEUHTHUS. Etthoiogt. See hereafter, that of Petasostylis. GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYWONTMY . , . . see above. The Genus Leiahthcs was founded by Gbisebach upon the LisuflTsrs longifolitis , and with that plant our present one is undoubtedly a congener, and remarkable for the colour o{ the flower, approaching more nearly to black than any with which I am acquainted. Probably CuAnisso and ScoLECHTEnDAL, in naming it a nigrescens, ■ had an idea that it became black only in drying; and Gkisebach and Do!« even speak of the flowers as white (Grisebach), or probably, greenish- yellow (Don) in the recent state. Such is not the case, however; they are of as rich a deep blue, or. rather, purplish blue-black, as a flower can well be. But this singularity is not their only recommendation; they are large (larger than our figure represents them, when in perfection), graceful in form and inclination (drooping like a Fcchsia), so numerous as to form a large panicle, two to three feet high and a foot and a half broad; a great many are in beauty at one time, and they continue in perfection for a very long time, if kept cool, and protected from the too powerful rays of the sun. Indeed, with us, in a shady greenhouse, its flowers have been equally profuse and perfect for a period of four months. I scarcely know a more interesting plant, that has for many years been introduced lo our collections, even in this age of novelties, than the present. Scoiede appears to be the first to discover it at Pa- pantla, in Mexico. But it had been long known to Mr. Skihser , as an inhabitant of Guatimala ; and to him I am indebted for the plants which were reared from his seeds in the Royal Gardens of Ke iu 1842; and for a dried specimen. Mr. Hartwec (n** 493) detected it at Tanetze, Taica, and Comal- epequc, and Mr. Gaieotti at Xalapa; from both of these Botanists I possess fine nati*p specimens. U bids fair to produce seed with us, and it strikes readily from cuttings. 290 PETASOSTYLE A FLEURS NOIRATRES. Descr. The plant appears to be biennial. It produces an upright stem, scarcely branched for about a foot and a half (but sending out annotinous shoots in the autumn) which terminate in a large, much branched, trichotomous panicle, two to three feet high. Branches as well as the stem roun- ded. Leaves most crowded on the stem, opposite, decussate, lanceolate, acuminate, three to five- iierred, spreading, the bases almost connate; distinct and smaller and more acuminate on the branches. Petals long , slender, with usually a pair of subulate bractcas or small leaves below the calyx. Flowers gracefully drooping, two to three inches long. Calyx of five deep, subulate, appres- sed segments, rather more than half the length of the tube of the corolla. Corolla deep purplish blue-black, funnel-shaped, regular. Tube cylindrical, dilated a little upwards; the limb of five spread- ing, or almost recurved, lanceolate, very acuminated segments, about half as long as the corolla. Stamens five, inserted a little below the middle of the tube. Filaments slender, rather longer than the tube. Anthers oblong, two-lobed. Pistil: ovary oblong, two-celled, and style rather longer than the filaments. Stigma large, capitate, two-lobed, velvety. Fig. 1. Calyi and Pistil. 2. Flowers laid open. 3. Ovary. 4. Ovary cut trough transversely : — magnified PETASOSTYLE A FLEVRS IVOIRATRES PETISOSTTXIS mGRESCEI^S. txTM. ;r6T«► « Elle parait etre bisannuelle; etproduit PETASOSTYLE A FLEURS NOIRATRES. 291 une tige dressee, a peine rainifiee, d'une longueur d'environ 30 centim. (raais emet- tant des rejetons en automne) , se termi- nant en une large panicule trichotome, garnie de nombreux rameaux et haute de pres d'un metre. Tige et rameaux cylin- driques; feuilles tres-nombreuses sur la tige, o{)posees, decussees, lanceolees, acu- mlnees, S-5 nervees, etalees, dont les ba- ses presque connees; celles des rameaux distinctes , plus petites et plus acuminees. Pedicelles allonges , greles , portant ordi- nairement une paire de bractees subulees ou petites feuilles au-dessous du calyce. Fleurs gracieusement penchees, longues de 4 a S centimetres {two to three inches]. Segments calycinaux 5, subules, appli- ques, un peu plus long que la nioitie du tube de la corolle. Corolle infundibuli- forme, reguliere; tube cylindrique, un peu araplie superieurement ; lacinies lim- baires 5, etalees ou presque recourbees, lanceolees , tres - acuminees , egalant en longueur a peu pres la moitie de la corolle. Ltamines 5, inserees un peu au-dessous du milieu du tube ; filaments greles, un peu plus longs que le tube ; antberes oblon- gues, bilobees* Pistil: ovaire oblong, bilo- culaire ; style un peu plus long que les fila- ments ; stigmate large , capite , bilobe , ve- loute. » Cfl. L. CVI^VCRE. r Cette plante craint fort Fhumidite et exige beaucoup d'air et de luraiere. En general, on peut la trailer comrae une plante annuelle; c'est-a-dire en semer les graines sur couche cbaude au premier printeraps, et en repiquer le jeune plant en place vers le mois de mai ; ou en faire des boutures en ete , pour leur faire passer Thi- ver en serre temperee et les mettre en place aussitot que la saison est favorable; mais dans ce dernier cas , les boutures re- prises serontTobjet de soins spcciaux, pour en eloigner la moindre humidite, qui leur serait mortelle, et leur procurer un air tres-frequemment renouvel^. Cultivee avec toute Tattention qu'elle merite, cette Gentianee recompensera am- plement Fhorticulteur de ses soins empres- ses, par le gracieux ensemble des touffes qu^elle formera dans les parterres, ou ses tigessvelteset elancees, leurs longues fleurs penchees , d'un coloris tout particulier , feront un heureux contraste avec toutes les plantes voisines. L. VH. Explication des Flg;nres. Fig. 1. Calyce et Pistil. Tig. 2. tJne fleur ouverte. Fig. 3. UoTaire. Fig. 4. Le metne, coupe hori- zontalement (fig. grosstes). 292 SGUWAEBZLIGUBLACJE HUTINAKBE. SCHHTAERZLICHBLAVE HIJTIVARBE LEIAin'HIJS inGR£SCEN9. £ttmolqgie: Ttriraro^, petasus, Hut; o'ToXof (Saulchen), in der Botanik Stempel, eine Anspielung auf die kopfformige Gestalt und die umgebogeaen Rander der Narbe. Naturliche Ordnung der Gentianaceen , Abth. der Gentianeen-Lisiantheen- GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER, . . SYNONYMIE . . . . siehe oben. Die hier in Rede stehende interessante 1 zugleichjedochin der Art,dassdie Reihen- Pflanxe scheint zuerst von Scbiede zu Pa- j folge eine lange Zeit hindurch fortdauert, wenn man die Pflanze an einen Ort hin- stellt wo sie vor den brennenden Sonnen- pantla in Mejiko entdeckt worden zu seyn, aber die Ehre , sie in die europaischen Garten eingefubrt zu haben gebiibrt Skin- ner'n, der 1842 Saraen davon aus Guate- mala an den botanischen Garten zu Kew scbickte. Hartweg und Galeotti batten sie ebenfalls wabrend ibren Wanderungen durch diese pflanzenreicben Gegenden ge- funden und Exemplare davon gesaranielt. In der Beschreibung welche uns Lind- ley davon gibt, druckt sicb dieser Bota- niker mit der wabren Begeisterung aus, welcbe der Anblick einer solchen schonen Pflanze erregt. Ihre Bluraen sind vom reicb- sten dunkelblau oder vielraehr schwarz dunkelblau ; dieses ist jedocb nicbt ibr einzigcr Vorzug, sie sind sebr gross, (in ihrer Vollkoraraenbeit selbst grosser als unsere Figur angibtj. Sebon geformt; zier- lich liberhangend gleicbjenen der Fucb- sien und so zahbeich dass sie eine einen Meter hobe und einen balben Meter breite Rispe bilden. Yiele derselben oflFnen sicb strablen gescbutzt ist. Auf diese Weise in einem temperirten und scbattigen Glas- bause gebalten bat sie in Kew vier Monate lang in voller Pracbt gebliibt. Unter alien Pflanzen welcbe seit Jabren unsere Sammlungen bereicbert baben und selbst unter den letzten Neuigkeiten ist keine interessanter als diese. Sie scbeint zweijahrig zu seyn und bringt einen aufrecbten, fast einfacben, ungefahr 50 Centimeter boben Stengel bervor, der ira Herbste einige Nebenscbiisse treibt und sicb in einer einen Meter langen, dreitbei- ligen , sebr aestigen Rispe endigt. Stengel und Aeste cylinderformig; Stengelblatter sebr zablreicb , entgegengesetzt , kreuzste- bend , lanzettformig, zugespitzt, 3 bis fiinf- neryig, abstebend, am Grunde fast zusara- mengewacbsen, jene der Aeste frei, kleiner und spitziger. Gh. L. ClJIiTlJR. Diese Pflanze furcbtet sebr die Feucb- tigkeit verlangt aber viel Luft und Licbt. Im allgenieinen kann man sie wie eine einjahrige Pflanze behandeln, d.h. deren Samen mit FriibHngs Anfane: aufa Warm- beet aussaen und die jungenSamlingegegen den Monat Mai bin versetzen ; man ver- mebrt sie aucb im Soramer durcb Steck- linge die dann im temperirten Hause bis zur gunstigen Jabreszeit uberwintern ; an SCHWAERZLICHBLAUE HUTNARBE. 293 letztern Falle jedoch muss die ihnen so todtliche Feuchtigkeit verraieden und ihnen fast bestandig frische Luft gegeben warden. Mit aller Aufmerksarakeit behandelt be- lohnt diese Gentianee ihren Pfleger zu- gleich durch den schonen Busch den sie bildet und durch ibre langen, ganz eigen- thiimlich gefarbten Blumen, die einen schonen Contrast gegen alle umstehenden Pilanzen bilden* L. VH. Erklikmna; der Flguren. Fig. I Kelch und Stempel. Fig. 2 eine Bliithe. Fig. 3 der Fruchtknoten. Fig. 4 derselbe horliontal durchschnitten (vergrosserte Figuren). \ / . t f'r ^ btni . ROELIA ? ElEGANS. Campanulaceae § VVahlenbergieae, ~ Pentaiidiia-Monogynia CHARACT. GENERIS.—/?. Calycis 5-fidi tubo cylindraceo v. rariiis OToideo-elongato. Corolla infundibiiliformis tubulosa v. campanulata ampla 5-loba. StaminaSj antheris Hberis Ovarium biloculare. Stigmata 2 crassa. Capsula cylindra- cea bilocularis omnino infera, basi styli persis- tente perforata diu quasi operculo tecta , demum foramine amplo sine valvis apice dehiscens Semina numerosa angulosa scabra magna, Suffrutices v. rarivs lierbse rigidw^ omnes capcn- ses perennes. Folia alterna frequcntia spnrsa scepius angusia rigida cum foliolis axillarihus fasciculalis. Flores sessiles iermtnahs r. rariiis glomerali hiflo- rescen/ia terminata. DC. fil. Prodr. VII. 2^ p. 445, Roella L. Ilort. Cliff. 492. t. 16. f. 5. Jrss. Gen. 165. GvErtn. Fnicl. 1. 154. t. 31. f. 3. La«k. Illust- 346. t, 123. Gesn. Phjt. 105. t. J3. f. 202. Alph. DC. Monog. Camp. 172. — Aculeosa Plck. Aim. 8. t. 252. f. A,^Cumpanul(B spec. Seba Thcs. 1. 25. t. 16. i". 5. Comm. hort. II. 77. t. 39. CHARACT. SPECIEI, — R.? humilis suffruticosa, tola pilosa; ramis 4-gonis erectis alatis, cinereo- virescentibus J folils opposZ/islanceolatis basiangus- tatis in petiolum decurrentibus crenatis currato-de- deflexis; floribus in racemos axillares capitatos bre- vissimos dispositis oppositis in aiilla bractearum de- cussatarura foliiformium sessibus bracteolatis, calyce infero brevissimo , tube 5-gono , laciniis Itnearibus , elongatis, inaequalibus; corollae tube hypogyno cur- vato rubescenti . limbo caeruleo; staniinibus 4 didy- namis, filamentis longioribus tuboadnatis apice libe- ris pilosis, minoribus liberis brevissimis illis oppositis nudis; ovarium oblongo-cylindricuni,discorotundato insfcrtum ; stylo filiformi pubescente, stigmatibus linearibus revolutis. Fructus?. .. Nob Roella ? ehgans Nob. Roella elegans Paxtos's Mag. of Bot. VI. 27. Texte du Mayazhie of Botany de M. Paxton. ROELI.A ELEGANS ELEGANT KOELLA. Eii^ioLOGT. W. Roell , a professor of anatomy, at Amsterdam, contemporary of LinncEus GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYNONYMY . . . see above. In no subject that we have before had the satisfaction to figure, do we remember to have seen so much real elegance and simple beauty. VS^hether in the general contour of the plant , the precise and pleasing conformation of its parts, or the attractive colour of its pretty blossoms , it is a truly delightful object, and forms an exceedingly ornamental feature in the stove. There are few of the characters of a plant which exercise so great an influence over the popular suffrage as the Ime of the flowers. Almost every admirer of these, the most attractive of natural productions, evinces .some partiality to a particular tint; but although this predilection may be as varied as the stains produced by nature^s freakish limner, there is evidently a strong and prevailing attachment to flowers of a blue colour. Without enquiring into the source of this preference, which may, however, no doubt be traced to the associations with which we are wont to connect all co- lours, the brilliant and intense blue of the blossoms of this interesting plant cannot fail to inspire sensations of both pleasure and admiration in the beholder. It must greatly increase the value of this species in the estimation of our readers, if, like us, they are fascinated with the richness of its flowers, when we state, that our attention was first attracted to it about two years since in the stove of Messrs. Young, Epsom 5 and notwithstanding our subsequent visits to that establishment have been monthly, we scarcely remember an occasion on which at least one or more specimens were not in flower. Our figure represents only a single branch, but the plant seldom exceeds nine or ten inches in height, and forms a peculiarly neat and symmetrical object. Although its habit appears to be her- 39 296 aOELLE £L]SgANTE, baceous, we hate never observed it destitute of stems or leaves, so that these are evidently pro- duced in constant succession. It is probable that the plant is suffruticose, but neither its superGcial aspect nor a close examination warrant us in making such an assertion. As its general mode of growth seems to be difiFerent from most other herbaceous stove plants, some variation from the usual course of treatment is necessary in its cultivation. With regard to •oil, it prefers a sandy loam, with a very trifling addition of heath-mould. The smallest pot into which the roots can be inserted, without undue compression, will be the most suitable, as too much potroom is decidedly prejudicial. As with other stove plants, a period of dormancy is benefi- cial; still it must be supplied with water during the entire season, and will not be injured by being continually subjected to a moderately high temperature. Indeed , if kept in a hothouse, it will flower during the whole of the winter months. Especial care should be taken to place it in a posi- tion alike free from the shade of other plants and the droppings from them or from the roof of the house, caused by the condensation of vapour, or admitted from the exterior surface. It should be kept on a dry stage or shelf, but a slightly-humid atmosphere will be rather propitious than otherwise. Seeds are liberally matured, and germinate successfully if sown in very light soil in shallow pans, and these plunged in a moderate bottom heat. Cuttings also succeed very well under the ordinary treatment, with all due precaution In preserving them from superabundant moisture. We regret that the native country of this plant has hitherto baffled our inquiries. It was received at the Epsom nursery from the Glasgow Botanic Garden , and our figure was prepared from a plant which flowered beautifully in the stove of Messrs. Young, in May, 1838. The generic name was applied by Linnaeus in commemoration of Mr. George Roelle, professor of anatomy at Amsterdam. ROELLE? ELEGANTE. ROEIXA? ELEGlPfS. trju W, Roell, professeur d'anatomie h Amsterdam, contemporain de Ilnne (1737). Carapanulacees § Wahlenbergiees. CARACTERES GENERIQTJES. CARACTERES SPECIFIQUES Pentandrie-Monogynie. SYNONIMIE voyez ci-dessus. M. Paxton , en donnant de cette plante [ rait rang^e dans ce genre qu'apres un pre- nne figure, que nous reproduisons ci-con- niier examen superficiel? Cette conjecture tre, ne cite dans son texte, comme c'est son habitude , aucune autorite a laquelJe nous puissions nous referer. D'un autre cote , apres avoir compulse les auteurs sys- tematiques, nous n'avons trouve aucune citation de Tespece qu'il figure sans des- cription. Nousdevons done penser qu'il en est le parrain.Toutefois, cette plante ayant ete introduite, avant 1838 , dans le Jardin Botanique de Glasgow, dont M. W. Hooker etait alors, si nous ne nous tronipons, le directeur, n'aurait-elle pas ete nommee ainsi par I'illustre professeur, qui ne I'au- I nous semble probable. Dans la courte phrase specifique, redigee par M. Paxton en tete de son article, nous avonsremarque quelques inexactitudes ira- portantes qu il est bon de signaler, Ainsi, par exemple, il dit les tiges cylindriques, tandis qu'elles sont tetragones-ailees, les feuilles sessiles , tandis qu*en realite elles sontpetiolees, etc... diflFerences que nous avons pu constater sur de beaux indivi- dus , dans les serres du jardin Van Houtte , auquel ils avaient etc envoyes des lieux memes que cite M. Paxton, en Angle- ROELLE ELEGANTE. 207 terre, corame contenant cette plante, et par le meme detenteur, M. Young d'Ep- som. II lie saurait , au reste , y avoir de doute snr I'ldentite de Tespece qu'il figure avec celle que nous avons sous les yeux; neanmoins Tanalyse de la fleur nous a revele une disposition staminale qui n'ap- pointaugenrei?oe//a; la presence seulement de quatrc etaraines subdidynames , dont les deux plus longnes velues, les deux plus courtes nues. Ce curieux caractere, et ceux d*une foliation opposee et non alterne, dune corolle hypogyne, non inseree au sommet du calyce, d'un calyce libre et non conne avec Tovaire, suffisent pour prouver suffisamnient que cette plante ne pent etre une Roellay du moins dapres la diagnose generique qu'en donnent les auteurs. Mais a quel genre la rapporter alors (1)? Voici, au reste, une description exacte de la plante en question , description qui pourra eclairer le lecteur: Petite plante suflFrutiqueuse a la base, d'un vert cendre, entierement couverte de polls blancs divariques. Raraeaux tetrago- nes ailes, greles, dresses, legerement ren- fles aux articulations. Feuilles caulinaires opposees, lanceolees, recourbees-deflechies, attenuees-decurrentes en un petiole plus ou moins long (quelquefuis de nioitie aussi long que le limbe) grossierement denlees du i ou de la ^ au sommet du limbe, scabres et couvertes en dessus de petites tubcrosites surmontees chacune d'un poil. Feuilles florales plus petites , egalement op- posees, dressees, lanceolees, tres-entieres, sessiles , serrees et furmant de courts race- mes capituliformes axillaires on terminaux, tres-brievement pedoncules. (i) Les exigences typographiques de cette livrai- ileja ioialemenl impriinee a Texceptioa de cet ar- ticle , au moment ou nous e'crivons , ne nous laissent pas le loisir de faire les recherches necessaires pour rcsnudre cette question, qui, au teste , ne peut Tetre qu'aussitot que nous en aiirons \u le fruit. Nous ren- voyons done le lecteur a Tune ded prochaines livrai- 5ons de VHorkfs ycitthnuttvaiius. I Fleurs, assez petites, sessiles dansraisselle de chaque feuille florale ou bractee, a tube rougeatre, ligne de pourpre, a limbe d'un beau bleu d'outremer. Tube calycinal non conne aveo I'ovaire (mais applique) tres- court, bibracteole a la base (bracteoles lan- ceolees-lineaires,ciliees)subquinquanguIai- res; cbaque angle releve d'une ligne pour- pre; lacinies 5, tres-profondes, troisfoisplus longuesque le tube, droites^ciliees, inegales; a superieure et les deux inferieures plus lon- gnes. Tube corolleen hypogyne (en ce qu'il est insere, au-dessousdu renfleracnt sterile deTovaire, surun court pediculesitueentre lui et le fond du calyce , et non au sommet d'icelui) , oblique et subgibbeux a la base, brusquementcourbe-ascendant vers le mi- lieu , yentru ; limbe court, etale, forme de cinq segments obliquoment arrondis, im- briques; gorge dilatce,pourpree; interieur du tube, tres-velu, specialeraeiit vers Tori- fice. £tamines4, subdidynames; les deux filaments plus longs, blancs, inseres vers la base de la corolle et adnes avec elle, libres et tres-velus au sommet; les deux plus courts (0,001, a peine), inseres vers la gorge, nus et d'un rouge coccin^. An- tlieres conformes , oblongues , basifixes , subsagittees, blanchatres, a logos conni- ventes. Style (inclus ainsi que les etamines) filiforme, pubescent, blane, plus long que les etamines, roulc sur lui-meme avant Tanthese et fermine par deux stigmates lineaires, etales. Ovaire oblong, cylindri- que, biloculaire, velu au sommet, continu avec un disque, ou pcdicule, renfle-turbini- forme, a la base duquel s'insere la corolle. Ovules peunombreux... Fruit...? L'on ne connait point la patrie de cette plante , qui probablement doit etre le Cap de Bonne-Esperance, ou croissent toutes ses congeneres (si tant est qu*elle soit une Roella, ce qui n'est rien moins que certain, d*apres la description qui precede). Cm. L. 298 ZIERLICHE THAUPFLANZE. CUE. TV RE. Cette plante appartient a la categoric des plantes de serre temperee. M. Paxlon , cependant en conseille exclusivement la culture en serre chaude, ou, dit-il, elle continuera de fleurir tout Thiver. Mais, a mon avis, si on Ty laissait aussi Tete, elle s'y enerverait certaineraent, s'y etiolerait et n'y donnerixit plus bientot que des pous- ses greles et denudes de fleurs. n'attirent pas des Tabord Tattention des amateurs, iieanmoins sa petite taille (elle atteint a peine 25 cent, de hauteur), les innombrables fleurs dont elle se couTre sans cesse (j'en ai des individus qui depuis dix-huit mois fleurissent sans discontintier) et d'un bleu d'azur, a oeil pourpre, finis- sent par lui conquerir bien des suffrages justement merites, Sa culture en outre est aussi simple que facile. On pent, pendant toute la belle saison ^ Ja planter en pleine terre, a Tair libre, a Fexposition du levant, dans un sol richeet leger, compose de terre francbe et de ter- reau de bruyeres ou de terre des bois. On la relevera a I'automne , pour la rentrer en serre chaude pres des jours, dans un en- droitbien acre. La, on rabattra les rameaux dont la floraison est terminee, on I'eplu- Si son port et le volume de ses fleurs chera en un mot; et comme elle craint beaucoup I'humidite, on ne Farrosera que lorsque le besoin en sera bien evident. On la muItipHera de boutures, faites a retoufiee, en toute saison, et sur couche tiede; ou raieux encore de graines qu^on en obtient facilement et qu'on seme au prin- temps pour en repiquer le jeune plant avant Thiver. L. VH. ZIERLICHE THAIJPCLA]\ZE. ROELLA EIEGJJT9. ETYMotOGns. George Roelle, Professor der Anatomie zu Amsterdam und Zeitgenosse des Linne. Naturliche Ordnung der Campanulaceen, Abth. der Wahlenbergieen- Prisraatocarpeen. GATTUNGS CHARACTER. SPEC. CHARACTER 5YN0NYMIE . . . . siehe oben. Paxton der von dieserPflanze cine schonc [ cifische Beschreibung ist auffallend un- Figur gibt vt^elcbe wir hier mittheilen , fuhrt in seinem Texte wie gewohnlich keine Autoritatan, worauf wir uns berufen konnten. Anderseits haben wir bei alien neuern Systematikern (Decandolle, Wal- pers, Dietrich, etc.) vergebens nach dieser Pflanze gesucht, mussen daher ihn als den Urheber dieser Species ansehen. Dem sey nun wie ihm wolle, seine spe- richtig; wir fiihren nur einige Haupt- punkte davon an : die Zweige sagt er sind cylindrisch , wahrend sie doch vierseitig- geflugeksind; die Blatter gibt er als sit- zend an , wahrend sie sich doch in einen deutlichen langen Blattstiel verschmalern ; die Kelchabschnitte sind nach ihm pfrie- menformig, sie sind aber linienformig zu- gespitzt, etc. Diese specifischen Unler- ZIERLICHE THAUPFLAINZE. 299 schiede bestehen wirklich^ wir habcn sie ira Augenblicke wo wir dieses schreiben an einem in eimera Warmhause VanHout- te's bliihenden Exemplare verglichen und die Identitat der abgebildeten und wirk- lichen Pflanze kann nicht in Zweifel gezo- gen werden. Man kennt das Vaterland derselben nicht , wahrscheinlich ist es das Vorgebirge dcr guten HofFnnng, Sie ist verinulhlich ira Jahr 18B6 znra erstenmale nachEuropa, in die Garten Young's in Epsom gebracht, Ohngeachtetdicser langen Zeitist sie noch selten bei uns, obgleich dieser schone, nie- drige , dichtbelaubte , reichlichbliihende Strauch seinen Platz mit Ehren ausfullen wurde. Die ZierlicheRoelle ist ganzlich raitziein- lich langen , weichen , weisslichen Haaren bedeckt; ihre Zweige sind lang, diinn, vierseitig, beinalie geflugelt. Die Blatter gegenuberstehend kreuzstandig (abwech- selnd bei den ubrigen Arten der Gattung) lanzettforraig - spitz , dicklich , gekerbt , sparsatnnervig , herabhangend am Grunde in einen fast gleichlangen Blattstiel ver- laufend. Die obereFliiche ist mit erhabenen in ein Haar sichendigende Drusenbeselzt; die untere behaart aber glatt* Die bliithen- standigen sind aufrecht, nebenblattartig , ganzrandig, oval, sitzend. Die insehrkurzen achsel-oderendstand- igen Trauben sitzenden oder geknauelten Bliithen sind gc»gen iiberstehend kreuzstan- dig gleich den Blattern, utjd in den Blatt- winkeln dcr nebenblattforniigen Blatter sitzend, deren aufrechter und gedriingter Stand fur jede Bluthe eine Art von Hiille bildet; die sehr kurze Kelchrohre ist mit fiinf purpurrotben Strichen gezeiehnet, die Abschnitte sind dreiraal langer als diese, angednickt, linienformig, wiraperig , der obere langer. Die trichterforraige Krone ist auswendig uubehaart, inwendig mit Haa- ren besetzt, die Rohre dreimal langer als der Kelch ; anfangs enge , knimmt sie sich plotzlich in der Mitte und wird dann wieder gerade in dem sie sich zngleich erweitert; der Saum ist ausgebreitet, fiinflappig; Lap- pen zugerundet, ganzrandig (nicht einzah- nig in der Mitte) schiefziegeldachig, riick- wartsgerollt, schon azurblau, der Schlund violettroth. Die ein wenigunter dem Rande des Schlundes eingefugten Staubgefasse haben kurze purpurrothe , breitgedriickte, am Grunde flaumhaarige Fiiden.Staubbeu- tel langlich gegen einander geneigt. Der fadenformige , weisse GritFel endigt sich in eine zweitheilige glatte Narbe. Der Frucht- knoten cylindrisch, langlich, unbehaart , aber schwach flaumhaarig an der Spitze; er sitzt auf einem kurzen kugeligen Stiel- chen unter welchem der Kelch eingefiigt ist; die KoroUe befindet sich auf der Spitze des Frnchtknotens. Ch. L. CVIiTlJR Diese Pflanze gehort zu der Cathegorle der Pflanzen des temperirten Hauses. Ihr naturlicher Habitus und die Menge ihrer Bliithen, ungeachtet ihres niedrigenVVuch- ses (sie erreicht nicht mehr als 25 Centi- meter Hohe, bleibtbluhen ohne Aufhoren, wie Exemplare es bei rair seit 18 Monaten hinreichend beweisen) mussen ihr den Bei- fall aller Kenner und Liebhaber erwerben. Ausserdera ist ihre Cultur ebenso leicht als einfach, Wahrend ganz der schonen Jahreszeit kann man sie im freien Grunde lassen, in einem reichen aberleiehten aus Haideerde und Lauberde zusamraengesetzten Boden, Im Herbste bringt man sic in ein temperir- tes Haus , nahe beim Lichte und an einem rechtlnftigen Orte und schneidetdie abge- 500 ZIERLIGUE THAUPFLANZE. bliithenZwcige weg. Sie fiirchtetFeucbtig- keit muss daher nur in der iiussersten Noth begossen werden- Man verniehrt sie zu jeder Jahreszeit durch Stecklinge aiif lauern Beete, uder besser noch durch Samen die man leiclu gewinnen kann und welche man im Fruh- jahr saet um gegen Herbst die jungenSam- linge verselzen zu konnen. L. VH, / POmCIANA GIILIESII. Papilionaceae § Caesalpineae. — Decandria-Monogynia CHARACT.GENER.— Potnctona.Calycistubo turbinato-urceolato , limbi f^-partiti decidui lacinlis reflexis , inHnia majore concava. Corollae petala 5, calycis fauci inserta, ejusdem laciniis alterna ungui- culata, posticum majus heteroniorphum. Stamina 10, cum petalis inserta longisslma adscendentia om- nia fertilia; filamenta libera inferne hirsuta; an- therae oblongae incumbentee. Ovarium stipitatum lineari-oblongum compressum multioyulatum. Sty- lus filiformis basi baud articulatus adscendens ^ stigma simplex truncatum glandulis minutissimis fimbriatum. L e g u ra en lineari-oblongum compres- sum siccum polyspermum isthmls transversis inter semina pUiri-loculare bivalve. Semina lenticulari- compressa alburoinosa. Embryonis recti cotylc- dones planae; radicula exserta; plumula manifesta. — Erutices v. arbusculae seepissime aculeatOB , in Asia ei America tropica crescentes; foliis impari- pinnatisf ftoribus terminalihus racemosis aurantia- ceis . Poinclana Tolkh. Just. 391. L. G. 515. Poincia Neck. Elem. 1282. EsDLicn. Gen, pi. G766. CHARACT. SPECIEI. —P. iuunnls- follolis oblon- gisj calycibus glandulosis apicibus dentato-ciliatis, leguniinibus acinaciformibus glandulosis uniloculari- bus exsuccis. Pohictana G»7/ic5iVHook. Bot. misc. I. 29. t. 34. Sweet. Brit. fl. Card. lY. t. 311. Ccesalpinia Gilliesii Wall. msc. CcBsalpinia macranthaJ^^X. Ind. sem. hort. Monsp, 1838. Erythrostemon GilliesiiY . Klotsch, in L. R. et 0, Ic. PI. rar. Hort. Ber. 1842. t. 39. page 98. Teste du Botanical Magazine de M. Hooker POINCIAIIVA GILLIESII D' GIltlEs' POmCUHA. Mr. de Poind, an ancient Governor of the (rench Antilles (XVII'** cent.) GENERIC CHARACTER SPECIFIC CHARACTER SYNOiSTMY .... see above When I first described this charming plant, a native of Mendoza, South America, in the Botanical Miscellany above quoted, I little thought I should one day have the pleasure of figuring it from plants flourishing in the open air, and without any covering in the winter. Yet such is the case. Seeds were introduced by Dr. Gillies in 1829, and young plants, both at Mr. KsiGnr's Nursery, and at the Royal Botanic Gardens of Kew, were removed to a South aspect in front of a stove. They have, with us at least, attained to a height of six or seven feet, and bear their rich yellow blossoms^ with the singularly long and thick scarlet stamens, during the summer months, and, indeed, till cut off by the early autumnal frosts. In such a situation, no shrub can be more deserving of cultivation. In Its native country, the late Dr, GauES, its discoverer, informed me that, ■ it is called by the na- tives Mai de Ojos, and that it is very abundant in the cultivated plains of Mendoza, ^vhere it has the benefit of the water used in irrigation; seeming to be Incapable of living on the dry arid lands which are not under cultivation. Along the southern frontier of the province of Mendoza, between the rivers Diamante and Atuel , it is found abundantly, with other shrubs, in sheltered situations : also among thickets along the western side of the Rio Quarto, near the western boundary of the Pampas; those plants growing in Buenos Ayres (where it is not uncommon), owing their origin to the seeds sent from Mendoza. They do not ascend further than to the foot of the mountains, nei- 30^ POINCIANE DE GILLIES. iher are any traces of them lo be seen in the province of San Juan, which follows Mendoza to the North, along the foot of the Cordillera of the Andes. » Descr. Steins erect, much branched; branches rounded, nearly glabrous. Leaves alternyte , abruptly bipinnatci the leaflets small, scarcely half an inch long, oblong, obtuse, glabrous. Stipules two, ovate, acuminate, at the base of the main rachis. Raceme terminal, of several, large, handsome flowers; the lowest buds expanding first, leaving the upper part densely imbricated with the curious, deciduous hracteas : these latter are ovate, cuspidato-acuminate, glandular at the back, serrated at the margin. Peduncle an inch long, glandular, thickened upwards. Calyx: tube short, turbinate, ap- pearing externally to be the top of the peduncle; limb of five, oblong, nearly equal, green segments, glandular on the outside, serrated at the point. Petals five, large, nearly equal, sessile, spreading, obcordate, yellow. Stamens ten, free, arising from the top of the calyx-tube, four to five inches long, bright red. Anthers versatile, oblong. Fig. 1. Section of the Calyx-tube, showing the Pistil and the insertion of the Stamens: — magnified POI]VCIA]\E DE GILLIES POnrCIAlXA GILLIE SI I Ettm. M. de Poinci, ancien gouverneur des Antilles fran^aises (XVII« siecle.) Phaseolacees Ch. L. Did, hot. et Nom. hot. ined, (Papilionacees Auct.) § Cesalpiniees. — Decandrie-Monogynie, CABACTERES GtNERIQTJES CARACTERES SPECIFIQTIES STNONTMIE voycz ci-des8us. Cette brillante plante a ete introduite, de graines. en 1829, par le D*^ Gillies, dans les jardins royaux de Kew. Elle croit dans FAmerique du Sud, dans la province de IVfendoza , dont les habitants lui donnent le nom de Mai de ojos (1) « Elle abonde, dit ce voyageur, dans les plaines cultivees ou elle profile des eau\ d'irrigation et parait incapable de vivre dans les terres aridcs et dessechces qui ne sunt pas en culture. Le long de la frontiere ineridionale de la pro- Tincecidessus inentionnee, entre les rivie- res Diamante et Atuelj on la trouve en abondance, raelee a d'autres arbrisseaux, dans des endroits abrites , ainsi que dans (1) Mai d'ycux! nous ignorons Fallusion renfer- fermec dans cette singuliere de^nomination. Cfl L les halliers qui bordent le c6te Ouest du Rio Quarto, pres des limiles occidentales des Pampas. Quand aux individus qui en eroissentdans la province de Buenos-Ayres, ou lis sont assez coramuns, ils provicnnent de graines envoyees de Mendoza. » La P. Gilliesii ne depasse pas le pied des monlagnes. On n*en voit plusde traces dans la province de San Juan , qui suit au nord celle de Mendoza, le long du pied de la Cordilliere des Andes- » La belle figure ci contre , erapruntee au Botanical Magazine^ donne une juste idee des dimensions que peuvent atteindre les fleurs de cette plante et de Teffet grandiose qu'elle produit , quand elle est conveiia- blement cultivee (V. ci-apres, culture). Rien de plus splendide que ces longs fila- ments staminaux fascicules et dresses, du POINCIANE DE GILLIES. o: OU.) plus riche pourpre coccine (1), rien de plus gracieux , de plus elegant que son aerien feuillage. C'est un arbrisseau dresse, inerme, tres- ramifie; a ramules cylindriques, substries, legereraentglanduleux, pubescents. Feuil- les pari ou impari-multipennees (2), alter- nes; petiole cylindrique, renfle a la base, eglanduleux; pcdicelles conformes , esti- pelles. Stipules o\ees-oblongues, dentees- ciliees. Folioles 6-11, pari-juguees, petites, elliptiques, obtuses , glabres , subsessiles. Racemes terminaux, multiflores, couverts (1) Toutefois, 81 Ton s'en rapporte aux diffe- rentes figures qu*on a donnees de cette plante , ces filaments paraissent varier conslderablement de grandeur. Cette diversite provient-elle de la cul- ture ? il y a lieu de le penser d'apres robservation de M Hooker. (2) Tous les auteurs en parlant d'une feuille composee d'un plus ou moins grand nonibre de pennes, ecrivent bipennecs ! nous regardons alors ce mot comme vicieux, quand a sa signification {deux pennes)^ et nous pensons qu'on doit ecrire bi , iri, quadrij etc — viulliponuees , selon le nom- bre de penncs attachees sur le pe:tiole commun; etc. Nous renvoyons le lecteur, pour plus de develop- pement a Tarticle feiiilles de notre Diet. JJniv. de EoL (inedit). Ainsi dans I'espece , a hipe7inees , on est oblige d'ajouter 9-11 juguees ; pdriphrase inutile, si on lui substitue une locution exacte. de poils glanduleux au sommet. Bractees [tegmenta Kl.) ovees-lanceoIee», amplcs, cuspidces-acuminees, viscidules, frangees, dentees aux bords superieurs, tres-promp- tement caduques. Fleurs tres-grandes, d'un jaune de soufre, les superieures males; les inferieures hermaphrodites [Klotsch] a pedoncules glanduleuxpoilus, epaissis au somraet. Tube calycinal tres-court , her- bace, epaissi, sillonne , continu avec le pedoncule, obliqueraent infundibulifor- me; limbequinqueparti,decidu; segments conformes aux bractees, le superieur plus grand. Petales b , obcordes , sessilcs , eta- les , concaves , inseresa la gorge du calyce et alternant avec ses segments- Etaraines decHnees-ascendantes , toutes fertiles ; fila- ments tres-longs (9-10 cent.); libres, insu- res avec les petales , cilies inferieurement; antheres oblongues , mcdifixes, versatiles. Pollen comprime-subtrigone. Style de la meme forme et de la meme couleur que les etaraines; stigraate presque continu, legereraent excave. Legume acinacirorme , comprime , velu, bivalve, 8-10 sperme. Cr. L. CUIiTUBE Selon les voyagcurs , cette belle es- pece croit au Chili dans les endroits hu- mides , au bord des flaques d'eau et des ruisseaux. Une telle situation lui serait mortelle dans nos climats, ou Ton doit au contraire la preserver de toute humi- dite en hiver. Dans le midi de I'Europe , elle passe par- faitement bien a Pair libre, et y forme des buissons magnifiques , d'un a deux metres de hauteur environ- Dans les provinces meridionales de I'Angleterre, on en a vu des individus braver la froidure, grace au seul abri d'un nmr expose au midi et d*un sous-sol sec et pierreux. On le voit done, il faut necessairement, a cette plante de la secheresse en hiver, beaucoup dim- midite en ete. Plantee dans un sol riche en humus, et traitee ainsi, elle y acquerra des proportions veritablement grandioses, et dont la figure ci-contre qui na rien d'exagir&y donnera une juste idee. Dans nos contrees (la Flandre) ou le climat est sinon plus inclement, du moins generalement plus huraide, cette Poin- ciane profitera merveilleusement plantee en conservatoire- Livree a la pleine terre Tete , relevee ensuite en niotte a la fin de Fautomne pour etre rentree en orangerie, elle pent encore recompenser rhorticulteur de ses soins par une vigou- reuse vegetation, une abondante fl(»rai- 40 aussi 504 GILLIESCHE POINCIANE son. En tout cas , one plante aussi beller, aussi meritante qae celle-ci , est bieri di- gne de quelque effort de la part des ama- teurs. Leur serait-il bien dispendieux d'en planter un ou deax pieds en corapagnie d'autant de Dauhentonia Tripetiana et de quelques autrcs jolis arbustes plus hum- bles, au pied d'un raur au midi ; et la de les couvrir en hiver d'un appentis vitre, qu'on retirerait au printemps? La multiplication en est tres-facile, par les graines qui nous arrivent annuelleraent du Midi ; raais il n'en est pas de nieme par boutures. Le bois de cette plante etant dur, eomrae fibreux, le bouturage exige beau- couj) de preeautions- Au mois de juin lors- que les pousses extremes ont subl un com- mencement d'aoiitement , il faut les couper dans Tarticulation et les traiter comme des boutures de serre chaude, avec tous les soins usites en pareil cas, et ne confier ensuite les jeunes plantes a la pleine terre que I'annee suivante. L. VH. «ILLIESIISCHE POIIVCIANE* POIWCUNi GIlITESn. Ettkolosh. De Poinci , ein fruherer Statthalter der franzosischen Besitzungen in den Antillen Naturliche Ordnnng der Papilionaceen, Abtb. der Caesalpiniaeen. GATTUNGS CHARACTER SPEC. CHARACTER . . SYNONYMIE . . . . siehe oben Diese prachtige Pflanze ist im Jahre 1 829 durch den D' Gillies vermittelst Samen in die kouigUchen Garten von Kew einge- fuhrt wordeUt Sie wachst in Siid-Amerika in der Provinz Mendoza, wo sie den Ein- wobnern unter dem Namen Jugenweh {Mai de ojos) bekannt ist. Sie fiudet slch unserm Reisenden nach besonders haufig in den angebaaten bewasserten Ebenen, wo ihr deren Feuchtigkeit zu gut koramt , denn ein durrer, ausgetrockneter, unan- gebauter Boden sagt ihr wie es scheint keineswegs zu. Eben so haufig findet sie sich an der sudlichen Granze dieser Pro- vinz zwischen den Fliissen Diamante und Atuel unter andern Straucharten und an geschiitzten Orten, so wie endlich auch in den Gebiiscben welche das westliche Ufer des Rio Guarto an der ostlichen Granze der Papas uberziehen. Die Individuen welche man in Buenos Avres in betrachllicher Anzahl antrifft, stammen aus von Mendoza gekommenem Samen her. Die Gilliesische Poinciane geht nicbt uber den Fuss des Berges hinauf. In der Provinz S*-Juan, welche nordlich von jener von Mendoza gelegen sioh liingst dem Fusse der Cordilleren hinzieht, findet man keine Spur mehr davon. Die schone bier beigefiigte Abbildung welche wir dem Botanical Magazine Gni\Gh- nen, glbt eine genaue Vorstellung von dem Umfang welcben die Blumen dieser (culti- virten) Pflanze erreichen und der grossar- tigen Wirkung die sie hervorzubringen im Stande sind- Nichts ist prachtiger als diese langen^ endstandigen , buscbeligen , anf- rechten, lebhaft purpur-scbarlachrothen Faden , nichts reizender und zierlicher als ihr fein gebildetes Laub- Es ist ein aufrechter, webrloser, sehr aestiger Straucb , mit cylinderformigen , fast gestreiften, etwasdrusig-weichhaarig- en Zweigen, und wechselstandigen,gleich oder ungleich paarig vielfach gefiederten Blattern. Blattstiele cylinderformig, drusen- GILLIESI8CHE POINCIANE. o05 E los, am Grunde angeschwoUen; Blattstlel- chen gleichformig, afterblattlos. Afterblatter eirund-langlich , gezahnt gevvimpert Fieder- blattchen 6-11 gleichpaarig, klein, ellip- tisch, stumpf, glatt, fast sitzend. Bliithen- trauben endstandig, vielbliithig, an der Spitze mit drusigen Haaren besetzt. Deck- blatter eirund-lanzettlich, gross, feiii lang- zugespitzt, etwas schmierig, gefranzt , am obern Rande gezahnt, sehr bald abfallend, Bliithen sehr gross schwefelgelb , die obern mannlich, die untenstelienden Zwitter; Bliithenstiele drusig behaart, am obern Ende verdickt. Kelchrohe sehr kurz , krautartig, verdiekt gerinnt, fortlaufend, schief-trichterformig mit fiinftheiligera ab- fallenden Rande, Kelchzlpfel den Deck- blattern ahnlich, der obere grosser. BIu- menblatter funf , verkehrt herzformig , sitzend, abstehend, ansgehohlt auf dem Rande des Kelches eingefiigt, rait den Kelchzipfeln abwechselnd. Staubgefiisse niedergebogen-aufstelgend, alle fruchtbar. Staubfaden sehr langundzahlreichjrei, mit den Kronenblattern eingefugt, am Grunde wimperig; Staubbeutel liinglich, in der Mitte angefiigt, beweglich; Pollen zusam- raengedriickt, fast dreieckig. Griffel von derselben Gestalt und Farbe wiedie Staub- gefiisse; Narbe fast fortlaufend, schwach ausgehohlt; Hiilsesabelforniig, zusaramen- gedriickt , behaart, zweiklappig, 8-10 saamig Ca. L, C VliTVU. Den Reisenden zufolge wachst diese herr- liche Species in Chili an feuchten Orten, an den Ufern der Bache und Siirapfe. In unserm Climat jedoch wiirde ihr dies todt- lich seyn , da wir sie ini Winter gegen alle Feuchtigkeit bewahren miissen. Im mittaglichen Europa aber gedeiht sie herrlich ira Freien und bi!det Strauche von ein zu zwei Meter Hohe. Auch ira Suden England's hat man sie gegen eine nach Mittag bin gelegene Mauer und in einen trockenen steinigen Grund gepflanzt der Kiilte widerstehcn sehen. Man muss daher diese Pflanze im Winter trocken und nur im Sommer feucht halten, Auf diese Art behandelt und in einem humusreichen Boden gepflanzt wird sie sich herrlich entwickeln und der hier beigegebenen Abbildungin nichts nachstehen. In unserem Flandern wo das Climat im allgemeinen raehr feucht ist, wurde diese Poinciane ira Sommer im Frcien, gegen das Ende des Herbstes bin in's temperirte Haus gebracht, ^uch durch kraftige Vegetation und reiche Bliithe ihren Pfleger belohnen- Eine solche schone und verdienstvolle Pflanze Ist wirklich einiger Sorge werth! Die Vermehrung durch Samen welche uns jahrlich aus dem Suden zu kommen ist sehr leichl, nicht so ist es durch Steck- linge. Das Holz dieser Pflanze ist sehr hart, bei Stecklingen muss man daher viele Vor- sicht anwenden. Ira Juni wenn die ausser- sten Zweige sich zu verholxen beginnen , schneidet man sie in den Einsatzen ab und behandelt sie wie Steckllnge aus dem Warmhaus. Die jungen Pflanzen konnen jedoch erst ira folgenden Jahre der Luft ausgesetzt werden* L. VH. y \ 7 i^ *y ///; f rrr//^/ id iVii w BERBlRiS TRIFOLIATA. Berberidacese. — Hcxandria-Monogynia. CHARACT GENERIS. — Berberis: Calycis 7-9-phylli foliolis coloiatis 2-3-seriati3 deciduis. Cor oil 3e petala e-hypogyna calycis foliolis interlo- ribus opposita unguiculata basi intus biglandulosa. S t a m i n a 6 hypogyna petalis opposita ;filamentis complanatis; anther is extrorsis ,bilocularibas, lo- culis adnatis e basi ad apicem valvula decidua dehiscentibus. Ovarium ovatum uniloculare 5 ovu- 1 is 2-8, basi erecta anatropa. Stylus tenninalis brevissimus; stigmate peltato umbilicato, Bacca unilocularis I-8-sperma. Seraina erecta oblonga , testa Crustacea, umbilico prope basim sublate- rali. Embryo in axi albuminis carnosi ortliotropus , cjusdem fere longitudine ; cotyledonibus ellipti- ci&jiadicula elongataj umbilico parallele con- tigua infera. EructiceSjtn temperaiis Europm , Asiw et Ame- rica obvit, in America tropica rari; nunc foliis pri- mariis aboritvis smpe in spinain simplicem v. par- titam inuiatis, secundariis in apice ramulorum axillarium brevissimorum fasciculatis breve peiio- latis simplicibus, integerrimis v. margine ciliatts e, spinulosis, nunc foliis primariis rite evolutis im- pari'pinnatis 2-7 -jugis, siipulis petiolaribus gemi- a. nis minimis caducis, pedunculis axillaribus \-multi- floris racemosis ; floribus fact's. Erdlich. Gen, PL 4814, Berberis L. Gen. 442. G^rln. L 200. t. 42. St-Hil. Fl. hrat. I. 44. ScHRAD. Linn. XII. 460. BERBERIS NuTT. Folia primaria abortiva la spinas con- versa, secundaria fasciculata aimpHcia. Glandula ad basim tinguiam peialorura manifesta. Staminum filameata eden- tula. NuTT. Gen. am. I. 210. DC. Syst. II. 4. Prodr, I. 105. etc., etc. b, MAHOMA NuTT. Folia primaria impari-pinnata. Glandule ad basim unguium petalorum fere obsolete. Staminum fila- menta scepius apioo bidontata. NuTT. I. c. II. 211. DC. I. c. 1. 18 el I. 108. etc., etc. CHARACT. SPECIEI. — B. sempervirens fruticosa glauca erecta; foliis trifoliolatis, foliolis ovatis ses- silibus sinuato-spinosis acuminatis, venis lacteis; la- cemis paucifloris erectis petiolis brcTioribus, baccis sphaericis. Lij^ni. B. irifoliata LmnL. misc. 149. 1841. Bat. Reg, et ibid. t. 10. 1845. Texte du Botanical Regisl&r de M. Llndley, BERBERIS TRIFOLIATA THREE-IEAYED BEREERKT- Ettmologie. An altered arabian name of one of the species GENERIC CHARACTER. SPECIFIC CHARACTER. SYNOMMY . . . . see above. Hartweg E.piritu Santo, on the road from Zacatecas to San Luis de Potosi, an immense plain occupied chiefly by OpuntiaB, stunted plants of Prosopis dulcis, and Yuccas. It covered large tracts of country; the flower . Its sessile ternate holly-like leaflets, beautifully marbled with pale blue and dull green are enti- rely different from any thing among the pinnated Berberries hitherto discovered, and it may be added, are very much more handsome. , ., r a r In ihe garden of the Horticultural Society, where the annexed figure was made , .t forms a dwarf loam stood two winters planted 'against a south wall , and seems to be about a. hardy as BerberU fasci- cularis 'riy be increased in various ways . by layering, by cuttings, or by seeds, but when the kind o08 ErilXE-TlISETTE A TROIS FELIILLES. 18 rare^ like the present, grafting is the most certain and safest way; the grafting may be performed in the ordinary way in March or AprU , and the best stock for working it upon is Berberis aquifo- lium. When grafted it should be placed in a cold pit or frame, kept close and rather damp. It flowers freely in April and May, EPINE-TINEVTE A TROIS VEVILEES BEBJE&IS TRIVOLUTA. Emi, Alteration du nora arabe de Tune des especes du genre Berberidacees. — Hexandrie-Monogyuie. CARACTERES GENERIQUES CARACTERES SPECIFIQUES SYx\OSYMIE voyez ci-dessus. C'est peul-eire la plus reniarquable es- pece du genre . en raison de la beaute d e son feuillage persistant, largement veine de blane sur un fond a la fois bleuatre et vert fonce, et de ses fleurs un peu plus grandes que celles de ses congeneres. Elle a ete decouverte par M, Hartweg, an Mexi- que, entre Zacatecas etSan Luis de Potosi, dans une immense plaine, couverte d'Opun- tias, d'Yuccas et de Prosopis dulcis peu eleves et auxquelsses vaslesbuissonsdispu- tent Tespace. La les enfants mangent avec plaisir ses fruits, qu'ils eonnaissent sous le nom de los acritos. Introduite pour la premiere fois en An- gleterre, elle y a passe deux hivers entiers sans autre abri qu'un nmr expose au raidi: circonstance qui permet de penser qu'clle sera aussi rustique, dit M. Lindley, que le Berberis fasciculata. Rameaux elances greles , rigides , rou- gealres, sillonnes; petioles allonges, fili- formes, renfles-merabranaces a la base, subamplexicaules. Stipules tres-petites, ad- nees a la base du petiole ; folloles ternees, sessiles, ovales-lanceolees, sinuees-dentees- epineuses, assez semblables aux feuilles du B. aquifoliumy a la fois d'un bleu glauces- cent et d'un vert fonce, veine de blane. N'ayant point encore vu eu fleurs cette belle espece, nous ne saurions en donner une description plus complete. Nous saisi- rons cette occasion pour reprocber a Tillus- tre redacteur du Botanical Register de ne pas imiter celui du Botanical Magazine en donnant, comme M. Hooker, de savantes et courtes descriptions , ou Taniateur comme le botaniste puiseraient d'utiles renseigne- ments. Ch. L. CUftiTlIRE. La culture de cette espece, ainsi que sa multiplication , ne presente sans doute pas de difilcultes , raais demande quelques soins speciaux, que je vais rapidement in- diquer, L'experience m'a decidcraent prouve qu'elle n'est pas corapletement rustique, on devra la rentrer pendant Thiver dans la serre froide ou dans Forangerie. On la plantera dans de la terre de bruyere, ou au moins dans une terre meuble et tres-sa- blonneuse , qu'on tiendra tres-Iegereraent humide. Comme des arrosements abon- dants la tueraient , il faut donner un librc DREIBLAETTRIGE BERBERITZE. 509 ecoulement aux eaux de pluie et d\irr(isage par un bon drainage (lit de cailloux^ou de fragments de briques au fond des pots) ; en ete Texposer a mi-ombre et dans un endroit tres-aere. Le raeilleur moyen de la multiplier se- rait sans doute d'en semer les graines ; mais cet heureux cas est necessairement rare, II faut done se contenter du greffage qu'on pratique en Fentant sur des sujets sains et vigoureux, appartenant a d*autres especes de Berberis a feuilles egalement persistantes. Elle ne reussit pas sur le Ber- beris vulgaris et autres a feuilles caduques. On peut encore la bouturer ; mais ce raoyen exige plus de temps et est en general plus chanceux a cause de la durete du jeune bois. Comrae il n'y a pas d'espoir, de la voir re- sister en plein air dans nos contrees,cescra au moins Cine magnifique acquisition pour nos serres froides et nos orangeries. On sera plus heureux dans le midi de I'Eu- rope et de la France ou, livree a la pleine terre, elle ne tardera pas a former de beaux buissons. L. VH. DREIBLAETTRIGE BERBERITZE BERBERIS TRIFOIIATA. Ettmologtb. Abunderung des arabischen Names einer der Species dieser Gattung. Natiirliche Ordnung der Berberidaceen. GATTUIVGS CHARACTER SPEC. CHARACTER . . SYNONYMY; siehe oben. Diese Berberitze ist in Hinsicbt der Scbonheit ihres bleibenden . auf einem zugleich blaulicbem und duukelgriinem Grande weiss geaderten Laubes und ihrer Bliithen, die grosser als jene ihrer Gat- tungsverwandten sind, vielleicht die be- merkenswertheste Art dieser Gattung. Sie ist von Hartvveg in Mejiko zwischen Zate- cas und Santo Luis de Potosi in einer uner- niesslichen mit Opuntien, Yuccas und nie- drigen Prosopsis dulcis bedeckten Ebene entdeckt worden wo sie jenenPflanzen mit ihren ausgebreileten Zweigen den Raum streitig niacht. Die Kinder verzehren mit Wohlbehagen deren Friichtedie ibnen unter dem Naraen los acrt/o^bekannt sind. Zuerst in England eingefiibrt, hat sie dern Schutz als eine nach Siiden gelegene Mauer ausgehalten ; nach Lindley ein Um- stand der vermuthen lasst dass sie sich eben so dauerhaft als Berberis fasctculata bewahren wird. Die Zwelge sind lang und dilnn , starr, rothlich, gefurcht; die Blattstiele lang, fadenformJg, am Grunde verdickt, hautig, beinahe stengelumfassend. Afterblaltter sehr klein, am Grande des Blattstiels an- gevvachsen; Blatlchen gedreht, sitzend; oval-lanzettformig, buchlig gezahnt , dor- nig, denen der B. aquifolia ziemlich ahn- lich , zugleich blaulich und dunkelgriin weissgeadert. Drei bis vier Bliithen sitzen auf einem kurzen, blattachselstandigen Bluthenstiel. Kelchblatter schon gelb, verkehrt eirund, dort zwei Winter nach einander ohne an- verticft sternformig ausgebreitet; Blumen- 310 DREIBLAETTRIGE BERBERlTZE. biratersehrkurx, fast aufrecht, genahert- Da w5r (liesen schonen Strauch noch lucht bluhend beobachtet haben, so kon- nen wir keine vollstandigere Bescbreibung da von geben. Es ware zu wunscben dass es dera Verfasser des Botanical Register doch ge- fallen raocbte gleich seinem Collegen des Botanical Magazine, seinen Figuren eine kurze Bescbreibung binzuzufugen , Bota- niker und Liebhaber wurden gewiss nicbt geringen Vortheil daraus ziehen. Ch. L. CiriiTVB. Die Cultur so wie Vermebrung dieser Species bietet zwar keine Scbwierigkeit dar, verlangt aber einige Sorgfalt worauf ich bier aufmerksam macben will. wobl duich Samen , da dieses jedocb nocb nicbt wobl seyn kann so muss man sich wobl durcb veredeln begniigen , was auf kraftige Unterlagen anderer Arten Da die Erfabrung nns binreicbend ge- | dieser Gattung bewerkstelligt wird. Es wiirde jedocb nicbt auf Berberis vulgaris lebrt bat dass diese Pflanze unsern Winter ira Freien nicbt ertragen kann, so muss man sie wahrend desselben in's Kaltbaus bringen* Man pflanze sie in Haideerde oder wenigstens in eine leicbte sandige Erde, welche man ein wenig feuchtbalt: fiille die Topfe mit Scberben an, urn ein leiebtes Abfliessen des Wassers zu veranlassen da zu grosse Feucbtigkeit sie sicber todten wiirde. Ira Sommer setze man sie ziemlicb im Sebatten und an einen recbt luftigen Ort. Das beste Mittel sie zu vermebren ware gelingen. Durcb Stecklinge wurde es auch geben, abermebr Zeit erfordern und der Harte des jungen Holzes wegen gewagter seyn. Da also voraus zu seben dass sie im Freien nicbt widersteben wird , so ist es zum we- nigsten ein berrlicber Zuwacbs fiir unsere Kaltbimser. Im Siiden Frankreicbs und uberbaupt Europa's wiirde sie im Freien cuUivirt obne Zweifel pracbtige Straucbe bilden. L. VH.