FLOR£
DES
SEMES ET DES JARDINS DE I'EIROPE.
(
Imp. H Uih. dc- F. c-t E. Gmt.sci, k Gand.
SERRES ET DES JARDINS DE L'EIROPE,
oc
DESCRIPTIONS ET FIGURES DES PLANTES LES PLUS RARES ET LES
PLUS MERITANTES
5
iNOUVELLEMENT fiSTKODUITES SUU LE GOMINEM OU EN ANGLETERRE,
ET
EXTRAITES KOTAMMEINT DES BOTAINICAL MAGAZIIHE, BOTANICAL REGISTER, PAXTOIN'S MAGAZINE
OF BOTANY, ETC , ETC., ETC.
OtrVRAGE VVBlli
m AiiEMAP, m nmm et m kmim
»
ErrRiGHi
Ml'MIQlJES, nORTICCJLTtJRitliKS, ETC.,
ET ll&)IGiE PAR
Redactt'ur en clief de V IlorticuUeur universel, de VHerbier general de Vamateur (2«ie serie) , etc., etc.; anckn professeur
d'humaniles de TUniversite de France, membre honoraire de diverses socidtes savantes, etc.;
Prdsidcnt de la Socidti royale d'AgncuIture et d'Hortkuhurc de Bruxelles , professeur d'Agriculuire el de Bolanique
^ IVcole v6t<}rinaire du Gouvornement , membre de plusieurs societ^s savanles; et
£2, a, '^iSkSf SS(DW1S1?S»
Horticulteur, ancieji botaniste-voyageur , ancien r^dacleur principal de V Ilorticulteur beige, collaborateur de V Hordcnlteur
umversei, ex-directeur du Jardin botanique de Bruxelles, etc.
Hie ver a>ttniuin
fvlIbSnu r Arboribus Sua forma redit, sua grntia eampiV
HOTANTP A ornatuque solum versico)ore niret.
TOME PREMIEB. S /
A GAIND,
CHEZ LOUIS VAN HOUTTE, i:0ix£iJB
1845.
Le depot exig
pa
loi a ete fait.
Gand, ^i Mars 1845
NAPOLEONE IMPERIALE.
NAPOLEONA IMPERIALIS.
m
Pallssot de Beauvois h Napoleon, Empereur des
Napolebnacees ? {Ebenucees?) Pentandrie-Monogynie
CARACTi^RES GfilVfeRIQUES.
JVapoleona A. Jus. Ann. Sc» naf., 3« s^rie , ocl. 1 844- Non Pauss. — CWyx adhaerens peraslens S-Gdus ,
iaciaiis apice biglandulosis. Corolla triplex : exterior (genuina) 5-loba, lobis cum calyce alleroanlibus; interiores
(stamina sterilia) media e laciniis ciliiformibus , dislinctis» inUma crateriformis ambitu tantum lacera. Fila'
fnenta lata in tubum coaUta perlgynum, apice 5-lobura, lobis bianlheriferis , anlheris 1-Iocularibus. Stylus
brevis 5-angulatus. Stigma latum pfeltatutn 5-gonum. Oiitrtum interum disco corodalum lO-lobo, 5-loculare,
loculis4 o\ulalis,ovulisexinternoangulopenduli^. Fructus carnosuspolyspermus, dissepitoenUs in pulpa vix
manifeslis. Semina angulata perispernio desli'tuta , inlegumento membranaceo. Radivula brevi inter cotyledo'
nes crassas carnosas relracta hiliim sped ante.
Arbores foUis distichis ; iloribus axillaribus solitariis;
Napoleona Palissot, Fior. Owar. IL 29, t. 7S. Belvisia DesVaix, Journ. Bat., IV, 130. R. Browh in
Linn, Transact., XIII, 222,
CARAGT^RES SPECIFIQUES.
Napoleona imperiylis Pal. Beau v. — Frutex, fplia alterna ovato-oblonga longe mucronata Integra inlerdum
%'^rsus apicem irregulariter bi seu tfidentala pfeliolalai Peliolus brevis crassus. Flort$ coriferti, Ramuli axilla-
res caeruleo-purpurei. !*?• '• ^»
SYNONYMIE,
Belvisia caerulea.DESVAux, L C.
■m
Long-temps I'envie et la mauvaise foi Onl accuse Pallssot de Beauvois d'avoir intente unc
plante pour en faire un hommage interesse au grand homme qui > pendant quinre annces , tint
dans ses puissanles mains le gouvernemcnt de I'Europe. L'auteur detruisit victoricusenient et
radicalement la calomnie en monlrant a plusieurs bolanisles eminents de I'epoque , enlre autres
a I'illustre Laurent de Jussieu , I'echantillon nalurel qu'il avait lui-m^me recueilli aux environs
de la ville d'Oware, a 2165 metres d 'Elevation au dessus de la mer.
Selon l'auteur, c'est un arbrisseau d'une grande elegance, s'elevant a 2 ou 3 metres de hauteur.
Ses
oblongues, entiferes, ou quelquefois bi-lridentees vers le somm^t. Ses fleurs, grandes, sesslles,
laterales ou axillaircs, d'uft beau bleu a reflet violet, sonl rapprbchees pdr bouqueU (la figure
Son
^
molle , spherique , couronuee par le calice persistant.
Nous ne disons rien de la fleur, ni de ses organes; sous ce rapport, les baracteres generiques
cites plus haul suppleent amplemeni a notre silence.
Toulefois , h roccasion du retentissement dans le monde horticok donl est cause rimportalion
Napoleona
M. Whitfield
tiques suivants :
M. Ad. de Jussieu , professeur de botanique an Museum d'histoire nalurelle de Pans, botanisle
qui souticnt si dignement le nom qu'il tient de ses illustres peres , ayant eu derniereraent 1 occa-
sion d'examiner une plante rapportee des mSmes lieux (Oware) par le brave et raalheureux Heu-
2
t
Napoleona
En mfimc temps les differences que lui presentait sa plante avec celle de Beauvois le porterent a
examiner de nouveaa celtc dernifere avec soin. II eut le bonheur d'eji trouver encore une fleur
dans le riche herbier de M. Delessert) et son analyse , en mfime temps qu'elle confirmait ses pre-
cisions, lui fit aisement decouvrir quelques erreurs oil mnissioTis assez graves echappees a son
predeccsscur J omissions qui rcbligorent a refaire la caracteristique du genre telle que nous la don-
nons ci-dessus, ct lui demontrerenl que la plante d'Heudelot constituait une seconde et fortinle-
ressante espece de ce curieux genre.
Ainsi Palissot, selon cc savant botanistc, a passe sous silence le rang de laniferes qui se trouvent
entre les deux enveloppes corollaires , egalant presque celles du rang interveur et leur ressemblant
bcaucoup. Les anlheres,au nombre dedix, seraienl nettement uniloculaires) el, a ce sujet
rerrcur de Tauteur provienl de cc qu'il a pris pour Ijgne de demarcation de ses deux loges antbe-
ralcs cello qui indique la debisccnce d'une loge unique. II est singulier que, avec cette idee, il
n'ait adrais que cinq etamlnes, composecs chacune de deux anlheres biloculaires. L'ovaire enfin
a cinq logos dislinctes quadrivalves. La puJpe du fruit est bonne a manger.
La seconde espece, decouveite par Hcudclot, atteint 8 a 10 rafetres de hauteur; c'est un arbre
croissant sur des rocbcs ferrugineuses , aux bords des eaux vives (ainsi que I'autre) Le tronc en
est droit , les rameaux verlicilles et horizontaux. Les fleurs sont pourpres. Le fruit qui leur suc-
c6de est gros comme une Pomme d'Api, J. pericarpe de 3 ou 4 millimfetres d'epaisseur, parseme
a la surface de pelitcs tacbes blanches. Nos lecteurs peuvent en consulter ci-contre la figure et
I analyse (2). & ^*
M»\ho„rcusen,™i les inaividos de cetle plante envoyes an Museum de Paris sont arrives
morts, allemts par la gelee. Leur inlroiluclion est Wen desirable pour nos cultures
Une autre iVopofeona , introduite vivante en Angleterre , a des Oenrs, dit M. Lindley, i, la fois
de cou cur d abneot e. cra„,oisics. U description ct lanalyse qu'il en donne se rappor nl beau-
coup ^ I e,cep.,o„ du nonibre detamines ct de logos anthenles, it cencs que vi „. de publier
M. de lussieu au sujet (le la plante dHeudelot (3). "« I'uuuer
i.\T7 f ""■ "''""^' '", "P"™*™"' « ^^ i'«™™ les travao. de Palissol de Beauvois ,
9
Napoleona imperiatis P. B. Core cacruteo.
Heudelolii A. Jess, flore purpureo.
frUfieldii Nob. (N. imperialis Lixdl
llZl ° ' "' " '" '"*"'"°" ''' """'• »"•' ""'«"»« sumsa>„„.ent cette se-
obovees-lanceolees atl^nn J« IT ^' '"' ^'"'"'' '^"* ^"«^»««^ ^«"aces,
(!) PlaMlie noire N. I <»ll«mces f»ute d'ua climat si funesle aui Europfeas.
(Ml
Ms, netlement
•res (fijr. 8^ • d'rtfi l'«n A^u 1 ""^ '^^^ liiares (Og. 3) 20 «ami-
analyses , non sculmnont }... * - i , /"!'«' v-ncur uans J
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4
NAPOLEONE.
nous avons citeCj nous joindrons celle de
la dernicre. Selon M. Lindley, ces feuilles
sont altcrnes, coriaceS; obovees-lanceolees ,
att^nudes-obtiises au sommet, retrecies a la
base en un petiole court, epais, canalicule,
depourvu de stipules. Le bois (I'ecorce) de
rarbre est blanchatre , lisse.
Les fleurs naissent par trois, et sonl ses-
siles dans Taisselle des feuilles. Leur base
est environ nee d'ecailles imbriquees, comme
cela a ^licu dans les Camellias. Dans ces
fleurs, le premier rang de ligules, selon
le Yoyageur, est de couleur abricot (1) ; le
Iroisieme, cramoisi; et toute la fleurprend
en Yieillissant une teinte bleuatre; ce qui,
dit M. Lindley, aurait fait penser a Palissot
que la fleur etait bleue; mais a cet egard,
I'auteur semblc oublier que Palissot avait vu
et recueilli lui-m^me sa plante : que de sa part
une erreur semblable n'etait pas possible 5
et puislui, qui n'attribnait que cinq eta-
mines a sa plante 5 n'aurait-il done pas vu
les 20 que donne M. Lindley k la sienne?
cela n'est pas presumable.
Quoi quMl en soit, comme nous exnosons^
(I) Le second est tres-petit, mince et reduit a
Fe'tat de membrane.
dans la dissertation de M. Lindley qui suit,
la diagnose generique de la Nafoleonay telle
qu'il Fa refaite, nos lecteurs pourront la
mettre en opposition avec celle de M. A. de
Jussieu, et pourront se faire ainsi une saine
opinion de ce petit conflit scientifiquc.
S'il pouvait encore subsister quelques
doutes au sujet de la distinction des trois
especes, telle que nous cherchons a I'etablir
de la comparaison de ces divers travaux,
la diagnose de M. Lindley les Icverait in-
failliblement. Ainsi encore, scion M. Wbit-
field, le fruit de sa plante est gros comme
une grenade et n'est point comestible; dans
celle d'Heudelot le fruit est raangeable et
de la grosseur d'une pomme d'Api, etc.
Au reste, le temps en procurant a ce
sujet des documents plus certains, tran-
cbera necessairement la difficultd; en at-
tendant nous dirons avec le poete :
Adhuc sub jttdice Us est!
Ajoutons qu'on doit atlendre beaucoup des
voyagcurs qui explorent, en ce moment, la
patrie de ces plantes, au sujet desquelles on
est loin encore, selon toutes les apparences
d'avoir le dernier mot!
Ch. L.
lExpliealiou des Figures.
I^apoleona tmperialis Paliss.
Fig. 1, Calyce et pistil.
» 2. Le pistil vu en dessus
pour fair c voir la forme
du stigmate.
» 3. CoroUe exterieurc.
» 4. lEtaraines.
» 5. Une etamine detache'e.
» 6. Ovaire coupe iransver-
salement.
• 7. Une graine mutilee et
rongee par les insectes.
Napolcona Hcudetolii h.. Juss-
Fig. 1. Port de la plante.
» 2. Anngramme de la (leur.
» 3, Section vcrticale d'i-
celle.
* 4. Sect. vert, de Tovalre
ct du disque.
■ 5. Sect, verticale da fruit.
» 6. Une graine entiere.
» 7. Section d'icelle.
Napoleona WhttficldiilioB.
Fig
I . Un bouton s'entr'ouvrant.
» 2. Le dis;|ue en coupe et le
8tign)ate.
» 3 Une fleur ouvcrte , de
grandeur naturelle.
» 4. Section verticale d'icel-
le 0).
» 5. Sect. vert, de rovaire.
» 6. Une ovule.
■ 7, Une graine mure.
» 8, Une etamine.
» 9, Section horizontalc de
rovaire.
(t) l/artiMc a par erreur «j«va« a la base iln^ (^lamino* un rang dc Jiguks ijui ircxi^icui |.,i5.
«>
^
/ r/A f /Vy^
//a
KAISEKLICHE NAPOLEONE.
5
KIISERLICHE JKAPOLEOWE.
WAPOLE05A IMPEKTALIS.
Ettmologie. Durch Palissot de Beauvois dem Kaiser Napoleon gewidmet.
Naturliche Ordnung der Napoleonaceen? [Ehenaceen?) — Classe V. Ord. I, Lrw.
GATTDWGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER .
siehe oben
Lange hatten Neid und Uebelw ollen Pa-
lissot de Beauvois beschuldigt eine Pflanze
in der selbstsiichtigen Absicht erfunden
zu haben, sie dem grossen Manne, der
wahrend fiinfzehn Jahren das Schicksal
Europa's in seiner Hand gehalten, als eine
Huldigung darzubringen. Pab'ssot machte
aber diese Verlaumdung siegreich und
Yollstandig dadurch zunicbte, indera er
nicbt allein mehreren andern ausgezeich-
nelen Mannern seiner Zeit, sondern auch
dem beriihmten Laurent von Jussieu das
r
Exemplar vorzeigte, welcbes er selbst in
der Umgegend ware's, 2J6S Meter iiber
dem Mceresspiegel , gesammelt liatte,
Dem Autor zufolge ist es ein selir zler-
licher Strauch von zwei bis drei Meter
Hohe mit abwecbselnden glatten Aesten ;
seine Blatter kurz gestielt, abwechsclnd,
elliptisch , ganzrandig oder je zuweilen
an der Spitze zwei oder dreizahnig. Blii-
tbcn gross, einzeln und stiellos an den Sei-
ten der Zweige oder in den Blattachseln ,
(die Bescbreibung sagt biiscbelartig, worait
aber die Abbildung nicht iibereinstimmt),
scbon himmelblau mit violettem Scbcine.
Die Frucbt ist eine runde, saftige, vom
bleibenden Kelche gckronte Beere.
Die Blume iibergcbcn wir bier mit Still-
scbweigen , wcil dcrcn Charactere oben
scbon
lich hat Whitfield, botanischer Reisende
des Herzogs von Derby, nnch vielen iiber-
standcnen pcrsonlichen Gefahren eine neue
Napolconc nach Eiiropa gebracht. Wir er-
grcifen diese Gelegonheit, besonders des
binlanglich angefuhrt sind. Kiirz-
Aufsebens wegen, welches die Einfuhrung
dieser Pflanzen gemachtbat, unsern Lesern
die darauf beziiglichen Thatsacben railzu-
theilen.
Ad. Jussieu, Professor der Botanik am
Pariser natur-historischcn Museum, wel-
cber den grossen von seinen Vatern er-
crbten Ruf so gliinzend zu behaupten weiss,
hatte kiirzlich Gelegenheit eine von dem
thatigen und ungliicklichen Heudelot (1)
zuriickgebrachte Pflanze zu unlersuchen,
wobei er nach einer gcwissenhaften Unler-
suchung Gelegenheit hatte sich zu iiber-
zeugen , dass die in Rede stehende Pflanze
zur Gattung iVa;?o/eona gebore. EinigeVer-
schiedenheiten indessen , welche er zwi-
schen dieser und der Beauvois'schen Pflanze
wahrnahm , veranlassten ihn, mit letzterer
eine neue sorgfaltigere Untersuchung vor-
zunebmen. Er war so gliickh'ch noch eine
Blume da von in dem reichen Delessert'schen
Herbarium aufzufmden, Aus dieser Un-
tersuchung , welche gleichzeitig seine fru-
bere Vermuthung bestatigte, ging nun
hervor, dass sein Vorganger sich in Bezug
auf einige wichtige Punkte geirrt hatte,
welches eine neue Diagnose (wir haben sie
oben mitgetheilt) nothwendig machte, zu-
gleich aber auch darthat dass die Heu-
delot*sche Pflanze eine neue, hochst inte-
ressante Art dieser Gattung sei. So hat
(l)Esist bekannt , dass Heudelot, nach mehreren
ini InnerD Afrika's im Interesae derNatnrwissenschaft
zngebrachten Jahren, endlich den, den Eiiropa
80 schadlichen Einflussen dieses Cliniaa erlegcn ist.
6
KAISERLICUE NAPOLEONE.
Z. B. Palissot die zwisclien dcr Doppel-
corolle bcfindliche Reihe bandartiger Or-
gane, welche dencn der innern fast glei-
chcn, ganzllcli iibersehen. Die Staubbeulel,
zehn an der Zahl, sind bestimmt einfa-
cberig, und in dieser Beziehung ist der
Irrlluim des Autors wahrscheinlicb daher
tragi Blumen, welche nacli Lindley apri-
kosengelb und karmosinrotli gefarbt sind.
Seine Beschreibung und Analyse sind 5 bis
auf die Zahl der Staubfaden und der An-
therenfacher 3 jenen der von Jussieu niit-
getheiltcn Heudelot'schen Pflanze, beinahe
gleich (1).
man Ijcrechtigt drei verschiedene Arten
JVapoleona annehmcn zu diirfen , nanilicb :
NapoleonaimperialisV. B. mit blauer Bliithe j
— Hcndelolii A. Jess, mit purpurrother
Bluthe
entstanden, dass cr die, die Oeffnungsspalte Vergleichen wir nun die Arbciten Palis-
der einzehien Staubbeutel bezeichnende sot's, Jussieu's und Lindlcy's, so scheinl
Linie, fiir die wirkliche Scheidungslinie
zweier Staubbeutel angesehen hat. Es ist
aufFallend dass nach dieser Ansicht Palis-
sol nur fiinf Staubfaden , jeden zu zw ei
zweifiicherigen Staubbeutchi. angenommen
hat, Dcr Fruobtknoten endlich hat fiinf
gesondcrtc, vierklnppige Facher, Die Fruebt
is essbar.
Die zweite Art, von Heudelot entdeckt,
erreicht eine Hohe von acbt bis zehn Me-
ter; es ist ein Baura welcher auf eiscnbal-
tigen Felsen nabe bci fliessenden Wassern
wachsl (welches Palissot de Beauvois von
seiner Art ebenfalls bemcrkt). Der Staram
ist gerade-, die Aeste quirlformig wagerecht
ausgebreitet. Die Bliithen purpurroth. Die
Frucht welclie darauf folgt ist von der
Grosse eines Apiapfels und von einer 3 bis
4 Millimeter dicken , mit kleinen wcissen
Flecken libersiieten Ilaut umgeben.
Hinsichtlicli der Gestalt und Analyse die-
ser Pflanze, vcrweiscn wir unsere Leser
auf die beigefiigte schwarze Tafel {\). Un-
gliicklichcr Weise sind die an das Museum
geschickten Exemplare durch den Frost
grtfidtet angekommen.
Jlire Einfiilirung
jn unsere Giirtcn ware jedocb sebr zu
wiinschenJ
Die lebend in England cingefuhrte Art
(!)Ziir VerstandnUs des Textes fugen wir die Ana-
lysen Jussieu's und Lindley's (Use. Bot Reg. dec.
1844) hinzu. In einer der Figuren Lindley's (n^ 4)
LemerLt man 20 Staubfaden , bestimmt iweifjicherig
(fig. 8).\voraus man scliliessen kann, wenn nicht
Irrlhum in beiden Analysen obwnltet, dass nicht
allein die dielin ftage*tehenden Pflanzcn wesentlich
Ton eiQander versclueden sind^snndern selbstStamm-
fcrmen >ferschiedcnet Untergattungen seyn durften.
Whitfieldii Nob {N. imperudis Limdl )
mit orangefarbener Bluthe.
1
Nimmt man dazu die diagnostischcn Un-
terscbiede, wie sie die besagten Auloren
in Bezug auf Stengel , Blatter , Blumen-
stand, etc., festgeslellt baben, so glauben
wir die vorgeschlagene Trennung hinlang-
licb gerechtfertigt.
Der VoUstandigkeit halber fiigen wir zu
der Beschreibung der Blatter der beiden
ersten Arten noch jene der lelztern hinzu.
Dieselben sind, nach Lindlcy, wechscl-
standig, lederartig, verkehrt eirund-lan-
zettforniig , verschraalert stumpf an dcr
Spitze, an der Basis in einen kurzen, dik-
ken,rinnenf6rmigen, afterblattlosen Blatt-
stiel zusammengezogen. Das IIolz (die Rinde)
des Baumesist wcisslich, glatt. Die Blumen
entwickcln sich zu drei , stiellos in den
Acbscln dcr Blatter; am Grunde sind die-
selben von Scbuppenziegeldacbfiirmig um-
geben , gleich wie jene der Camellien.
Inwendig ist, dem Reisenden zufolge, der
erste Kreis dcr zungentormigcn Blumen-
organe aprikoscnfarbig (2), dcr. dritte kar-
mosinroth, und die ganze Blume nimmt
wahrend des Verbliihens cincn blaulichen
Schein an , welcher Umstand , wie Lind-
ley bemcrkt, Palissot vielleicht vcrfiihrt
(1) Schwarze Tafel n^ I.
(2) Der zweite ist sehr klcin, diinn uud fust i\\
einer Membrane zusammenge»ch\vnndcn.
MPOIEOIVA miPERIAllS.
NAPOIEOWE IKPillAIE.
ExTMOiOGiE. Genre dedie par Palissot de Beauvois a Napoleok, Empereur des Fran^ais
Napoleonaceee (1) {Ebenacew?) — Pcntandria-Monogynia.
CHARACTERES GENERIS. — Calyx adhjerens
pcrsistens 5-fidu8, laciniis apice biglandulosis Co-
rolla triplex; exterior (genuina) 5-loba , lobis cum
calyce aUernantibus; interior (stamina sterilia)
media e laciniis ciliiforraibus distinctis . intima era*
teriformis ambita tantufn lacera. Filamenta lata
in tubum. coalita perigynum apice 5-lobum, lobis
biantheriferis , antheris 1-locularibus. Stylus bre-
vis 5-angulatu8 ; Stigma latum peltatum 5-gonum.
Ovarium inferum disco 10-lobo coronatum, S-lo-
culare , loculis 4-ovulatis , otuIis ex interno angulo
pendulis. Fructug carnosus polyspermus, dissepi-
mentis in pulpa vix manifestis. Semina angulata
perisperrao destituta , integumento membranaceo.
Radicula brevi inter cotyledones crassas car-
nosas retracta hiliim spectante.
Arbores foliis disiichisj- iloribus axillarihus soli'
Longtemps I'envic et la mauvaise foi out
accuse Palissot de Beauvois d'avoir ^nfenfe"
une plantc pour en faire un hommage in-
teresse au grand, homme qui , pendant
quinze annees, tint dans ses puissantes
mains le gouvernement de TEurope. L'au-
teur detruisit victorieusement et radicale-
ment la calomnie, en montrant a plusieurs
botanistes erainents de Fepoque, entre au-
tresa Tillustre Laurent de Jussieu, Techan-
tillon nature] qu'il avait lui-raeme recueilli
aux environs de la ville d'Oware, a 2105
metres d'elevation au-dessus dc la mcr.
Selon I'auteur, c'est un arbrisseau d'une
grande elegance, s'elevant h deux ou trois
metres de hauteur. Les rameaux en sont
glabres, alternes; les feuilles, brievement
pdtiolees, alternes, ovales-oblongues , en-
tieres ou quelquefois bi-tridentees vers le
sommet. Les flcurs, grandes, sessiles, late-
rales ou axillaires, d'un beau bleu a reflet
violet, sont rapprocb^es par bouquets (la
figure donnee par Palissot n'est pas entie-
ss
tariis; bracteis squamiformibus higlandulosis in
peduncido hrevissimo hifariam imhricalis. A. J, /. c,
Napoleona Palissot. Flor. 0\sar. TI. 29. t. 78. Behista
Desvatjx, Journ. Bot. IV. 130. 11. Browh. in Linn. Transact.
XII. 222. LiNDi.Bot. Reg. misr. Dccemb. 1844. Martii-s Consp.
63. uo 310. Arhott iu Br. Cyclop, ed. 7. Bot. p. III. — Ekdlicr.
Gen. PI. 4263. Meisn. Gen. PL 125 (90}. Aapoleona A. Ji
Ann. Sc. nat. 3me s^rie, oct. 1844.
CnARACTERES SPECIEI ; Fmtcx, folia aUerna
ovato-oblonga longe mucronala integra interdura
versus apicem irrejjulariter bi seu tridentata petio-
Jata ; petioliis brevis crassas. Flores conferti; ramiili
axillares, coernlro-purpurei. Pai. B. /. c.
Napoleona impcrialisVia., Beauv. /. c.
Behisia ca?r»/ea Desvaux, / c.
rement d'accord avee cette description). Le
fruit est une baie molle, spberique, cou-
ronnee par le calyce persistant.
Nous ne disons rien de la fleur, ni des
organes qui la composent : d'abord , parce
que nous n'avons point eu occasion de I'exa-
miner; ensuite, parce que les caracteres
generiques cites plus haut suppleent am-
plement a notre silence,
Toutefois a Toccasion du retentissement
dans Ic monde scientifique et borticole ,
dont est cause Timportation toule recente
d'une nouvelle espece de Napoleona en
Europe, recueillie 5 apres bicn des dangers
personnels, par M. ^Vliitfield , collecteur
du due de Derby, nous sommes heureux
de mentionner ici les faits autbentiques
suivants :
M. Ad, de Jussieu, professeur de bota^
nique au Museum d'histoire naturelle de
Paris , botaniste qui soutient si dignement
le nom qu'il tient de ses illusfres peres,
«,r««* nil /^iirnlprprnfint occasion d'examiner
(1) Nomcn fnmifc e gcnere priBcipuo susolpiendun, - BclvUia synonvmon es.. Exclamat rite cl. Me.8». (J. c) nom^ nh.gut
jure pro arttiqniore itsurpatum.
I
2
NAPOLEONE.
une plante rapportee des memes lieux
(Oware) par le brave et malheureux lieu-
delot (1), s'assnra par une analyse conscien-
cieuse qu'clle appartenait bjen au genre
Napoleona. En merae temps les differences
que lui presentait sa plante avec celle de
Beauvois le porterent a examiner de nou-
veau cette derniere avec soin. II eut le bon-
lieur d'en trouver encore une fleur dans le
^
riche herbier de M. Delessert(l); et son ana-
lyse, en merae temps qu'elle confirmait ses
previsions, lui fit aisement decouvrir quel-
ques erreurs ou omissions assez graves
echappees a son predecesseur : omissions
F
qui Tobligerent a refaire la caracteristique
du genre telle que nous la donnons ci-des-
sus, et lui demontrerent que la plante d'lleu-
delot eonstituait une seconde et fort inte-
ressante espccc de ce curieux genre.
Ainsi, Palissot, selon ce savant botaniste,
a passe sous silence le rang de lanicres qui
se trouvent entre les deux enveloppes co-
rolleennes, egalent presque celles du rang
interieur et leur ressemblent beaucoup.
Les anllicres, au nombre de dix, seraient
nettement uniloculaires; el a ce sujet Fer-
reur provient de ce que le premier de ces
auteurs a pris pour ligne de demarcation
de deux loges antherales, celle qui indique
la dehiscence d'uneloge unique. 11 est sin-
gulier qu'avec cette idee, il n'ait admis que
cinq diamines, composees chacune de deux
antberes biloculaires. L'ovaire enfin a cinq
loges distinctes, quadrivalves. La pulpe du
fruit est bonne h manger.
La seconde espece, decouvertc par Heu-
delot,atteinl huit oudix metres de hauteur;
c'est un arbre croissant sur des roches
ferrugineuses , aux bords des eaux vives
(ainsi que fautre). Le tronc en est droit;
les raraeaux verticilles el horizontaux, Les
(I) On sait qu'Heudelot, aprcs plusieurs annees
de Toyages dans rinterleur de TAfrique , pour servir
la cau»e dc Vhistoire naturelle, succomba enfin sous
let influences futalea d'un climat si funfsfc aux
luropL-en*.
flours sonlpourpres. Le fruit, qui leur suc-
cede 5 est gros comme une pomme d'Api ,
a pcricarpe de 3 ou 4 millimetres d'^pais-
seur, parserae a la surface de petites laches
blanches. Nos lecteurs peuvenl en consulter
ci-contre la figure et I'analyse (I).
Malheureusement les individus de cette
plante, envoyes au Musdum de Paris, sont
arrives morts, atteints par la gelee. La rein-
troduction de cette plante a fetal vivant est
bien desirable pour nos cultures.
Une autre JYapoleona, introduite vivante
en Angleterre, a, dit M. Lindley, des fleurs
a la fois de couleur abricotee et cramoisie.
La description el I'analyse, qu'il en donne,
se rapportent beaucoup, k Fexception du
nombre d'ctamines et de loges antherales,
a celles que vient de publier M. De Jussieu,
au sujet de la plante d'llcudelot (2).
II semble done rdsulter du rapproche-
ment et de Fexamen des travaux de Palissol
de Beauvois, de MM. De Jussieu el Lindley
qu'on connait aujourd'hui trois cspeces bien
distinctes de JVapoleona.
NapoUona imperialis P. B. (non Lindl.) flore
cceruleo.
Heudelotii A. Juss. flore purpiireo.
WhUfieldii^Q^. (W. imperialis Li>Dt.)
flore aurantiaco.
En effet, la diagnose differentielle de cha-
cune de ces plantes, telle que la donnent
ces auteurs, au sujet des tiges, des feuilles,
de la disposition des fleurs, etc., autorise
suffisamment cette separation.
Ainsi, k la description des feuilles des
-1 A K
premieres
que
(1) Planche noire N'> 1.
(2) Nous joignons ici , pour rintelllgence du texte,
le» analyses publiees par M. De Jussieu (/. c.) et
M. Lindley (ilfwc. Bot. Reg., dec. 1844). Dans celles
de ce dernier on remarquera dans Tune des figures
(fig. 4) 20 etamines , nettement biloculaires (fig. 8);
d'ou Ton doit conclure que, s'il n^y a pas erreur
dans Tune on dans I'aulre de ces deux analyses,
non seulement les trois plantes dont il est question
seraient distinctes, mais encore, qu'elles seraient les
types dc sous-genies, sinon de genres scpare's.
KAISERUCHE NAPOLEONE.
7
1 '
angefiihrt
haben konnte, die Blume als blau anzu-
sehen; aber der Alitor bedenkt riicht dass
Palissot seine Pflanze selbst gesehen und
gesammelt hat, dass folglich ein soldier
Irrthum von seiner geitenicht denkbarist,
ausserdem spricht er bestimmt \6n fiinf
Staubfaden^wahrend Lindley seiner Pflanze
deren 20 zugcsteht; es ist nicht denkbar
dass sich Palissot so sehr im Zahlen geirrt
haben sollte.
>Yie dem auch sei , da wir mit der Ab- |
handlung Lindley's dessen vcrbesserte Dia-
gnose der Gattung IVapoleona
haben, wird es dem Leser ein Leiclites seyn,
durch Vergleichung mit der Jussicu'schen
die richtige Ansicht herauszufmden.
Sollten nocli einige Zweifel fiber die
Verschiedenheit der drei Arten, wie wir
dieselben durch
schicdenen Arbeiten feslzustellen versuclit
haben obwalten, Lindley's Diagnose wiirde
hinreichen sic zu beseitigen- Zudem ist
nach Whitfield die Frucht seiner Pllanze
so gross wie ein Granatapfel und nicht
essbar; jene der Heudelot'schen Pflanze
hingcgen wird gegesscn und ist so dick
wie ein Apiapfcl.
Die Zeit librigens , welche so vieles auf-
klart, wird uns hoffentlich die benothigten
Mittel der Sache auf den Grund zu kom-
men, herbeifiihren, wozu jelzt urn so raehr
Hoffnung vorhanden ist, da kiirzlich wie-
der neue Reisende sich nach dem Vater-
lande dieser, in alien Beziehungen noch so
wenig bekannten Pflanzen begeben haben.
Ch. L.
Vergleichung
der ver-
ErklUruug^ der Figiiren.
KaiserUche NapoJeone, Paliss.
Fig. 1. Kelch and Stempel.
» 2. Stempel von oben ge-
sehen um die Form der
Narbe zu zeigcn.
■ 3, Aeussere Bluraenkrone.
r
» 4, StaubKden.
» 5. EineinzelnerStaubfaden.
» 6. Queerdurchschnitt de«
Fruchtknotens.
» 7. Ein durch die Insecten
lerfressener Samen.
Beudelofs Napoleone, A. Jus8,
Fig. I. Bliihender Zweig.
» 2. Queerdurchschnitt.
» 3. SenkrechterDurchachnitt
» 4. SenkrechterDurchschnitt
des Fruchtknotens.
» 5. Idem der Frucht.
» 6. Ein ganzer Samen.
7. SenkrechterDurchschnitt
dcsselben.
Whitfield's Napohonc, Nob.
Fig. 1. Eine sich offnende Blu-
menknospe.
» 2. Die Scheibe sammt der
Narbe.
■ 3. Geoffnete Blume in na-
tiirhcher Grosse.
i 4. SenkrechterDurchschnitt
derselben (I).
> 5. Idem des Fruchtknotens.
1 6. Ein Eichen,
» 7, Ein relfer Samen.
9 8. Ein Staubfaden nebst An-
there,
» 9. Qneerdurchschnitt des
Fruchtknotens.
(1) Der Lithograph hat aus Irrthum ntn r.rHndc der Staubfaden eine Rcilie zungenforrafger Fasorn angebrachi , vclche siil
in der Wirklichkpjl nicht vorfinden.
1
8
INAPOLEONA.
]!VAPOLEOI!VA IMPERIALIli?
Diftftertation du D^ Lxndley sur
la Napolkana introduite d'Afrique
par M^ Whitfwld, et qifil croit
identique avec la N. imperiaus de
Palissot de Beauvois.
Dissertation by D^ Lindley on
the NiPOLEONA brought from Africa
by M^ WhU field, and which the
H^ thinks to be identical with
the Napolioka imperiaus of Palis-
aoi de Beauvois.
Dissertation des D^ Lindley
uber die Ton Whitfield aus Africa
eingefuljrte Napoleosa welche er
identisch mit der N. imperulis
\on Palissot de Beauvois glaubt.
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a Among the most remarkable plants that
have hitherto been discovered, ranks this rare
species, of which living plants have been la-
tely brought from Sierra Leone by Mr. Whit-
field. That indefatigable collector having given
me a dried specimen with a seed, and the
Earl of Derby having most kindly placed in my
hands a bottle containing the flowers in dif-
ferent states , an opportunity has arisen for
clearing up the history of one of the most
obscure genera in the records of Systematical
Botany. »
« Napoleonawasso named by the late Mr. Pa-
lissot de Beauvois, who first found it in the
kingdom of Oware , in Western Africa , where
it was common, especially in the woods be-
hind the Ring of Oware's residence. Trom
fragments preserved by that naturalist a good
figure, so far as general appearance goes,
was published; but with extremely inaccurate
and incomplete details. The flowers were re-
presented as being sky blue, with a sort of
5-rayed star of a pink colour in the middle,
and upon the whole the account which he
gave of it was so unsatisfactory, that the very
existence of the plant has been doubted by
some people. In what De Beauvois was right
and in what wrong, the following description
will shew. •
« It forms a bush about as large as a Camel-
lia , according to Mr. Whitfield. The wood is
soft, whitish, with large medullary rays, an
abundance of dotted vessels , intermingled
with brittle acicular tubes of woody tissue,
very like what is found in the germinatin
radicle of a Mangrove. No hairs are to be found
on any part of the plant. »
• The leaves are alternate, leathery, be-
tween three and six inches long, obovate-
lanceolate , tapering to an obtuse point , and
narrowed at the base into a thick channelled
petiole about J of an inch longj there is no
trace of stipules. »
■ The flowers grow in threes, sessile in the
I
axil of the leaves , and are surrounded at their
base by several round imbricated scales , as In
NAPOLEON A.
9
Camellias; ^vhen expanded they measure two inches in diameter; Mr. Whitfield states that when
decaying they assume a bluish tint , which has probably led to De Beauvois' error in representin);
them as almost wholly blue in their perfect state. »
G The calyx is a thick leathery cup, divided into five orate segments, having a perfectly yalvate
aestivation. »
« Within this is placed the corolla , which consists of three distinct rings, each of which is
monopetalous. The first ring is apricot colour, divided into five lobes, each of which has seven stiff
ribs, between which the texture is membraneous; the lobes have seven broad teeth, corresponding
with the points of the ribs, and much curled and crumpled; by means of the ribs and intervening
membrane, this part of the corolla is strongly plaited both before and after expansion; when fully
blown it turns quite back over the calyx, so has to hide it completely. The second ring is very
small and thin; it is in fact a narrow membrane, stationed at the foot of the first ring, and cut
into an indefinite number of fine narrow sharp-pointed segments; this ring was overlooked by De
Beauvois. The third ring Is rich crimson, according to Mr. Whitfield, membraneous, but erect, and
assuming the form of a cup, whose edge is cut into many fine segments, turned downwards, so as not to
be at all conspicuous Be Beauvois makes this a flat star of many points, which is altogether an error. »
a The stamens are in number 20, standing erect in the form of another cup, of a rich apricot
colour, and unequally united at their base; they have linear-lanceolate filaments, which are much
thinner next the anthers, and are there turned inwards; the anther itself is oblong, 2-celled, and
erect; it is difficult to conceive how De Beauvois could have made out of this five petal-like fila-
ments, each of which bears two anthers. »
«Next the stamens comes a deep fleshy cup or disk, standing as high as the stigma, and having ten
sides , of which the narrowest are alternate with the lobes of the stigma , and two-ribbeb In the inside. •
■ The ovary Is buried beneath the mass formed by the base of the corolla, stamens and disk,
so that unless you cut into the very base of the ovary the cells may be overlooked; it has five
cells, in each of which two ovules hang from the top of an axile placenta, which is so attached
to the partitions that there is a clear opening from the hollow centre of the style, over the ovules,
into the cells of the ovary; the onules are oblong, with a depresrion in the middle on each side,
and a foramen next the base, the nucleus being curved like a horse-shoe, so that its base and
apex are both nearly in contact; the style is 5-angled , or rather 5-winged , and terminated by a
table-shaped stigma, vfiih five sides, five rays, and a small elevation at each angle, which elevations
are perhaps the true stigmatic surfaces. »
« The Fruit, according to De Beauvois, is a soft spherical berry, surmounted by the calyx, one-
celled, many-seeded, the seeds lying in a fleshy matter; this is evidently incorrect. Mr. Whitfield
found it to be as large as a Pomegranate, and very like one, containing a mucilaginous pulp which
is eatable, and a rind so full of tannin, that the natives make an ink from it. »
• The seeds (of which I have seen one, dead and without its skin) are large amygdaloid bodies,
kidney-shaped, and as much as 1 i inch long, with the taste (in that state) of a Spanish chesnut,
but with a bitter aftertaste; at their contraction the plano-convex cotyledons hold together by an
axis whose radicle and plumule are both immersed in the substance of the cotyledons. »
a. Such being the true structure of this plant, its generic character may be stated thus. •
{Palissol dc Beauvois, Fl d'Oware ct de Benin, voL 2. p. 29. /. 78.)
Calyx adhaerens, coriaceus, 5-fidus, aestlvatione valvatus. Corolla e verticUIis tribus plicatis monope-
talis constans, quorum exterior maximus, 5-lobus reflexus, lacinils 7-costatis dentibusque totidem
crispis acumlnatis; secundus ascendens, annuliforrais, alte multipartitus , laclniis linearibus, acu-
fixls. Discus cyathiformis, altus, carnosus, lO-angularis, subplicatus. Ocarittm adhaerens, carno-
8um, loculis 5, in ima basi pedunculo proxima sepultus; ovulis 20, carapylotropis, superpositis ,
per paria apici placentae axilis seralliberac afFixis. Stylus pentagonus, angulis subalatis; sfrywa dis-
ciform e , pentagonura, 5-radiatum, intra angulos glandulam verruciforraem (an verum stigma)
Qerem. Fructus (Mali punici magnitudine, pulpa mucosa farctus, cortice austcra; Dom Whitfield),
Semina fabte magnitudine, renlformia, exalbuminosa ; cotylcdonihus plano-convexis, radlcula immersa.
2
10
NAPOLEONA.
In the total absence of all correct infonnatioa as to the real structure of this curious genus,
Botanists have been unable to arrive at any satisfactory conclusion as to its afTmitics. All that they
have been able to settle is its not belonging to any known natural order.
Palissot de Beauvois stated (1807) that in the opinion of Jussieu, it constituted a new order be-
tween CucurbilacecB and Passifloracew ; a view that was probably taken in consequence of the dou-
ble-ringed corolla, which is analogous to the coronet of the Passion-flowers, and the plaited corolla
with an Inferior ovary, which brings to mind the flowers of the Gourd Tribe,
Desfontaines, on the contrary (1820), refers it, and another genus which he calls Asferanihus,
without any doubt, to St/mpJocaceoe , because of its monopetalous perigynous corolla, its stamens
inserted in the base of the' corolla, its oblong two-celled anthers, single style, inferior ovary, axillary
solitary flowers, shrubby stem, and alternate leaves.
Him follows Dr. Robert Brown (1822), who formed it and Asteranthus into an order called Belvi*
»icas , without, however, attempting to settle its position in the natural system. He objected to ap-
proximating it to Symplocaccoe , doubted its affinity to PassifloracecG , and compared its structure with
that of Rafflesia.
Latterly no one seems to have attempted to suggest anything new as to its relationship. Endlicher
puts it next Symplocaccw . Meisner next Passifloracem , adding to w^hat had been previously known of
it, that its seeds are arillate, a mistake (?) that probably originated in De Beauvois' description of
them ■ Semina in pulpa carnosa niduJanita. « Finally, I myself, feeling that these could not be its
true afifinities, placed it in the Campanal alliance, with marks of great doubt.
It i» obvious, from the foregoing description, that Nopoleona has nothing to do with any of the
oiders to which it has been referred. From Cucurhitacea its differs utterly in its hermaphrodite flo-
wers, axilc placentation, highly developed corolla, and whole habit 5 it has in fact no resemblance
to that order. Passifloracew seem at first sight to claim a much nearer relationship ; because of the
triple-rowed corolla of Napoleona , which much resembles the coronet of a Passion-flower; but there
the resemblance ceases. The tendrils, parietal placentae, free ovary, distinct styles, polypetalous co-
rolla, imbricated calyx of Pasaifloraccc&^ are all moat essentially at variance with the genus. Symplo-
cacew were a far better guess, for the monopetalous corolla, indefinite epipetalous stamens, axile
placenta, adherent calyx, and definite seeds of Napoleona find there a parallel; but the ovary of
that genus is wholly adherent ^ with a great epigynous disk, the calyx is valvate , and the seeds have
no albumen, to say nothing of the lacerated condition of the corolla, which is not to be wholly
disregarded in a consideration of this kind.
To me it appears that the true affinity is in the neighbourhood of the Mangroves {Rhizophoracew);
for the following reasons. The ovary is in both inferior, few-seeded, with axile placenta!; both have
a coriaceous valvate calyx; both have large amygdaloid seeds without albumen. The placenta of Kan-
delta is almost the same as that of Nopoleona, and in the former genus the petals are broken up
into numerous fringes quite analogous to those of the genus in question. To this may be added
the great resemblance that exists between the wood o{ Napoleona and of young Rhizophora, in con-
sequence of both consisting in part of slender acicular tubes, which give the wood, when broken
across, the appearance of containing slender bristles. FinaHy, the ribbing, which is 'so conspicuous
in the outer corolla of Napoleona, is repeated in the calyx oi Bruguiera gxjmnorhiza. It is true that
the one genus is monopetalous and the other polypetalous, but I cannot attribute much importance
to that character in a case where the stamens adhere so slightly to the corolla.
While, however, there is this reason to believe that Rhizophoracew will prove most nearly related
to Napoleona, the affinity of the genus to some Myrtacecs, is not to be overlooked; as, for example,
to ferticordia, in which there is the same tendency to a multiplication of the series of the corolla,
to Carca, whose fruit has a very similar structure, and to Barringlonia to which Napoleona is
^-ery similar in foliage; but these affinities are less striking than that of the Mangrove tribe. They
shew, however, prefty clearly that Belrisiacew , for so it is most convenient to call to order of
which Nupaleom is the most conspicuous member, belongs to the great Myrtal alliance.
{Ms8c. Bol. Reg. No 81, dec. 1844.)
j^/za / rr/^rra
Vf/ s taL \\\4.
M'.
BDRLiNGTOiVlA RIGIDA.
0«fl
Orchidacece § Vande^, — Gyuaiidria-Muiiandria,
CHARACT. G£N£R. — Perigonii membranacei
convoluli obllqui foliola unguiculata, cxterioVa
lateralia labello superposita, inter se connata, baj^i
subsaccata; interi|ora exterloribus sequLlonga, sed
panlo latiora. Labellum un^uiculatum , folioHs
majus, aplce dilatatum bllobuiii , basi brevissime
calcaratum v. aeqiiale, ungiie cum gynostemate pa-
rallelo canaliculato lamellato. Gynostema teres
longe clavatum, apice interdum appendicibus duabus
coloratis (sfaminodiis) auctuni, clinandrio retrorsum
declivi , s t i g m a t e utrlnque cornuto. A n t h e r a
unilocular is. Pollinia 2;caudicula refracta,
apice dilatato-bifida, glandula naviculavi affixa.
Herbae Americanw tropicce cpxpliytce pseudo-hul-
boscB ; pseudobulbis bast foliatis apice mono-diphyl-
Its; floribiis racemosia specwsissivtis.
Em)lich. Geu. PJ. 1456.
Burlingtonta Li.vdl. {Rodriguez in DatcoiauuiLmbL. iiisi' )
Dot. Heg. sub t. 1927. Sert. Orchid, t. 2. 1839. II.M. e. 44.
PoErp. et EsDi.. Nov, Gen. el Sp. t. 70.
CHARACT. SPECIEI: Foliis 2-3 aggrcgalls, basi
equitantl-distlcbis ovato-lanceolalis, caule ex foliis
orto elongato-articulato pseudo-bulbiformiradicantc
apice bifoliate^ ex eis foliis sccundis oritur alius
caulis, apice qnoque bifolius et aic continuus usque
ad floritioiiem; floribus amplls albo-ioseis; petalir*
tubulose connexis, labclIo raaxirao bilobato basi pe-
diculato quadLiliuealo. Cu. L.
Burlinionia rigidaL\injit. Sert. Orchid jt. 2. Pai-
ton's Mag. of Hot. 1841. p. 193. c. ic.
(
Texle du Matjazine of Botany dc M. Paxtoii.
RIGID STEIHIMGD BlJRLIiWGVOAIl
BiRirnGTornA rigida.
GENERIC CUARACIER
SPECIFIC CHARACTER
sec above
The extraordinary graccfuhiess of the habit of this plant, and it» peculiarly lovely fiowcrs, aic
almost unrivalled even in the tribe to which it belongs, and which is so singularly prolific of elegant
objects.
Most Orchidacese that are remarkable for their strictly epiphytal character, and for sustaining them-
selves solely on atmospheric supplies, receive the popular name of air-plants ; but there is usually a
grossne&s and succulence in their stems, leaves, and roots, which foster the idea that these are
themselves the reservoirs of nutriment, and diminish the seeming singularity of the manner in which
they are sustained. To no plant does such a notion appear mors inapplicable than to the present
subject of remark. The smallncss of all its parts, and the comparatively gossamer nature of its roo(s,
most efficiently confirm the opinion that it is constantly dependent on the air for its existence, and
render it more like a thing of romance, than an actual member of the vegetable kingdom.
In Messrs. Loddiges* magnificent collection, where our drawing was prepared last spring, there is
a specimen of this beautiful plant which has attained a considerable size and perfection ; and its mode
of growth, which is partly exhibited in our figure, may me deemed worthy of a brief description.
The plant, consisting of several pseudobulbs, is growing in a pot filled with heath-soil and pots-
herds, and from each of the pseudobulbs a long, rigid, wire-like stem ascends, developing a new
' butb at its summit- and from around the base of this bulb a quantity of roots depend, which are
very little thicker than a strong thread, of great length, most pleasing diversity of form and direc-
tion, and a snowy whiteness. Each year another stem arises above the last-formed pseudobulb , again
producing a new bulb and its attendant roots at its apexj and as these stems are attached to a
barrel-shaped wire trellis, the elTect of the whole is in the strongest degree delightful.
When the specimen acquires an age and condition suitable for flowering, the scape is protruded
from the sheath which envelops the base of tlic youngcat pseudobulbs, and vises erectly for four or
12
BUBLINGTOISIE A TIGES RIGIDES
five inches, being yet more gracile than the stems, and bearing near its summit three, four, or
it
more large pinkish-white blossoms. These are expanded about the month of April, and continue open
9
many weeks.
No particular treatment is demanded. The best way of managing it , howewer, is to place it in a
wire basket containing sphagnnm moss and potsherds, and suspend it in the lower part of the housej
if hung too high, it will lose much of its interest. It must be kept in a moist, warm, .shaded house
while growing, and in a more moderate temperature and drier atmosphere during winter. It can be
propagated by severing the stem just below the uppermost pseudobulb, and treating the later as
an independent plant. ^^-^
The genus was delicated by Dr. Lindley to the late Countess of Burlington, a lady of whom It is
needless to say more, than that the admirable species which bear her name furnish a peculiarly
signifiant memorial of her character; and that both will be cherished after the present generation
has passed away.
BVRLIXOTOIKIE A TIGES RIGIDES
BU&LinGTOmi. RIGlDi.
Ettm. Genre de'die par I'auteur a la Comtesse de Burlington.
Famille des Orchidacees § des Vandees-Ionopsidees. — Gynandrie-Monandrie.
itii
CHARACTfeRES GENJRIQUES
CHARACTERES SPECIFIQIES
voyei ci-dessus.
Le mode de vegetation de cette belle
espece s'^loigne assez de celui de ses con-
gdneres, et nous allons le decrire d'apres
Fauteur lui-meme :
« Elle forme une touffe de deux ou trois
feuilles ovces-lanceolees, rigides, dont le
pdtiole est mince [thin), plisse-equitant et
articult? avee la lame. Plus tard, du milieu
de ces feuilles, sort une courtc branche en
forme de pseudobulbe ovale , mince , sil-
lonnee, au sommet de laquelle naissent
une ou quelquefois deux feuilles scmbla-
bles aux premieres, mais depourvues de
pdtiolc equitant. En cet etat, la plante
s*attaclie d'ellc-meme au tronc d'un arbre
par de norabreuses racines assez raides;
de Faisselle d*une des feuilles infericures
s'elevc une tige rigide, grele, de la gros-
une
deux ou trois squames membranacees, et
cessant de croitre des qu'elle a attaint une
longueur de IS h 20 centimetres. A son ex-
tr<5milc;, elle produit une touffe de feuilles
semblublcs h celle dont elle est issue; et
la plante continue de vcgeler ainsi jusqu'a
ce qu'arrive sa p<5riode de floraison.
Descr. Bractees ovees-acurainees, meni-
branacees, un peu plus longues que les pe-
dicelles. Sepales plus courts que les petales;
ceux-ci oblongs, onduleux , paralleles au
gynosteme, LaLelle arrondi , ^tale, beau-
coup plus long que les autrcs petales, et
aniplement ove, bilobe, ondule, retreci a
la base en un court pedicule qui s'insere
dans une sorte d'eperon forme par les deux
sepales inferieurs. Pres de sa partie infe-
rieure sont quatre elevations ondulees ,
placees, par paires inegales, de chaque
c6te de deux lignes legcrement elevees.
Gynosteme parallele avec la base du la-
belle, se lerniinant en une sorte do capu-
olion velu , beaucoup plus court que les pe-
tales; h son cxtrcmitc superieure, ct de
chaque cote, se montre unelonguc et ctroitc
oreille membranacecjdefendue [(jtnirded) en
avant par une grande dent courbc. A Tin-
terieur de cette dent est une excavation cir-
culaire , glutineuse qui constitue ie stig-
mate. Antherc arrondie, non cretec; pol-
linies 2, excavees en arriere et portces sur
une longue caudicule obovee, attachce a
une petite glande ovale.
Ch. L.
4 lf«v
cviiTUiii:.
la culture de la Burlingtonia rigida est
desplus faciles. On place la plante dans un
melange de sphagnum (esp^ce de mousse
aquatique), de bois de saule verraoulu et de
debris de pots : maliircs qu'on ticnt reu-
nies dans une petite corbeille en lil de for ;
ou bien on attache tout simplemcnt la
plante h I'aide d'un fd de plomb a un mor-
ceau de bois, en Fentourant a la base d*un
peu de mousse fraiche. Cest aiusl traitee
que nous la representons dans la vignette
ci-contrc. On ne la suspend pas trop haut,
afin de mieux jouir de son gracieux port.
Placee dans Tatmosphere d'une scrrc chaude
et abondamment saturee d'bumidite, elley
donne bienlot de nouvcUes pousses, et a
chaque printemps clle emct de nombreuses
tiges a fleurs. Ces fleurs elant passces et la
saison du repos de la plante veuue, la Bur-
lingloniay conuue toutes les autres Orchi-
dees, requiert alors une temperature moins
dlevee et un air moins charge d'humidit^,
surtout pendant Thiver. Sa multiplication
se fait en coupant la tigc immedialcment
au-dessous de chaque touffe de racines.
Chacunc de ces fractions forme aussitot une
plante complete, r^claraant le trailement
tndiqud au commcncemenl de cet article.
i4
STARRE RURLINCTONIE.
STARRE BCRLINGTOIKIE
BURLINGTOniA RIGID!.
Etimologik. Diese Gattung Ut vom Autor der GraGn von Burlington gcwidmei.
Naliirliche Ordnung der Orchidecn, Abth. der Vandccn. Class, XX. — Ord. L Li.\.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER
.".
stehe oben.
Die Entwicklung dieser schonen Species
ist von jenen ihrcr Geschlechtsverwandten
verschieden, weshalb wir sic hier voUstan-
dig nach den Angaben des Autors mit-
tbeilcn :
u Die Pflanze bildct einen Biisehel von
zwei oder drei eirund-lanzettformigcn star-
ren Blattcrn, Blattstiel diinn, gefaltct, rei-
tendj mit der Platte durch Gliederung, ver-
bunden. Spatcr komnit aus der Mitte der
Blatter ein eifdrmigcr, dunncr, kurzcr, ge-
rippter, scheinzwiebelahnlicher Zweig hcr-
vor, auf dessen Spitze sich ein zuwcilen
zwei, den vorigen almliche, abcr stieBose
Blatter befinden. In diesem Zuslandc heflet
sich die Pflanze mit ihren zahlrcicben stei-
fcn Wurzeln an Baumstamme an. Aus der
men einen iibcraus angenebmcn Veilchen-
geruch verbrciten, welchen Umstand man
jedoch bci unsern cultivirten Individuen
noch nicht bemcrkt hat. i>
Die starre Burlingtonie ist in Brasilicn
cinheimisch, wo sic der Prinz Max. von
Neuwied zucrst in der Uragcgcnd der Villa
nova d'Almeida enldeckt hat. Seitdeni hat
Gardner sie auch bci Rio-dc-Janciro gcfun-
den,
Bracteen eirurnng zugcspitzt, hautig ,
etwaslanger als die Blumensticlc. Acusscrc
Blumcntheile kiirzer als die inncrn, letzlcrc
Ianglich5wcncnr6rmig,mit der Saulc glcich-
laufcnd. Die Blunienlippc zugcrundet, aus-
gebreitet, eirdrmig,
formig 5
zweilappig , wellcn-
langer
als die
ubrigcn
Blumcn-
Achsel eines der untern Blatter crhcbt sich theile, und vcrlangert sich an der Basis
ein starrer, diinner, rabenfederdicker, mit | in einen schmalen Stiel, welchcr sich in
zwei bis drei Schuppen bekleideter, 13 bis
20 Centimeter hoher Schaft, welcber auf
seiner Spitze ein Biischel Blatter ahnlich
den vorigen tragt. In diesem Zustande fahrt
die Pflanze nun fort zu wachsen bis zur
Bliithezeit.
« Zu dieser Zeit sieht man aus der Achsel
eines der untern Blatter, einen ncuen Schaft
von 42-15 Centimeter Hdhe hervortreiben ;
diesen umgeben scheidenfdrraig einigc hau-
tige Blatt-Schuppen; die Blumen bilden
eine aus mehreren grossen, hangendcn,
wcissen, rosenfarben niiancirten Blumen
bestchende doldenartige Traube. Wenn
man die Befruchtungssaulc von den sie urn-
gebcnden Blumentheilen befreit, so gleicht
dessen Vordertheil aufs tauschcndste den
Kopfc cincr Fledermaus.
« Die Reisendcn berichtcn dass die Blu-
den stumpfen, von den zwei untern Blu-
menblattcrn gcbildeten Sporn herabzicht.
Nahe bei der Basis befinden sich paarwcise
zusammcngestellt, vicr wellenfiirmige Er-
habenheitcn und dancben beiderseits zwei ,
ein wcnig crhabcnc Llhien.
Die Saulc mit der Basis der Blumcnlippe
glcichlaufcnd, behaart, viel kiirzer als die
Blumcntheile, oben mit ciucrArt von Kappc
versehcn; an jcdcr Seitc bcfindct sich cine
schmalc hJiutige Verlaiigcrung, vor welchcr
sich ein grosser, gcbogcner Znhn bcfindct.
Im Innern dieses Zahnes bemcrkt man
eine krcisrunde Verticfung, welches; die
Narbe ist. Anthcren rund, ohne Kamm;
PoUenmasscn zwei, nach hintcn ausgehdhlt,
Stielchen sehr verlangcrt eiformig; Driisc
klcin.
Ch. L.
STARRE BURLINGTONIE,
15
CVI.TUR,
mmM
Die Cultur diescr Burlingtonie ist eine
der leiclitesten. Man pflanzt sie in einen
Topf mit ciucr Mischuiig von Moos, am
besten Sumpfinoos (eine Art Sphagnum) ,
wurinstichigem Ilolze und Topfscberben.
Bcliebig kann man statt des Topfes einen
kleinen Kerb von Eisendraht walden , und
denselben frei im Gewacbsbause hangen.
Noch einfacher ist cs, wcnn man die Pflanze
mit Bleidraht an ein Stuck Holz heftet,
mil etwas Moos und w urmsticbigcni Wei-
dcnbolze unigibt , und dasselbe dann
cbenfalls frei bangend befestigt; wic man
dies auch auf bcigefiigter Abbildung darge-
stcllt sieht. Um sich jedocb des Anblickes
ibres Avahrbaft zierlicben Aussebens in
vollem Maasse erfrcuen zu tonnen , wird
es vortbeilbafl seyn , sie nicht allzuer-
hoTit fiir das Augc anzubringen* Auf dicse
Welse in einem Warmbause cultivirt,
dessen Atmosphare reicbbcb mit Feuch-
tigkeit gcsaltigt ist, bildct sie bald cine
Menge neuer Zwcigey die jedes Friibjahr
durcb eine grosse Anzabl Bliitben die dar-
auf gcwandte Pflegc hinlangbcb belobnen
werden. Sobald die Bliilbezeit voriiber,
und der Rubcstand der Pflanze eince-
t»WY
treten ist, verlangt die Burlingtonie^ wie
in diescr Periode alle Orcbideen, eine we-
m >
niger warme und feucbte Atmospbare. Die
Vermebrung gescbiebt
den del* Scbeinzwiebeln
durcb Abscbnei-
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bald zu scbonen Exemplaren ausbilden
werden.
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X. VII.
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RIBES AlBIOUIi.
Ribesiaceae. — Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GENER. — Calycis tubo cum ovario
connato, limbo supero colorato pelviformi-campa-
nulato V. tubuloso quinquefido t. rarissime quadri-
fido scqiiali. Gorollae petala 5 v. 4, calycis fauci
inserta, parra squamiformla. Stamina cum petalis
inserta, iisdem numero aequalia et alterna inclusa.
Ovarium inferum, uniloculare, placentis duabus
parietalibus nervifonnibus oppositis- ov ula plu-
rima pluriseriata , In funiculis brevibus adnato-recli-
nata ; styli 2, dUtincti v. plus minus connati;
stigmata simplicia. Bacca calyce cmarcido co-
ronata nnilocularis polysperma v. abortu oligos-
perma. Semina angulata, testa gelatinosa , in rha-
phe maturitate libera reclinata , integumento interio-
re crustaceo albumioi adnato; embryo in basi al-
buminia subcornei orthotropus minimus, radicula
centrifuga
Fructices inermes v. spitiosi; foliis sparsis, di*
gitaiO'lohatis r. in cists , petiole hasi dilatato semi-
umplexicauli ^ pedunculis oxillartbus r. e gemmis
erumpontibus ]'3-floris v. racemoschmuUifloris; pe-
dicellis basi umbracteatis , medio r. apice bibrac-
teolatis ; Ronbus vircsceutibus albidis flavis r. rubris
rarissime abortu dioicis,
Emdlich. Gen. PI. 4682.
Kibes [Leon. Fuchs Ic. 380 (1545). Hist. Stirp. 731 (1555)
etantiq. boi. etc.J L. Gen. 281. Berland. Mem. Soc. Hist, nat,
Gekew. III. 43. DC. Prodr. III. 477 excl, sect. I. GrossulaTia
Totaw. Inst. 409. Gjebtr. Fr. I. 143. Thork Monogr. (1829).
c. t. 24. Meiss. Gen. Pi. 128 (93). etc. etc. (vide de cifai'.
Heisn. I. c.)
a. GROSSULARIA. Caljx plus minus campanulatus. — Caulet
ut plurimum aculeati ; pedunculi l-Z-flori. Folia vernatione
plimta.
Grossularia DC. I. c. A. Rich. Rot. njed. II. 487.
Spacb. Suites VI. 172. BerlandI. t.l f. 2-4. FI. don. t, 546.
End. Brit. 1. 1292. 2057. LedebJc. t. 230. Rot. Reg. I. 1359.
Rot. Mag. t. 3530.
b. RIBESIA. Calyx canipanulatus v. cyllndricus. — Caulet
inermes; pedunculi ut plurimum multiflori. Folia
vernaiione plicafa,
Rihesia DC. I. c. Ribes ei Botryocarpum A.Rrca.
I, c. Calobotriaj Coreosma el Ribes Spach. Ann.
Sc.Nat. IV, 21-31, nouv. ser. Cerophyllum Spach, Sui-
tes 4 Buff., VI, 151-172, etc. Berland I. c. t. 2. f. 7-23.
Lhbbit, Stirp. t. 2. 4. Encjcl. Rrit. t. 1290. R. et P. Fl.
per. t. 232. 233. B. R. t. 1237. 1263. 1349. 1471. 1658.
Bot. Mag. t. 1583. 3008. 3335.
c. SIPHOCALYX. Caljx longe fubufosus citnnus. — Floret
racemosi. FoUa vernatione convoluta.
Symphocalijx Berland I. c. l. 2. f. 19. 23. 24.
Chtysohotrya Spach, Ann, I. c. IV. 18. t. 1. Suites.
VI. 148. Bol. Reg., 125-1236.
CHARACT. SPECIEI; Au mera yarietas aut hy-
brida? an species propria? e grano in horto adonistaB
enata. Ch. L.
Ribes a/feidumPAXTOiVsMag. of Bot. t. 55 (1843).
SYNOKYMIA. Ribes Paxionis^QM, 1.
Teite du Magazine of Botany de M. Paxton.
liTHITlSH-rLOWERED CVRRANT.
&IBES ILBIDUS
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYHONYMIA. . . .
•ee above
R^es sanguinettm, or the Red-flowering Currant, is now so thoroughly known to those who either
possess gardens, or are in the habit of visiting others in spring, that it were needless to offer any
remarks on it$ merits. As an early blooming shrub, indeed, it is truly invaluable, being laden with
its splendid drooping racemes of sanguine blossoms from the present time till the end of May.
Two or three fine varieties of that noble species have been originated within the last few years,
and have become almost as common as the older kind. That best recognised has much deeper-co-
loured flowers than the first sort, and makes a very delightful variation when planted within tight
of the lighter-flowered species, last year, again, as we noticed b our Magazine at the time, a hybrid,
generated by Mr. Beaton, now of Shrubland Park, blossomed at Mr. Low's, Clapton, and presented
Tom, I.
5
1
GROSEILLIER DE PAXTON.
fiowen of a pale greenish-white hue, .lightly tinged with red. The plant ha, other distinctive featu-
''';^ rZ::i:i !i::!^:^ ^ the .o.t beautlM th^g or thl, description of which we W
he«d is the plant'delinelted in our figure. This last was very kindly forwarded to us by «-- ^h-a
and Wi ham Handasyde, Nurserymen, of Musselburgh, near Edinburgh, who xnfonn us that the plant
:t rrd fro. sled m theV^ens of Admiral Sir Da.id Milne, G. C B., at In.ereslc, near Mus-
«elbureh Whether it was an accidental seedling or a hybrid, we are not aware.
Ttlwers a,e of a very delicate Trench white, with a pink eye; while the plant has larger
Jele ofToweT than Ii.\ansuineu. , and is a more profuse bloomer. It forms a very pleasmg
contrt to the deep red flower, of iJ. ^nguineum, and is a most desirable acqms.t.on to the shrub-
Te and flower-gard'en. It is propagated in the same way as R. .anguineu. Q^y cuttmgs or s^.ps)
U of the same robust habit of growth, and, like that species, thrives well m almost any sort of so.!
"\firon"y natural to suppose, that a shrub of such a character will speedily be procured and
planted wherever R. oanguineur,. exists ; and that it will always be placed sufficiently near that spe-
cies to exhibit the Ene contrast in the colour of their blossoms. \ , , ,,
Messrs Handasyde possessed the original stock of this charming plant ; and we understand they
have been sending it out last autumn, and that it can now be had from most of the leadmg Nur-
■
serymen throughout the country. , , „^ . . . t, • • ^ i^.v^
The generic name Ribes was that of an acid plant, mentioned by the Arabian physicians, and ^hich
is now known to be Rheum Ribes.
GROSEILLIER DE PAXTON
RIBES ALBiBTiM (GroaeilUcr a fleurs blanches!)
Etth Le mot Ribes avait ete applique pat les ancicns medecbs arabes k une plante acide {Rheum
Ribesi) que Von a crue a tort etre notre Groseillier, a qui toutefoia ce nora est restd.
Type de la famille des Ribesiacees. — Pentandrie-Monogynie.
CARACTERES GtNtRIQUES
CARACTERES SPtCIFlQUES
SYNOmrMIE
Toyex cl-des8U9.
La splendide plante , dont nous emprun-
tons ci-contre une bcUc figure a M. Paxton,
est nee en Ecosse, cliez un amateur, Tami-
ral Sir David Milne, k Inveresk, pres de
Musselburgh, de graines dont on ignore
malheureusement Torigine. EUe est tres
voisine du Rihes sangiiinetim ^ dont elle
provient peut-etre , par la disposition ra-
cemeuse et la forme de ses fleurs, et parait
encore devoir etre plus florifere que cette
espece. Entre autres differences qui peu-
vent les faire dislingucr Tune de I'autre ,
nous citerons, outre la couleur netleraent
celle dont il est ici quetion, d'un rouge
vif chez I'autre, la forme du tube et des
lobes limbaires. Dans le Rihes sanguineum
le tube calycinal est infundibuliforme et
distinct; les lobes en sont oblongs, allonges;
les squames coroUeennes saillantes, dres-
s^es; dans la nouvelle plante, le tube ca-
lycinal est tres court et subcampanule ; ses
lobes sont courts, oves-obtus, etales en
etoile; les squames dela coroUe tres courtes
et d'un beau rose vif; les organes genitaux
inclus (exserts chez Tautre). Le feuillage
parait egalement differer chez les deux
tranchde des fleurs, d'un blanc pur chez plantes comparees ; et, certes, ces dissem-
WEISSBLUEHENDE JOHANNISBEERE.
19
blanceSy si elles existent reellement, suffi- I fleurs d'un rouge vif de celui-ci, et ce con-
taient, selon nous, pour Clever celle dont
il s'agit au rang d'espece.
Quoi qu'il en soil, c'est une magnifique
acquisition pour Fornement de nos par-
terres, des les premiers jours du prinlemps;
groupee en touffes avec le Ribes sangui-
neiiniy elle luttera d'eclat par ses fleurs
d\m blanc de neige et a ceil rose avec les
traste fera le plus charmant effct.
On cultive en Europe, tant dans les jar-
dins botaniques que dans ceux des ama-
teurs plus de 50 especes de Ribes, sans en
compter les nomb reuses varietes.
Cu. L.
CUIiTVBi:
A Texception du Ribes speciosuniy qui est
sensible aux grands froids , toutes les espe-
ces connues de ce genre forment des arbris-
seaux rustiques, bravant nos hivers les plus
rudes. Us s'accommodent de tout sol et de
toute exposition, se multiplient d'eclats ou
de boutures faites en fevrier. Mais en se
contentant de toute espece de terrain, les
1
Ribes y comme les plantes qui croisseut vi-
goureusement , usent assez promptement la
terre et par cette raison s'arrangent par-
faitement d'un peu d'engrais.
Tous les trois ans , on enleve la majeure
partie du vieux bois pour rendre h ces plan-
tes leur vigueur premiere.
L. VH.
WEISJiBLIJEHENDE JOHAKNISBEERE
BIBKS AlBIDUH.
Ettmologie. Arabische Aerzte hatten den Namen Ribes einer ftauerliclien Pflanze beigelegt {Rheum
Ribes f) die man mit TJnrecht fiir unsere Johannisbeere halt.
Natiirliche Ordnung der Ribesiaceen. CL V. — Ord. 5, Lin,
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER , .
SYNONYMIE . . . .
siehe oben.
Die ausgezeichnete Pflanze deren beige- 1 doch einige Unterschiede ; zum Beispiel
gefugle Abbildung wir aus Paxton's ange-
fiihrtem Werke entnchmen, stammt aus
Schottland, wo sie bei einem Gartenlieb-
haber, dem. Admiral David Milne, zu In-
veresk, bei Musselburgh, aus Sanien ge-
wonnen wurde, dessen Ursprung leider
unbekannt ist. Sie hat grosse Aehnlichkeit
mil Ribes sanguinemn , wovon sie viel-
leicht eine weissbluhende Abart ist; dem
Anscbein nach diirfte sie noch reicWicher
bliihen wie jcne. Indcssen bemerkt man
in der Farbe, der Kelchrohre und deren
Einscbnitte. Bei R. sanguineum ist die
Kelchrohre trichterfdrmig ; die Kelchab-
schnitte langlich , die Blumenblatter her-
vorstehend aufrecht. Bei unserer Pflanze
hingegen (soviel man nach der Abbildung
urtheilen kann , denn wir kennen die
Blume selbst nicht], ist die Kelchrohre
kurz , fast glockcnrdrmig ; die Kclchlappen
kurz, eifdrmig, sturapf, sternformig aus-
gebrcitet; die Blumenblatter sehr kurz und
20
WEISSBLUEHENDE JOHAMISBEERE.
rosenroth; die Staubfaden eingeschlossen ,
wahrend sie bei R. albiduni gar nicht her-
vorstehen. Auch die Blatter scheinen bci
beiden Pflanzen versehieden zu seyn. SoUte
dieses alles sich in der Wirklichkeit so ver-
halten, so verdiente unsere Pflanze wohl
zu dem Range einer eigenen Species er-
hoben zu werden.
Wie dem auch sei, diese Pflanze ist ein
herrlicher Gewinnstfur unsere Garten, wo
sie im Verein mit R. sanguineum, einen
ausgezeichnelen Effekt hervorzubringen
nicht verfehlen wird.
Man cultivirt gegenwartig in Europa,
in offentlichen sowohl als in Privat-Garten,
ohne die zahlreichcn Abanderungen , an
50 Arten Johannisbeeren.
Ch, L.
CUI.TVR.
Mit Ausnahme von Ribes spedosiimy der
empfindlich gegen grosse Kalte ist, sind
alle andern bekannten Arten dieser Gattung
harte Straucher, welche unsere strengsten
Winter, ohne Schaden zu leiden , aushal-
ten. Sie nehnien mit jeder Lage und Jedem
Boden vorlieb , vermehren sich durch Steck-
linge, welche im zeitigsten Friihjahr ge-
macht werden miissen, oder durch Zer-
theilen der Mutterpflanze in derselben Zeit.
Obgleich die Johannisbeerstraucher in je-
dem Boden fortkommen, so findet doch
in Bezug auf ihr iippiges Aussehen und
reichliches Bliihen ein bedeutender Unter-
schiedstatt, je nachdera sie in fettem oder
magerm Boden cultivirt werden, und ist
daher ersterer iraraer vorzuziehen. Da sie
■
aber, wie alle dergleichen schnell wach-
sende und stark wurzelnde Straucher, die
Erde sehr bald aussaugen, ist es von grosser
Wichtigkeit, ihr die entzogene Nahrung
von Zeit zu Zeit wieder zu erganzen. Dies
geschieht am zweckmassigsten dadurch ,
dass man im Februar die Erde rings um
den Strauch bis an die obern Wurzeln ent-
fcrnt, und diese durch halb oder ganz
verrotteten animalischen Diinger ersetzt.
Um den Slrauchern ein kraftiges und scho-
nes Aussehen zu gcben, muss man bedacht
seyn ohngefiihr alle 2-5 Jahrc das alte,
sparrig gewordene IIolz an der Erde wcg-
zuschneiden, um destoraehr kraftige Triebe
von unten aus zu erhaltcn.
L. VH.
C/Y€^.;^7f^^r///lj^ ^Gt»v(uf
EPACRIS AUTUMAIIS.
Epacridacese § Epacrideae
CHARACT. GENERIS. — Calyx quinquepartitus
coloratus multibracteolatus, bracteolis textura ca-
Jycis. Corolla hypogyna tubulosa , limbo quinque-
partito patente imberbi. Stamina 5, corollte
tube inserta,inclusa v. rarius exserta ; filament a
filiformia , antherae supra medium peltatae.
Squamulae hypogynae 5. Ovarium qulnque-
loculare, loculis muUiovuIatis. Stylus simplex ;
stigma obtusumr Capsula quinquelocularis, pla-
centis columnae central! adnatis. Semina plu-
rima.
+
fruticuli in Nova Rollandia obvii, in Nova Zg-
landia rari , saepius glahri ; folils sparsis petiolatis
V, bast simplici sessilibus ; floribus axillaribus ,
Pen ta ndria-Monogy nia .
saepius spicain foliatam formaniibus , albis c. pur-
purascentibus.
Etdiich. Gen. pi. 4281.
inf^^^'^ti* (foRST. Char. 10. L. f. suppl.) Jess. Gen. PI.
161. G. I)o!T. James Journ. 1834. 152. Mart. Coiisp. 26.
NsiiTH , Exot. Boi. 77, t. 39-40. Cavasill. Jc. t. 344-345-
^47. Labillakd. iVov. HoIlanJ , t. 55-58. R. Brows, Prodr.
o/ii^^o^^-o"''^-^- ^^^' ®^^' ^*'<'' 3168, 3243, 3257, 3264,
3407, 3638. -BoL Reg., t. 1531 (1839). Sweet Flor. Ausir.
I; \\\ Richard, FI. Nov. Zeland.; I. 29. Btsra. App.
Hugel. Lnum. PI. Nov. Holl. 70. ^^
CH.\RACT. SPEClEl : Varietas
pregnatione artificiali orta ?
bybrida ex im-
Epacris auiumnale I Pixion's Mag, of Bot.,
1844, 195.
Teste du Magazine of Botany de M. Paxtoo.
AUTUniiyAI. EP4CRIS
EPACRIS AtrnniWAtES,
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see above.
Ail the Epacris family are more or less useful and ornamental greenhouse plants. Their compact
habit, elegance of growth, the gaiety produced by their numerous blossoms usually depending in
long hntis from the under-sides of the branches, and the extended duration of the flowers, are all
characters which the cultivator must necessarily esteem. To these we may add that for the most
part they are in the full tide of their beauty in the gloomy months of February and March.
The plant here depicted is inferior in interest to few of the charming »pecies and varieties with
which we are acquainted. Its habit is that of a vigorous-growing shrub, combining with strength of
stem all the elegance peculiar to the tribe, and producing richly-coloured flowers about an inCh long.
Unlike most of its kindred, it commences blooming towards the end of October or beginning of
November, and continues to flower through the winter till April. This feature, which is not the least
interesting or useful, has suggested the specific name.
We are indebted for the opportunity of procuring our drawing to the kindness of Mr. Low of
Clapton, m whose Nursery our Artist prepared it in November last. Mr. low obtained it from
M. Cunningham of Edinburgh.
It IS evidently of hybrid extraction. Although we are unable to state the exact source of the plant
from which our delineation was executed, yet we h..
Nursery of Mess^. Rollisson, Tooting, raised by Mr. Storey, of lijleworth, between E, impressa and
E, grandtflora, that we can have littl
seen others so similar in character at the
e doubt of their common origin.
In the menagement of this and all the stronger and more rapid-growing Epacrises there is one
point to which we desire to direct attention. It is the common practice to employ nothing but
moor-soil and sand in potting, and it is to this, perhaps more than to any other individual error,
that the lack of success is attributable. If a portion of loam and well-decomposed leaves be incor-
porated with the heath soil and sand, much more luxuriant shoots will be formed, and the quan-
tity of flowers increased- for the soil being of a more open and porous nature will prevent the
22
EPAGRIDE d'aUTOMNE.
lodgment of stagnant water around the delicate roots, whicb so often, by destroying these organs,
perils the Tery existence of the plant.
Flowering in the winter season at a time when solar light is at its minimum , it becomes more
especially requisite to place them in an open part, where other shrubs may not shade them j if this
be neglected, the flowers will be inferior in richness and intensity of colour. A liberal supply of
water and a slight degree of shade will be needed whilst they are making their growth ; and a per-
fect circulation of air must be maintained at all times.
£PA€RIDE D'ACTOMNE
m
EPACRis AtnrMSAiis {var.).
Ettm. Alteration d't7fdx.f(cs ^ qui habite le sommet des montagnes : allusion a Fhabitat des
plantes de ce genre.
r
Type (le la famille des Epacridacees et de la tribu des Epacridees,
Pentandrie-Monogynie.
CARACTilRES GElNfiRIQUES
CARACTERES SPECIFIQTJES
voye
z ci-des8u».
Les Epacrides rivalisent avee les Bruye- I aussi notre sentiment, qu'elle provient
res {Erica) pour orner a I'envi nos serres d'un raariage adult^rin entre les Epacris
froides de leurs nombreuses et gracieuses
fleurs, quand toute la nature est encore
autour de nous couverte de frimas. Cha-
cunsait, en efifet, que c'est pendant notre
sombre et long hiver que ces plantes reve-
tent pour la plupart leur splendide parure
florale J sous le poids de laquelle s'inclinent
leurs svcltes et elegants rameaux.
On ne possede guere en Europe qu'une
vingtaine d'Epacrides distinctes, et h peu
pres autant de varietes ou d'hybrides. II en
existe sans doute uu plus grand norabre
dans leur pays natal; d*ou il est bien a
desirer que les voyageurs nous appor-
tent quelques nouvelles et belles especes,
Toutefois, ellcs sont bien loin, h ce qu'il
parait , d'egaler meme approximativcment
le nombre des Bruyeres qui decorent si
splendidement les coUines du Cap-dc-
Bonne-Esp^rance.
M. Paxton {l. c), a qui nous emprun-
tons la belle figure ci-contre , ne connait
core, et avee quelque apparence de rai-
son, supposer que notre plante n'est qu'une
\ariete issue des graines de Tune de ces
deux especes, ou de quelque autre voisine;
on sait combien ces plantes sont sujettes h
Quoiqu
n
deux belles especes que nous avons citees ,
en ce qui regarde le feuillage de Tune et
les fleurs de Fautre, Leur prog^nilure pa-
rait s'elever un peu plus haut qu'elles et sc
charger de plus de fleurs. Les rameaux en
sont allongds, fermes, bien feuilles; les
fleurs grandes , presque liorizontales , d'un
beau rouge coccine, h limbe blanc, etale
en etoile.
Feuilles sessiles, ovees-lanceolees, at-
t^nuees-acuminees , tres-serrees , d'un beau
vert; tube floral a peine elargi superieure-
mcnt; limbe quinquelobe, court; lobes oves-
aigus, etales. Etamines incluses. Style attei-
pas Toriginc exacle de la plante dont il est | gnant a peine Tcntrce dc la gorge,
question, II soupconne cependant, el c'cst
Cu- L.
£facrid£ d'automne.
25
€ VI. TV RE.
Comme toutes ses congeneres, YEpacris
auttimnalis demande la terre de bruyere
non tamis^e et melangee de sable de ri-
viere. Le fond des pots doit etre parfaite-
ment draine , c'est-a dire , muni de lessons
de poterie. En Angleterre, on donne en
general aux Epacris un melange de terreau
de feuilles consommees et d'une sorte de
terre jaune , compacte quoique legere; les
plantes y vdgetent admirablement. Mais 11
faut se garder sur le continent de laisser ce
compost aux plantes qu'on recoit d'outre-
Manche. Aussitot leur arrivee soit en Flan-
T
dre, soit en France , soit en Alleraagne , on
doit soigneusement le leur enlever pour le
remplacer par le melange ci-dessus indi-
que. le rempotage annuel se fait en aout.
line orangerie tres aeree et cependant
plus humide que seche, une exposition aussi
pres des jours que possible, sont ce que
demandent ces plantes en hiver : saison
pendant laquelle on modere les arrose-
■ments , dont on ne doit toutefois jamais les
privcr trop longtemps, si Ton tient a les
conserver dans un bel etat de sante.
Pendant Fete on les place tout-a-fait a
Tombre, si Ton prefere avoir moins de bou-
tons et conserver aux Epacris la belle cou-
leur vert fonce qu'elles gardent dans cette
situation. Pour obtenir, au contrairCj beau-
coup de boutons, on les tient au soleil,
en les abritant seulement contre Tardeur
de ses rayons pendant le milieu du jour
(de 10 heures a 2 heures , par exemple).
La 5 on empecbe leur terre de se dessecher
trop prompteraent en enterrant jusqu'au
bord leurs pots dans le sol. Ainsi traitees,
elles restent trapucs ; elles s'elancent, au
contraire , un pen , si on les cultive a Fom-
bre. Sous les pots, ainsi enterres dans le sol,
on jette une poignee de grosses cendres de
charbon de terre (du petit coah)j matiere
armee de mille asp^rites que fuient soi-
gneusement les lombrics {vers-de-terre} et
autres insectes, qu'on a interet a eloigner
de Fouverture inferieure de ces pots.
En bassinant, pendant les cbaleurs de
Fete , la terre tassee des sentiers que bor-
dent les plantes de la Nouvelle-Hollande , on
augmente encore le bien-etre de ces plantes.
les Epacris se raultiplient de graines et
de boutures.
De graines : Au premier printemps , on
seme en terrines pleines de terre de bruyere,
sans recouvrir ces graines qu'on tasse seu-
lement un pen ; et Fon tient pres des jours
dans Forangerie.
De boutures : En Janvier, faites sous clo-
ches dans une serre temperee; ou en juillet-
aout, sous chassis et sous cloches, au nord,
en terrines pleines de terre de bruyere
legerement recouverte de sable de riviere.
1. VH.
Kspbeem dlstinciem d^Epacris eultlvecs en Europe.
1<* FECILLES COUBfeS.
Epacris purpurascens R. Br. Nouv. HoU. fleurs roses ou pourpres. 1803. Bot. Hag., t. 844.
pulchella Cav. Nouv. Holl. fleurs blanches. 1804, Bot. Cap., t. 170.
micTophylla R. B». Kouv. Holl. fleurs blanches. 1817
Mag
lUlfET
DXEM
Cab. t. 1923
grandiflora Wiiid. Nouv. Holl. /leurs cramoisies. 1803. Bot. Mag., t, 982.
L
2* FEUILIES NOH COtDiES.
mscifolia B. Br. Van Dieb. fleurs blanches. 1824.
impressa Iabill. Nout. Holl. fleurs roses. 1824. Sweet Fl. Austr., t. 4.
cerw flora Grah, Vah Diem, fleurs blanches. 1831. Bot. Mag., t. 3243.
24
HERBSTLICHER FELSBUSCH.
Epacris nivea 1)C , Vah Diem, et Nouv. Holl. fleurs blanches, 1829. Bot. Mag., t. 3253.
G&JLB
Diem
sparsa R. Br. Nouv. Hollande. fleurs blanches. 1825.
ohtmifoHa Smith, Nouv. Holl. et Van Diem, fletirs blanches. 1804. Bot. Cab., t. 293.
heteronemn Labul. Van Diem, fleurs blanches. 1824. Bot. Illag., t, 3257.
paludosa R. Br. Wouv. Hoi! 1824. fleurs blafiches, Bot. Cab. t. 1226.
onosmcB flora All. Ccttt. Nouv. Holl, 1823. fleurs blanches ou rouges. Bot. Mag., t. 3168
Dum
mucronulata R. Br. Van Diem. 1824. fleurs blanches.
Ch. L.
HERBS^TLICHER VELSBVSCH
epacris AirrrHiiTALis . (yar.)
Ettwolome Gebildet aus tTFetK^to^ , etwas was den Gipfel der Berge bewohnt : Hindeutung
auf das Waclisen der Pflanzen dieser Gattung.
Naliirliche Ordnung der Epacridaceen, Abth. der Epacrideen,
CL V. — Ord. 1 , Lm.
gatthngs character.
SPEC. CHARACTER
-. .,
siehe oben.
Bastard-Varietat aus kunstlicber Befrucbtung entstanden?
Die Felsbuscharten mit ihren zahlreichen
und zierliclien Blumen wetteifern mit den
Heiden , wenn die Natur um uns her noch
mit Sclinee und Eis bedeckt ist, unsere
kalten Gewachshauser zu zieren. Ein Jeder
weiss, dass wahrend unseres Iriibcn und
langcn Winters diese Pflanzen sicli mit
ihrem glanzenden Schmucke bekleiden ,
untor dessen Last ihre diinnen und zier-
lichen Zwcigc sich zur Erde neigen.
Wir besitzen in Europa ungcfahr zwanzig
verschicdene Arten dieses Zierstrauches
und fast eben so viel Abarten oder Hybri-
den. Wahrscheinlich gibt es deren noch
cine grossere Anzahl in ihrem Vaterlande;
woher es zu wiinschen steht dass uns die
Reisenden noch mehrere neue und schone
Arten zuschickcn mogen. Auf jeden Fall
abcr, scheint es, sind die Arten nicht so
zahlreich wie die Heiden (Erica) welche
die Anhohen des Vorgebirgs der gutcn
Hoffnung schmiicken. Paxton, aus dessen
Werk wir die hier beigefiigte Figur ent-
lehncn, ist ungewiss iiber den Ursprung
unserer Pflanze. Er vermuthet indess, und
dieses ist auch unsere Meinung , dass sie
aus der wecliselseitigen Befruchtung des
grosshlumigen und des eingedruckten Fels-
bnsches enstanden sei. Vielleicht konnte
man auch mit einiger Wahrscheinlichkeit
annehmcn, dass diese Pflanze nur cine
Abart einer dieser beiden Arten oder von
irgend einer andern Varietat sei, denn es
ist ja bekannt wie sehr diese Pflanzen zur
Abanderung geneigt sind. Dem sei nun wie
ihm woUe, so viel ist gewiss dass sie in
Bezug auf die Bliithen der einen und hin-
sichtlich der Blatter der andern der beiden
angefiihrten Arten
gleicht.
Die Pflanze
scheint auch starker zu'seyn und reichli-
cher zu bliihen.
Die Aeste sind verlangert, stark und ganz
UERBSTLICHER FELSBDSCH.
25
niit Blattern bedeckt; die Blumen fast wa-
gerecht, schon hochroth mit weissem stern-
fdrmigem Saum.
Blatter stiellos, eilanzettformig, abwarts-
gebogen, langgespitzt, lebhaftgriin; Kronen-
rohre fast cylindrisch; Saum fiinftheilig,
kurz; Kelclilappen eirundrdrmig spitzig,
ausgebreitet ; Staubfaden efngeschlossen ;
Griffel bis zur Miindung der Rohrc vcr-
langert,
Ch. L.
C V I^ TVR.
Ber Epacris atiHimnalis verlangt wie alle
zu dieser Gattung gehorenden Arten , eine
mit Flusssand yermischte, ungesiebte, nur
mit den Handen zerriebene Heideerde,
und moglichst gleichmassiges Feuchthalten
der Erde in Tdpfe, welches im Sommer
in starkerem, im Winter in geringerem
Grade anzuwenden ist. Der Boden des Top-
fes muss mit einer Lage Scherbenstiicke
versehen seyn , um allem iiberfliissigen
Wasser freien Abzug zu verschaflfen. In
England pflanzt man die Epacris in eine
Mischung von verrotteter Lauberde und
Lehra, worin sie auch kraftig vegetiren.
Vielfache Erfahrungen haben bewiesen ,
dass diese Mischung nur fiir genanntes
Land, und nicht fiir den Continent sich
eignet, Man muss daher, bei ihrer An-
kunft, sei es in Flandern, Frankreich oder
Deutschland, baldigst bemiiht seyn, be-
hutsam einen Theil der Erde vom Wurzel-
ballen zu entfernen, und sie durch die
obengenannte Mischung erganzen. Ein luf-
tiges, mehr feuchtcs als trockenes Caphaus,
in welchem sie so nahe als moglich dcm
Lichte ausgesctzt sind, eignet sich am bes-
ten zu ihrer Cultur im Winter. Im Sommer
lieben sie einen schattigen Standort, wo
sie sehr wenig Sonne bekommen; sie er-
halten dabei ein schones dunkelgriines Aus-
sehen. Sieht man indess auf grossere Blii-
thenfiille, bei weniger frischem Griin, so
beschatte man sie nur wahrend den heissen
Mittagsslunden (von 10 bis 2 Uhr) und lasse
sie in der iibrigen Zeit ganz der Sonne
ausgesetzt. Um das zu starke Austrocknen
des Wurzelballens zu verhuten, ist es von
grossem Nutzen die Topfe bis an den Rand
in Sand einzugraben , und diesen sowohl
wie die nachste Umgebung, als Wcge, etc.
durch Ceberspritzen in bestandiger Feuch-
tigkcit zu erhalten ; welches Verfahren
iiberhaupt bei alien Neuholliinder-Pflanzen
als ausscrst zweckmassig anzuwenden ist.
Man verpflanzt sie im August, nach wel-
cher Operation man nicht unterlasse, sie
einige Tage durch Beschattung vor allcr
Sonne zu schiitzen.
Die Vermehrung der Epacris geschieht
durch Samen und Stecklinge. Esteren saet
man im zeitigcn Friihjahr in einen flachen
Napf mit Heideerde, ohne ihn weiter zu
bedecken , und setzt denselben im Caphause
sehr nahe ans Glas. Die Stecklinge raacht
man im Januar im temperirten Gewachs-
hause, oder besser im Juli und August in
eiuem gegen Nordcn liegenden, nicht kiinst-
lich erwarmten Mistbeet, in Topfen und
einer stark mit Flusssand vermischten Hei-
deerde, welche in beiden Fallen noch mit
einer Glocke zu iiberdecken sind.
L. VH.
Tom, I,
4
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J
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.>V^.^otl .
THDNBERGIA GHRYSOPS.
Acanthacese § Thunbergieae. — Didynamia-Gymnospermia.
CHARACT. GENER. — Calyx basi bibracteatus
brcvis cupullformift tnincatus v pluridentatus. Co-
rolla hypogyna campanulato - inrundibuliformis ,
fauce inflata, limbo quinquefido patente, subaequali.
Stamina 4, corollae tubo inserta didynama ; an-
ther ae biloculares , locitlls parallelis ciliato-bar-
batis, altero breviore aristato. Ovarium biloculare,
loculis bioTuIatis. Stylus simplex; stigma infun-
dibuliforme transversim bilabiatum. Capsula basi
globosa bilocularis, in rostrum conicura angustata
di-tetrasperma loculicide bivalvis, valvis medio sep-
tiferis, Semina globosa, umbilico forato annulo
late calloso cincta. Embryonis exalbuminosi co-
tyledon es foliaceae conduplieatae, radicula bre-
vissima infera.
Frutices indict et capenses; foliis oppositis cor-
datis angtdatts ; Soribus axillaribus peduncuiatis
solitariis v. racemosis; corollis speciosis luteis r.
cceruleis , (aucc pier uinque saturatioribus.
Ehdlich. Gen. PI. 4027.
Thunberg ia Limh. f. Supp. 46 ct 292. Lamk, llluslr.
t. 1549. Juss. Gen. PI. 103. G^rtn. f. III. 22. t. 183. Nebs
in Wailich Plant. As. rar. III. 77. et in Limdl. Nat. Syst.
ed. 2. 444. Linnxa VI. 748. Reich. FI. exot. t. 168. 169. Mu&a.
Gen. PI. 293 (202). RoxBtacH Plant. Corom. l. 67. Hoo»ei
Exot. Flor. t. 166. 177. Bot. Reg. t. 495. Bot. Mag. t. 2581.
3508. 3515). Dipiocalymma Spre>g. Syst. I. 622. Flemmingun
sp. Hahilt. msc.
CHARACT. SPECIEI
nudo
T. Foliis cbrdatis angulatis ,
, pedunculis axiltaribus brevibus uni-
pctiolo
floris , calyce truncato, bracleis ovatis ciliatis, an-
theris sagittatis basi glandulosa glandulis pedicellatis,
stigmate foliaceo bilobo, stylo apice barbulo.
Thunhergia chry sops UooK, Bot. Mag. t. 4119.
Teste du Botanical Magazine de M. Hooker.
THIJIVBERGIA CHRTSOPS
GOLDEN ETBT> PURPLE THUHBERGU.
CLASS AND ORDER
NATURAL ORDER
GENERIC CHARACTER . . . .
SPECIFIC NAME AND CHARACTER
see aboTC
This most lovely new species of Thunhergia is one of the many rarities which Mr. Whitfield hasi
not without great danger and risk, brought from the interior of Sierra Leone, to the Right Hono-
rable the Earl of Derby; and our stove in the Royal Botanic Gardens of Kew, and many other stove*
we believe in this country, are indebted to his Lordship for the possession of it. The same gentle-
man, Mr. Whitfield, has likewise introduced to Knowsley, and through the same distinguished no-
bleman to Kew, the curious Napohona imperialis and the African Teak, or African Oak, as it is
frequently called. Our new Thunhergia has the merit of not only being very beautiful, but easily
cultivated in a stove, readily increased by cuttings, soon flowering, and bearing a succession of blos-
soms to compensate for the short duration of each individual one.
Dkscr. Stems climbing, slender, herbaceous, slightly hairy. Leaves opposite, petiolate, cordate, or
sometimes ovato -cordate , acute, or slightly acuminate, angulato-dentate at the margin, five or
seven-nerved with transverse veins; petiole tereti-compressed, not at all winged. Peduncles axillary,
solitary, single-flowered, shorter than the petiole. Bracieas two, large, ovate, appressed to the
base of the flower. Calyx truncated, forming, as it were, a large, fleshy disk, within the slightly
lobed or raised edge of which, the base of the corolla is inserted. Corolla subcarapanulato-infun-
dibuliform; the tube yellow, much contracted at the base, widening upwards, and becoming of a
rich ptirple on the spreading five-lobed limb, of a blue cast near the mouth, which encircles the
full yeHow throat (or eye) of the corolla, whence the specific name. Stamens four, didynaraous,
included; Anthers sagittate, the base of the lobes with pedicellated glands. Germen green, ovate,
on a large, fleshy disk, besides the disk which fills the short calyx. Style filiform, as long, or
nearly so, as the tube of the corolla, bearded above. Stigma of tTvo large, leafy, yellow, plaited
lobes.
28 GOLDEN EYED THUNBERGIA.
TexLe du Magazine of Botany de M. Paxlon.
GOLDEIW EYED THVAIBEROIA
THtlVBEBGU CHRTS0P3.
CHAKMurG as most of the Thunbergias are, the superiority of the species now represented must at
once be admitted by every beholder; for the beautiful variety of tint exhibited in its large blossoms,
fully entitles It to the first rank in the genus.
It was disco-vered by M' Whitfield in the interior of Sierra Leone, who, as we learn from the
Botanical Magazine^ at considerable danger and risk, succeeded in securing specimens, which he
brought safely to England, to the gardens of the Earl of Derby, at Knowsley Hall, near Prescot,
Lancashire, from whence it has already been dispersed throughout many parts of the country, and
now exists In most extensive nursery establishments in the kingdom.
When supplied with a very warm and humid atmosphere and planted in a large pot, it grows
very exuberantly, and will soon extend its shoots to many feet in length. But if kept in an airy,
cool place, it loses its rambling climbing habit, and assumes more of the character of an ordinary
erect growing shrub, and is less profuse of its flowers. In the Nursery of M^ Knight, King's Road,
Chelsea, the specimen from which our drawing was taken was placed over a tank, in a propagating
house, and was, doubtless, greatly assisted by the degree of bottom heat with which it was favou-
red, in forming the numerous flowers which appeared all along the shoots. No doubt a close pit or
frame in which a little heat can be kept up, in conjunction with a uniformly moist air, will be the
very best place for ^exciting it to the desired freedom of growth,
A rich soil, a well drained and roomy pot, together with copious waterings during active growth,
are also conditions by which success is greatly influenced. And to ward off the pestiferous attacks
of the red spider, which determinedly infest all this tribe of plants whenever attention loiters, the
syringe should be frequently brought into requisition, applying the water well to the under surface
of the leaves.
Cuttings take root with the most perfect readiness; and by their removal confer an immense advan-
tage on young plants, particularly when large specimens are wanted; for an increased number of
shoots will be produced, and what is lost in time by retarding the blooming of the plant, will be
gained in ultimate effect. A reference to the various articles which have appeared in this Magazine
from time to time, will afford a diversity of modes of training, which will enable the culturist to
evade the miserable monotony of constantly adhering to an unvarying standard, and create additional
interest even in this naturally engaging plant.
The bright golden eye in the centre of the flower, surrounded by a field of blue and violet, being
the most striking feature of the species, has been very aptly chosen as the foundation of the distin-
guishing specific term.
This plant being one of the most showy of modern introductions, wc may mention that it now
exists in most of the great nurseries of London, and some of the provinces. M'. Skirving, of Liver-
pool, having hnd it presented to him by the Earl of Derby, has a large stock of it.
THUNGERGIE OEKL DOR.
29
THUniBERGIE
On la distingue tout d'abord de ses con-
generes par son feuillage different et sur-
tout par ses amples et nombreuses fleurs
bicolores ; Teffet de la belle macule d'or,
qui entoure la gorge de la corolle et tran-
che si vivement sur le bleu fonce du limbe,
est veritablement ornemental.
« Descr. Tiges grimpantes, greles, herba-
cees, legerement poilues. Feuilles opposees,
petiolees, cordees ou quelquefois ovees-
cordees, aigues ou legerement acumindes,
anguleuses-dentees au bord , 5-7 nervees ,
transversalcment veinees; petioles cylin-
driques-comprim&, mais nullement ailes.
Pedoncules axillaires, solitaires, uniflores,
plus courts que les petioles. Bractees 2,
amples, ovees, appliquees k la base de la
fleur. Calyce tronque, court, forraant une
sorte de large et epais disque, dont le bord,
legerement lob^ ou elev^ , porte la base de
la corolle. Corolle subcampanulec, infundi-
buliforme, h tube jaune, tres-contracl6 a
la base, s'elargissant superieurement en un
limbe quinquelobe , etale , d'un riche
pourpre, passant au bleu pur autour de
la gorge , qui est d'un jaune vif : circon-
stance qui a fait iraaginer le nom specifique
{ml d'or). Etamines 4, didynaraes, indu-
ses ; antheres sagittees , dont les lobes sont
munis a la base de glandules pcdicellees.
Ovaire verdatre, ovoide, surmontant un
large et epais disque, outre celui qui rem-
plit le calyce. Style filiforme, egalant ou
depassant en longueur le tube de la corolle,
et barbu a I'extremite; stigmate form^ de
deux lobes amples, foliaces, plisses et
jaunes.j>
Ex Hook, /. c.
(Ch. L.)
Expllcatiou des Figures.
Fig. 1. Tube corolleen ouvert. Fig. 2. Une Etaraine, Fig, 3. Calyce et pL»til. Fig. 4. rOvaire coupe
transversal ement. (Figures grossies.)
CVl. VURE
Cultivee en un large pot ct dans une
serre tres humide, la Thunhergia chrgsops
pousse vigoureusemcnt et s'etend bicntot
au loin.Traitee au conlraire dans une oran-
gerie tres aeree, die perd son caract^re de
plantc grirapante ct acquiert alors la forme
30
GOLDAUGIGE TUUNBERGIE.
J'un arbuste ; inais de cette maniere elle
produit moins de fleurs.
Comme presque toutes ses congeneres,
elle developpe bien toutes les ressources de
sa vegetation, quand on la cultive sous un
chassis vitre , chaulTe par le bas au moyen
de fumier ou.de conduits chauds*
Les Thunhergm se cultivent aussi pour
la graine. Dans ce cas , en mai-juin , on les
livre a la pleine terre sous un chassis vi-
tre , chauffe par le bas ; et on ombre peu.
Les Thunhergm etant frequemment at-
taquees par les araignees rouges [Acarus te-
tarius L. — Gamascus telariiis Latr, ),
il est indispensable de seringuer surtout
le revers de leurs feuilles. On remarquera
qu'en tenant la serre chaude completeraent
privee d'air, depuislO heures du matin jus-
qu'a 4 heures du soir ^ en ne Faerant lap-
gement que depuis cette heure jusqu'au
lendemain matin 10 heures, on remar-
quera, dis-je, que ces plantes jouiront
d'une brillante sante, et que cet Acarus ne
les tourmentera pas , surtout si Ton a soin
de les seringuer copieusement tous les soirs.
J'ai a peine besoin d'indiquer qu'on doit
bien ombrer le cote du soleil , et humecter
les sentiers de la serre pendant les grandes
cha leurs.
L. VH.
On connait vingUdeux especes environ de Thunbergice , doiit les suivantes ont ete introduite* dans
les jardind.
Thunbergia grandiflora Roxb. Tndes orient. 1822. Bot. Reg. t. 495.
fragrans Roxb. Ind. orient 1796, Bot. Mag. t, 1881.
cordaia Colia. Bresil. 1823. Hort. Rip. t. 21.
capensis L. F. Cap. 1816. Bot. Cap. t. 1529.
alaia Hook. Zanguebar. 1825. Bot. Mag. t. 2591, On a obtenu de cette e.pece diveiscs
varietcs.
angulata Hook. Madagasc. 1825. Exot. fl. t. 166.
aurantiaca 1840. Paxto«\s Mas. of Bot.
chrysops Hook. 1. c.
r
II en existu encore dans les jardins deux on trois especes indeterminees
Ch. L
GOLDAUGIGE THUJVBERGIE
THUABERGIA CHBTSOPS. .
ExrMOLoo... Ge>wdn.et von Linne'« Sohn dem Karl Peter Thunbers, beruhmten Bolanlker u„d R.I-
senden, welcher yon 1772 bis 1800 mehrere gute Werke herausgegeben hat.
Natiirlichc Ordnung der Acanthaceen , Abth. der Thunbcrgien. CI. XIV. - Ord. 2.
GATTDITGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER
siehe oben.
Dicse neuc rcizende Thunbcrgie ist eine
der zahlreichen Seltenheitcn, welchc Whit-
field nach grossen iiberstandenen Gefahren
und Muhseligkeiten aus Sierra Leone nach
Derby gebracht hat.
Stengel klettcrnd, diinn, krautartig,
schwach behaart; Blatter gegcnuberste-
hend, gestielt, herzformig, zuweilen ei-
herzforraig, spitz oder leicht zugcspitzt,
am Randc cckig-gezahnt, 5-7 ncrvig, queer
GOLDAUGIGE THUNBERGIE.
geadert; Blattstiel cylinderfiirmig zusam-
mengedriickt, nicht gefliigelt. Blumenstiele
achselstandig-einzeln , einblumig , kiirzer
als die Blattstiele. Deckblatter zwei , weit,
eifdrmig, am Grunde der Blume dicht an-
liegend, Kelch abgestiitzt, kurz, gleichsam
eine brcite und dicke Scheibe bildend,
deren schwach gelappter oder erhabener
Rand der Krone als Unlerlage dient.
Blumenkrone fast glocken-trichterformig
mit gelber, am Grunde sehr zusaramenge-
zogener Rohre; Kronensaum fiinflappig,
ausgebreitet, sattpurpurfarbig, am Schlun-
de rein himmelblau, letzterer ist lebhaft
gelb, welcher Urastand den specifischen
51
Namen « Goldaugc » veranlassl hat; vicr
didynamische eingeschlossene Staubfadcn;
Slaubbeutel pfeilfdrmig, am Grunde mit
gestielten Driisen vcrsehenen Lappen .
Fruchtknoten griinlich, ciformig auf einer
breiten unddicken Scheibe sitzend, welche
von jener im Grunde dcs Kelchs vcrschieden
ist, Stempel fadenlormig nach obenzu hart-
haarig, so lang wie die Rdhre oder dieselbe
zuweilen iibenagend. Narbe zweilappig,
Lappen weit, blattartig, gefaltet, gelb.
Ex Hook, (. c.
Ch. I.
lilrklilruiig^ der Fisuren.
Fig. I, Kronenrohre geoiFnet. Fig. 2. Ein Staubfaden. Fig. 3. Kelch, Fruchtknoten und Platil
Fig. 4. Fruchtknoten queerdurchschnitten. (Figuren Tcrgrossert.)
CfJI^TCR
Die Cultur dieser Pflanze ist nicht bedeu-
tend von der der andern eingefiihrten
Arten dieser Gattung verschieden^ In einen
Topf gepflanzt , welcher mehr breit als tief
ist, und worin man ihr es nicht an Nah-
rung fehlen lasst, dabei in einem sehr
warmen und feuchten Gewachshause auf-
gestellt , wachst diese Pflanze ausnehmend
stark und iippig, treibt Zweige welche
sich mit Sehnelligkeit zu ansehnlicher Hohc
an Gegenstiinden hinauf winden. In eincm
kalten Gewachshause aber — worin sie
iibrigens ebcnfalls gut gedeiht — verliert
die Pflanze beinahe ganzlich ihren ran-
kenden Charakter, und nimmt die Form
eines niedlichen Strauches an; h'efert aber
auf diese Weisebehandelt, wenig Bliithen,
hingegen sie im erstern Falle dieselben in
Menge hervorbringt.Will man diese Pflanze
zur hochsten Stufe ihrer Schonheit brin-
gen , so pflanze man sie unter Fenster ins
freie Mistbeet, dessen Erde durch Diinger
von unten erwarmt ist. Wie die raeisten
Arten ihrer Gattung, wachst sie darin
I
sehr stark , und gewahrt durch ihre zahl-
reichen Blumcn , eincn unvergleichlich
prachtvollen Anblick. Die Thunbergien
sind sammtlich sehr der Gefahr ausgesetzt,
von der Rothen Spinne (Pflanzenrailbe) ,
{Acariis telarius L . , Gamascus telarms
Lilt.) befallen zu werden, welches zu ver-
hiiten man durchaus nicht unterlassen muss
die ganze Pflanze nnd naraentlich die Un-
terseite der Blatter haufig zu bespritzen.
Um aber im allgemeinen seine Warmhaus-
pflanzen von diesem und anderm Unge-
ziefer am Meisten rein zu halten, hat die
Erfahrung ein sehr einfaches Mittel ge-
lehrt. Wenn man naralich im Sommer von
Vormittags iO Uhr bis Nachmittags 4 Uhr
das Haus beinahe ganzlich verschlossen
halt, in der iibrigen Zeit aber und beson-
ders die ganze Nacht hindurch der freien
Lufl unsehindert Zutritt verstattet, Man
35
GOLDAUGIGE TUUNfiERGIE.
Avird dadurch nicht allein von allcm Unge-
ziefer beinahe ganzlich befreit, sondern
man hat sich auch noch des gesundesten
Ausseliens seiner Pflanzen zu erfreuen. Na-
tiirlich darf man dabei nicht unterlassen,
im Tage die Sonnenseite des Hauses zu
beschatlen, und die Wege in demselben be-
slandig stark feucht zu halten, des Abends
aber die Pflanzen fiber und fiber zu be-
spritzen.
Wie alle Thunbergien vermehrt sich
auch diese sehr leicht und einfach, sowohl
durch Stecklinge, als auch durch Samen.
Letzteren zu
setzt man die
gewmnen ,
Pflanzen im Mai oder Juni in ein Mistbeet
4
ins Freie, und behandelt sie nach oben
erwahnter Art, beschattet sie aber nur
wenig.
y
' '/a//f f^y'/
//f ft^i^//tr^
rW//^>^\ •!Hf»c»v*(C.
AQIIILE6IA SKMERI.
Ranuncukceae § Helleboreae.
Polyandria-Pentagynia ,
ClIARACT. GENERIS. — Calyx coloratua penta-
phyllus scqualis, foliolis aestivatione imbricatis de*
ciduis. Corollae petala 5, liypogyna bilabiata , la-
bio esteriore maximo piano , interiore miDimo ,
deoTdum in calcar cavum apice callosum , inter ca-
lycis foUola exsertum producta. Stamina plurima
hypogyna, in phalanges 5-10 disposita, intima abor-
tiva raembranaceo-squamiforniia. Ovaria 5, libera
unilocularia ; OTuIis ad suturam ventralem plurimis
biseriatis. Capsulae merabranaceaj conniventeSj
stylis rosirato?, intus longitudinalitcr dehiscentes
polyspermas. Semina oblique ovata nitida.
Herbse in mantibus Europce et Asiw obvice , in
America horenli rar(B erecftB , ul plurimum ra-
mosce , foliis bitcrnatis radicalibus v. caulinis tnfe^
rioribns lorfgc petiolatis; florlbus terminalibus soli-
tnriis cwrnleis roscis purpureis albis r. interdum
sordidc flavis.
Emjliou. Gt/
*/o%jr/^ /'/r/^/r-
rrr ^/f r^/
, ihcxiilv
HINDSIA VIOMGEA.
ftOO^
Cinclionaceae § Cinchoneae-Hcdyotidae. — Pentandria-Monogynia.
CIIARACT. GENERIS.— Calycia tubus turbi-
natus , lirabo 4-5 partito , laciniis inaequalibus H-
ncai'ibus v. apice foHacco-dilatatis. Corolla in-
fiindibuUformis , tubo elongato, superne paullo in-
flato et inter stamina iintus barbato, Fauce nuda,
limbi laciniis 5 ovatis aestiyatione valvatis. An-
therae llneares sub apicc tubi subsessiles. Ova-
rium biloculare; placentae medio dissepiraento af-
fixae, multioTulataB. Styli rami longl lineares com-
prcssiusculi papilloso-hirti. Capsula calyce cor-
ticata septicide bivalvis, valvulis duris demum lo-
cuUcide bipartitis. S e m i n a numerosa, non alata ( I ).
Fructices austro-americani. Folia opposUa petto -
lata ovaia v. sublanceolala. Stipulas utrinquc soli-
iaricp ovaiee inicgrw p. glanduloso-dcnialce in-
tus swpius glanduloace , Flores ad apices ramonrm
in cymas snbfoliatas disposiii sttbscssilvs speciosi,
corollis cwruleo-violaceis. DEnia.
Hxndsia Bektr. Msc. ct Bol. Reg. sub l. 40 (1844). et Boe.
Mag. sub t. 4135.
CHARAGT. SPECIEI : R, molliter pubescens, sti-
pulis ovatis, foliis lato-ovatis basi rotundatis, laci-
niis calycinis valde inacqualibus , majorlbua supra
medium foliaceo-diiatatis.
H. Violacca Besth, Iv c«.
Tcxte du Boianical Register de M. Lindlcy.
IKDSIA VIOLACEJI
PORCEl\in-BI.CE HIIfDSU,
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see above.
from
« The above generic character is taken from this species and from the closely allied Rondeklia
hngiflora of Chamlsso and Schlechtcndahl , which may be thus characterised as a second species of
Uindsia.
H. longiflora; glabra v. tenuissime pubescens, stipulis lanceolatis, fohis anguste ovatis basi longc
acutatis, laciniis calycinis parum inaequallbus non dilatatis.
» It is much to be regretted that these plants should have been referred to RonJclctia ,
which they differ so much in appearance, and from which they may be essentially distinguished
by the form of the corolla, rather funnel-shaped than salver-shaped, without any callous contrac
tion or beard at the mouth of the tube, by the capsule which (according to Chamisso and Schlech-
tcndahl) separates by the splitting of the dissepiment into two cocci, which are loculicidally split,
and by some other minor points. Nearly the same characters distinguish them also from Sipa»ca,
which is qnlte ns nearly related as Rondeleiia , though Tcry different in habit. They have also been
compared with Bomardia , and in some respects resemble the large whitc-flowcred species of that
genus, but independently of all minor distinctions the Hindslas have the ovules, and probably (he
seeds, of the tribe of Rondeleiia;, not of that of the Cinchonem,
. The Hindsia violacea differs from the better known tt. longiflora , chiefly by having much lar-
ger, broader, and more downy leaves, the flowers much larger and more hairy; and by the calyi ,
of which one, two, or three divisions arc much larger than the rest , and more or less ddated and
leaflike above the middle. run/
. Both species vary in the size of the flowers, and in the shade of their colour. In the H. lon-
giflora also, and perhaps in Jl. violacca. the stamens arc entirely included in the tube of the corol a
in some specimens, and in others the tips of the anthers protrude. In the latter case the style
appears to be less prominent than in the former, «o that these difl-crences may anse probably from
a certain degree of sexuality. "
(') Matura ignoia. Avct.J
40
PORCELATN-BLUE UTNBSIA.
For tLe foregoing matter wc are indebted to the kindness of Mr Bentham , who agrrcs with us
ia regarding the Uondehlia longiflora wrongly referred to the genus in which it has been placed.
This Hindsia violacea is one of the finest things, obtained from South Brazil. It has been imported
by Mesi^rs. Veitch and Son, of Exeter, who received for it the large silver medal at the Horticultural
Society'* Garden Exhibition in May last. It will doubtless prove a very easily cultivated greenhouse
plant; and is certainly unsurpassed in beauty by blue flowering shrubs.
Texte (ill Magazine of Botany de M. Paxton.
PORCELAIN-BLUE HIKDSIA
HINDSIA VIOLACEA.
U. violacea U in every respect h superior plant to the other species, and is, unquestionably, one
of the finest stove plants of recent introduction. It is distinguished by its more luxurian t and spread-
Ins habit , and the greater magnitude of its leaves and blossoms. The leaves also are more deeply
furro^ved and hairy, and the flowers have greater substance, the petals being of a thick fleshy con-
sistency and having a rich velvety-looking surface.
It is a native of South Brazil, and ^yas first discovered by the collector sent out to explore that
country by Wessr». Veitch and Son , of E.eter, and bj him transmitted to their nursery about three
or four years since, and having been extensively propagated by cuttings, uhich strike root readily
in sand under a glass with a gentle bottom-heat, now exists here in considerable quantity
It commences flowering early in the spring , and a large specimen with numerous clusters of its
v.olet-blue flovvcrs standing on the extremity of the shoots, on the outside of the plant, was exhi-
bited at the Chiswick and Regent's Park shows in May and June. The extreme profusion of the
branches gives ,t a very compact character, and as they are also more disposed to spread and form
a bush than to grow erect and long, like those of H. longiflora. it may be more easily managed.
extent A? fl V" t^^"^ '^' ^"""'^ ^^°"*^ ' '' "^^ ^^ '""^'^ ^^--f to any desirable
extent. As a flowermg shrub for exhibition , or the more legitimate purpose of adornin. the stove or
a warm conservatory, it will be found extremely useful. ^ P « ^'^^'^"'"S stove or
Young plants in a very dwarf state are easily flowered by keeping them in small pots But where
7:.tT::rcnrird'^t'' tj, r^' '- ^"^^^^ ^■^^'^ --'-^^^ -'-«'- «'^i« ^-^
a peaty soil enriched with a little loam and leaf-mould.
in tuL"^ti;b?S.r ",tr "'"''"'*' ^^°*« P^^-^^^ ' -"-^^^^^ f- «•!» own private use , are now
course of publication at the expense of the public, is commemorated in the present genu..
HINDSIE A FLEURS YIOLETTES.
41
HIAfDSIE A ffLEIJRS VIOLETTES
IflNDSlA YIOLACEA.
truM. Genre dedie par Bentham a R. B. Hinds, Esq., amateur naturalialc et zel*? promolcur
de la Botanique.
Famille des Cinchonacecs § dcs Rondeleticcs. — Pentandric-Monogynic.
CARACTERES GENERIQTIES
CARACTERES SPECIFIQUES
voyez ci-dessus.
M. Lindley avail fait observer, il y a plantcs qu'on ait jusqu'ici imporlecs du
longtemps deja, que la Rondeletia longiflora
Guam, et Schlecht, diffcrait essentiellement
de ses congeneres et devait peut-etre for-
mer Ic type d'un nouveau genre. Une autre
plante, celle dont il s'agit, vint confirmer
ces soupcons , et le savant Bentham, qui
s'occupe de reviser la famille des Rubia-
cees, fit de la premiere un nouveau genre
qui se trouve ainsi aujourdTiui compose de
deux especes.
Le genre Hindsia differe principalement
du Rofidektia par une corolle plut6t infun-
dibuliforme qu'hypocraterimorphe , et d^-
pourvue de toute contraction calleuse ou de
barbe a Fen tree de la gorge; par une cap-
sule qui, en raison de la dechirure de la
cloison , se partage en deux coques loculi-
cides-partics , et par d'autres points moins
essentiels ; ces caracteres le distinguent
aussi du Sipanea.
T
L'espece nouvelle differe surtout de Tan-
cienne {H. longiflora) par des feuilles beau-
Bresil meridional; on la doit i MM. Vciteh
et fdsj horticulteurs a Exeter, qui, Tayant
presentde a Tcxpositlon de la societe d'llor-
ticulture, en mai dernier, ont regu a son
sujet la grande medaille d'argent.
Descr. C'est une plante frutiqueuse a la
base et entierement couverte d*unc pubes-
cence molle, blanchatre. Les feuilles sont
amples, ovales-aigues , un peu rugueuscs
en dessous, subarrondies a la base; a pe-
tioles assez longs, subcanaliculcs en dessus,
souvent rougeatres : teinte qui se prolonge
sur la nervure medianc; nervures subparal-
leles, courbes, iramergees, tres-saillantes
en dessous ; veines reticulees. Les stipules
sont solitaires , ovees-acuminees. Les flours
sont tres nombreuses, tres grandes, tres
longuement tubulees et forment des cymes
terminales. Pedoncules courts , bi-triflores.
Tube calycinal tres court, h. segments fort
indgaux, les plus grands foliaccs-dilates au-
dessus de la partie medianc, velus, spathu-
coup plus amples et plus toraenteuses, des les, aigus. Tube coroUeen Ires allonge.
fleurs egalement beaucoup plus grandes et
plus velues, par la forme du calyce, dont
tm , deux , ou trois segments sont bien plus
grands que les autres, et plus ou moins
dilates-foliaces au-dessus de la partie me-
dians Les deux plantes varient encore sous
le rapport de la grandeur et de la nuance
des fleurs.
Vfftndsia violacea est une des plus belles
grele, dilate, turbind au sommel, poilu,
d'un violet pale; limbe tres ample, etale,
quadri ou quinquelobe; lobes oves-aigus,
epais, ordinairement d'un beau bleu vio-
lac^; gorge nue,
allonges, lineaires, exserts.
Ch. L.
(Partim ex Irani., Boi, Reg. t. 40, 1844.)
tres-evasee ; stigma tes
Tom.
1.
G
42
VEILCUENBLAUE UINDSIE.
CIJI.TUR£
Lcs soins que reclame VHitidsia violacea
se bornent aux suivants : on la tient en
scrrc chaudc, ou cllc flcurit au printemps.
On la rcnipolc en Janvier on fevrier : ^po-
qwes propres au rcmpotage de presque
toutes lcs plantes de serre chaude, sauf
celles qui seraienl en fleurs et dont on
voudrait prolonger la floraison.
VHindsia violacea dcmande une terre
riche en humus et beaucoup d'cau pen-
dant la plus longue periode de sa crois-
sance. On ne doit jamais oublier de munir
Ic fond des pots de pierrailles, afin de
faciliter un large ecoulemenl h I'eau des
arrosements. Cette precaution est comme
chacun le sait, applicable a toutes lcs plan-
tes qu'on cultive en pots; raais elle est bien
plus indispensable encore, quand il s'agit
de plantes qui reclament de Teau en abon-
dance.
Lcs plantes de serre qui croissent avec ra-
pidite et qui tendent un peu d filer deman-
dent un pinccmenl periodique* On en fait
de cette manierc de jolies touffes trapues,
agreables \ Foeil. VHindsia violacea est
une des plantes qui veulent ee traitenient.
Sa multiplication par boutures, faites sur
couche chaude et sous cloche, n'offrc pas
de difficulte et pent se fairc en tout temps.
L.VH.
VEILCHENBLAIJE HINDS^IE
nWDSIA VIOtACEA.
IEttm. Durch Bcntham dem R. B. Hinds, Freund der Natur- und beaonders cifrlgcr Bcforderer
der botanischen Wisscnschaften.
F
Natiirlichc Ordnung der Rubiaceen, Abth. der Rondelcticn,
CI. V, Ord, 1 , LiN^
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER , .
slehe oben.
Lindley hatte sclion vor langer Zeit
darauf aufmerksam gcmacht dass die laiig-
hUilhige Rondektie, Cham. etSchlcch. we-
scntlich von ibren Gattungsvcrwandten
vcrschiedcn sey und viclleichl den Typus
eincr neuen Gattung bilden durfte. Einc
andcrc Pllanze, dieselbc wovon hier die
Rede ist, bestatigt diese Vermuthung und
der gelehrte Bcntham , wclcher sich eifrig
mit dem Studium der Familie der Rubia-
ceen bescbaftigt, bildete aus ersterer eine
ncue Gattung welche bis jetzt nur aus zwei
Arten besteht.
Die Gattung Hindsia untcrscheidet sich
von /?o;irMef m vorzugh'ch durch einc mehr
tricliter- als tcllcrfiirniige Corollc, durch
die Abwcsenhcit dor schwicligen oder
barlarligen Anliangscl an der Miindung
des Schhindcs, durch die, durch das Zer-
rcissen der Schcidcwand, sich in zwci
Fruchtknopfc trcnncndc Kapscl und durch
mehrere andere wcnigcr wesentliche Punk-
te; Charactcrc wclchc diesclbe auch von
Sipanea unterscheiden.
Die neue Species untcrscheidet sich
insbesondere von der schon bekanntcn
Hindsia longiflora, durch mchr ausge-
dehnte und filzlgcre Bliittcr, durch glcich-
falls grosserc und zottigcre Blumen , durch
die Form des Kelches, wovon cin, zwei
bis drci Abschnittc grosser als die iibrigen
und zuglcich ousgebreitcter und blattar-
\£1LGU£INBLAUE HIKDSIE.
43
tiger an der obern Halftc sind ; ausserdem
sind sie audi nocli verschieden in der
Grosse und Farbe der Blumen.
Die veUcJmihlaiie Hindsie ist einc der
sehonsten von dencn, welchc bis jetzt aus
dem siidlichen Brasilien cingcfiihrt worden
sind. Wir verdanken sie den Bcmiihungen
von Vcitch und Sohn, Gartner in Exeter,
welche bei Gelegenheit der im leta:tvergan-
genen Mai stattgefundenen Blumenausstel-
lung der GartenbaugcseBschaft dafiir die
grosse silberne Mcdaille erhielten.
Die Pflanze ist an der Wurzel strauchar-
tig und ganzh'ch mit weiohem Flaura bc-
deckt : Blatter ausgebreilct, eiformig, spitz,
unterhalb etwas runzlich, an der Basis fast
zugcrundet; Blaltstiel zicmlich lang, oben
fast rinnenforniig , zuweilen rolhhcb , wel-
che Farbe sich bis zum Mittelnervcn bin-
aufzicht; Blatlnerven fast glcicblaufcnJ,
gebogcn, eingesenkl, auf der unlern Fliichc
mehr hervorspringcnd; Adern nelzarlig;
Aftcrblatter einzein, behaart, ciformig-zu-
gespitzt. Blumen zablrcicb, gross, zu cincr
endstandigcn Trugdolde vcrciuigt.
Blumenstielc kurz, zwei bis drcibliilliig;
Kclchrohre sehr kurz 5 Abschnitlc sclir
ungleich , die grosscrn iiber der Mille
blattartig ausgebreitet, weichhaarig, spa-
tclfdrmig, spitz. Kroncnriibre sehr ver-
liingei't diinn, nacb oben zu krciselformig
erweitert, hcllviolett; Saum sehr crwciterl,
— fiinflappig; Lappcn cifiinnig, spitz,
dick , gewohnlich schon blau mit violellcm
Schein ; Schlund ohne Anhangsel sehr wcit;
Narben vcrlarigcrt, liuiculormig, hcrvor-
stehend.
Cii. L.
vicr
cviiTun.
DieCultur der Htndmi violacea ist keines-
wegs schwierig zu ncnnen. Man hiilt sie in
einem gewohnlichen Warmbause, wo sie
bei einigermassen sorgfaltiger Bchandlung
im Fruhjahrc ihrp hcrrlichen Bliithcn in
Mcnge entwickelt. Die besle Verpflanzzeil
derselben ist im Januar, wie iiberhaupt
dieses Verfahren in gcnanntem Monate,als
am gceignctsten fiir allc Warmhauspflanzen
zu empfehlen ist. Mit Ausschluss der in
Bliithe befindlicbcn, wo man der Verlan-
gerung der Bliithezeit halber das Verpflan-
zen bis nacb dersdbcn binaussdiicbl. Die
Hindsia violacea verlangt zu ibrcra kriif-
ligen Gcdcihen cine huniusrciche Erde,
und viel Wasser in der Pcriode ihres stark-
sten Wachstbums. Man darf jedocli nidit
unlerlassen, eine Anzahl Stcinc odcr klei-
ncr Scherbcnstiickc untcn in den Topf zu
legen , um das Abziebcn dcs Wassers zu
erleicblern; welche Vorsichl man bei alien
in Topfen cultivirten Pflanzen als wescnt-
lich nolhig in Anwendung bringen muss.
Die Schonheit dieser Pflanze ausseror-
dentlieh zu befordern ist es von grossem
Erfolge den Zwcigen wahrend ihres star-
ken Trcibcns die aussersten Spitzen abzu-
kneifen, um dadurch schone, buschige,
dem Auge gefalligc Exemplare zu erhallon.
Dieses Verfahren ist nicht genug anzura-
then bei alien Ilauspflanzen, welche von
Natur gcncigt sind, sdmcU in die llobc
zu wachscu und untcn kahle Zweigc zu
bildcn.
Die Verniehrung durch Stccklinge, auf
einem [warmcn Beete ist schnell, und der
GeAibr dcs Misslingens wenig ausgesctzt.
I, VH.
X k
/ y
t yyv //^>
r
^^/er /. 403, t. ()3. Do^.
ill Ediub. philosoph, Journ. VI. 49. Jiss. Gen. 158. Reich, in
MossL. Ilanrfb. ed. 2. 688. Fl. germ. cxc. 417. Lamk. IJlustr.
t. ZQA.ikCQ. Obs. 1 , t. 16. FI. austr. t. 98. 255. Ic. rar. t. 78.
ScHKciin Ilnndb. I. 117. (Excl. R. cham(vcislo. Catesb. Carol.
I. 17. f. 2. Pall. Fl. ross. t- 29-33. Gmel. Sib. IV. t. 54. B. M,
I. 3422. 3670. Hook. Fl. bor. am. II. 43. 1. 133. Royu 111. Ilimal.
1.64. G.Do>. Gen. sysl. 111.84'). Rekii.FI. exot. t. 129. 225.
Smith. Ex.Bot. t. 6. B R. I. 1240. Wall, PI. as. rar. II. t. 123.
Ze^k. Fl. ind. 15. t, 15 (nov. spcf. caps. 10-locuI.) Ann. Sc.
nat. 1836. 6. 81. Chamccihododcndros. Totas. etc. el MttsM.
Gen. PI. 256. (154. 364.) etc.]
a. ANTHODEXDRON. Corolla pentamcra, limbo suMnhhiato
Stamina 5. Ovarium pentamerum. — Flares flavi. Specie*
una orientalis, reliquae boreali-amcricanae, —
Anlhodendron REicntTiB. 'Flor. germ, 416. Ilhodoilcndri
sect. Peutanthcra Don Syst. til. 846. Azalcac sp. Lna. ct
AccT. Andrews Rot. Reposit. t. 16. Bol, Mag. t. 172. 433.
Bot. Reg. I. 414.
b. RHODORA. Corolla pcntamera, dislinotc bilabiaia, labio
superiorc trilobo, inferiorc bipartilo. Stamina 10. Ovarium
pentamerum. — Flares rosei. Species boreali-americana.
— Rhodora Lisk. gen. 547. L'Heritier Stirp. 1. t. 68.
(Bot. Mag. t. 474.1
c. EURHODODENDRON. Corolla campanulata, pentamcra.
Stamina 10. Ovarium pentamerum. — Species ^gefontngeac
et boreali-ajncricanae, — Vireya Biu«fe Bijdr. 854.
(Jacq. Flor. austr. t. 98. 255. Ic. rar. t. 78. Bot. Mag.
t. 636. 650. 951. 1458. 1480. 1671. 2285. 2667. 3106.
Bennett in Plant, javan. UorsfielJ. t. 19-20.)
d. BOORvVM. Corolla pentamcra, campanidata. Stamina 10.
Ovarium oclo-decamerum. — Species indicae. (Smith Exot.
Bot. t. 6. HooxER Exot. £Ior. t. 168. Bol. Reg. t. 896.
Sweet Fl. Card. H. t. 241. Wallich Plant. As. rar. t.
e.
123. 207.)
IIYMENANTHES Corolla campanulita, heplamcra. Sta-
mina 14. Ovarium pentamerum. — Species japonicu.—
fftjmenantkes Blime Bijdr. 826. Hhododc7idron Meltcrnickii
Siebold ct ZiccAuiM Flor. japon. t. 9.
Tcxtc du Magazine of Bolanxf de M. Paxton.
HI' iiiMlTU'S YELLOW ROSE-BAY
RnOOODEMDIlOIH SHITail AUREir^f.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see above
This noble hybrid, which appears to be one of tlxe handsomest and most distinct sccdhng Rho-
dodendrons at present in existence, o^vcs Us origin to Mr Smith, nurseryman, of Norb.ton near
Kingston , Surrey , >vho procured it from a hardy seedling Rhododendron of his own , fertilised w ith
the yellow.flowered Chinese Azalea, ^.5»nc«»M, and at whose request we have given .t the aboTC name.
The size of our plate only admits of the flowers being shown at one-third of then natural dimen-
sions ; but it will not be difficult for the observer to imagine it thrice enlarged, and thus to obtain
an adecjuate idea of its beauty. To assist him in this , we have added in a woodcut two flowers
of the proper slzci No. 1 being the variety depicted in the coloured figure; and Tfo. 2 another kind,
with somewhat larger flowers, which have a rather deeper shade of pinkish brown.
It was first exhibited last spring at the rooms of the Horticultural Society in Regent Street , and
both there and at the Chiswick shows, in May and June, attracted much attention. It is an ever-
green shrub, perfectly hardy, with the foliage considerably wrinkled; and the flowers, which consti-
tute a depressed cone , and arc individually above three inches across , are of a yellow ground .
4G
ROSAGE A FLEURS JAUNE DOR DE SMITH.
shaded lightly towards the outside, especially in the upper petals, with a pale brown tint, and
having the top petals profusely spotted with brown. Its flowering season seems to be May and June.
Notwithstanding its entire hardihood, it is an admirable plant for lifting when it comes into flower,
and placing in a pot in the greenhouse for the purpose of preserving the delicacy of its blossoms
for a greater length of time. Submitted to such treatment, it constitutes a splendid ornament to a
show-house or conservatory, and may be retained in bloom several weeks.
Cultivated in the open ground, it demands, like other Rhododendrons, a good depth of heath-
soil, and a rather shaded as well as sheltered situation. The advantage of having a great mass of
bog-earth for these plants, instead of a slight superficial layer, is strongly exemplified in the extra-
ordinary collection of Messrs. Waterer, of Knap Hill, Surrey, where the soil is naturally from nine
to twelve feet thick ^ and the plants attain an amazing degree of luxuriance, at the same time'
flowering in a most astonishing manner.
Rkodon, a rose, and dendron , a tree, constitute the basis of the generic terra; the flow^ers of
some species having the appearance of clusters of Roses.
ROSAGE A FLEURS JIAVNE D'OR DE SMITH
RHODODENDHUM SMITHII AVREUH.
EiiM Les
paraissent avoir confondu, du moins si Ton s'cn rapporte au texte un pen crabrouilld
dc Plinc, le Rhododendron [po^o^iv^frnvj arbre de rose) avec le Laurier-Rose [v^ftov ou fQ^o$'u►
Ce sont en general des plantcs suspectes.
especes, regardees comme distinctes paries
botanistes, et presque toutes cultivees dans
les jardins. Les varietes que beaucoup d'en-
tre elles ont produites sont innombrables
ct font les dclices des curieux.
Lcsancicns ont connu les Rhododendrum^
et Icurs autcurs font mention de quelqucs
accidents causes par la mastication des fleurs
ou des fcuilles dc ces plantcs, cxecutec , suit
paries hommes,soitparlcs animaux. lis par-
lent surtout d'un miel r6coU6 par les abcil-
les sur ces arbrisseaux, dans le x^oyaumcde
Pont, el dont ringlulition rcndait insense*
Xenopbon alti^bue a un mici semblablc les
accidents morbidcs qui affcclerent les Dix-
mille dans leur celcbre relrnite. Que de tcls
faits soicnt exacts ou exageres, il n'en est
pas moins prudent de se mefler de ces plan-
tcs ct dc sc contentcr d'en admirer la bcautc.
La belle variete dont nous offrons la figure
(I) Des genres Camellia, Rhododendruin, Azalea, ci-COnlrC, a ctc gagnec cn AnglclClTC, par
et mcme venencuses, lorsqu'cUcs sont prises
a uncccrtaine dose. Lcsfeuillcs de bon nom-
bre d'entre elles sont , dit-on , un excellent
sudorifiquc. On en oonnaitplus dc cinquantc
Acacia, etc, Ca. L.,in.|2, page 43,
feu M. SmiUij pcpinicristc a Norbiton, pres
KOSAGE A FLEURS JAUKE DOR DE SMITH.
47
de Kingston (comle de Surrey), qui, dil-il, I 4;randeurnalurclIe,eussentdonneaulcclcur
I'a obtcnuc d'un Rhododendrum ponticum one bien plus juste idde de leur bcaute et
croisc rwccF Azalea sinensis {Rhododendrum de la valeur relative de la plantc.Ccs flcurs,
(§ Tsutsim) sinense). Lc mognifique hybridc qui n'ont pas moins dc C a 8 ccnlimclrcs de
issu de cc mariage adulterin, a, comme son diamelrc, sont d'un beau jaunc d'or; Icups
perc, nnfcuillagc ample ct persistant; mais petalcs supericurs sonl macules de points
a rexceplion de ce caractere , si desirable
dans ces plantes, ce feuillage reproduit Ics
qualitcs de cclui de la mere, c'est-h-dire , la
meme souplesse, la mollc texture et la memc
couleur.
II est facheux que Ics exigences de notre
bruns; les etaniincs ct le style sont blancs.
La plante conserve scs fcuilles en lout
temps. Cellcs-ci sont tres-amplos, ovalcs,
obtuses, asscz fortcment gaufrecs et d'unc
nuance gris-bleuatre.
Le Rhododendrum Smithii aiireum sera
format aicnt contraint I'artiste a reduire sa bicntot dans toutes Ics collections,
figure au tiers. Les fleurs , representees de
Ch. L.
' «
CEJIiVVRE
Smithii Norhito
R. Sm. carneitm elegantissimum et quel-
ques aulrcs, provcnant du semis qui a pro-
duit lc R. Sm. aureum sont des bybrides
admirablcs.
Cullivee en pols, cctte varictc nc re-
clame d'aulrcs soiiis que ccux que I'on
donne aux aulrcs liybridcs dcs Rhododen-
drum arboreum ct ponlkinn ancicnucnicnt
connus.
L. VII.
48
SMITHS GOLDGELBBLUEIIENDE ALPENROSE. (aLPENBALSAM.)
SmiTH'S ClOLDGELBBtUEnEIVDf: ALPENROSE. (ALPENBALSAM.)
RHODODENDRtJM SMITQH AUKEl^M.
EriMaiOGiT. Nach den ein wenig undeutlichen Ueberllcfcrungen des Pliniiis zii urtheilen, sheincn die
Alten den Rhododendron {po$"c^iv^f6y^ Rosenbaum) mit dem Oleander {viifisov oder ft>^oS^ec*Trugzwiebcl langlich-eifdrmig, cinblalt-
rig, hellgelbgriin, im jugcndlichen Zu-
slandc von wcitcn braunlichcn Schuppcn
umgeben, 5 bis 6 Centimeter lang, und
2 bis 3 Centimeter breit. Blatt steif, auf-
recht, langlich-lanzettforraig, an der Spitze
schief und ausgerandet, an der Basis gefal-
tel, gekielt, zumTheil uragewcndet, dunkel-
grun, glanzcnd, 9 bis 12 Centimeter lang
und 2 C. breit; Schaft zwciblumig (iilterc
Individiien nach Hartweg mehrblumig)
dunn, cylindrisch, fast aufrccht, aus der
Spitze der Trugzwiebel zwischen der Blatt-
basis hervorkoramend, 18-20 Centimeter
hoch , 3 bis 6 gh'edrig mit ebensoviel blei-
benden, umfasscndcn, brauncn, spitzigen,
2 Centimeter langen Deckblallern verse-
hen. Blumen 8 Centimeter breit, sehr
wohlriechcnd , vom zartestcn helldurch-
scheinenden Weiss mit lilafarbenem Schei-
nc; ausgenoramen jedoch der Mittelpunkt
der Bluraeullppe welcher gelblich, und
die inncrn Thcile der bcidcn Seitenlappcn
ZUGESPITZTE L^LIE.
55
welche dunkelpurpurrolh sind; Blumcn-
stiele cylinderforraig; schwach rinnenfor-
mig. Aeussere Bluraenblatter ausgcLreitet,
lanzettforraig, spitz, rait schwach zuriick-
gcbogenciii Randc; inncrc Blatter so lang
wie die aussern, abcr zwcinial so breit,
rait ziiruclvgebogcncm , wellcnforniigem
Rande. Blumenlippe dreilappig, Mittellap-
pcn von der Gestalt iind Grosse der inncrn
Bhimenblatter, nur niehr wcllenformig und
an der Basis zusammengezogen , in der
Mitte gelblich ; Seitenlappen zur Halfte
kleiner, die Bcfruchtungssaule gleich einer
Rohre mit wciter wellenfomiigcr, zuruck-
gekruinmler Miindung umhullend; inncrc
Obcrflache dunkclpurpurroth, zierlich gca-
dert. Bcfruchtungssaule ol>crhalb walzcn-
lormig, an der Basis ausgehohit, fast drei-
seitig, weisslich , mit Ausnabino der blass
rosafarbcnen Spitze. Antherculiiille fast
kugelrund , zweifiicherig ; die AushobUuig
zwischen den zwci Fachcrn ist von aussen
dunkelrosa. Pollenmasscn ciforraig, zusam-
raengedruckt, spitz, dunkclgclb, zu vicr
in jedem Faebe.
Ausz. Bot. Reg. L c.
CfT, L.
CIILTCR.
Die LwUa acuminata ist eine von den
weniger empfindlichcn Orchideen, die sich
obne alle Gefahr aus ibrem Vaterlande
nach Europa bringen lasscn , ihre Schcin-
zwiebeln die noch barter, als die von Onci"
dium PapiUoy crispum and ampliatum
sind, wacbscn selbst wiibrend der Ueber-
fahrt und bilden bald naeh ihrer Ankunfl
zahlreiche Blatter und Bliitbentricbe- Alles
dies, so wie noch viele andere Eigcnscbaf-
tcn habcn diese Species, die man sich sehr
leicht vcrscbaffen kann, die so rcicblich | ganz mit dcm ubcrcin, was wir bci Btn-
bliibt und deren Cultur ausscrst cinfacb lingtoma riguh (S. 15.), bcmorkl Iiabon.
ist, sehr belicbt gcmacbt.
Die Pflanze wird mit Bleidraht an ein
Sliick Holz bcfesligt im Warnibause frci-
biingend angebracht. Man kann sie auch
mit Vortheil in Topfen ciiltiviren , wo sie
auf Haideerdc-Brockcn gclegt, sich alsbald
mil ibrcn Wurzeln anklammert; auf diese
Weise behandclt gibt sie selbst starkere
Triebc und Blutbcn.
Die Vermehrung geschicht durcb Zcr-
theilung der Pflanze wahrend der Rube-
Im Uebrigen stimint die Bcbandlung
zcit.
L. vn.
V/^^/^kT
^^^r
c
iXMK ,
INGA (cALLiANDRA?) PBlCHERRmA.
Mimosacese § Acacieoe. — Monadclphia-Monandiuii.
CHARACT. GENERIS. — Elores polygami. Ca-
lyx tubiiloso-campanulatus quadri-quinquefidiis v,
dentatus. Corolla iino calyci inserta gamopetala
tubuloso-infundibuliforniis , quadri-quinqiiefida , la-
ciniis ovato-oblongis acstivatione valvatis. Stamina
10 V. plurima, cum petalls inserta; filamenta in-
ferne in tubum plus minus longum coalita superne
filiformia ; antherce biloculares, sabgloboso-di-
dymse. Ovarium lineari-oblongum. Stylus ter-
minalis flliformis ; stigma subcapitatum v . de-
presso-capitatum v. subpeltatum. legumen lato'
lineare compressum transversim septatum bivalve,
pulpa V. farina repletum. Semina plura, lenticu-
laria. Embryo exalbuminosus.
Arbores t?. frnticcs in America et Asia tropica
cresccfifes, inermes v. actilcis stiptdaribus armati;
foliis alternis simplicitcr conjugaio t?. dnplicato-
paripinnatis ; petiolo interdum alaio srepissime
inter pinnas glanduloso, foliolis integerrimis , capi-
tulis glohosis V . elUpticis, rarius spicis cylindricis,
axillaribus et terminalibiis .
Inga Plumier Gen. 13. t. 25. Willdesow Spec. IV 104.
KiNTB Mimos. 35. Nov. gen. et spec VI. 248. DC. Prodr. 11.
432. Meisser Gen. 96. (69). Amosa Necker Elem. n. 1295.
Mimosw sp . hiK:t .
a. STRYPHNOOENDHON. Stamina decern. Legumen li-
neare, compressum v. kviter convexum, indehiscens, eoria-
ceum, intus carnosura et incomplete septatum, maturitate
baccans. Semina plura in funiculis filiformibus pendula
dura, testa cartllai^inea nucleura album arete obriucenie.
Stryphnodendron Mahtics Herb. Brasil. 117. Mt-
f)wsa Barha de Thnam Flor. Flum, XI. I. 7,
b. EUINGA, Legumen transverse spurie stipitatum Iineare
teres, v. planum coriaceum inlus molfc taiuU'm quasi bac-
cans vix regulariler dcluscens. Tf&ta nucleum viridem
mollom laxe ambicnSjCxtus pulpa mucilaginoisa saccbarina
obducta.
Inga Martius Herb. Brasil. 113. Afimosw »p. Flor.
Flum. XI. t. 3.4.9.11. 12.21.42.44. 45. (Kumh. Mim.
t. 11-14.)
e. PITIIECOLOBIUM. Stamina plurima. Legumen lineare,
planum v. leviter convexum ad margines acuiiusnilum
baud articulatum rectum v. pluries cocblealum duriusculo-
coriaceum bivalve, valvis intus (plerumque coloraiis) te-
nuiter pulposis pro seminibus loviter imprcssis. Semina
lentiformia, funiculo filiformi, arillo subdimidiato obducta,
testa nitida dura nucleum album durum arete involvento.
Pi/Aeco/o6iMm Martiis Catalog. Hort. monac. 188. Herb.
Brasil. 114. Mimosae sp. Jacq. Horl. Schonbr. t.
Fragm. I. 34. f. 1. FFor. Flum. XI. t.l3. (Kunih Mim. 1. 18.)
d. EXTEROLOBIUM. Siaraina plurima. Legumen coriaceum,
indehiscens, rcnirormi -mesenlcriforme inlu^ carnosum,
endocarpio pergameneo subloculosum. Semina ellipiica,
testa dura, funiculo filiformi.
Enterolohiuin Martiis Herb. Brasil. 128. Mimotae
sp. Flor. Flum
EsDiicH. Gen. pi. 6837.
(Vide de cbaractcribus generis /h^oc revisis cl. Bektbav
in HooR, Journ. of Bot. IV. 577. Vide etiam de cbaract.
generis Calliandrce eumdem in I. c. III. 193.)
CHARACT. SPECIEl : frutex, ramis gracilibus pa-
tentibusjunlorlbus villosis, foliis 3-4-pinnatis, pinnia
subaiqualibus, foliolis 20-26 minimis linearibus ob-
tusis approxiniato-imbricatis ciliatis, petioHs eglan-
dulosis, capitulis axillaribus pendulis, stamintbus
longissimisfasciculato-numerosissimiskermesinis.TfoB.
Inga pulchcrrima Cerv. (St\xet bort. Brit, ed 2
195.)Cav. (Loud. Hort. Brit 405, etHETs. Norn. 417.)
Paxt. Mag. of Bot. n" CXXVU (1844) 147. cum ic.
^
Calltandrw .spec? Kob.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
PRETTIEST ffEOWERIWG IWCA
iSfiA PiaCHERRlMA.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see above.
In a genus of plants like the present, abounding in noble trees and handsome shrubs, a.ry and
elegant in their foliage, and bedecked with speeious inflorescence, the propriety of besto^ng a
name, denoting superlative beauty upon any individual species, may be somewhat questionable. What-
ever of hyperbole there may appear in that assigned to the plant before us , the beauty and ove-
liness of its characters entitle it to some corresponding epithet to distinguish it. and though there
may be other species equally meriting admiration and distinction, there is none more worthy of
ranking amongst tbe fairest ornaments of the tribe.
Tom. I,
8
'68
iwGA trSs-£legaiste.
One hundred and thirty six species of Inga are enunnerated hy Don in his « System of Gardening
and Botany, ■ and it would appear from our catalogues, that fully one hundred of these have never
yet graced a British collection. We may, therefore, hope that many, when introduced , will prove
useful acquisitions to the stove or the greenhouse.
The accompanying figure was prepared from a specimen kindly furnished to us last February by
31. Jackson, of Kingston, from whom healthy plants may be procured. Uniting with its superior
ornamental qualities a propensity to disclose its beauties at a season when the general paucity of
flower induces us to regard every fugitive blossom with a favourable eye, it is still more valuable.
It bears a striking similarity in its general aspect to /. kermesina. It has, however, much smaller
foliage, and the drooping tassel-like blossoms, though scarcely equal in size, shine with a deeper
and more lustrous hue.
The irritability common to the leaves of many species of Mimosae , and especially M. ptidica and
sensUiva, is also displayed, though to a less striking degree, in the plant under notice, particularly
when grown in a warm stove. If the young leaves are pressed roughly by the hand, exposed to a
strong current of air, or a sudden depression of temperature, they rapidly contract and fold toge-
ther, but soon expand and raise themselves again to their usual position. When cultivated in the
greenhouse the leaflets never expand, even in the brightest and warmest days throughout the whole
course of the winter season.
In its cultivation , the chief things to be thought of, are the selection of a suitable medium for
the roots, to provide a congenial atmosphere in the growing season, and afterwards conditions
favourable to a suspension of vegetative activity. A light loam added to an equal proportion of peat
and sand, enriched with well reduced leaf-mould, may be used with propriety. A greenhouse tem-
perature is decidedly most proper during the summer season, and till the autumn is far advanced.
In winter it should be kept in the stove, where it may remain till May or June.
It is stated to be a native of Mexico, in Loudon's «i Hortus Britannicus, » and introduced to this
country in 1822.
The generic title is a South American name adopted by Marcgrav, a naturalist who wrote on the
Natural History of Brazil, about the middle of the seventeenth century.
IKG4 (CAI.I.IAIVDRA?) TRES-^LEGAIVTE
mOA PULCHERKIMA.
ExiM. Nom amt'ricain de quelque espece adoptee comme type do ce genre par Marcgrav.
Famille des Miniosacecs § Acaci(5cs. — Monadclphie-Monandric,
CARACTERES GENERIOUES )
CARACTtRES SPECinQUES ) ^^^^^^ <^^-**«««"«'
\
Scion les catalogues anglais (Loudon et
Swecl's Ilort. Brit.)^ celte plante a et^
introduite en Europe du Mexique, sa pa-
trie, des 1822. Elle est aujourd'hui assez
repandue dans Ics collections et cependant
elle n'cst dccrite nulle part dans les ouvra-
ges des botanistes; au moins, nous n'avons
pu la Irouver dans le nombre de ceux
que nous avons a notrc disposition. Ainsi
le Prodrome dc De Candolle, le Reperlo-
ritnn de Walpers, la revue qu'a faite Ben-
Botany dc Hooker, le Systema Vegetabi-
lium de Sprcngel, etc, la passcnt compl^-
tement sous silence. Cependant cllc est en-
core citee par Steudcl [Nomenclator Bota-
nicus) et par Ileynhold [NomencL Bolanktis
hortensis).
C'est pourtant une tres belle plante
qui, par son leger et aerien feuillage qua-
dri- ou sex-bipenne (bipennd Auct.!) par
scs noinbreuses et splendides flcurs d'un
pourprc ^clatant (les cfamines), autant que
/I nous en pourons juger d'aprcs la figure
INCA TRES-EL£(iAlNTE-
50
ci-contre, empruntee anPaxton's Magazine
of Botany (nous n'en avons pas examine les
fleurs), nous parait devoir appartenir, non
au genre higa^ mais bicn plutot au Cal-
liandra de Bentham (Hook. Journ. ofBot.
III. 193); en effet, son feuillage plusieurs
fois bipennd Feloigne
naturellement dcs
vrais higa [simpliciter pinnatw).
C'cst, selon toute apparence, un arbris-
seau qui parait atteindre deux metres de
hauteur; a rameaux greles, cyHndriques,
finement velus (poils dresses, appliques),
pendant la jeunesse , enveloppes avant leur
naissance par des squames perulaires (ca-
ractere remarquable et exceptionnel!) cym-
biformes, ciliees au bord. Les petioles sont
articules, renflcs au point d'insertion, glan-
duleux, assez courts, brunatres, canalicu-
les en dessus, et velus comme les rameaux.
lis portent quatre, cinq ou six paires de
pennes sans impaire, ovales-oblongues, le-
gerement decroissantes aux extremites ; dont
chaque pdtiolulc tres court (presque sessile),
renflc a la base, et formant en dessus un
angle dans toute sa longueur. Lesfolioles,
au nombre de 20 a 26, sont oblongues,
subobtuses-mucronulees au sommet, pauci-
clliees au bord, glabres sur les deux faces,
tres brievement et obliquement petiolellees ;
le bordbasilaireinfcrieur etant un pen auri-
cule. Stipules lineaires-acuminees, dilatees
a la base, longuemenl persistantes. Pedon-
cules axillaires, prcsqu'aussi longs que les
petioles, dresses avant To nthese, nutants
ensuite. Les flours sont reunics en capilules
solitaires et au nombre de 15-10, porlecs
chacune sur un tres court pediccllc. Les
alabastres en sont arrondis, verdalrcs.
N'ayant pas eu occasion de les voir en
nature, nous regrettons de ne pouvoir dc-
crire ni le double porianthe ni les organes
sexuels; nous pouvons seulcment dire, d'a-
pres la figure , que les fleurs sont reunies
eii capitules serres, pendants, que les eta-
mines sont extremement nombreuses, fas-
ciculees, d'un beau rouge cranioisi, et for-
ment de magnifiqucs bouquets, n'ayant pas
moins de six centimetres de diamctre. Nous
avons dit ci-dessus a quel genre ccttc planlc
nous serablalt devoir etre rapportec.
M, Paxton [L c.) rapporte que celte
planle, cultivee en serre chaudc, participe
jusqu'a un certain point des proprieles irri-
lables qui distinguent si erhinemmcnt plu-
sieurs especes de sa belle famille. caute dc Icurs fleurs et de
leur feuillage.
Cii. L.
ciii^Ti;B
Inga qui se ramificnt sout les seulcs qu^on
doive rabattrc. On ne mutile pas les especes,
qui, comme les Parkia, croissent en verti-
cilles; COS Parkia!... qui pour Felegancc
sont dans leur palrie les cmulcsdcs plus gra-
cieux palmiers ! ! Les Inga veulcnt un rae-
lancc de terrc forte ct de tcrreou dc feuilles
alors k cette operation. Le niomcjit du rem- consommces ; le fond dcs pots bien garni
potagc est aussi cclui dc la taillc : mais les ' de lessons; dc Tcau en abundance pendant
Les Inga apparlienncnt toutes a la zone
torride. Le traitement qu'elles requicrent
est uniforme : une serre chaudc en biver,
et en cle I'orangerie, depuis le mois de juin
jusqu'a la fin du mois d'aoiit. On les rempolc
habituellement en Janvier, a moins qu'une
particularite impr6vue ne vienne s'opposer
GO
SCHONSTE INGA.
la pousse. Apres la taille, on peut aussi avec
avantage placer sous chassis les Inga pitU
cherrimay kermesina^ et celles de leurs con-
generes qui, comme ciles, fleurissent facile-
ment. On enterre alors Ics pots dans une
couche neuvc de feuilles , etleur jeune bois
ne tarda pas a se garnir de boutons a fleurs.
Presquc toutes les Inga se multiplient de
boutures, mais celles de Fespece qui nous
occupe ici prennent surtout racines avec la
plus grande facilite.
(/i
qui salissent ces belles plantes, doivent etre
Vobjet des recberches actives de tout jar-
dinier, jaloux de conserver a ses plantes
cet aspect de sante qui rejouit le visiteur.
Dc tous les moyens employes, pour leur
destruction, le plus simple et le plus siir
est de les faire oter a Taide d'une brosse
douce. Dans certains pays, les jardiniers
insouciants considercnt cet insecte comme
un bote indelogeable. Dans d'autres, au
contraire, il est des jardiniers, qui, in-
terpelles a ce sujet, ofFriraient au visiteur
de lui donner toute plante de leurs serres
sur laquelle on apercevrait un seul de ces
insectes.
L. VH.
SCH(EK§TE IN&k.
INGA FVICHERIBIA.
Etimologie Ein durch Marcgrav dieser Gattung gegebener amerikanischer T'fanie.
1
Naliirliche Ordnung der Mimosaceen, Abtb, der Acacien
— CI. XVL Ord. 1. Lin.
GATTUWGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER .
siehe oben
Den englischen Verzeiclmissen zufolge
(Loudon Sweet's, Hort. Brit.) ist diese
Pflanze im Jahre 182:3 aus ihrem Vater-
lande Mexico in Europa eingefiihrt wor-
den. Obschon dicselbc sich gegenwiirtig in
vielen Pflanzensammlungen befindet , so
ist sie dennocb in keinem botaniscben
Werke bcschrieben , wenigstens haben wir
nichts davon in jenen, welcbe uns zu Ge-
sichte gekommen sind , gefunden , so zum
Bcispiel scbweigen dariiber Decand. , Pro-
Walpers
'/
del nnd Reynolds derselben erwahnen,
Es ist indessen eine scbr scbiine Pflanze,
sowobl des zicrlich gefiedertcn Laubcs als
der glanzendcn purpurrotbcn Bkimen we-
gen. So viol wir aus der Abbildung (wir
haben die natiirliche Blume nicbt unter-
sucht), welche wir aus Paxton's Mag. of
Bot. entlehnen, bemerken konnten, gebort
dieselbe zur Gattung Inga.
Dem Anschcin nach ist es ein Strauch,
von zwci Meter Hohe. Zweige diinn, cy-
linderformig , in der Jugcnd zart beliaart
(Haare aufrecbt odcr angcdriickt), vor ibrer
Entwicklung in nacbcnfdrmige , gewim-
perte Knospendeckblatter eingebiillt. Blatt-
sticle an der Basis gcgliedert, verdickt, ohnc
Driisen , zicmlich kurz , briiunlich , rinnen-
formig und gleich den Zweigen bebaart;
Blatter doppelt gefiedert, mit 4-6 langlich-
eifdrraigen, an bciden Enden verscbma-
lerten
5
kurzgesticlten oder fast sitzendcn
Ficdcrbliittchcn ; Blattchen 20 bis 22, liing-
lich, fast stumpfj stacbclspitzig, ctwas gc-
wimpcrt, auf beidcn Sciten glalt, kurz
SCHONSTE INGA.
61
gestielt, an der Basis scliief oder einseitig
gehaart. Afterbliitter linicnrdrraig , zuge-
spitzt, an der Basis erweitert, bleibend.
Blumenstiele achselstandig , fast so lang
als die Blattstiele; vor dem Oeffnen der
Blumen aufrecht, nachher geneigt, Blu-
Ihen in Kopfen, IS bis 16 an der Zahl;
Bliitbenknospen rund, kurzgestielt, griin.
Wegen Mangel an einer natiirlicben Blume
sind wir niebt im Stande die doppelte BIu-
menhiille so wie die Gescblecbtsorgane zu
beschreiben , so vie! wir aus der Abbildung
entnebmen konnen, sind die Staubfaden
sebr zahlreich, buscbelweise vereinigt und
scbiin karmosinrolb .
Paxton berioblct dass dicsc Planzc, im
Warmbausc cultivirt , in cincui liobeii
Grade die dicser Faniilie eigentbunilicbc
Reizbarkeit zeigt. Wenn man, sagt er, die
jungcn Blatter unsanft driickt und gleich-
zeitig eincm starken Luftzuge aussetzl, oder
plotzlich die Teraperatur der Luft vermin-
dert, so zichen sie sicb scbnell zusammen
und scbliessen sich, nehmen aber bald
wieder ihre vorige Lage an. Wir baben
dieses jedoch noch niebt beobachtct. In
Europa werden bis jetzt iiber 40 vcrscbie-
dene Artcn Inya cultivirt; alle zeichncn sich
durch Eleganz der Blatter und Scbonlirit
der Blumen aus.
Ch. L.
CVIiTUB.
Siimmtliche Arten der Gattung Inga ge-
horen der heissen Zone an, verlangen
demnacb alle das Warmhaus. Doch konnen
sie in den Sommermonaten von Juni bis
Ende August, sehr gut in einem Orange-
riebause gehalten werden. Gewohnlicb ver-
pflanzt man sie im Januar, wenn nicht
gerade das Bluhen derselben dieses Ver-
fahren binauszuschieben nothigt. Dieser
Zeitpunkt ist der geeignetste , die Haupt-
zweige einzustutzen. Was man indess nur
an den sich stark verastelnden Arten thun
darf , indem man bei jenen , quirlformig ,
gerade in die Hohe wachsenden, Z. B. bei
Parkia, es durcbaus vermeiden muss; diese
Parlden!,,. die an Eleganz, an majestiiti-
schem Ausseben in ihrcm Vaterlande mit
den grandioscsten Palmen wetteiferii ! !
Die Inga verlangen eine niit viel Lehm
vermischte Lauberde , Topfe mit einer Un-
terlage von Topfschcrben , und wahrend
ihres Wachsens viel Wasser.
Nach dem Einstutzcn kann man einige ,
als Z. B. Inga piikherrima, kermesina und
andere Icichtbliihende, in ein warmcs Beet
stellen, woselbst man sehr bald mitVcr-
gniigen wahrnebmen wird, wie sich die
neuen Tricbe rait zahlrcicben BliUbcn
schmiickcn.
Beinahc alle Artcn dieser Gatlung lasscn
sich durch Stecklinge vermehren , und rait
besonderer Leichtigheil geht dies bei der
cben vor uns habenden Art.
lene weissen, ckelhaften , jedera Warm-
hausbesitzer woblbekannte Inseklen, wcl-
che diese Pflanze so leicht befallen, miisscn
der Gegenstand der unausgesetztestcn Ver-
folgung einesjeden Gartners seyn.Beobach-
tet man aber nur recht jenes vorhin angc-
gebene Verfahren, beziiglich desLuffgebens
an Warmhiiuscrn, so wird man wenigoder
gar nicht von diesem Ungeziefer auf den
Pflanzen belastigt werden. Von der grosscn
Anzahl von alien Seiten zu ihrer Vcrtil-
gung vorgeschlagenen Mitteln, ist keines
besser und einfachcr, als sie mit einer
trockcnen Biirste abzubursten.
In gewissen Liindern ist durch die Sorg-
losigkeit der Gartner, welcbe dieses Unge
ziefer als eine unheilbare Plage belrachten,
dasselbe in grosser Mengc vorhanden , und
man kann davon ganze Knaulchen in den
Blattachseln mancher Pflanzen sehen. Ilin-
in andern grossen Pflanzensamm-
Fungen halt der Gartner seine Pflanzen in
dem Grade davon bcfreit , dass er jcdom
Bcsuchcr, dicjcnigen Pflnnzen gratis anbic-
tcn konnte, auf wclcher cin einziges dieser
lusekten gefundcn wurdc.
L. YH.
gegen
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iiiGiJiu mmu.
Rubiacese § Cinchonacese-Eucinchoncse. — Pentandria-Monogynra.
CHARACT. GENER. — LiicuUa Sweet; BriL
Flow. Gard, 1. 1. 145. Calycis tubo turbinato cum
ovario connate, limbi superi quinqueparliti laci-
niis lineari-subulatis a^qualibus deeiduis. Corolla
supera hypocraterimorpha, tubo ad faucem vix
ampliato, limbi quinquefidi (1) laciniis a^stivatione
valvatis sub anthesi patentibus obovatis obtusissi-
mis. Anthcrce 5, lineares ad coroUae faucem sub-
sessiles subinclusae. Ovarium inferum bilocularej
ovula in placentis linearibus dissepimento utrin-
quc insertis plurima adscendentim imbricata;
stylus simplex; stigmata^^ carnosa. Capstda obo-
vato-oblonga apice nuda, bilocularis scpticido-
bivalvis. Semina plurima in placenta demum
libcraadsccndentim imbricata compressajalamcm-
(1) Etuberculaii v. lubcrciilis 5 didymis notalt
Cb. L.
branacea dentata ad basim angustala cincta. Em-
bryo.., — arbuscula* nepalnisps ramis trretihts
pubescentibus , foliis oppositis dliptlcis brcvc acu-
mmatis pctiolatis supra glabris subtus ad jiervos
villosis; stipulis utrinque solitariis e bn.'n' fata
acuminatis petiolos superantibus ; corymbi lermi-
nalis muUiflori ramulis oppositis^ ultimis apice
trifloris^ corollis albidis, roseiV, carnosuUs,
Endlich. Gen. PI. 3271.
CHARACT. SPEC.
L. Pinccana Hook. But.
Mag.^ t.4152 (sub /-. Pincianal). Foliis latisova-
libus multinerviis ad quoddam lumon subglauccs-
centihus; ramulis flavo nunclatis; floribus majo-
ribus, fra^rantissimis, albidoroseis, tubo longis-
simo coccmeo; laciniis limbi ad basim luberculis
5 didymis notatis.
Ch/L.
Texie du Botanical Magazine de M. Hooker
I.1JCVL1A PINCEAKJi
M*^ PI?
S Li'CULIA
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see above
r
1
Luculia Pinceana, corollae limbo tuberculis quinque didymis (1).
At the commencement of a new or Third Scries of the Botanical Magazine, it is with no ordinary
pleasure, that we are able to present our readers with one of the most lovely and most fragrant
plants that it has been our lot to publish in any of our volumes. Much deserved praise was besto-
wed on the Luculia gratissima (Tab. 304«) by our fair correspondent who communicated that lovely
shrub : but it may be said, without diminishing aught from that species, that the present far excel
it, no less in the size and delicacy of its flowers, than in their powerful, yet agreeable fragrance.
As a species, too, it is totally distinct from that just mentioned; the only hitherto described one of
the Genus. In" stature and general aspect, the two appear to accord : but the present has broader
and shorter leaves, with much more compact (closely-placed) nerves, and the limb of the corolla
has five pairs of prominent tubercles; one pair at the sinus of each lobe. It was raised from seeds
received from Nepal by Mr Pince , (to whom the Royal Gardens are indebted for a plant,) at his
Nursery, Exeter, and is cultivated in the greenhouse. I may observe, that the specimen, figured
here, is but a portion of the great compound cyme that was sent, and which ysoiM have
required a folio plate to render it adequate justice.
Descr: a shrub, attaining to some feet in height, much branched, the hranchcs opposite.
Leaves oval, rather than ovate, many-nerved, the nerves much spreading, very compact; the mar-
gins quite entire : the color, a rich, somewhat velvety green, reflecting a bluish or glaucous hue m
(1) By which character it is at once disiiiigiiishcd from ihc onfy other species
L. gratissima ; oorolIiTi' limbo pfubcroufafo.
9
G^i
LUCOLIE DE PiNCE.
________ ^ ', ^ ^
certain lights. The flowers arc arranged in Jarge cymes at the ends of rather small ^ leafy branches,
which spreading, and, as it were, uniting, form one compound cyme a foot or more in diameter,
composed of large (and on the upper side) pure white blossoms of the most delicious fragrance ,
changing however in age to a cream or ivory color, tinged with blush ; the outside deep blush, and
the tube red. But what distinguishes this flower essentially from the L. gratissimay is the presence
of a pair of prominent turbercles (or, as the older Botanists would call them, nectarica) at the base
of each sinus, ten, or five pairs, in all. The large limb of the calyx is soon deciduous : the
style J as well as the stamens are included within the tube of the corolla. Stigma bipartite.
Fig. I. Ovary and Style, the large Segments of the Limb of the Calyx having fallen from the
Tube : — magnified.
LUCULIE DE PIIVCE
LUCULU PINCEANA.
r ,
Etvm. Lnculia est unc alteration du nom de ccs plantcs dans le Nepaul.
Famille des Rubiac^es, tribu des Cinchonees-Eucinchonees. — Pentandrie-
Monogynie.
CARACTERES GENERIQUES
CARACTERES SPECIFIQUES
voycz ci-dessus
Nous n'avons rien a ajouter, rien a chan-
ger a la notice et a la description que FiIIus-
tre auteur a donnees de cette magnifique
Rubiacee, et dont nous donnons ci-dessous
la traduction textuelle. Nous avons cru tou-
tefois devoir elablir, conformement aux
donnees de la science , une phrase sp^cifi-
que plus detaillee et plus completement de-
terminative en raison des nouvelles especes
dont pourrait encore s'enrichir ce beau
genre, qui en ce moment ne contient en-
core que les deux especes que M. Kooker
s*etait contente de caract^riscr ainsi :
Luculia gratissima Swket (1. c.) corollse limbo
etuberculato.
Pinceuna Hook. [1. c.) corollae limbo
tubercuJis quinque didymis (notato).
« En commencant une nouvelle serie
{la 3«) du Botanical Magazine^ c'est avec une
satisfaction peu ordinaire que nous offrons
S nos lecteurs Tune des plus gracieuses et
Tune des plus agreablcment odorantcs plan-
Fun de nos precedents volumes. De justes
louanges avaient ete accordees a la Litcu-
lia gratissima (t. 304G) par Faimable cor-
respondant qui nous avail communique cet
agreable arbrisseau ; mais on pcut dire ,
sans rien 6ter an merite de cette espece,
que celle dont il est question Femporte de
beaucoup sur elle, non moins par le vo-
lume et la beautd de ses fleurs que par
leur puissant et delicieux parfum. De plus,
comme espece, elle est cnti^rement dis-
tinclc de cette derniere, la seule qu'on ait
jusqu^ici connue de ce genre. Pour la taille
ct I'aspect general toutes deux paraissent
h peu pres serablables; mais la notre a
des feuilles plus largcs et plus courles, unc
nervation plus compacte et plus serree ; le
limbe de la corolle porte cinq paires de tu-
bercules proeminents, dont une paire dans
Ic sinus de chaque lobe.
» Elle a ete elevee de graines revues du
Nepaul, par M. Pince (a qui le Jardin Royal
ic^ qui] mm ail et^ donne de decr/rc dans de Kevv en est rcdevablc d'un individu),
LUCULIE DE rn^CE.
05
fleuriste a Exeter, qui la cultive en serre
temperee. Nous devons faire observer que
le specimen figure ci-contre , n'cst qu'une
portion de la grande cyme florale compo-
see qui nous a ete envoyee ct qui , pour la
rendre exacteraent, eut exige une planche
in- folio.
» Description. Arbrisseau atteignant d'un
h deux metres (quelques pieds dit I'auteur)
de hauteur, h rameaux nombreux opposes,
Feuilles ovales plutot qu'ovees, multiner-
vees; nervures tres-etalees, tres-compac-
tes; bords tres-entiers. Fleurs disposees en
larges cymes au sommet d'assez courts ra-
meaux feuilles, et formant, par leur reu-
nion, une cyme composee, de 35 centim.
la
ppliq
la nou-
velle venue les donriees cerlaines de cul-
ture que nous a fournies la pratique an
sujet de rancienne.
On s'etonne avec raison que la culture
de cette derniere [Luculia gratissima) elle-
m^me ait ete autant delaissee dans ces
derniers temps. Quelle est la planle ce-
pendant qui pourrait recompenser plus
magiiifiquement le cultis^ateur de ses soins!
Ses larges bouquets de fleurs du rose le
plus delicat, leur duree, le parfura suave
qu'elles exhalent, tout devait concourir
cependant a faire renconlrer parlout cetle
belle plante; a en faire un bote privi-
legie de nos serres. Recberchons done
environ de diaraetre, offrant d'amples fleurs les causes de cet injuste abandon et men
d'un blanc pur (en-dessus) et d'une odeur
delicieuse. Plustard, cette teinte blanche
passe a une couleur de creme ou d'ivoire
lavee de rougeatre ; le dessous est rougeatre
el le tube coccine.
» Mais ce qui distingue essentiellement
ces fleurs de cclles de la Lticulia gratissima,
est la presence d'une paire de tubercules
proeminenfs (ou nectaires comme parle-
raient les anciens botanistes) a la base de
chaque sinus; soil dix tubercules, ou cinq
paires en tout. L'ample limbe du calyce est
promptement caduc; le style, ainsi que les
etamines, sont inclus dans le tube corol-
leen , le stigmate biparti. »
Cette description est un pen courte sans
doute, mais en raison de Tabsence de la
plante en fleurs, plante k peine introduite
encore en ce moment sur le continent,
nous avons le regret de ne pouvoir lui en
substituer une autre plus detaillee.
Ch. L.
I
Nous n*avons certes pas eu Toccasion
d'experimenter les divers modes de cul-
ture qui peuvent le mieux convenir a la
Luculia Pinceana; mais comme tout en
ellc nous rappclle le facies general de
rancierine cspecc, comme leur palric est
tionnons a son sujet ici les methodes de
traitement dont Texperience a prouvd le
raerite.
tes deux scules Luculies jusqu'ici con-
nues sont des plantcs dont Tart dans nos
cultures doit jusqu'a un certain point
modifier le port naturel. Emettant de
longues pousses greles et pen nombreuses,
ces plantes, sans le secours de la taille^
ne formeraicnt jamais de buissons d*un
aspect agreable a I'ociL Aussitot apres leur
floraison , avant meme la chute des fleurs ,
le sommet des branches florales deve-
loppe deja de nouvelles pousses, tandisqu'a
leur base, les anciennes gemmes axillai^
res (yeux) restent dans une inertie com-
plete; nndite rameale d'uri effet fort peu
pittoresque. Par cette. disposition, au bout
de deux ou trois annees, le vieux bois
inutild absorbe presque toute la seve aux
depens des jcunes rameux. En presence de
ce fait beaucoup de cultivateurs ont pense
que pour se procurer de beaux indlvidus
lis n'avaient d'autre parti h prendre que de
jeter leurs anciennes plantes el d'en elever
de jeunes.
Mais s'il est avanlageux d'avoir chaque
ann^e h sa disposition un certain nombie
de jeunes plantes dcstinees h fleurir 4
GC
LUCULIE DE PJNCE.
Fetat nain, il est certes bien preferable
encore de posseder des Luculies a cimes
amples et bien touffues, bien raniifiees des
i
la base 5 et c'est ce qu'on ne saurait obtenir
qu'en conservant les vieux pieds.
Uerreur capitale dans laquelle tombent
a cet egard beaucoup de cultivateurs,
c^est de trop restreindre Temploi de la
serpette. En effet, la taille, une taille se-
vere enleve seule aux Luculies ce port de-
hancbe qu'on regrette de remarquer pres-
que toujours cbez ces plantes, quand elles
sont nial conduites. Une taille appropriee
avec intelligence pent seule les forcer a
former buisson. Ainsi, au lieu de conser-
ver les ranieaux du sommet de la plante,
ces rameaux produits de I'ete precedent
et qui doivent se ramifier eux-memes, il
faut les rabatlre soigneusement jusqu'a
un ou deux pouces de leur base. II re-
encore un mauvais resultat : C'est que",
comme nous ravens dit plus haut, les
jeunes pousses s'y developpcnt avant la
fanaison des fleurs et privent ainsi ces
plantes de leur saison de repos en les entre-
tenant dans un etat continuel d'excitation.
Etant rabattues au contraire, et placees
dans une serre froide en les privanl d'eau
jusques vers la fin de fevrier, elles obtien-
dront ainsi ce temps d'arret, d'inertie si
necessaire aux vegetaux et dont ils jouissent
librement a Tetat de nature.
II est necessaire, avant d'en provoquer
de nouveau la vegetation, de leur donner
une terre nouvelle ainsi composee : | ter-
reau de jardin potager, ^ terreau de feuilles
consommees et ^ mousse hachee, le tout
bien melange et auquel on aura ajoute un
pcu de guano (un 20° environ).
Cest une grande erreur encore que de
placer les Luculies a la chaleur immediatc-
sullcra alors de cette operation, que deux,
trois et m^me quatre brandies naitront ment apres leur rcmpotage. II est neces-
saire, au contraire, de les laisser encore au
\h ou une seule se serait developpce; que
le nombre de ces branches adventives
augmentant chaque annee des la base de
la plante, en accroitront la beaute en lui
otant ce cachet de nudite dont certains
cultivateurs deplorent et cherchent si sou-
vent la cause.
Mais , de meme que les extremes se tou-
chent, il ne faut cependant pas que ce
mode de trailement soit portc a Fexces;
car s'il se devcloppait trop de branches au
sommet de vos plantes, celles-ci, en se
gcnant entre elles, ne pourraient acquerir
ce dcgre de vigueur necessaire h la forma-
tion des boutons floraux dont la sommite
de chacune d'elles est destinee h se couvrir.
L
D'un autre cote , Tampleur des feuilles re-
clamant chez ces plantes un espace propor-
tionne a leurs dimensions, une partie d'en-
tre elles privees d'air alors , par leur
resserrement mutuel languiraient dans un
developpemcnt incomplet et determine-
raient la chute des plus infericurcs.
Le mainlien des rameaux tcrmlnaux a
froid pendant une semaine ou deux apres
cette operation , afin que les yeux destines
a vegeter acquierent un developpemcnt
I
complete En enlevant la terre usee on blesse
souvent aussi les racines; et si les plantes
sont soumises trop tot a une haute tempe-
rature, les pousses paraisscnt avant que ces
racines n'aient eu le temps de se refaire
et de fournir a la plante le secours qu'elle
doit en attcndre,
t
Durant les premiers temps de la pousse ,
c*est dans une bAche tenue a 2ir Reau-
mur environ qu'il faut placer les Luculies.
Une bache tenue humide et chaude dans
la proportion indiquee est bien preferable
dans ce but h une serre elevee. On y
arrose ces plantes progressiveraent dc plus
en plus et on leur donnc de Fair si la tem-
perature exterieure le perniet* On aug-
raente cet air h mcsure que la saison
avance tout en protegeant soigneusement
ses jeunes plantes centre les rayons de
solcil qui jamais ne doit luire direclcmcn
LUCULIE DE PINCE.
67
sur elles. Vers la mi-juillet, la bache n*est
plus necessaire; on en tire les Luculies
pour les placer a Fombre, le long d*un
mur au nord, ou Ton puisse toulefois les
r
proteger contre les grands vents. On les
laisse la ensuite jusqu'au commencement de
septembre , epoque vers laquelle on s'aper-
cevra que chaque branche sera terminde
par des boutons a fleurs.
Elles demandent alors a elre remises
dans une bache close, mais sans chaleur
arlificielle. Cest line pratique bien perni-
cieuse que celle de leur donner a cette
epoque beaucoup de chaleur : les fleurs
sont bien plus amples, plus vigoureuses
(plus colorees dans la Luculia gratissima)^
et durent bien plus longtemps , si , comme
nous le conseillonsj on les a amenees len-
teraent jusqu'a leur ^panouissement com-
plet. En meme temps, lesfeuilles ont aussi
tout le delai necessaire pour reprendre
precautions , leui^ feuilles se teignent
souvent, quoiqu'h un faible dcgr(5, d'une
legere nuance rougatre, coloration qu'elles
perdent cependant plus tard dans la ba-
che ou lors de repanouissement des fleurs,
epoque a laquellcs les feuilles de ccs plan-
tcs ont entiereracnt repris leur belle cou-
leur premiere.
Des remarques qui precedent et dont
Fobservation constitue les elements d'une
bonne culture applicable aux Luculies trai-
tees en pots, il ne faut pas infdrer que
ces plantes ne sont pas susccpliblcs d'etre
amenees a de grandes proportions, a for-
mer de grands exemplaircs, si on les traite
en consequence; loin de la* Mais, comme
certains autres vegetaux une Luculie est
une plante desagreable a la vue, si, privee
des secours d'une taille raisonnee et sou-
vent renouvelee, on la laisse s'elaneer et
alteindre plus d'un metre d*elevation.
cette belle couleur d'un vert qui leur est j Quand, au contraire, la taille en est bien
dirigee cette plante peut acquerir deux
metres environ de hauteur et conserver
son caractere ornemental. Et certes, un
particuliere.
On voit, par les observations qui pre-
cedent, que le traitemenl auquel on a jus-
qu'ici soumis les Luculies dans la serre [ bel exeraplaire de Luculie d'une telle di-
mension est un splcndide objet pendant
chaude est loin d'etre le mieux approprie
aux besoins de ces plantes. En cffet, par
cette methode vicieuse efles y acquierent
une constitution debile qui rend chanceuse
meme leur conservation en serre teinp6r6e
pendant leur floraison. Et alors, non seule-
ment leurs fleurs sont comparativement pe-
tites et dc peu d'eclat mais les tiges sont
greles, deracsurement allongees; cnfin ,
toute Fecononiie de ces plantes se ressent
de ce traitement inopportun.
En les placant ainsi au pied d'un mur
au nord, tout en les preservant soigneu-
sement des rayons solaires (du IS juillet
au commencement de septembre), on a
encore pour but de conserver a leurs feuil-
les ee vert brillant dont nous avons parle
et qui contribue si puissamraent a faire
de chacune de ces plantes un objet vrai-
ment orncmcntal. Toutofois, malgre ccs
sa floraison. A cette fin, on en plante quel-
ques-unes en pleine terre dans le conser-
vatoire, en leur menagcant la plus grande
sorame de luraiere possible tout en les y
preservant des rayons directs du soleil. H
est essentiel que la place qu'on leur assi-
gnera ne soit pas le centre d'un courant
d'air froid, mais au contraire le milieu d'une
atmosphere assez chargee d'humidile; qu'el-
les y soienl plantees dans un compost sera-
blable a celui designe plus haut; cnfin que
Feau des arrosements puisse bien s'egouter.
En suivant a la lettre ces instructions on
les verra prosperer h vue d'ceil d'une ma-
nicre remarquable et bientot leur florai-
son sera magnifique.
Au bout dc deux ou trois annces dc
croissance dans la mcnic terre, les Lu-
culies cullivees dans le conservatoire, s'ac-
68
PIACES LUCULIE,
commodent alors parfaitement d'un peu
d'engrais bieo pulverise (des tourteaux
de Tune ou Fautre graine oleagineuse avec
addition d'un peu de guano) et ce stimu-
lant leur sera continue assez copieuseraent
chaque annee. Des cendrcs de bois ct du
charbon de bois pulverise sont encore des
matieres dont I'addition est tres-avanta-
4
geuse soil qu'on cultive ces plantes en
pots soit qu'on les livre a la pleine terre
dans un conservatoire. A defaut de ces in-
gredients on emploie de la brique pulvdri-
see; raais le charbon de bois et les een-
dres de bois ayant en outre un pouvoir
nutritif certain, sont preferables sous tous
les rapports.
Je terraine cet article en recoinmaudant
tout specialenient encore les precautions
qu'exigent les arrosements ; car chez les
Luculies c'est un point bien essentiel a
observer. EUes craignent la stagnation de
Feau a leurs racines et bien qu'elles aiment
a etre copieuseraent arrosees , il faut qu'a
leur base les tcssons de poterie ou des
gravats soient arranges de maniere a fa-
ciliter un prompt egouttement aux eaux
d'arrosage.
L. VH.
Explication de la Flg;ure.
Fig. 1. Ovaire et style; ou a retraiichc le calyce pour les mettrc en vue.
f h
PIECE'S LUCVLIE.
LUCULIA PINCEANA.
Etymologie. Luculia ist cine Veriinderung des indischen Naraens dieser Pflanzc []i Nepal
Natiirliche Ordnung der Rubiaceen, Abth, der Cinchoneen.
Classe V. Ord. \. Iinn.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER. . .
siehc oben
Wir haben an der Notiz und der Be-
scbrcibung, die der Autor von dieser herr-
lichen Rubiacee gegeben, weder etwas zu
verandern noch bcizufiigen, londern wol-
len sie hier wortlich wiedergeben. Nur im
Interesse der neuen Arlen, welche noch
entdeckt werden konnten, halten wir es fiir
nolhwendig, eine bestimmterCj den Anfor-
derungen der Wissenschaft inehrgeniigende
Characteristik festzustellen.
Bis jetzt kennen wir nur zwei Arten die-
ser Gattung; Hooker bezeichnet dieselben
auf folgende Weisc :
Luculia gratissima Sweet, Mit hockcrigem
Rande,
Luvalia Pinceana Hook. Mil fiinf gcMlopp^'lfcn
Hockern,
« Es gereicht uns zu einera wahren Ver-
gniigen mit dem Beginn einer neuen Serie
(der drilten) des Botanical Magazine un-
sere Leser mit einer der prachtvoUsten
und wohlriechendslen Pflanzen zu unter-
halten, welche jeraals in den vorherge-
henden Banden mitgetheilt wurden. Ge-
rechte Lobeserhebungen sind der Luculia
gratissima durch linsere Correspondenten
bei der Mitthcilung dieses schonen Strau-
ches geraacht worden ; aber man kann ,
ohne dem Verdienste dieser Species den
gcringsten Abbruch zu thun , sagen , dass
diejenige, von der hier die Rede ist, sie
nicht weniger in Hinsicht der Grossc und
Schonbeit ihrer Blumen, als audi ihres
slarkcn und kostlichen Geruches bei wci-
PINCKS LUCUIJK.
GO
tern iibertrifft, Ucbrigens als Species ist sie
ganzlich verschieden von der Z. gratis^
sima , der einzigen bis jetzt bekannten die-
ser Gattung.
Hinsichtlich des Wuchses und des aus-
sern Ansehens sehen sich beide Arten bei-
nahe gleich j die unserige jedoch hat
breitere und kiirzere Blatter so wie zusam-
mengedrangtere Blattnerven ; der Rand
der Blumenkrone hat am Grunde funf
Paar hervorstehende Hoker, woven je ein
Paar sich am Einschnitte der Lappen be-
findet.
Sie wurde durch Pince, Gartner in Exe-
ter, aus Samen, den er aus Nepal erhalten
hatte, gezogen und wird von ihm im tem-
perirten Glashause kultivirt. Wir miissen
noch beraerkcn, dass die hier beigefiigte
Figur nur ein Theil der grossen bliihenden
zusammengesetzten Aftcrdolde (Rispe) ist,
welche, um voUstandig dargestellt werden
zu konnen, ein Folioblatt erheischte.
Ein \ bis 2 Meter hoch werdender
auf dcm Continentc cingcfuhrtcn Pflanzc
eriaubt uns nicht ausfiilirlichcr zu be-
rich ten.
Ch.L.
Wir
Strauch (dem Autor zufolge nur einige
Fuss) mit zahlreichen gegeniiberstehenden
Zweigen und mchr ovalen als eirunden,
ganzrandigen, vielnervigen Blattern; Blatt-
nerven sehr ausgebreitet und gedriingt,
Bliithen am Ende der Zweige in 35 Centi-
meter breiten Afterdolden, auf kurzen
beblatterten Bliithenzweigen; Bliithen ober-
halb rein wciss und kostlich riechend , spa-
ter aus dem Weissen in rothiiberlaufenes
Elfenheinweissubergehend;unterhalbroth- muss. Ohne von Zeit zu Zeit geschnitten
hoben zwar noch kclnc Gclcgen-
heit gehabt die verschiedenen Culturartcn,
welche ihr am zulraglichsten seyn kdnn-
ten , zu versuchen , da sie jedoch im Ha-
bitus der L. gratissima so nahe sleht,
audi gleiches Vaterland mit diescr theilt,
so bringen wir bei ihr dasselbe in An-
wendung, was die Erfahrung uns in der
Cultur dieser zuerst eingefuhrten Art
gelehrt hat. Unbegrciflich ist cs, dass man
die Cultur der Z. graiissimn selbst bis jetzt
so sehr vernachlussigt hat. \Yclche andere
Pflanze ware doch wohl geeigneter den
Cultivaleur fiir seine darauf verwendete
■
Miihen zu enlschadigen? Hire dichten
Blulhenbiischel vom zartesten rosaroth ,
ihre lange Dauer , der h'eLIiche Geruch
den sie fortwahrend aushauchen,
alles dieses musste doch dazu beitragen
sie iiberall anzutreflfen und sic zu einem
bevorzugten Gaste unserer Gewiichshauscr
zil machen. Lasst uns daher die Ursachen
jener Vcrnaclilassigung aufsuchen und uns
bemiihen hier die Melhoden anzugeben,
deren Anwendung die gewiinschten Resul-
tate liefert.
Die zwei bis jetzt . bekannten Luculicn
sind Pflanzenj deren natiirlicher Habitus
durch Kunst und Cultur verandert werden
lich; Rohre karminroth. Vor allem aber
unterscheidet sich diese Art von L. gra-
tissima durch die fiinf Paar Hocker (Nec-
tarien der altern Autoren) welche sich
L
je an jedem Einschnitt des Randes be-
finden. Der breite Rand des Kelches ist
sehr hinfallig; Sterapel und Staubgefasse
in der Rohre eingeschlossen ; Narbe zwei-
theilig. i»
Diese Beschreibung ist ohne Zweifel
ctwas kurz; aber der Mangel an einem
bliihenden Excmplare dieser erst kaum
zu werden, wiirden diese Pflanzen, welche
nur wenige, aber um so viel langere Zweige
machen, niemals dem Auge angcnehmc
Straucher bilden. Nach der Bliithe, und
selbst noch wahrend derselben bilden die
obern Spilzen der Zweige wieder neue
Triebe, indess die Augen am untern
Theile schlafen und sich nicht weiter
cntwickeln, wodurch eine missfalligeNackt-
heit entsteht. Die Pflanzen wiirden nicht
nur bis zur Halfte ihrer Hohe alles Laub-
werkes beraubt seyn , sondern in zwei bis
70
pixce's luculie.
drci Jahren wiirde auch das alte iiberflus- sich mit Bliithenknospen zu bedecken. An-
sige Holz auf Kosten des neuen Holzes so
iiberhand nchmen , dass das letztere nicht
inehr den zum Treiben nothigen Saft er-
halten konnte.
Yiele glaubten daher, sich nicht anders
helfen zu konnen, um imraer schone Exem-
plare zu besitzen , als jedes Jahr die alien
Pflanzen wegzuwerfen und junge dafiir
anzuziehen. Wenn es auch schon ist, jedes
Jahr eine gewisse Anzahl junger bliihen-
der Pflanzen zu haben , so ist es jedoch
gewiss vorzuziehen, sich grosse bis zur
Basis bin recht bczweigte Luciilien heran-
zubilden, was nur durch Aufbewahren
und CuUiviren der alten Exemplare erlangt
werden kann. Der Hauptfehler jedoch,
worin viele Gartner verfallen, ist, dass sie
nicht genug schneiden. Durch Schneiden
allein, ja selbst durch vieles Schneiden
benimmt man den Luculien ihr natiirli-
ches, dem Auge aber so unangenehmes
Aussehen, nur durch den Schnitt allein kann
man sie zu Strauchern bilden. Anstatt die
im vorhergehenden Sommer an der Spitze
der Pflanze neu entstandenen Zweige ste-
drerseits erfordert auch schon die Breite
derBlatter einen verhaltnissmassigenRaum;
und wurden diese sich unter einander die
Luft berauben, so ware ein Abfallen der-
selben im Innern des Strauches die unver-
meidliche Folge davon.
r
Das Beibehalten der obern Spitzen der
Zweige zieht jedoch noch eine andere
schlechte Folge nach sich; namlich, wie
friiher bemerkt , kommen die jungen
Triebe schon ehe noch die Bliithen vorbei
sindjhervor, und die Pflanze, auf diese Weise
ihrerRuhezeitberaubt, bleibtin einem fort-
wahrend liberreitzten Zustande. Zuriick-
geschnitten jedoch stellt man sie ins Kalt-
haus und lasst sie ohne Wasser bis gegen
Ende Fcbruar.
Bevor man aber die Pflanzen von neuem
vermittelst Warme zum Wachsthume an-
treibt, ist es nothig ihre Wurzeln mit fri-
scher Erde zu versehen, wclche zur Halfte
aus leichter Compost- und halb aus Laub-
erde, mit ein zwanzig Theil Guano ver-
mischt, besteht.
Die Luculie darf nicht gleich nach dem
hen zu lassen, schneidet man sie sorg- Verpflanzen der Hitze ausgesetzt werden,
faltig ein oder zwei Zoll iiber ihrer Basis
sondern muss vielmehr noch eine oder zwei
ab; hierdurch entsteht meist eine Anzahl I Wochen im Kalthause bleiben,indem diese
von vier Zweigen, wo ohne Schmitt nur ein
einziger entstanden ware. Dieses Verfahren
von Jahr zu Jahr, von dem untern Theile
der Pflanze an, wiederholt, erhoht ihre
Schonhcit und benimmt ihr ganzlich das
nackte Aussehen, was manche Gartner so
langc bedauert haben, ohne die Ursache
davon finden zu konneur
Ein altes Spriichwort sagt uns jedoch:
ti Die Extreme beruhren sich, => es ist daher
anzuempfehlcn , das Schneiden nicht bis
in's Uebertriebene auszudehnen, da sich
in diesem Falle leicht zu viele Zweige
bilden konnlen, welche durch ihr Dicht-
stehen einander im Wachslhum beeintrach-
ligen und bewirken wurden, dass nicht
alle Zweige die nothige Kraft erhalten, um
Ruhe auf das spatere Auslreiben der schon
vorhandenen Augen von grossem Einflusse
ist. Hauflg werden beim Verpflanzen die
Wurzeln beschadigt, und wird die Pflanze
dann gleich einer hohern Tempera lur un-
terworfen, so erscheinen die ncuCn Triebe
schon bevor sich noch genug neue Wurzeln
gebildet haben, um die Pflanze hinlanglich
zu ernahren.
Wenn sie zu treiben anfangen
so
bringt man sie in Treibkasten, die un-
gefabr auf 20** Reaumur Warme zu hal-
ten sind; hier im Verhaltniss zu dieser
Warme feucht gehalten ist ein soldier
Standort einem erhohten Glashause bei
weitem vorzuziehen. Man begiesst die
Pflanzen immer mehr und mehr und gibt
PINCES LUCULIE.
71
ihnen Luftj wenn die aussere Tempera tur
dies erlaubt* Je raehr die Jahreszeit vor-
riickt, desto mehr Luft gibt man , nur ist
darauf zu sehcn, dass die jungen Pflanzen
niemals unmittelbar den Sonnenstrahlen
ausgesetzt sind. Mitte Juli kann man sie
gegen eine nach Norden liegende Mauer
in's Freie stellen, wo sie aber doch keines-
falls dem starken Winde ausgesetzt seyn
diirfen. Hier lasst man sie bis zu Anfang
September, urn welche Zeit die Spitzen
aller Zweige sich mil Bliithenknospen be-
deckt haben. Sie miissen alsdann wicder
unter Glas in geschlossene Raume gebracht
werden , haben aber keine kiinstlicbe
Warme nothig , und ist viele Hitze ihnen
sogar verderblich. Die nur langsara, nach
und nach zur Entwickelung gebrachte
Z. gratissinia hat viel grossere , kraf-
tigere
schoner gefarbte Bliilhen und
dauert langer. Bei einer langsamen Ent-
wickelung haben auch die Blatter der
Pflanze die gehorige Zeit, um ihre schone
grune Farbe anzunehmen.
Durch die vorstehenden Bemerkungen
sieht man, dass die gewohnlich in unsern
diese Pflanze zu einer wirklichen Zlerde
nnserer Sammlungen zu machcn. Unge-
achtet dieser Vorsichtsmassregcln bekom-
men die Blatter dennoch einen, wcnn auch
nur schwachen, rothlicbcn Anschcin, den
sie jedoch spater im Glaskasten, sobald die
Bliithen sich offnen, wieder verlieren und
ihre friihere schone Farbe annehnien.
I-
Aus den vorhergehenden Beobachtun-
gen, welche die wescnllichcn Grundsatze
einer guten, bei den in Tiipfen gezogenen
Lucidien anwendbaren Cultur ausmachen,
darf ftian jedoch nicht folgern, dass diese
Pflanzen, so behandelt, nicht zu grossen
Exemplaren herangebildet werden konn-
ten. Da dieselben, wie auch verschic-
dene andere Gcwachse dieser Art ein
nicht gefalliges Ansehen erlangen, wenn
man sie nicht einem bestandigen Zuriick-
schneiden unterwu'ft, sondern sie bis zu
zwei Fuss Hohe und mehr aufschiessen
lasst, so kann man im Gegentheil durch ein
sorgraltiges Schneiden diese Pflanze eine
Hohe von 5-6 Fuss erreichen lassen, ohne
ihr an Zierde Abbruch zu thun. Und wahr-
lich ein schones bliihendes Exemplar von
WarmhausernbeidenZMCw^/enangewandte einer solchen Grosse ist etwas Prachlvolles.
Behandlung bei weitem nicht die diesen Diesen Zweck vollkommen zu erreichen
Pflanzen angemessene ist, Durch diese pflanzt man die Lucidien ins freie Beet im
fehlerhafte Behandlung werden diePflan- Conservatorium, und gibt ihnen soviel Licht
zen schwachlich , so dass es selbst be-
denklich wird, dieselben wahrend ih-
rer Bliithezeit im Kalthause aufzube-
wahren. Ihre Bliithen sind nicht allein
weit geringer an Ausbildung und Schiin-
heit, sondern die Zweige sind auch ge-
brechlich, unverhaltnissmassig lang und
der ganze Organismus der Pflanze krank-
haft.
Wenn man die Lucidien vom halben
Juli bis zu Anfang September an eine
gegen Norden liegende Mauer stellt, wo
sie gegen die Sonnenstrahlen hinreichend
geschiitzt sind, so bezweckt man dadurch
ferner, den Blattern das brillante Griin zu
als moglich, ohne sie jedoch unmittelbar
den Sonnenstrahlen auszusetzen, Wohl zu
beachten ist hierbei, dass die StellCj wel-
che man fur sie wahlt, nicht einem bestan-
digen kallen Luftzuge ausgesetzt sey, son-
dern im Gegentheile einen gewissen Grad
von Feuchtigheit besitze, dass man sie in
die schon oben angegebene Erdmischung
pflanze, und dass beim Begiessen das Was-
ser guten Abzug habe. Befolgt man die-
ses alles punktlich , so wird man die
Lucidien bewundernswiirdig gedeihen und
einen prachtigen Bluthestand erreichen
sehen.
Haben die im Conservatorium culti-
erhalten, welches so sehr dazu bei tragi, I virten Lticulien 2-5 Jahre in derselben
40
72
PINCES LUCULIE.
Erde gestanden, so ertragen sie sehr gut
ein wenig klein gemachten Diinger (Kuchen
von irgend einem oelgebenden Samen mit
ein wenig Guano vermischt) womit man
jedes Jahr hinreichend fortfahrt. Holzasche
und zerriebene Holzkohlen konnen noch
mit Vorllieil beigefuugt werden, ganz gleich
ob die Pflanzen in Topfen oder im freien
Grunde ira Conservatorium cultivirt wer-
den; in Ermamgelung dieser beiden In-
gredienzien kann man sie auch durch
zerriebene Ziegel ersetzen. Das Begiessen
ist auch noch ein wesenthcher Punkt bei
+
Behandlung der Litculien : Obgleich sie
ziemhch viel Wasser lieben , so fiirchten
sie doch bestandige Nasse an den Wurzeln.
Die Erde und namentlich das Abzugsloeh
in den Topfen muss so beschaffen sein, dass
das Wasser frei abfliessen kan.
L. VH.
.^\
r r/
vr^ vVv'r t^Ht^L^ttut
GORREA BIGOLOR.
Diosmaeeae § Boronieae. — Octandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS. ~~ Correa Smith. Litm.
Trans. IV. 219. Calyx cupulaeformis, subinte-
gerriraus V. quadrilobus. torollae petala4,hy-
pogyna, calycemulto longiora, basi valvatim con-
niventia, v. in tubum longe coalita. Stamina 8,
hypogyna, petalis aetjuilonga v. exserta, quatuor
iisdem opposita breYioraL] filamenta libera, glabra,
subiilata v. basi dilatata;anfApraeintrorsae, bilo-
culares, muticae, dorso supra basim insertae, lon-
itudinaliter dehiscentes. Ovaria ^, gynophoro
revij ambitu staminifero suboctoloboinsidentia,
unilocularia, pilis stellatis dense congestis velata.
Ovula in loculis gemina, suturae ventrali super-
Sosite inserta, superius adscendens, inferius pcn-
ulum. Styli ex ovariorum angulo interiore in
unicum centralem stamina aequantem v. supe-
rantem coaliti ; stigma aequale, cjuadrilobum.
Capsula tetracocca , coccis nonnullis saepe abor-
tivis, bivalvibus; endocarpio cartilagineO; soluto,
claslice bilobo, basi seminifero, aborlu mouo-
spermo. Semmobsolele reniforme, U'sla cruslacea,
umbilico ventrali. Embryo in axi albuminis car-
nosi rectus, teres, gracilis, raJ/tu?asupcra.— Fru-
tices, in Nova-Hollandia orientali et australi
indigenij puhe stellata densa tomentosi r. pulvc'
rulenti; foliis oppositisy hrcvc petiolatis^ simplici-
buSy subovatiSj integerrimiSy punctato-peUucidis^
floribus ramuios axillarcSy abbrcviatoSy peduncuh-
formes terminantibuSySoUtariiSy geminatis v. ter-
ms y breviter pedtmcnlatiSy speciosis,
EnOlich. Gen. PI 6012.
3fazentoxeron tabill. Voy. 11 , II , Cotreas Hofgg. Ver-
zeichn. 168. Antomarchiat Colla Ilort. Ripu!,, app. 11. 345.
CHARACT. SPECIEL — Planta hybrida, ex
C, ptilchella et alba orfa? Correa bicolor Paxton
(sub Corraea !) in Mag. ofBot. t. 9, f*> 268. cum. ic.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxtoh.
TWO-COLOVRED fftOWERED CORREA
CORREA BICOLOR.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see above.
No fact has been more clearly developed within the last few years of gaideiiing history, than that
the intermixture of different species of plants , by hybridization , is quite endless , and that , after it
has been performed , for several seasons, on particular objects, they become blended and confused
to a degree that almost defies recognition. Even the florist is often unable to identify the same hybrid
under altered circumstances, or when its treatment has been markedly dissimilar. And this makes
us hesitate ere we sanction names (especially descriptive ones) applied to any seedling production.
by publishing a drawing of that object , however beautiful it may be.
Some of the indisUnctiveness which results in general cases, has, we fully believe, been expe-
rienced from the hybridization of Corrteas. There arc many kinds even now in existence, « hich it
placed by the side of others, would appear very nearly identical. Others, however, are so decidedly
novel or distinct, that no subsequent modification of their properties is likety to remove their
peculiarities; and among these C. bicolor is, perhaps, the most noticeable. It is so essentially d.Jlcr-
ent from all the rest, and so pleasingly beautiful, that we are gratified both ,n corCrnHng tlio
title it has received, and in admitting a representation of it to our pages. , ,, „
It was generated a few years back, among other popular hybrids, and is most probably the
ofl-spring Jf C. pulchdla and C. nlba, as it possesses the hue of the blossoms of both ma com-
binJd form. Thclower part of the tube of its flowers is a lively and delicate crimson , which passes
into a whitish lint towards the upper portion. The segments of the limb, which are «;:;|J"l«'-»y «J^'
are purely wliite within, and Uie prominent yellow stamens constitute a preUy relief. Us hab.l is
74
CORREE A FLEURS DE DEUX COULEURS.
neat, but not remarkable, and the fob'age is tolerably good, with a slight tinge of brown on
the under side.
With its allies, it is valuable for blooming through the winter months; when it renders the
greenhouse gay for a very considerable period. Placed among tlie crimson-flowered hybrids, it creates
a most delightful variety, and is very easely cultivated in a light loamy soil. Increase may be
eflFected either by cuttings, or by grafting it on stocks of C, pukhella^ C. alba^ or C. speciosaj
At Mr. Knight's, of the King's Road, Chelsea, where we procured our drawing in the autumn
of 1840, the plant is now blooming most profusely, and is both elegant and ornamental.
CORREE A VLEVRS DE DEUX COULEIJRS
CORREA BICOLOR.
Etym. J. Corrca de Serra, botaniste portugais.
CARACTERES GENERIQUES
SPECIFIQUES
voyez ci-dessus
4
Le second quart du dix-neuvieme siecle
sera celebre dans les fastes de rhorticul-
ture par deux actcs d'une haute impor-
tance, qui honoreront les jardiniers de
nos jours devant leurs descendants futurs.
Le premier est un progres immense qui a
atteint une extension illimitee : c'est la
multiplication des vegetaux poussee jus-
qu'aux limites du possible; le second, veri-
table conquete denotre epoque, ^ peu pres
inconnue a nos peres, c'est I'hybridisation ;
procede qui fait qu'a I'inslar dii createur,
I'homme aussi cree des plantes presque a
sa convenance, et peut dire, comme le
createur encore : toi , nais et sois de telle
ou telle facon...! Pouvoir divin! resource
infinie, dont, helas! des mains ignares et
profanes abuscnt trop souvent! De tels
impies devraient ^prouver le sort de ce
temeraire qui voulut un jour, de
mains faibles et inexperiment^es , con-
duire le char du soleil et que le souverain
niaitre des Dieux , irrite de son audace ,
frappa de sa foudre et precipita dans
FEridan.
ses
Intonat, et dextra libratum fulmeii ab
Misit in Aurigam
aurc
At Phaefon, rutilos fTamma populanic capillos,
Volvitur in pra^ceps, longoque per aera tractu
Fertur
Excipit Eridanus, spumantiaque abluit ora.
Ov. II, VIII.
Mais laissons toute image, toute reminis-
cence po^tiques ( poesie et horticulture
devraient cependant etrc soeurs; le seronl-
elles?) et disons simplement que Thybri-
disation est une noble faculte, une haute
puissance dont les habiles seuls devraient
pouvoir user.
Sans parler ici des mille merveilles v^-
getales que nos jardins doivent a Thybri-
disation et que nous pourrions citer parmi
maintes families du plus attrayant des
trois regnes (vleux style!) nous dirons, au
moins , sur la charmantc plante , dont on
voit ci-contre une belle figure emprunt^e
au Magazine of Botany , quelques mots que
nous puiserons egalement dans le texte de
ce recueil.
On ne connait pas Torigine certaine
de cette hybride, qu'on croit provenir du
croisement des Correa pulchella et alha.
Elle tient, en effet, de Tune et de Tautre
par la forme des fleurs et du feuillage;
le calyce couleur rose des fleurs de la
premiere, Ic blanc pur de colles de la
CORREE A FLEURS DE DEUX COULEURS.
75
^ W m
seconde se trouvent agreableraent combi- de millicrs de fleurs donl la fraicheur sub-
siste pendant des mois enticrs. Leur rem-
nees dans die et ce melange fait de la
plante un objet vraiment orneracntal pour
nos serres froides. La profondeur des lobes
du lirabe floral, leur ampleur, leur dis-
position presque enroulee-reflechie , la dis-
tinguent cependant netteraent des deux es-
peces memes et pourraient faire douter de
sa filiation.
Comme ses congeneres, comme cette
myriade de leurs delicates et gracieuses
compatriotes , elle fleurit ehez nous pen-
dant que rhiver desole notre inhospita-
potage se fait a Tepoquc de leur repos,
lequel est habituellenient de courte duree
(en juillet-aout). Elles nimcnt un sol m^-
lange, compost de deux tiers de terreau
de feuilles bien comsomme et un tiers
de sable fin; la base des pots doit ^tre bien
garnie de tessons. On leur donne de Teau
en abondance pendant I'cte, mais on la
menage pendant I'hiver.
On les multiplie assez facilement de
graines, de boutures ^ de marcoltes et de
lier climat, et offre un charmant aspect, greffes.
groupee avec les Acacia^ les Diosmay
De graines : A cet effet on a eu soin
les EpacriSy les Crowea, les Banksiay pendant la floraison de les feconder artifi-
les Profm, les Platylohium ^ les Chori-
semuy etc., etc., de la Nouvelle-Hollande
et de I'Auslralie entiere.
Ch. L.
Reduits 11 y a peu de lemps encore aux
Correa speciosa, virensy pulckellay alba et
ruftty ce genre laissait bien a desirer; mais
aujourd'hui que Tart a cree des hybrides
dont les feuillages divers tiennent a la fois
de la beaute de ceux des C. riifay C. Gre-
villiiy etc. , et dont les fleurs participent
des qualites inherentes aux raeilleures es-
peces du genre , aujourd'hui , disons nous ,
les corr^es sont de mode et fort recher-
chees. Les plus jolies corbeilles , en hiver
surtout, seraient incompletes si quelqucs
rameaux de correa ne venaient mcler leurs
elegantes fleurs a celles d'autres plantes
choisies.
Toutes les Correes sont d*une culture
tres-facile. On les tient dans I'orangerie
pendant Thiver et dehors pendant Tete,
en usant la , a leur egard , des moyens de
conservation que nous avons indiques a la
page 25 de ce volume. Les Correes sans etre
sujettes d filer demandent cependant a etre
assez souvent pincdes, afin de former de
jolis buissons.
Ces plantes, chaque annec, se couvrent
ciellement en choisissant pour cette op(5-
ration le milieu d'une journee favorisee
d'un beau soleil printanier. Pour operer
un croisement aussi rationnel qu'avanta-
geux a roperateur, on choisit les cspeccs et
les varietes les plus belles et les plus eloi-
gnees par leur colons , en ayant soin de
n'adniettre i^onv porte-graines que celles qui
se distinguent par leur vigueur et leurs
coroUes de la plus belle forme. Une fois
les fruits noues on a soin de ne pas laisser
les meres manquer d'eau car la chute des
capsules avant la maturitc des graines s'en-
suivrait inevitablement.
Apres la r^colte des graines on les con-
serve dans du sable sec, a Tabri de la
gelee et de Thumidite jusqu'au premier
printemps, moment des semaillcs. On seme
dans des terrines pleines d'une terre ana-
logue a celle que nous venous de designer
el on recouvre le semis d'un peu de sable
fin pourempecherlanaissance de la mousse.
Ces terrines sont placees dans une bonne
serre temperee ou le jeune plant ne larde
pas a se developper.
De boutures : Celles-ci se font presqu'eii
toute saison , pourvu qu'on ait soin de les
couper sur du bois de Tann^e. On pent
les faire a froid sous cloche ou sur couche
licdc et sous cloche. Dans ce dernier cas
7G
ZWEIFAKBIGE CORREE.
on essuie soigneusement ces cloches tousles
trois oil quatre jours pour dviter rhuraidite
ambiante.
Be greffe : La multiplication par le gref-
fage est preferable aux raoyens ci-dessus
indiques, parce qu'elle fournit des exem-
plaires plus promptement et d'une vegeta-
tion plus vigoureuse.
La greffe en approche executee au prin-
temps n'est plus usitee dans ce pays-ci.
La greffe en fente et la pose de cote sont
seules en usage. La Correa Grevillii est
celle avec laquelle toutes les sortes s'identi-
fient le mieux. Les plantes qui provien-
nent de cette greffe sont belles et vigou-
reuses; leurs fleurs sont plus ainples que
celles qui se developpent sur des individus
greffes sur les C. alba ou rufa. Les varie-
tes greffees sur cette derniere croissent
lentement; leurs feuilles, leurs fleurs sont
moins grandes, mais par contre celles^ci
se montrent en plus grande abondance
dans ce dernier cas.
Quels que soient les sujets on operc
presqu'en toute saison sous cloche et mieux
en serre, sous chassis : les greffes s'y
conservent plus saines, et les racines des
sujets ne s'y endoramagent pas comme
quand ces plantes sont travaillees sous
cloche.
Les greffes etant reprises il est une pre-
caution qu'on ne doit jamais negliger de
prendre : c'est de n'enlever que peu a peu
les branches du sujet.
De marcottes : Get antique mode de pro-
pagation n'est usite que quand les autres
precedes font defaut.
Destruction des insectes : Le revers des
feuilles des Correes et leurs tiges portent
quelquefois des insectes qu'on detruit faci-
lement a Taide d'line fumigation de tabac
faite en lieu clos. On les enleve aussi a
I'aide d'une brosse un peu dure qu'on
trempe a plusieurs reprises dans une eau
de savon noir tr^s-concentr<5e.
L.VH,
ZWEIVARBIGE CORREE
CORREA BICOLOR
JEtymologie : Bcnannt nach /. Correa de Serra^ eincm portugicsischcn Botaniker.
Ndturliche Ordnung der Diosmaceen, Abth. der Boronieen.
CI. VIII. Ord. 1. Lin.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER. . .
siche oben
Ohne hier von den tausend Wundern
der Pflanzenwelt zu reden, welche unsere
Garten der kiinstlichen Befruclitung ver-
danken, und deren wir aus einer gros-
sen Anzahl Familicn dieses anziehendsten ! entstandcn, Sie hatauchin der That einiges
der drei naliirlichen Reiche anfiihren
IJber den Ursprung dieser Hybride ist
man noch einigcrraassen in Ungcwissheit;
manglaubtaber^dieselbe sei nuskiinsllichcr
Befruchtung der Correa pulchella und alba
konnten, sei es uns zum wenigsten cr-
laubt, einige Worte iiber die reizende, auf
heigefugter Tafel abgcbildctc Pflanze mit-
zulheilcn, (Figur und Text sind aus Pax-
ton*s Magazine of Botany entlehnt).
von der Blume der einen und von den
Bliittern der andern Species. Das schone
rosa roth der erstcn und das reine weis der
zwcilen finden sich hier auf das angenchm-
sle vereinigt, und machcn diese Pflanze zu
einer wahren Zierden unscrcr Ralthauscr.
ZWEIFARB1GE CORIIEE.
77
Die sehr ticfen Einschnitte des Blumen-
randes, deren Breite, so wie die zuriick-
gebogenen, auswarts gerollten Lappen un-
terscheiden sie jedoch auffallend von den
beiden Mutterpflanzen , so dass man wohl
geneigt sein mochte, an dem besagten Ur-
sprunge zu zweifeln.
So wie viele ihrer Verwandlen aus dem-
selben Vaterlande bliiht sie bei uns im Win-
ter und nimml sich besonders schon aus
zwischen den Acacien, Diosmen^ Epacris,
Croweefiy Banksien, ProteeUj Platylohien ^
Chorizemenj und den andern neuhollan-
discben Pflanzen.
Ch. L.
So lange wir auf Correa speciosuj virensy
pulchellay alba und rufa allein beschrankt
waren , blieb uns noch Manches zu wiin-
schen iibrig ; jetzt aber, wo wir durcb
kiinstliche Befruchtung Varietaten geschaf-
fen baben , deren verscbiedenes Laubwerk
demjenigen der Correa rufa^ und C. Gre-
villei gleichsteht , deren Bliithen denen der
aus f gut vcrrotteter Lauberdc und { fei-
nem Sande ; der Boden dcs Topfes muss
mit einer reichlichen Lage kleiner Topf-
scherben angefullt seyn ; im Soinraer so viel
Wasser als moglich, ein raassigeres Begies-
sen wabrend
Winters
Man ver-
mehrt sie durcb Saraen, Stecklinge, Pfropf-
reiser und durcb Absenker.
■
Durch Samen : Um daraus Varieta-
ten zu
gewmnen , muss
man wabrend
der Bliilbezcit eine kiinstlicbe Befruch-
tung anwenden, wozu die Mitte hcitcrer
Friiblingstage die geeignetste Zeit ist. Fiir
diese Kreuzung wahlt man die durch
ibre Farbung am weitesten von einander
entfernten Species und Varietaten, so Avie
man zum Befrucbten den Bliithenstaub nur
von solcben Sorten nimmt und zum Sa-
mentragen nur solche bestimmt , wcl-
che sich durcb ibre scbonen Corollen
auszeichnen. Nach gescbebener Befruch-
tung darf man es ihnen nicbt an Wasser
feblen lassen, da sonst das Abfallen der
Knospen, bevor die Samen reif, die unaus-
scbonsten Species dieser Gattung nicbt bleibliche Folge davon seyn wiirde. Den
nachsteben, jetzt, sagen wir, sind die Cor-
reen beliebt , ja sogar gesucht : die scbon-
sten Blumentiscbe im Winter sind un-
vollstandig, wenn keine Correen darauf
sind.
w
Ibre Cultur ist sehr einfacb. Im Winter
bait man sie im Kaltbause, wabrend des
Sommers im Freien , muss jedoch die
S. 25 dieses Heftes angegebenc Cultur-
metbode aucb zu ihrer Erhallung anwen-
den. Die Correen , obne ibr scblankes
Aufscbiessen befiircbten zu miissen, er-
fordern dennoch, dass man die Spitzen
ihrer Zweige zuriickschneidet, um so hiib-
schere Straucher zu bilden. Jedes Jahr
sind diese Pflanzen mit tausenden von Blii-
then bedeckt, die Monate lang dauern. Das
Verpflanzen gescbieht wabrend ihrer nur
kurzen Ruhezeit, welche gewobnb'cb vom
Juli bis August daucrt. Die Erdmischung,
welche ihnen am mcislen zusagl, besleht
gearndteten Samen bewabrt man in trock-
nem Sande, aber gut gegen Kalte und
Feucbtigkeit gescbiitzt, bis zum Anfange
des Friihlings, die Zeit der Aussaat. Man
saet denselben in flache Topfe, die mit
schon oben besprochener Erde angefiillt
sind. Die Oberflache dieser Erde wird
mit etwas Sand bedeckt, wodurch man
das Wachsen des Mooses verhindert. Man
stelll diese Topfe in ein lemperirtes Haus,
sich baldigst
wo
die
jungen
Samb'nge
entwickeln.
Durch Steeklinge : Diese kann man fast
zu jeder Zeit macben, nur ist darauf zu
achten , dass man von dem im letzlcn Jahre
getriebenen Hoize nimmt. Man macbt sie
im Kalten oder in eincm etwas warmcn
Beete, allezeil unter Glocken. Die Vcr-
mehrung durch Pfropfreiser ist jedoch
vorzuziehen, da sich dadurch schncller
krafligcrc Exemplare bilden.
78
ZWEIFARBIGE CORREE.
wird nur dann angewandt, wenn die an-
deni Vcrfahrungsarten misslungen.
Durch Pfropfreiser : Das Absaugen im
Friihjahr ist in unserra Lande nicht raehr
im Gebrauch. Das Pfropfen in den Spalt,
oder das gewohnliche Anplatten sind allein
gebrauchlich. Die Correa Grevillei ist die-
jenige, auf welcher alle Sorten ambesten
gedeiben. Die Pflanzen, wekhe auf sie
gepfropft , werden schon und kraftig, auch
ihre Blumen werden grosser, als wenn
Durch Absenker ; Diese alte Methode Jahreszeit thun, und zwar unter Glockcn,
oder besser noch unter gescblossenen Glas-
kasten im Gewachshause. Die Edelreiser
bleiben da gesunder, und die Wurzeln der
Starame leiden nicht so viel, als wenn
die Pflanzen unter Glocken cultivirt wer-
den, Wenn die Verbindung des Reises
mit dem Wildling vor sicb gcgangen, so
ist folgende Vorsichtsmassregel ja nicht
zu versaumen, namlich : die Zweige des
letztern nur nach und nach wegzu-
nehmen.
'/J
Unterlagen gedient
haben. Letztere Species wird jedoch auch
oft dazu benutzt ; die Reiser wacbsen auf
derselben zwar weit langsamer und ihre
Bliithen und Blumen sind nicht so gross,
sind aber bei weitem zahlreicher als wenn
auf C. Grevillei veredelt ist.
Gleichviel auf welche Species man
pfropft , man kann es doch fast zu jeder
MiUel
die Insecten : Die Riick-
seite der Blatter und Zweige der Correen
sind haufig mit weissen Schildlausen be-
deckt , welche man leicht vermittelst Ta-
backraucherung, oder auch durch Abwa-
schen mit einer ein wenig harten und in
Seifenwasser getauchten Biirste, vertilgen
kann.
L. VH.
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3-
t.)
It
AGHIIHENES ffilllTIFLORA.
&£»»
Gesncriacese § Gesnereae. — Didynamia-Angiospcriiiia
CHARACT. GENERIS.— ^cAmmesP.BRowNE
Jam. p. 271. Calycisluho cum ovarii basiconnato,
limbo quinquepartito subaequali. Corolla peri-
gyna infundibuliformis, tubo basi postice ^ibbo,
subobliquo, limbo subacqnaliler patente quinquc-
lobo. Stamina coroilae tubo inserta, (juatuor di-
dynama inclusa cum rudimento quinti; antherae
biloculares , in discum cohaerentes, demum solu-
tae. Ovarium basi calyci adhaercns, disco annu-
lari cinctum, uniloculare, placcntisduabusparic-
talibus bilobis. Ovula plurima, in funiculis bre-
vibus anatropa. Sfylus simplex^ stigma subcapita-
tum, obsolete bilobum, Ccfjoswfe coriacea unilocu-
laris, apicc bivalvis, valvis medio placentifera.
Semina plurima subclavata. Embryo in axi albu-
minis carnosi orthotropus ; cotyledonibus brcvibus
obtusis, radkula umbilicum spectanle centrifuga.
— Ilcrhac A mericae tropicae pubescentes y siolo-
nibus sqnamosis hypogaeis v. interdum axillari-
bus pei'cnnantes; foliis oppositis ternatis serratis^
floribus axillnribiiSj solitarns v, pancis aggrega-
] tis; corollis coccincis (miniatis, violaceis v. lilaci-
nisj rubro-punctatis v. varicgatis).
Trcvirana Wildenow Fnnmerat. II. 637. Marlius .Voe. ffen.
ei s^. III. 65. t. 226. f. 2. Cyrilla Heritlcr Slirp. t. 71. Boi.
Mag. t. 374. Achimenissit. P. Brown. Pers. Columneae sp. Kam.
Buchncrae sp. Scopoli Delic, insubr. II. t. 5.
Ekdlicii. Gen. PI. (cum. parv. additam. )
CHARACT. SPECIEI. - Achimencs inuUiflora
Garda. Herb. bras. 3873 in Hook. ic. PL t 460.
Tola hirsuta, foYiis petiofatiSj oppositis temisvr
ovatiSy acutisj basi obtusis, argute subdupUcato-
se?Ta^/s;pcdunculis axillaribus Z-^-floris; calycis
lobis linearibus hirsutis; eorollac tubo infundi-
buliformi decurvo J limbi lobis rotundatis y infe-
riore praecipue iinibriato.
a. Coroilae Joho inferiopo solrimmodo fimbrifilo ! (Icone Hooieri
supra citaia.1
b. Coroilae lobis omnibus grossc fimbrialis.' ficone de qua
agiturlj
HooR. Bo(. Mag. t. 3993.
Texte du Botmural .Magazine de M. Hooker
ACHUnENES IlILLVirLORA.
MANY-FLOWERED ACHIMENES.
CLASS AND ORDER. .
NATURAL ORDER . .
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYNONYMS
sec above.
This very beautiful stove plant inhabits dry banks, in woods, on the Scrra de Santa Brida, and
near Villa de Arayos, in tlie province of Goyaz, Brazil, and seeds were sent home from thence by
Mr, Gardner, its discoverer. The plants flowered first at the Royal Botanic Garden of Glasgow, and
then at Kcw, whej'c our figure was made. The autumn has been its season of blossoming with us,
and it continues long in that state, a succession of flowers continually expanding. The fringe on
the limb of the corolla is extremely variable. In the figure taken from the dried specimen in
« Icones Plantarum » above quoted, the lower lobe is alone fringed, and that imperfectly. In our
plant, all the lobes are deeply so. The whole habit of the species is so extremely like that of
Gloxinia icthyostoma {Gardn. in Ic. Plant, t. 472), that it seems contrary to nature to place it in
a differend Genus; but Mr. Gardner observes that, the bifid stigma, and entire annulus of this
plant, prove it to belong to Achimencs.
Descu. An annual, according to Mr Gardner; every-whcre hairy, except the corolla. Stem simple,
about a foot high. Leaves opposite, shortly pctiolatc, ovate, rather coarsely serrate. Peduncles
axillary, solitary, bracteated, three-flowered. Ca^ya? half-superior, five-cleft, the segmoits broadly
linear. Coro??a nearly two inches long, deep lilac within, paler without, especially the /«/>f* .■ this
11
80
MANY-FLOWEUED ACHIMENES
latter is funnel-shaped, curved downwards, slightly gibbous at the base; the li?nb oblique, of five
nearly equal, rounded ?o6(?5, strongly fimbriated at the margin. Stamens four, didynamous, with
the rudiment of a fifth : anthers cordate, united into a cross. Germen ovate, the free part hairy,
surrounded by an entire annular disk. Style about equal in length with the tube. Stigma cla-
vate, bifid.
Fig. I. Pistil. 2. Stamens : — marfnified
Teste du Magazine of Botany de M. Pamon.
MANY-FLOWERED ACHIMENES.
ACHIMENES MULTIFLORA.
Except the statement respecting its habitude, we have taken the above description from the Bota-
nical Magazine, where the plant is said to be « an annual according to Mr. Gardner. » We learn,
however, that it is as much a perennial as .4. longi flora ^ or A. coccinea^ at is has been multiplied as
readily as those species by the numerous tubers which it produces from its roots. In this character,
therefore, it has proved to be much more valuable than was expected j and, on account of its
great beauty, it will most likely soon be as much grown as the now common A, longiflora.
Sir W. J. Booker mentions, in the work previously referred to, that it « inhabits diy banks in
woods, in the Serra de Santa Brida, and near Villa dc Arayos, in the province of Goynz, Brazil. «
The first appearance of its flowers in this country was, wc believe, in the Glasgow Botanic Gar-
dens of Kew. A short time subsequently, it blossomed well in the nursery of Mr. Glcndinning, at
Turnham Green , and our artist prepared the drawing now given from this place.
■Writing to us concerning it, Mr. Glendinning says, that it seems more impatient of moisture than
any of the other species; a circumstance which is readily accounted for by reference to its native
locality. Keeping this in mind, it should be potted in a particularly wcll-draincd earth, and
ought not to have too much pot-room. The common mixture of sandy loam and heath-soil will
be sufficient for its culture; but 11 will succeed better with a trifling addition of duly pulverized
leafraould. It should have a rather dry place in a warm greenhouse or cool stove, and be kept
torpid during winter.
On account of the peculiar colour of its flowers,— which is not a decided blue, but has a con-
siderable dash of pink in it, and approaches to deep lilac,— together with their pleasingly fringed
margin, and the profusion in which they are borne, this species is so very distinct that it will
assuredly be much sought by the cultivator; and will no doubt be employed by the hybridist in
w
extending that delightful variety in the race, which the introductions of the last two or tlircc
years have contributed so much to increase.
ACHIMENE A FLEURS NOMBIIEUSES.
8t
ACHiniEIKE A FLEURS iVOlVlBRElJSES
ACHIMENES MULTIFLORA.
Etym. L'origine dc ce mot (I) n'a jamais etc expliquee. On nc sail memc dc quelle languc ii a
pu etre derive! Smith conjecture qu'il vicnt du grcc, dont en elFet il a la foiiue^ ct dit qu'il
est forme de « privatif et dc xuftumiv {;^uj^uiva sec. Smith) faire mauvais temps (qui fleu-
rit pendant le beau temps ! ! !)
Gesneriac^es , tribu des Gesneriees-Besleriees* — Didynamie-Angiospcrmie.
CARACTERES GENERIQUES
CARACTERES SPECIFIQUES
voycz ci-dessus
Parmi le grand nombre de plantes
recueillies au Bresil par Gardner, col-
lecteur pour le compte de divers jardins
hotaniques de la Grande-Bretagne (Kcw,
Glasgow, etc,) on pent eiter, comme Tune
des plus interessantes 5 celle dont il s'agit
ici, et qu'il decouvrit sur les lisiercs des
bois sur la Serra (montagne) de Santa
Brida et pres de la ville de Arayos, pro-
vince de Goyaz.
EUe n'est pas annuelle, corame I'avait
hriata cut ete plus juslcment appliquec)
s'eleve environ de 33 a 40 centimetres de
hauteur. La tige parait en etre simple et,
a I'exception de la corolle, toutc la plante
est couverte de poils. Les feuilles en sont
opposees (ou ternees!) brievemcnt petio-
lees , surtout les superieures ,
subattenudes-aigues, asscz forlement den-
tees, d'un vert sombre en dessus, pale
en dessous , parsemdcs de poils rudes ,
epars. Pedoncules axillaires, solitaires, tri-
ovees
avance ce voyageur; car, comme ses eon- flores. Calyce semi-supcre, fendu profon-
soeurs , elle emet de ses racines des tuber-
cules rhizomatiques par lesquels se perpe-
tue Fesp^ce. La frange qui en dccore les
lobes coroUeens parait etre plus ou raoins
distincte et prononeee selon les indivi-
dus. Ainsi, dans cclui represente d'abord
dans les Icones de Hooker {L c). La
frange est presque nuUc et n'existe que
sur le lobe inferieur de la corollc. Dans j distantes chez les deux supericurs, asscz
Findividu figure ci-contrc, elle horde tous j rapprochees et plus allongees chez les trois
inferieurs. Disque annulaire pcu distinct ,
entier. Ovaire arrondi-conique, velu ; stig-
dement en cinq lobes oblongs-Iineaires ,
obtus, cilies, subetales. Corolle nutanlc;
tube arque-subventru en dessous, infundi-
buliforme , d'un lilas pAIe , legcrement gib-
beux a la base; limbe tres-ample, etale
I
releve-dresse en dessus, d'un riche bias
legerement violaed, k cinq lobes presque
egaux, hordes de dents lineaires (frange)
les lobes et s'allongc surtout sur les ti^ois
inferieurs.
w
VAchimenes midtiflora (repithote fim-
matc bifide.
(1) Pour ramuscment des lucteurs , amaluuia d'crutfition eUjnxoloQiqtic , nous i«^pcioii-s \ci urn nolc du Botanical Mngaztm
(sub Arhimcnes picta v. iiifia) note redigec d^iine maniere un peu obscure, mais (|ue nous iraduisons lidrralomrnr :
« Un ami classiviuc a avancd que ce mot {Achimenes) devait prob:tb!omcnl s'ecrirc AchKinenes, Va loi de Perse, ^brllorum
victor (vaimjueur des gucrrcs), comnic Finterpretc Amm. » sclou Littleton, voili pmirquoi il a ('Ic apphquc an promicr Achi-
ison ffe la eonhur ecarlafe de ses ffetnsl Brownr (oultfois, .lutcur du iiom, Ivvt'M Arhimotes?
msnes cnnnii M. corcinen) en ra
Ubi
Quoni raslo crudiii docia iMincrva sinu ?
82
ACUIMENE A FLEL
NOMBREUSESi
Par les deux derniers caracleres que
nous venons de citer (le disque et le
stigraate) et surtout par son port et son
feuillage, celte belle plante appartient
bien aux AchimeneSy mais en en jugeant
d'apres la forme exterieure de ses fleurs
seulement, on la prendrait pour un Gloxi-
nia. Ce sera pour les amateurs, en raison
du nombre, de la grace et du jolis colon's
de ses fleurs, un objet de predilection.
Elle est encore tres-rare dans les jardins
(avril 1845).
Ch. L.
En ce moment nous possedons deja huit
esp^ces d'Achimenes {A. longiflordy gran-
diflora, coccinea^ peduficulatay rosea^ mul-
tifloraj hirsuta, picta) et ce norabre ne
peut tarder a s'accroitre encore en raison
des nouveautes du meme genre dont TEu-
rope attend chaque jour et avec impatience
rarrivee de leur pa trie, contree in^puisablc
en brillants vegetaux de toute sorte.
Dans leur pays natal toutes les Achimenes
croissent a Tombre des grands arbres, tan-
tot dans les bifurcations de leurs troncs ;
tantot dans les fissures des rochers que le
temps a rempli d'un humus vegetal. La,
elles se perpetuent au moyen des nom-
breux tubercules qu'elles emettent de leurs
rhizomes. ^
Sous les tropiques, comrac on sait , la
car ces tubercules se conservent parfaite-
raent quand on a soin de les emballer dans
de la mousse seche entremelee d'un pen de
terreau de feuilles.
CuLTUUE EN Europe. Aussitot arrivees a
leur destination en Europe , ces racines
doivent etre plantees dans des vases qu'on
remplit d'un bon terreau de feuilles et
qu'on place sur une tablette seche de la
serre chaude.
Vers la fin de Janvier, ces plantes sor-
tent de I'etat de torpeur dans lequel elles
out du passer I'hiver. On les plante isole-
ment alors dans des pots peu profonds
remplis de terreau frais, et on les soumet
a Taction vivifiante d\me bonne bache
dont Fatmosphere doit etre humide et
chaude. Lh elles ne tardent pas h montrer
leurs tiges. On les rempote un peu plus
grandement , on leur donne au besoin des
tuteurs; et bientot une succession de fleurs
du plus brillant coloris vient couronner le
peu de soins qu'elles ont coutes. C'est
alors que r-4. longiflora montrc ses lar-
^s corolles du plus beau bleu ; que
VA. grandiflora se pare de ses grandes
fleurs carminees; quq les A. coccinea et
rosea aux jolies petites fleurs ou roses ou
d'un pourpre igne; que les A. picta ^ hir-
stita y pedunculata presenlent leurs nom-
breuses corolles dont les nuances plus ou
moins vermillonnees, sont diversement
saison des grandes chaleurs est aussi celle striecs ou mouchet^es ; que VA. multi florae
dies grandes pluies : c'est pendant ce | ^^^^ > montre ses corolles frangees d'un
beau bleu lilacine. Toutes viennent done
ainsi tour a tour apporter, a leurs. geoliers
d'Europe, le richc tribut, gage do leur
soumission et de leur resignation h un
aisement pendant
temps que vegetent et que fleurissent les
Achimenes. Elles restent au contraire dans
Tinerlie pendant la saison seche. Alors de-
pouiflees de tiges ct de feuilles la plupart
de leurs nombreuses especes inconnues ^^i' desormais perpetuel,
jusqu'ici , dchappent
cette longue periode aux rccherches avi-
des de nos explorateurs. Toutefois aussitot
qu'il a le bonheur d'en decouvrir une,
le coUecleur n'eprouve aucune difliculte a
on enlever leurs nombreux rhizomes qu'il
En octobre, leur floraison est terminee;
leurs tiges et leurs feuilles se fletrissent;
toute la plante, en un mot, se prepare a
son repos hivernaL La terre de leurs pots
sera alors graduellcment privee d'eau, ct
ceux-ci devront etre places sur une ta-
peut expcdicr en Europe en toute surcte; ' bleltc elevee, bicn seche ct qui doit etre
\
VIELBLUETHIGE ACUIMENES.
85
F
m
reservee pour leur hivernage. Puis, des les
L ■
premiers jours du printemps, on les traite
de nouveau comme nous venons dc Ic dire.
De toutes ses congeneres connues jusqu'ici
r^. multiflora est peut-etre la plus rebelle
^ la culture. La date assez recente de son
introduction dans nos etablissements horti-
acquise les autres especcs? Espdrons.
Hybridisation. Les Achtmenes j par leur
affinite avec les Sinningiay les Gesnerias,
les Dri/monia, etc., nous semblent encore
destinees a rcndre d'importants services h
rhorticulture, et nous nc saurions asscz
attirer Fattenlion du monde horticolc sur
coles ne nous a pas encore permis de pra- unc operation dont les riches et certains
tiquer les experiences necessaires pour
rendre cette culture plus facile. En eflFet ,
si les tubercules paraissent plus delicats
que ceux des autres especes, sMls semblent
plus sujets d fondre pendant Thiver, cette
apparence de debilite ne pourrait-ellc pro-
venir de cette debilite raeme inherente a
des plantes si recemraent introduites, et
auxquelles une annee ou deux de culture
ne saurait guere donner la vigueur qu'ont
resultats feront aimer de plus en plus cette
precieuse famille de plantes.
Multiplication. Ainsi que nous venons
de le dire presque toutes les espcces se re-
produisent prodigieusement par la separa-
tion de leurs rhizomes; et si ce mode de
reproduction ne suffisait pas, on peul avoir
recours h la voie ordinaire el prorapte du
bouturage.
L. VH.
TIELBLVETHIGE ACHlIMEiWES
ACHIMENES MULTIFLORA.
■
Etymologie. Der Ursprung dieses Wortcs ist unbekaunt, man wciss sclbsl niclit aus wclchcr Sprachc
es herkomrat. Smith glaubt, dass csdem Griechischen cntlchnt und aus * und jc^tf^cctiuv (^£/^«fP6)
Sec. Smith's schlechtes Wetter anzeigend, gebildct ist.
L ^
X
Natiirliche Ordnung der Gesneriaceen , Abth. der Gesncrieen-Bcslcrieen.
CI. XIV- Ord. L Li>\
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER. . .
siehc ohen
Unler der grossen Anzahl von Pflanzen,
welche Gardner (Samniler fiir mehrere
botanische Giirten Grossbritanniens) in Bra-
silien entdeckt hat, heben wir die in Rede
stebende als eine der interessantestcn her-
vor; er fand sie am Saume der Walder,
welche die Anhohen von Santa Brida in
der Nahe der Stadt Aragos (Provinz Goyaz)
bedecken.
w
Sie ist nicht einjahrig, wie jener Rei-
sende angegcben hat, sondern bildet, glclch
ibren Verwandten , an ihrcn Wurzeln
Knollen , vermoge deren sie sich fort-
pflanzt. Die Randlappcu sind bci den vcr-
schiedenen Individuen mehr oder weniger
gefranzt. In der angefiibrten Hooker' schen
Fiffur z. B. ist nur die Franze am untern
Lappen beraerkbar, wahrend in unserer
Figur alle Lappen , besondcrs aber die drei
untern, stark gefranzt sind.
Die vielbliilhige Achimenes (die Bencn-
nung gefranzte ware viellcicht besser gc-
wesen) bat einen einfacbcn, 35 bis 40 Cen-
timer
hohen , ganz
bebaarten Stengel.
Blatter gcgeniiberstchcnd (abwcchselnd!)
kurzgGsticlt (besondcrs die obcrn), eifor-
84
VIELBLUETHIGE ACHIMENES.
mig, vorn zugcspitzt, ziemlich lief gezahnt,
oberhalb dunkelgriin , unterlialb heller,
mit zerstreiit stehenden Ilaaren besetzt.
Bliilbenstiele achselslandig , einzeln, drei-
blulhig, Kelch halbobcrstandig , tief fiinf-
spaltig , Lappen langlich linienformig ,
sturapf , gewimpcrt , fast ausgebreitet.
Blume iiberhangend; Rohre gekruramt ,
unterbalb baucbig , Irichterformig , an
der Basis etwas hockcrig, blass lilafarbig;
Rand sebr wait , ausgebreitet , oberhalb
aufgcrichtct, lebhaft lilafarbig mit yio-
lettcm Scheine , funflappig , Lappen fast
gleich ; die zwei obern mit linienformi-
F
gen entfernter stehenden, die drei untern
mit liingcm und naher zusammenstehenden
Ziilmen (Franzen) versehen , Scheibe ring-
fbrmig, wenig hervorstehend, nicht unter-
brochen. Fruchlknoten rundlicli kegellor-
migj zottig. Narbe zweitheih'g. Dem Ha-
bitus nach, und vorziiglich zufolge der
zwei zuletzt genannten Charactere (der
Schatten grosser Baume , entweder in den
Achsein der Baumstamme oder an solehen
Stellen auf Felsen, an denen sich durch die
Reihe von Jahren Lauberde gebildet hat;
dort leben sie, sich durch ihre zahlreichen
Wurzelknollchcn fortpllanzend. Jn denTro-
pen ist, wie bekanntlich, die grosse Re-
genzeit auch die Zeit der grossten Warrae;
in dieser Epoche wachsen und bliihen
sie , ruhen aber, ihrer Blatter und Zweige
beraubt, wahrend der trockenen Jahres-
zeit. Die gewiss noch vorhandencn, uns
jedoch bis jetzt noch nicht bekannten
Arten, entgehen daher ungliicklicherWeise
den Nachsuchungen unserer Reisenden ,
Einraal cntdekt, ist der Besitz derselben
fiir Europa gewiss, denn ohne alle Schwie-
rigkeit konnen ihre Knollchen aus der Erdc
genoramen und in trocknem , mit zu Staub
gewordener Lauberde vermischtem Moose
uns zugesendct werdcn.
i
J
Ihre Cultur in Europa : Bei uns angc-
Warrahause hingesetzt, wo sie gegen An-
ringformigen Scheibe und der zweitheili- i i • • -^ • t i.
^„ - ^, _ . _. _ ^ kommen, werden sie m mit rcmer Laub-
gen iNarDe} eenort diese schone Pflanze zur ^ ^ f-n* t- ^ j- ■ t> *. -^
^ ; ^ . erde angeiullte Topfe auf einem Brette ira
Gattung Achimenes; wolltc man dieselbe
nur nach der aussern Gestalt der Blume
beurlheilen, so wiirde man sie eher fiir
cine Gloxinia haltcn. Die zahlreichen Blii-
Ihen, ihre Schonheit, vorziiglich in Bezug
auf die Farbc, machen dieze Pflanze zu
einen Gegenstand der Bewunderung der
Blumenfreunde. Sie ist bis jetzt noch nicht
sehr verbreitel, (April 1845.)
Ch. L.
Bis jetzt besitzen wir schon acht Arten
dieser Gattung : die ^. longtflora^ grandi-
flora^ cocdneay pedunculata^ roseay multi-
flora^ hirsuta und picta; und gewiss ist zu
crwarten , dass diese Zahl noch bald durch
neue Arten vermebrt werden wird* Mit
Ungeduld hoffen v/iv , dass das an schiinen
Pflanzen unerschopfliche Vaterland dieser
Gattung uns baldigst neue Arten liefern
werde.
Dort wachbcn alle diese Aihimeaes im
fang Januar aus ihrem Wintcrschlafe wie-
der erwachen ; man pflanzt alsdann jedes
Knollchen einzeln in einen nur wenig
tiefen, mit frischer Lauberde augefiillten
Topf und unterwirft sie dann den so be-
lebenden Wirkungen einer feuchtcn aber
warmen Temperatur im Mistbeet, wo sie
bald neue Zweige und Blatter hervorbrin-
gen werdcji. Alsdann verpflanzt man sic
nochmals, biiidct sie an, und bald werden
unendlich viele Bluraen vom sehonsten Biau
die Miihe bclohnen, die man bci A. lon-
giflora anzuwcnden hat; A.
schmiickt sich mit seinen carminrothen
CoroUen; A. coccinea bietet uns seine feu-
rigrothen, A. rosea seine lieblichcn rosa-
farbigen Blumen ; A.picta^ hirsuta und pe-
dunculata ihre mit mehr odor weniger
rothlichcn Schaltirungen aufs verschie-
dcnartigstc gestreifte oder punclirlc Blu-
men,— und A. muUiflora cndlich zeigt ein
grandi/li
VIELBLUETJIIGE ACHIMENES.
sn
dunklcs Lila! Alle diese Achinie^ies ver-
gelten denn mithin , eine sowohl wie die
andcre, in reichlichem Maasse die Wohl-
thaten die ihnen in ihrei' ewigen Verban-
nung erzeigt werden!
Gegen October ist die Bliithezeit voriiber;
die Blatter verwelken , die Zweige werden
gelb , ja , die ganze Pflanze iiberlasst sich
der Ruhe. Man hort nacli und nach auf ,
ihr Wasser zu geben und lasst sie auf einem
erhohten, troctenen Brette im Warmhause
iiberwintern — urn sie dann beim Anfange
des Friihlings wieder auf namb'che Art zu
behandein, die wir oben angegeben.
Von alien ihren Geschwistern ist die
A* mif^f/^ora vielleicht am schwierigsten zu I vermehrcn sich fast alle Arten auf ausscr-
dass die Pflanzcn zu kiirzlich erst cinge-
fiihrt sind; ist es dann nicht moglich, dass
ein cinziges Jahr Pflcgc sic eben so Iviiiftig
mache, als die andern Arten sind?... Moge
dcra so seyn!...
Kreuzung : J)\e Achimeties scheincn durch
ihre Verwandtschaft mil den Sinningien,
Gesnerien, Drymonien , etc. dazu be-
stimmt zu sein, der Garlncri nocb grossen
Nutzen zu bringen; — und wir konnen den
Pflanzenkcnncrn nicht genug anempfehlen
Kreuzungs-Versuche anzustellen, wodurch
diese kostbare Faniilic nur an Intercssc
gewinnen diirfte.
Vermehrnug der Achimenes : Wiegesng(,
cultiviren. Da sie erst kiirzlich in Europa
eingefiihrt ist, so haben wir bis jetzt noch
nielit Gelegenheit gehabt, um dariiber bin-
reichend Erfahrungen zu machen; wenn
ihre Wurzeln auch zarter als diejenigen der
andern Arten scheinen und wahrend des
Winters mehr Neigung zum Faulen zeigen,
so kann doch dieser Anschein von Ver-
ganglichkeit auch vielleicht daher kommen.
gcwohnlich schnelle Weise durch ihre
Wurzelknollchen; geniigt jedoch diese Yer-
mehrungsart nicht mehr, und handelt cs
sich darum, in kurzcr Zcit von einer sel-
tenen oder gesucliten Species einigen Vor-
ratli zu bekommen, so mache man nur
Stecklinge; diese bewurzeln sich schon in
wenigen Tagen.
L. Vil.
^/
I Ctij'h tf
.^
a
CYPHEA (CDPHEA) STRIGIIIOSA.
Lythracese § Lytbrcae (Eulythrarieae End.) — Dodecandria-Monogynia.
CHARACT. GENER. - Cyphca(i). P.Browne
(sub Cuphea). Ccdyx pcrsistens tubulosus, lubo
basi post ice gibbo v. calcarato, nervoso-coslato,
adscendente, limbo plicato, saepc ampiiato,^ inae-
qualiter duodecimdentato, dentibus altemis, ex-
terioribusminoribus,interdum obsoletis; intcrio-
ribus triangularibus, postico saepe latiore, tubi
nervis in oentes medics excurrentibus. Corolla
rarissime nulla 5 saepissime petala 6, summo ca-
lycis tuboinscrta, ejusdem dentibus minoribus
opposita, unguiculata, duo postica plerumquc
majora, saepe infra basim glandula aucta. Sta-
mina II, calycisfauci diversa altitudine inserta,
inclusa, inaequalia, quorum sex dentibus calyci-
nis exterioribus petalisque opposita, duobus pos-
ticis demissius iasertis, quinque dentibus majo-
ribus opposita, uno postico deficiente; filamenta
brevia; antherae introrsae, bilocularcs. ellipticac,
parvae, longiludinaliter dehiscentes. Ot^armm li-
berum, nunc sessile, ima basi capsula glandulosa
cinctum v,brevissime oblique stipitatum, postice
glandula interdum obsolcta stipatum, oblongum,
compressum, biloculare, loculis inaequalibus, al-
tero minore saepe vacuo , dissepimento apice in
fila soluto, mox evanido. Omtla'i^ v. plurima,
placentae fiiiformi , medio dissepimento adnatae
laniculis adscendentibus inserta, anatropa. Stylus
subulatus, incurvus; stigma capitatum, emargi-
nato-bilobum. Capsula oblonga, compressiuscula,
lenuissime memoranacea, calyce cincta, septo
(1) C^'esl A tort, comme on le voit par r^tymologie, que
Patrick Browne a ^crit Cuphfa.
oblitterato unilocularis dcmum hinc fissa, pla-
centa columellari libera. Semiua pauca v, plu-
rima,lenticulari-complanata, testa coriaocanptcra,
umbilico marginali. Embryonis exalbuminosi
orthotropi cotyledones orbiculatac, radkula brc-
vissima, umbilieum attingens. — ITerbae \k suf-
fruticoSy saepe viscosi in America tropica inqi-
geni; foliis oppositisv. verticiUatisy aut interdum
sifnul alternis, integerrimis j pedunculis inter pe-
tiolaribuSy uni-v, rarius multifloris^ saepius
cemuiSj saepissime hihracieolalis; floribus violu'
ceisj roseis t\ albis.
Cyphea. Lem. sub prsescnli tabula. Cuphea Jacqum flort.
Vindob. II, 83. I. 177. Cavanill. Ic. i. 380-382. St. Hilaire in
Mem. 3fus. II. 37. t. 4. f. 26—28. Kunlh in Ifumh. et Bonpl.
Nov. yen. et sp. VI. 196. t. 550-552. hoi. Mag. t. 2201.
2580. Bot. Reg. l. 852. Hooker £xot. Flor. i. 161, DC
Prodr. ni. 83. St. Hilaire Flor. Brasil. HI. 94. i. 182-185'
Cupheaj Mclaniat/i. el Parsonnia P. Brottiie Jam. 217 et 199. t.
21. f. 2. Melanium et Cuphea Sprengel Sytt. II. 454. Balsa-
mona Vandelli in Hornet Script. 110. t. 4. MehiUa An-
ders, msc. Duvcrnaya Dcsp. msc. Banksia Dombey. ituc.
EnDLiCH. Gen. PI. 6151.
CHARACT. SPECIEl. — C.strigulosa Kumh,
in Humbold et Bonpl. Nov. Gen., VI, 161 (grandc
edit.) et Synops. .111, 457. Caulibus fruticosis,
ramis calycibusquc viscoso-hispidulis; foliis
ovato-oblongis, utrinque acutis, viscosis^ supra
glabris, sublus strigoso-scabris; floribus intcrpe-
tiolaribus, aUernis- pclah's subaetiualibusj ovario
suboctospermo.
Id. 1. c.
Texle liu Magazine of Botany de M. Paxtos.
STRIGlJLOliE CUPHEA
'.I'PHEA sxniGn.osA.
GENERIC CHARACTER
SPECFFFC CHARACTER
sec above.
Many plants which liavc usually been considered to require a stove or a greenhouse, when, al
length , the experiment is made to ascertain whether they are capable of existing in a cooler
atmosphere, have been found not only to live, but to acquire a character infinitely more enchanting.
The specimen of C. strigulosa which first made us acquainted with the species, had been grown
in a stove, and although our attention was attracted by the numerous airy-looking flower-bearmg
ramifications, yet the blossoms were so void of colour, that we passed it by, as deficient in interest.
Calling, however, a sliort time after at the Nursery of Mr. Knight of Chelsea, we were surprised to
find specimens in the open air, and of a much better colour^ whilst other plants in the stoves, as
in the former case, were of a pale greenish yellow hue. It cannot be compared, even in islbesl
12
88
CYPHEE A FEUILLES UUDES.
1 '^
condition, whith some of the showy ineniLers of this genus; but, it is, nevertheless, a very
interesting species.
It grows wild at the foot of the Andes near Ibague, and has only recently been introduced to
tliis country, throngh the Continental nurseries.
The warmth of its natural habitat precludes us from entertaining a hope that it will ever prove
(|uite hardy in England. It will, probably, require much the same protection in winter as Ver-
benas and Salvias, When planted out in the smnmer season, a shallow well drained border
should be selected, where the roots may be kept near the surface; and the soil should not be
loo rich, lest the plant be induced to grow exuberantly.
The beauty of the species is essentially dependent on the bushiness of the plant , for w here there
is only one or two long weak shoots , the flowers are too far removed from each other to produce
any striking effect; as it is in the aggregate and not individually, that their greatest interest is
vested Pruning back the growing shoots must then be early, and often practised. It is necessary,
too, that the flowers be exposed to all the light that can be commanded; otherwise they will not
acquire a good colour.
The points of the young shoots an inch or two long, taken off below a joint, and subjected
lo the ordinary treatment of cuttings, rarely fail io strike root in a short time.
The curved form of the capsule supplied the hint for a generic name, which is altered from the
Greek Mord ciiphos, curved. The specific name is suggested by the numerous stiff appressed
hairs, which cover most parts of the plant, especially the leaves, stem, and calyx.
Our drawing was obtained at Mr Knight's Nursery last July.
CYPHI^E A FEUILLES RIIDES
CYPHEA {Cuphea) strigulosa.
Etvm. «w^tfff, £«^, voute, courbure, forme des capsules.
Lylliracees, tribu des Lythrees (Eulythrariees, EndL), — Dodecandrie-
Monogynie.
CARACTERES GENERIQUES
SPECIFIQUES
voyez ci-dessus.
La jolie petite plante dont il s'agit, n'a
pas encore ete appreciee scion son mdrite.
Quelques personnes Font critiquee , d'au-
tres Tont meme entierement rejet^e de
leurs collections sans en avoir sans doute
suflisamment experimente la culture. Nous
venons pour notre compte rehabiliter une
esp^ce qui certainement ne meritait pas
cette repulsion. Nous devons dire meme
que la figure ci-contre, qui n'en repre-
senle qu'un rameau , est loin de rendre le
gracieux aspect que forme Tensemble com-
pact de ses nombreux rameaux effiles, cou-
verts de plusieurs centaines de fleurs, d'une
forme et d'un colon's tout h fait orieinaux.
Rienj en effet, de plus curieux que ces pe-
tits pdtales d*un pourpre fonc6 places sur
le calyce comme autant de petitcs mouches
sur una fleur!
EUe a dte decouverte par le celebrc voya-
geur et botaniste Humboldt au pied des
andes de Quindiu , h une hauteur de 550
metres, aupres d'Ibague, fleurissant en oc-
tobre.
r
h
Les tiges en sont suffrutiqueuses; dressees
ou subprocombantcs les rameaux opposes
(Fun des deux abortifs) cylindriques, allon-
ges-effiles, subpourpres, scabres, converts
de polls rudes et subvisqueux. Les feuilles
sont opposees, Ires-brievemenl p^tiolees ,
CYPBEE A FEUILLES RUDES,
81)
ovees-oblongues, aigues aux deux extre-
mites, tres-entieres, rigides, iin peu vis-
queuses , glabres en-dessus , rugueuses ,
strigueuses en dessous; a veines paralleles,
proeniincntes en dfessous, et subpourprees;
elles sont longues d'environ deux centime-
tres sur quinze mill, de large. Fleurs tres-
nombreuses, solitaires, alternes, disposees
en grappes, et longues de plus d'un centira.
portees sur de courts pedoncules.
Calyce tubulcux , courbe et gibbeux-
calcarifere a la base; a limbe amplie,
duodecim-lobe et plisse, costenerve, d'un
jaune orange, scabre et visqueux; lobes
ou dents aigues, biseriees, dont les exte-
rieurs 1-2 setiferes au sommet. Petales (i,
sessiles, inseres entre les dents interieures
deiuesuree, des fcuillcs jaunatrcs, des
fleurs greles et decolorees, enfin une vege-
tation anorraale et etiolec.
Les seconds
acqu^reurs Tonl traitee de m^me; el en
presence d'un resultat aussi niauvais qu'inc-
vitable, ils lui ont fait une reputation de
honne a rien.
Cet arret etait aussi injusle qu'imraeritc.
En efTct, qu'on la lance en pleine terre
Tete (vers la rai-mai), qu'on lui mdnage
dans un parterre bien expose au soleil,
une petite place foncee de moitie bon ter-
reau de couche et moitie terrc ordinaire
J
de jardin, qu'on lui prodigue Teau pen-
dant les sechercsscs, qu'on ait soin d'en
H
pinccr les jeunes pousses, et Ton verra si
la Cyphcea strigulosay qui, ainsi traitee, se
du calyee, tres-petits, subegaux, oblongs, couvrira de fleurs jusqu'aux gclees, n*est
glabres d'un pourpre fonce. Etamines H,
unilaterales , ascendantes , inserees a la
gorge du calyce, inegales et subexsertes;
antlieres lineaires-oblongues , dchancrees
aux deux extremites, dorsifixes, bilocu-
laires. Ovaire supere, sessile, obliquemenl
oblong, muni a la base d'une glandule
charnue, reniforrae, uniloculaire, a placen-
taire excentral, continu avec le style au
moyen de deux filaments capillaires, et di-
late a sa base en un disque serai-circulaire.
Ovules 8, dresses, slipites, sublenticulaires.
Style droit, filiforme, glabre, inclus; stig-
mate obtus. Fruit elliptique, couronne par
le style persistant, indehiscent; graines len-
ticulaires, ponctuees, tuberculees, fixees a
I'axe central.
Ch. L.
Dfes son entree dans le mondc, cette pe-
tite plante a bien soufferl, Arrivee du Mexi-
que dans un humble sachet, ses graines
ont ete seniles sous Tinfluence d'une grande
chaleur et le Jeune plant qui en est pro-
venu a continue d'etre sourais a une tern-
peraturc elevee. On a dit : cctte plante est
pas une precieuse acquisition, Rcniarquons
en outre que, croissant a Tair libre en
plein soleil , elle occupe la une place ou
beaucoup d'autres pctites plantes ne pour-
raient subsister.
Aux approches de Thiver on la releve
pour la rentrer en orangerie , en prenant
garde de ne Tarroser que tres-moderemcnt.
La elle perd ses feuilles, mais ses pctites
tiges se maintiennent fort bien.
On pcut aussi la cultiver en pot. A cct
effet on la rempotc en avril, on la tient
pres des jours el on a soIn d'en pincer le
sommet des jeunes pousses, et le resultat
d'un tel traitcment est un fort bel exem-
plaire qui I'annee suivante, a I'epoque de
sa floraison forme le plus joli buisson qu'on
puisse voir et dont les milliers de fleurs se
succedent pendant des niois enticrs.
Quant aux Cyphees cultivees en pleine
terre, on a I'habitude, a I'approchc des
gelees de les y abandonner pour les rem-
placer au printemps suivant, par de jeunes
plantes elevees de boutures I'annee prece-
dentc.
Nous devons avouer qu'au comnicnce-
du Mexiquc done i\ faul la tenir en serre nicnl du long et dur hiver que nous venons
chaude. — Dela des tiges d'une longueur I dc subir, nous a\ivons pas observe jusqu'a
90
STHIEGELHAAHIGE CYPHEE
quel point I'action de la gelee s'est fait
sentir sur cette plante, raais nous nous
proposons de faire I'hiver prochain h. ce
sujet diverses experiences.
Nous pouvons toutefois dejk informer
nos lecteurs que dans la petite bache a
panneaux mobiles ou nous I'avons fait bi-
verner avec les Petunias, les Fuchsias et a froid pendant lete.
les Verveines elle y a supporle — 5« R. sans
s'en ressentir.
On la multiplie facilement de graines et
de boutures. Les graines doivent en ^tre
semees au prin temps siir (Jouche et sous
chassis, el les boutures faites sur couche
tiede et sous cloche a la meme epoque , ou
L. VH.
i.
STRIEGELHAARIGE CYPHEE
CYPHEA STRIGULOSA.
Etymologie. X"^« "-^^ Wolbuug, Bogen die Form der Capsel zu bezeichuen.
Natiirliche Ordnung der Lythraceen, Ablh. der Lythreen (Eulythrarieen Endl.)
CI. XI. Ord. 1. Lm.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER. . .
sichc oben
Die hier in Rede stehende hiibsche kleine
Pflanze ist noch nicht nach ihrem wahren
Werthe beurtheilt worden. Einige Schrift-
sleller haben sie, sei es aus Irrthum oder
Absichtj in ihren Schriften einer zu stren-
gen Rritik unterworfen, und ohne weiteres
der Kultur unwerth erklart. Wir woUen
uns indessen bestreben * diese Species , die
gewiss weder jene Gerlngschiitzung, noch
ungerechte Ausschliessung verdient, in den
Augen der Garlenfreunde wieder zu dem
ihr gebiihrcndcn Ansehen zu erheben,
Wir miissen zwar zugeslehen, dass die hicr
beigegebene Abbildung, welche nur einen
Zweig der Pflanze darstellt, ein unvoU-
kominenes Bild von dem ist , was die
ganze Pflanze mit ihren zahlreichen, ge-
drangten zieriichen Zweigen, beladen mit
hunderten von Bliithen, die nicht weniger
einzig durch ihre Gestalt als durch ihre
Fiirbung sind, darbietet. Nichts ist in der
That auffallender als die klcincn dunkel-
pUrpurrolhen, dem Kclcbe eingeliiglcn
nUmicnblattcrj die cbcn so viclcn kleincn.
auf einer Blume sitzenden Fliegen ahnlich
sehen.
Die Pflanze ist von dem beriihmten
Reisenden und Botaniker Alex, von Hum-
boldt am Fusse der Quinduenser Anden in
einer Hohe von 350 Meter in der Gegend-
von Ibague gefunden worden, wo sie im
October bliihte.
Die Zweige sind strauchartig, aufrecht
odor etwas niederliegend , gegeniiberste-
hend, (einer gewohnlich fehlschlagend )
cylindcrfdrmig, vcrlangert, dunn, purpur-
klebri
S-
liell ,
roth, scharf-haarig und etwas
Blatter gegcniiberslehend , kurzg
eirund-langlich , an beidcn Enden spitz,
ganzrandig, steif, etwas klcbrig, oberhalb
glatt, runzelich, untcrbalb striegelig, mit
gleichlaufcnden, purpurrolhlichen', hervor-
stehenden, Adern ungcfiihr zwci Centimeter
lang und fiinfzehn Millimeter breit. Blii-
then zahlreich, in langen Trauben, einzeln,
wechselstandig , kurzgcstielt. Kelch roh-
renfdrmig, gekriimmt, an der Basis ho-
ckcrig-spornartig; Rand erwcilcrt, zwdf-
STRIEGELHAAHIGE CYPHEb!.
9i
lappig * gefalten, nervig-gerippt, orange-
farbig, scharf und klebrig; Lappen oder
Zahne spitz, zweireihig, wovon die aussern
an der Spitze i-2 borstig sind. Blumen-
blatter sechs, zwischen den innern Kelch-
zahnen eingefiigt, sebr klein, etwas un-
gleich, langlich, dunkelpurpurroth, glatl.
Staubfaden H, einseitig aufsteigend, an
der Miindung des Kelchs eingefiigt, un-
gleich, etwas hervorstehend. Staubbeutel
langlich - linienforniig , an beiden Enden
ausgerandet, am Riicken angeheftet, zwei-
fScherig; Fruchtknoten oberstandig, sit-
und wahrend der Trockenheit hinreichend
Wasser zugeben, auch die Spitzen der
Zweigc sorgfaltig abzukneipen, so wird
man schon bald sehcn wie die Ci/phea stri-
gulosa sich bis zum Winter bin mit Blii-
then bedeckt, und welcber herrliche Zu-
wachs diese Pflanze fiir unsere Sanimlungcn
ist. Bedenkt man, dass sie die der voUen
Sonne ausgesetzten Stellen liebt , wo viele
andere kleine Pflanzen nicht gedeihcn
konnen, so kann man sagen, dass sie selbst
von Nutzen fiir die Garten sei.
Wahrend des Winters wird sie in der
zend, schieflanglich, an der Basis mit einer Orangerie gehalten und ibr nur wenig
nierenformigen , fleischigen Driise verse-
hen, einfacherig; Samentrager excentrisch,
mit dem Griffel vermittelst zweier haar-
formiger, an der Basis halbkreisformig vcr-
breiterten Faden zusammenhangend, Ei-
chen 8, aufrecht, gestielt, fast Hnsenfor-
raig; GriflFel aufrecht, fadenformig, glatt,
eingeschlossen ; Narbe slumpf; Frucht el-
liptisch, vera bleibenden Griffel gekront,
aufspringend ; Samen linsenformig, an dem
Samentrager befesligt, punctirt, hockerig.
Ch, L.
Wasser gegeben. Sie verliert dann zwar
ihre Blatter, ihre kleinen Zweige jedoch
erhalten sich recht gut. Ilicr lasst man sie
bis zum April, verpflanzt sie alsdann,
gibt ihr einen hellen Platz, und kneipt zu
wiederholten Malen die Spitzen ihrer neuen
Triebe ab. Nach ihrer Bliithezeit setzt
man sie mit dem Topfe an einen sonnigen
Ort in die Erde und begiesst sie sorgfaltig.
Im Laufe des Sommers verpflanzt man sie
zwei oder dreimal und fdhrt immer fort,
Bei ihrem ersten Erscheinen hat sie kei-
nen ihr vortheilhaften Eiudruck machen
L
konnen. Einc geringe Portion ihres Sa-
mens wurde aus Mexiko hcriibergebracht
und in einem sehr warmen Beete ausge-
saet; die darausgezogenen Samlinge wur-
den ebenfalls einer sehr erhohten Tempe-
ratur ausgesetzt. Man glaubte, weil die
Pflanze aus Mexiko herslamme, miisse sic I Eintrittedesverflossenen, so strengen Win-
die Spitzen der jungen Triebe abzuknei|
aiif diese Weise erhalt man Exemplare, die
schon im folgenden Jahre, bei ihrer Monate
lang dauernden Bliithezeit , die hiibsches-
ten Straucher bilden.
Man kultivirt auch wohl Cypheen im
freien Grunde, muss sie jedoch im Winter
Prcis gcben und sie im Friihlinge durch
junge, im vorhergehenden Jahre aus Steck-
lingcn gezogene Pflanzen wieder ersctzca.
Wir
wir beim
fiir's Warmhaus seyn : — Einc wirklich
unverhaltnissmassige Lange der Zweige,
gelbliche Blatter und schmachtigc Blumen
ters keine Beobachtungen gemacht haben ,
in wie feme der Frost auf die Cypheen im
Freien eingewirkt hat , es ist aber unseie
von blassem Colorit war die Folgedavon. Absicht, im nachslen Winter verschiedene
Will man jedoch versuchen, sic von Mittc | Versuche hieruber anzustcllen.
Mai an den Sommer iiber ins Frcie zu
setzen, ihr einen etwas warmen, der Sonne
ausgesetzten Standort', eine Mischung von
Eiustweilen konnen wir jedoch uuscrn
Lesern schon mittheilcn, dass die C. slri-
gulosa in einem niodrigen Mistbcclc mit
halb Laub- halb gcwohnh'chc Gartcncrde | Scliiel>rahmcn, wo wir sie mit Pclunien,
i
02
STRIEGELHAAKIGE CYPHEE.
Fiuhsien u. Verbenen iiberwintern liessen,
r
eine Kalte von 3^ Reaumur recht wohl
erlragen hat.
Die Vermehrung geschieht leicht durch
Sainen und durch Stecklinge. Durch Sa-
men : unter Fenster gesiiel ; durch Steck-
hnge : in einem wenig warraen, im Som-
mer ganz kalten Beete unter Glocken,
L.VH.
I 4 «
^v
J^f'r//r//\ (P>al^t.
I
AERIDE8 BROOKII.
Orchidaceee § Vandeae.
CHARACT. GEmR.~- Aerides Lom. Periqo^
nil patentis y. clausi folwla subaequalia, exteriora
lateraha basi saepius obliqua, cum pede producto
gynostematis connata; interioria Labellvm
cum pede gynostematis articulatum, saccatum v.
calcaratum, trilobum, lobis lateralibus nanis,
limbo cucullato v. subulate, nunc abbreviato-tu-
mido V. subfornicato. Gynostcma in ovarium re-
^^^}}^^^}\iiVGye, apterum. Anthera bilocularis.
Polhma % postice sulcata, caudkula lata v. fili-
formi, glandula peltata, subrotunda. — Herbae
tndicae, epiphytae, caulescentes ^ suhsimplices,
radicantes; fohis distichis^ coriaceis v. stibcarno-
sts^ floribus racemosis v, spicafis,
Aerides Loureiro Flor. cochinch. 525. Lindle> Orchid. 238.
Dendrocolla Blume Bijdr. 286. fig. 67.
a. CUCULLA Blum. Labetli Umhus cucullaius v. rarius cxpaii-
sus. — Spicae hracteis carmatis, saepius carnosis,
Cuculla BJume /. c. Bot, Reg. t. 1485.
b. TUBERA lilum. Lahelli \mWs caliosus , abbrevialus. —
Spicae hracteis coalilis v. scrobiculatis.
Gynandria-Monandria
Tubera Blume /. c. Epidendri sp. Roxb. Corom. i. 42
c. FORNICARIA Slum. laie/Zi linibus fornim„s, abbrcMV
lus. — Spicae supcrne hracteis suhulatisj congestit.
Fomicaria Blume I. c,
d. PILEARIA lindl. Lahellum pileiforme, appendicula (abn-
lari carnosa e dorso cahairls. — Hacemi flexuosi.
Pilearia Lindl. Orchid. 242.
e. ORNITHOCHILUS Wall. AaftW/." lamina biloba, dilauta,
unguiculata. — Hacemi siricti,
Ornithockilns Wallicb insc. ex Lindley /. c.
Ehdlicii. Gen. PJ. 1493.
CHARACT. SPECIEI. - A.BrooJcei Batem in
Litt. Paxt. Mag. of Bot, 1. infra c. foliis dislichis,
oblique obtusis, racemis nutantibus, multifloris
duplo brevioribus; sepalis ovatis, subacutis, pe-
tahs ovalibus acutis duplo latioribus; labclli
maximi laciniis lateralibus erectis, acutiusculis
intermedia sextuplo majore, obsolete triloba, ro-
tundata, deflexa; calcare cornuto incurvo. Ba-
tem. 1. c. Paxto\, Mag. of Bot. ^ t. IX, p. 142.
SIR WILLIAIH BROOKE'S AIR-PLAKT
aerides brookii.
Through the extreme courtesy of C. Horsfall, Esq., of Liverpool, mc have been favoured with a
beautiful drawing and specimens of this lovely Orchidaceous plant, which was imported by that
gentleman some time since from the East Indies, and floM ered superbly in his valuable collection
during the month of May last.
The species is one of the most peculiar and handsome which has yet been introduced. Of
vigorous habits, it produces a long and tortuous stem, with luxuriant leaves, on which there arc
singular patches of a decidedly glaucous nature. The raceme of flowers issues from near the top of
the stem, and is from a foot to eighteen inches long, drooping, and bearing several side branches.
Of these last, that shown in our coloured figure is one; and being of the correct size, an idea may
be formed from it of the dimensions of the entire raceme. In Mr. HorsfalFs stove, the plant is
growing on a small palm-tree, which adds greatly to its interest. Our woodcut represents the whole
specimen.
■ F
The sketches at the left hand corner of our plate present tracings of the structure of the flowers.
That to the extreme left exhibits a front view of the lip; while the other gives a side glance of
its base, including the column and spur. The column may be compared to the head and beak of a
bird; and the broadly expansive form of the lip, with its reflexcd, undulated, and jagged edges,
and the rich purplish tints of its extremity, are quite novel. The fragrance of the flowers is like-
wise
place; remaining perfect when detached, and kept out of water, nearly a week.
For cultivating this charming plant, a block of wood, to which it can be attached, should be
chosen, or it should be planted in sphagnum moss, in an open wooden basket. lu cither case, it
must be suspended from the roof of a Marm Orchidaceous house, and placed near the sources of
94
SIR WILLIAM Brooke's air plant.
atmospheric moisture in summer. A position at a slight distance from a cistern , or immediately over
it, should he preferred. It must be watered assiduously during the summer months, and kept rather
dry in winter.
In propagating the plant , the young branches should not be cut off till they have formed roots ; and
perhaps it will be desirable partially to sever them from the old plant for some time previously to
removing them altogether. They ought not to receive much water after their removal , till they begin
to grow.
^P^^
AKRIDE DE BROOKE.
9\i
AERIDE DE BROOKE
AERIDES BROOKEI.
' If
Etym. «^p, aer^ air; allusion a ThaLitat Jc la plante, qui croit suspcndue aux ar)>n'»
Orchidacees, tribu des Vandees. — Gynandrie-Monandrie.
CARACTERES GENERIQUES
CARACTERES SPECIFIQUES
vovez ci-dessus
■<«i
Indigene dans les Indes orientales, selon
M. Paxton (I. c), cette especc est la plus
belle du genre selon M. Lindley {Bot.
En effel, e'est une plante reellement
splcndide en raison du grand nombre,
de I'ampleur et du riche coloris de ses
fleurs. La vignette que nous en donnons
represente une grappe formee de cinq
grands rameaux charges de fleurs; vi-
gnette faite d'apres un bel individu cul-
tive sur un tronc d'arbre et s'enlacant
autour d'un palmier, dans une des ser-
res de M. Horsfall, amateur tres-distingue
et zel^ promoteur de rhorticulture et de
la botanique , k Liverpool-
La plante consiste en une tige robuste,
ramifiee, tortueuse, s'attachant aux arbres
par de grosses et fortes racines qu'elle ^met
lat^ralement. Ses feuilles sent distiques,
allongees, quoique assez larges, oblique-
ment obtuses-dchancrees au somraet, sub-
canaliculees , h bords legerement arrondis
en dessous. Les fleurs sont tres-crandes
(quant au genre!) d'un blanc pur, a Ja-
Elles sont, comme nous Tavons dil,
fort nombreuses et composent des racemes,
dont Fensemble forme une longue pani-
cule lache. Le scape, ou pddoncule com-
mun, est axillaire, noueux-arlicul^ , muni
a chaque articulation de petites squames
engainantes, devenant en dessous de clia-
que pedicelle , ou ovaire pedicelli forme , de
tres-courtes bractees. L'ovaire est deprime-
angulaire, arque-nutant. Les segments du
perianthe externes sont elliptiques, un
peu aigus, roules en dessous aux bords,
les internes sont oves-oblongs ou ovales
subaigiis, plus larges que les externes et
legerement laves de pourpre au centre.
Le labelle, beaucoup plus ample que les
autres segments, a ses deux lobes latcraux
courts, oblongs, dresses, obtus, strips de
pourpre pale; le lobe median tres-ddve-
loppd est lui-m6me absoluracnt trilobe ,
ove, puis brusqucment attenue, echan-
cre au sommet, ou les deux bords se
rapprocbent en une sorle de capuchon;
il est largement lave de pourpre coccinc
dont la riche teinte n'atteint pas les bords
belle largement lavd de pourpre coccine; j qui reslent blancs et sont tres-finement
elles exhalent une odeur superieure en- | et irregulierement denticules. L'eperon,
core en suavite a celles des fleurs de un des signes caracteristiques dans ce
VA, odoratuniy et conservent fort long-
temps toute leur fraicheur, alors meme
qu'elles sont cueillics. M. Paxton ajoute,
en outre , qu'elles peuvent rester ainsi
pendant une semaine sans le secours de
I'eau .
genre, est subcomprime, courbe, et sa
pointe obtuse se cache sous le labelle. Le
gynosteme avec le clinandre a son sommet
imitcnt assez bicn la forme du cou, de
■t
la tele et du bee d'un oiseau.
Ch. L.
9C
*
BROOKES LUFTWURZLEn,
CUI^TURE.
Enlouree a la base d'un peu de mousse
Pour la multiplier , on attend que les
[Sphagnum) et fixee sur un fragment d'e- jeunes pseudo-bulbes qu'elle emet latera-
corce ou dans une sorte de panier form^ lement soienl bien munis de racines. On
de petites branches d'arbres entrelacees de
diverses manicrcs, cette orcbidee est en-
suite suspenduc dans la serre chaude ou
mieux dans la serre dite a Orchidees.
EUe reclame , pendant I'ete surtout , une
atmosphere fortement chargee d'humidite,
et dans ce but on la suspend avec succes
au dessus du bassin. En ete elle demande
infiniment moins d'humidite, car c'est alors
la saison du repos.
pent les separer alors de la mere, les
planter h la manicrc ordinaire en ayant
soin de ne leur donner que fort peu d'eau
avant qu'ils n'aient eu commence a v^-
geter.
II n'est pas inutile do rappelcr que les
arrosements des Orchidees ne consistent
guerc qu en sennguages
L.VH.
BROOKE'S LUFTWIJRZLER.
AERIDES BKOOKEI.
Etvmologie. rtijp, Luft, cine Anspielung auf den Wohnorl dicscr Pflanzc, welchc an Baiimon
hangcnd wachst.
Natiirliche Ordnung der Orchidaccen, Abth, der Vandcen. — CI. XX, Ord. \. Lin
GATTUNGS CHARACTER
SPJIC. CHARACTER. . .
sichc obcn
Est isl wirklich der bedeutenden An-
zahl, der Grosse und des hcrrlichen Far-
benspiels ibrcr Bliithen wegen, eine sehr
ausgezeiohnete Pflanze. Die Abbildung ,
welche wir davon geben, stcllt eine Gruppe
von fiinf grossen, reichlich mit Blumen
besetzten Zweigen dar; sie ist nach einem
schonen , auf einem Palmzweige vegeti-
renden, dem Herrn Horsfall, ausgezeicb-
neten und eifrigen Blumenfreunde in
Liverpool , zugehorenden Exemplare ge-
zeicbnet worden.
Der Stengel dieser Pflanze ist kraftig ,
aestig, hin und her gcbogen, treibt seitlich
dicke und starke Luflwurzeln , verraoge
deren sie sicb an den Bauraen anbef-
tet. Blatter zwclzeilig, lang und zfemlich
breit, schief-stumpf ausgerandet, fast rin-
nenformig, am Randc scbwach zuriick-
gorollt. Die Blumen sind verbfiltnissmas-
sig sebr gross, rein weiss, mit purpurkar-
minroth uberlaufener Kronenlippc, und
libertrefFen an Wohlgeruch selbst jene
von A, odoratum. Sie erhalten sich aus-
serordentlich lange frisch , selbst nachdem
sie von der Pflanze getrennt worden sind;
Nach Paxton bleiben sie ohnc Wasser eine
Woche lang in frischem Zustande.
Die Bliithen sind, wie gesagt, sehr zahl-
reich und bilden lange rispcnartige Trau-
ben. Der Schaft oder Bliithensliel ist achsel-
standig, knotig gegliedert, an den Gliedern
mit umfasscnden kleinen Schuppen vcr-
sehen , welche an den Bluthenstielchen in
klelne Deckblatter iibergehen. Fruchtkno-
ten zusaramengedriickt-eckig, gekriimmt-
niedergebogen. Aeussere Kronen theile el-
liptisch , spitzig mit riickwarls gekrumm-
ten Rande; die innern eirund-langlich
odor oval, spitzig, breiter als die iiusscrn,
BROOKES LUFTWUnZLER
97
in der Mitte schwacli purpurrothlicb. Kro-
nenlippe viel grosser als die iibrigen Kro-
nentheile, rait kurzen, langlichen, auf-
rechten, stumpfen, lila-purpurgestreiften
Seitenlappen ; Mittellappen sehr brcit ,
unmerklich dreilappig, eirund, am Grunde
stark verschm alert, ausgerandet; die bei-
den Rander kappenfdrmig genahert und,
mit Ausnahme des ungleich fcin gezabn-
ten, weissen Randes, purpurkarminfarbig
iiberlaufcn. Der Sporn, ein der am meis-
ten cbarakleristiscben Kcnnzcicbcn der
Gattung, ist fast zusammcngedriickt,
kriimmt, mit stumpfer Spitze, imter der
Kronenb'ppe verborgen. Die SlempelsSuIc
mit ihrer Anlberengrube gleicbt an Gcstalt
dem Hals, Kopf und Schnabel eines Vogcls.
Ch, L.
€ V I. V t) R.
Man kultivirt diese Art auf zweierlei
Weise : entweder auf einem Stiick eines
mit ein wenig Sumpfmoos umgebenen
Baumstammes, oder in einem, aus kleinen
Zweigen gemachlen und auf gothische Art
verfertigten Hangekorbe. Jedenfalls muss
sie im Orchideenhause hiingend angebracht
werden. Im Sommer verlangt sie eine sehr
feuchte Luft , weshalb sie am zweckmiissig-
sten liber einem Wasserbehalter aufgehangt
wird, Wahrend des Winters ist der Bedarf
an Feuchtigkeit , der Ruhezeit der Pflanze
wegcn , unendlich geringer,
Zur Vermehrung wartet man so lange,
bis die Seitentriebe gut bewurzelt sind,
und gibt nach ihrer Trennung von der
Mutterpflanze , bis zu der Zeit, dass sie
bewurzelt sind ,
schelnt mir nicht iiberfliissig, zu bemer-
kcn, dass ich unler Wassergeben nur Be-
spritzen und nicht Giessen verstehc.
i.VH.
nur wenig Wasser. Es
y.
^^
('^ r //f /A////r,J
4,
/?/, CBciitf,
)
aghihenes picta.
Gesneriaceae § Gesnerise. — Didynamia-Angiospermia.
CHARACT. GENER. - (Vide ut supra, f« 13.)
CHARACT. SPECIEI. - Achimenes picta Ben-
THAM msc. Tota hirsuta, foliis oppositis ternisquej
^t^\fv%^ ^M rj^ ^\m^ r^rj^ /* w^a^^ aa^^ ri-iAAAAAAt4->n ^^^r^^J-,^^^.^ 7-^-^^^^.J*^
biniSy axiUaribn^j folio lonfjioribtiSj uni*floris;
calycis tubo turbinate, laciniis ovatis patetitibus.
Corollas tubo inftindihuU formic limhi tohis rolun-
datiSj patcntibus. subwquaffbns , 3 iiifi
cor datO'Ovatis, gr esse serratis, vdutino-hirsutis^ minor Ibus; ovario hirsuto calyccm vtxadnafo;
eleganfissime albo pictis ; pcdunculis soUtariis v. glandulis qninque hypogynis lf()OK. 1. infra c.
Texte du Botanical }fagazine de M. Hoorer.
ACHIMEIVES (1) PICTA
PAINTED ACHIMENES.
NATUR. FAMILI. . .
CLASSIS ET ORDER . \ vide folio 79.
CHARACT. GENER. .
CHARACT. SPECIEI.
One of the splendid plants introduced by the Horticultural Society of London from Mexico, and
now , from its dispersion by that useful body, among the greatest ornaments of our stoves during the
urn
the velvety and orange hue of the pubescence, or the rich deep green of the groundwork, as con-
trasted with the milk-like spots and reticulations. Nor arc the flov^ers wanting in charms; they arc
copious, though solitary, from the axils of all of the upper leaves, yellow, gorgeously tinged and
spotted with red. Its treatment is the same as that of other species of Achimemes and Ges.nehia:
and, indeed, appears to me rather referable to the latter Genus, than to Achimenes. In habit
it is surely closely allied to Gesneria zebrina.
Descr. Root consisting of numerous, elongated, scaly, catcrpillar-likc-tuhcrs. Stems erect, but
little branched , a foot to two feet high , hairy, as in every part of the plant , even to the outside of
the corolla, with rather long, patent hairs, herbaceous, succulent. Leaves opposite and ternately vcr-
ticillate, petiolate, ovato-cordate , serrate, of a rich velvety green, mottled and reticulated with
white or pale green, always whitest in tlie middle. Peduncles one or two from the axils of the
upper leaves, and much longer than they, single-flowered. Flowers drooping, moderately large.
Calyx almost entirely free, the tube obconical, or turbinate ; the segments oblong-ovate, sprcadmg.
Corolla full yellow, with rich red above, within streaked and dotted with red : the tube funnel-sha-
ped, gibbous above : the Umb spreading, of five nearly equal lobes : the two upper, however
the smallest. Ovary ovale, hairy, with five oblong, fleshy glands at the base. Style thick, and
(as well as the stamens) included : Stigma bifid.
(1) A classical friend ha. suggested .hat .he word should ,,;ol.abIybe Nuillen Acn;c«t.ES, a king of Persia, .. W/orum »iaor
ut interpret Amm., « acco.ding tn Lvtt,eto,, and hence probably applied to the original Achueks rocnnea, on aeeount of
the scarlet colour of (he flowers. Bhowm , however, the author of the name, »t1i>'= it Achi»ei.es.
100
ACHIMENE A FEUILLES PANAGHEES.
JtCHIMElVE A VEIJILLES PAIKACIIEES.
ACHIMENES PICTA.
£tymologie. Voyez f« 81.
Gesneriacees , Iribu des Gesneriees-Beslerides — Didynamie-Angiospermie.
CARACTERES GENERIQUES
CARACTERES SPfiCIFIQUES
voyez ci-dessus
30 a 60 centimetres , couvertes , ainsi que
toutes les autres parties de la plante, y com-
pris Texterieur de la corolle , de poils assez
longs et elales ; feuilles opposees ou ternees-
verticillees, petiolees, ovees-cordees, den-
tees, d'un riche vert veloute, tache et re-
ticule de blanc ou dc vert-pale, quelquefois
tres-blanches au milieu. Pedoncules uniflo-
res , sortant solitaires ou g^min^s de Tai-
selle des feuilles superieures et beaucoup
plus long qu'elles. Fleurs nutanles, mo-
derement grandes; calyce presqu'entiere-
ment libre ; a tube obconique ou turbine ,
dont les segments oblongs-oves, etalfe.
Corolle d'un jaune decide, en dessous, d'un
beau rouge en dessus , slriee et ponctuee
de rouge en dedans; a tube infundibuli-
forme, gibbeux en dessus; a limbe etale,
forme de cinq lobes presquc cgaux, dont les
le port, elle est tres-voisine de la Gesneria deux superieurs cependant plus petits,
chrina. Ovaire ove, velu, entour^ a la base dc cinq
u Celte plante est Tune des plus splen-
dides qui ait ete introduite du Mexique par
la Socictd d'Horticulture de Londres, et
c'cst depuis sa dispersion par cette utile
corporation , Tun des plus grands orne-
menls de nos serres chaudes , pendant
I'automne et la premiere par tie de I'hi-
ver. Rien ne saurait surpasser la beaute
de son feuillage, quand on considere, soit
le veloute et la teinte orangee de sa pu-
bescence, soit le riche vert du fond, con-
trastant avec le blanc de kit des macules
et des nervures reticulees. Les fleurs ne
manquent pas non plus de charmes; elles
sont nombreuses, quoique solitaires, jau-
rics, largement teintes et ponctuees de
et sortent de Faiselle des feuilles
rouge 5
superieures. Elle parait appartenir plutot
aux Gesneria qu'au genre Achimenes. Par
Descript. Racines forraees de nombreux
tubercules allonges, squameux , vermicu-
liformes (1). Tiges drcssces, mais pen ra-
mifiees, hcrbacees-succulentes, hautes de
(1) Caterpillar -like (in textu!) en forme dc
chenille.
glandes charnucs, oblongues^ Style epais,
inclus (ainsi que les etamincs); sligmale
bifidc. ))
(Traduit du Bol. Mag., t. 4126.
/
Ch.L.
Culture (voyez pag, 82),
BEMALTE ACIIIMEAES.
101
BEMALTE ACHIIMENES
ACHDIE.XES PICTA.
Etymologie. Siche folio 83.
Natiiiiiche Ordnung der Gesneriaceen , Abth, der Gesnerieen-Bcslerieen.
CK XIV. Ord. l.liN.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER. . .
siehe obcn.
Diese Pflanze, gewiss eine derschonsten,
welche durch die Bemiihungen der Londo-
ner Gartenbaugesellschaft aus Mexico ein-
gefiihrt worden , ist seit ihrer Verbrcitung
eine Hauptzierde unserer Warmhauser
wahrend dos Ilerbstes und des ersten Thei-
les des Winters. Nichts iibertrifft die Schon-
heit ihres Laubes, wenn man einerseits
die sammelartige ins Orangefarbene spie-
lende Behaarung, anderseits die lebhaft
griine Grundfarbe betrachtet, gegen welche
die milch weissen Flecke und das eben so
gefiirbte Blattnetz so ungemein abstechen.
Die Blumen gewahren einen nicht minder
anmuthigen Anblick : zwar sind sie einzeln-
stehendj aber dennoch zahlreich, gelb, mit
grosscn rothenFlecken undPunktengeziert,
und koramen aus den Achseln derobern
Blatter hervor. Sie scheint eher zur Gat-
tung Gesneriasih zu Achimenes zu gehoren.
Dem iiussern Habitus nach steht sie der
Gesneria zehrina selir nahe.
Wurzeln aus zahlreichcn langlichcn ,
schuppigen , wurmfSrmigen Knollen bestc-
hcnd. Stengel aufrecht, krautartig, fast
succulent, wenig verastelt, 30 bis 60 Cen-
timeter hoch und, nebst den iibrigen Thci-
len der Pflanzc, einschliesslich der aussern
Flache der Korolle, mit langcn abstehenden
Haaren bedeckt. Blatter gegcnuberstehend
oder dreistandig-wirtelformig , gesliclt ,
eirund-hcrzfbrmig , gezahnt, schon sam-
raelgriin, welss oder blassgriin gefleckt und
geadert , zuweilen mit eincm grossen weis-
sen Fleck in der Milte gezlcrt. Blulhen-
stiele einblumig, einzein oder zu zweien aus
den obern Blattwinkein hervorkommend ,
langer als die Blatter. Blumen iiberhan-
gend , von mittlerer Grosse. Kelch bcinalie
ganz frei , mit verkehrt kegclformiger oder
kreiselformiger Rohre und eirund-langli-
chen ausgesperrten Abscbnitten. Korolle
unterhalb rein gelb, oberhalb schon rolh,
inwendig roth gestreift und punktirt ; Kro-
nenrohre trichterformig, oberhalb hockerig,
mit ausgebreiteten fiinflappigem Saumc;
Lappen fast gleich, die zwci obern indessen
etwas kleiner; Fruchtknoten eirund , sara-
methaarig; am Grunde von fiinf langlichcn
fleischigen Driisen umgeben. Sterapel dick,
nebst den Staubgefassen eingescblosscn ;
Narbc zweitheilig.
Ch.L.
CuLTUR (siehe S. 84).
A^-^1t1 *
i:^
^
/>
t /• r ///rr/ .j//rr/<''Jr/
-^iicK
V^ mmi VI q II .
A
VERONICA SPECIOSA.
Scrophulariacese § Veronicese. — Diandria-Monogynia.
CIIARACT. GENERIS.
Veronica Li>\\. Ca-
lyx i-3-partitus v. compressus. Corolla hypo-
gjma, subrotata, tubo calycc brcviore, limbi
quadriparliti laciniis inteserrimis, planis, pos-
tica majore. Stamina 2, ad basim laciniae corol-
linac posticae inserta, divergentia : antherae bilo-
culares, loculis apicc confluentibus. Ovarium
biloculare, placentis dissepimento utrinque in-
sertis, pauciovulatis. Stylus simiplex] stigma in-
divisnm, yix incrassatum. Capsula ovata v. ob-
cordala, bilocularis, nunc loculicide bivalvis,
valvis medio septa placentifera gerentibus, inte-
ris V. demum bifidis bipartitisve , nunc septi-
raga, valvulis dissepimento placenlifero demum
libero parallelis. Semina pauca, plano-convexa v.
concavo-cupuliformia, umbilico prope basim la-
Icrali. — Herbae suffruticcs v. frutices, in regio-
nibus extra-tropicis temperatis etfrigidis utrius-
quc hemisphaerii crescentcs; fohis oppositis t\
verticiUatis ^ rarius alternis^ saepe aentatis v.
incisis; inflorescentia axillaris racemosa v. spi-
cata; floribus saepius coenileis v. albis.
Veronica Linn, gen, n. 25. Giirlner /. 257. t. 54. R. Brown.
PTodr. 434. Duvau in Annal. sc. nat. YIII. t. 26. Benib.
Serophularin. ind. 44, Necs. jnn. Gen. jylant, XV f, t. 17.
a. DIPLOPHYLLUM Lehm. Cahjcis diphylli foliola biloba, in
fructu coiupressa. Semina navicularia. — Diplophyllum
Lehman in Berliner Magazin. Vlli. 4. 2. Veronica crista
gain Steven in Linn. Trartsact. VI. t. 31.
b
COCHLIDIOSPERMUM Reichenh. Calyx quadilparlltus ,
fructlfer saepe compressus. Semina concavo-cupuliformia-
• — Cochlididspetmnm Reichenb. Flor. Germ. 365. Ompha-'
lospora Besser Volbyn. 85. [Tlor/dan, i. 428. 627. E. B. f.
26. 784. Sibthorp Flor.graec. t. &~10. Reichenb. Iconogr.
f, 404. 405. 430. 431. 440. 867.)
VERONICA Heickenb. Calyx quadn-quinquepartitDS. Se-
mina plano-convexa. — Ilebe Juss. gen, 105. Aidelus Spr<;ng.
Cur. post, 17. (E. B. t. 2. 25. 623. 655. 673. 734. 765.
766. 781. 782. 1027. 1028. 1075. Flor. dan. I. 16. 52.
209. 248. 252. 342. 448. 492. 511. 515. 903. 1201. 1961.
W'aldst. et Kilaih. Plant, rar. I/ung. t. 102. 245. Lede-
bour. /r. t. 126. 127. 208-211. 217. Endl. in Annal Wie-
Mag. t. 2210. 2975. 3683. Bot.
Op. cit. 644. 645. 782. 783.
ner. Mus. I. t. 14. Bot.
Reg. t. 1930. Reichenb.
903-905.
Endlich. Gen. pi. 3979.
CIIARACT. SPECIE!. -^ V. speciosa. Rich.
Cln:
. Bot. Mag. sub, t. 5^1; Ann. of Nat.
hist., t. 547. Fruticosay gluherrimay foliis carno-
sisy ohovatiSy fere retusis cum mitcronc caUosOy
integerrimisj subscssilibus ; pedunculis axxV/ari-
buSy solitariisy folio longiorihiis ; floribus den-
sissime racemoso-spicatis ; pcdiccUis longitndine
calycis; bracteis ovato-lanccolatis y pcdiccllo di-
midio brevioribus; scgmenlis calycinis ovatO'lan-
ceolatisy inaequalibus ; corolla subrotatay bilabia-
tay labio superiore ovatOy infer iorc tripartitOy
lobo intermedio minore. Hook. Bot. Mag. f. 40S7.
Texte da Magazine of Botany de M. Pixioif
SHOWY SPEEDWELL
VE
SPECIOSA.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see above.
WiUi much of the aspect of Lisianfhus Rassellianus , the fine Speedwell constitutes a robust-
growing shrub, decidedly evergreen, with an abundance of neat leaves, and an extraordinary number
as well as succession of densely-clothed flower-spikes, which are about three inches in length, and
bear deep blue blossoms, that fade away to white before they fall.
Mr. Knight, nurseryman, of the King's Road, Chelsea, received ^^^^ ^-"^f^^ fl^^^^^^
Mr. Edc^erly, who brought it over from New Zealand in 18^1. It flowered at the Exotic Nursery
in Au'us 1 sZ at which time we saw the plant developing numberless young sp.kcs for bloo-
ming one app aring at the axil of nearly every leaf. From that time to the present , it has remained
finely in bSm , and promises to maintain this state throughout the .S-at- pjt o the - n er
It is a particularly clean, healthy, and compact object, not rising, apparently above a A)ot
or a foot and a half^n height, and having a profusion of bright green and shining foliage. When
10/*
VEItONlQL'fc: ELEGAMK.
blooming, its character becomes still more interesting, on account of the great quantity of its
flowers, which so thickly stud the stalks, and give a pretty variety, from being first blue, then
white, as before mentioned.
Mr. Knight's Howcring plant has been kept in a very cool part of the stove since it was first
established; and any kind of pruning, for whatever purpose, has been carefully avoided. It is
potted in a light open compost, full of fibre , and a moderately large pot. Other specimens are now
flowering, which were raised from cuttings taken off" the parent plant. These arc placed in a warm
house, with a rather higher temperature than tliat common to the greenhouse. But all the
younger stock are healthy end flourishing in a perfectly cold greenhouse. It seems, in fact, that the
plant is at least a greenhoues species, and that it will probably behalf-hardy. From its vigorous
blooming propensities, it will be of much value in ornamental culture; and its constantly neat
appearance will likewise be a recommendation.
it is not ascertained to what circumstajice the generic title is due. The present plant well
deserve its specific appellation.
TERONIQVE £l£GA]VTE
VEROMCA SPECIOSA.
Etvw. L*origine de cc mot n'a pas ete expliquee : c'est probablement une dedicace feminine de
Tautcur? C'est a tort que quelques ecrivains la donncnt commc une alteration de bctonlca^
c'cst le contrairc, selon Linnee.
Scrophulariacecs, tribu des Veronicees. — Diandric-Monogynio.
CARACTERES GENERIQUES
SPECIFIQUES
voyez ci-dcssns.
11 n'cst peut-etre pas, dans nos serres embellir toutes les collections de plantcs
froides, une plante qui puisse rivaliser
victorieusement par la beaute du port el
Felegance de ses fleurs avec celle dont il
s'agit, A UQ ample feuillage luisant et d'un
vert gai sc joint une inflorescence race-
meuse, dense, d'un effct charmant. Ses
fleurs d'un ricbc violet, disposees en grap-
ges norabrcuses spiciformes , sont tres-
serrees et ferment des sortes de capitules
allonges porles par des pedoncules com-
muns axillaires plus courts que les feuillcs.
Elles se succedent presque sans inter-
ruption.
La Veronica speciosa^ el jamais plante
ne merita mieux repithetc qui lui est
accolee, a ete introduite tout rccemmenl
r
dans nos cultures, ou elle n'est pas en-
core Ires-repandue, en raison meme de
sa nouveautc. Elle ne pent larder k venir
dont elle sera la plus recherchee.
Voici , au reste , cc qu'en dit de son
cote M. W. Hooker, qui en public une
figure. Elle est indigene dans la Nouvelle-
Zelande ; circonstance qui fait esperer
que par des semis reputes avec intelli-
gence, on pourra Tamencr a supporter a
Fair libre nos hivcrs qui difl'erent peu
de ceux de sa patrie, sous Ic rapport de
la temperature.
« Ccst avec un grand plaisir que je
donne ici une figure de celle tres-belle
espcce de Veroniquc, executee d'apres
un individu en fleurs dans le jardin de
plantes exotiqucs de M. Knight, h Fulham.
La plante fut en premier lieu decrite par
Allard Cunningham , dans le Bolankal
Magazine (I.e.). Dans sa notice, Fauteur
fesait obsen'er que de toutes les plantes
V^RONIQLE EhEGAKTt:,
lOi)
dc la Nouvelle-Zelande, determinees par
les botanistes , il n*cn connait aucune dont
la possession fut plus desirable pour enri-
chir nos collections que cette Ires-belle et
tres-reraarquable Veronique, s'il en juge h
la fois par les beaux echantillons qu'il avail
recus et d^apres la description faite par
leur decouvreur (Richard Cunningham) sur
!eurs collines natales, qui ainsi que tout le
pays d'alentour , a I'embouehure du fleuve
Hokianga sont maintenant occupees par les
Europcens. On a I'espoir de recevoir des
graines d'icelle et Ton peut raisonnable-
ment compter sur la reussite a Fair libre
des jeunes plantes qui en naitront, ainsi
que cela est arrive au sujet du Clianthus
puniceus; puisqu'en effet, les terrains ele-
ves qu'occupe la dite Veronique sont entie-
rement exposes aux grandes tempetes qui
desolent cette c6te , dont la latitude meri-
dionale est a peu pres la meme (36") que
celle ou il pense qu'a ete dernierement
trouve le Clianthus en question. »
ii Des individus vivants de la Veronica
speciosa ont ete emportes d'Hokianga, par
M. Edgerley qui les a vendus h notre res-
pectable ami M. Knight, ehez qui ils ont
fleuri pour la premiere fois en septem-
bre 1843, el merilent bicn le nom dc spe-
ciosa. La plante est encore trop rare pour
Fexposer a nos hivers, mais cllc sc porfc
tres-bien dans la serrc froide du jardin
royal botanique de Kcw, qui en est redc-
vable a M. Knight.
J? Descript. Dans son pays natal cet ar-
brisseau atteint une hauteur d'un k deux
metres; il est tres-ramifie; ses rameaux
sont robustes; les plus jeunes succulents,
souvenl lav^s de pourprc ct glabres, ainsi
que toutes les autres parties de la plante.
Les feuilles sont opposees , obovees char-
nues, tres-entieres , presque sessiles, lon-
gues d'environ 7 centimetres sur quatre de
large. Les pedoncules s'^levent solitaire-
ment de Taisselle des feuilles supcricurcs
et portent des epis de fleurs norabr
serrees , d'un rouge pourpre avanl leur
epanouissement, d'un bleu pourpre tres-
riche ensuite. La corolle en estbilabiee,
la levre superieure ovee, Tinferieure fen-
due en trois segments profonds, oves, dont
rintermediaire est le plus petit, Les etami-
nes, au nombre de deux , sont tres-saillan-
tes et egalcnt le style en longueur.
Mag
Cn. L.
CCI^TVRK
Chacun s'empresse de cultiver cette gra-
cieuse Veronique ; et certes nulle autre
plante nc saurait mieux dedommager Thor-
ticulteur de ses soins empresses.
On eleve la Veronica speciosa dans une
serre temperee ou elle fleurit avec autanl
de facilite que d*abondance» Elle ne re-
clame pas pour presenter une belle forme
le secours de la taille , car son port est na-
turellemcnt fort elegant; elle veut une
terre Icgere k la quelle on aura mele des
detritus vegetaux, et une petite quantite de
guano. On doit la rempoter souvcnt et hii
donner chaque fois des vases d'une capacile
plus grande. II faut en la rempolant pren-
dre garde d'cn blesser les racines. Elle dc-
mande en ete de copieux arrosemenls, cl
par cette raison on doit, pour evitcr la pour-
riture des racines, garnir le fond de sou
pot d'un lit de tessons. Pendant la bcllc
saison on la place k I'ombre el dans un
endroil un peu humide. La multiplication
par graines ou par boulures n'offre aucune
difficullc. Commc elle est parfois sujcltc a
se couvrir d\me raoisissure blanchatre on
la seringuera frequemment pour Ten dc-
livrer,
L. VH.
106
ANSEHNLICHKK EHRENPREIS.
AtVSEHIKLICHER EHRENPREIS.
VERONICA SPECIOSA.
Etymologie. Der Ursprung dieses Wortes ist unbekannt, Wahrscheinlich hat dcr Autor sie einer
Person dieses Namens gewidmet. Mil Unrecht bchaupten einige Schriftsteller, dass cs eine Abande-
rung von Betonka sey, was nach Linne keineswegs der Fall ist.
Naliirliche Ordnung der Scrophulariaceen , Abth. der Veroniceen
CI. II. Ord. i. Lin.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CFIARACTER. . .
siehe oben
Wir besitzen in unsern Glashausera nur
wenige Pflanzen, welcbe dieser hinsichtlich
des schonen Wuchses und der Pracht der
Blunien an die Seite gestellt werden konn-
ten. Mit einem reichlichen, glanzend leb-
haftgriinen Laubwerk vereinigt diese Spe-
cies einen gedranglen Bliitbenstand. Die
schon bellvioletten Bliithen stehen in sehr
dichten Ahren , oder bilden vielmehr
eine Art von verlangerten Kopfchen auf
achselstandigen Blumenstielen, welche kiir-
zer als die Blatter sind.
Der ansehnliche Ehrenpreis (und nur
wenige Pflanzen verdienen diesen Namen
rait so voUem Rechle) ist kiirzlich bier ein-
gefiihrt worden , und bis jetzt noch wenig
verbreitet. Bald jedoch wird er in alien
Sammlungen prangen, und zur Lieblings-
pflanze unserer Garten erboben werden.
Diese Art ist in Neu-Seeland einbeimisch,
welcber Umstand zu der IIofTnung berecb-
tigt, dass sie durcb wiederbolfes Saen bin-
reicbend wird abgebarlet werden konnen,
urn unsere Winter, welcbe in Bezug auf die
Temperatur vie! mit denen jenes Landes
emein haben, imFreien zu ertragen. Mit
Vergniigen fiigcn wir bier eine Abbildung
dieses scbonen Ebrenpreises bei, die nacb
einem im Knigbt'scben Garten zu Fulbam
bliibenden Exemplare gcmacbt ist.
Die Pllanze ist zuerst durcb Allan Ciin-
ninglmm im Bot. Mag. bcscbricbcn wor-
den, und bermerkt der Autor, dasser (zu-
folge der davon erbaltenen scbonen ge-
trockneten Exemplare sowie der durcb
ibrem Entdecker Ricbard Cunningbam auf
den Hiigein ibrcs Vaterlandes gemacb-
ten Bescbreibung) von alien bis jetzt be-
scbriebenen Pflanzen Neu-Seelands keine
kenne, deren Besitz fiir unsere Garten so
wiinscbenswertb sey, als gerade diese Vero-
nica. Das jenen Ort umgebende Land an der
Miindung des Flusses Hokianga ist gegen-
wartig im Besitze der Europaer, und stebt
zu boffen , dass wir von dortber Samen er-
balten und Pflanzen daraus erzieben wer-
den, die sich eben so leicbt an unser Klima
gewobnen, als dies mit Clianthiis puniceus
der FaU gewesen ist. Die Anbohen, auf
welcben dieser Ebrenpreis wacbst , sind
ganzlicb den diese Kiisten so beimsucben-
den StUrmen ausgesetzt;
und unter dcr-
selben si'idlicben Breite ist es aucb, wie
man glaubt, wo neuerlicb der eben er-
wabntc Cliantbus gcfunden worden.
Lebende Exemplare dieses Ebrenprei-
ses sind von Hokianga durcb Edgerly
eingefiibrt und durcb unsern cbrenwer-
tben Freund Knigbt angckauft worden,
bei welcbem sie im September 1845 zum
erslenmal gebliibt haben. Die Pflanzc ist
nocb zu selten, um sie schon im Frcicn
unserm Winter auszusetzcn; durcb Knigbt
crbiclt sie der Konigl. botaniscbc Garten zu
ANSEHNLICHEK EHRENPREIS.
107
Kew, wo sie im Kalthause gut gedeiht.
In seinem Vaterlande erreicht dieser
Strauch eine Hohe von 1 bis 2 Meter, Er
ist sehr aeslig ; Zweige kraftig , die jiin-
gern saftreich, zuweilen purpurrotli und,
wie die iibrigen Thcile der Pflanze, glatt;
Blatter gegeniiberstehend, verkehrt eirund,
lederartig, ganzrandig, fast sitzend, 7 Cen-
timeter lang und 4 Centim. breit, Blii-
thenstiele einzein in den Winkeln der
obern Blatter, mil Aehren von gcdrang-
ten, zahlreichcn, vor dem Bliihcn pur-
punotlien, nach dem Oefifncn Icbbaft pur-
purblauen Bluthen versehen. Blumenkronc
zweilippig; Oberlippe ciruuJ; unlcre in
drei tiefe eirunde Abschnitte gespallen,
deren mittlercr am kleinsten ist; die zwci
sehr hervorstehenden Staubgefasse so lang
als der GriflfeK
Ch. L.
CVIiTIIR.
Diese Pflanze wird gewiss in's Unend-
liche vermehrt werden ; ein leder wird sic
besitzen wollen. Im Orangeriehause culti-
virt entfaltet sie ihre prachtvollen Bluthen;
es ist nicht nothig, sie dem Schnitte zu
unterwerfen, die Natur schon hat ihr den
so schonen Habitus verliehen. Sie verlangt
eine leichte, mit Pflanzentbeilen und ein
wenig Guano vermischte Erde, will oft
und zwar nach und nach in grossere Topfe
verpflanzt werden. BeimVerpflanzen wende
man ja alle mogliche Vorsicht an, urn die
Wurzelballen nicht zu beschadigen. Im
SnmmCT erfihe man recht viel Wasser, fiille
daher den Boden des Topfes hinreichend
mit Scherben an; auch stelle man die
Pflanze an einen feuchten Ort im Schalten.
Sie lasst sich mit Leichtigkeit durch
Samen , wie auch durch Slecklinge vcr-
mehren .
Den weissen Scbimmel, von dem sie
zuweilen befallen wird, vertilgt man auf
: Die Pflanze wird iiber
Weise
Wasser
bereits angegrlffenen Tbeile mit Schwe-
felbliitbe bestreut , wodurch das Uebel
ganzlich gebobcn wird.
L.VII.
■^'
y
r
i
/ //r^l//
//V^v//r/<; *Jt^attl^
RHODODENDRVM GIBSON 1$.
Ericacese § Rhododcndrece. — Decandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS. (Voycz ci-devant f. ^5.)
CHARACT. SPECIEI. — R. Gibsonis. Suffru-
lex crectus, corlice brunneo squamis sccedentc;
ranmlis, petiolis foliisque brunneo maculatis;
foliis ovato-Ianceolatis, apiculato-recuryatis, ci-
lialis, supra villosis, suLtus albidis, jjlabris,
junioribus purpureis, lloribus maximis, odoralis,
albidis, roseo-tinctis, lobo supremo macula cro-
cea, punclis, brunucis sparsa nolalo.
R. GibsotiisPAXTois'smg. of Bot.18^1, t.VIII,
p. 217, cum ic.
Texle du JJagazine of Botany de M. Paxtos,
Mr. CtlBSOni'S ROSE BAT
RHODODEJVDROK GIBSONIS.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER ' *^^ ^^°^^
Plants of this extremely beautiful species were introduced in 1837 to the gardens of his Grace
the Duke of Devonshire, at Chatsworth, by Mr J. Gibson, who found it on the summit of the
Khoseca Hills, in the East Indies, at an elevation ol upwards of four thousand feet above the soa.
Being a plant of unquestionable merit, we have selected it to commemorate the services of the
individual by whom it was collected.
It has been so well depicted by our artist in the annexed drawing, that any remarks on its
beauty are rendered unnecessary. What, however, gives it a very high claim to distinction, is the
peculiar fragrance of its blossoms during the whole of tlie time they arc expanded, an the very
agreeable nature of this odour. In this respect it is a most valuable addition to the genus, and will
furnish an admirable opportunity for improving some of the dai'k-flowered varieties.
The habit and foliage of the plant are quite novel among Rhododendrons, and approximate much
more nearly to those of some Azaleas. This will especially be seen in the young lateral shoots exhi-
bited in the figure, where the form, disposition, and hairiness of the leaves very much resemble
the same features in most of the Indian Azaleas. The flowers, nevertheless, are decidedly those of
a Rhododendron, and for their size, delicacy of tint, and the fine yellow spotting in the upper
portion are almost without a rival.
Mr Gibson discovered it on the side of the mountain, growing in thickets. The R. arboreum was
also abundant in the same locality. Our subject there assumes the character of an under-shrub,
and does not grow so erectly as it has done under cultivation in this country. The natural soil
in which it flourishes is composed principally of loose granite and sandy loam, and is generally
much interspersed with masses of rock.
In England it thrives well in the soil ordinarily used for greenhouse Rhododendrons, which
eonsists, for the most part, of loose sandy loam, Mith the addition of about a third or a fourth
of fibrous heath-mould. The roots of Rhododendrons will not endure to great and exposure to
solar light and heat in the summer, and hence, if they are not in some degree shaded, the plants
should be kept in a house whose aspect or mode of construction affords them a slight protection
from the sun's rays. They require a very large supply of water in hot m eathcr, particularly while
flowering. Cuttings taken from the yonng or half-ripened wood of this species root freely in sandy
soil 5 and it may doubtless be propagated by grafting on the common sorts.
Rhododendron is taken from Rhodon^ a rose, and dcndron, a tree, in reference to the large
clusters of rosy nowcrs Mhich many of the species bear.
no
KOSAGE DE GIBSON.
rosa<;e de GIBSON
(DRUM GIBSOMS.
Etymologie. Voyez page ^5-
t
Ericacees, tribu des Rhododendrees. — Decandrie-Monogynie,
CARACTERES GENERIQUES
CARACTERES SPECIFIQUES
voyez ci-dessus
Cette superbe plante qu'avec M. Paxton
nous n'hesitons pas ?i regarder comme une
espece distincte a ete decouverte sur le sora-
met des monts Khoseea, dans les Indes orien-
tales, a une hauteur d'environ 3500 metres,
par M. J. Gibson qui Tenvoya en 1857 au
due de Devonshire. Le celcbre jardinicr de
ce noble et genereux amateur de plantes a
voulu rappeler les services rendus par ce
voyageur a la cause de Thorticulture, en lui
dediant une plante aussi meritante.
Par son port et la nature de son feuillage,
on la prendrait volontiers pour une Azalce
de rinde, tandis que par ses fleurs, ses eta-
bruns) maculees de brun, glabres et blan-
chatres ou cendrees en dessous; les plus jeu-
nes teintes d'un pourpre obscur. Les petio-
les sont courts, cilies, canalicules en dessus,
arrondis en dessous.
Fleurs tres-grandes, blanehatres, legere-
ment lavees de rose, tres-agreablement odo-
rantes, dispos^es au sommet des rameaux
(deux par deux selon la figure). Tube infun-
dibuhfornie, renfle-coste vers la base ; limbe
tres-ample, etale, regulicr, a lobes egaux
(d'apres la figure!) profonds, subonguicu-
les, faiblenient ondules-reflechis aux bords,
echancres-bilobules au sommet, ereuses-
mines et la macule du lobe sup^ricur de la plisses au milieu en dessus , comme car^n^s
corolle elle appartient aux vrais Rhododen- en cet endroit en dehors, et la laves fai-
drums.
C'est un sous-arbrisseau dresse, rameux,
a ecorce d'un rouge brun tombant par
ecailles dans la vieillesse des rameaux; a
raraules maculees de brun ainsi que les
petioles et les feuilles.
Les feuilles sont ovees-lanceolees, brie-
vement attenuees-apiculees et recourboes
au sommet, ciliees, velues en-dessus (poils
blement de rose, le superieur occupe vers
sa partie basiliaire par une large macule
d'un jaune d'ocre, parsemee de petites la-
ches brunes, JEtamines subdivariquees-de-
clinees; filaments filiforraes, Wanes; an-
thcres bruncs; style declind ascendant,
exsert, beaucoup plus long que les etami-
nes; sligmate arrondi-copite!
Cii. L.
CIJI.TURE.
Ce Rhododendrum ue sera pas de pleine
terre; il ne se contcntera peut-etre meme
pas de nos froides orangeries, II aimera,
pensons-nous, h etre cultivee de pair avec
notre Azalea indica lateritia^ et ses sous-
varietes variegala et Gledstanesii qui en
hiver reelament, pour prosp^rer, un local
intermddiaire , une bonne serre temperee et
bien aeree; et pendant Fete privation do
I
soleil, place humide, au nord, en plein air.
Quant a sa multiplication, elle parait facile
de boutures. II se grefFera sans doute sur le
R.pontkum; jusqu'ici V Azalea indica phce-
nicea a servi de sujet.
Nous reviendrons ailleurs sur la culture
de cette plante aussitdt que les experiences
auxquelles nous nous livrons a son sujet nous
montrcront quelque chose de concluant.
L. VII.
J
Gibson's ALi^tiNuosE (alpe.nbalsam).
Ill
r
GIBSOll'S ALPEMROSE (ALPEWBALSAM)
RHODODENDRl'M GIBSOMS.
ErvMotOGiE. Sichc bei Rh. aurcum , fol. i6.
Natiirliche Ordnung der Ericaceen, Abth. der Rhododendreen
CI. X. Ord. \. Lin.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER. . .
sichc obcn
Dicse herrliche Pflanze, welclic wir, wie
auch schon Paxlon gelhan, als eine cigenc
Art betrachtcn, wurde durch Gibson auf
lich oder aschgrau , die jiingern scbmutzig
braun; Blattsticle kurz, gewimpcrt, ober-
balb rinnenformig , unterhalb rund. Bhi-
dem Gipfel der Rboseea-Gebirge in Ostin- then sehr gross, weisslich mil rosafarbigem
dien , 3300 Meter iiber dem Mecresspiegel Scheine , sehr wohlriechend , am Ende der
entdeckt, uud durch ihn im Jahre 1837 an Zweige zu zweien zusammenstehend (nach
der Figur); R(3hre trichterformig, am
Grande erwciterl , gerippt ; Saum sehr weit
ausgebreitet , regclmiissig tief eingeschnit-
ten ; Lappen (nach der Figur) glcich , fast
gcnagelt, mit schwach wellenrormig zu-
riickgebogenem Rande , vorn lappenformig
ausgerandet , in der Mitle oberhalb verlicft
gefalten und unterhalb fast gekielt; der obere
in der Mitte mit einem goldgclben braun
punktirten Fleck versehen. Staubgcfasse
fast ausgesperrt , abwarts gebogen , Staub-
den Herzog von Devonshire geschickt. Der
beruhmte Gartner dieses vornehmen und
eifrigen Blumenfreundes, widmete sie je-
nem Reisenden als Ancrkennung seiner der
Gartenkunst geleistetcn Dienste.
Der aussern Gestalt und der Farbe der
Blatter nach wiirde man sie fiir eine Aza-
lea indica halten , allcin die Blumen , die
Staubgefasse und die Fleckcn am obern
Saumlappen machen dicse Pflanze unzwei-
felhaft zu eInem Rhododendrum.
Es ist ein aufrechtcr aestiger Strauch ,
rait rothbrauner, schuppenartig sich ablo-
scnder Rindc; die jiingern Aeste, Blatt- , „ . ,.. ,, zr- •
stiele und Blatter braungcfleckt ; Blatter | StaubHiden. Narbe rnndhchkopfform.g.
eirund-lanzettfdrmig , an den Spilzen zu-
riick gekriimmt, gewimpcrt, oberhalb zot-
lig (Haare braun), unterhalb glatt, weiss-
faden fadenfdrrai
S?
weiss ;
Staubbeutel
braun ; Stempel abwartsgebogen , aufstei-
gend, hervorstchend , vicl langer als die
C t ■' T li R.
Dieses Rhododendrum wird nicht fiir's
freie Land seyn ; selbst unsere Orangerien
werden ihm viellcicht nicht einmal zusa-
gen , sondern er wird vorziehen , wie wir
glauben, auf ahnliche Weise wie unsere
Azalea indica laterilia und dercn Unter-
varietaten [variegaUi und Glcdslancsii] cul-
tivirt zu werden; diese verlangen , um gut
zu gedeihen, ein nicht zu warmes, aber
auch nicht zu kaltes Locnl , ein gut tcmpe-
rirtes, hinreichend geliiftetcs Gewachshaus
wsibrend dcs Winters; im Sommcr scheuen
in
^
112
gjbson"s alpenrose (alpekbalsaaj).
sie die Sonne, lieben dagegen einen feuch-
len Ort im Freien, gegen Norden gelegen,
Seine Verniehrung scheint leiclit durch
Stecklinge bewerkstelligt werden zu kon-
nen, doch wird er sich ohne Zweifel aiif
R. ponticum veredein lassen ; bis jetzt hat
Azalea tnd. phoenicea als Unterlage gedient.
Wir
die Cultur dieser Pflanze zuriickkoinmcn ,
7
sobald die Versuche, die wir in dieser
Hinsicht anstellen, uns etwas Bestimmtes
dariiber werden gegeben haben*
L, VH.
/"
^//XT^^V y////.j
1^ r^//
/^ jtr/
SOPHRONITIS GMMIFLORA.
Orchidaceae § Epidendreoe* — Gynandria-Monogyniiu
CHARACT. GENERIS. — Sophronitis Lindl.
Bot Reg., t. 1129. Perigonii foliola patentia,
exteriora aequalia libera ; interiora conformia ,
paulo angustiora. Labellum basi cum gynoste-
mate connatum, integrum, cucullatum , linguae-
forme, medio crista transversa simplici. Gynos-
tema apicc utrinque alatum, alis integris supra
cristam labelli conniventibus. Anthera termina-
lis, octolocularis , cardine crasso. PolUnia 8, an-
tice et postice parallcia, caudicula duplici pulve-
rca. — Hcrbae brasilienses ^ monophyllce, ebul-
bosw, racemis axillaribus effusis paiici/loris ; flo-
ribus rubris majtisculis^
E.NOLiCH. Gen. pi. 1397.
CHARACT. SPECIE!, — S.*/ra/icf?/?ora. Li>nL.
Sert. Orchid.^ t. 5, f. 9. lioL Mag.y t. 3709.
Paxtoii's Mag., IX, 19i. Pseudobulhis oblongo-
cyiindraceis, junioribus spalliaceis, apicc mono-
phyllisj folio elliptico; petalis elliptico-rotundalis,
sepalis oblongo-Ianccolatis subdupio minoribus;
labello (parvo) trilobo, lobis latcralibus incurvis,
oblusis, intermedio acuminalo-planiusculo.
Id. 1. c.
i
Cattleya coccinca Lindl. Bot. Reg., t, 1919 in
textu.Epidendrcponceau.DESCotRT. Jc. 10,p.27.
Texle du Magazine of Botany de M. Paxton
LARGE-KLOWERED SOPHROMITIS
SOPHRONITIS GRANDIFLORA.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see above
Such is the comparative smallness of this exquisite Orchidaceous plaut, that wc have had ,
introduced into our drawing as it was growing, including the block of wood o° ;^'^ f Jj^^^
fastened. Those who have no opportunity of seeing the living spcomen will thus learn .'t^J"" "«
habit, and persons who arc not accustomed to witness Orchidaceae, will gam a general idea of the
epithytal nature of the tribe. , . ,, „,,.„
S. irnua, which is similarly dwarf, and has smaller pseudo-Lulbs, grows very ™" '» '"^^^ ^"^
manner, and produces its numerous racemes of pretty red blossoms about the present period. Tk,y
last for several weeks, and the species is one of the prettiest of epiphytes.
The plant before us is, however, much finer than S. ccrnua. It is larger m «» ^^^ ^/^ ' ^"^^^^
blossoms, particularly, are three or four times the size , and exceedingly showy. H'thcrlo the 1 ave
been bor;e solitary, from the summit of the younger pseudo-bulbs , though it is q-f P"-^ ^^^
they may hereafter appear in racemes , like those of its ally. For so ^^'"^^"'^f "^^^^P ^"' ' f ;f;t '^
the flowers is really extraordinary, and the stalk is made to curve dormwards, ^PP^^^Jf ^^^^^
weight of the blossom. The colour is a rich cinnabar, variously t nted with crimson ^J^^^^'jf
pale orange or deep yellow in the centre. When in flower, the plant is not unlike a dw arf CatU^ya,
and this appearance, combined with the novelty of its colour in relation to that genus, makes it
^SllrS." i^ive of Brazil, whe. we believe it was ^nd by ^l^^^^^^
native specimens or drawings a figure was some time ago pubhshed in the ^^'^l^^'^fj;^^^^^
plate is the first obtained from a plant that has bloomed in this country, f^^J^ ^^^ ^^^7^7^
Lddiges, of Hackney, in whose collection it ^f «^j^^^^^^^^
the same species , showed Howcr last year at Messrs. Rollisson s , i ooung, i^u
by accident before it had been unfolded. ,. , . t ^y^
Obviously the most natural way of growing this plant is to fasten it to a small log of ..ood.
M4
SOPHRONITE A GKANDES FLEUHS.
must dwell specifically on the smallness of the block j because many beautiful little plants are almost
hidden by the large and unsuitable logs to which some growers attach them. It should be borne in
mind that, as long as the wood appears needful for the plant, it is appropriate; but when it is so
large as to be more conspicuous than the plant itself, it becomes disagreeable and improper. It is
necessary to insist on this point in regard to both species of Sophronitis ^ as it would be a pity
that their charms should be diminished by so paltry a circumstance.
Besides fastening it to the wood, and suspending this to the roof of the house, little other
attention is necessary. If a small portion of moss be placed around the bottom of the pseudo-bulbs,
and over the younger roots, it will form a nucleus for moisture, and keep them shaded. The species
flourishes well in a house that is only moderately warm and moist, and should have rest for three
or four months, beginning about December. It is increased by taking off one or more of the
pseudo-bulbs in spring, and placing them on another block.
SOPHROnilTE A GRAIVDES VLEIJRS.
SOPIIRONITIS GRANOIFLORA.
p
Etym. r.,niiiiinpc tnhfimiises. les IJI-
gucilleuse Rio-dc-Janeiro vient baigner ses
pieds, jusqu'aux pics sourcilleux qui la do-
minent, au sein de ses characas (1), au sein
de ses palmiers , de cette insouciante popu-
lation accourue de toutes les parties de la
vieille Europe pour y cbercber fortune et
bonheur de ces lieux jusqu'au Rio-
Ics utiles Gompbrenes lubercuses
sianthes dphemeres;
]h , pait en siircte
Quelle
ribles ou douces ; quelle suite de jouissan-
ccs ineffablcs s'cmparent de notre &me, h
nous, pauvres Europccns, ncs au sein des
(I) Villas (its Bresihcns.
I'inquiete aulrucbe; plus loin encore au
sommel d'un arbre dessecbe, vibre dans
I'air le cri du Ferrador {i),cn qui rappelle
le son que produit une cnclume frappce par
le marteau; — ailleurs encore ce sont les
poetiques Ranchos servant de gite nocturne
aux caravanes qui se delassent des fatigues
du jour par les cartes ou les sons de la
mandolina.... Enfin, dans ces lointaincs
(I) I/Arap^'iga {Casntarymhos nudkofUf).
Ji6
GUOSSBLUMIGE SOPMRONITIS.
con trees 3 tout est neuf, tout est etrange a
rhomme d'Europe ! — Aussi ,.... pour moi,
pauvre voyageur isole, quand la nuit fut
venue , berce doucement dans men hamac ,
entre deux roches, dans ritaculumi! Que
j'etais fier! que j'etals heureux!... de me
voir si pres du ciel et de posseder pour
palais les plus majestueux sites de la terre!
— Autour de inoi fleurissaient des myria-
des de Sophronitis grandi foray charinante
petite orchidee, aux amples fleurs qui tapis-
saicnt de pourpre un vaste rocher perpen-
diculaire de plus de vingt-cinq metres d'ele-
vation. — Ses petits pseudo-bulbes , etroi-
temcnt presses les uns contre les autres ,
scinblaient ne former qu'une seule et meme
plante !
rait
Quelle scrrc en Europe abrite-
specimen de la raerveilleuse vege-
I
tation des Iropiques
• ..-Mais, puisque dans notre triste et
froide Europe nous en sommes reduits a
n'en cultiver que de chetifs exemplaires,
sacbons au moins les rendre agreables a
fesons-en des miniatures ; et puis-
tenir lieu du grand
I'oeil
que Tunite doit ici
nombre, disposons artistement et fixons
sur la blanche ecorce du bouleau nos petits
Sophronitis, les geants du genre quant a
Tampleur des fleurs. S'exprimer ainsi, c'est
accuser la petitesse de celles du Sophronitis
cerntiay lesquelles ontcependant aussi leur
cbarme,
II suffit d'appendre le bois qui porte ces
jolies orchidees, en guise d'ex-voto^ a la
voute de la serre a orchidees , apres avoir
eu soin d'en entourer les pseudo-bulbes
d'un peu de mousse, afin d'entretenir une
humidity autour de la plante, surtout pres
des jeunes pousses.
Ces esp^ces, etant originaires des mon-
tagnes du Bresil meridional, ne reclaraent
qu'une chaleur et une humidite modcrees.
EUes restent dans un etat d'inertie pendant
pres de quatre mois chaque annee a dater
de decembre, Leur multiplication s'opere
en detachant de la souebe mere au prin-
tcmps un ou plusieurs pscudo-bulbcs qui
rcclamcront ensuite le meme traitement
que cclle-ci.
L. VH.
sopirnoMTis guandiflora.
Etvmolocie. (r^p&)v£P, Lcscheiden; clue Anspielung auf das M'enige Aiisehen welches die
Pflanzen dieser Gattung habcn, wcnn sie oluie Bliithen sind.
Naturhcbe Orduung dcr Orchidaceen, Abtb. der Epidendreen. — CI. XX. Ord. i. Lm.
GATTU^GS CHARACTER
SPEC. CHARACTER. . .
siehc obcn.
Diese Art ist eine der anmulhigslcn die-
ser interessanten und schonen Farailie. Des-
courtils entdeckte sie zuerst auf den bohen
Bergen, welche den District Bananal von
jenem von Ilha grande scheiden, und gab
davon eine ebenso ungenaue Beschreibung,
als mittelraiissigeZeichnung. Lindley seincr-
seits bildcle sie ab, und bcscbrieb sie in
seinem Serlum Onhidtxccum, jcdoch nur
nach den ihm von Descourtils gemacblen
unrichtigen Angaben. Die Ebre, die Pflanze
lebend in Europa eingefubrt zu haben ge-
biihrt Gardener, der sie auf dcm Orgelgc-
birgc auf BJiumen wacbscnd fand und sie
nach England schickte.
Hooker hat nach ciiiem dieser Original-
Exemplarc cine gcnauerc Beschreibung ge-
macht und sie nel^st einer zicmlich gclun-
GROSSBLUMIGE SOPHROMTIS.
1J7
genen Figur im Bot. Mag. mitgetheilt,
wovon die hier beigefugte Figur eine Nach-
bildung ist.
Die grossblumige Sophronitis verbreitet
sich schon in den Sammlungen , wo ihre
eigenthiimliclie Schonheit ihr eine der ers-
ten Stellen sichert.
Wip lassen hier eine kurzgefasste Be-
schreibung folgen : Scheinzwiebel liing-
lich, cylinderfdrmig, an beiden Enden ver-
dunnt, biischelfdrmig , einblattrig, in der
Jugend mit scheidenartigen , hautigen
Schuppen versehen ; am Ende rait einem
Blalte und einer Art Scheide, aus welcher
der Schaft hervorkommt ; Blatt elliptisch ,
dick, fast spitzig, 4 bis S Centimeter lang ;
Schaft endstandig, einzeln, einblumig, kiir-
zer als das Blatt, etwas gekriimmt iiber-
hangend. Blume schr gross iind schon,
orange-mennigroth, oder lebhaft purpur-
orange , zuweilen etwas dunklcr geslreifl ,
aussere Blumenblatter langlich-lanzettfor-
mig, ziemh'ch schmal, ausgcspcrrt, das eine
aufrecht , die beiden andern hcrabgebogcn;
die innern wagerecht, viel grosser als die
aussern, eirund-lanzettformig, wellonfiir-
mig , am Ende kaum verschmalert, stumpf;
lippe dreilappig, Seitenlappen zusammen
gerollt ; die BefruchtungssSule einhiillend ;
Mittellappen abwarts gebogen, abstehend ,
lanzettfdrmig ; Befrucbtungssaule kurz ,
weiss, etwas rotblich iiberlaufcoj auf jedcr
Seite neben der Narbe mit einem Zabne
versehen, Anthere acbtfiicherig.
Crr. L.
CUI^TVB.
Oh , welche angenehme Gefiihle erweckt
Eine majestatische Bai bcspiilt das stolzc
in mir die Erinnerung an die Berg-Kette Rio de Janeiro, am Fusse seiner Berge,
Itaculumi! An diesc riesenhaftcn , einer auf umgeben von seinen Chacaras und semen
den andern ruhenden und unter sich Mas-
sen von mehr als meilenweitem Urafange
bildenden Felsen !
Palmen^ bewohnt von einer Icbensfroben ,
ffrosstenlheils europaischen Bcvolkcrnn
die dort ihr Gliick zu suchen, ihr Valcrland
verliessjundvon dort bis zum RioPardo!...
Von welchen Gefuhlen werden wir dort be-
stiirmt, wir arraen alles dieses im Vater-
W
ist unser Erstaunen beim Anblicke diescr
Berge , dieser so herrlich bewaldeten Thii-
ler! Erythrinen,so gross wie unsereEichcn,
die , wenn sie obne Blatter abcr mit Mil-
Der Fuss dieses Gebirges beriihrt die
letzten Hiitten des Sladtchens Ouro prelo,
Hauptort der Provinz Minus. Imposant ist
der Zugang zu diesen Bergen ; wagt sich
der Reisende in dieses Labyrinth, in alle
diese Gange ohne Auswege, so wird er
nicht langc ziigern sich im Geiste von der
Welt abzusondern. Nach ungefahr zehn- — ,
stundigcm Aufsteigen gelangter zu Halfte lionen von Bluthen bedeckt sind, von lern
der Hohe ; dort erblickt er gegen Abend bin ungeheuern Feuerkugeln gleichen ; riesen
die waldigen, den Nomaden Coroados und
Buticudos zu Lagern dienenden Gegendcn ;
gegen Sonnenaufgang bin scheint er den
letzten Spuren der Civilisation , den diesen
Einoden am Nachsten gelegenen Wohnun-
gen , Lebewohl zuzurufen. Wie frisch blei-
ben uns solche Erinnerungen durch das
ganze Leben ! — Wie gcsondert stehcn sic
neben alien iibrigen Bcgebcnheiten , die
desscn Lauf Icnkten !!
hafte Jacaranden , die ihre unzahligcn Blu-
menkronen vom schiinsten Blaii mit dcm
Blau des Himmels vermengen! Weitcr die
Bignonia venusta, welche mit ihren oran-
gefarbenen Guirlanden die grossten Baumc
zu ersticken scheint ! — Hier Parkicn, wel-
che Melastomen,Bougainvilleenund Francis-
cecn iiberragcn; — in der Fcrne, am Ilori-
zonte zeigen sich die Umrisse des, in Mitten
seiner Araucaricn Wiildcr malcrisch gelog-
118
GROSSBLUMIGE SOPHRONITIS.
ncn Barbacena; — hicr Icbcn die Vcllozien,
der Stolz Drasiliens;
iinter den Grami-
neen die fabelhaften Virgularien; die niitz-
lichen Gomphrenen , die so geschatzten
dort nistet
ungcstort der
Zerstreuung
Lisianthus;
Strauss; weiter von uns, auf dem Gipfel
abgestorbener Biiume stosstder Ferrador{i)
seinen, Hammerschlagen ahnlichen Schrei
aus; wieder an andern Orten sind es die
poetischen Ranchos, welche den Rarava-
nen zu Nachtlager dienen und in denen
Spiel und Mandoline ihnen
bielet, — Ueberbaupt Alles dort ist neu fiir
uns arnie Europaer. Oh, \vie stolz, wie
gliicklich war icb^ wenn icb nach Anbruch
der Nacht, in nieine Hiingematte gewiegt,
M\{ Itactdumi ruble! wenn solcbe inajesta-
lischcn Gegcndcn , dem Hinimel nahe, rair
zur Wohnung dienen!.*.
In meiner Nahe bliihten tausend und
abermalsTausendc von Sophronitis grandi-
flora! Diese herrliche, kleine Orcbidee mit
ihrcn grossen Bliitben , bedeckte einen
senkrccblen Fclsen von vielleicht achtzig
Fuss Htihe. Ihrekleinen Scbeinzwiebel, die
solcben Vegetation der Tropen Obdach
bieten?,..
Doch da wir nun einmal in unserm trau-
rigen , kallen Europe auf kleine Exemplare
beschrankt sind , so lasst uns diese wenig-
stens recbt zierlich zuriebten , lasst uns ein
Miniaturbild der tropischen Ueppigkeit
davon schaflfen ; und da uns bier cinzelne
Exemplare jcne Menge ersctzen miissen,
so lasst uns AUes auf kiinstlicbe Weise ein-
ricbten... Befestigen wir daher auf ein hiib-
scbes Stiick Birkenholz mit weisser Rinde
diesen kleinen Sophronilis, den Riesen der
Gattung, Dies sagt uns scbon genug von
der Kleinbeit der iibrigens doch scbonen
Blumen des Sophronitis cernva.
Es geniigt, diese kleine Orcbidee im Or-
cbidccnhause hangend anzubringen. Man
uragibt die kleinen Scbeinzwiebelmit etwas
Moos, um so derPflanze, und namentlicb
den jungen Trieben, ein wcnlg Feuchtig-
keit zu erbaltcn. Von den Gebirgen Siid-
brasiliens herstaramend , verlangen
diese
Arten nur massige Warme und Fcuchtig-
keit. Jedes Jahr ruben sie von December
eine dicht neben der andern schienen nur ^^ wiihrcnd bcinahe vicr Monaten. Siezu
eine einzige Pflanze zu bilden! — Welches
Gewachshaus in Europa konnte wobi einer
(1) Die Araponga {Casmarynchos nudicollis)
vermehren bat man im Friihjabr nur eine
oder mebrere Scheinzwiebel von derMut-
terflanzc abzunebmcn , und sie sogleich
auf oben mitgetbcilte Weise zu bebandeln.
L.VH.
2
n
X
Z^;./^.:-
fy/f
//•.
/• ^y//,j
If
STAPEIIA GAGTIFORMIS.
Asclepiadacese § Pergulariese-StapelieiE. — Pentandria-Monogynia.
J
CHARACT. GENERIS. — StapeUa L Gen. 1062.
Calyx quinque-partitus. Corolla rotata quin-
quefida carnosa. Gynostegium saepius exsertum.
Androzona (I) duplex, exterioris foliolw v. laciniis
integris V. partitis; interioris cornicuUforroibus sira-
plicibus V. bifidis. An ther ae apice siniplices.
Pollinia (2) erecta ventncosa margine hinc pel-
lucido. Stigma muticum. Folliculi sub-cylindracei
laeves erectl. Semlna carnosa — Plantae capen-
$es carnosae rainosae, ramis aphyllis saepius letra^
gonis angulis denialis , floribus ut plurimum spe-
ciosis atrosan guinea gitttatis v. marnwratis el tunc
nonnunquam odore nauseoso siercorario.
a. STAPELTONIA. Endlich. gen. pi. page 598. Androzona
exterior quinque- partita, lacijiiis indhisls, interior cor-
niculis simplicibus v. biparlitis. Jacq. Stap, 47 — 59. — Mas-
son. Stapel. 11—13. 17—19. 39. Bot. Mag. t. 536. 585.
1240. 1890. Bot. Beg. t. 756.
b. GONOSTEMON Haw. syn. suec. 27. Androzona exterior
pentapLjIla, foliol-s ligulseformibus , interior corniculis
simplicibus uncinatis. — Jacq. I c. t. 20—23. Weadl. Col-
lecU t, 51. Bot. Mag. f. 1007. 2037.
c. PODANTHES Haw. I. c. 32. Androzona exterior quin-
que-partita, laciniis emarginatis, interior corniculis bre-
Tissimis simplicibus infractis. — Mass. I, c. t. 8.9.34.36.
Jacq. id. t. 18. 19, Bot. Mag. t 786.
d. TRIDENTEA Haw. ?. c. 34. Androzona exterior quinque-
partita, laciniis iridentiformibus , interior corniculis bifi-
db, ramnlo interiore longiore. — Mass. t, 15. 16. Jacq,
24-28. Bot. Mag. t. 1234. 1834.
«. XROMOTRICHE Haw. I c. 36. Androzona exterior
quinqucpartiia, laciniis horizontalibus emarginatis v. serra-
lis, interioris corniculis bifidis ramulo interiore longiore
clavato. — Mass. t. 1, Jacq. t. 44—46.
(1) «v*;5-; itamine (homme) ; ^^^^ i celnture; eiamims
en ceinture / un scul mot, quand il est clair et expressif, vaut
mieux qu''iine p^riphrase. Ch. L.
(2) Pollinia Nob. seu Jlassce potllnis acct. I. c Meme ob-
servation que ci-dessus. Ch. L.
f. CARUNCULARIA Haw. I, c, 334. Androzona exterior
qninquepbylla, folioUs patulls emnrginatis ^ interior cor-
niculis bifidis torosis clavalis carunculatis. — Mass. t. 21. 37.
Jacq. (. 60-63- Cot. Mag. (. 793.
g. ORBEA Haw. L c, 37. Androzona exlenor penlaphjlla,
foIIoUs patulis bi-lridentatis , interior cornicu!i?: bifidis,
ramo interiore longiore clavato. — Mass. t. 39. Jac(j, t. 29 —
43. Bot, Mag. 1169. 1676. 1833. Bot. Reg. t. 755.
h. OBESIA Haw. I. c. 42. Androzona exterior garaophylla
scutiformis, interior corniculis bifidis, ramo exlcriore pa-
lulo, interiore in sligma incpmbente. — Mass, t. 38. Jacq.
t. 29-43. Bot. Mag. 1169. 1676. 1S33. Bot. Reg. 1.755.
i, DUVALIA Haw. /. c 44. CoroHae lacJniue replicalas
faux in orbiculum solidum eleva(a. Androzona sictit
in pracccdente, interior corniculis simplic'bus stigmaii id-
cumbcniibus. — Mass. t, 29. Jacq. «. 10—15, Bot. Mag.
M184. 1397.
k. PECTINABJA Haw. suppl. Androionae foliola stanii-
naque pectinata. — Ma!>s. t. 30.
HOODFA Sweet- Hort. Brit., ed. 2. 395. (Scytantbas
Hook. Jc. pi. 1844. Monothylaceura Don. Gen. syst.
IV.) et DESDIMORCHIS Ehrcnb. Linn. IV. 94. (Stape-
Ua quadrangula Forsk.J genera sunt saiis disdncia.
Contra, APTERANTHES Mik. n. a n. c. XVII 594. t. 41.
{Stap. Gussoneana...?) PIARANTHUS R. Brown mem, soc,
Werm. 1-23. (Mass. I c, t. 23. 24. 31. 32. 35. Bot. Mag.
t.ll648.) HEURMA R. Br. /. c, 23 , (Mass. l. c. t. 2. 5. 7.
Jacq. t. 1-9. Bot. Mag. I. 506. 1227. 1661. 1662. genera sunt
rite Stapeliae ut sectiones referenda Noa. de Stapel. tiiedit*
Ca. L.
CHARACT. SPECIE!, — SiaprUa (Podanlhes^)
cacliformis UooK., Bot. Maj., t. 4127. Caule cy-
lindraceo simpUci undtque mammillis areola to ,
mamillis infefioribvsfnnjorilus iramtersim ohlon-
gis, superwrihus minoribus suhroiundi$ angulatta
medio pitncto deprcsso ; floribus ex apice caulis
sulscssilibus aggregatis partis; coroHoe suhrota(m
laciniis triangulari'acutis. Androioiise serie ex-
terna 5-flda, dentibus interjectis lobis bifidis laciniis
divaticalis. Id ,1. c.
Texte du Bolanwal Magazine de M. Hookfr.
STAPELIA CACTirORWIS
CACTITS-UKE STArEtlA.
CL\SS AND ORDER
NATURAI ORDER.
see above
GENERIC CHARACTER. . • .
SPECIFIC NAME AND CHARACTER
One of the most remarkable of a very remarkable Genus, respecting which
, , A.. j««- «t>*. ln»t and scarcely an^
formerly
mat many species, lormeriy kdovsu w um gaL«v««, —- - - , -
received to take their place. Among the latter, however, may be reckoned
it is to be regretted
new one* have been
the curious Stapelta
18
120
STAP^LIE EN FORME DE CACTUS.
Gordoni of Masson , (Scytanthus Gordoni Hook. Ic. Plant, tab. 625) which were detected by
Mr. Burte on the Orange RiTcr, aud other places in South Afrika, and sent to his employer, the
Earl of Derby, at Knowsley, together with the subject of the present plate, lately receiyed among
a collection of plants from Little Namaqua-land , from Mr Zeyher. It flowered in the Royal Botanic
Gardens of Kcw, in August, 1844.
Dfisca. The stem^ or, in other words, the entire plant, bas more the appearance of a Mammillaria (among
Cactacese), or some succulent South African Euphorbia, than of a Stapelia, and is obovatocylindrlcal ,
in the present instance about five inches and a-half high, and two inches broad, of a glaucous-green
color, externally even mammillate ; mamillm in the lower and older part of the stem transversal,
oblong; above, in the younger portion, nearly rotundatc and smaller, somewhat angular, as it were,
by pressure; all of them prominent and furnished with a small central depression. Flowers small ^
aggregate on the summit of the stem, nearly sessile, with transverse, red bands and spots. Calyx
deeply five-toothed. Corolla nearly rotate, but approaching to campanulate , minutely puckered on
the surface-, the five segments triangular, acute, spreading. The general form of the flower and the
structure of the staminal crown in many respects approach those of Podanthes ; but there are dif-
ferences and the habit of the plant is quite at variance with that section or subgenus of Stapelia.
The exterior staminal corona has five principal divisions, with a short intervening tooth; and each
principal division is forked, or deeply cleft, with the segments spreading : the hortis , or segments
of the interior, are linear-oblong, rather short, and incurved upon the gynostegium.
Fig. I. Flower. 2. Staminal Crown; — magnified.
SVAPELIE EN fORIIIE DE C4CTIJS
STAPEIU CACTIFORMII.
Erra. : "Rodeeus Stapel, Hollandais, m^decin et botaniste, mort en 1644.
Asclepiadacees , tribu des Pergulariees-Stap^liees. — Pentandrie-Monoginie
CABACTERES GENERIQIJES.
CARACTERES SPECIFIQUES
Toyez ci-des8U9.
« La plante qui fait le sujet de cet article
est unc des plus remarquables d'un genre
fort remarquable lui-meme- II est Lien a
regretter, sous ce rapport, qu'un grand
nombre d'especes autrefois repandues dans
nos jardins , soient raaintenant perdues et
que quelques nouvelles viennenta grande
peine les rempl.icer. Parmi ces dernieres
on peut citer la curieuse Stapelia Gordoni
Mass {Scytanthus Gordoni ^ Hook., Ic. pi.,
t. 625 (1 ) decouverte sur les bords de la ri-
(1) Ce nouveau genre {Scytanthus) n*est autre que
Ic Hoodia de Sweet et le Monothylaceum de Don ,
cit^s plus haut; il est singuller que la connais-
tance de ce double fait ait echappe h Tillustre
botaniste anglais. (Voir la note ci-dcssus.) Ch. L.
viere d'Orange et aillcurs dans le sud de
TAfrique, par M. Burke, qui Tenvoya avec
oelie dont il s'agit a son patron, le comte
de Derby, a Knowsley. Cet amateur la re9ut
en outre parmi d'autres plantes recueillies
dans la contree des petits Namaquois par
M. Zeyher. hd^ Stapklie cactiforme yxGwi de
fleurir dans le Jardin royal botanique, en
aout dernier.
n Desc. : La tige, ou en d'autres ter-
mes, la plante entiere, a plul6t Vapparence
d'une Maraniillaire (famille des Cactacees)
ou de quelque eupborbe charnue du Midi
de I'Afrique que d'unc Stapelie. EUe est
obovce-cylindrique; haute d'environ 11 a
12 centimetres sur 5 de diametre, d'une
STAPfLlE EN FORME DE CACTUS.
1-21
couleur glauque et couverte de mamrae-
lons. Ceax-ci, dans la partie inferieure
et ancienne de la tige sont transverses,
oblongs; dans la partie jeune d'icelle ils
sont plus petlts, presque arrondis, suban-
guleux, en raison de la pression com-
mune; tous sont proeminents et marques
au centre d'un petit enfoncement.
» Lcs fleurs sont petites, aggregees au
sommet de la tige, presque sessiles et
rayees transversalement de bandes et de
macules rouges.
» Calyce profonderaent quinquedente.
Corolle subrotacee,et enmeme temps un
peu campanulee; h surface couverte de
tres-petites verrucosiles , a cinq segments
triangulaires-aigus, etales.
»La forme generale de la fleur et la struc-
ture de Fappareil sexuel approchent, sous
plusieurs rapports, de celles du g Podan-
thes, mais il existe des diflFerences et le
eclairee; la planter exclusivement dans
une bonne terre francbe normale rendue
meuble au raoyen d'un melange de grai-
nes ou mieux de fragments tres-minces
de briques concassees.
En ete , outre le mode restrictif d'arro-
sement que je viens d'indiquer il sera bon
de Texposer, pendant toute cette periode,
en plein air, dans une situation cliaude,
mais legerement abritee des rayons directs
du soleil de midi, du moins pendant les
premiers jours qui en suivront la sortie
de la serre.
Je ne saurais rien diredu mode de mul-
tiplication qu'il conviendrait de suivre
pour propager cette plante, qui jusquici
du moins, parait ne devoir pas se rami-
fier, et n'a pas encore produit degraincs.
Je profite de I'occasion pour rappeler
tnes, mais il exisie aes uiuuicii..uo ^. ... » ^.l^ntps
!ai 7 ♦ .cf tnnt niitre nue celui au lecteur que ce beau genre de plantes,
port de la plante est tout autre que t^eiui . ? . , j^o o«iat/.nr« H'nnp
A ^ ^onf.rniP re sous-eenre. apres avoir joui aupres des amateurs d une
des especes que renferme ce sous genre v J .^^.a'hui tombe dans
Ainsi I'Androzone externe a cinq divisions >ogue reel e esi auj ^^^ndant
• • I • ol.n.>nnP d'unc dent nn d scredit unmerite. 11 en est cependani
principales, mumes cnacune a une ueui . «. . j n . o.,cc; ^nnrlps
LerpLe Relies sont e„ outre fou.choes | peu qu- f™. d. ^---f-^^;
OU profondement fendues et a segments
etales; les cornes, ou segments de VAn-
drozone interne , sont lineaires-oblongues ,
assez courtes et courbees sur le gynostege.
Hooker. (Trad, de Tanglais.)
CVEiTIJRK
DE
LA STAPELU CACTIFORMIS
ET
Retiiarques pariiculiires sur la culture generale
de ces plantes.
Comrae ses congenerea , cette plante ne
se plait que dans une situation seche et
.11
blen exposee a toute rinfluence solaire
ne faut I'arroser qu'avec une extreme par-
(jimonie et seuleraent pendant la belle
saison ; la tenir en liiver pres des vitres
sur une tablette elevee cl parfaitement
aussi originales de forme et de coloris.
On m'objectera tout d'abord que I'odeur
peu agreable qu'exhalent leurs fleurs , est
un motif suffisant pour negllger la culture
des Stapelies. Sans pretendre nier cet ar-
gument ad plantam, je dois dire que toutes
ne presentent pas rinconvenlent signale
et que d'ailleurs la grande beaute et la
singularite des fleurs de la plupart d'entre
elles , la facility de les cultiver et de les
multiplier rachetent suffisamment le de-
faut qu'on leur reprocbe.
Une cause plus rationnelle d
la defectuositede leur nomenclature,et cette
abandon est
ffori
sel I'a exposee avec toute lalucidxte desira-
ble. Je me contente done de renvoyer le
lecteur a cet ouvrage, en r^petant^ avec
I'auteur ci dessus mentionne, qu il n eiistc
en ce moment, nuUe part en Europe, une
#
122
cactusf5rmige stapelie.
colleclion un peu imjjortante do Stapelies ,
et qu'en outre , on ne connait qu'imparfai-
teraent les noms reels de celles qa'on pos-
sede. rinsiste ioi sur ropportunite de la
culture de ces plantes, et je puis affirmer
que les amateurs qui suivrontmes conseils,
n auront qu'a se louer de la resolution que
je leur aurai inspiree. L. VH.
ClCTIIfSBORIHIGE STAPELIE.
STAPEIU CACTIFORBnS.
Ettmoiogie. Bodaeus Stapel, ein Hollander, Ant und Botaniker t 1644.
Naturliche Ordnung dor Asclepiadaceen , Abth. der Pergularieen-Stapelieen.
gi. V. Ord. 1 , Lm.
GATTIJNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER . .
siehe oben
« Die Pflanze welche wir zuni Gegen-
stand dieser BescTireibung raachen , ist
eine der
raerkwiirdigsten
dieser merk-
wurdigen Gattung; und in dieser Bezie-
hung ist es sehr zu bedauern dass so viele
friiher bei uns cullivirte Arten verloren
gegangen sind und nur so selten durch
neue wieder erselzt werden. Unter diesen
letztern kann raan die Stapelia Gordoni
anfiibren, durch Burke am Orangeflusse
und in einigen andern Theilen des sud-
lichen Afrika's entdeckt und gleichzeitig
mlt unserer Pflanze an seinen Bescbutzer
den Grafen von Derby zu Knowsley ge-
•andt, welcber sie mit noch andern, in
dem Lande der kleinen Nomaken durch
r
Zeyher gesararaelten Pflanzen erhielt. Die
Cactusformige Stapelie hat ira letzten Au-
gust ira K6nigK Bolanlschen Garten ge-
bluht.
Der Stengel , oder vielinehr die ganze
Pflanze hat eher das Anseben
Mammillaria , oder irgend einer fleisch-
igen Euphorbia Sudafricas , als jenes
einer Stapelia. Sie ist verkehrt eirund-
cylinderformig, ungefahr 11 bis 12 Cen-
timeter boch und 8 Centimeter breit,
blaugrun und ganz mit Warzen be-
deckt. Jene am ontern oder altern Theile
emer
des Stengels sind langlich und in die
Querc gestellt; die am jiingern Theile sind
kleincr, fast rund, durch den wechselseit-
igen Druck etwas eckig; alle sind hervor-
stehend und haben in der Mitte einekleine
Grube.
Die Blumen sind klein , gehauft , fast
sitzend auf der Spitze des Stengels, and
in die Quere roth bandirt und gefleckt;
Kelch tief funfzahnig; Blumenkrone fast
■
rad-und zugleich ein
vpenig glocken-
formig, mit kleinen Warzchen bedeckter
Oberflache und funf dreieckigen spitzigen
ausgesperr(en Abschnitten.
Die allgemeine Gestalt der Blurae und
der Ban der Stempelsaule sind in man-
chem Betracht jenen von Podanthes abn-
lich, allein est ist doch einiger Unterschied
vorhanden, und der Habitus der Pflanze
weicht von jenem der Arten dieser Unter-
gattung bedeutend ab; so Z. B. ist die
riussere Krone funftheilig und zwiscben
jedem Abscbnitte ein Zahn eingefugt;aus-
serdera sind diese Abscbnitte gabelformig
oder tief gespallen und ausgesperrt; die
Horner oder Zipfel der innern Krone li-
nienformig, langlich, kurz und nacb der
Stempelsaule bin gekrummt,»
Hook. (Aus dem Engliscben ubersetzt.)
^
..*■.
CACTDSFORmCE STAPELIE-
125
CVIiTUR
CACTUSI'ORMIGE STAPELIE
dlentera Misscredit steht , ins Gedacht-
niss zuruclczurufen. Wirklich nicht viele
Pflanzen geben uns so grosse und zugleich
in der Form und im Colorit so eigenthum-
Besondern BemerUngen nher die allgemeine Cultur | ^,^^^ Blunien. Man wird niir aber sogleich
als triftigen Grand der Vernachlassigung
diescr Pflanzen
Wie
der Stapelien, den wenig angenehraen
verlangt auch diese emen trocknen und Ceruch yorwerfen, v^elchen dlese Pflanzen
gut dem Sonnenlichte aasgesetzten Stan- ^^^^^^^ ihres Bliihens aushauchen. Ohne
dort. Man muss ihr mit Sparsamlceit und | ^^ ^^. ^^^ ^^^^ beschriebenen laugnen
zu wollen , muss icli doch hemerlten dass
nicht alle diesen Uebelstand haben und
die grosse Schonheit und Eigenthumlich-
Was
Winter
Fenstern auf einem erhohten, voUkomraen
erhellten Brette halten und sie ausschlies-
lich nur in eine frische mit zerschlagenen
Topfscherben geraischte natiirlicbe Garten-
erde pflanzen,
Im Sommer ausser der oben angefuhrten
beschrankten BewSsserung, wird es noch
gut sein sie wahrend dieser ganzen Zeit ira
Freien an einem warmen, jedoch nicht
gerade den Strahlen der Mittagssonne aus-
geselzten Ort zu stellen; dies letztere we-
nigstens nicht in den ersten Tagen nach-
dem sie aus dem Gewaehshause gebracht.
Ueber die Art und Weise ihrer Vermeb-
rung lasst sich noch nichts sagen; die
Pflanze scbeint bis jetzt weder Seitentriebe
noch Samen zu erzeugen.
Ich benutze diese Gelegenbeit um den
Lesern diese schone Planzengattung, wel-
cbe bei den Liebhabern in so grossem
Anseben gestanden und jetzt in unver-
keit der Blumen vieler, so wie die Leich-
ligkeitmit welcher sie sich cultiviren und
vermehren lassen, denselben hinreichend
aufheben*
Eine raehr wahre Ursache ihrer Ver-
nachlassigung, welche auch der Redacteur
des Horlicuheur so deutlieh als raoglich
erklart liat, ist die Unvollstandigkeit ihrer
Nomenclalur, und wlederhole ich rait ge-
nanntemAutornur,dassgegenwartig in Eu-
ropa keine Stapellen-CoUection von einiger
Wichtigkeit besteht und man auch nicht
einraal die wirkllchen Naraen derjenigen,
welche man besitzt, kennt. Teh bestehe
daher auf die Zweckmassigkeit des Culti-
virens dieser Pflanze und kann den Lieb-
habern , die meinen Rath befolgen , eine
sputere ganzllche Befriedigung versichern.
L. VH.
r//
/^'
/
^ v/.y //
/ 1/ // f^//
E,
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see above.
\
A more magnificent plant, with flowers as richly and as variously coloured, or one to which our
artist has done greater justice, has certainly never before been figured in this Magazine; in consider-
ation of which, we have been led to deviate from our now long-established custom of furnishing
only single plates, to afford adequate room to display its beauties.
It is altogether a species on which too much praise can hardly be lavished. Beuig strictly epi-
phytal , and thriving best on a log of wood , suspended from some part of the Orchidaceous house , its
appearance is njost characteristic when in blossom ; the copious and enormous flowers causing the
scape to assume a halfdrooping form. But the gorgeous tints and beautiful structure of its inflores-
cence are beyond comparison the most striking features. From five to six inches is the usual breath
of the flowers from the tip of each petal ; the sepals are mottled and barred like the back of a
tiger; the brown of the petals is of that rich, smooth, shining character, as to appear an artificial
preparation; the lip resembles the upper portion of a cockle-shell in figure, is most delicately stai-
ned, and when held to a lamp exhibits a glittering transparency of texture for which other Orchi-
daceous flowers are so remarkable; while, perhaps, the most pleasing part of all is the splendidly
mottled tubercles at the base of the lip, which, viewed from the side , or almost any position, are
in the highest degree beautiful, though, as if to attest the fugitiveneM of physical beauty, these arc
the first to fade.
While speaking of the blossoms, we must not neglect to notice, that the specimen of which cor
drawing is an exceedingly good representation , was by no means Strong or luxuriant ; so that a more
vigorous plant wUl probably produce finer flowers. We may also remark that the flowers are extre-
mely durable, having, after being detached from the plant when they had been expanded a fortnight,
arid kept for two days in a packing-case without moisture, remained perfect (with the exception of
the small protuberance just alluded to, which shrivelled in a few days) for three weeks, by merely
immersing their stalks in water in an ordinary apartment. As it was impossible, from their sue, to
«how the manner in which the species grows , a woodcut Is subjoined.
0. grande is now in several collections , but it has not hitherto , we believe , flowered in more
126
ODOIVTOGLOSSE SPLENDIDE.
than two. J. Bateman, Esq. , of Knypersly, Cheshire, first succeeded in inducing it to bloom some
time in 1840; and from a specimen which that gentleman imported from Guatemala, and kindly
btroduced to the gardens of His Grace the Duke of Devonshire, as Chatsworth, blossoms were
obtained in December last,
Mr. Skinner, who found this species in several places, states that it flourished most in a tempera-
ture of from 60 to 70 degrees Tahrenheit, in damp shady places. The little experience we have
yet had in Its culture decidedly confirms this declaration. In summer it thrives in a cool house
which is kept moist and shaded; and may either be fastened to a block of wood, or planted in a
pot filled with sphagnum moss, in Mhich it roots freely. Dryness and a very moderate temperature
are desirable through the winter; and it may propagated in the usual way.
ODOIVTOGLOSSE SPLE]\DIDE
ODOirrOGLOSSOE CKANDE.
Ettm. tf'<^fly^, ivTCtf dent : yXSa-To,^ langue; allusion aux dents du labelle.
Orchidacees, tribu des Vandees.
Gynandrie-Monandrie.
I
CARACTERES G^N^RIQUES.
SPlfeCIFIQTJES
voyez ci-dessus.
M. Lindley (/. c.) en determinant cette
plante, dit, ayec M. Skinner, que cette es-
pece est une des plus belles orchidees qui
aient jamais ete introduites en Europe. Elle
est certainement en outre Tune des plus
extraordinaires que Ton connaisse parmi
ses congeneres par la forme, la grandeur
de ses fleurs et par Tagreable panachure
da coloris qui distingue ces dernieres. Elle
a ete decouverte dans le Guatemala , par
M. Skinner, croissant sur lesarbres, dans
des endroits ombrages , sous Vinfluence
d'une temperature de 60-70 Fahr (h- 12** a
18** R.}. Ce voyageur recommande aux cul-
tivateurs, qui veulent voir fleurir cette
orchidee , de ne pas laisser Fatraosphere
de la serre, ou ils Felevent, depasser ce
taui et de la laisser plutot tomber au-
dessoas.
II est de fait que jusqu'ici elle s'est raon-
tr^ assez rebellea la floraison, et n'a encore
developp^ ses grandes et brilFantes fleurs
que cbez tres-peu d'amateurs; ces fleurs
qui n'ont pas moins de 16 a 17 centimetres
dediametre, sontau nombrededeux a cinq
ou plus sur ehaque scape.
Par son port, son labelle onguicule, et
la forme de son gynosteme, cette plante
appartient blen au genre Odonioglossum ,
tandis que les tuberosites qui se trouvent
a la base de ce labelle rappelle celles des
fleurs des Oncidia.
Les pseudo-bulbes sont tres-gros, bi-
folies, oves-oblongs 5 costes , legerement
deprimes , concaves d'un cote, a bords
aigus , d'un vert bleuatre. Feuilles oblon-
gues-acuminees , epaisses , subcoriaces,
assez amples. Scape basilaire (nutant ;
paucisquameux, et seulement a la base),
bi-quinqueflore; chaque pedicelle brac-
lee. Segments perianthiens externes (com-
paralivement k leur longueur) lineai-
res-oblongs, acumines, ondules, crispes
aux bords, a fond blanchatre, largement
et irregulierement rayes de brun ; les latc-
raux internes, plus larges, lanceolesobtus-
submucrones, ondules-crispes aux bords,
d'un beau jaune sur la moitie terrainale ,
d'un brun rougeatre sur Tautre moitie, qui
est irregulierement bordee et comme tachee
de jaune le long des bords ; labelle concave
beaucoup plus petit que les autres seg-
ODONTOGLOSSE £lev£b.
127
ments, arrondi, anricale au sommet de
Fonglet , blanchatre , onduld, crispe ,
macule de taches brunes concentriques et
borde-mouchete de la meme teinte ; onglet
brun, court, portant a sa base deux tuber-
cules richement tachds de jaune et de cra-
raoisi. Gynosterae tres-court, arque-nutant,
tonienteux et portant pr6s de son sommet
deux oreillettes dUtinctes, pendantea.
Ch. L.
CVIiTVllE.
J'aime a le constater, le gout pour
la culture des Orcbidees se repand de
plus en plus parmi les amateurs. Quelles
plantes, en eflTet, presentcnt a un aussi
haut degre qu'elles roriginalite dans la
forme de leurs fleurs, si souvent remar-
quables encore par leur grande beaute,
leur ricbe coloris et le suave parfum
qu'elles exhalent : parfum qui n'a rien
d analogue dans tout le reste da regnc
Tegetal? Enfin , quel aristarque oserait au-
jourd'hui arguer de la pretendue difficulte
que presente cette culture pour en eloi-
gner les amateurs?
Celle dont il eat donne ci-contre one
belle figure ne vient en rien dementir les
fastueuses epitbetes que j'applique, non
sans justesse, k ces desirables plantes.
ni la brillante description qu'en donne
ci'dessua notre collaborateur. Comme il
fa dit, elle deraande quelques soins pour
17
128
GROSSE ZAHNZUIVGE.
fleurir ; raais, corame le plus grand nom-
bre de ses congeneres, elle se plait fixee
8ur des ecorces ou sur des ecalles de coco
arec un peu de mousse tenue fraiehement
au moyen de frequents seringuages, qu'on
diminuepeu a peu pour les cesser tout a fait
a Tepoque du repos. Elle exige , a ce qu'il
serable, uneassezgrande sorame de chaleur
pendant toute sa periode vegetative; chaleur
dont il faut necessairement affaiblir de
plus en plus I'intensite au fur et a mesure
que la plante se prepare a cesser tem-
poraireraent de vegeter.
L. VH.
9
GROSSE ZAHKZVKGE
ODOHTOGLOSSITM" GRAJIDE.
ExTMOtOGiE. oaov^Jvro^^ Zahn , yXStrTct^ Zunge.
J*
Naturliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandeen
CI. XX. Ord. 1. Lin.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER . .
^iehe oben.
Lindley, der diese Pflanze beschrieben,
erl:lart sie mit Skinner fur eine der schon-
sten Orchideen welche je in Europa einge-
fiihrt worden sind.
Ausserdem ist sle in Bezug auf Gestalt
und Grosse der Bliithen, so wie hinsicbtlich
der angenehmen Zeichnung derselbcn eine
der ausserordentlichsten unler den bis
jetzt belcannten dieser Gattung, Skinner
hat sie in Guatemala entdeckt , wo er sie
auf Baumen an schattigen Orten und in
einer Atmospbare von 60-70^ FabVenh-
(12-15
R.) wacbsend fand. Dieser Rei-
sende empfiehlt den Blumenfreuden , wel-
che diese Orcbidee cultiviren und rar
Bluthe za bringen wunscben , eine zu hohe
Warme in ihrem Treibhause zu verhuten ,
oderbesser noch, dieselbe etwas niedriger
als die eben angegebene Teraperatur zu
hahen. So Aid ist gewiss dass sie sich bis
jetit sebr sohwierig und nur be! wenigen
* LiebhabernzurEntwickelungihrergrossen weicbspitzig, gekrauselt-wellenformig am
und pracbtigenBlutben hat bringen lassen.
Die Blumen haben nicbt weniger als 16bis
17 Centimeter im Durchniesser und stehen
den Habitus, die genagelte Blumenlippe
und die Stempelsaule gebort diese Pflanze
gewiss der Gattung Odontoglossum an,
wahrend, wegen der sich am Grunde der
Blumenlippe befinden Ilocker, man sie zu
den Oncidium zablen musste.
Die ScheinknoIIen sind zweiblattrig, sebr
dick, eirund langlich, gerippt, schwach ,
niedergedriickt, auf der einen Seite hohl,
scharfrandig, blaugrun; Blatter langlicb-
zugespitzt, dick, fast ledcrartig, ziemlich
gross. Bluthenstengel uberhangend , mit
wenig Schuppen besetzt, zwei bis funf
bliithig; jeder Bliithenstiel mit einem
Deckblatt versehen. Aussere BuraenhuU-
bltitter (im Vergleich zu ihrer Liinge) li-
nienforraig-langlich, zugesspitzt, gekrau-
selt-wellenformig aui Rande, weiss breit
und unregelraassig braun gestreift; das
obere aufrecht, die beiden untern nieder-
warts gebogen fast sichelformig, sturapf
Rande, die aussere Halfte schon gelb, die
untererothbraun, ungleich gerandert oder
langst dem Rande bin gelb gefleckt, Blu-
%n zwei bis funf auf jedem Stengel. Duroh j menlippe hohl, viel kleJner als die ubrigen
GROSSE ZAHNZUNGB.
1^9
Kronenabtheilungen , zugerundet, am Na-
gel geohrt, weisslich wellenformig ge-
krauselt, in der Mitte und am Rande mit
braunenFIecken geziert.Nagelkurz, braun,
am Grunde mit zwei reich gelb und kar-
mosin roth gefleckten Hocker versehen.
Stempelsaule sehr kurz , gekrummt-iiber-
gebogen, filzig, nahe an der Spitze rait
zwei deutlichen xiberhangenden Oerchen
versehen.
Ch. L.
CUI.VVH.
Mit Vergniigen bezeuge ich es, dass der
Geschmack fiir das Cultiviren der Orchi-
deen sich immer mehr und mehr unter
den Liebhabern verbreitet. Welche Pflan*
wurde auch beute noch wagen Ton den
vorgegebenen Schwierigkeiten bei dcm
Cultiviren dieser Pflanzen zu sprechen?
Diejenige woven hier eine schone AbblU
dunggegeben, bestatigt gewiss dass, was
ieh von diesen wunschenswerthen Pflanzen
nicht mit Unrecbt gcsagt habe, und wi-
derspricht auch nicht der vorzuglichen
Beschreibung welche hieroben unser Mit-
arbeiter davon gegeben. Urn zu bluhen ,
verlangt sie einige Sorgfalt, begniigt sich
jedoch, wie die grosste Anzahl ihrer Ge-
schvvister, auf ein Stiickchen Rinde oder
Cocusnusschale befestigt , niit ein wenig
Moos umgeben, das man durch haufiges
Begiessen frisch erhalt. Dieses Begiesen
zen bieten auch m einem so hohen Grade ^er^^indert man nach und nach und stellt
wie sie, jene ausserordentliche Eigenthurn- ^' ^^' eint'-^l^nder Rnhezelt g-indich ein.
lichkeit in den Formen ihrer Bluinendar? ^'^ erfordert wahrend der ganzen Zeit
Letztere zeichnen sich oft noch aus durch '^'^' Vegetirens eine recht starke Hitze,
ihre grosse Sch6nheit, ihre reiche Farbung ^'« J«'^«^^ nothwendiger Weise im Ver-
und den liehlichen , im ganzen ubrigen ^''^""'^^ "^"^ ^'^ Pfl«"^« «'«^' ^"•'» Ausruhen
Pflanzenreiche ihm nichts ahnlich finden- ^orbereitet , erniedr.gt werden muss,
den Geruch, den sie aushauchen. — Wer L. VH.
y^/^'f//^^///^
/// ^^
r\jf Farbe
Natiirliche Ordnung der Solanaceen Abth. der Solaneen*
Ord* 1. Liw.
CI. V.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER
TER \
siehe oben.
Die hier abgebildete Pflanze ist ein sclio-
ner, reich und leicht bliihender, I 1/2 Me-
ter holier Strauchmitabfallenden Blattern.
Er wachst wild auf den Yangana Bergen
in der Nahe von Loxa , wo ihn Hartweg
endlich nach einer Seite kurz gespalten;
KorolIerohrenformigjRandmitfunfkurzen
ahnen.Wachst in den Waldern von Guayan.
/. grandiflorum : Blatter breit eirund ,
Kelch S4 mal kiirzer als die Korolle ; Saum
Cb. L.
entdeckt hat. In Europa hat er zum ersten- [ der trichterformigen Korolle funf lappig,
nial im August vorigen Jnhres im Garten Lappen breit. Wachst auf den Bergen von
der GartenbaugesellschaftzuKew gebluht. J Saragouron.
Undley hatte ihn zuerst unter dem Na-
men Hahrothamnus cyaneus beschrieben ,
Benthara aber hat ihn in Betracht der von
Hahrothamnus verschiedenen Aestivation I Diese schone Species gehOrt in die Cate-
dieser Pflanze , so wie deren safthaltigen gorie der sogenannten Kalthaus Pflanzen.
Frucht, Charactere welche sie von den Will man einen voUstandigen Genuss von
CIJLTUR.
Cestrineen entfernen und im Gegentheil
den wahren Solaneen nahe stellen , zum
Typus einer neuen Galtung genommen,
wozu man noch zwei andere neue, eben-
falls von Hartweg in Ccntralamerika ent-
deckte Arten fiigen kann.
Diese letztern hat Benthara folgender
massen characterisirt :
/.ca/yctnww; Blatter elliptisch-langlich ;
Kelch sehr gross (einen Zoll), aufgeblasen,
ihr haben , so kann man sie auch wahrend
der achonen Jahreszeil bis gegen Ende
September oder Mitte October in 's freie
Land setzen. Auf diese Weise in einen
reichen und wenig tiefen Boden cultivirt,
entwickelnsichoftmehralsdreissigBlumen
aufjedeihrerzahlreichenSpitzen.Wahrend
des Sommers verlangt sie haufige Begics-
sun^ ; als Erde benutzt man am besten eine
Mischung von halb Gartenhalb Heideerdc,
«
134
ROHREINBLUTHIGE lOCHROME.
VVoza man noch ungefahr ein viertel gut
verrotteter Mistbeeterde fiigen kann,
Gegen Ende Marz , oder besser noch,
nach Ihrer Bliithezeit welche von Juli bis
October statt findetj muss man sie ein
wenig kurz schneiden , wodurch sie dann
zahlreiche Zweige bildet , deren jeder in
eine Bliithenspitze endigt.
Man vermehrt sie leicht durch Steck-
linge , aus dem jungen balbreifen Holze
genommen , welche unter Glocken und in
einem 6twas warmen Mistbeete zu halten
sind, Diese Stecklinge fassen leicfat Wurzel
und geben schone Exeraplare. Ausserdem
noch ist es wahrscheinlich dass man bald
grosse Pflanzen davon erhalten wird, aus
deren Samen vielleicht einige interessante
Varietaten entstehen konnten.
L. VH.
kb-
y
^ //^/A/
~j ^//^ //
.j0^,/ i\\%\^\ .
GHiRiTA mmm.
Cyrtandraceae § Didyraocarpeae. — Didynamia-Angiospermia.
CHARACT. GENERIS. — Chirita : Calyx tu-
bulosus sub 5-gonus 5-fidu8, lobis per aestivationem
subvalvatis. Corolla basi tubulosa superne ventii-
cosa campanulata , limbo 5-lobo bilabiate, lobis
tubrotundis. Stamina 2 antherlfera, 3-sterilia mi-
nima; antherae reniformes nudae superne cohaer-
entes l-loculares. Ovarium siliquosum. Stylus 1;
Stigma bipartitum, lobis oblongis. Capsula sili-
quaeformis bilocularis stylo terminate bivalvis ^epto
valyulis adnato bipartito. Semina numerosa minuta
calya subulata. — Herbae pcrennes hirsutw nepaf-
enses {^prcpsenii suicnse!) Caulis simplices. Folia
opposita scepius disparia et basi via; inwqualia
petiolaia serrata, Pedunculi axiliares oppostti bi-
bracieati swpius ]-flori. Corollas magnce rnhrw , aut
flavm (in praesenti lilacinw).
Chirita Ham, in Do:r Prodr. Fl. nep. 89.
Chirata G. Doa Gen. Bjst. Card, et Bot. IV. 659.
{Chirita BucnAtrAs. sec. Lindley!...)
R. BiQwiv in HoRSF. Pi. Jav. 116.
Alpit. DC. Prodr. IX. 268. (exceptis (1).)
CHARACT. SPECIEI. — C. acaulis, foliis pi-
losis oblongis obtusis crenaiis in peiiolum angustatis^
pedunculis erecth subhifloris (I), corollae lacinHa
obtusis, callis dtiobus linearibus in labium inferius
aliero lato obiuso in superim, antheris imberbibua.
Chirita sinensis Lirdl. Bot. reg. t. 59. 1844.
(1) In figura Lindleyana pedunculi duo adsunt ct triflori.
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
CHINESE CHIRITA
r
CHIIUTA SI]\ESSIS.
ETYMOLOGY • . .
GENERIC CHARACTER.
SPECIFIC CHAR.ACTER
see hereafter
see above.
This charming little greenhouse plant h one of the first results of any importance, from the Toyage
to China, by Mr. Fortune, on account of the Horticultural Society. It was sent home in a wooden
case , and its beautiful large lilac fox-glove-like flowers were open when it arrived.
We were accidentally unable to describe the flowers, for whose structure we are therefore obliged
to trust to our artist, who we hope has been correct in the drawing. Trom this it appears that the
plant belongs to the genus Chirita, distinguished from Didymocarpus by Its stigma, hav.ng the upper
lip abortive, and the lower two-lobed.
Those who see what thl, is may judge how desirable it would be to obtain from India the other
species of the genus, among which are some still finer. And they are all so easdy cultivated, that
they are just the things to introduce into gardens. Any body who can grow a Gloxmia can manage a
Chirita.
rig. 1. represents a section of a corolla ; 2. the ovary; and 3. its section. ^
It appears to be a stove plant, requiring to be potted in a compost of peat loam and sand m equal
proportbns. During the summer season an ample supply of water should be g.ven to .ts roots,
taking care to wet the leaves as seldom as possible. In winter, water once a week wjl be qmte
sufficient. It may be propagated from leaves, cut at the base of the vein,, and la.d down on a pot
filled with silver sand.
IS
136
CHIRITE DE LA CHINE.
CHIRITE DE LA CHINE
CHIKITA SUfEffSIS.
tm. AJ«7''f J ''^*^J S^^^' A^l«»i<»n a ^a f<^™^ tubulee des fleurs, dans lesquelles Fauteur du genre
a vu les doigts d'un gant
4
Cyrtandracees, tribu des Didymocarpees. — Didynaraie-Aiigiospermie
CARACTERES GtTfERIQUES.
SPECIFIQTJES
voyex ci-de88U8.
Charniante petite plante rapportee par
M. Fortune pendant un voyage en Chine, en-
trepris pour le compte dela Societe Royale
d'Horticulture de Londres, dans Je jardin
de laquelle elle est avr'wee toute fleurie^
dans une caisse a la Ward.
M. Lindley (/. c.) en rapportant ce fait,
prend soin de declarer que n'ayant pas eu
occasion d'en examiner les fleurs , il est
oblige , pour les decrire, de s'en rapporter
bractees lineaires et ciliees, en deux ou
trois courts pedicelles. Fleurs grandes, bel-
les, d*un lilas vif au limbe externe et a la
base du tube, plus pale dans les autres par-
ties, blanches interieurement. Calyce tr6s-
court, de cinq lacinies lineaires. Tube flo-
ral legerement arque en dessus au milieu,
renfle-venlru vers sa base en dessous et
au sommet, subcontracte en dessous egale-
ment vers ce point ; limbe bilabie : les deux
a Texactitude de rartlste. Heurensement j lobes de la levre inferieure cgaux, plus
rhabileM"* Drake s'est acquise sous ce rap- I grands, arrondis, deflcchis. On remarque
port une reputation meritee.
sur celle-ci un double cal,lineaire-allongd,
La Chirita sinensis est acaule et a entie- d*nn orange vif, et sur celle-la un autre plus
rement le port d'une Gloxinia. Ses feuilles I court, plus gros, arrondi d'un cote, bifide-
sont opposees, souvent inegales, ovales- J aigu de Fautre et dela meme couleur que
oblongues, obluses, crenelees, granduleu- le precedent. Etamines -4; dont les deux
fics'poilues, ciliees; elles sont traversees fertiles plus longues, fixees a la levre su-
par une nervure mediane robuste, de la- I perieure; a filaments forteraent coudes au-
quelle, aleurbase, le limbe decurrent, J dessus de leurs bases, veins; ceux des deux
en se retrecissant, forme un petiole court 1 etamines steriles beaucoup plus courts,
et tres-epais, arrondi en dessous, plansub- I arques;antb6res fertiles a lobes reniformes.
eanalicule en dessus.
Leur face superieure , d'un vert fonce ,
est marqud de veines immergees; Finfe-
rieure plus pale est relevee de nervures
saillantes bifariees. Les pedoncules sont
axillalres, dresses, courts, poilus, rougea-
tres, et se divisent au sommet, muni de deux
Style (ovaire) siliculiforme-allonge , obso-
letement tetragone, velu, glanduleux, ceint
a la base d'un disque annulaire , unidente
de chaque cote; stigmate continu, bifide.
Placentaires2, multiovules, fixes a la paroi
par un pedicule contourn^.
Ch. L.
Explication des Figures.
Fig. 1. CorolU ouverte. Fig. 2 Style oTairien. Fig. 3 Section horizontalc de Fovairc
GH1NES1SCHE GUIRITE.
157
4
Les Chivites (car il faut esperer que
nous en connaitrons bient6t plus d'une
espece) sont les Gloxinies de rancien monde;
c'est dire par la qu'elles oflfrent Tagreable
port et la splendeur florale qui caracteri-
sent ces dernieres a un si haut degre.
Comme elles egaleraent, les Chirites se
multiplient avec facilite d'eclat du pied ,
de boutures de feuilles, etc. Elles presen-
tent toutefois cette difiFerence capitale que
leur rhizome, au lieu d*etre un tubercule,
est compose de racines fibreuses, dont la
conservation en hiver demande quelque
precaution. Dans ce but on tiendra en cette
saison la Chirita sinensis dans une bonne
serre temperee, sur une tablette bien expo-
sany «
twelve flowers in a raceme. The expanded flowers are nearly three and a half inches wide their
colour Is a bright lilac ; the labellum is white at the base and in the middle , lilac at the edge ana
point, and richly marked with small blood-red spots. Along its middle, below the column are hve
purple lines, which pass into three elevated colourless ridges, beyond the place where *»»« ^°
touches the lip. It is with Cattleyas and such beautiful plants, that this charming spec.es is ^^orthy
*°We owTout drawing to the obliging attention of Mrs. Wray, Oakfield, near ^^^^^^Jr^'^" ' 7*'°*;
gardener, Mr. J. Brewster, we have also to thank for the following particulars. ■ The P'-t was
imported from Guatemala In July, 1841, when it immediately began to f "^ ^ ''"^ , ^"^^ - -^'^-"^
it showed flower-scapes , but the season was too far advanced to bring them to perfection. It then
remained dormant, and lost all its leaves, till March. 1842; when it "S-'^ /;''"--?«*' &-- -&'
and expanded its first flowers on the I2th of June. These were shown at Chiswick m July ,
continued perfect for five weeks.
140
BARKERIE ^L^GANTE.
« The temperature in which the plant \Ya8 grown was never above 65<>, when it could be kept,
under by giTing air freely, while, in winter, it often fell below 40o. Indeed, my only object was
to keep out the frost; and I invariably gave a little air whenever it could be done with safety. In
the summer, the windows and doors of the Orchidaceous house are open every day; and I am of
opinion that the Orchidacese of Guatemala cannot be kept too cool in this country at that time,
for the more air I give, the better they grow. I always, however, keep the house damp. »
The plant was cultivated by Mr. Brewster in an open wooden basket, filled with moss. It will
likewise succeed on a block of wood. Nothing could be more perfect than Mrs. Wray's specunen ;
and the advantages of the summer air to the plant can hardly be over-stated.
As we are only able to give the flowers in our drawing, we subjoin a woodcut of the whole plant.
BARKERIE 1BL1EG4XTE
BARK£RIA SPECTABILIS.
Ettm. G. Earlier, esquire, amateur d'Orchidees
Orchidacees § Epiclendrees. — Gynandrie-Monandrie,
CARACTERES GEWERIQTJES .
CAKACTERES SPECIFIQTJES.
voyez ci-dessus.
Les Orchidees, a un plus haut degre que I tes, hautes de 12 a 25 centiin. environ,
toutes autres plantes, ont le privilege, nous lis sent entiereraent recouverts de grandes
nesaurionstroplerepeter, d'exciterl'eton- | squames submembranacees , striees, grisa-
tres, se terminantpar deuxou quatrefeuil-
lesobarnues,lanceolees, aigues, separees
antra elles par un intervalle d'environ
2 oil § centim. La, chez les pseudobulbes
fertiles se montre una spathe formde de
plusieurssquames brunes, seches , d'entre
lesquels sort le scape. Celui ci s'eleve 10 a
30 centim. et de plus de hauteur at porte
de 8-6 a 12 fleurs penchees, dispos^es en
raceme. Dans Tepanouissement total ces
fleurs n'ont pas moins de 10 cent, de dia-
loetre; elles sent d'un beau rose lilacin^ ,
macule au labelle qui est jaunatre au centre
nement et radmiration de Tobservateur ,
par la forme bizarrement curieuse de leurs
fleurs, par la beaute, le riche coloris d'icel-
les et tres-souvent a cause des suavesparfums
qu'elles exbalent. Aussi les amateurs, reve-
nus des impressions facheuses qu'on leur
araitsuggerees contre la culture de ces in-
t^ressantsvegetauXjCommencent-ilsmainte-
nant a Tenvi aen enrichir leurs collections*
Nulle espece ne merite mieux cette dis-
tinction que celle dont nous donnons ci-
contre une belle et exacte figure. Elle a ete
decouverte dans le Guatimala par un xele
voyageur-botaniste, M. Skinner, qui en et marque de points d*un pourpre tres-
envoya des individusvivants en Angleterre, fonce.
il y a deja plusieurs aunees. Selon lui , les Les lacinies perianthlennes externes sont
habitants de cette contree en font un cas lineaires-lanceolees; les internes un peu
tout particulier et sous le nom de Flor de pluslarges, ovees-Ianceolees; toutes ondu-
Isahd lU^n font hommage a la divinite, lees-acuminees. Le labelle beaucoup plus
en en d^posant les fleurs sur les autels. ample qu'elles, est ovelanceole ; a sa base
Ses pseudobulbes fuslformes,epais, quoi- deux lobes auriculaires se relevent pour se
que allonges, for men t des touffes compac- replier le long du gynosteme ; il se resserre
bark£rie elegante.
141
cnsuite legerement vers sapartie inediane,
est ondule au bord et a peine aigu au som-
raet. One teinte pale , d'un blanc jaunatre
regne dans la longueur mediane ou Von
remarque trois lignes ou cotes peu elevees.
Le gynosteme est court, nutant et parallele
au labelle , sur lequel il semble applique,
Cfl. L.
dJIiTURE.
r
Cette brillante espece n'exige aucun soin
particulier, ne presente pas la moindre
difficulte dans sa culture- Comme la plu-
part des Orchldees raexicaines et Guatl-
mallennes, elle ne deniande de chaleur
qu'a Tepoque de sa periode vegefalive et
surtout lors de sa floraison. A cette epoque,
done, on placera dans la serre chaude le
fragment de bois ou d*Scale de coco sur
laquelle on I'aura fixee, en la suspendant
au toit de la serre, et le plus pres possible
du soniraet, qu'on tiendra bien orabrag^
des rayons du soleil (on salt, et j'ose II peine
le rappeler, qu'une telle situation est la
plus chaude de la serre); la, on la serin-
guera frequemment et plusieurs ^fois par
jour, selon Tetat de Tatmosphere.
A Tetat de repos , c'est-a-dire , peu de
temps apres la formation normale des nou*
veaux pseudobulbes , on la releguera dans
une bonne serre temperee en Fy tenant
pres des vitres, comme je Fai dit tout a
Fheure, en lui suspendant en tout ou en
partie les arrosements, jusqu'a ce qu'elle
annonce de nouveau Fenvie de vegeter.
L. VH.
I**
142
ZIERLIGHE BARKERIE.
ZIERLICHE B4RHERIE
BAKKERU SPECTABUIS.
Ettmologie. G. Barker Esq'fo, Orchideen liebhaber
Naturliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Epidendreen. — CK XX
Ord. 1. Liw.
GATTURGS CHARACTER,
SPEC. CHARACTER
ER, )
siete oben.
Keine andere Pflanzengattung zieht mehr
das^Erstaunen und die Bewunderung des
Beobachters auf sich, alsdie der Orchideen,
so wohl wegen der oft iiusserst merkwiir-
dlgen Gestalt, der Schonheit und der
reichen Farbung ihrer Blamen , als auch
wegen des angenehraen Geruches den sie
verbreiten. Die Liebhaber koniraen auch
immer mehr und mehr von dam Vorur-
theil, welches ihnen gegen die Cultur
dieser Pflanzen eingeflosst war, zurxick
und bestreben sich jetxt nach alien Kraften
ihre Samralungen zu yerraehren.
Keine Species verdient wohl in sohohem
Grade unsere Beachtung als die, wovon
wir hier eine genaue Abbildung beifiigen,
fn Guatemala von dem eifrigen Botaniker
und Reisenden Skinner entdeckt, wurde
sie vor raehreren Jahren in lebendenExem-
plaren nach England gesandt, Ihm zufolge
steht diese Pflanze bei den Eingebornen,
welche sie Florde Isabel nennen,in hohem
Ansehen , sie opfern sie ihrer Gottheit und
fitreuen die Blumen davon auf die Altare.
Die Scheinknollen sind spindelforniig,
dick und bilden , obschon von langlicher
Gestalt*, eincn gedrungenen Busch von
12-2S Centimeter Hohe. Sie sind voUstandig,
von grossen , fa^t hautigen , gestreiften
grauen Schuppen umhullt und endigen
sich durch zwei oder vier fleischige , breit
lanxetlforraige , spilze Blatter , welche
nnter sich durch einen ungefahr 2-3 Cen-
timeter betragenden Abstand getrenntsind.
In den fruchttragenden Scheinknollen zeigt
sich eine von mehren trockenen braunen
Schuppen gebildeteScheide, zwischen wel-
cher der Blumenschaft hervorkommt; der-
selbe ist 10 bis SO Centimeter und dariiber
hoch, und tragi 8 bis 12 uberhangende
traubenstandige Bliithen.
Vollstiindig geciffnet haben diese nicht we-
nlger alsl Centimeter Durchmesser, sie sind
schon rosalilafarben, die in der Mitte gelfae
Blumenlippe ist dunkelpurpur gefleckt.
Die aussern Blulhentheile sind linien-
lanzeltformig, die innern etwas breiter,
eirund lanzettforraig, alle am Rande wel-
lenformig und spitz. Die Blumenlippe vie!
grosser, eirund lanzettformig am Grunde
mit zwei anfangs aufrechten, dann an die
Stempelsaule sich anlegenden ohrforraigen
Lappen versehen , gegen die Mitte etwas
zusammengezogen, am Rande wellenfor-
mig , sich in eine kurze Spitze endigend^
Der Mittelpunkt ist blass, gelblich weiss,
von drei etwas erhabenen Linien durch-
zogen. Stempelsaule kurz, iiberhangend
mitderLippe gleichlaufend, welcher sie
fest anzuliegen scheint.
Cb« L.
C17E/TI7R*
Diese ausgezeichnete Species erfordert
keine besondere Pflege und bietet durch-
aus keine Schwierigkeiten in der Cultur
ZIERLICHE BARKERIE,
145
W
und guatemalischen Orchideen , verlangt
Warme wahrend
der Zustand der Atmosphare es erfordern
sollte.
Wahrend der Rn>TP7flif A h 1;i^t ,^^r,u
ihrer Yegetation und Lesonders wahrend dem sie neue Scheinzwlebel geblldet ,
ihrer Bliithezeit. Gegen diese Zeit hln bringe man sie in ein temperirtes Gewachs'
hangemansiedaheraufeinemStuckchen haus, woman sie, aiif oben angegebene
Holz Oder einer Cocusnussschale befestigt, Weise, nahe beim Lichte halt und d'as Be-
ganz oben im Gewachshause, aber so, dass giessen ganz oder theilweise so lange ein-
sie hinlanglich gegen die Sonnenstrahlen stelU, bis sie wiederuin neues Leben zeigt.
geschiitzt bleibt. Dort begiesse man sie
haufig, sogar mehrere Male taglich , wenn ' '" ^•
I
19
I
-X
^:
>
PENTASTMOK GMSSIFOIIDS.
Scrophulariaceae § Dxgitalees. — Didynamia-Angiosperraia*
CHARACT. GmEK.— Pentastemon : Calyx
quinquepartitus. Corolla hypogyna tubo teretius-
culo, fauce subinflata, limbi bilabiati labio superiore
emarginato-bilobo , inferiore trilobo nudo v. basi
barbato. Stamina coroUae tubo inserta, quatuor dl-
dynama exserta ; antheris bilocularibus , loculis diva-
ricatis , quintum anantherum. Ovarium biloculare
placentis dissepimento utrinque adnatis multiovu-
latis. Stylus simplex; stigma obsolete bilobum.
Capsula bilocularis septicide bivalvis, placentis ad-
natis. Semina plurima angulata aptera. — Herbeepe-
rennes in America horeali et tropica trans
wquatorem indigence ; foliis oppositis integerrimis v,
«errn/«5,pedunculis axillarihus et terminalihus pau-
cifloris hracteatis in racemos r. panicuias disposi-
tis, coToUh coccineis purpurascentibus v. violaceis.
Pentsteinon Imekvt, msc, Iamb. in. LiifH. Tbaxs x.
t. 6. et alii auct. Dasanthera Rafet.
Ein)LicH. Gen.pl. 3909.
CHARACT. SPECIEI. — P. fruticosus gfaber, fo-
liis ohotato-lanceolatis integerrimis coriaceis sulttcs
carinatis, racemis terminalihus pauciflor is secundis,
rhachi hinc puhescenfe , calycis glahriusculi laciniis
ovaiis acuminatis atriaiis , corolla infimdihulari
glabra labii superioris laciniis otafis obtusiasculis ,
inferioris tripartiti lateralihuf^ otatis ohtiisis basi
villo&is intermedia abbreviata, antheris mUosissimis.
Pentstemon crassifolius Liimi. , Bot. reg. , t. 16,
vol. IXI?,
Tcite du Magazine of Botany dc M, Paxton,
THICK-LEAYED PEIKTiiTEIIlOIK
PEITSTEMOn CRASSlFOimS .
ETYMOLOGY . . .
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see hereafter,
see above.
In the handsome and valuable genus Pentstemon ^ although nearly aH the species are accounted
herbaceouR perennials, they are principaUy of a half-schrubby character, and one dirlsion may be
made to comprise the hardy suffruticose plants, another those which are but partially hardy, and a
third the hardy species, which are decided shrubs, or of which none of the branches perish
in winter. .
Every member of the genus is ornamental, and merits attention. The class last pointed out has,
however, peculiar claims to notice for the ease with which they may be managed, and for their
extreme beauty. Dwarf shrubs of so very ornamental a description are by no means of common
occurrence, and a superior value, therefore, attaches to the few which do exist.
Besides P, Scouleri, which is of a similar character, we are only acquainted with P. crassifoUns,
which forms a low-spreading shrub, admirably suited for planting in the front of shrubbery or other
borders, or even for associating together in beds or groups. The number of branches that it sends
up from the roots, and the striking liberality with which it develops its fine spikes of flowers at
the point of every shoot, are characteristic and excellent features, and give it a splendid appea-
rance in the months of May and June.
It is a North American species, introduced to England several years back, and now to be had of
most nurserymen. It is abundant in the gardens of the Horticultural Society, and at the Epsom and
■ h
other nurseries.
In a border planted with dwarf shrubs alone, placing them two or three feet apart, P.crassi-
folim would make a prominent figure. The pleasing half trailing manner in which it sends forth its
numerous stems;* so as to compose a broad and yet dense bush, adapt it for planting by itself in
146
PENTASTEMON A FEUILLES £PAISSES.
borders , and also fit it for growing in masses. We saw a bed of it in blossom last spring , and the
effect was truly splendid.
When propagated, which it can be by cuttings, or by pulling off the shoots which happen to
have lain on the earth and rooted, it demands no subsequent culture. A loamy soil, such as exists
in most good gardens , will be perfectly suitable , and when the plant is four or five years old , as
it is apt to get ragged and shabby in the centre, it should be separated, and the divisions trans-
ferred to any desir^ position. In dividing it, the older portions may be thrown away, and only
the younger and more vigorous pieces be transplanted.
A light open situation should always be chosen for it , and it wiU not thrive in a low wet loca-
lity. At an times it loves to have plenty of sun and ah:.
PEMTASTEMOW A FEUII.LE8 EPAISSES
PEWTASTEMOIi CRASSIFOLIUS
««
V » »
ttxm> srciri, cinqj mjfcafcc y
filament; en composition les Grecs dcrivaient srgyr*; d'ou robligation
pour lc» modernes d'ecrire Peniastemon et non Penisfemon et Penstemon.
Scrophulariacees § Digitalees. — Didyiiaraie-Angiospermie
CARACTERES GEWIERIQUES ,
CARACTERES SPECIFIQTJES
Toyez ci-de83u».
Le monde savant ou hortlcole doit la
connaissance de cettejolie plante a Vinfor-
tune James Douglas (1), qui la dccouvrit, en
1837, sur la cote nord-ouest de rAmerique,
contree riche en ce genre de vegetaux,
Elleest encore rare dans lesjardinsjou elle
nierite une place distinguee.
C'est une plante suffrutiqueuse a la base,
atteignant environ §0 a 40 centimetres
de hauteur. Elle est glabre a rexception
des anthcres, qui sent tres-velues, des ra-
mules qui sont tres-legerement pubescents
et des renfleraents poilus de la levre in-
ferieure de la corolle. Les rameaux sont
subligneui, rigides, divariques, rougea-
tres, et portent des feuilles obovees-lanceo-
(l)Tout le monde sait que Fencourageux et infa-
tigable Toyageur-botaniste , James Douglas , qui par
«e8 voyages dans le nord de FAmerique, la cali-
forme, etc., enrichit TEurope de tant de plantes
interessantes, tomba dans une fosse creusee par les
natureU pour prendre les buffles, et qu'il y perit
•ous left coups d'un de ces animaux qui y etaii
tomb^ atant lui.
lees, tres-enlieres , coriaces, subcharnues,
legereraent carenees en dessus, attenuees
en petiole, subobtuses ausommet. Sur les
rameaux floriferes, ces feuilles sont nota-
blenient plus courtes. Les fleurs sont gran-
des, subunilaterales, d'un beau lilas lave de
pourpre a la base, el disposees en grappes
terniinales, subpauciflores. La rhachide, les
pedicelles (tres-courls) , les bractees et les
calyces sont fineracnts pubescents. Le ca-
lyce est court, renfle, a cinq lacinies ine-
gales ; dont les trois superieures lineaires ,
les deux inferieures plus larges.
Le tube floral, legereraent renfle a la
base et glabre , se resserre presque aussit6t
pour se dilater ensuite pen h peu jusqu au
sommet; il est arqu6 en dessus et presque
droit ou a peine concave en dessous; le
lirabe est etal^, ample, bilabie; la levre
superieure est formee de deux lobes
oves, obtusiuscules , dresses; Tinfcrieure
de trois lobes egalement oves ,
un peu plus grands , obtus , dont 1 m-
termediaire plus court. A Fenlree de la
gorge, les trois lobes presenlent une cle-
mais
PENTASTEMON A FEUILLES fPAISSES.
147
Tation arrondie, d*une telnte plus claire
que le fonds, et herissee de petlts poils. Les
filaments starainaux sont greles, nus, arqnes
par paires didynames ; les antheres arron-
dies cuneiformes, herissees de poils tres-
tenus. Le style est allonge grele , plus long
que etamines et se termlne par un petit capi-
tule papilleux, poila« La 5® etamine, beau-
coup plus courte que les autres, est anan-
these et velue vers le somraet.
cuLTviti:,
Cette jolie espece n'est pas antant re-
pandue dans les jardins qu elle le merite-
rait en raison de Telegance de son port ,
du nombre et du joli coloris de ses fleurs,
Aussi je puis en connaissance de cause en
recommander la culture aux amateurs.
L*un des principaux avantages que pre-
sente cette plunte est sa petite stature, qui
permet de la placer au bord des massifs de
plein air, dans lesquels on pourra en for-
mer de gracieuses bordures.
Corame elle est d'une consistance un peu
plus ferme que ses congeneres , sa multi*
plication demande un peu plus de precau-
tion , en ce sens que pour le bouturage,
par exemple, les sujets doivent etre coii-
pes a Textremite meme des tiges, c'est-a-
dire, que ces extremites, nieme tout rdcem-
ment developpees, peuvent seules ^tre bou-
turees. On peut opdrer a chaud ou a froid,
selon Fetat de Tatmospbere et Tepoque a
laquelle on se decide a user de ce mode
de multiplication (le printeraps ou Vau-
tomne).
le separage des tiges, ou eclat du pled,
doit etre pratique de preference des les
premiers jours du printemps ; on risquerait
trop, et par le motif que j*ai allegue plus
haut, de perdre une touffe toute entiere, en
la divisant en automne. Une seule blessure
aux rhizomes suflSrait a cette epoque pour
amener la pourriture de toute la ptante,
Je conseillerai encore pour plus de surete
d'en rentrer un indiTidu en orangerie;
nos longues pluies de Fautomne et surtout
celles de Thiver etant particulierement
funestes a cette belle espece,
L. VH.
'^j^^V^*.^.^''^'^'**^
/
148
DICKBLaTTRIGER BARTFADEN
DICHBLATTRIOER BARTFADEM
rESXASTiaiOH crassifolius
-<4 » »
i. ViVTt, fiinf; TTtiftmco, Faden ; bei iusammensexzungen buiuicucu ^^ v.,.v.v--^
wesshalb wir Penlaslemon und nicht Penlstemon oder Penstemon schreiben mussen.
Naturliche Ordnung der Scrophulariaceen , Abth. der Digitaleen
CI. XIV.
Ord. 2. Lirr.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER . .
siehe oben.
Die Wissenschaft und der Gartenbau
Yerdanken diese liebllche Pflanze dem
ungliicklichen James Douglas (1), der die-
selbe im Jahr 1837 an der nordwest Kiiste
von Amerika, einer an Pflanzen dieser
Gattung so reichen Gegend entdeckte. In
ansere Garten ist sic nocb selten , verdient
blasen mit fiinf ungleicben Zipfeln , die
drei obern linienformig, die iin tern breiter.
Die Blumenrohre glatt, am GrOinde etwas
erweilert , etwas hoher plotzlich verengt ,
sodann sich allmahlig bis zura Rande bin
erweiternd,oberbalb gekrummt, unterhalb
beinahe gerade oder kaum etwas ausge-
aber in denselben verbreitet zu warden. hohlt. Saum ausgebreitet weit, zweihppig J
Die Pflanze ist einHaibstrauch von 3040 obere Lippe zweilappig , Lappen zugerun-
Centimeter Hobe, ganz glatt rait Ausnahme det stumpflich, aufrecht , untere Lippe aus
der sebr bebaarten Staubbeutel,der weicb- drei ebenfalls eirunden jedocb etwas grSs-
haarigen jiingern Aeste und der untern
Lippe, welche mitbehaarten Erhohungen
versehen ist. Aeste fast holzig, starr, aus-
gesperrt, rothlich mit verkehrt eirund-lan-
zettlichen , ganzrandigen , lederartigen ,
fast stumpfen Blaltern,
Dieselben sind an den bluhenden Aesten
viel kurzer. Blutben gross , fast einseilig in
wenig bliitbigen endstiindigen Trauben,
sern Lappen bestebend , mittlerer kurzer.
Am Eingang des Scblundes bilden die drei
Lappen eine rundliche mit kleinen Haaren
besetzte Erhohung von hellerer Farbe als
der Grand.
Die Staubfiiden dunn, unbebaart, paar-
weise gegeneinander gekriiramt; Staub-
beutel herzformig zugerundet , mit femen
Haaren besetzt ; Griffel verlangert, dunn,
schon lilafarbig am Grunde init Purpur langer als die Staubfaden, sich in ein klei-
uberlaufen. Die Spindel, die sebrkurzen nes warzig-haariges Ivnopfchen endigend.
Blutbenstielchen, die Deckblatter und Kel- Der funfte Staubfaden kurzer als die ubn-
cbe zart weichhaarig. Kelcb kurz, aufge-
(l)E8ist allgemeln bekanat dasa der kuhne und
unermudllche botanlsche Reisende, James Douglas ,
der durch »eine Reise in Nordamerika , Callfor-
nien, etc. mit so vielen interessanten Pflanzen Eu-
Topa bereicherte , in eine von den Eingebornen zum
gen, unfrucbtbar, am Ende bebaart.
Ch. L.
CUI'TUR«
Diese biibscbe Species ist in unsere Gar-
u* r , fi 1 A A - I ten noch nicht so verbreitet wie sie es
BufTelfanee gemachte Grube faei und darin von I „ , _ i -^ -i „„ HaTiitiis.
ebem dLr Tbierc, welches Tor ih™ hinaiu ge- wobi dureb die Sebonbeit ibres HabUus
fallen , gctodtet wurdc. 1 die Menge und zierliche Fiirbung ihrer
DIGKBLSLTTRIGER BARTFADEN.
149
Blumen verdiente. Als Sachkenner kann
ich deren Cultar den Liebhabern anem-
pfehlen .
Eins der vorauglichsten Vortheile, die
dlese Pflanze gewahrt, ist ihre geringe
Grosse, wessbalb man sie sehr gut zum
bordiren der Pflanzengruppen im Freien
benutzen konnte.
Da sie barter als ihre Geschwister ist, so
verlangt ibre Vermebrung ein wenig mehr
Vorsicbt, man muss namlicb fur Stecklinge
die aussersten , erst kiirzlich entwickelteo
Spitzen der Zweige nebmen. Je nach dera
Zustande der Atmospbare und der Zeit
(Frubling oder Herst) wo man sich ent-
scbliesst diesen Weg der Vermebrung ein-
zuscblagen , kann man es im Kalten oder
Warmen thun.
Das Zertbeilenmuss vorzugsweise in den
ersten Tagen des Frublings gescheben;
durcb den obenangegebenen Grund wurde
man beim Zertbeilen im Herbst za viel
Gefabr laufen die ganze Pflanze zn ver-
lieren. Eine einzige Bescbadignng an den
Rbizomen wurde zu jener Zeit genugen
ein ganzlicbes Verfaulen berbei zu fuhren.
Zur grossern Sicberbeit wurde ich nocb
anratben ein" Exemplar davon ins Kalthaus
zu bringen , da unsere langen Herbstregen
und bauptsachlich diejenigen des Winters
dieser schonen Species liberaus verderb-
licb sind.
L. VH.
*
I
'
^/UUr^
r//f^ /'.
•■ n
rr r/ ry *)Kt^\\>i\\
+ ^
PHIDRAMSSA GHLOMCRA.
AmarillydacesB § Amaryllideae-Hippeastreae. — Hexandria-Monogynia,
CHARACT. GIM.YJ.S.—Phcedranassa:Germen de-
flexum trigone oblongum apice constricto. Tubus
crassus decurvus latere inferiore brevlore sexcos*
tato compactus profunda sexsulcatus ore angustato.
Limb us pendulus ^ laciniU spathulatis convolutis,
sepalis inferne margin e ^ fistulse instar (I) convolute
superae lamina latiore. Filamenta complanata in-
ferne gradatim latiora infra tubi faucem pariter in-
serta conspicue decurrentia recta, superiora tria
breviora, inferiora producta- antherse breves ver-
satiles infra medium afRxse. Stylus rectus; stig-
mate simplici clavato. — Herbse Americanw bulbo
ovato ; scapo tereti crasse carnoso augusle fistulato;
foliis hysteranthiis pctiolatis.
W. Herb. Bot. reg.misc. 23. 1845. et sub
tab. 17. eodem anno.
CHARACT. SPECIE!.— P. Caule hipedali; um-
beWa circtter sex flora; spatha hracteaia marccscente^
pedunculis suhwqnalihus 5/8 7/8 ufic. , mrtdihus ;
germine 5/16 xmc. viridi; perianthio ultra v. sub-
biunciali rubro , laminis virldibus margine pallido
subundulato subacutisj stylo perianthium, filamen-
tis albis stylum album superantibus; antheris pal-
lide subluteis; foliis viridibus subacutis petiolo
1-2-unciaIi lamina subpedali circiter 2 3/4 unclas
^«*^* W. Hekb. /. c.
Phycella chlorncra W. Herb. Araaryll. 155? Hce-
maitthus dubim HtmB et Bohpl. Kta. Nov. gen. ct
sp. L. 281.
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
PH^DRAXASSiA CHLORACRA
CmraSOH Aim GKEETT PH.¥DRASASS1.
ETYMOLOGY. . . ■
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see hereafter
see above.
This is one of the curious bulbs met with by Mr. Hartweg in Peru. It occurred on rocks at the
village of Saraguru, near Loxa, at an elevation of about 9,000 feet above the sea, and supposed to
be the long sought HwiHanthus dubius, of Humboldt and Runth.
When the learned Dean of Manchester recast the genera of Araaryllids, he found it necessary to
_ . .,, •.•■..,_ .11 iUon an nr<1in.-il afRnitv . and he
remove the plant Irom Hacmantnus, witn wnicu ii ua» uu ui...v* — -- r i, «
stationed it in Phycella , to whicl, it appeared more likely to belong. The examination of tesh flo-
wers has however shewed that it constitutes a peculiar genus, to which Dr. Herbert has given the
name of Plu-cdranassa (it is to be presumed from (p»i^fos gay, and «v«^»-« queen). He regards it
as an approach to Stenomesson and Pentlandia. The want of the peculiar faucial scales of Phycella
certainly removes it from that genus. . 2 U
Fig. 1. shews the manner in which the bases of the filaments are connected with the ovary;
a transverse section of the ovary. I me of this
Another species of Pba^dranassa is the Phycella obtusa, mentioned in the last vo u
work, at Ko. 93 of the miscellaneous matter. It was also one of the discovenes of ^-. ^^^^^J^J
who collected it on the arid banks of the river Guallabamba, in the valley of San '^"*^^:^'^^^ ^^^
province of Quito, at an elevation of about 7,0U0 feet above the level of the .'^^'^Jl'^^J'^^^^ .^ .^
place where Humboldt and Bonpland found their Hwmanthus dubius, it is not impro )a
of P. obtusa rather than chloracra that this plant is a synonym. , , . , ♦ „. i>u^
* , , t II. ' • r. iUp^ ftame kind of treatment as Phy-
Both species of Phaidranassa are greenhouse bulbs, rcquirmg the same kiu
(1) M. W. Herbert ecrit fistulai formiUr! Nous ii*avons
nistCj serai( un \>rTtable barbansme.
pas 03^ consacrer id uae lelle locu.ion qui, a«x ,en. cP.n J,..ma
20
15^
PH^DRANASSE A FLEURS VERTES AU SOMfllET.
cella. They should be potted in a light rich sandy loam, kept quite dry during the season of rest,
and fully supplied with moisture when in a grawing state. They flower during the winter and spring
months, before the leaves appear, and are increased by dividing the bulbs when in a dormant state.
The accompanying figure was made from a specimen, which flowered at Bury Hill near Dorking,
under the care of Mr. Scott, gardener to Charles Barclay, Esq.
PH.SDRANASSE A FLEURlS TERTES AU SOMIUET
PH.%DRA!^^X^lante (1) inseree
dans les Plantm j^quinoctiales (/, c.) est
bonne; raais les pctites dents interme
diaires du limbe corolleen y ont ete orai-
ses (a la verlte, il n'est pasfacile de les
remarquer dans les echantillons sees),
et le fruit y est represente corame une
(I) Elle a ^t^ trouvee k peu pres dans les memes
contrees (foci's suhfrigidis regni quitenais, prope
Delay, Citmbe et Cnenca; alt. 1,400 hexap.),
(Note de Tauteur.)
Not^a
PL Amer. cette meme
mr
corame ovee; de sorte que nous ne sau-
rions douter que notre plante soit identi-
que avec la sienne. Elle fleurit ici pendant
une grande partie de Tete et Ton peut juger
par Tinspeclion de notre figure qu'elle fail
un tres"bel effet.
» Arbrisseau glabre ou presqu'entiere-
ment glabre, inerrae, s'elevant dans nos
cultures a pres de deux metres de hauteur.
Feuilles souvent fascieulees, obovees, ou
presque ovales ou oblongucs, tres obtuses,
entieres, attenuees a la base en un court
petiole. Pedoncules aggregcs, axillaires,
on supra-axillaires , ou terminaux 5 plus
courts que les feuilles et uniflores. Fleurs
araples, belles , nutantes. Calyce subcam-
panule, quinquedente, et se dechlrant la-
teralement en deux lobes inegaux. Corolle
trois fois aussi longue que le calyce, dun
ecarlate orange; tube allonge, presque
droit; limbe modercment ctale. quinque-
FUCHSIEPiARTIGER BOCKSDORN.
159
dente ou angdaire, avec une dent imer- [ que la corolle ; stigmate capite. Baie (dam
mediaire dans chaque sinus, diamines inse- les echantillons indigenes) ovee, acuminee
i^es pres de la base de la eorolle ; filaments parfiellement couronn^e par les dechirures
incJus, relua a la base. Ovaire pyramidal calycinales. ,.
obsoleteraent quinquelobe. Style aussi long
Mag
Explication dem Figarem.
Fig. 1. Etamines. Fig. 2. Pistil, (fig. gross.) Fig. 3. Capsule , g. nat
CIII.TIJRE
La section des SoJanees a fleurs tubulees
nest pas tr^s-nombreuse , mais presente
bon norabre de plantes fort interessantes
sous le rapport ornemental. Celle dont il
est donne ci-contre et exacte figure ne
vient point dementir cette assertion. Ses
belles et nombreuses fleurs pendantes, d*un
orange-vif et d'un jaune d'or interieure-
ment, en font un objet fort desirable pour
decorer une serre temperee,
Sa multiplication n'offre aucune diffi-
culte, mais doit se fa ire sous cloche et a
Taide de la chaleur douce d'une couche*
On coupera dans ce but les extremites des
jeunes pousses a demi-aoutees, en ayant
som d'en faire la section au point precis
de rinsertion d'un feuille. Peu de jours
apres la radification anra lieu,
(Est-il besoin de rappeler que les boa-
fures, de quelques plantes que ce soit,
doivent etre failes dans de tres-petits go-
dets et dans un sable fin et par; cir-
constances essentielles dont depend en
grande partie Je succes de Toperation. Les
jeunes plantes enracinees sont ensuite
changces de pots, autant de fois que leurs
racines en ont couvert les parois.j
11 est probable qu'ou obtiendra bienl6t
des graines de cette elegante Solance dont
le semis procurera des jeunes et vigoureux
individus qui pourront servir de greffes
a d'autres plus fluriferes.
L. VH.
VIJCHSIEIVARTIGER BOC&liDORIW,
ITGXUM FUCHSIOIBES,
Etimoiogib. Awx/ok, em dorniger und heutigen Tages unbekannter Strauch, ans welchem dutch Sieden
ein Saft gewonnen wurde; er kara in AvKicc^ einer Gegend Kleinasiens vor. Linn^ machte einen,
m jenem Lande hauGg vorkommenden Strauch, zura Typus der Gattung.
Naturlicfae Ordnung der Solanacecn, Abth. der Solaneen.
CL V. Ord, I. Lin.
GATTUNGS CMRACTER
SPEC. CH.\RACTER
LITER I
slehe oben.
Dieze Pflanze wurde in den koniglich I ken. Wir haben in diesem Augenblick
botanisch
zn Kew aus Samen
gezogen , welchen Dr. Jameson aus Azagua
in den Anden von Quito uberschickt hatte ;
in jenen Gegenden bedienen die Einge-
nornen sich derselben zur Anlage vonHek-
getrocknete Exemplare mit Blumen und
Frucbten verseheD,vor uns. Vollkommene
Blumen befinden sich an den obern Enden
in jenen Gegenden bedienen die Einge- der Zweige und Fruchte an den untem
Theilen derselben, vras uns in Stand setzt
21
160
FUCHSIENARTfGER BOCKSDORN.
die Ictztern gleichfalls bescLreiben zu
kunnen.
Die Abbildung welche sich von dieser
Pflanze In denP/an^ aequinox. befindet ist
gut, nur sind die kicinen Zwischenzahne
am Saume der Krone (die auch allerdings
an getrockneten Exemplaren scbwer zu
erkennen sind) vergessen; die Frucht ist
dort als eine kleine runde Beere darge-
stellt, obscbon sie in den Nov* gen. Pant.
Amef^^ nach Angabe von V. Humboldt als
eirund beschricben ist, wir sind also nocb
fiber die Identitat unsercr Pflanze mit
jener im Zweifel. Sie bliiht bier wahrend
eines grossen Theiles des Somniers und
man kann sicb durcb Anscbauung der bei-
gefugten Figur von der Schonbeit dieses
Straucbes einen Begriff machen.
Est ist ein glatter, oder bei unsbeinabe
ganz glaUer wehrloser Straucb yon unge-
fahr zwei Meter Hohe, Blatter oft biischel-
ig, verkehrt eirund, oder beinabe oval
oder langlicb, sehr stumpf, ganzrandig,
am Grunde in einen kurzen Blattstiel ver-
schnialert, Bliithenstiele gebauft, acbsel-
oderoberwinkelstandig, oder endstandig,
kurzer als die Bliitbenstiele , einbliithig.
Bliithen gross, zierlich uberbangend. Kelcb
fast glockenformig , funfzabnig, sicb seit-
lich in zwei ungleicbe Lappen tbeilend.
Krone schmal, langer als der Kelcb, scbar-
lacb orangeroth ; Rohre verlangert, fast
gerade; Saum massig ausgebreitet , funf-
zahnig oder eckig rait einera Zahne in
jedcin Einscbnitte. Staubgefasse nabe am
Grunde der Krone eingefugt ; Staubfiiden
eingescblossen, am Grunde bebaart^Frucbt-
knoten pyraraidenforniig, undeutlicb fiinf-
loppig; Griffel so lang als die Korolle;
Narbe kopflFormig. Beere (an bier gezoge-
nenExemplaren) eirund, spitzig, tbeilweise-
\on den Ueberbleibseln des Kelches ge-
krtint.
Ch. L.
Erkltirnng; der FIguren.
fjg. 1 Staubgefasse um deren Insertion zu zeigen. Fig. 2. Fruchtknoten und Stempel (vergrossert.)
fig. 3. Fmcht in natiirlicher Grosse.
CrLTWR
Die Abtheilung der Solaneen mit robren-
formigen Blumen ist nicbt sehr zablreioh,
umfasst jedocb eine zieralicbt? Anzahl
recbt interressanter Zierpflanzen. Dieje-
nige wovon wir hier cine schone und
genaue Abbildung geben, wird dieser Be-
hauptung gewiss nicht widersprechen.
Ihre scbonen und zahlreicben , lebbaft
orangefarbenen , inwendig goldgelben ,
hangenden Blumen macben sie zu einem
wunschenswerthen Gegenstande fur die
Zierde der Gewachsbauser.
Ihre Vermehrung bietet keine Schwierig-
keiten dar, muss aber unter Glocken und
mit Hulfe der raassigen Warme eines Mist-
bectcs geschchen. Zu diescm Ende schneide
man die aussersten Spitzcn der jungen Trie-
be gerade an einer Blatteinfiigung ab. In
wenigen Tagensind diese schon bewurzelt.
' (Wir erinnern bier nocb dass die Steck-
linge von alien Pflanzen in ganz kleinen
Napfen und in feinem unvermischtem Sande
gemachtwerden mussen; eshangt wesent-
lich ein grosser Theil des Erfolgs davon ab.
Die jungen bewurzelten Pflanzcben wer-
den dann sogleich in andere Tcipfe ver-
pflanzt und zwar jedesmal wenn die War-
zeln deren Seitenwande bedeckt haben.)
Es ist wahrscbeinlich dass man bald
Samen von dieser hiibschen Solanee er-
halten wird ; dessen Aussaat wurde uns
junge und kraftige Exemplare schafiFen die
zum Pfropfen fur andere mebr Blxitben
tragendere dicncn konntcn.
L. VH.
^// ^/ /"
vr/V,y^t> cfl*u>r
AlONA GOELESTIS.
\ 1
5
900
Nolanacea? (? § Convolvulaceoe). — Pentandria-Monogynia.
CHARACT
Genu3 novum e Nolan a
depromphini, 8ed adhuc ab auctore incomplete
deterininatum. Etenim sic solummodo adscriblt :
Corolla campanulata. Ovaria plura 1-6-locu-
laria. Nuces v. Drupse l-S-loculares-, seminibus
paucloribua basi apertae. — Vlaniie floribits consjn-
cuis nunc fruticosae tereiifolice , nunc herbaceae
planifoUce (1).
(1) Plantas hahilu tam diversas satis inter se differre ut
I
CIIARACT. SPECIET. — A. fruticosa giabruis-
cula; follls tcreiihus fasciculalis ; calycis /«ir-
stiti longe peduncnlati dentibus apice tereftbus
suhwqitaiibus ; corolla; plicu pilosis; nucibu*
quibusdam multilocularihus,
Alona cwlestis LmjiL.^ Bot. Reg., t. 46. 1844.
y e7ier ice serias disthffnantur , ijuum aderint meliu* cogniftTf
non est ivipruhabile.
Co. L.
Texic du liotanical Register de M. Lindloy.
ALOIVA CCELEliTIS
SKT-Btl'E ALOKA.
ETYMOLOGY . . .
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see hereafter
see above.
It has long been known to Botanists that Chile and Peru abound in shrubby plants allied to
Holana, few of which are yet published, but including among them some species of remarkable
beauty. Hitherto our gardens have possessed no others than. N, proslrala , tenella , paradoxa , and
atripUcifolia ^ of which the first and last alone remain in cultivation. But they are annuals, and,
with the exception of the last, of small importance for the purposes of decoration. The shrubs aio
still to procure. Of these one species, that now figured, has at last been raised from some of
Mr. Bridges' seeds, by Mr. Best, gardener to A. Park, Esq. of ILerton Grove, Surrey.
It proves to be a very fine thing, with pale sky-blue flowers, each of which remains in beauty
for several days. Its habit is that of a soft-leaved heath , and it appears likely to form a bush of
some such size as a common Pelargonium. What its proper treatment may be we are unable to
tell, having had no opportunity of studying the plant; but we presume it will thrive with the
same cultivation as Scarlet Pelargoniums, and wc hope it wiH prove a capital thing for bedding
out during the summer. We would, however, suggest to gardeners, that as aU the Nolanas appear
to be shore plants, salt in small quantities may be found useful in the soil.
Our drawing was made from a plant exhibited to the Horticultural Society in July Inst, when it
received the silver Rnightian medal.
(LisDLEi, Boi. Rog., I. c.)
w
162
ALONE A FLEURS BLEUES DE CIEL
ALOKE A FLEVRS BLEIIElS DE CIEL
AL05A COEtESTlS.
Etth. Anagramme de Nolana.
Nolanacees {? § Convolvulacees). — Pentandrie-Monogynie.
CARACTERES GtMRIQUES .
SPECIFIQUES
voyez ci-dessus.
A Toccasion d'une espece de Nolana^ ele-
vee de graines recueillies sur les cotes du
Chili et envoyees par M. Bridge a un hor-
ticulteur anglais, M. Lindley revit dernle-
rement le genre tout entier qui se compo-
sait a peine d*une vingtaine d'especes, Ayant
remarque entre elles des differences qui
lui parurent determinantes, il les repartit
en cinq autres genres (I) qu'il caracterisa
brieveraent, se reservant de les definir
plus tard sur le Yivant d'une maniere plus
complete. CesdiflFerences consistent surtout
dans le nombrc et la constitution reguliere
ou irreguliere desovalres, le norabre des
loges , la nature du fruit, etc.
Avant le travail provisoire du savant au-
teur anglais, le genre Nolana composait a
lui seul, comme on sait, la petite famille des
Nolanacees, extremement voisine des Con-
volvulacees, a la suite desquelles la range
quelques auteurs et dont elle ne diflFere
guere que par la nature et la disposition du
fruit. Quoiqu il en soit, quandl'introduction
toujours desiree de la plupart de ces plan-
tes a Tetat vivant en permettra un examen
serieux, \es genres crees par M. Lindley
pourront etre soit adoptes en partie, soit
divises eux-raemes, soit, encore, reportes
dans quelques families alliees : tant ces
plantes oflFrent entre elles de difiFcrences
tranchees et par consequent de difficultes
{\) Nolana, Alona, Dolia, Sorema , Aplocarya ;
Inroi. V. Ic,
pour etre determinees et classees rationnel-
lement.
Bien qu'elles abondent sur le littoral du
Chili et du Perou, et particuliereraent aux
environs de Coquirabo et de Valparaiso, on
ne possedait dans les jardins que les Nolana
prostrata, tenella , paradox a et atriplicifo'
Ha (1) dont la premiere et la derniere sur-
vivent seules peut-etre aujourd'hui dans
nos cultures; et bien encore que les voya-
geurs vantassent la grande beaute des es-
peces qu'ils rencontraient^ celles que nous
venous de nommer, quoique fort interes-
santes ne justifiaient pas entiereraent ce
qu'ils avan9aient, quand enfin fut importee
la planle dont il s'agit et dont nous venons
de citer Torlgine.
C'est un sous-arbrisseau paraissant at-
teindre un metre de hauteur et former uu
buisson compact, a tiges cylindriques, suc-
culentes , dressees , ramifiees , 6neraent
velues; a feuilles persistantes, sessiles,
arquees leg^rement en dessous, subcylin-
driques, subcanaliculees en dessous, fasci-
culees-eparses. Fleurs tr^s-grandes , tres-
belles d'un bleu lilacine en dedans, trespale
en dehors (6 cent, de diam.). P^doncule
solitaire, axillaire, subdresse, a pen pres
de la longueur des feuilles (2 i cent.) et
velu comme les tiges. Calyce urceole-cam-
panule, velu, a cinq lacinics egales, lan-
(I) A I'exception de la seconde, lea trois autre*
8ont annnelles
ALOISE A FLEURS BL£U£$ D£ CIEL.
163
ceolees-lineaires, de la longueur du tube,
CoroIIe campanulee-etalee, qulnqueplissee,
quinquelobee ; lobes courts , arrondis ,
subondules , xnucrones au milieu (point
convergent desplis); plisternes, poilus,
verdatres. Fruits nuciformes, dent quel-
ques-uns multiloculaires.
Par ses fleurs cette plante rappelle assez
bien a I'esprit les Ipomcea ou les Petunia*
II n'est pas indigne de reraarque que
de toutes les especes diAlona^ aujourd'hui
connues (neuf), celles qui sont ligneuses
ont desfeuillescylindriques, ouanguleuses,
ou ligulees, tres-etroites enfin ; tandis que
celles qui sont herbacees ont des feuilles
dont le limbe est plan et etale. Toutes sont
remarquablespar la beaute de leurs fleurs
et il est bien desirable d*en voir bientot Tin-
troduetion dans nos jardins*
Ch. L.
Les grandes et belles fleurs de cette
plante rappellent beaucoup, par leurs for-
mes, celles des Petunias ou encore celles
des Convolvulacees. On n'en saurait guere
voir de plus elegantes et d'un coloris plus
gracieux, plus delicat. C'est une char-
mante addition a nos collections de serre-
jemperee.
La multiplication n en est pas Ir^s-facile,
parce que tout d'abord la plante est de sa
nature delicate et frele , bien que les tiges
en soient d'une consistance assez dure. On
cholsira done, pour les propager, les plus
jeunes rameaux, ceux qu^eUe developpe
lateralement, et qu'on tiendra separement
dans de tres-petlts godets, ou collective-
ment dans ces nouvelles pctites terrines
dont le centre est occupe par un autre vase
renverse. On se servira de sable blanc de
preference a toute terre vegetale, en le
tenant legerement buraide; Texces. dans
cette occurence, serait funeste aux jeunes
plantes. Par cette ralson aussi, on essuiera
avec soin , chaque jour, et plutot deux fois
qu'une, les cloches qui les couvriront. On
les placera sur une couche tiede, ^
En empotant les jeunes plantes , on aura
grand soin de n*en point blesserlesracines,
et d'en laisser les vases pendant quelques
jours encore sous cloche. Aussitot qu'elles
conimenceront a vegeter, on soulevera les
cloches qu'on enlevera bientot tout-a-fait.
Dans toutes les saisons on menagera les
arrosements, et ces plantes devront jouir
d'une exposition ou Tair etla lumiere aient
un libre acces.
I. VH.
164
UIMMELBLAUE ALONE
HIMMELBLAVE ALOIVE
AlOHA COEIESTIS.
ErmoLOGTE. Durch Versetzung der Buchstaben aus Nolana gebildet.
Natiirliche Ordnung der Nolanaceen, Abth. der Convolvulaceeri.
Ord. 1. Liw.
CI. V
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER
™:
siehe oben*
Bei Gelegenheit der Einfiihrung einer
nenen Species Nolana, aus Samen gezogen
welcheii Bridges an der Kuste von Chili
gesararaelt und an einen englischen Gart-
ner gesGhickt hatte , unterwarf neulich
Lindley die ganze Gattung, kaum aus eini-
gen zwanzig Species bestehend , einer
neuen Untersuchung. Nachdem er gefun-
den dass zwischen denselben Unterschiede
bestehen , welche ihra entscbeidend zu
sein scbienen , vertheilte er sic in funf
verschiedene (I), vorlaufig Icurz bestimmte
Gattungen, sich vorbebaltend sie spater
nacb lebenden Exemplaren vollstandiger
festzustellen. Diese Unterschiede bestehen
namentlich in der ZabI der mehr oder
■
weniger regelraassig gebildeten Frachtkno-
ten, jener der Facher, der Eigenschaft der
Frucht J etc. Vor der provisorischen Arbeit
Lindley's bildete bekanntlicb die Gattung
Nolana allein , die niit den Convolvulaceen
sehr nahe verwandte Nat. Ord. der Nola-
naceen, von welcher sie sich nur durch
die Eigenschaft und die Stellung der Frucbt
W
wann
die vs^unschenswerthe Einfiihrung der
meisten dieser Pflanzen eine genaue Un-
tersuchung derselben in lebendem Zu-
stande raoglich gemacht haben wird, wer-
den die von Lindley geblldeten Gattungen
(1) Nolana^ Alona, Dolia, Sorema, Aplocarya ;
entweder zum Theil angenoramen, oder
in noch weitere Unterabtheilungen ge-
theilt, oder endlich gar in andere nahe-
stehende Familien unter gebracht werden,
denn so sehr slnd diese Pflanzen verschie*
den unter sich und so gross sind die
Schwierigkeiten welche sicb einer ratio-
nellen Bestimmung und Eintheilung der-
selben entgegenstellen.
Obschon diese Pflanzen an den Kiisten
Chili's und Peru's und namentlich in der
Umgegend von Coquimbo und Valparaiso
sehr hiiufig wachsen , so besassen wir in
unsere Garten doch nur die Nolana pros-
trata, tenella^ paradoxa und atriplicifolia[\)y
vvovon gegenwartig nur die erstere und
letztere noch vorhanden sind; obgleichdie
Reisenden sehr die Schonheit der Arten
welche sie vorfanden erboben, so entspra-
chen doch die eben genannten nicht so
ganz diesen Lobpreisungen , bis endlich
die Species , wovon bier die Rede und dc-
ren Ursprung oben angedeutet, eingefiihrt
wurde.
Es ist ein Halbstrauch, der einen ge-
driingten Busch bildet und wie es scheint
dieHohe eines Meters erreicht; mit cylin-
derformigen, safligen aufrechten, aestigen
fein sammethaar'igen Stengeln , und mit
etwas abwarts gekriimraten , fast cylinder-
formigen, immergrunen, sitzenden, bu-
(1) Alle, ausgenommen tenella aind annuel.
UIMMEL6LAUE ALONE.
165
schelformigen, Mrstreuten Blattern. Blii-
then selir gross, sehr schon , inwendig
lilablau, auswendig viel heller (6 Centi-
meter Durchmesser), Bliithenstieleeinzeln,
achselstandig, fast aufrecht , beinahe so
lang als die Blatter (? J Centimeter), und
sanimetartig wie die Stengel.
Kelch kurz-glockenformig, sanimetartig,
mit fiinf gleichen lanzettlinien-forraigen
Abschnitten, von der Lange der Rohre.
Korolle glockenformig, ausgespreitzt fiinf-
fach gefaltet, fiinflQappig; Lappen kurz,
zugerundet , fast wellenformig , in der
Mitte weichspitzig (zusammenlaufender
Punkt der Falten); Falten bebaart ; grun-
lich. Frucht nussartig, deren einige viel-
facherig.
In Bezug auf die Bluthen erinnert diese
Pflanze an die Ipomoeen oder Petunien.
Es vcrdient angemerkt zu werden dass
von alien bekannten Alonen (es sind ibrer
ncun ) die holzartigen cyllnderformige ,
mit einem Worte sebr scbmale, die kraut-
artigen aber flacbe und ausgebreitete Blat-
ter haben. Alle zeichnen sicb durcli schone
Blumen aus , und ist es sebr zu wunschen
sie bald in unsere Garten eingefuhrt zu
sehen.
Ch. L.
CIJE.XUR.
Die grossen und scbonen Blumen dieser
Pflanzen erinncrn uns durch ibre Formen
viel an diejenigen der Petunien oder aucb
der Convovulaceen. Man konnte dercn
scbwerlich elegantere und von cinom an-
genebmeren und zarteren Colorit sehen.
Es ist dies ein herrlicher Zuwachs fiir un-
sere Gewachshauser.
Ihre Vermebrung ist nicbt so gant
leicht, da die Pflanze doch nur eine zarte
scbwacbe Natur bat, obschon die Zweige
zieralicb bart sind. Um sie zu verraebren
vvahle mandaber die festesten Zweige, die
jenigen welche sie seitwarts bervorbringt ,
man balte sie einzeln in ganz kleineNapfe
oder aucb zusararaen in den kleinen neuen
Terrinen, deren Mitte durcb einen nndern
uragekehrten Topf eingenommen wird.
Man bediene sicb lieber weissen Sandes als
jeder andern Pflanzenerde und balte ihn
etwas feucht ; iibernass jedocb wiirde
den jungen Pflanzen verderblich seyn
Man trockene dalier aucb jeden Tag mehr-
mals sorgfaltig die Glocken aus welcbe sie
bedecken.
BeiraVersetzen der jungen Pflanzen sehe
man wobl dass die Wurzcln nlcht bescba-
digt werden, aueh lasse man sie noch
einige Tagc unter Glocken; sobald sie
anfangen zu wachsen bebt man Anfangs
die Glocken , kann sie aber bald ganz
wegnebmen.
Wabrend alien Jabreszeiten sey man
massigmitBegiessen und stelle die Pflanzen
an einem Orte, wo Luft und Licbt einen
freien Zutritt haben.
L. VH.
r-
'7
A >. /,
<^^/^// /tr^r
\
{ (l>4.'lii
l«r^
' *
DIPLADESIA ATftOPVRPCREA.
Apocynacece § Echitese. — Penlandrla-Monogynia.
CHARACT. GENERIS. —Dipladenia : Calyx
6-partitus, lobis basi interne l-2-glandulosis ; glan-
dulis nunc ligulatis v, squamosis. Corolla hypo-
crate rim^rpha v. tube basi cylindrico et superne
infundibuUformi , circa originem staminum hispida ;
fauce eiappendiculata^ lobis sestivatione convo-
Intis. Antherse subsessiles in superiore parte tubi
V. medio aut sub media parte ubi tubus latior fit
insertae, sagittatae, medio stigmati adha^rentes, apice
acuminatae v. membrana acuta terminatae. Glan-
dulae nectarii 2, cum ovariis alternantes obtusaj
singulae e duabus connatis plerumque constantes,
quinta glandiila in Echite uno ex ovariis opposlta de-
deficiente. Ovaria 2, ncctario saepius longiora.
Stylus 1; stigma globosum mferne membrana re-
fiexa umbraculiformi (an semper?) stipatum Folli-
culi et semina ut in Echite. — Frutices scan~
denies V. swpius s uffrut ices awf her bae 6ast sm/'-
friitescenten erectw , Americce mer id io nalis
incolw ; foliis oppositis inlegris scepe angusfts ,
ufrinque basi setis glanduUsve pluribus loco s/i-
pularum stipatis ; pedicellis axillaribus wwwc
in racemum termiualem approximatis , floratione
centripeia; corollis scppius purpureis.
Alph. DC. Prod. VTII.p. 481.
CHARACT. SPEC. — D. scandens, glabra, foliis
OTatis acutis, pedunculis bifloris axlUaribu* fulio
sublongioribus; pedicellis tortis bracteolatis; lobit
calycinislanceolato-acuminatis pedicello ftubbreviori-
bus, tubi corollae parte cylindrica triplo brevioribus;
corollae tubo infra medium infundibuliformi , lobis
triangularibus undulatis patentis»imis parte dilatata
tubi subbrevioribus.
Dipladenia atropurpurca Axph. DC. /. c.
Echites atropurpurca Li:^dl. Bot. reg. t. 27. 1843.
et in Paxton's Mag. of Bot. 18^2 (sic!) — 1 glabra,
foliis petiolatis ovatis acutis , pedunculis biflorif axil-
laribus longioribus , sepalis lineari-ovatis , corollae
glabrae lobis triangularibus undulatis patentissimis,
disco biglanduloso. Linde. I. c.
Texte du Botanical Regitser dc M. Lindley.
ECHITES (»ipi.a»eiijia) ATROPCRPUREA
DARK-PUHPIE ECHITES.
Ettm. ^ittKovs, double; ao^'v, a gland (Red.).
GENERIC CHARACTER.
SPEC. CHARACTER .
giehe oben.
This Is a bandsome greenbouse cliriiber , introduced from South Brazil by Messrs. VeLtch of Exeier.
It is nearly allied to the E. Martiana . from which it differs in having smooth shoots and leates,
and a corolla whose lobes are not crisp.
We find the following popular account of the plant in Paxton's Magasine ofBolany.
• The blossoms of this plant are borne on long and graceful axillary peduncles, two or more
appearing on each. They have a tube nearly two inches in length, expanding, about half way from
the base, into a wide throat, which has an ample and spreading limb, an inch and a half acroM.
In the earlier stages of their development, they have a pleasant odour, which enhances the interest
of the species. i e • •
. It was exhibited by Messrs. Veitch at one of the great meetings in the Horticultural Society .
gardens , and a Banksian medal was awarded for it. The dark tint of its flowers seems to contrast
finely with the lightness and airiness of its habit.
-In cultivation, it requires 'the temperature of the stove, and may be trained to the rafters of the house
interim
E. suherecta and Slephanolis florabnndm , their flowers make a very harmonious and delightful com-
bination. The plant may either be kept in a large pot, or planted in a prepared pit or compartment.
^^■hich is duly exposed to llijht, and not liable to become too wet. For soQ, the ordinary mixture of
»Bndy loam and heath-mould will be appropriate. From the weakness of its shoot., it will ueed
22
168
DIPLAD^NIE A FLEURS POURPRE-OBSCUR
prunin
pru..u.- in the winter , and may perhaps be improved by havinjr its branches stopped while they are
growin" It is not till after a specimen has been established for two or three years that it acquires
the ornamental character which naturally belongs to it, and it then blossoms throughout the sum-
mer in the greatest prodigality.
- .Like E.suherecta, it can doubtless be trained on a barrelshaped trellis,
however, be twined very closely, on account of the scantiness of foliage; and if, after they have
reached the prescrdjed height, they are turned back over the previous coils, the trellis will be well
The shoots must
covered, and a good display will assuredly be the result.
» Cuttings of the young wood root with facility, when treated in the usual way. .
Fig. I. Represents the stamen, arising from the throat of the corolla; Fig. 2. Is the ovary, with
the two fleshv glands at the base.
DIPLADENIE A FLEVRS POURPRE-OBSCVR
DIPLADEISU ATROriTRPUREA,
Ettm. S^iTfXo^s^ double: ecay^v^ glande
Famille des Apocynacees, tribu dcs Echitees. — Pentandrie-Monogynie.
CARACTERES GENlfiRIQTJES
CARACTERES SPECIFIQUES
voyez ci-dessus.
On salt peu de cboses de riiistoire de
cette interessante espece, originaire du
Bresil et importee en Angleterre il y a peu
milieu, tordus sur eux-memes, lors de Tan-
these. Calyces petits , subcampanules , a
tube presqiie nul , a lobes lauceoles-acu-
d'annees. II est regrettable que M. Veitch , mines, profonds, plus courts que les pedi-
horticalteur a Exeter, qui Fa recue le pre-
mier et I'a presentee en fleurs a une des
grandes expositions de la Societe Royale
d'Horticulture de Londres , n'ait donne
aucun detail a son sujet. Les grandes fleurs
de cette plante, d'un coloris tout particu-
lier et dont le pourpre sombre tranche
avee le vert grisalre du feuillage, en font
une plante vraiment ornementale.
C'est un arbrisseau grimpant, entiere-
ment glabre; a feuiUes brievement petio-
lees, ovales-elliptiques, acuminees, lisses
et d'un vertluisant; les inferieures lege-
reraent cordees a la base; les superieures
aigues* Pedoncules axillaires, plus longs
que les feuilles, biflores (et plus , selon
M. Paxton); pedicelles bibractdoles vers le
celles. Tube corolleeii d'abord cylindrique
grele, puis , un peu au-dessous du milieu ,
dilate-infundibuliforme , ^ lobes tres-am-
ples, subtriangulaires, ondules, tres-eta-
les-reflechis. Etamines sagittees , conjointes
ausommet, a filaments arques, inseres a
la partie tumefie du tube corollecn , dont
elles interceptent la continuite; ledit tube
en cet endroit est convert de poils denses
(seule partie velue de la plante) et releves
{ex figura Lindleyana). Ovaire pyramide-
coniquc. Style.... (ni figure, ni decrit!];
glandules deux, subplanes-arrondies, ap-
pliquees, deux fois plus cuurtes que IV
vaire. Fullicules
Ch. L.
EspIlcaUon des Figures.
Fig. I. Insertion fitaminale. Fig. 2. Ovaire et glandes, (Figures grossies.)
DUNKELPURPURROTHE DIPLADENIE.
1C9
CVIiTURE
Chaque fois qu'un eciivain horticole est
appele a trailer de la culture d'une belle
plante, c'est veritablement potir lui une
bonne fortune; et tel est le cas qui se
presente en parlant de la Dipladenia atro-
purpurea.
C'est une plante volubile d'un effet reel-
lemeiit ornemental quand elles'enroule sur
les treillis ou autour des colonnettes d'une
serre chaude,ou elle ne tarde pas a fleurir
d*une raaniere aussi franche qu'abondante*
Corame toules ses congeneres, sa mul-
tiplleation ne presente point de difficnites.
On la propage de boutures faites a Fetouf-
fee et sur coucbe chaude, ou elles ne
lardent pas a s'enraciner. II est raieux de
ne
les placer solitaireraent dans des petits go-
dets que dans de petites terrines a pots
renverses : celles-ci , comme on salt,
sont avantageuses que pour la multiplica-
tion des plantes faibles et delicates , telles,
par exemple, que les Erica, les Epa-
cris, les Boronia^ etc.
II est essentiel pendant toute la belie
saison de donner a cette Dipladcnie de
copieux arrosages et surtout de norabreux
seringuages, afin d'en Eloigner les insectcs
qui Tattaquent assez Yolontiers. Enfin , si
Ton veut jouir de tout reffct quVlle peut
prodnire par une vegetation luxurlante,
on la plantera en pleine tcrre, et Ton en
;Conduira les sarments pres des jours de la
serre.
L. VH,
DVIVKELPIJRPURROTHE DIPLADEJVIE
DIPLiPEaU ATROPURPUIUEA.
Etimologie. h%>/a gla- ] Mag t. 3976.
bra, parte angusta tubi lobis calycinis ajquali, parte
infundibuliformidaplo longiore, lobis rotundatis suba-
cutis tubum subaequantibus.
Texte du Botanical Magazine dc M. Hooker.
SPLENDID-VLO^ETERED ECHITES.
EGHITE9 SPLK^DENft.
Ettm ^Z^riiTy a sort of gem, and here, by alteration, alluding to the twining habitus of these
plants (viper).
GENERIC CHARACTER ^ «ee above.
SPECIFIC CHARACTER
SYNONYMY
Of the many handsome species of this Genus which the late researches of Botanists and Travellers
in BraMl have made known to us, this is unquestionably the most beautiful, and may vie with the
choicest productions of Elora which have been of late years introduced to our gardens. It was sent
from the Organ Mountains to Messrs. Veitch of the Mount Radford Nursery, Exeter, last year (1841),
by their zealous collector, Mr. lobb; and already has produced such copious and richly coloured
blossoms , as have gratified every one who has seen them. Dried native specimens were sent home
at the same time with the living plants, and they, as weH as the cultivated ones, show, that
Mr. Gardner, though he botanized extensively in the same tract, did not meet with it; and that it
is a species undescrlbed even by the authors (Martlus and Stadelmeyer) of the . Echites of BrazQ , .
published in the Botavische Zeituvg (1). In the exceHent work now quoted, it would be placed in
their second group of the climbing species. . B. Corolla infmdibuUformi; calycis laciniis acutU.
Stamina ^vpra medium tubi inserla. . But , in that section , there is not one species that agrees w.th .t.
Dksck. The stems are climbing, and, in the old plants, probably of great length; branches rounded,
glabrous. Leaves in opposite, remote pairs, very large, from four to six or eight Inches .n length,
nearly sessile, elliptical, subcoriaceous , waved, acuminate, cordate at the base; above almost gla-
brous, and strongly marked with deeply impressed, reticulated veins; beneath pale-coloured, decidedly
downy, especially on the veins. Racemes axillary, of four to six very large and extremely showy
flowers. Peduncles elongated , shorter, however, than the leaves. Pedicels about an inch long Bractcas
small, subulate. Calyx small, deeply cut into five slightly recurved, subulate, segments, tipped w.th
red. Corolla between funnel-shapped and salver-shaped : the tube white, spreading upwards; the
limh flat, four inches acros., beautiful rose-colour, deeper at the margins of the five, rounded lobes;
and with a very deep star-shaped eye. Stamens inserted above the middle of the tube. Glands two,
each two-lobed. at the base of the germen. »
Fig. I. Tube of the Corolla laid open. 2. Pistil : — viagnified.
(1) Beibliiltpr lur Flora. 1841 Erster Band.
23
r
172
DIFLAD^NIE SPLENDIDE.
DIPLADEIVIE SPLEKDIDE
DIPLADEaU SJLEI?DE5S.
Ettm. ^iTcX^t!^^ double; «<^>fl', glande.
Apocynacees, tribu des Echitees. — Pentandrie-Monogynie
CARACTERES GENERIQUES
CARACTERES SPECIFIQTJES
voyez ci-de68us.
SYNONYMIE : Echites splendens. Hook. Boi. Mag., t. 3976
Peu de plantes justifient aussi rationnel-
lemcnt que celle dont il est question le noiu
un peu ambilieux peut-etre que leur im-
pose un botaniste enthousiaste. Bien peu en
effet, parrai les plantes grimpantes, intro-
duites dans nos collections, peuvent soute-
nir avec elle une comparaison serieuse
sous le rapport de Tampleur, de la beaute,
du riche coloris et du norabre des fleurs,
enfin sous le rapport de I'elegance d'un
ample feuillage.
Elle a ete decouverte au Bresil (oette
vaste contree, la plus riche peut-etre du
globe en yegetaux de toutes sortes, sans
cesse exploree et toujours inepuisable) par
le zele collecteur d'une raaison d'horticul-
tore anglaisc, M. Lobb, qui la recueillit
en 1841 dans les montagnes des Orgues.
On s'etonne vraiment qu'une plante aussi
fils (/. c), botaniste quisoutient sans flechir
le poids de I'illustre renomraee de son pere;
ce rapproeliement au reste a ete indique
par lui-meme dans le tome 8 du Prodrome,
dont le mondft savant souhaite vivement la
prompte continuation. Le nouveau genre a
ete etabli aux depens de VEchites et en
renferme les especes pourvues du double
h
appcndice que nous venons de mentionner.
La D. splendens est un arbrisseau grim-
pant, qui parait devoir acquerir dans son
pays natal de grandes dimensions. Les ra-
raeaux en sont cylindrlques, glabres, leg^-
rement renfles aux articulations. lis por-
tent des feuilles opposees ,
, distantes ,
amples, elliptiques-lanceolees, ondulees,
subcoriaces, rugueuses, cordiformes a la
base, presque sessiles, a nervation serree,
tres-enfoncee en dessus, reticulee. Elles
splendide ait pu ecbapper aux rechercbes I sont en dessus d'un vert fonce et couvertes
persevcrantes des Gardner, des Martius, de quelqucs poils courts asscz rarcs;le des-
des Stadelmeyer, desVautbier, des Langs- sous en est pale, trespubescent, sur tout sur
dorff, desBurcbell, des Lhotsky, des Guil- les nervures, Elles sont enfin longues de
lemln, des Allan-Cunningbam , etc., etc. I 12 a 20 centimetres sur 3 ou 9 de large.
Le D'^W- Hooker en a le premier donne, Les fleurs, dont le limbe etale u'a pas
sous le nom d'JE chiles splendens y une des- I moins de 7 centimet. de dianietre, sont
cription, telle quon devait Tattendre dune au norabre de 4 ou6(l)sur cbaque raceme
plnrae aussi savante,et une excellente figure I axillaire. Elles sont d'un rose superbe, de-
dans le Botanical Magazine (/. c.),mais,en I Tenant tres-fonee a Tentour de la gorge du
raison de la double glandule geminee-con- j tube , ou cette riche teinte forme une sorte
nee, placee a la base du style, elle doit main- j
tenant fnire partie du genre Dipladenia, (i) On en compte 9 dans Ic raceme de la figu^*'
que vlentdecreer avec raisoiiM.Dccandolle { duBot Mag.
DIPLADENIE SPLENDIDE.
173
d'etoile. Pedoncules allonges, mais plus serees preclscnieiit au-dessus de cettc con-
courts que les feuilies; bractees et lacinies
calycinales, semblables, tres-petites, li-
nenires, rougeatres; les secondes reflechies.
Calyce tres-petit. Corolle a la fois infundi-
bulifonne et hypocraterimorphe , a lobes
tres-amples, arrondls, subaigus au milieu,
ondules; tube d'un blanc verdatre, legere-
ment contracte vers la base. Etamines in-
traction ; anthercs basiCxcs, bilobeesauri-
culaires a la base; a filaments presque nuls,
tres-velus (poil« fermant le tube). Style
continu avec Tovaire, canalicule lateralc-
ment a la base; stigraate capite, a lobes
reflechis, velus au sommet [ad figurant!);
glandules 2, cbacune bilobce-^chancrcc
(en realite -4). Ch. L.
Expllcafloii des Flg^ures.
Fig. 1. Tube de la corolle entr'ouvert. Fig. 2. Style (figures grossiea).
CUIiTlIRE.
Quelques esprits froids ou biases me
feront sans doute, et bien souyent, un
crime de parler de telle ou telle plante
avcc un enthousiasme qui chez moi de-
coulc de source , et qui chez eux ne saurait
trouver d*ecbo. Ce crime, je le commettrai
soavent, car mon enthousiasme est sans
bornes pour les belles plantesj et je voudrais
le faire partager a tons les amateurs, a
tous ceux qui ont le sentiment du beau.
Ainsi, par exemple, comment se defen-
dre de Fenthousiasme en presence d'une
Dipladenia splendens dans tout le luxe de
sa floraison.
Vingt, trente, quarante (que sais-je!)
corymbes de larges fleurs d'un rose vif
pendent avec grace au-dessus de votre
tete ; et quelles fleurs! Elles n'ont pas
moins de 7 cent, de diametre , et exhalent
une odeur suave ; elles forment d'enormes
bouquets, reunies au nombre de 7 a 10
par corymbes. Comme les longues tiges
de cette splendide Asclepiadce s*enlacent
elegamment autour de ces colonnettes !
Comme ses amples feuilies opposees, se
decoupent vivement par leur ton chaud et
vigoureux sur le feuillage tendre des plan-
tes environnantes, et sur Tazur du ciel
qu'elles laissent a peine entrevoir a travers
les vitres de cette scrre!
Un tel langage respire renthousiosme,
sans doute, la metaphore non ! II n*y a
rien la qui soit exagere ! tout est lilteral.
Et raoi aussi, j'ai gravi et parcouru les
raontagnes des Orgues! La, j*ai pu, comme
les voyageurs celebres, dont notre coIJa-
borateur a mentionne les noras, admirer
cette pulssante vegetation , dont la juste
appreciation echnppera toujours a qui-
conque n*aura pas eu le bonheur de la
voir dans cos contrees raeraes, si richement
favorisees du ciel.
Dans ces montagnesgrandioscs, tout re-
vcle a chaque pas le pouvoir du Createur.
Mille formes vegetales se succedcnt et re-
creenl la vue, sans enfanter jamais la mo-
notonie. Arbres gigantesqucs de toutcs es-
sences, palmiers, foug^res en arbre, depuis
Thurable mousse jusqu'au gigantesque Sa-
poucaya [Beriholeiia exceha) tout s'y mele ,
tout y forme une sorte d'admirablc chaos,
Les parois des rochers, ailleurs Iristes et
denudees, la se couvrent d'orchidees, de
fougeres, de lianes mille fois enchevetrces:
rdseau immense et serre, noeud gordien ve-
getal quo la hache seule d'un nouvel A lexan-
dre-voyageur peut trancher, et ou brillent
des milliers de fleurs diverses sur lesquelles
Toeil se repose avec charrae*
La, sans cesse la vie dispute Tespace a la
mort. Sur Tarbre torabe par son grand age
et dont une prompte dissolution va sous
ces climats chauds reduirc en poudrc les
174
DIPLADlfilHlE SPLENDIDE
fibres, se pressent et s'etouffent en foule les bromelia-
cees , les aroidees , et encore les orchidees , puis
les lianes, Dans le dedale de leurs raille tiges entre-
lacees courent, rapides comme la fleche , 'des lezards
aux vives couleurs, s'agitent des tribus de Coleopteres
aux brillants reflets metalliques.
La, que de fois tapi dans une' caverne dont le
revetement m'abritait a peine, j*ai ecoute en tres-
saillant les roulements prolonges de la foudre , re-
percutes cent fois par de formidables echos! Que
de fois , d'une mer de feux , j'ai vu sortir , du milieu
de la pourpre et de Tor, le soleil etincelant de lu-
raiere! Que de fois, nie frayant un passage par le
fer a travers les arbres presses, et m'appuyant contre
un Jacaranda a Fadrien feuillage, j'ai pu, a plusieurs
milliers de toises au-dessus de la mer, contempler
sous mes pieds la terre et au loin le vaste Ocean ,
incessamraent sillonne par une multitude de navires
qui ne semblaicnt a mes yeux que d'hurables raouet-
tes glissant sur la surface empourpree des flots! Oh!
comrae dans ces lieux, tout est bean , tout est grand;
grand comrae la majeste de celui qui les crea!
Pendant plusieurs mois j'ai parcouru ces
enchantes, helas! sans y rencontrer non plus la
raagnifique plante dont il est question, et qui, a
mes yeux , sans doute , comme a ceux de mes devan-
ciers , dissimulait ses belles fleurs sous la profondeur
du feuillage de ses soeurs. Que j'eusse ete heureux
d'en doter le premier mon pays!
\
i
PR^CHTIGE DIPLADENIE.
175
La Dtplade7iia splendens apparticnt a la
serre chaude. Elle demande une terre tres-
riche en humus , un peu compacte raerne ,
des arrosemenis et des seringuages fre-
quents pendant loute la belle saison ; ar-
rosements qu'on diminuera peu a peu , en
suivant la decroissance de la chaleur natu-
relle de Fatmosphere , sans Fen priver
completement pendant Thlver : epoque a
laquelle on choisira , s'il est necessaire de
la raouiller, les jours les plus sees et les
plus beaux.
Sa multiplication , pour n'etre point dif-
ficile, demande cependant quelques pre-
cautions, en raison de la longueur des
entre-noeuds caulinaires.
Get habitus special oblige de ne point
bouturer les extremites memes des pousses.
EUes seraient trop herbacees et pourraient
pourrir. II faot couper sur le bois demi-
aoute, en ayant soin de faire la section au
point memede Tinsertion des feuillesj qu*on
retranche en entier a la base du petiole,
au nceud qu^on doit mettre en terre , et
qu'on ne coupe que par la moitie a celui
qui doit rester en Fair. II sera bon, a cause
de la longueur des boutures , de leur ap-
pliquer un tuteur pour les raaintenir droi-
tes. Pour le reste, couche chaude, sous
cloche , arroseraents , aerification , etc. ,
corarae cela a lieu pour les boutures ordi-
naires.
L. VH.
PR^CHTlftE DIPLADEWIE
DIIliDEJIA SPIPHDEIW
Etwoiogib. «^<5rAa^f, doppelt; ««^»l^ Driise.
Nattirliche Ordnung der Apocynaceen, Abth. der Echiteen
CI. V
Ord. 1. Lin.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER
™; }
siehe oben.
SYKONYMIE
3976.
Wenig
rechtfertigen niit so
vlelem Grunde den vielleicht etwas an-
spruchsvollen Namcn, welchen ein begeis-
terter Botaniker dieser Species gegeben
hat. Wenige unter den bisjetzt in unse-
re Sammlungen aofgenommenen Schling-
pflanzen durften rait dieser in Bezug auf
GrSsse , reiche Farbung , Anzahl der Blu-
then und Zierlichkeit des Laubes einen
strengen Yergleich auszuhalten im Stande
seyn.
Lobb, ein eifriger Samroler eines eng-
lischen Gartenbauetablissementes , ent-
deckte sie im Jahre 1841 im Orgelgebirge
in Brasillen , dieser zwar fortvvahrcnd aus-
gebeuteten, aber dennoch uncrschopfli-
chen und vielleicht an Pflanzen aller Art
reichsten Gegend des Erdbodens. Man
muss sich In der That wundern wie e.ne
so ausgezeichnete Pflanze den unausge-
setzten Nachsuchungen so vicler Natur-
forscher, die diese Gegenden durchreis-
sten , hat entgehen konnen.
Hooker hat xnerst eine BeschreibuDg
176
PR.^CHTIGE DIPLADENIE.
davon nebst einer guten Abbildung in dem
Botanical Magazine, unter dem Namen
Echites splendens mltgetheilt. Der dop-
peltgepaarten am Grunde des Grifiels
sich befindenden Druse wegen muss diese
Pflanze jedoch der Gattang Dipladenia zu-
gesellt werden , welche Alpb. de Candolle
gerade dieses doppelt gepaarten drxisigen
Anhanges wegen auf Rosten der Gattung
Echites gebildet hat.
Die prdchttge Dipladenie ist ein klim-
mender Strauch , welcher in seinem Vater-
lande eine ansehnliche Hohe zu erreichen
schelnt. Die Zweige sind cylinderformig,
glatt, an den Gliedern verdickt, mit gegen-
liberstehenden, entfernten, grossen, ellip-
tisch-lanzettfurraigen , wellenformigen ,
fast lederartigen , runzeligen , am Grunde
herzformigen, fast sitzenden, nut gedriing-
ter oberhalb sehr vertiefter Benervung
versehenen , netzartigen Blattern, Diese
messer hat , stehen zu A bis 6 (ander Figur
in Bot. Mag. zahlt man deren 9) am Ende
der blattachselstandigen Trauben. Ihre
Farbe ist vora herrlichsten Rosaroth, wel*
cbes am Schlunde dunkler wird und hier
eine Art von Stern bildet. Bliithenstiel
verlangert aber kurzer als die Blatter.
Deckblatter und Kelchzipfel sich glei-
chend, sehrklein; linlenforraig, rothlich,
die letzteren zuruckgeschlagen. Kelch sehr
klein ; Korolle zugleich teller- und trich-
terformig, mitbrelten, zugerundeten fast
spitzigen , wellenformigen Lappen ; Rohre
griinlichweiss , am Grunde verengert.
Sfaubgefasse genau liber dieser Verenge-
rung eingefiigt; Staubbeutel am Grunde
angeheftet, zwellappig geohrt; Staubfaden
fast eingeschlossen , sehr behaart (Haare
den Schlund schliessend); Grifiel mit dem
Fruchtknoten fortlaufend , seitwiirts am
Grunde gerinnt; Narbe kopfformig, mit
sindoberholb dunkelgrun, hin und wieder zuriickgeschlagenen Lappen, an der Spitze
rait kurzen Haaren besetzt , unterhalb hel- I behaart (nach der Abbildung) ; Driisen 2 ,
ler, auf den Blattrippen weichhaarig, I jede derselben zweilappig ausgerandet (in
12-20 Centimeter lang und 3-9 breit.
Die Bluthen, deren ausgebreiteter'Saum
nicht weniger als 10 Centimeter im Durch-
der Wirklichkeit deren vierj.
Ca. L.
Erklilrnng; der Fisnren
Fig. I. Geoflfnete Kronenrohre. Fig. 2. Griffel (vergrossert).
CCI.TIJR.
Viele werden mir ohne Zweifel den En-
thusiasmus mit welchem ich von der einen
oder andern Pflanze spreche, als ein Ver-
gehen anrechnen. Dieses Vergehen, ich
gestehe es, ich werde esoftbegehen, denn
Zwanzig bis Vierzig und noch melir Blii-
thendolden vom lebhaften Rosenroth han-
gen mit Grazie iiber uns; und welche
Blurnen! Sie haben zum wenigslen 7 cen-
timeter Durchmesser, und hauchen einen
lieblichen Geruch ausj sie bilden enorme
mein Enthusiasraus fiir schone Pflanzeriy I Bouquets, bis 7 zu 10 in jederDolde vereint
kennt keine Grenzen , und mein grosster I Wie
Wunsch, ist ihn von alien Liebhabern, von
Allen, die Sinn fur's Schone haben, ge-
theilt zu sehen.
Wem sollten die herrlichen Blumen einer
prachligen Dipladenie nicht in Erstaunen
«etzen ?
prachtigen Asclepiadeen sich nicht um
Stabe und wie zeichnen sich ihre brciten,
gegen ein ander uberstehenden Blatter
durch ihre lebhaft kraftige Farbe gegen
das zarte Laubwerk der umstehenden
Pflanzen und gegen des Hiramelsblau aus,
PRjECHTIGE dipladenie.
177
dem sie den Eindrang zum Gevvachshause
zu versagen scheinen.
So etwas muss einen wahren Enthu-
siasmus hervorbringen ! Es ist niclit iin
geringstea ubertrieben ! Es ist buchsta-
blich so ! !
Aucb ich habe das Orgelgebirge erklet*
tert und durchzogen! Dort habe ich wie
die bekannten Reisenden , deren Namen
unser Mitarbeiter erwabnt, jene iiiucbtige
Vegetation bewundern konnen , welche
jedem unbegreiflich bleibt, deni nicht das
Gliick zu Theil ward, diese von der Vor-
sehung so begiinstigten Gegenden zu be-
suchen.
Alles, alles in dieson grossartigen Gebir-
gen erinnert uns bei jedem Schritte an die
IWacht des Schopfers. Tausende von Formen
folgen sich in der Vegetation und erfreuen
unser Gesicht , ohne auch nur die rain-
deste Monotonie hervorblicken zu lassen.
Riesenhafte Baume jeder Gattung, Palraen,
Farren in Baumesform, ja vom niedrigsten
Moose bis zur grossten Sapoucaya (Bertho-
letia excelsa) , alles vermengt sich, alles
bildet ein wunderliches Chaos.
Die Felswande, sonst uberall traurig und
nackt/sind dort rait Orchideen , Farren
nnd Lianen umsohlungen ; alles bildet ein
ungeheures und dichtes Gefleclite, einen
wahrhaft Gordischen Knoten ; wo tau-
sende von verschiedenen Blumen unser
Auge ergotzen.
Dort streitet ohne Aufhoren das Lebende
mit dera Todten um den Raum. Auf die
r ^^
durch ihr hohcs Alter endlich erliegenden
und durch das heisse Cliraa zu schneller
Verfaulniss verurtheilten Biiuine, wachsen
%\xm Ersticken dichtc Massen von Bronie-
liaceen , Aroideen , Orchideen und Lianen.
In diesem Labyrinthe von tausend ver-
schlungenen Zweigen laufen rait Pfeiles-
schnelle lebhaft gefarbte Eidechsen, und
bewegen sich Mengen von Kiifern, schira-
raerd wie glanzend MetalL
W
m eine
Hohle gefliichtet die mir kaum Obdach ge-
wiihrte, iiilt Zittern das verlangerte Rollen
des Donners, hunderte Male durch Echos
wicderholt! Wie oft sah ich nicht mitten
aus diesem Feuerraeere die Sonne aufge^
hen! Wie viele Male, wenn ich mir mit
Hiilfe meines Beiles einen Weg gebahnt
hatte, konnte ich gegen eine Jacaranda
gelehnt mehrere tausend Klafter unter mir
zugleich die Erde und den von einer Monge
Fahrzeuge in alien Richtungen durch-
schnittenen Ocean ubersehen ! Oh ! wie ist
dort nicht alles schon , alles grossarlig,
gross wie die Majestat dessen der es ge-
schafFen!
Wahrend mehrercn Monaten habe ich ,
diese bezaubcrnd schonen Orte durch-
wandert, ohnejedochdiein Rede stehende
herrliche Pflanze zu bemerken , deren
sehone Bluraen sich ohne Zweifel meinen
Augen sowohl, als denjenigen meiner Vor-
ganger, unter dera dichten Laubwerk ihrer
Geschvvister versteckten. Wie glucklich
ware ich nicht gewesen , hatte ich mein
Vaterland damltbereichern konnen!
Dieselbe wird im Warrahause bei 10-13
Grad Warme cultivirt. Im Marz verpflanzt
man sie in eine nahrhafte , rait Sand und
Lehm geraischte Lauberde, und bringt sie
auf ein Warrabeet, wo sie bei haufigem Be-
giessen die schonsten Triebe entwickein
wird, die jedoch durch Schatten vor zu
starker Sonnenhitze geschutzt werden
raussen.
Die Vermchrung dieser Pflanze verlangt,
ura nicht schwlerig zu seyn , einige Vor-
sichl wegen der Lange der Stccklinge.
Ihr besonderer Habitus erfordert , dass
nicht die aussersten Ende der Triebe als
Stecklinge benutzt werden. Sie sind zu
sehrkrautartig und konnten leicht faulen.
Man mussdazu die halbverharteten Augen
wahlen j diese schneidet, man bei dem Auge,
das man in die Erde setzt , bis zur Basis
/
178
PR^CHTIGE DIPLADENIE.
dP9 Blattstieles weg. Es wird gat
die Stecklinge auf ihrer ganzen Liinge
anzubinden, um sie so gerade zu erlialten. | muss.
Ein Warmbeet, unter Glocken, Begies-
seyn j sen, Luft geben, etc., wie bei alien ge-
wohnlichen Stecklingen dies gescbehen
L. VH.
/
// /^^ ^yj^^y/^z/r/
/ yy/y-f/'f^Yy/^^/
iD COo
M^
CUMlSeiA TRfflAClIlATA.
Liliaceae § Anthericese-Conantherae. — Hexandria-Monogynia*
CHARACT. GENERIS. — Cumingia : Perigo-
nium corollinum campanulaium , tubo ovarii basi
adliaerente , limbi sexpartiti laciniis patentibus. Sta-
mina 6 perigonii tubo inserta; filamenta coni-
pressa brevissima glabra; anther ae basifiiae con-
niyentes , loculo altero basi productiore , apice
bisetae, poro slmplici apertse. OTarium semiad-
haerens triloculare 5 ovula plurima amphitropa....
Stylus siibulatuft; stigma simplei. Capsula
membranacea trilocularis loculicido-trivalvis. Se-
mina in loculis pauca angulata, testa membra-
nacea cellulosa fusca, umbilico ventrali lineari.
Embryo axilis umbilico .parallelus , extremitate
radicular! infera.
Herbse chiienscs tubere hulhoso fibrose tumcatOj
foliis lineari-lanceolatis nervosis ; scapo ramoso
hracteato; floribus paniculatis cmruleis nutiintihus^
perigonii tubo cum ovarii hasicoheerenfe, mox supra
eamdem circumscisse deciduo, (An genu8 ftatis a
Conanthera distinctum?)
Cuintngia Dos in Loud. Mag. of \at. Ifist, 1828. nov. p. 362.
f. 169 o. Sweet. Brit. ft. Gard. t. 88. Uooe. ttxol. FJ. I. 214.
Bot. Mag. t. 2476. Bot, Beg, t. 1193.
CHARACT. SPECIEI.
C.
: Calycibns pallide
vlolaceo-coeruleift; fauce maculift tribus atroviolaceis
notata; antheris flavia. Kusth. Enum Plant, h. u»q.
cognit. t. IV. 632. (An cxD. DonTerbis ipsis?)
Ciimivgia trifnamlata D. Dor in Brit. FL Gard, scr. 11.
I. I. 88. Kth. I. c. Cummingta trunaciilala Past. Mag. of Bot,
1844 no CXXVl. (1).
Tcxte du Magazine of Botany de M. Paxlon.
CimiiVIIIVGIA (1) TRIMACULATA
TBREE- SPOT TED CC3IMISGIA.
Ettm. Lady Gordon Cuming, Daughter of an english Consul at Valparaiso (1829).
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see above .
The eagerness so universally manifested to possess blue-flowering plants will create for the
present little species, when brought more generally into cultivation, and its quaimcations a» a
becoming and ornemental plant more widely known, a greater degree of solicitude than has hitherto
been extended towards it. The apathy and indifl'ercnce with which but too many of the most lovely
of Flora's kingdom are regarded, when the first feelings which their novelty excited have subsided,
is a matter continuaHy exhibited, and our greenhouses and flower-gardens are thus prevented from
being the gaily decorated places they might be with a judicious selection of the plants already in
the country. Indeed, the introduction of new species, is in some degree at least, an evil, when
mere novelty can usurp the place of positive merit, and really deserving and engaging plants are
disregarded with the sole
of making room for a new candidate of inferior pretensions
The subject of our embellishment is a Chilian species, and was first known in this country
through plants collected by the daughter of the British Consul at Valparaiso , and forwarded to a
friend in England, who presented them to the Chelsea Botanic Garden in 1829. The specimen from
which our figure w^as taken in the month of June 1842, at Mr. Knight's nursery, was received by
that gentleman in 1840, from a friend at Valparaiso, where it is known amongst the natives by the
name of Paxero , or Paterila.
The flower-stalk grows about a foot high, and is crowned with a loose and spreading panicle of
pretty, pendulous, bell-shaped blossoms, attached to short and attenuated, flexde pedicels. The
leaves are long and narrow , and surround the flower-stalk without rising high enough to interfere
^ith the cxpolue of the flowers; but instead, they are spread out with a pleasing gentle curvature.
W) Some ot\wv^ wrilc Cumingia {iMy Cuming)?
24
1^
CUMINGIE A TROIS TACHES,
grown
stage of a greenhouse. To have fine flowering specimens for the open herders, the bulbs should be
potted early in a Virhi sandy loam, and started into growth in a frame, to be planted out, as soon
as it can be safely done, without injury from frost, in a warm border prepared with a similar soil.
But the bulbs may be allowed to remain in the ground all winter, as they merely require to have
the ground covered with some protecting material to preserve them uninjured from severe frosts.
Cumminyia in a genus formerly incorporated with Comnthera , but separated by Mr D Bon, and
named in compliment to Lady Gordon Gumming (1). The specific name of the present species is expres-
siye of the large dark spot at the base of each of the tliree petals.
CVMINOIE A TROIS TACHES
CCMIHGU TKIMACtlLATA.
txTM. Lady Gordon Cuming, fille du consul anglais de ce nom a Valparaiso (1829).
Liliacees § AnthcrlceesConantherees, — Hexandrie-Monogynie.
CARACTfeRES GI^WERIQIJES.
CARACTERIS SPtCIFIQTJES
voyez ci-dessus.
beau vert, et munies de six nervureslon-
gitudinales assez distinctes. Au soniraet,
les bords se rennissent souvent au point
de les rendre corame ligulees.
Le scape, a peine plus long que les feuil-
les, est ramifie et forme une petite panicule
lache, muUiflore. II est muni a la base de
squames courtes, engainantes, devenant
bientot de petites bractees ovees-lancco-
lees , situees au-dessous des ramifications.
Les pedicellules, bracleoles comme les pe-
dicelles, sont courts, uniflores, e: termines
par un ovaire arrondi , semi-infcre. Le pe-
rianthe, d'un bleu charmant, est campa-
nule, profonderaent divise en six segments
presquMnegaux, disposes en deux series ;
les externes sont lineaires-oblongs et ter-
minus au somraet par un petit cal (point
de reunion des veincs) ; ils sont sans lacbe
ou a peine ornes de quelques points d'une
teinte plusfoncee; les internes sont obo-
ves-oblongs^ tres-finenient cilies aux bords,
obtus-arrondis au sommet et ornes a la base
d'une assez large macule d'un bleu tr^s-
fonc6 , divisee souvent par la nervure me-
hnceolees, subcanaliculees, glabres, d'un diane. Les etamines sont tres-courtes.et ne
On ne connait encore que trois especes
de ce genre interessant, detache peut-etre
un peu legerement par D. Don du Conan-
thera de Ruiz et Pavon , avee lequel il offre
des rapports tellement etroits , identiques ,
qu'il vaudrait sans doute mieux Ty reunir.
Toules trois, comme Tunique espece de ce
dernier genre, sont originaire du Chili et
croissent aux environs de Valparaiso.
Celle dont il est ici question , est une
plante veritablcment orneraentale en raison
du beau colorls bigarre, de la grandeur et
de Feleganccdesesfleursjdont notre figure
pent donner une juste idee, Les Ghiliens
la distinguent particulierement el lui don-
nent, dit-on, le nom de Paxero ou Paterita.
Bien qu'introduite en Europe des 1829,
elle etait extremement rare dans les col-
lections, lorsqu*on en regut de nouveau
quelques bulbes en 1840.
Le bulbe en est arrondi, a col al-
longe et recouvert en partie par les de-
bris marcescents des anciennes feuilles.
n donne naissance a deux ou trois feuilles
recourbeesetaleesjineaires ou legerement
(1) Se« a note aWvi;..
DREIFLECKIGE CUMINGIE.
181
d^passent pas la gorge du tube perianthien. I d'octobre, aussit6t que le froid serable rae-
Les filaments en sont dilates , presque cu-
neiformes; les anthercs jaunes, reunies
en cdne, subsagitfees; le style est subule,
el depasse legereraent les etamines.
La Cumingta trimaculata fleurit chez
nousau printemps.
Ch. L.
CUI.TURK
Pour une foule de plantes bulbeuses ou
tuberculeuses que Ton recoit du Perou, du
Chili, de Buenos Ayres, etc., du Japon, de
la Chine, du Nepaul, du Cap, etc., con-
trees ou la temperature est a peine plus
elevee que dans le centre de TEurope, ma is
plus egale, moins sujette a de brusques
variations et a d'aussi longs hivers que les
nitres, la culture est extreraement simple
et m'a toujours rcussi , en m'y prenant de
la maniere suivante :
Tons mes oignons et rhizomes tuber-
culeux sent plantes en pleine lerre dans
une bache, dont les murs sont Ir^s-peu
eleves. J'en place les chassis vers la fin
nacer, pour ne les oter qu'au raois de mai
suivant, lorsque la temperature est douce
r
et assuree.
Un simple coffre, qu'on entoure en hiver
d'un rechaud de fumier eteint peut rem-
placer commodement la bache en ma^on-
nerie.
A la faveur d'un tel abri , et en pleine
terre , les plantes prosperent merveilleuse-
et se multiplient avec une grande facilite.
II est facile , au printemps et pendant Fete,
de les proteger centre les ardeurs du so-
leil, au moyen de treillis legers ou de toi-
les claires, qu'on place vers neuf ou dix
heures du matin pour ne les enlever que
vers trois ou quatre heures du soir.
Je possede , de cette maniere , une foule
de plantes qui prosperent et fleurissent
d'une maniere luxuriante; des PhalocalUs^
des Cycloboihra^ des Calochortus, des /?t-
gidelluy des Lilium^ des Anigosanthus^ des
Coburgta, de^ Bravoa , des Brunswigia ,
des TVatsoniay des AnthoUza^ des Spa-
raxis^ etc., etc.
L. VH.
DREIFLECKIGE CIJIHIIVGIE
CUMII^GU TREHACUtATA.
Ethbologib. Lady Gordon Cuming, Tochter des cnglischen Consuls zu Valparaiso (1829.)
Natiirliche Ordnung der Liliaceen , Abth. der Conanthereen.
CI. Vlll. Ord. 1. LiN.
GATTUNGS CnARiCTER.
SPEC. CHARACTER
.'";
siehe oben.
Man kennt bis jetzt erst drei Arten diescr
interessanten , von Don vielleicht zu vor-
eilig von Conanthera^ Ruiz etPavon, ge-
Irennten Gattung, mit welcher sie in man-
chen Beziehungen so viel and
mnige
Ubereinstimmung hat, dass esohnc Zvvei-
fel besser ware sie damit vereint zu lassen.
tern Gatlung stammen aus Chili undwach-
sen in der Umgegend von Valparaiso.
Diejenige v^^ovon hier die Rede ist, ist
in Betracht der schonen buntgefarbten,
grossen und zierlichen Blumen, woven die
beigefugte Figur einerichtige Vorstellung
gebenkann, cine wahre Zierpflanie. Die
Alle drei, so wie die einzige Art der letz- 1 Chilier machen viel Aufsehen von dieser
iS'2
DREIFLECKIGE CUMIISGIE.
)
Pflanze, welche sie Paxaro oder Paterita
(Vogel, Medaillon) nennen.
Obschon seit 1829 bereits in Europa ein-
gefiihrt, war sie dooh ausserst selten In
unsern Sammlungen, bis man 1840 wieder
einige Zvviebel davon erhielt. Die Zwie-
Lel ist rundlich mit verlangertem mit den
ifberbleibseln der alten Blatter versehe-
nemHalse. Ausdenselben entspringen zvYei
oder drei zurucfegekriimmt ausgesperrte
linien- oder beinabe lanzett- fast rinnen-
fSrmige, glatte, lebhaft griine, mit sechs
zicmlich hervorspringenden Langsnerven
versehene Blatter. Beide Rander vereinigen
sich oft an der Spitze so, dass daraus ein
zungenformiges Ansehen ensteht.
Der Bliithenschaft ist langer als die Blat-
ter, und Terzweigt sioh am Ende zu einer
loclcern . vielbliithigen Rispe. Am Grunde
ister mitkurzen scheidenformigen Schup-
pen versehen , die jedoch bald in kleine
am Grunde der Verastelungen sitzende,
eirund-lanzettformige Nebenblatter uber-
geben. Die mit Nebenbliittchen versehenen
Blutbenstielcben sind gleicb den Rispen-
astcben kurz , einbliithig und endigen
sicb in einen rundlicben halbunterstan-
digen Fruchtknoten.
Das rein und lebhaft blaue Perigon ist
glockenformig, tief in sechs fast gleiche,
in zwei Reihen gestellte Abschnitte ge-
spalten ; die aussern sind
einem Kegel vereinigt. Der GrifFel pfriemen-
formig etwas langer als die Staubgefasse.
'fech
1
linienforraig-
im Friijabr
Gh. L.
CUffjTVR.
inglich und endigen sich an der Spitze
\^'0 die Nerven zusammcnstossen in eine
kleine Schwiele, sie sind ohne FIccken
oder kaum mit einigen etwas dunkeln
Punkten getupfelt; die innern siud ver-
kehrt-eirund langlich, am Rande selir fein
gewimpert, an der Spitze stumpf zuge-
rundet, am Grunde mit einem breiten dun-
kelblauen , zuweilen durch den Mittel-
nerven gelheilfcn Flecken geziert. Die
Staubgefasse sebr kurz, ragen nicht liber
den Schlundder Blumenrohre hinaus. Die
Stpubfaden verbreitert, fast keilformig;
die Staubbeutel gelb, fast pfeilforraig zu I
Fur eine grosse Menge Zwiebel- und
Knollengewachse, welche man aus Peru,
Chili, von BuenosAyres, aus Japan, China,
Nepal, von Cap, etc. erhalt , wo die Tem-
peratur nicht viel erhohter, aber mehr
gleichmassig und weniger augenblick-
lichen Veranderungen und eben so langen
Wintern als die unsrigen unterworfen, als
im Mittelpunkte Europa's , ist die Cultur
ausserst einfach , und mir auf folgende
Weise immer gelungen :
Alle meine Zwiebel und Knollen werden
im freien Grunde in einem Beete gepflanzt,
dessen Umgebungsmauern iiur sebr wenig
erhoht sind. Gegen Ende October, wenn
Froste zu befiirchten , werden die Rahmen
aufgelcgt und erst im nachsten Mai, nach
dem die Temperatur mild und sicher ist,
wieder weggenommen.
Ein gewohnlicher Kasten, imWinter mit .
etwas ausgebranntem Mist umgeben, kann
ganz gut oben genanntes Beet in Mauer-
werk erselzen.
In so gcschutzter Stelle und dabei im
freien Grunde gedeihcn diese Pflanzen auf
eine raerkwurdige Weise und vermehren,
sich mit grosser Leichtigkeit. Im Friihling
und Sommer ist es gut sie gcgen die zu
grosse Sonnenhitze, von 10 Uhr Morgens
bis 3 oder 4 Uhr Nachmittags, durch Ueber-
dccken von Gitter oder durchsich tiger
Leinwand zu schiitzon. Eine Menge von
Pflanzen , auf diese Weise behandelt, ge-
deihen und bliihen sebr lippig bei mir,
als ; Pholocallis, Cyclohothras^ Calochoruas^
Bigidellas ^ Liliums , CoburgiaSy Bravoas,
Brunswigiasy Anigosanthus ^ TVatsoniaSj
Antholizas^ Sparaxisy etc*, etc.
L. Vfl.
/^r/^//^/
f^//r//
//r/ 'f3i»o#C
WHITFIEIDIA lATERlTIA.
Acanthacece § Barleriese. — Didynamia-Angiospermia.
CHARACT. GENERIS.— IF. Calyxamphis colora-
tus subinfundibuliformis basi bibracteatus profunde
4-5fidu», laciniis lanceolatis acutis erectis con-
cavis lineatis; bracteis saepissime coloratis majus-
culis oppositis obovatis acutis trinerviis appressis.
Corolla infundibuliformi-campanulata calyce duplo
longior, tubo striis 15-eIevatis, limbo bilabiato pa-
tente, labio superiore minorc bifido , inferiore tri-
fido, segmentis omnibus ovatis acutis. Stamina 4,
didynama fereinclusa, rudimento quinto obsolete ;
filamcnta glabra; antherae oblongo-lineares bi-
loculares, loculis oppositis longitudinaliter de-
hiscentibus . Ovarium compressum ovatura gla-
brum biloculare, loculis biovulatiSj ovulis ad-
scendentibus. Discus hypogynus magnus carnosus
cupullfonnis; Stylus stamina vix superans filifor-
mis; stigma parvum capitatum. rructus...,
Frutex Africw tropicw occidentalis stifr-
humilts ranwsus glahcr, ramls patentibus flexuosis.
Folia oblongo-ovaia opposita suhcoriacca itttegerritna
itndiiJata penninervia, Racemi termtnales suhse^
cundideflexi, PedicelH hrackiatim oppositi basihrao
leati^ bracteis lanceolatis inembronaceis coloratis
{paribus oppositis foliacis), Flores subpubescentes
deflexi, Calycibus corollls bracteisgwe calycinis om-
nibus lateritiis. Hook. I. infra c,
CHARACT SPECIEI. — W. species unica supra
infraque descripta.
Whitfieldia la teritia EooK. Bat, Mag. t. 4155.
Texie du Botanical Magazine de M. Hooker.
WniXElELDIA LATERlTIA
BRICK-COLORED "WHITFIEIDIA.
Etym Thomas Whitfield, a botanist-traveller.
GENERIC CHARACTER.
SPECIFIC CHARACTER
see aboye.
Our plant, here figured, is a very desirable inmate of tho stove, forming a small bushy shrub, with
spreading brandies and copious evergreen foliage ; the branches terminated by racemes of flowers of
a rather large size, of which the cal^-x and corolla, and often large bracteas , are of one uniform
brick-red color. It is one of the many novelties brought home to ^Lord Derby from the interior of
Sierra Leone. As a Genus of Acanthacete , I can refer it to no described one 5 though its afEnity (yet
not very close) is probably with Geissomcria lindl. , and I have dedicated it to Thomas Whitfield,
Isq. , who, at the risk of his life, and, as we have reason to know, with much injury to his con-
stitution, has made several voyages to, and jonrnies into, the interior of Western-tropical Africa,
and formed extensive collections of living plants and animals. The majority of these have been sent
to the Right Hon. the Earl of Derby; and the Royal Gardens of Kew have not failed to benefit by
that distinguished nobleman's love and patronage of science. To this source, besides the plant now
figured, we are indebted for the « African Teak » (or « Oak » as it is often called, and still unknown
as to its Genus), the Napoleoiia impcrialts, the splendid Gardenia Stanleyana MS. (shortly to be
figured in this work), and three other species of the Genus, the brilhantly-colored Thunbergia chry
sops (see our Tab. 4119), and many other rarities. Our drawing was made at Kew, in October 1844 5
and the same plant was still flowering in March 1845.
Descwt. A low shrub; with spreading, terete, rather tortuous branches; and opposite, evergreen,
entire, ovate or oblong-ovate , subcoriaceous , waved, penninerved leaves. Petioles short, flat or slightly
grooved above. Racemes terminal. Pedicels opposite (brachiate or cruciate), drooping, bracteated at
the base-, bracteas lanceolate, submembranaceous, the lowest pair leaf-like. Two other large, ovate,
184
WHITFIELDIE A FLEURS COULEUH DE BRIQUE.
acate, opposite bracteaa are situated at the base of the calyx, and appressed to it, CaJi/x large, co-
lored (brick-red, like the calycine bracteas and corolla), ample, somewhat inflated, subinfundibuli-
form, deeply cut into four, erect, concave, acute, nerved segments. Corolla twice as long as the
calyx, orange-red or brick-color, between campanulate and infundibuliform • the limb twolipped;
upper lip with two ovate , acute segments ; lower with three spreading ones. Stamens and siyle in-
cluded.
Fig. 1. Stamens. 2. PistQ. 3. Transverse Section of the Ovary: — magnified.
WHITVIELDIE 4 FLEVRS COIJLEUR DE BRIQIJE
whufibldu lateritu*
Etim. Thomas Whitfield, esq. ^oyageur-botaniste
Acanthacees § Barleriees. — Didynainie-Angiospermia,
CARACTERES GENERIQUES \
CARACTERES SPECIFIQTJES } voyez ci-dessus.
tt La plante que nous figurons ci-contre
an
de la serre chaude , ou elle forme un petit
buisson bien ramifie, dont le feuillage est
abondant et toujours verts; ses ranieaux se
terrainent par des grappes d'assez grandes
fleurs, dont le calyce , la coroUe ct souvent
les ainples bractees sont d un rouge de bri-
que unifurme.
quBy arbre dont on ne eonnait point encore
Napoh
Msc
donnerons incessamment la figure dans ce
recueil; trois autres especes du merae genre;
la Thunbergta chrysopsy aux vives couleurs
(voyez JFlore des Serves et des JardinSy liv. I,
f** 27), et beaucoup d'autres raretes.
Whitfieldia
Elle fait partie des nombreuses nou- brisseau a rameaux un peu tortueux, cylin-
veautes importees en Europe de I'interieur
de Sierra-Leone. Cesl une Acanthacee que
je ne saurais rapporter a aucun genre de-
cnt jusqu'ioi, bien que ses caract^res la
rapprochent fpas tres-pres toutefois) du Geis-
someria de M. Lindley. Tai dedie ce nou-
veau genre a un homme qui au risque de
la vie, et corame j'ai raison de le penser,
an grand detriment de sa sante, a accom-
pli plusieurs voyages dans Hnterieur de
rAfrique occidentale (entre les Tropiques)
et y a forme de vastes collections d'ani-
niaux et de plantes vivantes, parmi les-
quelles, outre celle dont il s'agit, nous
devons citer le Bois de Tech ou cUne d'Afri^
driques, etales, portant des feuilles oppo-
sees , entieres, ovees ou oblongues-ovees ,
subcoriaces, onduldes, penninerves, per-
sistantes. Les petioles sont courts, unis ou
leg^reracnt canalicules en dessus* Les ra-
cemes terminaux, k pedicelles opposes,
brachies ou crucies, nutants, munis a la
base de bractees lanceolees , submembra-
nacees, dont la paire inferieure est folia-
cee. Deux autres, amples, ovees, aigues,
opposees, sont situees a la base du calyce
et appliquees sur lui, Celui-ci est grand,
colore (comme nous Tavons dit plus haut) ,
unpeu renfle, subinfundibuliforrae, pro-
fondement fendu en quatre segments dres-
WHITFIELDIE A FLEDRS COULEUR DE BRTQUE.
185
ses, concaves, aigus, nerves. La corolle,
deux fois aussi grande que le calyce, d'un
rouge orange ou de couleurde brique, est
a la fois campanulc et infundibuliforrae", a
lirabe bilabie; la levre superieure est par-
tagee en deux segments oves, aigus; Fin-
ferieure en trois segments etales. ^tannnes
et style inclus. »
HooKEU, Bot. Mag. , 1. c. (Traduct.
paucis oraissift!)
Ch. L.
Explication dei» ri8;ures.
Fig. 1. fitamines. Fig. 2. Pistil. Fig. 3. Section transversale de Fovaire (fig. grossiea).
CIJI.TVRE.
Vers le milieu ou la fin du printeraps,
ou raieux encore vers le commencement
de lete , aussitot enfin que le jeune bois de
cette plante a acquis assez de consistance,
on pent couper les extreraites des branches
pour les bouturer sur une couche chaude
et sous cloche.
En ce qui regarde cette plante, comrae
pour toute autre , j'insisterai de nouveau
sur la preference qu'on doit donner a Tisu-
lement des boutures dans de tres-petits
godets , d'un cent, et demi de diametre en-
viron 5 qu'il vaut raieux encore couvrir se-
' paremenl d'une petite cloche , que de les
reunir en nombresous une grande, comrae
on en a trop generalement Thabitude. En
effet, sous une grande cloche , il y a trop
uair, et en nieme temps trop d'humidite;
agents tous deux nnisibles a la prompte
radification des boutures. Qu'une ou deux
d'entr'ellcs viennent a pourrir, les survi-
vantes se trouvent fort raal de ce voisinage,
en raison des miasmes mdphitiques qui s*en
exhalent, et qui, pen apprcciables peut-etre
a nos sens , n'en existent pas moins sous les
cloches! Toutes ces raisons doivent limiter
en faveur de Tisolement des boutures. Du
reste, les soins a donner en ce cas sont
les meraes : chaleur douce, egale; essuyage
frequent des cloches; aerification graduee,
en soulevant de plus en plus celles-ci, au
fur et a mesure que les jeunes plantes,
raontrant leurs nouvclles pousses, donnent
signe de vie ; legere raouillure deslors sur
les godets; jamais sur les feuilles, etc.
La JVhttfieldia lateritia appartient a la
serre chaude, ou elle forme un beau buis-
son, sur le vert feuillageduquelsedetachent
ses nombreuses fleurs tnbulees, d'un rouge
vif. Elle deraandc un sol riche en huraus,
tel que celui dont j'ai plusieurs fois deja
donne la composition. Elle soufirira volon-
tiers la taille; operation qui la fera fleurir
plus abondaniroent et I'empSchera de trop
s'emporter. Enfin, les seringuages et les
arrosements seront en proportion de la
hauteur de la temperature et diminueront
ndcesfiairement avec elle.
L. VH.
\
186
ZIEGELROTHE WHITFIELDIB.
ZIEGELROfHE WHITVIELDIE
WfllrFlELDU tATEBITU.
Ettmoiogie. Thomas Whitfield , Esq^*^, botanischer Reisende.
Naturliche Ordnung der Acanthaceen, Abth. der Barlerieen
GATTU]\GS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER
.": '^
ftiehe oben.
Die Pflanze , woron wir gleichzeitig elne
Abbildung gebenwareein sehr wunschens-
werther Gegenstand uni unsere Warmbau-
ser zu verzieren. Sie stellt einen kleinen
sehr verasteten , mit vielen immergriinen
Blattern versehenen Busch Jar* Die Zweige
endigcn sich in Trauben niit ziernlich gros*
sen Blumen , deren Kelcb , KoroUe und Deck-
blatter von schon ziegelrotber Farbe sind.
Sie gebort zu jenen zablreichen neuen
Entdeckungen , welche im dera Innern der
Sierra Leone geniacht und wurde von da
nach Europa eingefuhrt. Es ist eine Acan-
thacce, die man in keine der bis jetztbe-
kanntcn Gattungen unterzubringen weis,
obgleich einige ihrer Charaetere sie der
Gattung Geissomena liindl. (wiewohl nicht
sehr) nahe stellen. Diese neue Gattung ist
einern Manne gewidmet, der mit Gefahr
seines Lcbens und wie man sich leicht den-
ken kann mit grossera Schaden fur seine
Gesundheit mehrere Reisenin *s Innere des
westlichen Afrika's (zw ischen den Wendck-
reisen) unternomraen und dort ansebnilche
Samralungen von Thieren und lebenden
Pflanzen unter welchen wir, ausser derje-
nigen wovon bier die Rede, noch d^sTek-
holz, afrikanischeEicbe, ein Baum dessen
Gattung bis jetzt noch nicht bekannt ist;
die Napoleona imperialism Gardenia Stan-
leyanaMsc. (dienachstensindiesen Blattern
abgebildetwerden soil), drei andere Arten
derselben Gattung, die Thunbergia chrysops
und viele andere Seltenheiten anfuhren.
Die Ziegelrothe PVhitfieldia ist ein klei-
ner mit etwas verdrehten cylinderforrai-
gen / ausgesperrten Aesten versehener
Strauch , mit entgegenstehenden , ganz-
randigen, eirunden oder eirund-lang-
liclien, fast lederartigen , wellenformigen,
fiedernervigen, bleibenden Blattern. Blatt-
stlele kurz eben oder oberbalb leicht ge-
rinnt. Bliithentrauben cndstandigjBluthen-
stielchen gegcnuberstehend oder kreuzas-
tig, liberhangend am Grunde mit lanzett-
formigen , fast hautigen Deckbliittern ver-
sehen , wovon das untere Paar blattartig
ist. Zwei andere grossere, eirunde spitzige
gegeniiberstehende sitzen am Grunde des
Kelchs und liegen diesem fest an. Kelch
gross, gefarbt, ein wenig aufgeblasen,
fast trichterfomiig, tief in vier aufrechte,
ausgehohlte, spitzige , nervige Zipfel ge-
spaltcn. Korolle doppelt so gross als der
Kelch, oranien- oder ziegelroth zugleich
glocken- und trichterforraig mit zweilippi-
gem Saum. Obere Lippe in zveei eirunde
spitzige Zipfel getheilt, untere in drel mehr
ausgebreitete. Staubgefasse und Griffel ein-
geschlossen, Ch. L,
SrklHrniiK der Fignron.
Fig. 1. Staubgefasse; Fig. 2. Griffel; Fig. 3. Queerdurchschnitt de* Fmchtknotens (Vergroftsert).
ZIEGELROTHE WHITFIELDIA.
187
C1JI.TIJR.
* Gegen Ende des Fruhlings oder besser
noch im Anfange des Sommers so bald das
junge Holz dieser- Pflanze kraftig genug
ist, kaiin man die Spitzcn der Zvveige zu
Stecklingen benutzen, welcbe dann unter
Glocken aufs Warmbeet gebracht werden
miissen. Auch ziehe ich bier wieder vor
die Stecklinge einzein in kleinc Topfchen
zu setzen und jedes rait einer Glocke zu
bedecken'. Unter einer grossen. Glocke ist
zu vie! Luft und zu viel Feucbtigkeit, wel-
cbes der scbncllen Bewurzelung der Steck-
linge nnrscbadliob seyn kann, denn wenn
einige zu faulen beginnen so ist dies immer
nachtbeilig fiir die ubrigen , welche durch
den Ansteckungsstoflf immer mehr oder
weniger leiden.
Im Ubrigen halte man sie in einer mitt-
leren imracr glcichen Warme, trockene
die Glocken bestundig aus, gebe nach und
nacb , wenn die junge Pflanze zu wacbsen
beginnt , Luft und Wasser ; letzteres jedoch
immer auf die Topfe, niemals auf das
Blattwerk,
Die Ziegelrothe TVhitfieldia gcbort in's
Warmhaus, wo sie einen scbonen Strauch
bildet,dessen rohrenformlge, lebhaft rothe
Blumen mit dem gninen Laiibwerk einen
angenehmen Contrast bilden. Sie verlangt
cine nahrbafte Erde und wird reichlicher
bliihen, wenn sie gut zuruck geschnitten
worden. Beidem Begiessen ricbte man sich
immer nach dem Grade der Temperatnr.
L. VH.
V
23
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CESTMI ABRMTIACDM.
Solanaceas § Cestreae
Pentandria-Monogynia.
CHARACT.GEMRIS— Ce./r«i«: Calyx cam-
panulatus quinquefidus. Corolla hypogyna infun.
dibuhforrais , tube elongato superne ampliato ,
limbo qumquepartito siibplicato patente v. revo-
luto. Stamina 5, medio corolla tubo inserta in-
clusa; filamenta simplicia v. intus denteaucta;
antherae longitudinalitcr dehiscentes. Ovarium
biloculare; placentis subglobosis dissepiniento
adnatis pauciovulatis. Stylus simplex; stigma
subcapitatum concavum V. obsolete bilobum. Bacca
calyce cincta v. inclusa bilocularis v. dissepimento
obhtterato placentisque coadunatis unilocularis
Semina pauca umbilico YCntrali. Embryo in
axi albuminis carnosi rectus v. rectiusculns ; co-
tyledonibus foliaceis orbiculatis, radicula te-
reti infera.
Frutices Americm tropicce , foliis aliernis
soliiariis v rarius geminis iniegerriniU ; gem-
marum axillarium foliis extimis etolulis stipuias
menienlihus, floribus raccmosis, raceinis bracteatis
amllanbus elongatis r. nhhreviatis, in corymhum
spicam v. fasctculum contractis ; floribus sape sua-
veolentibus , corollis luteis , baccis nigris v. nigro-
cceruleis. _ ^
EiCDLica., Gen, pL 3865.
CHARACT. SPECIEI. _ C. glabrum, foliis j»e-
tiolalis ovnlibus acutis undulatis, floribus sessilibm
spicatis , bracteis deciduis , calyce iucido quinque-
costatoquinque-denfafo; corolla ^Za^ra infundibu'
lari limbo reflexo, filamentis bast pubescentibits dcn-
iicnlo auctiSj bsicca pyrifonni Candida.
Iiirot Bot. Reg. 1844 misc. 65 ci
^ L 22. 1845.
Texte du Botankallieg ister dc M. Liridley.
CEsvRvni aiirantijlCuhi
ORAIfGE-COLOniL£D CESTRUM.
EiM. KiTTfov^ a presumed name of our Betony.
GEIVERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see aboTe.
In general the species of this genus have small claim to beauty, their flowers being for the most
part green or greenish, or at least of some dingy colour; their only recommendation has been their
occasional sweetness.
This plant, however, is one with a strikingly gay aspect, its apricot or orange-coloured blossoms
bemg quite clear, and of considerable size for a Cestrum. It is in fact a very beautiful greenhouse
shrub , and perhaps not unsuited for turning into the open border during summer. Its foliage too is
dark green , shbing , and abundant , and in the winter it is rendered gay by an abundance of snow-
white pear-shaped berries,
Mr. Skinner presented the Horticultural Society with the seeds, which he had obtained from Chi-
malapa in Guatemala. It flowered Id the Chiswick Garden in August 1844.
The flowers are not only beautiful, but they last for along time, and breathe a very pleasant per-
fume of orange-peel.
It is a greenhouse shrub which will grow freely in almost any sort of soil. Like many other green-
house plants it requires to be placed out of doors for a few weeks in summer, when watering should
be duly attended to. This will induce the plant to form short jointed wood, and produce an abun-
dance of flower-buds. After the flowering season, it will naturally lose ail its leaves, but its large
snow-white berries will still render it an attractive object. Being deciduous it requires very httle
L ■
water in winter, nor is it necessary to apply fire heat except to keep ofi" frost. It may either be pro-
pagated from seedft or from cuttings, under ordinary treatment.
190
CESTttE A FLEURS ORANGEES.
CESTRE A FLEVRS ORANG^ES*
CESTRVn AUKUTTUGim .
£nii. KfTTfov^ nom presume de la B^toiue
Solanacees § Cestrees .
Pentandrie - Monogynie.
CARACTERES G^NERIQUES.
SPECIFIQTJES
Toyei ci-de»8u«.
Originaire da Guatimala, ou il croit,
dit-on, aux environs de Chiraalapa , cette
espece est sons contredit la plus belle
parmi cellcs d*un genre , riche sinon en
plantes ornementales du moins en especes
interessantes souvent, parlaronie delicieux
de leurs fleurs et la veille ou le sommeil
qu*affectent ces dernieres a certaines heu-
res de nuit ou de jour.
Elle a ete introdulte en Europe par
M. Skinner, qui en envoya les gralnes du
Nouveau Monde, et elle fleurit pour la. pre-
miere fois, Tannee derniere, dans le jar-
din de la Societe d'horticulture de Londres,
a Chiswiclc,
Aux grandes et nombreuses fleurs oran-
gees, d'une odeur suave, quiterminent en
H
larges panicules pendant I'ete ses rameaux,
succedent des baies piriformes et d*un
blanc de neige, dont Teffet est charmant en
hiver, par le contraste qu'il presente avec
le vert fonc^ ct luisant du feuillage.
Le Cestre a fleurs orangees est un arbris-
seau entierement glabre. II forme un beau
buisson, s'elevant a deux metres de hau-
teur environ ; les ramulcsen sont brunatres
et portent des fcuilles amples, ovales ai-
gues, ondulees, portees par des petioles
courts, renfles a la base, arrondis en des-
sous, canallcules en dessus. Les nervures
sont tres-peu nombreuses, subparalleles,
legerement immergees sur la face supe-
rieure , peu saillantessur Tinferieure.
Le perianthe externe est tubule , assez
tiformes, aigus, dont la nervure dorsale
est decurrente-elevee sur le tube d'icelui;
ce qui le rend quinquecoste. Le perianthe
interne, deux fois et demi plus long que
I'externe, est egaleraent tubule, cylindri-
que , a peine dilate au sommet , dont le
limbe ample et reflechi est forme de cinq
segments oboves, a peine aJgus. Les fila-
ments staminaux sont pubescents a la base
et portent lateralement une denticule; les
antberes en sont rougeatres et forment a
i'orifice du tube perianthien une sorte
d'etoile, dont le stigmate est le centre. Ce-
lui-ci est capite.
Ch. L.
CVIiTVRE.
Ce Cestre appartient a la categoric des
plantes de serre tempcree, etpeut tres-bien
elre plants a Fair libre pendant toute la
belle saison , ou il acquerra une vegetation
vraiment luxuriante , une floraison splen*
dide et abondante. II n'est pas difficile sur
le cboix du terrain, mais aime le soleil et
d'assez nombreux arroseraents en ete.
Aussit6t que les gelees deviennent irami-
nentes , on se hatera de le relever dans un
pot un peu etroit et de le rabattre pour le
rentrer dans la serre. La on lui menagera
les arrosements en biver.
Sa multiplication est facile par le bou-
turage des jeunes rameaux sur coucbe
tiede et sous cloche. Elle peut avoir lien
court else terraine par cinq segments den- | indiffcremment au printemps , en ete ou
ORANCENBLUTHIGER HAMWERSTRAUCH.
191
en automne, en ayant soin de proteger,
selon les difFerentes temperatures des sai-
sons, les jeunes plantes contre les rayons
du soleil, le contact subit d'un air froid,
rhnniidite, etc., jusqu*a ce qu'elles aient
developpe plusieurs feuilles-
Ses nombreuses et grandes flcurs, d*un
beau jaune orange, lour odeur d'ecorce
d'orange, son ample et vert feuillage lui-
sant, en font un bel objet pour rorncraent
de nos jardins.
L. VH.
ORAXGENBLVTHllGER HA|II|]IIE^RSTR'AV€H
CESTKtJM ACRAWTUCTTM.
ExmoLOGiB. x,nrTfcf^ muthmasslicber Name der Betonie.
Naturliche Ordnung der Solanaceon, Abth. der Cestreen.
.^
CI. V. Or J. I. Lm
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER
:er. ) .
siehe oben.
Stammt aus Guatemala, wo er wie man
sagt, in der Umgegend von Chimalapa
wachst. Es ist diese Art iinstreitig die
schonste dieser Gattung die, wenn audi
nicht reich an Zierpflanzen, doch viele
Species enthalt, die eben so interessant
sind wegen des kostlicben Geruches ihrer
Bluthen, als wegen des Wachens undSchla-
fens welchen die selben an gewissen
Stunden des Tages und der Nacht unter-
worfen sind.
Sie ist in Europa durch Skinner, wel-
cber Samen davon aus Amerika ein-
schickte, eingefiihrt worden und hat zura
erstenraale im verwichenen Jahre ira Gar-
ten der Gartenbaugesellschaft zu Chiswick
gebluht.
Auf die grossen, zahlreichen , orange-
farbenen, wohlriechenden Bluthen, wel-
cbe im Soraraer die Spitzen der Zweige in
grossen Rispen schmiicken, folgen birn-
formige, schneeweisse Beeren, die ira Win-
ter rait dera dunkeln Griin der glanzen-
den Blatter den angenehmsten Kontrast
bilden.
Der Orangefarbene Hammerstrauck ist
ein ganz glatter Strauch. Er bildet einen
schonen Busch von ungefahr zwei Meter
Hohe; die Zweige sind braunlich und mit
grossen, ovalen, spitzen, wellengformigen
Blattern besetzt; die Blaltstiele kurz, am
Grunde verdickt, unterhalb rund , ober-
halb rinnenformig. Blattnerven wenig
zahtreich fast gleicblaufend, auf der obern
Flache etwas eingesenkt, wenig hervor-
springend auf der untern.
Ausseres Perigon r6hrenformig,Tieralich
kurz mit funf zahnforraigen, spitzen Ein-
schnitten am Rande, desen bervorsprin-
gende Riickennerven an der Rubrehlnab-
laufen, wo die durchselbe eine funfkantige
Gestalt erhalt. Das innere Perigon zwei
und ein halb raal langer als das aussere,
ebenfalls rohrenformig-cylindrisch, nach
oben kaum etwas erweltert, rait weitem
zuruckgeschlagenera fiinflappigem Sanme;
Lappen verkehrt eirund, spitzig. Staubfa-
den am Grunde weichhaarig, an beiden
Seiten rait einem Zabncben verseben. Die
rolhliehen Staubbeutel bilden in der Mun-
dung der R6hre eIne Art von Stern dessen
Mittelpunkt die Narbe bildet, welche kopf-
formig ist.
Ch. L.
192
ORANGENBLllTHIGER HAMIERSTRAUCH.
criiTiin.
Dieses Cestruni gehort zur Cathegorie
der Pflanzeii des temperirten Gewachs-
hauses und kann sehr wohl wahrend ganz
der sclionen Jahreszeit ira Freien gepflanzt
tverden, wo es zu einer wahrliaft uppigen
Vegetation und prachtvoll und iin Ueber-
ilusse zur Bluthe gelangt. Es ist leicht mit
deiii Boden zufrieden , liebt jedoch die
Sonne and ziemlich zahlreiches Begiessen
wahrend des Somraers.
Bel Eintritt des Frostes beeile man sich
es in einen, eln wenig engen Topf zu set-
zen, es zuruck zu schneiden und in 's Ge-
wachshaus zu bringen wo man ihm wah-
rend des Winters nur weniff Wasser eibt.
Seine Vermebrung gescbiebt auf leichte
Weise durch Stecklinge in einera lauen
Beete und unter Glocken. Man kann sie
im Fruhjahr, Somraer oder Herbst be-
werkstelligen , muss jedoch in den ver-
schiedenen Jahreszeiten die jungen Pflanz-
chen , bevor sie noch raehrere Blatter
entwickelt haben , gegen Sonnenstrahlen ,
plotzlichen Zutritt kalter Luft und gegen
Feuchtigkeit schiitzen.
Seine zahlreichen , grossen orangegel-
ben und wie Orangenschalen riechenden
Blumen, sein voiles und glanzend grunes
Laubwerk macben ihn zu einer wahren
Zierde unserer Garten.
L. VH.
jft
/
^'■U.
ct
/v/y
t.
4. '
10B£UA HETIKOPHYLIA
(VAR. MAJOR.')
04^
Lobeliacese § Lobelieae.
CHARAGT
GENERIS.— lofee/ta ; Calycis tubo
obconico furbinato v. hemisphaBrico cum ovario
connato, limbo supero quinquefido. Corolla
summo calycis tubo inserta tubulosa, tubo hinc
apice fisso, limbi quinquefidi uni-bilabiati laciniis
tribus inferioribus pendulis , duabus superioribns
pendulis v. cum inferioribus conniventibus. Sta-
mina 5 cum corolla inserta; filamenta et an-
ther ee, omnes v. saltern due inferiores, bar-
batae in tubum connatae. Ovarium inferum ver-
tice brevisslme exsertum hi-trUoculare. Ovula in
placentis carnosulis dissepimento utrinque ad-
natis V, e loculorum angulo centrali porrectis plu-
rima anatropa. Stylus inclusus; stigmata demum
exserto bilobo, lobis divaricatis orbiculatis subtus
pilorum annulo cinctis. Capsula bi-trilocularis
ultra verticem exsertum loculicido-bi-trivalvie Se-
mina plurima minima scrobiculata. Embryo in axi
albuminis carnosi orthotropus , cotyledonibus
brevissimis obtusis, radicula umbilico proxima
centripeta.
Herbae perennes v. rarius annum in regionibus
iropicis suhtTOpicisque ioiius orhis ohsertatw , in
America wquinociiali imprimis v. opiosm , in
Enropa media rarissimm ; hahiiu et inflores-
centia admodmn varice.
sp. plur. nee Plum, et
Gaertn. I. 151. Presl.
Lobelia Linn. Gen. n. 1006, excL
Prcsl. Rapuntium Tournef. Inst, 51
Monogt, i\.
a. XANTUOMERIA Presl. i. c. Flores sessUes, bibraeteolati
axillares capital! v. spicati. Calycis tubus cylindiaceus v.
Pentandria - Monogynia.
Paras-
b.
c.
obconicus. Corolla flava. Capsuf a bilocularis. -
iranlhi spec. Don. (Bot. Mag. 1. 1319. 1692.)
STENOTIUM Presl. 1. c. 12. Flores pcdiccllati, racemosi-
Calycis tubus obconicus, lincam v. oblongus v, turbina-
tos. Corolla c^erulea v. alba. Capsula bilocularis -
(Bot. Mag. t. 514. 901. 2277. 3292. Dot. Reg. t, 7T3 1896
20U. etc. etc.;
DORTMANNA Rudb. Act. Upsal. 1720. ;>. 97. t, 2. Florei
racemosi. Calycis tubus lineari-obconicus. Corolla cav
rulea. Capsula trilocularis. -^ Don S^jsi. Hi. 715. Lobe-
lia Dortmanna Linn.
d. SPHAERAJVGIUM Prcsl. I c. 19. Flores pedicellati , ra-
cemosi. Calycis tubus hemisph.tricus. Corolla alba, ere-
rulea V. rubra. Capsula bi-tnlocularis.— (Cavan./c. r5U
r 2. «. 518. 521. 523. etc. etc.) Ttipa Don I c. 700 etc
Tylomium Presl. J. c. 31, etc,
Ekdlich. gen. pi. 3058.
(Ciiat. parum abbrcv.)
CH.iRACT. SPECIEI. _ Z. glabriuscula , cauh
angulato siraplici , racemo secundo , /b/m crassius-
culis , mferioribus dentato-pinnatifidis, superioribus
lanceolatis integerriinis , coroUcB labii bferioria la-,
cinia media obcordata, lateralibus diraidiatis.
Lobelia heterophylla Labul. Kov
t. 74. etc.
HoU. I. 52.
Lobelia heterophylla var major! Tota planta,
flores que prsecipue, major.
£. heterophylla tar. major Paxto5 Mae. of Bot
no CI, 1842, cum. Ic.
LOBELIA HETEROPHYLLA (var. majob}.
VARIOUS-tEAVED LOBELIA, lARGE-FlOWERED VAMETT.
^
Etym Mathias Lobel , a botanist from xvi»^ century.
GENERIC CHARACTER.
SPECIFIC CHARACTER
see above.
Perliaps no tender annual is more worthy of being generally cultivated, both for the greenhouse
iind the ilower-borders , than Lobelia heterophylla. The graceful slenderness and waviness of its
branches tend much to add to the charms of its peculiarly brilliant flowers, and to give it a power
of arresting interest which few others possess.
Of this Tery showy little plant we have now to submit a figure of a new and superior rariety^
which exhibits the characteristics of the species in every material respect but in the greater size
of all its parts. Stems, leaves, and flowers, but especially the last, are all considerably larger; and
we fancy from the specimens we have witnessed, that the blossoms are borne rather more prodigally.
Mr. low, of Clapton, imported seeds of this plant from the Swan River Colony in the year 1840.
"a"ving been sown in the Clapton Jfuisery. they germinated, and the plants flowered in great per-
lection last summer, when the accompagnying figure was made.
194
LOB£lIE a FEUILLES DIVERSES, var. a grandes fleurs.
It 18 impracticable to sliow in a drawing the very loTely colours of the blossoms, or to give a
complete idea of the extreme beauty of the plant. We may, however, say, that during the time it
was in bloom (which was between two and three months) we never saw a more lovely group than
its blossoms composed.
To cultivate it finely, the seeds should be sown about the month of March in pots of a moderate
size, scatering the seeds very thinly. As soon as the plants appear, all but from four to eight,
according to the size of the pot, must be taken away, and the rest left to bloom in the seed-pot,
A trifling bottom heat will probably be useful in inducing them to vegetate; but when this is
accomplished they should be moved by degrees to a very light and airy place in a greenhouse or
frame where they will be prevented from acquiring that weakly character to which they are so liable.
This plant ia not well adapted for the open ground, on account of the delicacy and fragility of
it» stems. A few plants might , however, be turned out from the pots, and if uninjured by rains, they
will make a good display.
From its slender nature, it requires some support, and this should be afforded when the plants
are about an inch high, by placing three or four short branching sticks in each pot, A few of the
twigs taken from the points of a birch-broom will answer the purpose, and they wi]l be sufficient
to effect the without tying the plant to them, if put in at the period above-mentioned.
Linnaeus dedicated this genus to Matthew lobel, the author of various botanical works. He was a
native of Lisle, and became physician and botanist to James the First of England. The species hete-
Tophylla is remarkable for having its lower leaves toothed or divided, and the upper ones entire.
LOBI^LIE A FEVULES DITERSES, tar. A GRAIVDES ELEVRS
lOBEiiA HETEEOPHTLiA (var. major).
Ettm. Mathias Lobel, botaniste du xvi« siecle.
Lobcliacees § Lobeliees. — Pentandrie-Monogynie
CARACTERES GfiViRIQTJES. )
CARACTtRES SPtCIFIQTIES. } ^OJ^^ «»-de«8us.
Cette charnaante variety n'est pas un
gain obtenu par Tartde nos fleuristes* Elle
est originaire, ainsi que son type , de Fex-
trdmit^ meridionale de la Nouvelle-Hol-
lande et de la terre de Van Diemen. On en
doit la premiere introduction en Europe,
en 1840, a M. Low, horticulteur a Clapton;
raais elle semblait avoir entiereraent dis-
paru de nos cultnres depuis cette epoque
(on ne la trouve plus des lors dans les ca-
talogues soit bofaniques soil marcliands !) ,
lorsque M- L. Van Houtte en recut dernie-
rement des graines de son pays natal. Tres-
differentc deja du type, comme nous allons
le dire, elle differe encore plus de la
t. ramosa (avec laquelle plusieurs person-
nes la confondent a tort) et par la forme
du feuillage et par le colons des fleurs.
Rien de plus brillant et de plus vif que
le beau bleu de ses fleurs; colons que Fart
huniain n'a jusqu^ici jamais pu reproduire;
non plus que celui d*un grand nombre
d'autres fleurs. Elle est annuelle, croit avec
rapidite, forme une belle touffe qui se cou-
vre incessamment d'innombrables fleurs.
Tout en elle, tige, feuilles et fleurs, est
plus grand que chez le type; aussi est-elle
vivement recherchee pour Torneraent des
parterres.
Elle s'eleve a -40 ou 60 centimetres, et
garnit promptement les supports qu'on lui
donne pour efayer ses tiges allongees ,
verschiedenbljEttrige lobelie (grosse ab,«nderung).
195
greles et anguleuses. Ses feuilles sont im
peu epaisses et, corame son noiii specifique
I'indique, varient beaucoup de forme et
de grandeur sur les differentes parties des
tiges. Elles sont tres-distantesj les inferieu-
res sont plus ou moins pinnatifides , a seg-
ments peu nombreux , lineaires oblongs ;
les medianes, chez quelques individus ,
ont ces menies segments divises de nou-
veau ou incises; peu a peu ils deviennent
moins apparents et laissent affecter aux
feuilles superieures une forme entiere, lan-
ceolee-lineaire. Elles sont glabres en des-
sus, legerement toraenteuses en dessous.
Les fleurs (de deux centim. f de diam.
dans les individus bien cultives) sont dis-
posees-en grappes terminales, laches et
CVrXUBE
Si I'on veut jouir de tout reflet que peut
produire cetle belle variete, on en semera
les graines en petites terrines, vers la fin
de mars, et on les placera sur une coucho
tiede. On repiquera bientol, enavril, le
plant dans de petits pots, par six ou huit ,
scion I'ampleur qu'on desire donner anx
touffes, en ayantsoin toutefoisd'en espacer
les jeunes plantes de deux a trois centim,
ies unes des autres ; on rempotera , s'il est
necessalre, vers la fin de ce raois ou au
commencement de mal, et on mettra en
place, a Fair libre et dans un bon sol, aus-
sitot que les gelees ne seront plus a craindre.
Danscet etaton pent abandonner la plante
subunilaterales. Le tube calycinal est her- '^ ^"^^eme, pour former d'epaisses touffes
bace, cylindrique, legerement attenue a la
base et divise au sommet en cinq dents
Uneaires-allongees, appliquees. La levre
superieure est formee de deux trespetits
lobes subule's, reflechis, veins et peu appa-
rents, presque caches qu'ils sont par les
deux lobes lateraux tres-amples, releves et
etales, dimidies-oboves, de la levre in fe-
rieure, dont le median est obcordiforrae et
beaucoup plus grand que les autres. Toutes
les antheres sont barbues et ne depassent
pas la gorge du tube corolleen.
Ch. L.
on placer par derriereun petit treillage sur
lequel elle enlacera ses longues tiges. Dans
les deux cas, elle se couvrira bientot d'un
tapis de fleurS qui se succederont tout Y6te
et pendant la prciuiere partie de Tautomne.
Comrae elle est fort delicate, elle ne
reusslrait pas bien a I'air librc dans les an-
nees froides ot pluvieuses. II vaut raieux
alors la conserver en scrre frolde, enlarge
pots, ou Ton jouira plus a Taise de tout
Tagrement qu'elle presente, palissee, par
exemple, sur un treillis arrondi en boule.
L. VH,
*•
ABAMDERVMG
lOBELIA
Ettmoiogik Mathios Lobel, Botaniker im XVlten Jahrhundert.
Naturliche Ordnung der F.obcllaceen , Abth. der Lobelieen.
CI. V. Ord, I. Li^.
GATTOTGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER
lER . )
«iehe oben
Diese herrliche Varietal ist kein Product
der Kunst unserer Blunicnziichter. Sie
stammt gleich der Stammart aus dera siid-
lichen Theiln Neu-Hollands und aus Van
Diemensland. Low, in Clapton, war es,
der sie zuerst im Jahr 18-40 in Europa cin-
fuhrfe. Seit dem scliiensie wicdergnnzfich
aus unsere Garten vcrschwunden zu seyn,
26
190
VERSCHIE^>E^BL^TTR1GE
LOBELIE (GROSSE AB^NDERUNGJ.
(Denn seit lUcser Zeit findet man sie nicht
niehr in den Catalogen der Botaniker und
Handelsgartner aufgefuhrtj bis Van Houtte
neuerdings Samen dai on aus ihrem Vater-
lande erhielt. Sehr verschieden von ihrem
Typus, ist sle es noch mehr von L. ramosa
(mit welcher sie von vielen Personen je-
doch niit Unrecht verwechselt wird) durch
die Form der lilatter, so wie durch die
Farbe der Blunien.
Nichts ist gliinzender, nichts feuriger
als das schone Blau ihrer Blumen. Sie hat
cinen FaiLenton , welchen die nienseh-
liche Kunst, eben so vvenig wie manche
andcrc Rlumenfarhe, bis jeUt erreicht hat.
Sie ist einjahrig, wachst rasch und bildet
einen sehonen Busch der sich schnell mit
zahllosen Bluthen bedeekt. Alle Theile
der Pflanze, Stengel, Bhitter und Bluthen
sind grosser als wie bei der original Art,
daher ist sie sehr fiir die Verzierung der
Bluraenbeete gesucht- Die Stengel erheben
sich bis zu 40 und 60 Centimeter Hohe,
nnd iiberziehen schnell die Stulzen , wel-
che man ihnen gibt, sie sind lang, dunn
und eckig, die Bliitler ein wenig dick und
wie der specifische Namen andeutet ,
abwechslend in Gcstalt und Grosse nach
den versehiedenen Theilen des Stengels;
sic stchcn weit von ein ander ; die am un-
lern Theile des Stengels sich befindenden
sind mehr oder wcniger fiederformig ein-
geschnitten , mit wenigen linienformigen
langfichen Abschnitten ; bei den mittleren
sind in einigen Individuen diese Abschnitte
noehnials cingeschnitten ; nach und nach
hort indessen die Theilung der Blatter auf,
sie werden ganz und sind dann linien-lan-
zettformig, oberhalb glalt, unterhalb etwas
fihig. Die Blumen haben (in kraftigen
Pflanzen) 2 1;2 Centimeter Durchmesser,
und bilden endstandige lockere, etwas
einseilige Trauben.
Kelchrohre kraulartig, cylindrisch, am
Grunde ein wenig verengert am Rande in
funf linienformig verlangerte, angedriickte
Zahne getheilt. Die obere Lippe besteht
aus zwei sehr kleinen , pfriemenformigen ,
zuruckgeschlagenen, sammethaarigen Lap-
pen, welche von den seitlichen sehr gros-
sen , aufgerichteten ausgebreiteten, halbirt
verkehrt-eirunden der untcrn Lippe ver-
deckt werden , dessen Mittel-Lappen ver-
kehrt-herzformig und grosser ^Isdie iibri-
genist. Die Staubbeutel sind saramtlich
behaart und uberragen nicht den Schluud
der Blumenrohre.
Ch. L.
CVIiTVR.
Will man den grossten Genuss von dieser
sehonen Varietal haben , so sae man den
Samen gegen Ende Miirz hin in sandge-
mischte, nahrhafte Laub-oder Dfingererde,
und stelle die Napfe auf ein kuhles Beet.
Im April versetze man die jungen Pflan-
zchen zu 6 oder 8, je nach dem man die
Buschel bilden will , 2 bis 3 Zoll von
einander entfernt, in kleineTopfc; man
verpflanze sie, wenn es nothig seyn sollte,
gegen Ende dieses Monats oder anfangs
Mai, und stelle sie, sobald die Froste nicht
mehr zu furchten sind, in einen guten
Grund in's Freie. Die Pflanze, in diesem
Zustandesichselbstuberlassen, wird dichle
Biischel bilden ; man kann auch ein kleines
Gitterwerk dagegen stellen, woruber sie
dann ihre langen und biegsamcn Zweige
ausbreitet. In dem einem und andern Falle
bedeckt sie sich bald mit einer Menge von
Bluthen, welche sich unaufhorlich wah-
rend des ganzen Sommers und der ersten
Halfte des Herbstcs folgen.
Da die Pflanze sehr zart ist, so wilrde sie
in kalten undregnerischen Jahren nicht gut
im Freien forlkomraen, und halte man sie
dann lieber im Kallhaus , wo sie fiber Gitter
geleitet, uns reichhchen Genuss bietct.
L. VH.
^/r//^/////f.
f/- rf'f'f///^'r/
%
dcvi>IC
SAipisGAPHA (') mmu.
Acanthacea3 § Ruelliee.
CHAKACT. GENERIS. -5. Calyx parvus ovatus
5-dentatus basi bibracteatus. Corolla infundiba-
litormi-hypocrateriformis : tube basi angustato cy-
lindraceo sursum sensira dilatato- limbo regular!
patente 5-lobo , lobis retusis. Stamina 4, tubl
parte contracta inserta : filamenta subfiequalia
graciha glabra , longitudine tubi totius; anthers
oblongae dorsifixaB uniloculares. Ovarium ovatum
disco carnoso impositum biloculare; loculis bio-
Tulatis;^ ovulis adsceudentibus ; stylus gracilis
nhformis stamina pauIo superansi stigmate ob-
tuso. Fructus....?
Didynainia-Angiospenuia.
Ttuiiix humtlis Indiw occiden talis ramosus-
ratnts teretihus glabris {ut et Ma planta). Folia
opposita ovata subcoriacea integcrrxma, Pedunculi
axillares aolUarii pemhdi r. termtnahs ierni -
flores sessiles decussatt oppositi in spicam laxam
dtspositi distantes. Corolla pnlchra nitida coccinea.
Hook. Bot. Mag. t. 4158.
CHARACT. SPECIEI. — Fnica hucustjue species!
Sunt supra infraquc express!.
Textc du Botanical Magazine de M. Hooker.
SALPIXilNTHil (2) COCCIIVEA
SCARtET TRUMPET-rtOWER.
Ettmologt. Vide infra.
GENERIC CHARACTER.
SPECIFIC CHARACTER
see above.
This curious plant, which has at first sight, indeed, little apparent affinity with the Acanihaccm
(Sect. Eueiliacec^) ^ >Yas discovered by Mr. Purdle, Botanical CoHector for the Royal Gardens, in the
island of Jamaica, whence it was sent to the Royal Gardens. It blossomed freely in the stove during
the autumn of the same year, and in the early winter of 1844-5, and made a very pretty appear-
ance, with its gracefully pendent scarlet blossoms, and its well-formed dark-green foliage. It appears
to me to be new as a Genus; nor can I find the plant is anywhere, or under any name, described.
Descr. It is a low shrub, branched, and glabrous in every part; the young shoots green, rounded.
The leaves opposite, on short petioles, ovate, subcoriaceous , somewhat waved, entire, penninerved,
dark-green, rather paler beneath. Peduncles aiillary and solitary, or terminal, and then ternate, droop-
ing, the lateral ones, however, terminate a two-leaved branch, or innovation, while the central
peduncle springs from the apex of the older branch. The upper part of this peduncle bears rich
led-coloured flowers, arranged in a spike; the flowers decussately opposite.
Fig. I. Corolla laid open. 2 Anther. 3. Vertical section of the Ovary. 4. Transverse ditto : — magnified.
(Ij Vide infra eiymologiam !
(2) Sic crroro Icvi in anglico {e\Xn. V. infra Etymoloyiam,
198
SALPINGAWTHE A FLEURS C0CCI1S£eS.
SALPIAfGAIXTHE A FLEVRSi COCCIJKEEii
SAIPIffGAWTHA COCCmEA.
Etym. ^tfftAT/yl 5 iyyos^ v (poet ice TctXTn^^ sed idem genit.), trompette; ayS-tfV, fleur;
forme des fileuis.
Acanthauees, § Raelliees. — Didynamie-Angiospermie
CARACTERES GENERIQUES \
CARACTERES SPECIFIQTJES J
Toyez ci-dessu8.
Cette belle et curieuse plante est origi-
naire de la Jamaiqne, ou Ta decouverte
M. Purdie, colleoteur du Jardin roval bo-
tanique de Kew. C'est dans une des serres
de ce magnifique etablissement, regenere
depuis pcu sous la direction d'un des plus
illustres botanistes du siecle (M. W. Hoo-
ker), qu'elle fleurit pour la premiere fois
en Europe, pendant le rude hiver de
1844-45.
L'auteur en la decrivant fait observer
avec raison combien, au premier aspect,
elle presence peu d'affinites avec les Acan-
thacees, auxquelles cependanl les caracle-
rcs de la fleur et surtout du jeune fruit
obligent imperieusement de la reunir.
M. W. Hooker, en en faisant le type d'un
genre nouveau, ne mentionne pas les cau-
ses qui ont determine sa resolution.
Cest, selon lui, un arbrisseau peu eleve,
ramifie, et glabre dans toutes ses parties.
Les jeunes pousses en sont arrondies et
non comprimees; les feuilles opposees ,
tres-brieveraent petiolees , ovces , subco-
riaces, legerement ondulees au bord, en-
tieres, penninerves, a peine aigues, d'un
vert fonce en dessus , un peu plus pales en
dessous.
Les fleursj sessiles, assez grandes et d'un
beau cramoisij sontdisposeesen epis laches,
axillaires ou terminauXj dresses ou subnu-
tants. Ces epis sont solitaires, quand ils
sortent des aisselles foliaires, et ternecs
quand ils terminent les rameaux. Le calyce
est trespetit, berbace ; le tube de la coroUe,
legerement comprJme au-dessus de sa base,
se dilate peu a peu vers le sommet ou il
s epanouit en un limbe reflechi, dispose en
roue; ses cinq lobes sont egaux (c'est la
probablement un des principaux caracteres
du genre), courts, arrondis; I'entree de la
gorge et tout Tinterieur du tube sont blancs
et cette teinte opposee contraste agreable-
ment avec le ton d'un rouge vif du rcste de
la corolle.
Ch.L.
Explication des Figures
rig. 1. Corolle ouyerte. 2. AntWre. 3. Section verticale de Tovaire. 4. Section transverse dudit
cvii'ruRfi.
La culture de cette desirable plante n of-
fre point de difficulte.
On devra la tenir dans une serre chaude
un peuhumide en ete, assez secheen hi-
ver. On lui donnera pour sol un compost
leger, forme, par exemple , de deux tiers
de terre de bruyeres melanges avec un
tiers de terre franche, et auquel on pourra
ajouter environ un 80° de guano, ou
de
SCARLACHROTHE TROMPETTENBLUME.
199
^
tout autre engraisjaussi riche en principes
fertilisants(l). On seringuera frequemment
pendant loute la belle saison; on rempo-
tera au fur et a mesure des besoins ; enfin ,
elle devra rester touteTannee dans la serre,
mais sous la condition d'etre frequemment
aeree.
- *
Sa multiplication est egalement facile, II
suffira d'en couper au printemps , on
(1) Je dois dire que je n'en connais pas qui ait
autant d'energie que celui-la sur les ve'g^taux.
nneux encore vers le commencement de
I'ete, les jeanes pousses au point de Tin-
sertion des feuilles, de les planter dans de
tres-petits godets qu'on enfoncera dans une
bonne couche cbaude. Dans cet etat, on
donnera aux jeunes boutnres les soins ordi-
naires, lels que je les ai deja fait connaitre
precedemment, et bienlot on sera en me-
sure de les traiter comme des plantes faites.
L. VH
SCHARL4CHROTHE TROItIPE TENBL VME
SAlPrnGATTTHA COCCIHEA.
Ettmoiocie. prrlnmVianl%ni4t ^AconlUnn
knotcns- Fig. 4. Queerdurchachnitt desselben.
CUI.TVB.
Die Cultur dieser wunschenswerthen
Pflanze bietet keine Schwierigkeiten dar.
Im Sommer halte luan sie im Warrahaus
etwas feucht, im Winter jedoch hinrei-
chend trocken. Am besten gedeiht sie in
Heideerde rait 1/3 gewohnlicher Garten-
erde vermischt, der man nngefahr 1/30
Guano (I) oder irgend einen andern , in
(I) Nichts Ist von grosserem Einflusse auf die Ve-
getation als der Guano.
gleichem Masse nahrenden Diinger zufugt.
Man gebe haufig Wasser, verpflanze so
oft als es nothig seyn sollte und lasse sie
das ganze Jahr hindurch an einem luftigen
Orte ira Gewachshause.
Die Vermehrung ist nicht schwierig; es
geniigt die jungen, aus den Blattwinkeln
geschnittenen Triebe ira Fruhlinge oder
besser noch Anfang Sommers in ganz
kleine Topfchen zu stellen , und dicse aufs
Warmbeet zu bringen. Dort behandelt man
sie auf gewohnliche Art.
L. VH.
N
\
A/,^j (j.m:
lilM tf
4
PHAliEMOPSIS AIABILIS.
Orchidaceae § Vandete
CHARACT. GENERIS. - Phalmnopsis : Peri-
go nii explanati patentis foliola exteriora libera
aequaha, mteriora multo majora. Labellum gynos-
tematis pede parum producto continuum liberum
basi callosiim trilobura, lobis lateralibus recurvato-
adscendentibus, intermedio angustiore bicirrhoso.
Gy n 08 1 ema in ovarium recurabens seraiteres , ros-
tello gladiato. Antliera bilocularis. Pollinia 2
sfibglobosa, caudicula plana spathulata, glan'
dula maxima cordata. — (Species unica, de qua
mfra dissentur.)
Phalwnopsis Biume Biidr. 294 t ^A
Gynandria-Monandria.
CHARACT. SPECIEI. - P. .. Polia bina oblonga
cormcea rariicaha, pseudobulbo nullo. Scapus pedaL
et ultra, 3-4-florusF/<,r.. magnialbi. SepalaL.n.^
obtusa.^./«/j, suborbiculata unguiculata. LabelUun
lacmns lateralO^u* ovatis obtusis incuryis versus basim
lutescentibus, basi callo elevato truncate luteo
gittato instructum.
Phalwnopsis amabilis Bi.
»a-
spec
Orch. 213. Bol. Reg. ». 2. t. 34. 1838.
et
Epidendrum amabile L. sp. pi 1351. Angrmcum
album majus Rhuhi-h. Herb. Amb VI. 99. t. 43.
Texle du Magazine of Botany de M. Paxton.
THE IKDIA]¥ BUTTERFLY PLAIVT
PHAL.i:rrorsis ahabilis.
Ettm
(pct>^eciV£i^ a phalaiva (moth!) a sort of nocturnal butterfly
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see ahoTc.
Manilla
n.cal curiosities, Messrs. Rollisson of Tooting, were alone fortunate enough to receive a living specimen
of this exceedingly lovely plant. And though several packages have subsequently arrived from the
same district , no collection is yet adorned with its superlative beauty, except that of the above
gentlemen, and the very few which have been supplied by them.
Without at all considering its rarity, our subject may be pronounced one of the most interesting
of the peculiarly rich tribe Orchidaceae. In nearly all its characteristics it stands quite isolated , and
yet these are of a description eminently adapted to command admiration. Novelty and the more en-
during charms of real elegance are thus delightfully united , by their association causing an unusual
degree of interest to attach to the object in which they meet.
Our very excellent drawing will contribute much to secure for the plant the reader's esteem
while the engraving may serve to show more plainly its particular habitus; but nothing can fully
depict its real loveliness. It has not, like most plants of allied genera, an apparent ascending stem
for the leaves issue immediately from the same point as the roots. Its foliage is remarkably handsome'
being short, broad, thick, by no means spreading, and always in a most healthy or luxuriant con-
dition. The flowers are, nevertheless, its main attractions, They are borne on a half-erect, half
pendent spike, and are for the most part of the purest white, with an extremely singular labellum
the structure and markings of which are in the highest degree pleasing. '
The source of this species has been ahready hinted; but we may now state that it was sent from
Manilla to Messrs. Rollisson in 1837, by Mr. Uugh Cuming. Since that time it has been in flower at
202
PHALENOPSE AIMABLE.
4-
least seven or eight montlis during each year, aa , if the flower-stems are carefully severed just below
trhere the lowest blossoms were produced, they will speedily emit brancheSj from which other flowers
are ultimately protruded.
In conformity with our previous assertion that the habitude of an orchidaceous plant is generally
an adequate guide to its treatment , the present plant palpably requires suspension from the roof of
the house, on a block of either hard or partially decayed wood. A little moss may be placed over
the lower part of its roots, in order to preserve about them a proper quantity of moisture, and It
should he kept in a warm damp department.
Our artist prepared the drawing here given from flowers expanded in the Tooting nursery in the
month of last March.
PHALEIVOPSE AIM ABLE
PHiLiEn0PSI9 AM.^BU.19.
Ettm. ^uXectvetj phalene^ papillon nocturne.
Orchidacees, tribu des Vandees. — Gynandrie-Monandrie
CARACTERES GEINERIQUES
CARACTERES SPECIFIQUES
voycz ci-dessu8.
On a inaintes fois vante, et nous-meines
tout le premier, Textrerae beaute, la suave
odeur, enfin le merite (ranscendant, de la
generalile des Orchidees ; et certes tous
ceseloges, quelqu'exageres qu'ils parais-
sentau premier abord.deviennent vrais ou
palissent luenie, quand on a devant les
yeuxune plante de cette curieuse famille,
telle que celle dont nous doniions ici Ja
figure a nos lecteurs ; figure qui, bien que
tres-belle, est encore necessairement bien
au-dessous de la beaute reelle deTobjet re-
prescnte-
Quoique deconverte depuis un certain
nombre d*annce deja, cette PhaUnopse est
encore fort rare dans les collections; et
cette circonslance, ainsi que son merite,
nous ont engage a en entretenir les lecteurs
de la Flore. En voici rhistoire :
Trouvee dans le prlncipe par Rumph,
dans File d'Amboine, ou, selon cet ancien
auteur, « elle crolt sur des arbres gros el
courts, sur lesquels elle grimpeen forme
de corde ct forme des touffcs inextrica-
bles (1) , n elle fut depuis rencontree
par Blume dans les bois qui bordent en
partie le littoral de Tile de Nusa Kamanga.
Dans ces derniers temps, M. Cuming la
trouva a Manille , d'ou il Fenvoya en Eu-
rope.
Les pseudobulbes en sont nuls; les feuil-
les equitantes , distiques, articulees ct se-
rai-erabrassantes a la base , araples , oblon-
gues, coriaces, obtuses et carepees au som-
raet , souvent rougeatres ou moucbetees
de rouge vers le bas (20-80 cent, de
long. , 5-6 de larg,). Le scape est cylindri-
que, sort de I'aisselle des feuilles, se pen-
cheimmediatementet porteun assez grand
nombre de fleurs (3 , 6 , 9 et plus ?). Les pe-
dicelles, longs de Scent., sont nufants,
arques et sont munis a la base d'une petite
bractee ovee-aigue, appliquee. Les fleurs,
(!) In crassis sed curtis crescit arboribus quae
rausco obductae sunt... quos tanquam funis adscen-
dit et e quibus intricate dependit.
/
PHAL^NOPSB AIMABLE.
. suhverticillatis; iloribus magnis speciosts erectis
o. nulantibus.
Liliiim L. Gen. 410.
a, AMBLIRION : Perigonii foliola sessilla conniventia sulco
nectarifero obsolelo.
Amblirion Raf. Journ. Phys. LXXXIX. 102. Lilia fridlla-
rioldea Schult. Syst. VII. 399.
b, MARTAGO?? : Perigonii foliola sessilia revoluta sulco nec-
tarifero distincto.
Martagon Enblich, Gen. pi. 1098. Gj:rth. de fruct. t. 83. f. 3.
f. 1. Jacq. fl. auslr. t. 351. app. t. 20. REDotxE Liliac. t. 145.
378. etc.
c. PSEUDOLIRIUM : Perigonii foliola nnguiculam campa-
nulaio-connivenlia sulco nectarifero distincto.
Pseudolirium Esduch. Gen.pl. 1. c.fiof.ifafl'.t. 259. 519.
Bot. Reg. t. 504, etc.
d. EULIRIUM : Perigonii foliola sessilia campanulaio-con-
niventia, sulco nectarifero distincto.
Eulirium Endlich. L c. G^rts. t. 93. f. 3. o-e Jacq. fl,
aust. t. 226. Redoute Lil. t. 199.
e. CARDIOCRINUM : Perigonii foliola sessilia campanu-
lato-conniventia sulco nectarifero distincto basi suLsaccato.
Cardiocrinura EsdlichI. c. Wall. fl. nep. t. 12. 13. Banks
Jc. Ka:mpf. t. 46. Homerocallis cordata G^rth. t. 179.
CHARVCT. SPECIEI. J Martagon.— Z. foliis spar-
sis lanceolatis, floribus cernuls terminalibus pedun-
culis rigidis brevioribus, perigonii foliolis intus la?-
viusculis V. parum papillosis staminibus multo lon-
gioribus. Li5Di.
Z. testacevrn Lisdl. Bot, Beg. 1842. misc. 51, et
ibid. t. II. 1843. Paxtok's Mag. of Bot. N^ 1 18. 1843.
L. peregrinum Hort. Germ, nee Mitt.
L. excelsum Hortul.
L. isabellinum Ruwie (?. . loco?).
Texlc du Botanical Beghter de M. Lindley.
LIJLIU
TESTACEV
PAtE-RED-FtOWTRED tILlT.
Ett«, Auftcv or Mpiov, a name of the common LLIy to the Grecians, as Lilium to the Romans
{See hereafter).
GE.NERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see above.
With the exception of the short notice in our work, last year, in the place above quoted (1),
we find no account of this plant, our figure of which was made in the nursery of Messrs. Rollis-
sons, of Tooting in June last.
It is said to be a Japanese species, and although very inferior in point of beauty to L. specio^
sum, Thunbergianum , and their varieties, is a plant that well deserves to be cultivated.
r
(i) In the nursery of Messrs. Bollissons there is a Japon Lily with the form of L. specioxnm, and with the same revolute
petals, but desiiluie of the glands and tubercles so conspicuous upon that species. The stamens are much shorter than the
petals. The surface is shining like the finest porcelain. It is very handsome and distinct, hut we have not had an opporto-
nity of examining it sufficiently to form a specific character for it. The loaves arc linear, 3-rihhcd , and somewhat narrowed
to the base.
(Bot. Reg.: Misc. 51. 1842.)
29
C)C)C)
LIS A FLEURS NANKIN.
It is a handsome frame or half-hardy bulb, growing best when planted out in a cold pit, where
the bulbs can be kept dry during winter.
It should be planted in the pit in autumn, or very early in spring, and when once established
should not be afterwards disturbed, for all these plants suffer injury by reraoyal , in consequence of
the loss of their tender perennial fibres, and by the bulbs becoming dry.
Wether planted or potted, the bulbs should be placed rather deep, because they make fibres,
above the bulb as well as below it; and when they must be shifted it should be done while they
are dormant. The greatest care should be taken during the operation of turning them out of the
pots, and removing the croks from amongst the fibres; without shaking off much the soil. They
should be then fresh potted in a mixture of sandy peat, loam, and a small portion of a rotted dung
or leafmould, with ample drainage. They should afterwards be kept dry till they begin to grow,
when water should be given, but rather sparingly at first. Much damage is done to fresh potted
bulbs by keeping them damp directly after fresh potting, and while in a state of rest.
It is easily increased by separating the scales of which the old bulb is composed, which are to
be placed in pots filled with very sandy soil and exposed to a gentle heat. They will be two or
three years before they flower.
The plant grows from one to four feet high, according to the strength or size of the bulbs and
flowers, from July to September , according to the manner in which it is treated
ElS A VIEIJRS iVAIVKIIV
miTTM TESTACEUM.
Emu
d'etre la n6tre , a ^t^ celle d'un homme competent en la matiere. Varron , dit express^ment que
Lilium yient par alteration de Lirion. Nous ne saurions done, comme Ic font quelques auteurs, d^-
river ce mot du celtique It; car probablement les Grecs, en forgeant le mot lirion et Varron en
Tadoptant, ne savalent pas cette langue, usitee seulement par une peuplade barbare , perdue dans
un com du Uttoral de la vieUle Gaule , ou certes ne poussait alors aucun Ivs.
m
CARACTERES GENERIQUES.
CARACTERES SPECIFIQUES
▼oyez ci-dessus.
Saepe tulit blandls argentea lilia nyraphis. Prop
Quale micant puris lilia mixta rosis ! Sattt.
Une courte disgression hislorique et phi-
lologique, une fois pour toutes ecrite snr
le Lis dans ce recueil , ne semblera pas,
nous Tesperons, un hors-d'ceuvre a la gcne-
ralite de noslecteurs. Nulle plante, certes,
ne raerite mieux les honneurs litteraires ,
en raeme temps qu'elle a droit a une des
premieres places dans la faveur des veri-
tables amateurs!
Le Lis {Lilium candidum L.) a ete connu
et recherche des la phis haute antiquite.
Les poeles de tons les pays Font chante a
renvi et le proclamaient J'embleine de la
pureteet de rinnocence, le syiubole de la
majeste (1). PHue en parle longuenient
dans plusieurs chapitres dc son Histoire
nalurelle {lib. XXI). II dit entr'autres
choses [cap. F)x
■ Lilium rosae nobilitate proximum est... Nee ulli
florum excclsitas major etc, »
II le decrit ainsi :
« Candor ejus exinaius; foliis foris striatis et ab
angustiis in latitudinem paulatim sese laxantibus;
A
(1) Voyei notre opuscule intitule : Essah sur
I'hisioire et la culture des plantes bulbenscs, ou
nous puisons en partie ce passage.
LIS A FLEURS NANKIIV.
225
effigie calathi, resupinis per ambitum labris, tenul-
que filo et slaminibus (1) stantibus in medio cro-
cei», etc. »
Les poetes grecs et romains lui attri-
buaient une origine divine. Les ims di-
saient que Venus , furieuse contre une
jeune fiUe qui lui contestait la palme de
la beaute, la changea en cette fleur. Les
autres rapportent que Jupiter, voulantdon-
ner rimmoHallte au fils qu'il venait d'avoir
d*Alcmene, le posa pour I'allaiter sur le
sein de Junon endormie, qui bientfit se
reveillant, repoussa loin d'elle I'enfant de
sa rivale : que des gouttes de lait tombees
de ses mamelles dans Fazur du ciel y
formerent la voie lactee [la vote de lait);
enfin que de celles qui parvinrent sur la
terre, naquirent le Lis, dont la blancheur
rappelle son origine cdleste. Mais ecoutons
un poete latin moderne, trop peu connu
(De Thou), raconterle fait a sa mai
iere :
Forte pererrato terrae Saturnius orbc
Amphiirioniadem sccum super sethcra raptum
Alto sopi'tse Junonis ad ubera somno
Supposilum furum admorat, cum bibulus ille
In longos altricis adhuc lac duceret hauslus.
Dumque avido blLIt ore pucr, jam pleiiior aquo,
Conceptum sataro rejecit peciore nectar.
Inde iluit medio decurrcns rivus Olympo.
Nunc et se, cum luna silet, coeloque sereno
Albentes cipcum traclus via lactea pandit.
At Dea, fallaci tandem expcrrecla sopore,
Ut vidit niveo late stagnantia rore
Sidera, scltatur causas Atlanlide natum;
Dum que sedet rogitans , large stillanlia scnsit
Ubera neetareum in terras demittere mum;
FIo^ unde exortus , lactl qui concolor, omnes
Procera specie et viridanti caudice vincit,
Et tollit nivcum, flexa cervice, cacumen.
C'est de la que souvent cbez les Latins ,
on donnait au lis le nom de Rose de Junon
[Junonis rosa).
Un autre poete, egaleraent inoderne, le
(1) On voit que les Latins , comme les Grecs , avant
eux, savaient tres-bica distinguer le pistil et les eta-
mines, dont les noms meme n'ont pas change en
passant jusqu'a nous. lis reconnaissaient done des
sexes cliez lesplantes, et nous pourrions le prouver
par inaintes citations de Dioscoridej deTheophraste,
d'Aristote, etc., si nous ne craignons pas d'etre
accuse ici d'un p^dantismc ddplace.
pere Rajnn , en cbantant les Jardins , ne
pouvait oublier le Lis : aussi ditil ;
Aspicras hortorum albeseerc sylva...
Laeta super virides tollunt se Illia virgas.
Ante alias autcm florem hunc sibi Gallia gentes
Prreeipuum optavit. Phrygiis seu missus ab oris
Per Franeum Ilectondem, fatis cum plenus avitis,
Externasque ardens trans aequora querere lauros,
Appullt his primum terris , scdesque locavlt;
Sive, quod antiquos perhibent memorare parentes,
Lilia siimmo oTim se« lapsa ancilia coelo,
Primus qui Franca Chri.stum de genlc professus ,
Accepit manibus puris Clodovaeus, et ipsos
Mandavit donum hoc divum servare nepoles ,
Fio gentis scuto Insigni , et fatalibus armis.
Rappelant ainsi diverses traditions de
I'histoire de France, qui attribuent Tadop-
tion des fleurs de Lys dans les armoiries
royales, soit a Clodovitch (Clovis), qui les
aurait rcfues d'un ange, lors de sa faraeuse
conversion; soit a Louis le jeune, a son
retour de la croisade. Pour les sceptiques
qui douteraient de la veracite de ces tra-
ditions, il en est encore une plus ancienne
et que rappelle tout d'abord le poete : celle
de FrancuSy fils d'Hector, qui, cbasse de
Troie, vint sur iios rives, comme un autre
Enee, fonder un nouvel empire et nous
apporta une fleur de Lis, comme presage
desa grandeur future. Or, il est a peu pres
demontre aujourd'hui que les fleurs de Lys
n'appartiennent point au Lilium, dont les
fleurs different entiereraent en effect de
forme et de couleur [les fleurs de Lys so7it
en or); mais bien a Ylris acorus (Iris des
aiarais), dont les soldals de Clovis, selon
d'autres chroniqueurs, se seraient cou-
ronnes sur les bords de la Lys, L'explica-
tion nous semble un peu forcee! Quoi qu'il
en soit, les Lis ont ete adoptes comme em-
blemes par les rois de la premiere et de la
seconde race. lis devinrent definitiveraent
les armoiries de ceux de la troisierae et de la
quatrierae,et subsisterent ainsi, comme ar-
moiries nationales, jusque dans ces derniers
temps, raalgrc une revolution qui semblait
devoir les abolir a jamais! L*aigle, a I'essor
altier, qui les a remplacees un instant, a dis-
paru aussi!... quile remplace aujourd'hui?
Incerli quo fata fcrunt I
224
LIS A FLEURS NAINKIN.
Nous remplirioDs un volume de faits et I lesquelles, dans certaines especes, exha-
d'anecdotes, an sujet des fleurs de Lys^
sans parler de leurs proprietes medicales,
au reste fort contestables, mais nous ajou-
terions peu de choses aux connaissances de
nos lecteurs, et ce ne serait probableraent
qu'aux depens de leur patience, Aussi lais-
serons-nous ce sujet pour nous hater de
conclure cette disgression deja longue!
Les anciens distinguaient plusieurs sor-
tesde Lis; leurs ecrits ne peuvent laisser
le plus leger doute a cct endroit. Pline dit
expressement (I.e.) Liliaalha^ Lilia ru-
*
hentta, Lilia purpurea. On a lieu de s'eton-
ner, quand on voit tant d'eloges du Lis ou
des Lis, chez les Grecs et les Romains, que
pas un de leurs poetes ne les ait celebres
dans ses vers. Les modernes ont araple-
raent repare cet oubli ; encore, et pour
preuve, une derniere citation : elle est
d'un ecrivain elegant, malheureusement
peu connu :
Ecce tibi viridi se lilia caudice lollunl,
Atque hurailcs alto despectant vertice flores,
Virginea ritlente coma , quam multus oberrat
Candor, et effuso spargit satarnia lacte.
At circum iatus agunt se tenuia fila coruscis
Lutea malleolis, niveoqae immista nitore
Puq)ara collucet, sparsoque iaterralcat auro.
Passeh.
Tout le monde litteraire sail ce vers de
Boisjolin :
II est le roi des fleurs dont la rose est fa reiae.
L'on connait aujourd'hui pres d'une cin-
quantaine d'especes de Lys. Toutes habitent
les parties teraperees de Fancien continent,
ou on ne les troave en general que dans
les parties raontagneuses. L'Europe cen-
trale et raeridionale, I'Asie-orientale, I'lnde
(Nepaul), la Chine et surtout le Japon en
nourrissent one foule de belles especes.
On en rencontre aussi quelques-unes fort
Rieritantes dans rAraerique-septentrionale,
telles que les L. canadense, superbunij
nmbellalum, philadelphicum , etc,
Toutes rivalisent entre elles de beaute
et d'elegance dans !e port, de grandeur
et de colons eclatant dans leurs fl#^nr«
lent une odeur suave, quoique quelquefois
trop prononcee. Aussi est-il dangereux
d'en conserver des bouquets dans les ap-
partements ou Ton oouche. La mort a ete
plus d'une fois la suite d'une telle impru-
dence.
Lhistoire des Lis, que notro cadre nous
oblige de limiter aux generalites qui pre-
cedent, remplirait tout un volume, dont
Tinteret ne saurait etre conteste. Chaque
fois que nous aurons a mentionner quelque
espece, nous ne manquerons pas d'en citer
les particularites bistoriques ou scientifi-
ques. En attendant, nous abordons enfin
celle qui fait le sujet de cet article.
Son origine certaine , ainsi que sa patrie
sont mconnues- L'horticulteur distingue
qui redige les articles Cultures de ce re-
cueil Ta introduite en Belgique,il y a quel-
quesanneesdeja, et Tavait recue d'un hor-
ticulteur allemand (M.Ferd. Ad. Haage, ju-
nior, d'Erfurt] qui lui-meme croit se rappe-
ler I'avoir recue avec d'nutres Lis venant de
Hollande, et appartenant aux Martagons,
avec lesquels en cffet , on pourrait le con-
fondre au premier aspect. II circula bientot
dans le commerce sous les nonis que nous
en avons cites a la synonymic, et dont Fun,
au moins, expriniant bien Tun des princi-
paux caracteres de la plante (la couleur de
ses fleurs) aurait pu etre conserve par le
savant auteur anglais qui en publia le pre-
mier la figure.
Si les renseignements vagues que nous
possedons sur Torigine de ce Lis ont quel-
que fondement, il est a presumer que les
Hollandais Font recu du Japon : contree
avec laquelle, ils ont, comme Fon sait,
beaucoup trafique, et qu'ils Fauront con-
fondu par megarde avec les Martagons,
auxquels il ressemble beaucoup et par le
port et par la forme des fleurs.
Convenableraent cultive , ce Lis peut
s'elever a environ deux metres de hauteur.
La tige en est tres-glabre, souvent d'un
LIS A FLEURS NANKIN
2^25
rougeatre obscur, parsexue de macules ver-
tes tres-tenues. Quelquefois dans les plantes
vigoureuses, des racines adventives se dc-
vcloppent a la base en anneaux rhizoma-
tiques fascicules. Les feuilles sont spiralees,
alternes, tres-rapprochees ; les inferieures
obscurement 7-S-nervees, presque conco-
lores, lineaires-lanceolees, obtuses ou a
peine aigues, inserees par un renflement
angulaire , blanchatre , et decurrent quel-
quefois sur la tige en une sorte de cote. Leur
nervure mediane forme en dessous une
careneaigue, laquelle, ainsi que les bords,
membranaces, est presque imperceptible-
men t frangee-papilleuse. Les superieures
sont beaucoup plus courles , ovales-ellip-
tlques, suberigees, acuminees et contour-
nees au somraet-
Les fleurs sont nombreuses et forment un
thyrse plus ou moins allonge, selon la force
des individus. Leur couleur est tout a fait
insolite : c'est on nankin clair a reflets
carnes. Ces deux teintes se fondent ou de-
viennent plus foncees ou plus tendres, selon
le degre d'intensite de lumiere que subis-
sent les plantes, et resultant, soit de leur
exposition, soit de la difference de culture.
Comme celles des Martagons, dont elfes
ont , nousFavons dlt, entierement I'aspect,
elles sont nutantes; leurs segments se re-
troussent et sont parcourues par des veines
elevees, dentelees ca et la par de petites
ligules roses. En debors, la nervure me-
diane forme une carene elevee-arrondie.
Les trois segments externes sont pourvus au
somraet d'une macule verte flncment pu-
besccnte. Les filaments staminaux sont
courts, triangulaires a la base, greles,
blancbatres et exserts, en raison de la re-
volution des segments, Les antheres sont
-^■^^^
oblongues; le pollen jaune-orange vif. Le
style est robuste, beaucoup plus long que
les etamin Y^ ^^/r*r
^
AlSTROEiniRIl CHIIENSES.
Araarillydaceae § Ainarillydese-Anomalae. — Hexandria-Monogynia.
CHARACT. GEN. ^i4. Perigonium corollinum
superum sexpartitum subcainpanulatutn regulare
T. subbilabiatum , foliolorum anterioram duobus
basL subtubulosis. Stamina 6, imo perigonio in-
serta, filamentis erectis v. declinatis, anthem
ovalibus erectis. Ovarium inferum triloculare ,
ovulis in loculis plurimis horizontalibus anatropis
Stylus filiformis , directione staminum, stigmate
trifido, lobis replicatis. Capsula oblonga v. glo-
bosa 3-6 -costata trilocularis loculicido-trivalvis
V. rarius baccata indehiscens. S e m i n a in loculis
plura subglobosa horizontalia , testa membrana-
cea rugosa, rhaphe iramersa umbilicura basi-
larem chalazae apical! tuberculiformi jungente.
£mbryo axills albumine carnoso dimidio breTior,
extremitate radiculari umbilicum attingente.
Herbae tn America tropica et ausirali-extra
tropica indigenw , radicibus tuberoso-fasciculatis.
caule foliosa erecio scandente v.
terminalihits umbellatis.
voluhili; floribus
EiCDiiGH. , Gen. pi. 1295.
Alstroemeria L. Gen. 432. Gaertn. I. 41.
a. BOMAUEA Mirb. Caule scandenie v. volubili, slamiaibus
rectis, capsula depresso-globosa.
Bomarea MuL. in Poir. suppl. Encycl. 677. (Cav. ic. t. 76.
Bot. Mag. U 1613. 2848. Tussac. fl. Ant, t. 14.)
b. ALSTROEMERIA Mirb. Caule recto, staminibus declinato-
erectis, capsula oblonga v. globosa.
Alslroimeria Mirb, I. c, Gaertn. I
139. 421. 3033. 3040. 3105. 3350.
181. Bot misc. t. 95, etc., etc.
t. 13
Hook.
Bot. Mag.f. 125.
exot. fl. 64. 65.
CHARACT. SPECIEI.— Varietates
indeterminatis in loco natali seu in
enatce.
multae , typis
bortis nostris
ALSTR^EIHERES D IJ CHILI.
ALSTROEITERIE CfllLEI^SES.
Ettm. Alstroemer, m^decin-naturaliste suedois, contemporain et ami de Linne
Amarillydacees § Amarillydees - Anomalcs*
Hexandrie - Monogynie.
CARACTERES G6n£RIQTJES
CARACTERES SPECIFIQIJES
voyez ci-dessus.
Dans ces hautes muntagnes qui bordent,
pour ainsi dire , le littoral du Chili et du
Perou , comme pour proteger toute TAme-
rique m^ridionale centre les envahisse-
ments de TOcean pacifique, se raontrent
aux lieux eleves et decouverts, dans les in-
terstices des rochers, sur les plateaux, une
foule de plantes coquettes, effilees, aux
larges corolles bariolees et toujours d'un
coloris frais et charmant : ce sont les Al-
stroeraeres. qui tapissent le sol ou les ro-
chers, en nombre immense, de leur riche
parure. La , Toeil de I'observateur, errant
emerveille de fleur en fleur, cherche en
vain , a reconnaitre les especes types a
qui rapporter la foule des brillantes plantos
qui s'etalent devant lui de toutes parts.
Peu de plantes, en eSetyjouenty pour
parler Ic.langage horlicole, autant que les
Alstroemeres dans leur patrie. Les vents,
les insectes transportent adulterinement le
pollen des unes sur le pistil des autres,
enfautent sans cesse de nouveaux etres,
parnii lesquels, tout en distinguant les ra-
ces, il devient difficile de remonter aux
sources primitives, Aussi dans le nombre
assez grand d'especes decrites et figurees
w
par lesauteurs, ouconservees dans les her-
biers, on ne tarde pas, par un exanien
serieux , a reconnaitre que beaucoup d'en-
tre elles ne sont que des varietes et doivenl
etre rapportces a tels ou teis types, Cette
232
alstroemSres du chili.
conviction que nous avons acquise par nos
propres recherches, il y a quelques annees,
nous ne saurions ici les discuter esc fundo,
parTabsence des documents et desherbiers
comparatifs ; niais nous sommes persuade
que tout botaniste, qui voudra elucider la
question, partagera bientot notre inaniere
de voir. Or, pour n'en apporter que quel-
ques preuves, quelles differences nettenient
specifiques etablirait-on entre les A* aurea
et auranttaca? Toutes deux ne provien-
draient elles pas de YA. hcemantha, ou
vice-versa? Les A, pallida et Neillii ont
un grand air de parente assez etrolte!
Peut-on citer YA, pulchella comme dis-
tincte?etc., etc.
core plus difficile a reconnaitre dans le
pays originaire que dans nos cultures? »
Nous voulumes des-lors verifier par nous-
memes une assertion qui nous semblait
dtrange. Les choses , en effet, n'etaient
tout a fait telles que les avait presentees
rhabile horticulteur. Ainsi, il nous fut aise
de remarquer tout d\abord que les plantes
Voici maintenant un fait concluant au
sujet de la multiplicite des variations que
subissentles Alstroenieres : Un de nos pra-
ticiens les plus distingues, auquel on ne
saurait contester de grandes connaissances
horticulturales, M. Jacques , jardinier e
qne nous avions sous les yeux n'avaient
litteralement rien de comniun avec les
Alst, flos Mariini^ pallida y Neillii ^ pul-
chella et tricolor^ q^'y croyait voir M. Jac-
ques. Ces plantes , en effet , dont on pour-
rait contester peut-etre botaniqnement I'in-
dividualite directe,ne sauraient provenir du
semis d'une seuh; ma is nous devons avouer
que les autres especes dont il parle, comme
les A. hwtnantha^ aurea^ auranttaca et quel-
ques autres . que nous pumes des lors rap-
porter a des types presque certains, s'y trou-
cbef du domaineroyala Neuilly,ayant, il y
a quelques annees,recueilli des graines sur
une espece d'Alstroeraere qu un voyageur
lui avait rapportee du Cbili, les sema, et
ient a peine alterees dans leur descen-
dance. Et a ce sujet , qu'on nous perraette
une reflexion : Pourquoi n'arriverait-il pas
dans les vegetaux, ce que Ton s'etonne de
remarquer dans les animaux: dans le genre
huraain, par exeraple, on les traits de I'ayeul,
cultiva avec predilection le jeune plant du bisayeul ou meme du trisayeul paternel
qui en provint. Quelle ne fut pas sa sur- oumaternel seretrouvent en entier dans la
seconde ou troisierae generation, sans avoir
passe aux intermediaires. Les melanges des
pollen doit tot ou tard, selon nous, offrir
de tels resultats chcz les plantes. Pour le
philosopbe, il n'est point d'cspeces abso-
lues!
Le beau bouquet d' Alstroenieres que nous
presentons ci-contre a nos lecteurs leur fera
sans doute partager nus convictions. lis y
reeonnailront sans peine quelques-unes des
plantes qu'on a publiees des longtemps
comme espeees. lis pourront dans leurs
cultures en suivre la filiation presque di-
recte; et si Texiguite de la planche [hien
que double) ne s'y fut opposee, nous y
aurions groupe un bien plus grand nom-
brc de varietes pour completer le faisceau
de faits que nous citons , afin d'etablir que
prise, quand, en les voyant en fleurs, il
en compta huit varietes bien distinctes,
dans lesquelles il pretendait reconnaitre
les A. aurantiaca, tricolor, flos Martini,
pallida, Neilli^ hwmantha, pulchella et aurea,
des auteurs f
Dans une note, lue a la Sociele Royale
d'Horticulturc de Paris (1) et qui accom-
pagnait un raagnifique bouquet de ces Al-
stroemeres, ce jardinier s'ecrie : « Voila
done cinq ou six especes ou pretendues
telles, trouvees dans un seul serais (2) ! Que
sera-ce si Ton serae quelques graines de
chaoune de ces varietes? ou retrouvera-ton
I'espece primilive qui peut-etre serait en-
(1) Ann, Soc. Royale d'Hort. Juill. 1842.
(2) Dans le semis d'une seule !
A LST ROE ME RES DU CHILI,
2oo
toutes les Alstroemeres connues (appartenant
a la § B) derivent seulement de trots ou qtiatre
types normaux conntis ou a connattre!
]] seraitoi
de decrire botaniqueraent
chacune des plantes que nous figurons ci-
contre. Nous nous contenternns de dire
de leur faeies general quelques mots qui
leur seront applicables en particnlier.
Racines fibreuses, fasciculees, blanches,
tres-longues, simples , de la grosseur d'une
plume a ecrire et plus, lisses ou tres fine-
ment pubescentes. Tiges simples ou trefs-
rareraent ramifiees , glabres ou quelquefois
pubescentes, droites ou procombantes-re-
dressees, subcylindriques, hautes de SO a
80 centim. Feuilles alternes-eparses ou spl-
rales , lineaires- elliptiques , tres-obtuses ,
attenuees et puis dilatees a la base qui est
sessile, glaucescentes ou verles, charnues,
presque toujours torducs sur elles-meraes,
de maniere a presenter en-dessus leur face
inferieure, et affectant souvent ainsi une
position vertlcale. Leur nervation est !on-
gitudinale et peu apparente. Les fleurs,
tres-grandes , coniparativement a I'exiguite
de la taille des plantes, sunt disposees en
fausses ombelles pauciflores. Leurs pedicel-
les aussi longs ou plus longs que les feuilles,
sortentd'unesorted'involucre, forme par un
verticille foliaire terminal. Les corollessont
bilabiees , subcampanulees, a tube court et
a six segments inegaux, verticilles par trois,
et alternant entre eux , de telle sorte, que
des trois externes. Fun est dresse, les deux
autres lateraux; des trois internes, deux
sont dresses obliquement et laissent voir
entre eux Fcxterne; et le troisieme defle-
chi en une sorte de labelle. Ce sont ces
derniersqui affectent les coloris les plus di-
versifies et les plus riches. Les etamines et
le style sont declines-ascendants. Aux fleurs
succulent un capsule trigone - arrondie ,
courte, triloculaire , trivalve , renfermant
un petit nombre de graines , attachees ho-
rizontalement a Tangle central des loges
(voir pour quelques autres details, Par-
ticle Alstrcemeres y dans THortos Vai^hoct-
TEANIS , faSC. I).
Cu, L.
CVI.TVBE
BBS
ALSTROEMERES DU CHILI.
Rien de plus orneraental pour nos jar-
dins pendant une grande partie de Tannee,
que les fleurs a la fois si splendides et si
nonibreuses de ces belles plantes ; et rien
non plus de plus facile que leur multipli-
cation et leur culture.
Les raille nuances diverses et toujours
charraantes qui diaprent les corolles des
Alstroemeres permettraient difficilement
d'en etablir une nomenclature horticoh
passable. Com me les Calceolaires , leurs
brillantes rivales, elles echappent entiere-
ment sous ce rapport au plus serieux exa-
men. Toutes sont belles, on peut Faffirraer,
sans craindre d'etre taxe d'exageration, et
Fon peut en outre ajouter qu'elles devien-
dront bientot aussi populaires que les gi-
roflees, le reseda, roeillet, etc. En effet,
coupees en bouquets pour en orner les ap-
partements, nulles autres plantes nc pour-
ront supporter la comparaison avec elles.
La culture en pots ne saurait guere leur
convenir en raison de la longueur, de la
grosseur et du nombre de leurs racines fas-
ciculees. n vaut niieux les planter en pleine
terre, a Tair libre qu elles peuvent braver
impunement en toutes saisuns, au moyen
de quelques precautions que je vais indi-
quer.
On defonce, a la profondeur de quarante
234
ALSTRCEMERIii: CHILENSES.
centimetres, una plate V)ande dont la lon-
gueur et la largeur seront proportionnees
au nombre des individus qu'on y doit plan-
ter, a raison de trente cinq centimetres de
distance les unes des autres. Le fond de !a
tranchee estrevetu d'un lit de cailloux, de
fragments depots, debrlques, de tuiles, etc.
pour permeltre un prompt et facile ecou-
leraent aux eaux de pluie et d'arrosement.
On la remplit ensuite d'une bonne terre ,
riche en humus, etqu'on compose soi-meme
de la raaniere suivante : un tiers de terre
F
franche normale (loam); un tiers de terreau
de bruyeressablonneux; un tiers de ^erreaw
de couche bien consomrne. On ajoutera en-
Suite un 30^ de la masse totale d'un riche
engrais, comme de la poudrette ou du
guano. On melera bien le tout et on le
laissera deux mois environ en tas avant de
s'en servir.
Au mois d'octobre , on plantera chaque
rhizome, en ayant soin que son point cul-
minant soit au plus a 2S centim. de la sur-
face du sol. Aussitot que lesgelees devien-
nent iraminentes, on couvre la plate bande
de chassis. On I'entoure d'un rechaud de
fumier eteint. On admet Fair en abon-
dance, tant que le thermometre n'est pas
au-dessous de — O.R. Onavula geleepene-
trer sous cet abri, a 4 — 0. R , et nullement
endommager les racines. Taut que les
grands froids durent , on etend sur les
chassis de la lilierc ou des patUassons y
qu'on se hate d'enlever chaque fois que
brille un rayon de soleil.
Aussitot que les froids ne sont plus a
craindro, on enleve tout abri, et on aban-
donne les jeunes plantes, dont les pousses
sont deja apparentes, a toutes les influences
atmospheriques; on les traite enfin a la
fa^on des plantes vivaces.
On ne mouillera qu'avec precaution pen-
dant la maturation des graines , et si apres
leur recolte il survenait de grandes plules,
il faudrait replacer Ics chassis pour em-
pecher la pourrlture des rhizomes. On re-
leve ceux-ci vers la fin de juillet, on les
nettoye, on en separe les turions ; et on les
lai
alors a nu sur des tablettes et dans
un endroit sec et bien aere, jusqu'au mo-
ment de les replanter,
L, VH.
Traduction of the french text.
ALliTRES
AISTROEHERXAS OF CHILI.
EiTMOLOGT. AUtroemer, a Swede naturalist-physician, friend and contemporary of linnjEUS.
Amarillydaceae-Amarillydeae-Anomales.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
Hexandria-Monogynia.
8ee above.
Nothing ^vhatever presents more ornameat to our gardens, during a great portion of the year,
than th>3 beautiful production, whose flowers are at once so numerous and so .plendid; and yet
nothing can be more easy than its culture and multiplication. The thousand Taried, but always
charmmg tmts, which tinge the corollas of these Alstroemerias , present a difficulty in establishing
a just horticultural nomenclature for them, as, like their brilliant rivals the Calceolarias, they
would defy on that point the most rigid examination. One may affirm, without exaggeration, that
all are beautiful, and one may also infer that they wUl soon become as popular as the Wallflower ,
the ffignonette, the Carnation, etc.; in fact, cut for nosegays, to grace the various appartments
of the house, no other floAvcrs can be compared Avith them.
CHILISGHE ALSTRCEWERIE.
235
The length, thickness, and number of their fascicled roots hinder them from flourishing under
pot-culture; they succeed best in the open ground, in the free air, which if subjected to the fol-
lowing treatment, they can brave with impunity. A bed is dug about 14 inch, deep, in length
and breadth proportioned to the number of roots required to be planted, at a foot apart from
heel to heel; the bottom of the trench must be filled with rubble of potsherds, fragments of
bricks, tiles, etc., in order to permit a prompt and easy drainage. It is then filled with a rich
compost, formed of one-third fresh loam, one-third sandy boog earth and one-third spit dung,
and some such strong manure, as guano, may be added, in the proportion of l-30di of the whole
mass. The whole is to be mixed wcl together, and left in heaps about two months before making
use of it.
Each rhizome is planted in the month of October, taking care that its growing point is 7-8 inch.
below the surface of the soil. On the frost becoming severe, the bed is covered with a frame-
work, and surrounded by muck; the air being abundantly admitted whenever the thermometer may
not be below 32° Fahr. We have, however, known the cold to descend to 25^^, and the roots
no to be injured thereby.
As long as the severe frost lasts, the frame is covered with litter or straw, which is removed at
all times , when the plants
enjoy the benefit of the sun's rays. So soon as the cold is no lon-
ger to be dreaded, the above protections are removed, and the plants whose shoots arc already
apparent, are left perfectly free to all atmospheric influences, and finally treated like other peren-
nials. They must be very sparingly watered during the ripening of the seeds, and should great
rains follow after the seeds are gathered, they must be protected by the frames to prevent the
rot. The roots are to be taken up towards the end of July or of august, the rhizomas cleaned and
separated; afterwards they may be left exposed on shelves in a very airy dry place, until the mo-
ment of replanting.
CHILISCHE ALSTRffiniERIE:
ALSTROESIERU CnUEHSIS.
Etymoiogib. Alstroemer, ein schwedischer Artzt und Naturforscher , Zeitgenosse und Freund Linne's
Naturliche Ordnung der Amaryllidaceen , Abth. der Araaryllideen-Anomaleen.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER
TER I gj
siehe oben.
In jenen hohen Gebirgsziigen welohe
die Kiisten von Peru und Chili be-
granzen und so zu sagen ganz Sud Ame-
rika gegen das Toben des stillen Oceans
schutzen, gevvabrt raan an erhohten und
unbedecltten Orten zwischen Felsen eine
Wenge von gefallsiichtigen Pflanzen mit
buntscheckigein,imnier friscliemund lieb-
lichera Colorit; es sind dies die Alstroeme-
rien welche in unglaublicher Zahl den
Boden und die Felsen schrniicken. Dort
Gattung zu erkennen, wo zu alle diese
herrliche Pflanzen hinzuzahlen, veelche
sich seinem Auge von alien Seiten dar-
bieten.
Wenige
in der That spielen
mehr als die Alstroemerien es in ihreni
Vaterlande thun. Luftzuge und Insecten
tragen den Staub der einen auf das Pistill
der andern und bilden somit iinmer wieder
neue Wesen die ihrer Race nach wohl zu
unterscheiden, aber schrschwer auf einen
sucht von Blume zu Blume irrend das Auge Ursprung zuruck zu fiihren sind. So findet
des Beobacbters umsonst die urprungliche | man auch nach genauer Ueberslcht untcr
31
236
CHILISCHE ALSTROEMERIE.
der so grossen Zahl der bereits beschrie-
benen und abgebildeten Arten , dass viele
unter ihnen nur Varietateii sind welche
sich der cinen oder andern Gattung bei-
zahlen lassen.Diese Ueberzeugung die wir
selbst seit einigen Jahrn erfahren baben
konnen wir hier wegen Mangel an Doku-
luente und xur Vergleichung dienender
Herbier s lelder nicht von Grand aus be-
sprecben, sind jedocb uberzeugt dass jeder
Botanist welcber genauer auf die Sacbe
eingeben will, sich unserer Meinung an-
scbliesst. Um nur einigen Bewels zu lie-
fern stellen wir folgende Fragen : welchen
rein specifisiscbenUnterscbied wiirde man
«wiscben A. awreaundattra«/«acamacben?
konimen beide nicht von der A. hcemantha
r
ber? A. pallida und Neitlii zeigen augen-
scbelnlich eine so grosse Verwandtschaft!
Kann man A. pulchella als vcrschieden
angeben? etc,, etc.
Noch eine entschiedene Thatsacbe fiber
die vielfacbe Abanderung welche die Al-
L F
stroemerien erieiden : Ein aneikannt prac-
tischer Gartner, ein Mann dera man seine
ausgebreiteten Kenntnisse in der Horticul-
tur nicht abstreiten kann, Jacques, Ober-
gartner zuNeuilly, erntete vor einigen Jab-
ren Samen von einer Species Alstrceraeria
die ihn ein Reisender rait aus Chili ge-
bracbthatte, saete ibn und pflegte die jun-
gen Samlhige mit vieler Sorgfalt. Wie gross
waraber nicht sein Erstaunen als er beider
Bhlthe acht ganzlich verschiedene Varie-
taten zahlte, in welchen er A. auranliaca,
tricolor y fios Martini y pallida y Neilliiy hce-
mantha , pulchella , aurea behauptet ge-
funden zu baben :
Beieinem Bericht, begleitet von einera
ausgezeichnet schonen Bouquet Alstroenie-
rien und gelesen in der Sitzung der Konigl.
Gartenbaugesellscbaft zu Paris, rief dieser
Gartner aus: alle diese Varietaten stamraen
von einer einzigen Aussaat ber! Was wiirde
es erst geben wenn man von alien diesen
Varietaten saete? Wiirde mandleursprung-
licbe Species wieder finden, vielleicht ware
dies in ihrem Vaterlande leicbter als in un-
sere Cultnren?
Eine solche Behauptung scbien uns auf-
fallend und wir wollten daher sogleich
selbst untersuchen. Die Sacbe war wirk-
lich so nicht wiesie der geschickte Gartner
vorgetragen. Wir sahen sogleich dass die
Pflanzen , welche uns vor Augen waren,
garnichts gemein batten mit A. fios Mar--
tint, pallida y Neillii und pulchella wie Jac-
ques es glaubte, Diese Pflanzen den man
botanisch vielleicht eine directe Individua-
tat bestreiten konnte, kommen keinenfalls
von einer einzigen ber; wir gesteben je-
docb dass die andern Arten wovon er-
spricht, als A, hwmanthay aurea y auran--
tiaca und noch mehrere sich in ibrer
Nachkommenschaft nur wenig verandert
vorfanden und erlauben wir uns daher fol-
gende Bemerkung : Warum sollte in der
Pflanzenwelt nicht dasselbe vorkommen
was wir bei dera Thiergescblechte und
selbst bei dem Menschen wahrnebnien,
dass naralich in der zweiten oder dritten
Generation die Zuge fruherer Vorfahren
vaterlicher oder mutterlicher Seits voll-
kommen zu erkennen sind ohne dass sie
jedoch in den ersten sich vorfinden. Durch
Mischung der Pollen muss fruh oder spat
unserer Meinung nach ein solches Resultat
erzielt werden !
Der schone Strauss von Alstroemerien
welchen wir bier unsern Lesern vorlegen
wird sicher sie unsere Meinung theilen
lassen^Sie werden darin leicht viele Pflan-
zen wieder flnden , welche man langst ala
Species bekannt gemacht hat und wenn
der bescbrankte Kaum fiir die Abbildung,
ohnehin scbon in doppeltera Formate es
gestattet baben wurde, so hatten wir noch
eine grosse Anzabl von Varietaten bin zu-
gefiigt um alles das Gesagte zu vervoll-
standigcn und zu beweisen dass alle bis
jetzt bekannten Alstroemerien (dem § B
zugehorend] von nur drei oder vier be-
CHILISCUE ALSTR0E:»IER!E.
257
kannten oder noch bekanut zu werdenden | oben hin bei den Characteren Gesagte zii
Norraalarten herkonimen !
vcrweisen.
Es ware uberfliissig uni alle die hier
Fiir weitere AusfiihrlicbkeJten siehe Ar-
abgebildeten Pflanzen botanisch zu be- tit<^I^^^^''««*^'''^''> Ho^^^sVanboiitteai^iis, I
schreiben, beschriinken uns daher auf das
Ch. I.
CUIiTtJR.
Wahrend einem grossen Theile des Jahres
gibt es fiir unsere Garten nichts schoneres
als die zugleich so prachtigen und so zahl-
schnelles Abfliessen des Wassers zu bclor-
dern, man fiillt sie dann mit elner huraus-
reiehen auf fokende Weise zusammenffe-
reicbenBluthendieserherrlichen Pflanzen; setzten Erde : 1/3 Lehmerde, 1/3 sandige
aucb ist nichts leichter als deren Verineh- Haldeerde, und 1/3 gute Laubcrde, wo man
rung und Cultur.
Die tausend verschiedenen und imraer
lieblichen Scbattirungen welche die Blu-
menkronen dieser Alstroemerien schmiik-
ken. wurden scihwerlich erlauben eine
Nomenclatur festzustellen. Wie die Calceo-
larien, ihre glanzenden Nebenbuhler, so
entgehen auch sie fast ganzlich einem
strengen Unlersuchen. Wir mussen es ge-
stehen alle sind schon und werden gewiss
in kurzer Zeit ebenso allgemein werden
ais Nelken, Levkoyen, etc. Ein schoner
Strauss von Alstroemerien kann in derThat
alien anderen Blumen vorangestellt wer-
den.
Die Cultur in Topfen wiirde ihnen ihrer
langen dlcken und zahlreichen Faserwur-
zeln wegen nicht zusagen, est ist daher
besser sie im freien Grunde zu pflanzen ,
wo sie alle Jahreszeiten uher bleibcn kon-
nen , wenn man nur einige Vorsichtsmas-
regeln anwenden will, die wir hier ange-
ben werden.
Man macht eine platte Bande von circa
40 centimeter Tiefe und deren Breite und
Lange nach der Anzahl der Individ ucn
bestimmt werden , die man pflanzen will
und die ungefahr 33 centimeter die einen
von den anderen entfernt seyn mussen.
Der Grund dieser Tiefe wird mit Kiesel,
Topfscherben , etc. bedcckt, um so ein
noch ungefahr 1/30 Theil (der ganzen
Masse) Guano zufugt-
Im Monat October pflanzt man und muss
ja darauf bedachl seyn dass der Culraina-
tionspunctjeder Rhizome sich §0 centimet.
unter der Oberftache des Bodens befindel.
Beim Eintritt des Frostes deckt man mit
Glasfenster und erwarmt mit Mist. So lange
das Thermometer nicht unter den Frier-
punct fiillt gestaltct man der Luft freien
Zutritt. Wir haben gesehen dass eine Kalte
van 4° — R. den Wurzeln keinen Schaden
gethan hat. Wahrend der grossen Kalte je
doch bedeckt man die Glassfenster mit
Strohmatten, die man jedesraal wegnimmt,
sobald die Sonne scheint.
Wann dieFroste nicht mehr zu fiirchten
sind , wendet man keine Vorsichtsmasre-
geln mehr an und iiberlasst die Pflanzen,
die bereits ihre Triebe zelgen , alien Ein-
flussen der Athraosphare.
Wahrend die Samen reifen gibt man nur
wenig Wasser, und wenn nach derErndte
grosseRegeneintreten sollten, so deckt man
wieder mit Glasfenster um das Verfaulen
der Rhizomen zu verhuten. Diese werden
im Juli ausgenommen, gereinigt und an
einem luftigen, trockenen Orte bis zur Zeit
Wied
L. VH.
r/y/f/ /,/ r^/f//rr////^/rf
CV IttiU
a
APHELANDRA AMANTIACA.
AcantbacesB § Echmatacantheae-(l) Aphelandreae. — Didynamia-Auglospermia
CHARACT. GMERIS, — Aphelandra R. Br.
Calyx 5-partLtu3 inaeqiialis. Corolla hypogyna
ringens, labio superiore subfornicato bidentato , in-
ferioris tripartiti laciniis lateralibus multo minoribus.
Stamina 4, corollse tubo inserta inclusa didynama;
antherae uniloculares muticae. Ovarium bilocu-
laxe, loculia bioYulatls. Stylus simplex; stigma
bifidum. Capsula teretiuscula bilocularis tetras-
perma loculicide bivalvis, valvis medio septiferis.
Semina compressa retinaculis subtensa. — Frutices
Americw tropicw; foliis opposiiia; spicis axillarihus
et terminalibus tetragonis; bracteis oppositis sub-
mevthranaceis; bracteolis angustis; corollis specio-
sis rubicundis,
Aphelandra R. Br. Prodr. 475. in not. Bot. Mag. t. 1578.
flot. Reg. t. 1477. Kunth in llumh. el Bonpl. Nov. gen. et sp.
!L 236. Hooker le. t. 113. Synandra Schrad. in Xenwied
lieise //343. Hemhome >'ees, wi*c. Juslicia cristata Jacq.
I/ort. Sehronbr. t. 320. J. pulcherrima Jacq. /c. rar, i. 204.
Ekdlich., Geu. jj2- 3074.
CHARACT
A. foliia oblongis glahris
basi undulatis in peliolum brevem decurrentihus ^
spicis sitnplicibus tetragonis , bractels ovatis acump-
natis serratis, corollae laciniis ovatis actitissimis
lateralibus duph brevioribus. Lindl.
Aphelandra aurantiacalmh. Bot. Beg. 1. 12. 1845.
Hemiandra (nee Ilesemasandra ut scribit ex er-
rore eel. auctor anglicanus) aurantiaca Scheidw.
{Hemiandra R. Br. Genus Labiatarum nee Acan-
tbacearuml).
Texie du Botanical Register de M. Lindlcy.
APHELAIKDRA AURAWTIACA
ORAKGE APHBLAHDRA.
Ettmoiogee, ei(ptX^s, Smouth, simple; *vfl'p, a man 5 botanically a stamen
GENERIC CHARACTER.
SPECIFIC CHARACTER
see above.
This is the handsomest stove shrub that has been introduced for a long time, and in the esti-
mation of cultivators must class ^ith Ixora cocclnea , Aphelandra cristata, the Hindsias, Jacquima
aurantiaca, and other front-rank species.
It was exhibited at a late meeting of the Horticultural Society, by Mr. Henderson of Pine Apple
Place , under the title of Hesemasandra aurantiaca , a name not to be found in any Botanical books
in our possession. It is probably some error, and the word may have been Hemiandra (half anther) ,
b allusion to each anther having but one lobe, as is shewn at fig. 1; but Hemiandra is really a
totally different plant.
Can it be Schrader's Synandra amwna, the Aphelandra ignea of Nee» von Esenbeck? concemmg
which we find nothing beyond the names in Dietrich's Synopsis plantarum.
We have only seen it on the occasion just alluded to , but we could not then perceive any thmg
to separate it from the well-known genus Aphelandra, and thither it is accordingly now referred.
Colourers are quite unable to give the soft and brilliant glow of the rich orange-coloured flowers ,
which may perhaps be compared with that of the ripest side of a Brussels Apricot when coated by
varnish.
We presume that some part of South America is the origin of the plant, but upon tluit pomt we
have no information.
(1) Nous nc pouvons comprcndre potirquoi Nees a ^crit Ei:hma^:ai\taihi? au m.^sc. ?C«. L.
240
APH^LAWDRE A FLEURS ORANGEES,
APHELAIVDRE A fi^EURS ORAIVGEES
APSELAICDRA AURAIIXUCA
(tth. wptXfjff^ uni, simple- ccftj^ (homme), etamine.
Acanthaoees § Echmatacanthees-Apbelandrees.
CARACTERES GfiNERIQUES.
Didynamie - Angiosperraie,
SP£CIFIQUES
voyez ci-de88U8.
M. Lindley en decrivant Tarbrisseau
dont il est question, declare qu'il e!>t le
plus beau qu'on ait inirodmt depuis long-
temps dans nos cultures. Nous venons de
Fexaminer en fleurs dans une des serres
chaudes de retablissement Van Houtte et
convenons volontiers avec nilustre auleur,
que le port en est elegant , le feuillage am-
ple et beau, rinflorescence en cpis aussi
singuliere que brillante : qualites incon-
testables, qui doivent lui raeriter Ta faveur
des amateurs les plus difficiles.
Si nous ne nous tronipons, on doit I'in-
troduction de cette plante en Europe, a
M- Ghiesbregbt, qui Tauralt apportcp du
Mexique dans le Jardin botanique de
Bruxelles. Lors de sa premiere floraison,
en 184S, la presence d'une seule loge
aax antberes, avait engage un botaniste
a faire de cette plante un genre nou-
veau , auquel le nora dHHemiandra fut im-
pose (1); nom qui rappelait cette disposi-
tion, laquelle toutefois est commune a
quelques aatres plantes et en partlculier a
certains genres d'Jcanthacies. Mais inde-
pendamment des affinites que prescntait la
nouvelle plante avec VJphelandra^ il exis-
taitdeja un genre ATemanJra dans la faraille
des Labiees (et mieux Laraiacees Li^dl, !).
Enfin la plante nouvelle avait de telles afR-
nites , avons-nous dit avec le genre Jphe-
hndray qu'il devenait impossible de Fen
scparer. Aussi M. Lindley Fy a-t-il reunle en
(1) Hemisandm et surtout Ilesv masandra sont
de» erreura de copUte.
adoptant le nom specifique qui lui avait cte
donne par notre honorable coUaborateur.
V^. aurantiaca a un port dresse, des
feuilles araples, glnbres , oblongues-lan-
ceolees, obtuses ou a peine aignes, ondu-
lees et retreuies a la base en un court
petiole. Les superieures sont egales en di-
mension aux inferieures. La couleur verte
en est foncee et palit un pen en dessous.
Les fleurs, assez grandes, et disposees
en epis tres-denses , tetragones et formes
de grandes bractees vertes ^ etroitement
imbriquees-decussees, dentees-en scie, sont
d'un jaune-orange vif , lave ou teinte de
vermilion ; double nuance que le pinceau
est inhabile a rendre. Elles sont bilabiees.
La levre superieure est forraee de deux
lubes conjoints, dresses , forniques et cou-
vrant les etamines et le style; Finferieure,
de trois lobes etalcs, oves-oblongs , dont
Finfermediaire plus grand et deflechi- Les
filaments staminaux sont legerement ve-
ins; les antheres oblongues , unilocnlaires,
dorsi-medi-fixes; le style est aussi longqu'el-
les et n'offre aucune particularite.
M. Lindley, tout en determinant cette
plante, exprirae le doute qu'elle soit la
meme que la Synandra amcena de Schra-
der, ou Jphelandra ignea de Nees : espece,
dit-il, qu'il ne connait que par son nom,
insere dans le Synopsis Plantarum de Die-
trich. Nous devons dire a ce sujet que
nous ne sorames pas plus heureux qne le
celebre botaniste anglais, et que force
nous est de nc pas mieux eclairer la ques-
tion.
Cfi. L.
ORAISGEMARBEIVE APHELAWDRA,
241
dJIiXVUC
Comme celle de la plupart des autres |' qui est un grand merite a ajouter a ses
arbrisseaux de serre ehaude, sa culture ne qualites.
presente point de diffieultes. 11 se plait
dans un compost leger et cependant assez
riche en humus ; il airae les arrosements
pendant la belle saison, et veut se reposer
presque completement pendant nos hirers.
Son beau feuillage et ses curieux epis
de fleurs, a grandes bractees serrees font
un tres-bel effet. II fleurir tres-jeune; ce
On le multiplie aisement de boutures
faites sur couche chaude et sous cloches.
Ces boutures convenablement traitees, et
faites en juin ou en juillet, par exeraple,
ne manqueront pas de fleurir des Fannee
suivante.
L. VH.
ORAIVGENFARBEXE APHELAIVDRA
APHKLAIfDRA ACRAKTIACA.
Ettuologie. <»^ePii;;, einfach ; «vi;p , Staubfaden.
Naturliche Ordnung der Acanthaceen , Abth. der Echraatacantheen.
Aphelandreen.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER • .
siehe oben
We
so hatten wir
die Einfiihrung dieser Pflanze Ghiesbrecht
zu verdanken , der sie aus Mejiko nach
dem botanischen Garten zu Brussel ge-
bracht haben soil. Als sie im Jahre 184S
zum erstenmal bliihte, veranlassten ihre
einfacherigen Staubbeutel einen Botaniker,
aus derselben eine neue Gattung unter
dem Nanien Hemiandra (1) zu bilden ; eine
(I) Hemisandra und hauptsachlich Hesemasandra
»ind Dmckfehler,
Lindley der den in Rede stehenden
Strauch beschrieben, betrachtet ihn als
den schonslen der seit langer Zeit in
unsere Garten eingefiihrten. Wir gestehen
gerne dass seine zierliche Gestalt, seine
grossen und schonen Blatter, sein ahren-
formiger Bliithenstand ebenso ungewohn-
lich als priichtig sind; und dass diese
unbeslreitbaren Vorziige ihm gewiss den
Beifall der selbst schwer zu befriedigen-
den Liebhaber erwerbcn raussen.
Bennennung, die zwar die angedeutete
Eigenscbaft ausdriickt, jedoch raehreren
andern Pflanzen , zumal aus der Ordnung
der Acanthaceen zukommt. Abgesehen
indessen von der Verwandtschaft welche
diese neue Pflanze an Aphelandra knupft ,
bestand schon eine Gattung ^em/a«c?ra aus
der Familie der Lippenbluthigen (Lamia-^
ceen Lind.) Kurz die neue Pflanze bot
wie wir sagen, so viel Verwandtschaft
mit Aphelandra dar, dass eine Trennung
davon unraoglich war. Aus diesen Grunden
zog Lindley sie dazu, behielt den spe-
cifischen Naraen aber bei*
Die orangenfarhene Aphelandra hat einen
aufrechten Stamm , die Blatter sind gross,
glatt, langlichlanzettforraig, stumpfoder
kaum etwas spitzig, wellenformig, am
Grunde in einen kurzen Blattstiel ver-
schmalert. Die obern sind eben so gross
und breit als die untern. Die grune Farbe
derselben ist dunkel , unten etwas heller.
^4^
ORANGEWFARBENE APHELANDRA
Die lieralich grossen Bluthen stehen 1 schwachbehaart; dieStaubbeutellanglich,
in gedrangten vierseitigen , aus grossen,
grunen, festanliegenden, dachziezelforml-
gen, kreuzstandigcn, sagezahnigen Neben-
blattern zusararaengesetzten Aehren , sind
lebhaft orangegelb rait zinnoberroth uber-
laufen, ein schwer durch die Kunst wie-
derzugebender Farbenton. Die Krone ist
zweilippig. Die obere Lippe aus
zusaramengefugten, aufrechten gewolbten,
die Staubgefasse und den Stenipel be-
deckenden Lappen gebildet ; die untere
bestebt aus drei ausgesperrten , eirund-
langlicben Lappen deren mittlerer ab-
wartsgebogen ist. Die Staubfaden sind
zwei
einfanherig , in der Mitte des Ruclcens be-
festigt, dergleicblange Griflfel bietet nichts
eigenthumlicbes dar.
Lindley betrachtet diese Pflanze als
nicbt identisch rait Synandra amoena
Schrader, und Aphelandra ignea N. ab. E.
Pflanzen die er nur dem Naraen naeh aus
Dietrichs Synopsis plantarum kennt. Wir
miissen getehen dass wir in dieser Bezie-
hung nicht glucklicher als der engUscbe
Botaniker sind und dass wir uns genothigl
seben die Frage nicbt raehr aufzuklaren.
Ch. L.
CCIiTVR.
Wie die raeisten Strauchpflanzen des
Warmbauses, so bietet aucb ihre Cultur
sehr vvenig Schwlerigkeiten dar. Die
Planze gefiillt sich in einem zwar leicbten
aber burausreichen Compost; wabrend
ganz der scbonen Jabreszeit liebt sie
das Bcgiessen, will sich jedoch beinahe
vollkoraraen wabrend des Winters aus
ruben.
Ibr scbones Laubwerk und ihre merk-
wurdigen Bluraenahren bringen eine berr-
llche Wirkung hervor. Auch bliibt sie
schon sebr jung, ein Verdienst was ihren
Eig
cbaften nocb zuzufiigen ist.
Man verraebrt sie geraachlicb durch
Stecklinge aufs "Warrabeet und unter
Glocken. Die Stecklinge zweckmassig be-
handelt und im Juni oder Juli geraacht,
bliihen schon im folgenden Jahre.
L. VH.
/// /f'// /fT /y/.
/I
tj^ /rer/.
//
*\«M'
(
09GIDIIIM mSLEAYI.
OrchidaceaB § Vandea?*
Gynandria-Monandria.
CHARACT. GENERIS.— Onc»d»w;« ; Perigonii
explanati foliola exteriora undulata, latera-
lia libera v. sub labello connataj interiora con-
fonnia. labellum maximum gynostemati con-
tinuum ecalcaratum lobatum basi tuberculatum v.
cristatum. Gynostema erectum semiteres apice
utrinque alatum ; anthera incomplete bilocularis ,
rostello abbreviato v. elongate rostrate. Polli-
nia 2 postice sulcata; caudicula plana; glandula
oblonga.
Herbse Amerieance tropicce see puts pspudo-
hulhoscB ; foliis coriaceis plants complicaiis trique-
iris f>. teretihus; scapis paniculatis vagina tis ra^
ritisve simplicihus ; floribus speciosis tit plurimum
luteis swpe mactilatis rarius albis,
Oncidium Swartz; Act, holm. 1800. 239. R. Brown mAil.
CHARACT. SPECIEI.
hort. Kew. II. 5. 215. Kcsin in HB. et B. nov. gen. et spec,
t. 79-82. Bot. Reg, et Bot, Mag. locis numerosis, eic, etc.
Ehdlich. Gen. pi. 1460.
0. Pseudohulhis ovatis
compressis diphyllis, foHis erectis coriaceis oblongo-
en^iformibus subundulatis apice recuryis , racemo
simplici erecto rigido brevioribus, sepalis petalis
que oblongis suba^qualibus undulatis inEnis basi con-
natis, labello obovato retuso basi sagittate disci tu-
berculo apice depresso dilatato bilobo utrinque In
medio unidentato lamellaque unica retrofractaauctOj
gynostemalis alis cirrliatis.
iL. Boi, Reg.
Oncidium Insleayi Barkea in litt. Ii
misc. 1840. 21.
M(
Texte du 3fagazine of Botany de M. Paxlon.
^'i
Mr. IIVSLEAT'S OAICIDIVM.
oNciDicai rasiEAxn.
ixm. oyxosy a tubercle 5 tloo^^ a form, an appearance
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CH.\RACTER
see aboTC.
Tbe great number of species in the genus Oncidium, which have flowers only varying slightly in
the combination of their brown and yellow tints, seems to render each acquisition in which the
colours of the blossoms are in any degree similar, of comparatively small value. Such, however, is
the extreme richness of hue in the flowers of the present beautiful plant, that, connected with
their great size and pleasing arrangement , this property redeems them entirely from falling beneath
notice, and places the species in the very first rank of orchidaceous plants.
It Is a native of Oaxaca, in Mexico, whence It appears to have been introduced to this country
by George Barker, Esq., of Blrmingbara; — this gentleman having succeeded in blooming it two or
three years back, named it after his gardener, Mr. Insleay. Messrs, loddiges also imported it from
the same district, and it flowered in their nursery in the autumn of 1840, when the drawing now
furnished was made.
In the Miscellaneous Notices of the Botanical Register, Mr. Barker's plant is described as producing
a rigid, erect raceme of flowers; but the specimen from which our drawing was taken bore a
raceme of a decidedly half-drooping character, as partly shown in the figure, and better exhibited
by the wood engraving. The flower-stalk will there seen to issue in a graceful curve, and to depend
m a very elegant flowing manner.
As we have remarked in a former number, the species was originally thought to be identical with
Odontoglossum grandc, on account of the partial resemblance of their pseudobulbs, but even in this
32
^44
OINCIDIE DINSLEAY.
particular practised eye will easily detect a difference between the two plants, if both are in a perfect
and fully deyeloped state. The pseudobulbs of 0. grande are larger and with a greater tendency to
roundness; while those of 0, InsUayi are more concave on one side, and with sharper edges. In
the flowers, the latter plant is far inferior to 0. grande, except in the colours of the labellum,
where it has a manifest pre-eminence.
By a comparison of our excellent of the two species, the chief distinctive features of the inflores-
cence will be at once manifest. The colours, the forms of the wings of the column, of the tubercles
and appendages of the labellum, and of the latter organ itself, are essentially remote^ and 0, Ins-
leayii comes much nearer to 0. papilio , with which, again, it can never be confounded, from
the striking peculiarities of each.
Messrs. loddiges cultivate it on a block of wood, keeping it in the warm orchidaceous-house,
during summer, and removing it to a cooler and drier place when it« new pseudo-bulbs are per-
fected, which will be towards the month of November. Here it will most likely flower about
February or ittarchj at least, that is the period at which it blossomed with Mr. Barker.
OKCIDIE D'I]¥S»LE4Y
0IVCIDIIJ9 INSIEltl.
£tth. cyKCSy tubcTCule; ci^of, forme, aspect-, allusion aux gibbosites qui sent situees h la base
du labelle chez les plantes de ce genre.
Orchidacees, § Vandees. — Gynandrie-Monandrie-
CARACTERES GE^MQUES.
CABACTERES SPECIEIQTIES
voyez ci-dessus.
Cet Oncidie croit , dit-on , aux environs
d'Oaxaca, au Mexique, d'ou il a ete envoye,
on ne dit pas par qui, a M. George Barker,
amateur a Birmingham, qui I'a dedie a
M. Insleay, son jardinier. Les macules, la
coufeur et un peu la forme des fleurs rap-
pellent celles de ¥0. Papilio, bien que la
disposition en soit tres-difFerente, inserees
quclles sont en un epi raide et dresse.
M, Bateman en a donne une tres-belle fi-
gure dans son magnlfique ouvrage sur les
Orchidees du Guatimala, et tout le monde
examinant avec soin , on remarque bientot
que les pseudobulbes de ce dernier sont
plus grands, un peu plus arrondis; tandis
que ceux de notre Oncidium sont comrae
excaves d'un cote et out leurs bords plus
aigus. M. Paxton , fait remarquer de plus,
conlrairement au dire de M. Barker, que
le scape est decideraent nutant, du moins
dans Tindividu qu'il a sous les yeax!
Les pseudobulbes sont oves, corapriraes,
legerement sillonnes et concaves d'un cote ;
les feuilles, au nombre de deux, sont lar-
s'accorde a dire qu'elle est une des plus ges, ovales, epaisses, canaliculeesplissees
remarquables especes du genre : au milieu, aigues-recourbees au sommet.
L'habile jardinier du due de Devonshire
qui la figure egalement (v. ci-contre) fait
remarquer avec raison combien elle res-
semble , par ses pseudobulbes , a VOdonto-
glossum grande ^ avec lequel di verses per-
sonnes Tout d'abord confondue* Mais en les
Le scape est simple , suhdressk ou nutant,
raultiflore.
Les fleurs sont tres-grandes. Les cinq
segments (trois externes et deux internes)
sont etales-ondules , conforraes , d'un vert
jaunatre, macules do larges tacbes d'un
INSLEAYS KNORPELLIPPE.
245
bran pourpre; leur somxnet en est de- I tiint de chaque cote au railieu une dent
pourvu; Je labelle plus court queux, I et une seulelainelle repliee en arnere, Les
obove, retus au soramet, sagittiforrae a la | ailes du gynostenie sont cirrbiformcs.
base; le disque niuni d'un tuberculc
deprime-dilate au sommet, bilobe et per-
Cb. L.
Rien de particulier dans la cul-
ture de cette espece. Comme on le
fait a regard de ses congeneres ,
on la fixe sur une ecale de coco
(dont au prealable on a retire la
noix) ou sur un fragment d'ecorce
suspendue ou placee sur la bache
de la serre. II faut la tenir chaude-
ment et humidement pendant tout
le temps de sa vie vegetative ; raals
I'accoutumer peu a pen au sec et a
une temperature comparativement
froide , des qu arrive le moment dc
son repos.
Multiplication corame a Fordi-
naire par le separage des pseudo-
bulbes.
L. VH.
CULTURK
irVSLGAY'S KMORPELLIPPE
OTcciDiim ir
Etyhoiog.e V«», Knorpel; tl^os, Form, Ansehen; Anspielung nuf die Lei den Pflanien dieser
Gattung am Grunde der lippe «ich befindenden Verdickungen.
Natiirlichc Ordming der Orchldaceen, Abth. der Vandaceen.
GATHWGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER
™: '^
elie oben.
Diese Species wacbst , wie man sagt ,
in der Gegend von Oaxaca , Mejiko , von
wo sie, man sagt nicht durch wen, an
Georg Barker, Blumenliebhaber in Birmin-
gham , eingeschickt vvurde, der sic selnera
Gartner Insleay zueignete. Die Ficcken,
Farbe undGrosse der Bliithen erinnern an
jene von O. papilio^ obschon sie der Ge-
stalt nach sehr davon verschieden und in
aufrecbten steifen Aehren gestellt sind. Ba-
'24G
INSLEAYS KWORPELLIPPE,
teman hat davon eine sehr schone Abbil-
dunjj in seinein prachtigen Werke uber
die Orchideen Guatemala's gegeben und
man ist dariiber einverstanden dass sie
eine der ausgezeichneten Arten ihrer Gat-
tung ist*
Der kenntnissreiche Gartner des Herzogs
von Devonshire, der gleichfalls eine Ab-
blldung davon gibt (die hier beigefugte),
machttnit Recht aufdie Aehnlichkeit ihrer
Scheinzwiebel mit jenen von Odontoglos-
sum grande aufmerksam, welohe zu Ver-
wecbselungenvonSeitenverschiedenerPer-
sonen Veranlassung gegeben hat. Wenn
man sie aber mit einiger Aufmerksamkeit
betrachtet, so findet man dass jene von
letzterem grosser und runder sind , wah-
rend sie bei unserra Oncidium auf der
einen Seite ausgehOhlt und an den Ran-
dern scbarf sind. Paxton erkliirt ausser-
dem im Wiederspruch gegen Barker, dass
der Bluthenschaft bestimmt xiherhangend
sey; wenigstens war es der Fall hel deni
Exemplare welches er untersucht hat.
Die Scheinzwiebel sind zusammen ge-
druckt, schwachgerinnt und auf der einen
Seite ausgehohit; die Blatter, zwei an der
Zahl , sind breit oval, dick, in der Mitte
rinnenformlg gefaltet , spitz , am Ende
riickwarts gekrurarat. Der Bluthenschaft
einfach aufrecht oder uberhangend ^ viel-
bluthig.
Die Bluraen sind sehr gross. Die fiinf
Kronentheile ausgebreitet, wellenformig,
gleichformig, gelbgriin und mit Aus-
nahme der Spitze mit grossen purpur-
braunen Flecken geziert. Die Lippe kiirxer
als die ubrigen Bluthentheile , verkehrt
eirund eingedruckt, am Grunde pfeilfor-
raig; auf der Scheibe befindet sich ein
oben zuzamraengedruckt - ausgedehnter
zweilappiger Hocker, der an beiden Seiten
in der Mitte mit einem Zahn und einer
riickwartsgeschlagenen Lamelle versehen
ist. Die Flugel der Sterapelsuule sind ran-
kenformig.
Ch. L.
CIJI.XIJR.
Die Cultur dieser Species bietet nichts
Eigenthuniliches dar. Eben so wie ihre
Verwandten wird sie auf ein Stuck Cocos-
nussschale oder Rinde im Warmhaus ir-
gendwo hangend angebracht oder hinge-
stelh. Wahrend ganz ihrer Vegetation
muss sie warm und feucht gehalten wer-
den; wenn die Zeit ihrer Ruhe heran-
korarat so gewohnt man sie nach und nach
an eine kahere Temperatur und halt sie
trocken.
Die Vermehrung geschieht wie gevvohn-
lich, naralichdurch Abtrennen der Schein-
zwiebel.
L. VH.
t/*^//^
ffy^^^
f e. ^
WBES SAMIIINEBM, plore pleno.
J
^
RibesiacesB.
Pentandria -Monogynia
CHARACT. GENERIS. — V. ci-dessus p. 17. CHARACT. SPECIEI.
Varietas e typi seminibus orta
Texte du Magazine of Botany Ae M. Paxton.
RIBES SAIVOmi^EIJllI FI.ORE pleno.
DOUBIE BLOODl-FlOWEaED CUR&ANT.
Ettmoiogt. See above, page 18.
CHARACTER GENERIS. See page 18.
CHARACTER SPECIFIC. See aboye.
For specimens of this interesting variety of a popular shrub we are indebted to the kind attention
of Mr. James Ho Nab, curator of the Caledonian Horticultural Society; and we extract the following
account from the statement wich accompanied them :
. It has flowered for the second season in the garden of tlie Caledonian Horticultural Society, both
as a standard and on a wall. Last year the plants were comparatively weak, and is was not until this
spring that it fairly proved itself. It is considerably later in blooming than the ordinary varieties of
the scarlet flowering currant , the standard variety being in bud when the single variety was passmg
out of flower ; and on the wall the double variety is in perfection when the others sumlarly placed
are long gone by. Its racemes vary from three to six inches in length; and possess sufficient strength
to support its comparatively heavier flowers, and cause them to stand clear of the foliage. It also
remains much longer in a state of perfection than any of the single varieties. When forced-, it assumes
a still more monstrous form, the flowers ressembling the Hen and Chicken Daisy (1) {BclHs perenms
proUfera). Its growth is every bit as free, and it flowers just as profusely as the ordinary smgle va-
riety, and, like it, is easily propagated by cuttings and layers, and requires the same treatment^.
It appears that the merit of putting. cultivators in possession of this valuable addition to our hardy
spring-flowering shrubs is due to Mr. David Dick , gardener to the Right Honourable the Earl of Selkirk,
at St. Mary's Isle, Kircudbright, who discovered it in a collection of seedlings raised m the Isle Garden.
Mr. MO Hab has favoured us with the annexed remarks on its origin , taken from a letter addressed to
him by Mr. Dick , last April : — . j n j
. The seed I have no doubt was ripened in the Isle Garden, where they fruit abundantly, and
was «own by some one of my predecu
. When I came here, I found about one hundred seedling
plants standing close together, none appearing to have flowered. During 1839, I had them planted
out, and, on their flowering, the double variety was detected. I did not observe any approach to a
double flower on any other individual of that stock ; nor even the least tendency to a muUiphcat.on
of parts on any of the numerous seedlings since raised. Amongst those obtained at the same time with
the double one, several distinct shades occur ; many have also a tendency to produce larger racemes
than the original species. I have generally found the double variety three weeks later m flowering
than the common vaiieties cultivated here, o . .. . » r.
Blooming as it does at the very time when flowers are so much wanted . especially in metropoh an
Sar.dens, and the parent species being so well known, it needs no eulogium of ours to gain .t a
favourable receptio.. : every one can imagine how much more showy the double flower must be than
the single. To the list of forcing flowers . it will also be an addition of some importance.
(1) When received specimens of it in this slate , ^hlch prfcclly corroborate the description.
248
GROSEILLIER SAISGUIN A FLEUBS PLEINES.
GROISEILLIER iiAIVGIJIIW a fleuris pi^eimes
aiBES SAWGUIHEUM FLORE PLEWO.
Ettm, Voyez ci-dessuSj page 18.
Ribesiacees. — Pentandrle-Monogynie.
CARACTERES GENERIQTJES voyez ci-dessus , page 17.
CARACTERES SPECIFIQrES voyez ci-dessus, page 247
comte de Selkirk, dans un serais du Ribes
sanguineuMy fait a S*^-Mary Isle, par un de
ses predecesseurs. 11 dit que la forme de
ses fleurs rappelle celle des fleurs du Bellis
prolifi
de famille)
nous dispense
Une des plantes qui attlrent le plus, au
printeraps, dans nos parterres, Tattention
des plus indi£Ferents, et qui charme le
plus Toeil d'un amateur exerce, est sans
contredit le Ribes sanguineum, et surtout
plusieurs belles varietes qu'on a obtenues
de ses graines.
En voici une qui les efface toutes et les
laissc loin derriere elles sous le rapport de
Teclat et de la beaute des fleurs. Ces fleurs
sont littcraleraent pleines, tres-grandes et
plus nombreuses, sur des grappes plus al- que ses sceurs et que les grappes florales
d'en dire d'avantage. Aussi n'ajouterons-
r
nous plus qu'un mot : outre le merite in-
contestable de la nature de ses fleurs, cette
plante en joint un autre, dont nous avons
deja parle, c*est qu'elle est plus florlfere
longees que dansle type. Elles sont, dit-on,
tin peu plus tardives que celles de ce der-
nier; c*est, selon nous, un agrcment de
plus qui doit engager les Anthophiles a
decorer leurs jardins d*une collection de
ces diverses varietes, parmi lesquelles la
nouvelle tronera en reine.
M. Paxton nous apprcnd quelle a ete
trouvee par M. David Dick, jardinier du
(racemes) n'ont pas moins rfe 5 a 6 pouces
de longueur^ dimension que nous avons ve-
rifiee sur les individus qui ont fleuri cette
annee dans Tetablissement Van Houtte.
Elle a fleuri pour la premiere fois, en
1840, dans le lieu raerae de sa naissance.
Elle sera bientot dans tons les jardins.
Ch. L:
CtJIiVIJBE.
Je n*ai rien de particuHer a eonseiller
dans la culture de cette variete. On peut a
son cgard suivre de tout point celle que j'ai
rccommandee en parlant de sa congenere,
le Ribes alhidiim. J'ajouterai seuleraent
qu'en parlant d'une telle plante tout eloge
devient inutile, quand on jette les ye ax
sur la figure ci-contre, qui est cependant
bien loin encore de donner (tant elle exi-
gue!) une idee juste de la magnificence
florale de cette variete nouvelle.
L. VH.
GEFOELLT-ROTHBLUEHENDE JOHANNISBEERE
'249
GEffrELLT-ROTHBLlJEHEKDE JOUANNISBEERE
VJBBS BAITGUIHEITBI FL. PL.
Natiirliche Ordnung der Ribesiacecn
ETYMOLOGIE. . . .
GATTtWGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER. .
siehe pag. 18
Unter alien Pflanzen welehe ira Friih-
jahr allgemeinc Aufmerksamkeit auf sich
Ziehen und das geiibte Auge des Liebhabers
am raeisten erfreuen, sind die gefulU-roth^
bluhende Johannisbeere und mehrere aus
Samen gewonneneVarietaeten gewiss oben
an zu steilen*
Die hier abgebildete iibertrifft alle und
lasst sic in Bezug auf Glanz und Schonheit
der Blumen welt hinter sich xuruck.
Ihre Blumen sind, buchstablich gesagt,
gefiillt, sehr gross und zahlreicher auf
langere Aehren als dies bei dera Typus der
Fall ist. Sle sind freilich etwas spater,
dies tann jedoch unserer Meinung nach
die Liebhaber nur aufmuntern in ihren
Garten eine Collection dieser verschiede-
nen Varietaten anzulegen , unter welchen
die neue gewiss als Konigin prangen wird.
Paxton sagt dass sie von David Dick ,
Gartner des Grafen von Selkirk, unter
einer zu S*-Mary Isle von einem seiner
Vorganger geraachten Aussaat des Ribes
sanguineum gefunden wurde. Er sagt aus-
serdera dass die Form ihrer Bluthen an
jene der Bellis perennts proUfera erinnert.
Nach solchem Lob haben wir nicht no-
thig noch mehr hinzuzufiigen, beschranken
uns daher darauf nur noch zu sagen , dass
zu dera unbestreitbaren Verdienst der Na-
tur ihrer Bluthen diese Pflanze noch ein
andereshatund wovon wir bereits gespro-
chen haben , naralich dass sie bliithen-
reicher und dass die Bliithenaehren nicht
weniger als S bis 6 ZoU lang sind.
Sie bliihte zura erstenraale ini Jahr 1840
in England und dieses Jahr bei uns. Die
Blumen sind ebenso prachtvoll als in der
Abbildung.
Ch. L.
cuiiXvn.
Was die Culter dieser Varietat anbe-
triflFt so habe ich weiter nichts anzurathen
als genau diejcnige des ihr verwandten
Ribes albidum anzuwenden, wovon ich
gesprochen. Ich fuge nur noch hinzu dass
wenn von einer solchen Pflanze die Rede |
ist , alles Lob uberfliissig wird nachdera
man die hier beigegebene Abbildung ge-
sehen, die aber doch noch nicht im Stande
ist eine richtige Idee von der Bluthcn-
pracht dieser neuen Varietat zu geben.
L. Vfl.
l/^//r/r/r^^
'•■?
vrr// f/^^^
//,
y7
ei;./.
RIGIDEllA ORTUANTHA.
IridacesB (§ Colletosteraones Nob.). — Monadelphia-Triandria,
CHARACT. GENERIS.
R. Bulbus extus tuni-
catus, dein compactus. Folia equitantia clisticha
plicata vaginantia coriacea. Scapus foliosus erectus
ramosus. Flores terminales, nutantes seu erecti
ex spathis bivalvis. Perianthium hexaphyllum
coIoratum;«segm ent is tribus externis latissioiis
erecto-reflexis concavisj internis itiulto minoribus
fiquamiformibus , gynandro brevioribus, seu li-
neari-elongatis et sequalibus. Stamiua 3,intubum
exsertum connata; a n t h e r i s linearlbus liberis S t y-
lus in tubo liber; stigmatibus3 bipartitis in co-
lumnam basi confluentibus; ovarium trigonum;
ovulis biseriatis. Capsula papyracea, apice circum-
I scissa, dein apice conica mucronata, costis sulcatis;
Semina irregularia.... rhaphe chalazaque con-
spicuis.
Uigidella LiNDi. Bot. Beg, t. 16. et misc. 64. 1840.
— W. Herb. Hot. Rtfj. t. 68. et misc. 143.1841,
Charact. jam revis. [et Nob, characteiibus denuo bicre\Isis.)
CHARACT. SPECIEI. — R. planta elata robustis-
sima ; foliis arapllssimis profunde plicatis; fiortbtis
magnis ereclis nocturnis ; segmentis internis gy-
nandro aequalibus seu paulo superantibus - scapo
muUifloro ramoso.
R, orihaniha '^03. {Eort. Vanh. p. 5.) Ch. L.
RIGIDELLE A VLEIJRS DRES»SEEj§
RIGIDELIA ORTnATJTHA.
Ettm
lors de la maturatioa des fruits.
Iridacees § Colletostemon
(Nob.).
SYHONYMIE
CARACTERES GENERIQUES J
CARACTERES SPECIFIQUES /
\
Monadelphie-Triandrie.
voyez ci-dessu».
■
La plante, dont il est question, vient I paralssent, sinon nianquer corapletemetit
ajouter line troisienie espece a un genre
qui avait, des sa formation, toute recente
(1840), atlire Tattention des botanistes et
des amateurs de fleurs. Elle pent en etre
consideree oomrae la plus remarquablepar
la luxuriance de loutes ses parties- Son exa-
men nous a oblige de reFaire en partie la
caracteristique generique qu'avait etablie est d'avoir ses fleurs constammentdrcssees,
dans la R. flammea, comrae le discnf Ics
deux auteurs cites, y etre du raolns reduits
a Tetat rudinientaire, tandis qu'ils sont
tres-apparents dans la i?. immaculata y et
beaucoup plus developpes encore dans celle
que nous fesons connaltre. Un autre carac-
tere qui distingue emlnemment notre plante
M. Lindley d'apres la premiere espece con-
nue; caracteristique deja revue partielle-
nient par le Rever. W. Herbert, qui, en
en decrivant une seconde espece, regarda
avec ralson comme petales les trols squa-
nies internes qui acconipagnent le gynan-
dre (1) a sa base* Ces squames toutefois
u
tandis que dans les aulres especes, les
I>edicelles, toijjours nutants, ne se redres-
sent qua la maturation du fruit.
(1) Quelque riche que soit le Vocabulaire bota-
nitjue qui s*augniente cbaquc jour, il manquait un
terme pour de'signer le double appareil sexuel reuni.
Androphore, gynophore, n'exprinienfc que la moitie
du mot ; noushasardons celui de gynandro que nous
avons deja indique ailleurs , et qui correspondent au
gijnosieme des Oiclildees, qui eut peut-etre *5ga1e-
ment ete impropre ici.
33
252
RIGID£LL£ A FLEURS DRESSEES,
Elie est originaire du Mexique, d'ou elle
a etc introduite en Belgique par M. Ghies-
breght, voyageur-naturaliste, aux soins
duquel nos jardins sont redevables d'une
foule de plantes interessantes«
Nous ne savons si, dans son pays natal,
elle atteint ou depasse un a deux metres
de hauteur, comme le fait la R. flammea^
salon M. Lindley; inais en domesticite,
chez nous enfin , elle parait bien plus vi-
goureuse que ses deux congeneres; sa tige
est beaucoup plus robuste; ses feuilles sont
bien plus araples et plus fermes; ses fleurs
surtout sont beaucoup plus grandes et d'un
coloris bien plus vif. Nous ne saurions dire
a quelle heure de la nuit elles s'ouvrent;
mais des cinq heures du matin , pendant
le mois de juin , qu elles se sont raontrees
pour la premiere fois (probablement) en
Europe, danslejardin Van Houtte, elles
etaient deja conipleteraent epanouies et ne
se refermaient qu*apres midi.
Ses feuilles rappellent tout a fait, par leurs
dimensions, leurs plis nombreux et tres*
marques, leur rigidite, celles de certains
jeunes palmiers. Elles sont ovales-lanceo-
lees, allongees, aigues, etroitenient engai-
nantes a la base. Le scape est cylindrique,
feuille, legerement renfle aux insertions
follaires , et se divise en deux ou trois ra-
raeaux, dont chacun porte quatre a six
fleurs, sortant d'une spathe bivalve, her-
bacee.
Fleurs tres-grandes (7-8 cent, de Ion-
gueur, 3 et plus de diara. a la reflexion
des segments), Les trois segments exter-
nes sont d'un minium carmine brillant
en dessus, strie plus ou moins de petites
lignes pourpres qui, en dessous, sont plus
apparentes sur un fond rouge-orange vif.
Leurs larges onglets, d'abord dresses et
enveloppant la base du double appareil
sexuel , se contractent tout a coup et se
replient brusquenient en dehors en un
large limbe pendant , ove-acumine. Les
trois internes dilates a la base, se res-
serrent tout a coup, corame les premiers
et s^allongent en une lame lineaire peta-
loide, qui atteint ou depasse quelquefois le
sommet du gynandre. Jaunes dans la partie
basilaire, ils sont blanchatres au milieu et
oranges, ponctues de pourpre vers le som-
met. Les etamines ne prcsentent point de
difference avec celles des especes citees ;
etlestyle, libre dans le tube quellesforment
par leur soudure intime , a ses stigraates
plus profondement bipartis, a lobes pres-
que filiformes. La capsule est trigone, at-
tenuee vers la base, circonscrite au som-
met, ou elle devient, en dedans de I'an-
neau , conique , tricostee ; chaque cote fine-
ment unisilloniiee et se reunissant au som-
met central pourvu d*un petit mucron.
Les graines comraen9ant a entrer en ma-
turite au moment ou nous ecrivons, n'ont
I
pu etre soumises a notre examen ; nous en
reparlerons plus tard*
Ch. L.
■»«'
CVI.TIJR1;.
La culture des plantes bulbeuses {ou
mieax bulborhizes) ne pr^sente aucune
difficulte. D'oii vient done qu'elle est si
negligee ou plutdt si mal comprise? La
faute, certes, n'en est pas aux plantes!
Elle doit etre attribuee a Timperitie des
horticulteurs.
Les Tigridia y les Ismene y les Ferraria.
les Hydrotceniay les Phalocallis ^ les Rigi-
delta, etc., etc. sont des plantes du plus
haul interet sous le rapport botanique et
ornemental. A ce double titre , elles doi-
vent etre Tobjet de recherches constantes
dans le but d'en ameliorer la culture. Voici
jusqu*a present les moycns qui m'ont reussu
Toutd'abord, je lescultiveenpots; on en
verra tout a Fheure le motif. Ces pots doi-
vent etre beaucoup plus profonds que larges,
ERECT FLOWERED RIGIDELLE.
^53
cn raison de rallongenient extreme et pivo-
tant du rhizome de la plupart d'entre elles,
chez qui elles ont souvent la forme d'un
petit panais. Le fond des pots dolt etre par-
faitement draines (1), bien garnisde tessons
de pots ou de fragments de Lriques pour
faciliter Tecouleraent des eaux d'arrose-
ment); le sol , un compost bien meable et
assez riche en humus.
En hiver, res bulbes, qu'il faut toujours
laisser en pots, sont places sur une tablette
bien seche de la serre froide, oii on les
laisse sans eau jusqu'au printemps ; epoqne
a laquelle on leur donne une terre neuve.
Bientot elles manifestent dans cet etat des
(1) Drained, drainage; ces mots anglais ont
ete francises avec raison par men collaborateur,
M. Ch. Lemaire. lis sont significatifs et cTitent
remploi d'une longue perlphrase.
signes de vegetation ; on Ics place alors en
serre chaude et on commence a leur don-
ner de I'eau, dont on augmente la quantite
au fur et a mesure que se developpent leurs
tiges, A la fin de raai, on pent les mettre
en place, a Fair libre , dans le parterre,
mais en les laissant, comme jc Tai recom-
mande, toujours dans leurs pots-
De cette maniere , on obtiendra de ces
plantes une brillante floraison.Vers le c
mencement de Tautomne , on relevera les
pots pour les placer dans Torangerie ou la
la serre froide, pres des jours, dans un
endroit ou Fair et la luraiere puissent clr-
culer librement. La elles acheveront de
murir leurs graines, ou au moins leurs
bulbes, dont on separera les jeunes au
printemps, lors du rempotement,
L. VH.
Traduction of the french text.
ERECT FLOWERED RKAIDELLE
KIGIDELLA ORTHANTHA.
Ety«. Rigidiis, o, nm, rigid, erect; an allusion, according to the author, to the rigidity of the
pedicels, at the tune of ripening its seeds.
Iridnceous-Colletostemones. — Monadelphia-Triandrla.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYNONYMY ....
see above.
The plant in question, has just added a third species to a genus which has, from the rery recent
time of its formation (1840), attracted the attention of Botanists and Amateurs of flowers. It may
be considered as the most remarkable of it by the luxuriance of all its parts. — Its examination has
obliged us partly to remodel the generic characteristic which Dr. Lindley had established , in accor-
dance with the first known species, a characteristic already partially renewed by the Rey^. W. Her-
bert, who, in describing a second species, rationally regarded as petals the three internal scales which
accompany the Gynandfon at its base. — These scales always appear; if not be completely wanting
in the R. flammea , as the two Authors say it to be, at least reduced to the rudimentary state, whilst
they are ^ery apparent in the R. imntaculata, and yet very much developped in that which we make
known. Another character which eminently distinguishes our plant, is having its flowers constantly
erect , whilst those in the other species always crooping , do not rise upwards , except on the ripe-
ning of the seeds.
It is originary from Mexico , whence it has been introduced to Belgium by Mr. Ghiesbreght, a traveHing
Naturalist , through whose assiduity our Gardens are supplied with a quantity of interesting plants.
254 ERECT FLOVVEKED RIGIDELLE.
We do not know whether in its native country it attains or surpasses at 2 Meiers in heigth ,
as it is the case with R, flammea , according to Dr. Lindley; but in a cultivated state, it appears
much more vigorous with us th^n its two conveners; its stem much more robust, its leaves much
more ample and firm; its flowers above all are greater and of a much more bright colour,— We cannot
say at what hour in the night they open; but from five o'clock in the morning, during the Month
of June, that the shewed themselves (probably for the first time in Europe, in Mr. Vanhoutte's Gar-
dens), they where already completely spread out, and did not reclose until after midday.
Its leaves completely recall, by their dimensions, their numerous and very remarkable folds, their
ri^'idlty, those of certain young Palm Trees. They are oval-lanceolate, elongated, acute, streightly
sheathing at the base. The scape Is cylindraceous, leafy, slightly inflated at the insertions of its leaves,
and divided in two or three branches, each of which bears from four to six flowers springing from
a bivalve herbaceous spathe.
Flowers very large (7-8 centim. in length: 3 and more in diameter at the deflection of the seg-
ments).- — The three external segments are of a brilliant red carmine above, more or less striped with
little purple lines, which below are more apparent on a lively red-orange ground. At first their large
claws, erect and envelopping the base of the double sexual apparatus, contract suddenly and fold again
abruptly outwards, in a large oval acuminate hanging limb. — The three internal ones, dilated at the
base, contract suddenly, like the first, and extend in a petaloid hnear blade, which reaches, and
fiomethnes surpasses the summit of the Gtjnandron. — Yellow on the lower part, they are white in
the middle and orange pointed with purple towards the top.
The stamens present no dilTercnce with those of the species just mentioned; and the style , free in the
tube that they form by their Intimate connection, has its stigmas more deeply bipartite with almost
filiform lobes. — The capsule is trigone, attenuate towards the base, circumcised at the summit,
where it becomes, within the ring, conic and tricostate; each rib finely sulcata, and uniting in a
centre provided with a little point.
The seeds beginning to ripen at the moment we write, have not been capable of being submitted
to our inspection; we shall therefore speak again of them hereafter.
I
The culture of Bulbous (or rather hulhorhizous) Plants presents no difficulty : whence does it
arise then that it is so neglected or rather so misunderstood? the fault is certainly not in the plants*
it must be attributed to the ignorance of horticulturists. — The Tigridia , the Ismene, the Ferrarta>
the Hydrolmnia , the Phalocallis, the Rigidella , etc., etc., are plants of the greatest interest in a
botanical and ornamental point of view. — With this double title, they ought to become the object
of constant researches with the aim of ameliorating their culture. The following: are the means by
which I have succeeded up to the present time. — First, I cultivate them in pots, the motive
will soon be apparent , these pots ought to have much greater depth than width , in conseqnence
of the extreme length of the pivoting Rhizome of the greater part amongst them, which takes the
form of a small parsnip — the bottom of the pots ought to perfectly drained; well garnished with
Potsherds or fragments of Bricks, to facilitate the drainage of the waterings. The soil, a compost
well mixed, and sufficiently rich in vegetable matter.
In the winter, these bulbs, which must always be left in pots, are placed on a very dry shelf
in the Greeu House, where they remain unwatcrcd until the spring; at which time fresh mould i«
given them. — In this state they give very soon signs of vegetation ; they are then placed in the
Hot House, and waterings are given; the quantity of water being augmented in proportion as they
shew their shoots. Towards the end of May, they may be put in their place in the Beds, in the open
air; leaving them always however as I recommended in their pots.
In this manner one may obtain from these plants a splendid blooming. Towards the beginning of
autumn the pots must be taken up , and , during the winter, kept in the Greenhouse at an airy place
near the lights. The plants Mill there complete the ripening of their seeds, or at least of their
bulbs, from which in spring, the time of repotting, the youngs may be separated.
AUFRECHTBLUETHFGER STEIFLING,
^55
ArrRECHTBLVETHIGER liTEIfLIIWG
RIGIDELtA ORTHANTHA,
Etthologik. Rigidus, a, um, steif; Anspielung auf die Steifheit der Blumenstielclien wahrend dem
Reifen des Samens.
Natiirliclie Ordnung der Iridaceen, Abth. der Colletostenionecn
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER
TiR. \
. . "
siehe oben.
Die hier in Rede stehende Pflanze ist die
dritte Art einer Gattung die seit ihrer Be-
kanntwerdung (1840) die Aufinerksamkeit
der Botaniker und Blunieiiliebhaber auf
fiich gezogen hat. Sie kann als die raerk-
wurdigste derselben wegen der Pracht
ihrer siimratlichen Theile betrachtet wer-
den. Eine genaueUntersuchung der Blume
hat uns bestimiut die Gattungscharacter-
istik Lindley's einigermassen zu ergan-
zen ; eine Characteristik schon einmal von
Herbert berichtigt, der niit Recht bei der
Beschreibung der zweiten bekannt gewor-
denen Species die drei den Befruchtungs-
apparat urasfehenden Schuppen fur wahre
Petalen erklarte, Diese Schuppen scheinen
ubrigens bei R. flammea^ nicht ganz zu
fehlen, wie die beiden beraeldeten Auto-
ren behaupten, sondern bios auf den rudi-
inentaren Zustand reduzirt zu seyn, wah-
rend sie schon ziemlich deatlich bei
R. immaculata und vollstandig bei unse-
rer Pflanze entwickelt slnd.
Ein anderer Character wodurch sich
unsere Pflanze verziiglich auszeichnet sind
die bestuudig aufgerichteten Bliithen, wah-
rend bei don zvvei andern Arten die Blu-
thenstiele irainer liberhangend sind und
sich nur bei der Fruchtreife aafrichten.
Sie stammtaus Mejiko,von woherGhies-
hreght sie nach Belgien geschickt hat. Wir
vvissen nicht ob sie in ihrem Vatcrlande
iiber ein bis zwei Meter hoch wird, wie
solchea Lindley von R. flammea berichtet;
im Culturzustande aber, d. h. bei uns,
scheint sie viel kraftiger zu werden wie
ihre beiden Verwandten,
Der Stengel ist viel starker, die Blatter
viel breiter und steifer und zumal die Blu-
nien viel grosser, und lebhaftcr gefarbt.
Wir wissen nicht zn w^elcher Stunde der
Nacht sie sich oflFnen, aber von funf Uhr
Morgens an , wahrend des Monals Juni wo
sie sich (wahrscheinlich zum erstenmal in
Europa) , in Van Houtte's Garten zeigten ,
waren sie schort vollstandig geoflFnet und
schlossen sich erst nach Mittag.
Die Blatter erinnern genau durch ihren
Umfang, ihre zahlreichen und tiefen Fal-
len , ihre Steifheit an jene gewisser junger
Palmen. Sie sind ovaUanzettformig, lang-
lich, spitz, am Grunde scheidenartig.Schaft
cylinderformig , beblattert , an dera Anhef-
tungspunkte der Blatter angeschwollen,
und theilt sich in zwei oder drei Zvveige,
deren jeder 4 bis S aus einer zweibliittrigen
krautartigen Scheide hervorkommende
Bliithen triigt. Blulhen sehr gross (7-8
Centimeter lang und uber 8 Centimeter
breit). Die drei aussern Abschnitte sind
oberhalb glanzend, mennigroth rait car-
minrothem Scheine, mehr oder weniger
njit feinen purpurfarbenen Strichen ge-
ziert, die auf dem lebhaft orangenrothen
Grunde der untern Fiiiche noch mehr
hervortreten. Die breiten, anfangs auf-
rechlen und den untern Theil des dop-
pelten Befruchtungsapparats, umhullendea
266
AUFRECHTBLUETHIGER STEIFLING.
Nao-elderBlumenblatterverscliTnalem sich I Vcreinigung gebildeten Rohre steht, hat
plotzUch und schlagen sich dann naoh
aussen zuriick, sich zu einem breiten her-
abhiingenden eirund-zngespitzten Saume
ausdehnend. Die dreiinnern, am Grande
breiten , verschmalern sich gleichfalls
plotzlich und verlaiigern sich dann in eine
linienformige Bhimenblattartige Platte wel-
che die Spitze des GriflFels erreicht und zu-
weilen uberagt ; sie sind ara Grunde gelb ,
in der IWitte weissUch , an der Spitxe oran-
genfarbig,purpurrothgetupfelt. Die Staub-
gefasse sind von jenen der beiden andern
Arten in nichts verschieden und der
Stempel der frei in der durch ihre innige
seine Narben tiefer in fast fadenformige
Narben gespalten.
Die Kapsel ist dreiseltig, am Grnnde
verschmalert auf dcraGipfel umschrieben,
in der Mitte des Ringes erhebt sie sich
kegelformig, dreirippig; die Rippen fein-
gerinnt vereinlgen sich in der Mitte des
Kegels zu einer kleinen Spitze.
Die Saraen die im Augenblick wo wir
dieses schreiben erst zu reifen beginnen,
haben nicht untersucht werden konnen.
Ch. L.
CUliVVR.
Die Cultur der Zwiebelgewachse bietet
gar keine Sch wierigkeit dar.Woher kommt
es aber dass sie so vernachlassigt oder viel
mehr so schlecht verstanden wird? Die
Ursache davon liegt gewiss nicht an den
Pflanzen! sie muss der Urierfahrenhcit der
Ziichterzugetheilt werden.
Die Tigridien, Ismencn , Ferrarien , Hy-
drotoenien, Phalocallis , Rigidellen , etc.,
sind Pflanzen vom grussten Interesse, so
wohl in Hinsicht auf Wissenschaft als auf
Zierde. Sie mussen daher der Gegenstand
bestiindigen Forschens seyn um ihre Cultur
besser kennen zu lernen. Ich werde bier
mittheilen welche Mittel inir bisher ge-
lungen.
Vorerst cultivire ich sie in Topfen , den
Grund dazu wird man so gleich einsehen*
Diese Topfe mussen der aussergewohnli-
chen Verlangerung der Rhizomcn wegen,
die oft die Form einer kleinen Pastinak-
wurzel haben, bei weitera tiefer als brelt
seyn. Der Boden derselben muss hinrei-
chend mit Scherben bedeckt seyn, um so
nach dem Begiessen das Ablaufendes Was-
sers zu crleicbtern ; der Boden locker und
hurausreich.
Im Winter bewahrt man diese Zwiebel,
sie fort wahrend in den Topfen lassend, an
einem recht trockenen Orte im Kalthause ,
wo sie ohne Wasser zu bekommen bis zum
Friihjahr bleiben; zu dieser Zeit gibt man
ihne frische Erde.
Sie fangen alsbald an Lebenszeichen
• »
von sich zu geben ; man setzt sie dann m s
Warmhaas,beginnt mit dem Begiessen wel-
ches man immer baufiger bewerstelligt je
nachdem die Zweige sich entwickeln ;
Gegen Ende Mai kann man sic in's Freie
in den Grand setzen , lasst sie aber fort-
wahrend in ihre Topfe*
Auf diese Art wird man eine herrliche
Bliithe erlangen, Gegen Beginn des Herb-
stes bringt man die Topfe in s Kalthaus und
setzt sie an einem Orte wo Licht und
Luft hinreichenden Zutritt haben. Hier
werden die Samen ihre Reife vollen-
den und die Zwiebel von denen man im
Friihjahr beimVerpflanxen die Jungen vveg-
nimmt, sich besser entwickeln.
L. VH.
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ce.8.'.>e.niuf .
LILIM BROWKII.
Liliacese § Tulipese. — Hexandria-Monandria.
CHARACT. GEINERIS. —Vide supra {Lilium ies-
taceum, fo 221).
CHARACT. SPEC — L. foliis lanceolato-linearibus
elongatis, supremis conformibus verticillatis ; flore
discolore , infundiLulari-campanulato , horizontali ,
inaximo,nervo mediano segmentorum interior, mar-
gines exterior, apprehendente ^ Ulamentid basi ap-
planatis puberulisque albis- antherifl oblongis basi
iisis ; stylo lon^jiore viridi.
Lilium Broxvnii IIortui..
Lilium Japonicum IIqrt. ai«gl nee Thcitb,
Bot. Mag. t. 1591. Iodd. Bot- Cab, 438
Herb, gener. de TAm. !'« »er. t. 375. Bo/.
Repos, t. 538. ;
LIS DE BROWN
LU.IOI BROWTIU.
^TTM. Y. ci-dessus F. Ibidem.
L
Liliacees § Tulipacees
Hexandrie-Monogynie
CARACTERES GtNERIQUES, t. ci-dessus fo 221.
CARACTERES SPECIFIQUES v. ci-dessus.
L*origine et la denomination specifique
de ce Lis sont contestees. Les uiis veulent y
yoir Fancien Z. Japonicum Thunb. ; les
autresun Lis nouveau, ou plutot different.
Nous adoptons volontiers cette derniere
manierede voir, et nous tacherons que nos
lecteurs soient amends, en nous lisant, a
exnbrasser notre opinion,
Le Lilium Japonicum Thuwb. (verum!) a
^te introduit pour la premiere fois en
Europe (Angleterre!) en 1804, importe
alors de la Chine par les directeurs de la
cumpagnie des Indes. Des son apparition,
il conquil,parrarapleurdesesfleurset leur
odeur agreable, les suffrages du rare pu-
blic horticole d'alors. Depuis cette epoque,
il semble avoir presque entierement dis-
paru de nos cultures; du raoins ceux qui
affirmant le posseder encore, n'en mon-
trent gueres que des individus chetifs et
clairsemes.
pensons etre speclSqiiement dissemblable
du precedent, a ete mis derniercraent dans
le commerce par un fleuriste anglais,
nomme Brown; nom qu'en France, on
aurait, diton, applique psr reconnaissance,
au Lis nouveau. N'ayant point eu Toccasion
de voir en fleurs le L. Japonicum^ nous ne
pouvons nous prononcer de sctentid et de
visu au sujet des differences specifiques
que peuvent presenter les deux plantes
comparees; mais si nous nous en rapi>or-
tons, et rien ne nous semble devoir les
faire taxer d'erreur, aux descriptions et
aux figures donnees par nos devanciers :
descriptions que nous rapporlons ici, en
laissant a nos lecteurs la tache facile des
comnientaires, nous pouvons avanccr, non
sans quelque certitude, que Ic L. Brownii
n'a rien de comraun aveo le Z. Japoni-
cum [verum).
Au reste, pour raettre nos lecteurs a,
Celui dont il est question, et que nous | meme de juger, eux-memes la question.
258
LIS DE BROWN.
voici tout d'abord la description de Thun-
berg, auteur qui, le premier, fit connaitre
Tespcce dont il fat le parrain :
■ L, Japonicum Thumb. FL Jap,, pag. 133 (edit*
1784). Foliis »par»is lanceolatia, corollis cernuls sub-
campanulatls CauIIs teres, simplex, laevis, gla-
ber, bipedalls; folia alterna petiolata lanceolata acu-
minata integerrima marginata glabra seaquipalmaria
subtus pallidiora trinervia et quinquenervia. Flores
terminales reflexo-cernui. Corolla campanulata albtda
palmaris.
Afiinis Z. albo} differt vero :
a. Foliis panels , in caulem remotis longissi-
mis petiolatis nerTosia.
b, Caule debiliore unifloro. ■
Trente ans apres, Gawler ecrivait dans le
Mag
, t. 1S91) en don-
nant de notre Lis une tres-bonne figure ;
« Z, Japonicum : Caule unifloro tereti glabroj
foliis caullnis sparsls distantibus divarlcatis passim
per paria proximioribus Hsulato-lanceolatis, 3-5 ner-
viis glabria deorsum attenuatis, floralibus paucis uno
ordineTerticillatis; pedunculo terminali crasso tereti
recurvo aliquotieslongioribus! Corolla ampla cernuo-
nutante cucullato-campanulata recurvo-patente, laci-
nii« intimU latioribus, lamina rotundata; staminibua
corolla una quarta circiter brevioribus; stylo htecce
parum excedentejstigmate clavato-capitato tricolIi.»
M. Poiret, botaniste , a qui Ton doit
plusieurs volumes de FEncyclopedie metho-
dique (partie botanique), et le plus grand
nombre des articles de botanique du Die-
tionnaire des Sciences naturelles, etc.,
decrit ainsi le in^me Lis dans ce dernier
ouvrage (t. T7, p. 21) :
fleur de cette espece est plus grande que
eelle d'aucun autre Lis qui soit a notre
connaissance; elle a cinq a six pouces de
longueur, et, lorsqu'elle est ouverte, elle
presente a peu pres autant de largeur. Sa
corolle est tubulee et presque triangulaire
a sa base, ensuite evasee et campanulee,
composee de six petales d'un blanc terne
a Finterieur et un peu rougeatre exterieu-
rement. Les etamines ont leurs filaments
tubules, plus courts que la corolle , termi-
nes par des antheres ovales-arrondies ,
d'un jaune fonce et presque brun. Ce beau
Lis est, corame son nom specifique I'indi-
que, originaire du Japon. Nous le devons
aux Anglais, qui Tont fait venir de ce pays,
il y a dix-liuit ans, et il n*y a que trois
ans qu'il se trouve dans les jardins de
Paris. II y a fleuri, pour la premiere fois ,
en juillet 1821, chez M. Boursaultet chez
M. Cels. Comme il est encore tres-rare,
on ne Ta point basarde en pleine terre;
on le plante en pot dans du terreau de
bruyeres, et on le rentre dans Torangerie
pendant Tbiver. »
Nous pourrions citer encore quelques
autres descriptions, mais elles sont raoins
completes et de nulle importance ici.
Ces divers renseignements pourront suf-
fisamraent eclaircir la question. Quo!
qu'il en soit, nous esperons voir fleu-
rir I'an prochain, le Z. Japonicum ^ dit
verum; et nous en souraettrons alors la
^^Lis du Japon : LiliumJapomciimluv^n., description et la figure a nos lecteurs. En
ici de
Flor- Jap., 133,WilId., Spec, 2,p.85;Lois,, attendant, nous nous occuperons ici
Herb, de TAmat., fane, ser.) n. et t. 373. Vesp^ce en litige.
Sa tJge est cylindrique, lisse, de la grosseur | Nous sommes heureux d'offrir ci-contre
du petit doigt, haute de trois ou quatre
a nos lecteurs une figure du L, Brownh
pieds, garnie, dans toute sa longueur, de aussi exacte que belle, et faite avec soin
feuilles lanceolces-lineaires, glabres, d'un sous nos yeux. On remarquera tout d'abord
beau vert. Dans les indlvidus que nous I la difierence de forme que presente les
avons eu occasion d'observer, nous n'avons I fleurs d'icelle avec les fleurs de la pre-
trouve qu'une seule fleur terminale; mais miere; leur couleur disserablable ; les an-
il seriut possible que, lorsque les bulbes tberes oblongues-Ianccolees et non ovales-
aurontprisplusde force, chaquetigopor- arrondies, etc, Enfin , les fleurs de notre
tat plu?ieurs fleurs. Quoi qu'il en soit, la | plante sont presque completement inodo-
BROWNS LILY.
259
res, tandis que plusieurs auteurs signalent I tunc late canaliculatis; ej^tcrioribuspauloanguatiori-
I'agreable parfum qu'exhalent celles du
L. Japonicum. Voici une description soin-
inaire du L. Brownii.
L. Brownii Nob, et Hort,
Caule elato , subbifloro, glaberrimo , viridi, lineis
tenuissimis atropurpureia sparso.
Foliis lanceolato-llnearibus elongatis supra subca-
naliculatls, 7-veniis (venia infra siipraque teniiiter
prominentibus, medlana carinato-acuta), intense
viridibus snbtus pallescentibus recurvato-dependen-
tibiis dexilibus basi aubtus triangularibus, supra ma-
cula purpurea tn aj;i7/a notatis, alternis, florallbus
Terticillatis £Gqualibu3, caulium et conformibus.
Flore uno (duobusve?) tenninaU horizontaliter
cernuo amplissliuo extus atropurpureo (Begraentis
externis), sub dio; tubi basi cylindrico dein infundi-
buliformi ad faucem campanulato; segoientia latissi-
nnsovali-lanceolatia, reticulato-venosls, revolutis, et
bus, cum interioribua !dternantil)U9* omnibun de
do medio versus basim subconnatls. scilicet margi-
nibus exteriorum aub nervo interiornm mediano latis-
simo robustisaimoque hie arctissime npprchcnsra et
opertis, unguiculatia (intua unj'jUicuhi dense sericeo-
papillosa, latiore apud exteriora quam interiora,
Hnea cannlicuiata inellifera viridi transTersa).
Filamenta alba cum segmentis pcrianthiania de
basi ultra ad medium inscrta, applanata, tenuiaaime
basi puberula , versus apicem cylindracca attenuata;
antherta oblongis, hast (nee medio ut L, Japontcol)
fixis, bruuneis, polline atro-aurantiaco. Stylo decli-
nuto lonjjiore virescenti ad apicera subtriangulari-in-
flato trisulcato, sulcis ex ovaiio continuis; stigmate
trigone, lobis rotundatis tenuiter papillosis.
Ovario oblongo-elonf;alo cylindraceo tricostato ,
coatis uniautcatis, ovulls biseriatis.
Odore vix perspicuo obsolete nauaeabnndo.
Ch. L.
CVIiTURE.
Commo celle du Liltum tesiaceum dont
j'ai parle plus haut, la culture du Lilium
Brownii est extreraement simple. II sup-
porte parfaitement , d'apres mon experien-
ce, nos hivers a Fair libre et sans aucune
couverture.
Je reconimande de nouveau de cultiver
en general les plantes bulbeuses, etprinci- epoque empecherait la formation.
paleinent les Lis, dans une terre composee
et riche en humus plutot qu'cn terre de
bruyeres pure, Les arrosements seront
abondants pendant la croissance et dimi-
nuerontun peu pendant la floraison , pour
cesser presqae tout a fait lors de la ma-
turation des graines (quand on a le bon-
heur d'en obtenir) , dont Thuraidite a cette
L. VH.
Traduction of ihc frcncli le.vt.
BR01ViW'i» LIL¥
LuniM BROWini.
EttM. See above Lilium testaceum, f" 221
GENERIC CHARACTER see above Lilium festaceum.
SPECIFIC CHARACTER
SYjVONYMY
ARACTER \
• • • • /
see aboTC, before the french text
The origin and specific denomination of this lily are contested ; some maintain they discover in it
the old Ltlium Japonicwn Thu«.; others a new lily; y^e willingly adopt the second hypothesis, and
•haU endeavour so to treat the subject, as to penetrate our readers in their turn, with the ratio-
nality of our opinion.
The Lilium Japonicum TatmB. {verum !) was introduced for the first time in Europe , into England,
it is said, in 1804, being then imported from China, by the Directors of the East Ind.a Cou.pany.
^GO
brown's lily.
It J^ained, from the moment of its appearancCj the suffrages of the adonists in horticulture,
in those days, by the amplitude of its flowers, and b^ their agreeable odour. — Since that
time it seems almost entirely to have disappeared from our Gardens, at least those who state that they
still possess It, only shew us mean and meagre individuals.
The one in question, and which we think specifically dissimilar from the preceding, has lately
been circulated through the trade by an English Ilorist named Brown j a name which was applied
from gratitude to this new plant throughout France.
Wot havin"- had an opportunity of seeing the Liliiim Japomciim (verum) in Plower, we cannot pronounce
de scicniia et do visit j on the subjet of the specific differences which the two plants might present,
when they compared one with the other. — But if we refer to the descriptions and figures given by our
predecessors , which nothing seems to warrant us in taxing with error, and descriptions which we there
fore adjoin, in leaving to our readers the easy task of commentaries, we can advance, not without some
degree of certainty, that the Lilium Broxcnii has nothing in common with the Lilium Japonicum
(rerw»i/)— In order to put our readers in the condition to judge, we at once place before them the
text of Thunberg, the author who first made known that species to which he acted as Godfather.
(See the latin text above : A.)
Thirty years afterwards Gawler wrote in the Botanical Magazine (1813 t. 1891), and gave of this
lily a very beautiful figure :
(See above the latin text : B.)
Mr. Poiret a Botanist, to whom they are indebted for various volumes of the Encyclopedic vie Ihodiquc
(Botanical part), for the greater number of the Botanical Articles in the Dictionnaire des Sciertces nata-
relies; thus describes the same Lily in the last mentioned work (vol. 27. p. 21) • Japan Lily.
Lilium Japonicuvi Thunb. Tlor. Jap. 133. Wiin., spec. 2. p. 85; Lois, Herb, de FAmat., n. and v. 375.
« The stem is cylindric , smooth, the thickness of the little finger, 3 or 4 feet high, garnished in
its whole length by beautifully green , glabrous , linear, lanceolated leaves. — In the individuals that
we have had occasion to observe, we have only found one single terminal flower, but it may be possible
that, when the bulbs shall have gained their full force, each stem will bear various flowers. However
that may be, the flower of this species, is much longer than that of any other Lily of which we
know; it is 5 or 6 inches long and when open, nearly as broad. Its corolla is tubulous, and almost
triangular at its bose , then spreading and campanulate , composed of six petals of a dull white in
the interior and reddish outside : the stamens have their subulate filaments shorter than the corolla,
terminated by oval rounded anthers of a dark yellow and almost brown. — This beautiful Lily is , as
its specific name indicates, originally from Japan; we owe it to the English, who brought it from that
country 18 years ago, and it is only during the last 3 years that it has found its way into the
gardens of Paris. — It flowered there for the first time, In July, 1821, at Mr. Boursault and at Mr. Cels;
as It is still very rare, they have not yet ventured to plant it in the open ground; it is planted in
pots in bogearth, and placed in the orangery during winter. »
We could btlll cite other descriptions, but they are less complete, and of no importance here; these
various references may suflice to elucidate the question. — However that may be, we hope to see
the true L. Japonicum in flower next year; the figure and description of which we shall then submit
to our Readers. We shall at present confine ourselves to the species under discussion.
We are not aware that there had been given a figure of the Lilium Brownii (sp. nova), and we feel
happy to offer one our readers equally exact as beautiful, delineated with care under our own inspection.
The Reader will immediately remark the difi'erencc as presented by the flowers there of, to those
of the first named species; their dissimilar colour, the oblong lanceolate and not rounded oval
anthers, etc. — finally the flowers of our plant are almost entirely inodorous, whilst various Authors
remark the agreeable perfume exhaled by those of the Lilium Japonicum.
(See above, the latin detailed description of the L. Brownii.)
CriiTURE.
The Culture of the Lilium Brownii is, like that of the Lilium testaceum, of which I have spoken
above, extremely simple. — It bears perfectly, from my own experience, the Winter in the open air,
without any protection. — J again recommend the general cultivation of Bulbous plants, and parti-
BROWIN S LILIE.
20 1
ciliary of the Lily, m earth rich in detritus sooner than in pure bogearth. The waterings nmst be
abundant during the growth, diminish a little during the Bloom, and almost cease at the time of ripeninjj
the seeds (if we are so happy as to obtain them) the formation of which, humidity at this time would
prevent ,
BRO^inV'S LILIE
LII.IUM BROWKII.
Etymoiogie. Siehe oben, L. testaceum, f^ 221,
Natiirliche Ordnung der Liliaceen , Abth. der Tulipeeii
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER. . .
SYNONYMIE ....
siehe oben.
Ueber denUrsprung und den specifischen
Nainen dieser Lilie ist man noch uneinig*
Einige wollen darin das alte Lilium Japo-
nicmn Thunb. sehen ; andere betrachten
siealseine neueoder verschiedene Pflanze.
Dieser Meinnng sind auch wir, und wir
hofFen durch das Nachstehende unsere
Leser von der Richtigkeit unserer Ansicht
zu liberzeugen.
Die japanische Lilie Thunb. (die wahre)
ist iiu Jahre 1804 durch Verniittelung der
Directoren der Ostindischen Compagnie
aus China nach Europa (England) gebracht
worden. Schon bei ibrem ersten Er;3chei-
nen erwarben ihr ihre grossen wohlrie-
chenden Blumen den Beifall der daraals
noch seltenen Bhimenliebhaber.Seit dieser
Zeit scheint sie fast ganzlich aus unsern
Sammlungen verschwunden zu seyn; die-
jenigen welche sie noch zu besitzen glau-
ben, haben nur noch schwacbliche und
kriinkliche Exemplare davon auf zuweisen.
Die Lilie woven wir hier reden und
welche wir specifisch verschieden von der
▼orhergehenden ansehen, ist neulich von
dem englischen Bhimisten Brown, dessen
Namen man ihr in Frankreich ausErkennt-
lichkeit beigelegt haben soil , in den Han-
del gebracht worden.
Da wir keine Gelegenheit hatten die
Blumen der wahren japanischen Lilie zu |
sehen , so konnen wir uns auf keine
Weise uber die specifischen Unterschiede
dieser beiden Lilien mil Gewissheit aus-
sprechen ; wenn wir in dessen die Be-
schreibungen und Abbildungen untersu-
chen welche uns unsere Vorganger hinter-
lassen haben (und nichts berechtigt uns
an deren Genaaigkeit zu zweifeln), so
glauben wir nicht ohne einige Gewisslieit
behaupten zu diirfen , dass die Browrt'sche
Lilie nichts niit Agv japanischen gemein hat.
Damit der Leser so fort urtheilen konne,
fuhren wir die Beschreibung Thunbergs
hier an :
Lilium japonicum Thunb. Flor. jap.
P^S
183.
Ausg. 1784. Mit zerstreutste-
henden, lanzetlformigen , Blattern , uber-
hangenden fast glockenformigen Korol-
len... Stengel rund, einfach, glatt, kahl,
zwei Fuss hoch ; Blatter abwechseind, ge-
stieltjlanzettformig zugespitzt, ganzrandig,
gerandert , kahl , anderthalb handbreit ,
lang, unterhalb blasser, drei und fiinf
nervig. Blumen endstSndig abwarls ge-
krurarat-ubergebogen , glockenformig ,
weiss, eine handbreit lang.
Ist niit der weissen Lilie verwandt; un-
terscheidet sich jedoch davem durch die :
a) geringere Anzahl entferntstehender
sehrlangen gesticlten nervigen Blatter und
b) den scbwachen einbluthigcn Stengel.
262
BROWNS LILIE.
Dreissig Jahre spatcr beschrieb Gawler
im Bot. Mag,, (1813, t. 15910 diese Lilie
und gab zugleich eJne sehr gute Abbildung
da
von
Japanische Lilie, init einbliithigera, run-
dem unbehaartem Stengel; Stengelblatter
zerstreut entferntstehend, ausgesperrt.hau-
fig zu zwei zusammenstehend, ziingenlan-
zettformig, 3-5 nervig, kahl, am Grande
verschmalert; die bliithenstandigen, wenig
an der Zahl, wirtelig, zuweilen langer als
der enJstandige, dicke, runde zuruckge-
kruminl-abstehende Bluthenstiel; Korolle
Aveit, iibergebogen-uberhangend; kappen-
glockenforinig , zuruckgekriimmt - abste-
hend; innere Abschnitte breiter mit zuge-
rundeter Platte. Staubgefusse ungefiihr
I kurzer als die Krone ; Griffel etwas
langer als die Krone; Narbe keulen-kopf-
fijrmig, dreikopfig.
Poiret, Botaniker, dera wir mehrere
Bande der methodischen Encyclopaedie
(botanischen Theil), und den grossten
Theil der botanischen Artikel des Worter-
buehs der Naturwissenschaften verdanken,
bescbreibt diese Lilie im letztgenannten
Werke folgenderraasscn (t. 27, p. 21J.
« Japanische Lilie : Lilium japonicum
Thiinb., Flor. japon. 133, Willd., Spec., 2,
p. 85 ; Lois., Herb, de Tamat,, n. et t. 375,
Der Stengel ist cylinderforniig, glatt, von
der Dicke eines kleinen Fingers, 3 bi
4 Fuss hoch , iiberall mit lanzett-Iinienfor-
migen, unbehaarten schon grunen Blattern
besetzL Die Exeniplare welche wir zu beo-
trugen nur
eine einzige endstandige Blume; es ware
aber moglich dass starkere Zwiebel meh*
rere hervorbrachten. So viel ist gewiss
dass die Blume dleser Lilie grosser ist als
jene aller andern uns bekannten Arten. Sie
ist 5 bis eZoll lang und vulliggeoffnet, fast
eben so breit. Die Korolle ist rohrenfurniig
am Grunde fast dreicckig, dann ausge-
baucht und glockenformlg, bestehend aus
6innwendigscbmutzigwei5sen,auswendig
s
bachten Gelcgenboit batten
etwas rothlicben Abschnitten. Die Staub-
gefasse haben rohrenformige Faden die
kurzer als die Korolle sind und an der
Spitze OYal-zugerundete dunkelgelbe oder
fast braune Staubbeutel tragen. Diese
schone Lilie ist wie der Name derselben
andeutet aus Japan. Wir haben sie von den
Englandern erballen, die sie vor 18 Jahren
aus jenem Lande kommen liessen; sie be-
findet bich bios seit drei Jahren in den
Garten von Paris. Sie hat zum erstenmal
im Juli 1821 bei Bousault und Cels ge-
bliiht. Da sie nochsehr selten ist, bat man
sie noch nicht im freien Lande versuoht.
Man pflanzt sie in Heideerde in Topfe, im
Winter hebt man sie im Glashause auf. n
Wir konnten noch einige andere Be-
schreibungen anfuhren, aber sie sind un-
Yollstandig und von giTiiigerm Belange.
Diese verschiedenen Nachweisungen wer-
dcn iibrigens schon hinreichend seyn die
Frage zu losen. Wie dem auch sey , wir
hoffen im kiinftigen Jahre das wahre Lilium
japonicum bliihen zu sehen, unsere Leser
werden dann eine gonaue Beschreibung
und Abbildung davon erhalten.
Wir wendi'n uns jetzt zu der in Frage
stehenden Brown's Lilie, wovon wir so
gliicktich sind unsern Lesern eine eben so
genaue als schone und unter unsern Augen
verfertigte Abbildung vorlegen zu konnen.
iMan wird so gleich den Unterschied in der
Gestalt dieser und der vorlgen, ihre ver-
schiedene Farbe , die langllch-lanzettfor-
migen und nicht oval zugerundeten Staub-
beutel, etc., bemerken. Die Blumen unse-
rer Pflanze sind endlich gtinzlich geruchlos,
wahrend mehrere Autoren den angeneh-
menGeruch der japanischen Zi/te ruhmen.
Folgendes ist die Beschreibung der
Brown^s Lilie.
L. Brownii Nob et Hort.
iMit aufgerichtetem, fast zweibliithigem,
sehr glattem , griinem rait feinen purpur-
rothen zerstreuten Strichen gezeichneten
Stengel. Blatter lanzettlinienforraig, ver-
BROWN S LILIE.
2C3
liingert, oberhalb fast rinnenformig, 7 ner-
vig (Nerven ober und unterhalb etwas her-
vortretend , der niittlere gekielt, scharf)
sattgrun , unterhalb heller, zuriickge-
kriimmt - herabhangend , biegsam , am
Grunde unterhalb dreiekig, oberhalb in
der Blattachsel mit einem purpurfarbenen
Flecken gezeichnet, wechselstandig; die
bluthenstandigen wlrtelig , in Gestalt den
Stengelblattern gleich.
Blumen (eine oder zwei?J endstandig
horizontal xibergebogen, sehr gross, an der
Luft ausvvendig schwarz purpurfarbig (die
aussern Abschnitte}- Rohre am Grunde cy-
linderformig, dann trichter-und weiteram
Schlundeglockenformig. Kronenabschnitte
sehr breit ovaManzettformig, netzartig gea-
dert, zuruokgekrunirat dann brelt rinnen-
formig; die uussern ein wenig schmuler
mit den innern abwechselnd; alle sind
von der Mitte an bis zura Grunde scheinbar
zusararaengewachsen , d. h. die Ban-
der der aussern Abschnitte blegen sich um
den breiten Mittelncrven der innern herum ,
sen
denselben fest und enge einschliessend ;
sie sind am Grunde genagclt (der Nagel
inwendig dicht seidenartig- papillos, an
den aussern breiter als an den innern). Die
Honigdruse linienformig, gerinnt, grun,
queerlaufend.
Die weissen Staubgefasse sind mit den
Kronenabschnitten bis zur Halfte verwach-
, flachgedriickt , am Grunde etwas
pflaumhaarig, nach der Spitze zu cylin-
derforraig verdiinnt; Staubbeutel liinglich
am Grunde, nicht in der Mitte wie bei
Z. japonicum y befestigt, braun ; Pollen
schwarz - orangefarbig ; Griffel niederge-
bogen, grunlich an der Spitze fast dreiek-
kig verdickt, 8 fach gerinnt; Rinnan aus
dem Fruchtknoten heraufsteigend; Narbe
dreiseitig, Lappen zugerundet fein papil-
los. Fruchtknoten langlich, verlangert cy-
linderformig , dreirippig; Rippen rinnen-
formig. Eichen zweizeilig. Geruch kaum
bemerkbar, etwas widerlich.
Ch. L.
CVIiTUR.
Die Cultur dieser Lilie ist wie jene des
Lilium testaceum, wovon weiter oben die
Rede war, ausserst einfach. Die Pflanze
ertragt meiner Erfahrung nach ohne ge-
deckt zu werden unsere Winter im Freien.
Ich empfehle nochmals die Zwiebel-
pflanzen in*s Allgeraeine und besonders
noch die Lilien, raehr in einem hunmsrci-
chen Compost als in Haideerde zu culti-
viren. Wahrend des Wachsthums gebe man
reiclilich Wasser, wahrend der Bliithe we-
niger, und beim Reifen des Samens, wcnn
man das Gliiek hat welchen zu gewinnen,
halte man ganz damit ein, da Feuchtigkeit
iihrend dieser Zeit das Gcdeihen dessel-
ben hindern wurde.
L. VH
^Jf// rr/fy
///A/
A
/
lOuolv
BARBACENIA SQUAMATA.
Haemodoracese § ? Velloziese. — Hexandria-Monogynia.
CHAR ACT. GENERIS.
Barhacenia Vaih). ,
Perigoniura coroUinum infundibuliforme, extus
piloao-resinosum , tubo basi cum ovario connato,
limbi sexfidi laciniis aequalibus erecto-patenti-
b««. Stamina 6, ixnls limbi laciniis inserta erecta
inclusa ; filamenta plano-conapressa , apice tri-
dentata, dente medio minore antherifero^ anthe-
rae lineares, medio dorso v. prope basim affixae.
Ovarium inferum triloculare. Ovula in placen-
tis e loculorum angulo central! exsertis plurima. . .
Stylus triqueter tripartibilis ; stigma capitato-tri-
gonura. Capsula infera subtrlgona trilocularis lo-
culicido-trivalvis, valvis medio septigeris placentas
auferentibus. Semina plurima angulata,
HerbsB perenves in Brasilia inter 14^ et 23*>
t, A. in siccis apricis monliiim primeevorum oh-
vice; caudico simplici vel dichotome ramoso hre^
tissimo V, hi-lripedali , foliorum exutiis dense tu-
nicato , foliis spiraliter dispositis termitialihus
semiamplexicaulibus erecio - patentibus angustis
acHtis carinatis ditriusculis , basi skcco viscoso-
resinoso congluiinaiis , pedunculls s. acapis inter
folia solitariis v. plurihus tmifloris iereiiuscuUs u,
trigonis , apiceni versus pilis resiniferis c. glan-
dulis clatalis ohsessis raritts simpliciier pubescen-
iihus V. glahriusculis , floribus magnis , extus in
scapi moditm vestitis pukherrime viridibus ruhris
V. flavis intus glabris swpe dtscolorihns.
Barbacenia Vandelli in Romer script. 98. t. 6. f. 9. Mar-
tius nov. gen. et sp. L 18. t. 10-14, Bot, Mag. t. 2777. Visnea
Steud.
CHARACT. SPECIEI.
B Caudice brevi diviso
basibus squamiformibus foliorum vetustorum tecto ,
foliis lineari-acuminatis carinatis glaucis marginibus
carinaque minute spinuloso-serratis, scapo foliis bre-
viore, perianthii glabri tubo superne sensim dila-
tato laciniis lanceolatis acuminatis, filamentis latis-
simis apice truncatis vix emarginatisantberadimidio
brevioribua. ^ /,qc
Hook., Bot. Mag. t. 4136.
Barbacenia squamata Paxt. Mag of Bot. cum Ic
Teste du Botanical Magazine de M. Hooker.
BARBACEIKIA SQUAMATA.
SCALT-STiXRED BARBACETIU.
Ettmcogt : M. de Barbacena, anclent-goyernor of the brasllian province of Minas Gerae«
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYNONYMIE. . . ■
see above.
A singular plant, and belonging to a singular Genus of H^modokacbs , of .vh.ch twelve specjes have
been hitherto known , and tbese, according to Martins, are confined >vithin very narrow bnnts m
the New World, between I4o and 23o of southern latitude; they delight in mountamous s.tuat.ons,
G-wing among micaceous schist, and on rock of other prin,a.val formations at an ^^-^ '"^^ ^"^
1,000 to 5,500 feet, and in exposed, dry situations. The present seems to d.ffer from »" J^^ ^-"
bed in several particulars , and was sent to Mr. Veitch of Exeter from the Organ «-tam^ ' J'J
'^i- William lobb, in I84I. From a plant obligingly communicated by Mr. '^^^fll^'^or'^Z
^here it flowered in the summer of 1843, our present figure was taken, n
Wrs, and general size of the plant, it resembles B. tricolor.., B^ — ^/^ •;,7;,-:„y ,^
fers from both in the absence of clothing to its leaves, in the form of the flower a p y
tbe nature of the filament of the anther, which is here unusually short and broad, and can hardly
be termed bifid. „f f,^„ leaves :
Bhsck. Caudex, or stem, short, dichotomou., clothed with '^e »cale . ^^ ^^^ ^^ ^.^ .^^^^^
be perfect leaves are confined to the apex of the branches, and ''^^.™ linear-acuminate,
lo-'S, resembling In miniature those of some Affave or Yucca ^F^^f^S' ^ ' ^^ ^^^^
'=='"nate, when seen under a lens, they are beautifully marked w.th '=l°«\P«7;;' ' ^^^
n,- . ' "^ - • • * frriiTi amonr the teimmai iea\L:s, au'^
'be margin and keel finely spinnloso-serrate. Scape sprmgmg from amon„
266 BARBAC^NIE A TIGES fCAILLEUSES.
ahorter than they. Perianth of a fine orange-red; the tube slightly enlarged upwards, adnate with
the OTary, deeply striated and marked with raised, elevated points, or minute glands: segments lan-
ceolate, moderately spreading, about as long as the ovary. Stamens six, inserted at the base of the
ovary^ three longer than the rest : Filaments short, very broad, emarginate. Anthers linear-oblong.
Style conical at the base, shorter than the stamens : Stigma clavate.
Fig. 1. Flower, segments of the Perianth being removed. 2, 3. Stamens. 4. Pistil. 5. Transverse
section of ditto 6. Portion of a leaf : — magnified.
BARBACEIVIE A TIGES ECAILLEVSES.
BAKBACEITli SQUAKATA
Ettm. M. de Barbacena, anclen gouverneur de la province de Minas Geraes , au Bre'sil
Haemodoracees § Velloziees. — Hexandrie-Monogynie,
CARACTERES GENERIQUES
CARACTERES SPECIFIQUES
SYNOMMIE . ■ . . .
voyez ci-des3us.
En traduisant ci-dessous purement et I depassaieni en longueur {\)] caraclere im-
sirapleinent la description de la plante don* j portant que n'indique pas Vandelli, crea-
il s*agit, telle que I'a donnee M. W. Hoo-.
ker (/. supra c.) , nous croyous devoir ex-
primer ici nos doutes sur ridenlile du
genre a laquelle il la reunit et sur cer-
tains earacteres floraux d'icelle, que nous
r . * ■
soup^onnons avoir ete inexactement signa-
les, si nous en jugeons d'apres la parfaite
analogic qu elle presente avec la JBarba-
cenia purpurea y plante que nous venons
d^analyser avec soin.
Nous avions deja dans un autre ouvra-
ge (1) emis le doute que cetle derniere ap-
partint reellement au genre Barbacenta, du
Tnoins tel que le circonscrivent les auteurs.
En effet, nous nous sommes assure que
chez elle des filaments staminaux existaient
riellementy et itaient hien distincts des appen-
dices bifides que Von remarque insMs a la
base des segments du pkrianthe; que les an-
tkeres etaient fixees par leur milieu dorsal au
sommet desdifs filaments que les appendices
t.
(I) Herb, genir. Amai. 2« ser
et Hort. unit}.
teur du genre, et que nesignalent pas non
plus les auteurs qui ont revu ce meme
genre depuis cet ecrivain.
Cette insertion toute speciale des eta-
mines nous avait engage a proposer des-
lors pour cette plante le genre Petalandra,
dont Vurgence aujourd*hui serait demon-
tree, si les aulres Barbacenics, decrites
par M. Martius {Nov. Gen. etSpec.y I- 18,
t. 10- U), ont reellement leurs antheres
sessiles sur les lobes medians (plus courts)
des appendices Irilobes (bilobes dans notre
plante et dans la B. squamata)^ attaches
aux segments du perianthe! Nous avons
figure ci-contre I'analyse exacte d'une eta-
mine de la B. purpurea (2). Les doutes que
nous emettons et sur le genre Barbacenia
et sur Tespece nouvelle qu'en
M. Hooker, ne peuvent tarder, il faut I'es-
perer, a etre verifies ou sur le vivanl oa
decrit
(1) Ces appendices sont de moitle' plus courts que
les antheres dans la jP. squamata.
(2) Cette analyse omise malheureu&ement par le
dessinatear sera retabUe sur une des planches de
VHortus Vanhoulteanus.
BARBACEISIE A TIGES ^CAILLEUSES.
267
au moins sur dos echantillons authentic
ques que nous nous attendons chaquejour
a recevoir de la contree natale de ces
interessauts vegetaux,en compngnle des
splendides Vellozias. L'examen serieux de
ces diverses plantes nous permellra de re-
soudre la question et jettera, nous le ten-
terons du inoins , quelque lumiere sur la
place definitive quelles doivent occuper
dans la serie des families vegetales.
Voici le travail de M. Hooker ;
u Plante singuliere et appartenr^nt a un
genre singulier d'Hiemodoracees, donl
douze especes sont jusqu'ici connues et
sont , selon Martius , confinees dans de
tres-etroites limites,-au Nouveau-lVlonde ,
entre le 1-4 et le 23 degre de latitude sud.
E!les se plaisent sur les montagnes , crois*
sant dans le schiste micace et sur les ro-
chers primitifs, a une elevation de 300 a
1800 metres de hauteur, dans des endroits
sees et nus {exposed), Celle, dont il s'agit,
semble diflerer par quelques particularites
de toutes les especes decrites, et a ete en-
voyee en Angleterre, en 1841, par 5VI. Lobb.
Elle a fleuri, en 184S , dans les jardins de
Kew, pendant Fete. Par son habitus gene-
ral et par la couleur de ses fleurs , elle res-
semble aux B, tricolor et tomentosa Mart.;
mais elle en difFere par I'ahsence de toute
vestiture sur les feuilles , par la forme des
fleurs et specialement par la nature do
filament de I'anthere, qui est remarqua-
blement court, large, et qu'on peut a peine
appeler bifide- »
« Descript. Caudex , ou iige courte, di-
chotome, recouverte par les vestiges squa-
raifo
des ancierines feuilles : les nou-
velles rasserablecs au sommet des bran-
ches , longues de 12 a 16 cent, et ressem-
blant en miniature a celles de certaines
Agaves ou Yuccas. Elles sont etalees , glau-
ques, lineaires-acuminees, carenees; lors-
qu'on les examine sous une lentille, on
volt qu'elles sont elegamment raj^ces de
veines paralleles , que leurs bords et la
carene sont dentees en scie et epineuses.
Scape sortant parmi les feuilles terminales,
et plus court qu'elles. Perianthe d'nn beau
rouge orange, a tube legereraent dilate
vers le sommet, adne avec Tovaire, pro-
fondement strie et marque de points ou
glandules elevees; segments lanceoles , mo-
derement etales, aussi longs que I'ovaire.
Etamines 6, inserees au sommet de Tovai-
re (1), et dont trois plus longues que les
autres; filaments courts, tres-larges, echan-
cres. Antheres lineaires-oblongues. Style
conique a la base, plus court que les eta-
mines; stigmate claviforme. '»
Co. L.
(I) E y a par erreur dans le texle anglais ; inserted
of Ihc hasp offhr ovary.
CVI'TrRE
Cette plante, aiosi que ses congeneres,
exige une assez grande somme de chaleur,
pour mener a bonne issue sa periode vege-
tative, sa floraison et la maturation de ses
fruits. C'est dire quelle exige une place
dans la serre chaude.ou Ton doit la laisser
pendant la plus grande partie de I'annee ,
soit depuis le niois de noverabre environ ,
jasqu'en aout : epoque, vers laquelle,
elle cesse de vegeter et acheve de murir
ses graines.
On doit la tenir elevee au-dessus des
vases, a la luaniere des Orchidees, et de
fa9on a ce que ses racines greles , seches
et fibreuses puissent plonger librement et
courir entre des fragments de briques et
de bois en decomposition, raeles a une
terre legere. II faut ne la mouiller qu'avec
beaucoup de circonspection. Une humidite
trop grande ou trop pr(»longee en causerait
infailliblement la parte. Cette exigence de
culture est tout naturellement indiquee par
35
^268
rhabitat merae de la plante, qui se plait,
comme on Ta dit , sur les rochers nus et
exposes aa soleil ; position ou j"ai cent fois
rencontre des groupes nombreux de ses
congeneres.
On pent la multiplier, et par la section
des jeunes raraeaux, dont le bouturage
reclame tous les soins de riiorticulteur
et a lieu sous cloche et sur couche chaude;
et par le serais de ses graines, dont la
tenuite appelle la vigilance de celui qui
les seme. On les repand legereraent a la
surface d'une petite terrinc , tres - peu
creuse et remplie de sable blanc, au-des-
sous duquel on aura du etendre du gros
gravier pour la drainer convenableraent.
On tientce sable constamment, mais legere-
ment huraide au raoyen des petits bassina-
BESCHUPPTE BARBACENIE.
ges. La terrine doit etre couverte d'une
cloche et plongee dans une
che bien
chaude.
Ainsi traitees elles ne tarderont pas a
lever. On separera le jeune plant aussitot
qu'il aura developpe sa sixierae feuille;
chaque pied sera plante dans un godet
proportionne a sa taille. 11 n'cst pas be-
soin de s'etendre davantage sur la culture
ulterleure des jeunes plantes; je laisse le
reste a la perspicacite du lecteur.
Ce mode de culture s'applique entiere-
ment a toutes les plantes de la famille des
Broraeliacees , tel que I'a indique le pre-
mier notre coUaborateur !VI. Ch, Lemaire,
dans divers articles de son Horticulteur uni-
verseL
L, VH.
Explication des Fisiirej^
Fig. 1. Fleur dont on a enleve le periantlie. 2-3 etamines. 4. Pistil. 5. Section transverse d'icelui.
6. Portion d'une feuille.
la Appendice pdrianthien et diamine vue de face de la B. purpurea.
2b Une etamine d'icelle
avec 8on filament vu par le dos. 3c Style d'icelle; on pent voir, en comparant les deux styles,
a J loges stigmatiques , nulles, a ce
mmiense
qu*il parait, sur le style de la B. squamata. 4*1 Section horizontale de Tovaire; cette meme figure
dans le Bot. Mag. t. 2777, n*etait pas tres-exacte. (Figures grossies.)
BESCHUPPTE BARB ACE IV IE
BA&BiCEinA SQUAHATA.
Ettholocie. De Barbacena, vormaliger Gouverneur der ProTiaz Minas Gereas in liinsilien
Naturliche Ordnung der Haeinodoraceen , Abih. der Vellosiccn.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER
:er. ) .
siehe uLen.
Indem wir ganz einfach die Beschrei-
bung dieser Pflanze mittheilen , so wie
Hooker sie gegeben , konnen wir nicht
umhin unsere Zweifel hinsichtlich der
Identitat der Gattung zu welcher er sie
gezogen, so wie in BetreflF einiger Charac-
tere ihrer Blume zu aussern , welche wie
wir vermuthen ungenau bezeichnet wor-
den sind , wenn wir der vollkoramenen
Analogic nach urtheilen wollen die sie
rait Barbacenia purpurea hat , eine Pflanze
welche wir sehr sorgfiiltig zu untersuchen
Gelegenheit hatten.
Wir hatten schnn frnher in einem an-
I
\
BESCHUPPTE BARBACENIE.
269
dern Werlce unser Bedenken geaussert,
ob lelztere auch wirklich xur Gattung
Barhacenia zugehore , wenigstens nach
der Weise wie sie von den Autoren be-
schrieben wird. Wir haben uns auch
liberzeugt dass die Staubfadendhnlichen
Fdden in dteser Pflanze wirklich rorhandeny
und deuflich von den zweltheiligen An-
hdngseln verschieden sind y welche sick am
Grunde der Krontheile hefinden; dass die
Staubbeutel rait der Mitte ihres Riickens
an der Spitze besagter Faden befestigt wa-
ren, welche sie an Lange iibertrafen . (Diese
Anhangsel sind zur Hiilfte kurzer als die
Staubbeutel bei B. squamata), Ein wich-
tiger Character, dessen Vandelli, Schopfer
der Gattung eben so wenig als die spatern
Autoren erwahnt. Diese ganz eigenthuni-
liche Einfiigung der Staubgefasse hatte uns
veranlasst den Gattungsnamen Petalandra
fiir diese Pflanze vorzuchlagen , was heute
una so nothwendiger seyn dxirfte wenn es
erwiesen ware , dass die ubrigen Barba-
cenien welche v. Martius (Nov. gen. et
spec- I. 18 t. 10-14) beschrieben hat, ihre
Staubbeutel auf dem Mittellappen der drei-
lappigen(zwellappig in unserer und derie-
schuppten Barbacenie)^ auf den Kronenblat-
tern eingefiigten Anhangseln befestigt ha-
ben! Wir haben hierneben eine genaue
Analyse des Staubfadens der Barhacenia
purpurea beigefiigt. Die Zweifel welche
wir hinsichtlieh der Gattung Barhacenia
und der neuen Species welche Hooker be-
achreibt erhobcn haben, werden zweifcls-
ohne, wir hoffen es, an lebenden oder
getrockneten echten Exeniplaren sich auf-
klaren, die wir jeden Augenblick nebst
herrlichen Yellosicn aus dem Vaterlande
dieser interessanten Pflanzen erwarten.
Eine genaue Untersuchung dieser ver-
schiedenen Pflanzen wird uns in Stand set-
zen diese Frage zu losen und wird, wir wer-
den es wenigstens versuchen, entscheiden
welche Stelle ihnen in der Reihe der Pflan-
zenfamilien angewiescn werden muss.
I
Wir lassen noch die Arbeit Hooker's-
folgen :
Eine sonderbare Pflanze, einer sunder-
baren Gattnng der Haemodoraceen ange-
horig, wovon bis jetzt nach Martius zwolf
Arten bekannt sind die in einera engbe-
granzlen Bezirke der neuen Welt, zwischen
dem 14-2S Grade siidlicher Breite vorkoni-
men. Sie lieben vorzuglich die Gebirge ,
wo sie im Glimmerschiefer und auf Urfel-
sen in einer Hohe von 300 bis 1800 Meter
antrockenenundstraiichlosen Orten wach-
sen. Die hier in Rede stehende scheint we-
gen einiger Eigenthumlichkelten von alien
beschriebenen Arten abzuweichen und ist
ira Jahr 18-41 von Lobb nach England ge-
schickt worden. Im Somnier 1843 hat sie
in den Garten zu Kew gebliiht. Dem aus-
sern Habitus und der Farbe der Blumen
nach hat sie viel Aehnlichkeit mit B. trico-
lor und tomentosa, Mart. Sie unterscheidet
sich jedoch durch die Gestalt der Blumen
und zumal durch die Natur des Staubfa-
dens, welcher auflFallend kurz , breit und
kaum zweltheilig ist.
Beschreibcwg. — Der Stock oder Stengel
kurz , gabeltheilig rait den schuppenarti-
gen Ueberbleibsein der alten Blatter be-
deckt; die jiingern auf der Spitze der
Zweige 12-16 Centimeter lang und glei-
chen im kleinen jencn gewisser Agaven
und Yucca*s. Sie sind ausgesperrt, blau-
griin , linienformig, zugespitzt, gekielt;
wenn man sie durch die Linse betrachlet
so sieht man sie von zierliehen Langsadern
durchzogen und dass ihre Rander und
der Kiel gesagt und stachelig sind. Der
Schaft kommt zwischen den Blattern her-
vor und ist kurzer als diese. Die Krone
schon orangenroth , mit nach oben etwas
erweiterter dem Fruchtknoten angewach-
sener, tief gestreifter, mit erhabenen Punk-
ten und Drfisen besetzter Rohre. Kronen-
theile lanzettforraig, etwas ausgebreitet, so
lang als der Fruchtknoten. Staubgefasse 6,
auf der Spitze des Fruchtknotens einge-
^70
BESCHUPPTE BARBACENIE.
fiigt, wovon drel langer als die iibrigen
sind. StanbfSden kurz , sehr breit , ausge-
randct fcingedriickt). Staubbeutel linien-
forraig langlich. Stempel am Grunde ke-
gelforraig , kiirzer als die Staubfiiden ;
Narbe keulenformig.
Ch. L-
CUI^TIJIl.
Dieze Pflanze verlangt wie alle ihre
Geschwister eine bedeutende Wiirme um
ihre Vegetation, Rliithe und Reifen des
Samens zu vollenden- Von November bis
gegcn August bin, wo sie auf hort 2U ve-
getiren und wo ihre Samen reifen muss
sie iui Warmhaus bleiben.
Man muss sie wie die Orchideen iiber
Vasen halten damit ihre langen, trok-
kenen faserigen Wurzeln sich frei ent-
wickeln konnen. Beim Wassergeben ist
viele Vorsicht zu gebrauchen, Zu starke
oder zu lange anhaltende Feucbtigkeit
wurde sicher ibrenVerderb herbeifiihren.
Der Wobnort der Pflanze zeigt dies schon,
denn wie man weiss so bewohnl sie die
nackten , der Sonne ausgesetzten Felsen,
wo ich hunderle Male Massen von ihren
Gescbwistern fand.
Man kann sie, durch aus den jungen
Zweigen genommene Stecklinge
ver-
mebren , was jedoch die ganze Anfmerk-
samkeit des Gartners erfordert und unter
Glocken auf dera Warmbeet gesehehen
muss. Manvermehrt sieaucb durch Sanien,
muss aber wegen der Feinheit desselben
sehr behutsam zu Werke gehen und auf
der Oberflache einer kleinen, von unten
■
mit Kies und obenauf mit weissem Sande
bedeckten Terrine aussaen. Dieser Sand
wird ein wenig feucht gebalten und die
Terrine unter einer Glocke auf ein gutes
Warmbeet gestellt.
Der Samen wird bald aufgehen und so
bald die jungen Samlinge circa 6 Blatter
haben werden sie einzeln in kleine Topfe
gepflanzt.
Diese Culturart ist fiir alle Pflanzen aus
derFamilie der Bromeliaceen anzuwenden,
wie unser Mitarbeiler Lemaire es auch
fruher schon in seinem Horticulteut uni-
versel angegeheu hat.
L. VH.
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// /yr^/r/tJ vft7\ fjrattiiijfortt *^
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y
SCHOMBDRGKIA TIBIGISIS, vir. GRAOIFlOy.
>
Orohidacese § Epidendreae. — Gynandria-Monandria.
tE\KACT.GWiEK,—Schomhurgkia. Perigo-
nii patentis foliola libera basi sequalia, eiterlora in-
terioribus conformia Labellum dissimile membra-
naceum trllobum cucullatura , basi cum margine
gynostematis connatum supra basim tumidum , venis
lameUatis. Gynostema marginatum. PoIIinia 8.
Herbal guyanenses, epiphytm ; rhizomate repente
niido annulalo pseudohulbigero ; foliis coriaceis ,
scapi terminalihus vaginalis; bracteis spathaceis ;
fioribus speciosis racemosts congestis,
Schomburgkia hisht, Sert. orchid. I. 10. et 13. Bot, Reg.
t. 23. 1844.
Ehdlich. Gen. pi, 1371^1.
CHARACT. SPECIEI.
5. Pseudobulbis conicis
corniformibus annulatis sulcatia d-phyllis; foliis
oblongis coriaceis pa ten Hb us ; $cafO Ion gitsi mo /e-
reti distanter squamato aptce panicuJato ; panicula
pyramidali laxiflora; sepalis petalisgne undttlatis
crispis; labello ohlongo cucuHato rents per medium
5 elevalis approximatis ; laciniis lateralibus aptce
rotundatis intermedia subrhomhea emarginata; an-
thera emarginata, * i
* LODL. 1. c.
Schomburgkia tibicinis Batem. Orcbid. Hex. ei
Guat. t. 30 (var. grandiflora ; floribus duplo majo-
ribus labello extus pallido intus lobo mudio luteo
albo V. violaceo-limbato.
LiifDi. Bot. Reg, 1845. t. 30.
Texlc du Botanical Register de M. Lindley.
SCHOIIBIJRO&IA TIBICINIS; tab. GRAXDIVLORA
LARGE-FLO'^TEIIED TARIETT OF THE TRUMPET SCHOMBURGKIA.
Ettmologt : J. H. Schomburgk,a german botanist traveller.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYNONYMY . . . ,
see above
That was a noble specimen from which the accompanying figure was taken, — the pseudobulbs
being fifteen inches long, and the flowering stem five feet high. It was produced in the collection
of Robert Hanbury, Esq. in May, 1844.
It is certainly the same species as that named by Mr. Bateman « tibicinis, • because the hollow
pseudobulbs are used as trumpets by the Indian children of Honduras; a scene in which they are so
occupied forms the subject of one of the exquisite wood-cuts in Mr. Bateman's magnificent work.
But although the same species it is very different in the size and colour of the flowers, which
are very much larger, far paler on the outside, and have a broader lip, whose middle lobe is not
rich violet but yellow, with a white or purple border. In this instance the plant realises the expec
tations that had been formed of it : in other cases it has disappointed them.
It may either be tied to a block of wood and suspended to a rafter, or it may be potted in
turfy heath.mould, mixed with potsherds, and treated in the same manner as Cattleyas. During the
growing season an ample supply of water should be given to its roots, but as little over head as
possible, except in the form of vapour 5 for water is apt to lodge in the axils of the leaves and
cause the young ones to damp off. To prevent the leaves from being scorched in summer, as well
as to keep the temperature about 80« by day, it will be necessary to use shading. In winter, for a
few weeks, if the atmosphere is kept moist, very little water will be required, and then the tern-
perature should not be raised above 60° by artificial means.
36
972
SCHOMBURGKIE EN TROMPETTE , VAR. A GRANDES FLEURS.
SCHOMBUROKIE EiV TROMPE
SGHOMBU&GKIL TiBlCmiS.
Ettm. J. H. Schomburgk, AUemand, naturaliste-voyageur,
Orchidacees § Epidendrees-Leliees. — Gynandrie-Monandrie.
CARACTERES GMIRIQUES.
CARACTERES SPECIFIQIJES.
SYNONTMIE
voyez ci-dessus
Cette plante, par la grandeur et la forme
curieuse et insolite de ses pseudobulbes ,
le nombre, I'ampleur et le riche colons
vari^ dc ses flcurs, forme line exception
dans sa faraille, et se distingue tout d'abord
de ses congeneres. Ces pseudobulbes va-
rient en longueur de §0 a 70 centim.: ils
ont entierement la forrae de cornes; ce
qui fait donner a cette espece, a Honduras^
sa patrie, le nom A' Orchis come de vache.
lis sont sillonnes-coteles , interrompus par
des anneaux rentrants, assez rapproches ;
plus amples a la base , ils diminuent peu a
peu en s'attenuant au sommet ; leur couTeur
est un vert pale, souvent jaunatre. lis sont
entierement creux; un petit trou, situe a
la base, permet souvent a des colonies de
fourrais de venir s'y etablir; et la circons-
tanoe de leur vacuite interne les fait re-
chercher par les enfants des indigenes qui
en font des sortes de trompes {unde nomen).
Les feuilles, au nombre de deux ou trois,
sont ovales-oblongues, epaisses, coriaces,
etalees, subaigues, d'un beau vert.
Le scape atteint 2 et S metres de lon-
gueur; il est terminal, dresse , cylindri-
que , et porte de petites squames embras-
santes , assez rapprochees vers la base. Les
fleurs varlent beaucoup, a ce qu'il parait,
et d'ampleur et de coloris. L'indivldu re-
presente ci-contre a les siennes tres-araples
(7 centira. de diam.) et fort agreablement
ornees de diverses couleurs.
Les segments externes et internes , sont
conformes, etales, lanceoles-oblongs, obtus
et recourbes en dedans au sommet, forte-
ment ondules, crispes au bord. lis sont en
dehors d'un rose indecis, fiueraent uiouchete
de brun ; en dedans, du sommet jusqu'assez
pres de la base qui est d'un violet pale,
ils sont d'une riche teinte chocolat; les
trois extcrieurs ont en dehors une macule
verte au sommet. Le labelle est tres-ample,
trilobe; sa teinte generale est celle des
segments externes en dehors; raais vers
les bords, qui se relevenl et enveloppent le
gynosteme, ils sont laves et veines de vio-
let fonce; le lobe median est echancre au
sommet , blanc et lave de jaune au milieu.
Dans quelques varietes, il est chocolat.
Ch. L.
CIJI.TVRE.
Le
plus singuliers. La grosseur et la longueur
des pseudobulbes , leur disposition divari-
quee, font un bel eflFet, quand on la place
sur des fragments de bois, suspendus aux
chevrons de la serre. Dans cette situation ,
-au moyen de quelques mousses, de lyco-
podes, de diverses fougercs rarapantes, des
Tradescantia zebrinaet punctata Cfl. L.,dont
les tiges elegantes s'attacheront en tons sens
a ses longs pseudobulbes, on jouira d'un
facias vraiment naturel de la plante, dont
1m •
aspect sera aussi pittoresque que vrai.
Lors des frequents seringuages qu'elle
FLOETEINARTIGE SCHOMBURGKIE.
273
reclame pendant tout le temps de sa ve- I dant le jour; de 10«4^R. au plus, pendant
gelation, on evitera autant que possible de la nuit.
Jeter trop d'eau sur les jeunes pousses ; la
stagnation de celleci, faute d'uneprompte
evaporation, pourrait en araener la pour-
riture.
En hiver, peu oa point d'ean , selon Tetat
do Tatmosphere interne et externe, et una
temperature de 14-15°h-R., environ pen-
Multiplication par le separage des an-
ciens pseudobulbes.
On voit que cette culture ne differe en
rien de celle que nous avons prescrite pour
les autres Orchidees deorltes deja dans co
recueil.
L, VH.
VLOETEWARTIGE SCHOlIBrRC KIE
SCHOttBU&GKIA TIBICINIS.
Ettmoiogie : J. H. Schoniburgk, ein deutscher Forschungs Reisende.
Naturliche Ordnung der Orchidaceen , Abth. der Epidendreen-Lelieen.
GATTTOGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER
:er. )
siehe obeni
Diese Pflanze bildet wegen ihrer gros-
sen, sonderbaren und ungewohnlioh ge-
bildeten Schelnzwiebel, so wie wegen
ihrer grossen reicli und buntgefiirbten
Bluthen nicht allein eine Ausnahme in
ihrer Familie, sondern zeichnet sich auch
auf den ersten Blick von ibren Gattungs-
verwandten aus. Die Lange dieser Schein-
zwiebel wechselt von BO bis 70 centimeter,
sie haben genau die Gestalt von Horner,
weshalb man dieser Species in Honduras,
ihrem Vaterlande, den Namen Kuhhorn-
Orchis gibt. Sie sind rinnenformig-gerippt
durch vertiefte zienilich gcnaherte Ringe
unlerbrochen ; am Grunde mehr breit,
verdiinnen sie sicli alluiahlig nach der
Spitze hin ; ihre Farbe ist gelblich grun ,
zuwellen gelb. Ganzlich hohl , wie eine
Rohre, haben sie am Grunde ein kleines
r
Loch welches Araeisen die sich oft ihr
Inneres zura Wohnsitz wahlen, zura In-
und Auskriechen dient. Die Kinder der
Eingebornen bcdienen sich dieser Scheln-
zwiebel urn eine Art ron Blasinstrument
daraus zu machen , wo^u sie sicb Irefllch
schicken. (Daher auch der Name.)
Die Blatter, zwel oder drei an der Zahl ,
sind oval*lang]ich , dick, Icderartig, aus-
gesperrt , spitz, schon hellgrun.
Der zwei bis drei Meter bohe Schaft (Blu
thenstengel) ist endstandig, aufrecht, cylin-
derformig, raitkleinen, unifassenden, am
Grunde genaherten Schuppen bedeckt. Die
Bluthen andern, wie es scheint bedeutend
ab, sowohl hinsichtlich der Griisse als der
Farbung. Das hierabgebildete Exemplar hat
deren sehr grosse (7 centimeter Durch-
meSsser) aufs angenehmste mit verschiede-
nen Farben gezierte.
Die iiussern und innern Kronenabthei-
lungen ausgebreitet lanzettformig, lang-
lich , stumpf, mit der Spitze nach innen
gekrummt, an den Randern stark wellen-
formig, gekrauselt. Auswendig sind sie
unbestimrat rosenfarbig, fein braun ge-
tuprelt, inwendig von der Spitze ab bis
zum Grunde welcher blass violett ist,glan-
zend chocoladebraun ; die drei aussern
haben auswendig an der Spitze einen gru-
nen Flecken. Die Lippe ist sehr breit,
dreilappig; ihre allgemeine Farbung ist
dleselbe der aussern Bliithentheilej nur
274
FLOETENAKTIGE SCUOMBURGKIE.
der Rand, vvelcher aufgerichtet ist und
die Stenij)elsaule umhiillt , ist violett liber-
lanfen und mit dunklern Adern geziert;
der Mittellnppen ist an der Spitze ausge-
randet in der Mitte weiss gelb uberlaufen
In einigen Varitaten ist er chocoladebraun
Ch. L,
CULXCR.
Der natiirliche Habitus dieser Orcliidee
ist sehr merkwurdig. Die Dicke und Lange
der Scheinzwiebel, so wie ihrc verschie-
denartige Stellung bringcn einen herrli-
chen EflFekt bervor, wenn sie auf Holzstiik-
ke befestigt ira Warmbause ausgehangt
ist, Mit einigem Moos, Schlingfarren und
Tradescantia zehrina und punctataCh, L.
umgeben die sieb auf die herrlicbste
Weise urn ibre Scbeinzwiebel windon .
wird man den natiirUcben Anbllck dieser
Pflanze geniessen , der ebenso wabr als
raaleriscb seyn wird.
Bei dein fortwabrenden Bespritzen was sie
verlangt,vermeide man so viel als raogliob
das Nassraacben der jungen Triebe ; wenn
dieselben zu lange feucbt blieben kdnnte
leicbt eine Faulniss berbei gefiibrt werden.
Wahrend des Winters wenig oder kein
Wasser, jc nacbdem die Teraperatur von
innen oder aussen ist; 14-lH**-4-R. wab-
rend des Tages, 10"+ R. zum boebsten
wabrend der Nacbt. Die Vermebrung wird
durcb Trennen der alten Scbeinzwiebel
bewerkstelligt. Man sieht deutlicb dass
diese Cultur in nicbts von der fiir die an-
r
dern bereits in diesera Werke bescbriebe-
nen Orcbideen abweicbt.
L. VH.
J ri
f ..■ - ,
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^
r^,Jr/ r//
y
HABROTHAlIlllIS FASGIGDLATVS.
Solanacese § Cestreae. — Pentandria-^Monogynia.
CHARACT.GElVER. — J7a&roV/ioww«5; Calyx
campanulatus 5-dentatus. Corollae hypogynse cla-
vato-tubulosaB 5 tubo longo 5-dentato contracto.
Stamina 5, medio corollse tubo inserta inclusa,
filamentis siniplicibus , anther is longitudinali-
ter dehiscentibus. Ovarium biloculare, placentis
oblon^is dissepimento adnatis pluriovnlatis. Stylus
simplex, stigmate capitate obsolete bilobo. Bacca
bilocularis calyce cincta. Semina pauca angulata ,
umbilico ventrali. Embryo in axi albuminis car-
nosi rectus; cotyledonibus foliaceis, radicula
tereti infera.
Fructices mexicani glahri v. suhtonientoso-pubffs^
centes, pilis articulatia; ioYm allernis integerrimis;
floribua incequaliter cymosis, Corollis baccis^we
ruhris.
£ni)licr. Gen. pi. 3867.
Meytnia Schlect. Linn. VIII. 251, non Nees.
CHARACT. SPEC. H. frutlcosus totus subtomen-
toso-pubescens ; floribus cymoso - fasciculatis.
Folia petiolata late ovata acuta , magnitudlne inae-
qualia plerumque tamen 3-4-pollic. longa, ^-2 lata,
Flores coccineiad apices ramorura fasciculati v. ra-
cemosi. Bacca ad basim cuneata. Semina (secundum
Yariara suam positionem et compressionem polymor-
pha longitudinaliter rugosa (sic in Walp. Rep. III.
122).
Habrolhamnus fasciculaius'EsniLicu. Trans, of the
hort. Soc. III. 1, t. 1. new ser. — Bk^th. in PI.
Hartweg. N^ 369. v. p. 49? Sec Likdl. Bot. Reg. 73.
misc. 1843. Bot. Mag. t. 4183. BEntfl! Field.
etGARDR. Sert, pL t. 72.
Meyenia fascictilaia Schiecht. Linn. 'Mil. 251.
Texte du Botanical Magazine de M. Hooker.
HABROTHAAINIJS FASCICIJL ATlJit
cms TER-n. OTTER ED HABROTHASEHUS.
Emi. dSfOff^ superb; S-cCfCfos, shrub.
GENERIC CHARACTER.
SPECIFIC CHARACTER.
SYNONYMY ....
see above
A very handsome greenhouse shrub , which in its native country (Mexico) bears innumerable closely
placed heads or clusters of beautiful red flowers, but of which the sample given exhibits only one
such head. This was communicated by Messrs. lucombe, Pince, and Co., from their Nursery, Exeter ;
they imported it, I believe, through Belgium. One has only to look at the figure above quoted in
the a Hort. Society's Transactions » to see how this plant is capable of improvement, and that ligure,
done from the native dried specimen, is no exaggeration over nature. HartAvcg describes it as one of
the gayest productions of the Mexican Flora. Our specimen was produced in winter. The generic
name is derived from aSfos^ gay, and Sccfcvo^^ a shoot, or branch; so named from the beauty of
its flowering branches.
Descr. a shrub j according to Hartweg, about five feet high, downy. Branches terete. Leates alter-
nate, on short thick red petioles, ovato-acuminate , waved, entire, obtuse at the base, penninerved.
Flowers in involucrated capitate cymes. Invohtcral leaves three or four, resembling those of the stem,
but much smaller and nearly sessile. Pedicels short, or none. Calyx small, with a short obconical
tube and five erect ovate acuminated ciliated segments. Corolla rather a deep red rose-colour, urceo-
late, but much elongated and tapering at the base, constricted at the mouth ; /»//i6 of five spreading ,
ovate, very acute, ciliated segments. Stamens included. Filaments inserted below the middle of the.
tube. Anthers short-oblong. Orary globose , on a fleshy disk, two-celled, few-seeded. Style included
Stigma capitate, somewhat two-lobed.
176
HABROTHAMNE A FLEURS FASCICUL^ES
HABROTHAMNE A FLEURS FASCICULEES
HABROTHiarauS FASCICTTLATUS.
Ettm. tfbpof, superbe; B'Ufcvog^ arbris:
nsseau.
Solanacees § Cestreees. — Pentandrie-Monogynie
CARAGTERES GENERIQUES.
CARACTERES SPECIFIQTJES.
STKONYMIE
Toyez ci-de8SU8
Peu de plantes, autant que celle dont
il est question , ont, des leur introduction
en Europe, attire ratlenlion des amateurs;
c*est que bien peu, en effet , autant qu'elle,
rennissenta de belles et nombreuses fleurs
en panicules terminales, une vegetation
vigoureuse, un port elegant, une culture
aussi facile que rustiqne. On pourrait tou-
tefois nous reprocher de venir un peu tard
en entretenir nos lecteurs , si nous n'avions
a presenter une excuse peremptoire. Bien
qu'elle soit raaintenant assez repandue dans
les jardins, aucun ouvrage ieonograpbique
n'en avait encore public la figure; honneur,
certes, dont elle est bien digne(lj!
On doit la dispersion de celte belle
plante, dans les jardins d'Enrope, au zele
incessant de M. Van Houtte, qui en acquit
toute la propriete de M. Vandermaelen, de
Bruxelles. Get amateur distingue la posse-
dait a Fetat de plant et mele a de jeunes
Cestru
etait
alors fort diffcile de les distinguer, puisque
a cetteepoqueon n'eutpu, dansde si jeunes
plantes, reconnaitre les differences reelles
qui existent entre elles; et tout d'abord ,
cette odeur quasi nauseabonde qu'exhalent
les fcuilles des Cestrum lorsqu on les frois-
se (2) entre les dolgts.
(1) Cet article etait imprlnie longtemps avant que
nous n^eussions connaissance de celui du Sertum
planiarmn (Field, et Card. t. 52), et que la planche
et la description de M. Hooker n*eus8ent paru dans
l^Bot. Mag, t. 4183 (sept. 1845).
(2) De la I'erreur qui s'est sUssee bien involoatal-
VH. fasctculaius est un arbrisseau qu^
croit an Mexique, pres de Chiconquiaco,
ou Ta retrouve M. Hartweg. Schlecbtendal,
le premier, Tavait fait connaltre sous le
nora de Metjenia fasciculata. C'etait pour
cet autenr le type d'un nouveau genre, qui
ne pouvait etre agree puisqu'il existait deja
un genre i1/e«/en/aadopte par les botanisles,
cree par Nees dans la famille des Acan-
thacees, et dont le type est le Thunbergia
Hawtatjneana Wall. [FL nep., 49. PL as.
rar. 11, 52, t. 1.64), siconnu et si recherche
dans nos jardins.
II est entierement couvert, principale-
ment sur les tiges et sur les petioles, d*une
pubescence courte et molle, d'un rouge
pourpre dans les parties apicilaires (1), Ses
rameaux sont allonges, greles, quolque
fernies et ramifies au sommet, Ses feuilles
sont amples, ovees-lanceolees, molles , un
peu epaisses , aigues ou subacuminees,
eparses, un peu distantes. Elles sont portees
par un assez long petiole canalicule en-
dessus, renfiti au point d'insertion. Les
fleurs, tres-nombrcuses, agglomereesen de
courts racemes fascicules, terminent les ra-
rement dans la repartition qu'a faite de ces jeunes
plantes entre ses nombrenx clients Thonorable hor-
ticulteur dont nous parlons : erreur dont la faute
premiere n'est pas k lui et qu'il s'est d'ailleurs em-
pressd de rdparer noblement partout ou elle lui a ete
signalee.
(1) C'est par un oubli du peintre quele sommet
des rameaux dans la Ggure ci-jointe est vert; ce q«i
la prlve d'un de ses plus jolis effets.
BUESGHELIGER PRACHTSTRAUCH.
277
raeaux qui souvent se courbent gracieuse-
inent sous leurpoids, et sont d'un rouge de
minium pourpre, d'un effet superbe par
leur gracieuse forme, leur nombre, leur .
disposition et leur eclatant colons. Le ca-
lyce est glabra, bnevement tubule, partage
en cinq segments egaux, ovesaigus. Le
tube de la corolle contracfe a sa base, se
dilate peu a peu en une sorle de bourse
(urccole) et se resserre touta-coup au som-
met pour sepanouir en un limbe court,
forme de cinq lobes oves-aigus, etales en
etoile. Etamines et style inclus.
Ch, L.
ClJIiVUttE.
Hahrothamnus fasciculatus
sont de veritables bonnes fortunes pour des
amateurs, en ce qu'ils leur oflFrent tous les
ayantages qu*on pent desirer dans des
plantes : culture facile, floraison aussi fran-
che qu'elegante, ayant lieu surtout en
hiver : circonstance inappreciable en ceUe
saison.
Cnltive en pleine terre et a Fair libre
pendant plus de six mois, c'est-a-dire de-
puis mai jusque vers la fin d'octobre,
YH. fasciculatus acquerra des proportions
veritablement grandioses, une rohtisticiti
remarquable ; ses tiges, ses feuilles reveti-
ront des teintes vigoureuses tout autres.
II se preparera ainsi a une. floraison abon-
dante et facile. Pendant tout ce laps de
temps, on lui prodiguera les arrosements;
et il est a peine besoin de dire qu'on aura
du le planter dans un sol riche et profond,
dans une terre forte.
Aussitot que les gelees nienaceront, on
it luicvcru suigncusement en niotte pour
le planter dans une large cuvelle, remplie
d'une terre semblable ; on coupera net les
brindilles radiculaires qui depas-sent la
motle; on retranchera quelques raraeaux
inutiles de la base; on arrosera modere-
raent et on placera la plante dans la serre
froide, ou meme dans Torangerie, dans un
endroit oii Tair et la lumiere puissent lui
arriver en abondance. Traitee ainsi, vers
vers le mois de Janvier ou de fcvrier, elle
recompensera ainplement Fhorticulteur de
ses soins par une splendide floraison.
Sa multiplication est aussi facile que sa
culture. Elle prend tres-facilement et en
peu de jours de boutures faites a Tetouf-
fee , sur couche tiede, au printemps ou a
lautomne. Tout fait aussi penser qu'on
pourra bientot en obtenir des graines; ce
qui permettra de la renouveler et d'en ob*
tenir peut-etre des varieles.
L. VH.
BITESCDELIGER PRACHTliTRAUCH
HAsaOTHAMITUS fASCICULATrS.
»^ /
Etimologie. Sofas', prachtig; $-«/cvc^, Strauch.
Natiirliche Ordnung der Solanaceen, Abth. der Cestreen
GATTUIVGS CaVRACTER.
SPEC. CHARACTER
ER. )
ehe oben.
Wenig Pflanzen baben seit ihrem Er-
scheinen so sehr die Aufmerksamkeit der
Blumenliebhaber erregt als diese. Es gibt
aber aucb in der That wenige die Scbon-
heit, Bliithenreichthum, kraftige Vegeta-
tion, Zierlicbkeit und leichte Kultur in
278
BUESGHELIGER PRACHTSTRAUCH.
deraselben Grade in sich verelnlgen- Wir
werden wahrscheinlich den Vorwurf er-
halten ein wenig spat mit unserer Be-
schreibung gekommen zu seyn , wirhoffen
aber deraselben zu begegnen wenn wir
versichern dass obschon diese Pflanze
schon ziemlich lange in den Garten ver-
breitet ist , sie dennoch in keineni icono-
grapbischen Werke abgebildet wurde ,
eine Ehre deren sie doch gewiss wurdig ist.
Wir verdanken die Verbreitung dieser
sbonen Pflanze in Europa dera Eifer Van
Houtle's, der das ausschliessliche Eigen-
tbura derselben von Van der Maelen in
Brussel kiiuflich an sich brachte. Dieser
ausgezeichnete Liebhaber besass da von
eine Anzahl Pflanzen vermischt rait jun-
gen Cestrum roseum , wovon sie sich in der
Jugend nicht wohl unterscheiden lasst ;
besonders verbreiten die Blatter der letz-
tern Pflanze wenn raan sie zwlschen den
Fingern reibt, um diese Zeit den starken
Geruch noch nicht der sie spater kenntlich
macht (1).
Der H. fasciculatus ist ein Strauch der
bei Chicanquiaco waehst, wo ihnHartweg
gefunden. Schlechtenthal hat ihn zuerst
unter dera Naraen Meyenia fasciculata be-
kannt gemacht. Er war fiir diesen Autor
derTypus einer neuen Gatlung, die jedoch
aus dem Grunde nicht anerkannt werden
konnte da bereits eine Gattung Meyenia
(]) Daher auch der gewiss nicht absichtliche
Irrthum der bei der Vertheilung der Pflanzen statt
gefunden und den zu berichtigen man 8icL beeilt
hat, sobald die Anzeige davon [gemacht worden. I viel von ihrer Schonheit verliert.
(gebildet von Nees) bestand, (Nat. Ord.
Acanth.) und deren Typus Thunhergia
hawtayneana WalL {Flor. Nep. 49. PI.
rar. II, t. 164] eine sehr schone und ge-
suchte Pflanze ist,
Dieser Strauch ist ganzlich pflaumhaarig,
vorziiglich an den Stengeln und Blattstie-
len , an den aussersten Theilen purpur-
rothlich (1). Die Zweige sind verlangert
diinn , gleichwohl steif, an der Spitze
veraestelt. Die Blatter breit eirund-lan-
zeltformig, weich , etwas dick, spitz oder
fast zugespitzt, etwas entferntstehend ; Blatt-
stiel ziemlich lang, oberhalb rinnenfor-
mig, am Grunde verdickt. Die Bliithen sehr
zahlreich, in kurzen biischelformigen an
der Spitze der Zweige stehenden Trauben,
die sich oft unter ihrem Gewichte zur Erde
neigen; sie sind schon raennigroth , pur-
purrolh liherlaufen , und bringen durch
ihre zlerliche Form, ihre Anzahl, Stellung
und glJinzende Farbe den herrlichstcn
Effect hervor. Kelch unbehaart, kurz ge-
rohrt, am Rande in fiinf gleiche eirund-
spitze Abschnitte getheilt. Kronenrohre
am Grunde verengert , erweitert sich nach
und nach zu einer Art von Sack ^Krug),
mit zusammengezogenem Schlunde ; Rand
kurz , funflappig, Lappen eirund-spitz ,
sternformig, ausgesperrt. Staubgefasse und
Grifl'el eingeschlossen.
Gh. L.
(I) Dieser Character ist durch Zufall vom Maler
audzudriickcn vergessen worden , wodurch die Figur
CIJI.TUB.
H
Habrothamnus fasciculatus
Werth
theile dar welche man von einer Pflanze
Ycrlangen kann ; eine leichte Cultur, ele-
gante Bluthen und Bluthezeit wahrend des
Winters.
Beinahe voile sechs Monate langfvon Wai
bis im October) ira Freien cultivirt, wird
der Habrothamnus fasciculatus eine grosse
Kraft erlangen und sich so zu einer reichen
und leichten Bliithe vorbereiten- Wahrend
ganz dieser Zeit begiesse man ihn reichlicb
und halte ihn in einer kriiftigen Erde.
BUESCHELIGER PRACHTSTRALCH.
279
Sobald die Froste beginnen setze man
ihn in rait gleicher Erde gefiillte Topfe,
schneide die iiberfliissigen Wurzeln und
Zweige ab und stelle die Pflanze in's Kalt-
haus an einera Orte bin, wo Licht und Luft
hinreicbenden Zutritt haben. Auf diese Art
beliandelt wird sie ira Januar oder Februar
pracbtig bhihen.
Die Yermehrung ist eben so leicht als
die CuUur. Stecklinge im Herbst oder Friib-
jabr gemacbt, fassen auf einem lauen Beete
schnell Wurzeln. Alles lasst hoffcn dass
man bald Saraen davon erbalten wird , wo
man sie dann leichter vermehren und
und vielleicht Variettiten davon erlangcn
konnte.
L. VH.
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WARREA CTASEA.
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Orchidaceae § Vandese-Maxillariee. — Gynandria-Monogynia.
CHAR ACT. GENER.
W. Flo res subglobosi
subregulares , m e n t o brevl rotundato . L a b e 1 1 u m
continuum indivisum , Hneis elevatis carnosis in me-
dium, Gynosteraa seraiteres clavatum. Pollinia
4, per paria in caudiculam brevem linearera inserta j
glandula triangulari.
Herb® terrestres pseudobulbosw {psettdobulho fo-
His obducto). Folia arundmacea. Scapus radxcalis
apice racenwsus. Flores speciosi. Liudl.
(Verbis parenthesis additis.)
Warrea Liudi. Bot, Reg. misc. page 14. 1843. Maxitlaria
Warreana Lodd. Bot, Cab. 1884. L. no 30. {W, tricolor Libdl.
I.e.)
CHARACT. SPECIEI. — W. Spica brevij bracteis
oyarii longitudine; sepalis oyatis acutis; petalis con-
formibus , labello subrotundo-cuneato apiculato un-
dulato, lineis 5 eleyatis. Likdi.
Warrea Cyanea Lihdl. Boi. Reg. misc. 3. 1844. Ibid. i. 28.
1845.
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
WARREA CYANEA.
K.UE-LIPPED WAKftEA.
Ettvologt. Dedication to ?
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYNONYMY, - . .
see above
When, in the year 1843, I proposed to establish a new genus upon the Maxlllaria Warreana, it
certainly did not occur to me that two new and quite distinct species would be added to it in the
course of as many years. Such, however, has been the fact; in the beginning of 1844, this beautiful
species blossomed with Messrs. Loddiges, and a few months since another appeared in the collection
of Mr. Rucker. Both the latter are from the Spanish main, and it is not improbable that others may
lurk in the unexamined forests of that vast region.
Warrea cyanea is
rkable for the intense porcelainblue colour of its lip, to which it is not
easy to find a parallel in the order; for pure bine is scarcely known among Orchids. The plant has
quite the habit of Warrea tricolor, but is very much smaller in all its parts. Its most disfinclive cha-
racter is found in the form of its lip, which has n distinct point, and five ribs, not three, near the
base. Messrs. Loddiges imported it from Colombia, and it is n" 860 of their last catalogue.
Being a terrestrial species this requires treatment very similar to Phaius maculatus. The soil best
suited IS turfy heath mould with a mixture of silver sand; nor is it necessary to have the soil eleva-
ted above the brim of the pot, for it will not succeed well if the roots are too much exposed. In
summer it requires an ample supply of water and a moist atmosphere, at a temperature of S0° or 85o
by day, and about 7iP at night. Like all Orchidaceous plants this should be kept rather dry in win-
ter, and repotted in spring as soon as it shows any symptoms of growth. While in a dormant »tate
the temperature should never be raised above 65o with fire heat.
282
WARREA CYAKEA.
WARRE A CYAIKEA
WAKREA CTAinSA.
Ettm. Dedlcace !
Orchidacees § Vandees-Maxillariees. — Gynandrie-Monogynie
CARACTERES GElNfiRIQUES,
CARACTERES SP£CIFIQUES.
SYNONTMIE
voyez ci-dessu8
La plante ci-contre, enipruntee au Bota-
nical Register y etait deja executee lorsque
nous eumes dernierement occasion de voir
flenrir, dans les serres a Orchidees du jar-
din Van Houtte, un bel individu de la
plunte dont il est question. L'exainen que multiflore, subramifie, sont assez grandes,
tres-saillantes en-dessous. Le scape est ra-
dical , dresse, aussi long que les feuilles,
cylindrique, rougeatre, et portc quelques
squaraes distinctes, lineaires-lanceolees, ap-
pliquees. Les fleurs, disposees en un raceme
nous en fimes des-lors nous permet d'af-
firraer que notre plante en fleurs est beau-
coup plus belle et d'un coloris plus brillant
que sa representation ne pourrait le faire
penser. M. Lindley, lui-iHeine, en parlant
de cette espece, ne craint pas de dire que
le plus beau bleu que Ton connaisse dans
le regne vegetal decore Ic labelle de ses
fleurs.
Son port rappelle assez bien, mais en
d'un blanc pur, a Texception du labelle,
lequel est, comme nous Tavons dit, d'un
bleu d*outre-mer, et quelquefois legcre-
ment violace. Les bractees sont aussi lon-
gues que I'ovaire. Les lacinies du perianthe
externe ou interne sont a peu pres confor-
mes (ovees-aigues) ; le gynosterae colom-
naire, arque ; le labelle pourvu a la base de
cinq lignes sublamelliformes, dlevees.
La fVarrea cyanea est digne de faire
petit, celui d'une Calantke ou d'un Phajus. partie de la collection de Famaleur le plus
Conirae les especes de ces genres, elle ap-
partient a la categoric des Orchidees ter-
restres. Son pseudo-bulbe est petit et en-
veloppe de feuilles engainantes, dont le
fascicule forme une sorte de courte ti
Elles sont lanceolees-oblongues, relrecies a
la base, fortement plissees, a nervures
ge.
difficile sur le cbapitre de la bcaute des
plantes, Elle est originaire de la Colombie,
d'ou elle a ete introduite dans les serres de
MM. Loddiges , on ne dit pas par qui.
M.Henri Galeotti I'a egalement re9uede son
pays natal.
Ch. L.
CVLTURE.
Comme les Orchidees aeriennes , les Or-
chidees terrestres ont deux pcriodes vege-
tatlves distinctes, celle d'action, celle de
repos. L'horticulteur doit done consulter
sous ce double rapport, les exigences de
ces plantes, c'est-a-dire, chaleur et humi-
dite dansle premier cas; demi-secheresse
el froid comparatif dans le second.
Le sol dans lequel on plantera les Or-
chidees terrestres tropicales, doit avoir
pour fond principal un terreau de bruyeres
bien sablonneux, qu'on entromele de de-
bris de bois pourri, de brindilles seches,
de mousses, de fragments de briques bien
concassees. Les pseudobulbes ne seront
pas entierement converts; leur extremile
KORNBLAUE WARREE.
283
superieure devra resfer nue. Les vases
dans lesquels on les plantera , devront etre
rcnaplis dans leur tiers inferieur de gros
graviers et de fragments de briques gros-
sierement brisees, pour laisser un libre et
prompt ecoulement aiix eaux d'arrosage.
Tous les deux ans environ , on relevera les
bulbes pour en separer les jeunes et jeter
ceux des anciens qui eomnienceraient a se
corrompre; ce que Ton reconnait fi\cile-
raent aux larges taches brunes qui parais-
sent lateralement.
L. VH.
KORJ^BJLAIJE WARREE
WARREA CTAKEA.
Etimoiogie. Eine Widmung.
Naturliehe Ordnung der Orchidaceen , Abth. der Vandeen-Maxillarien
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER . .
SYHONYMIE . . . .
siehe oben
Die hier beigefugte aus dem Botanical
Register entnonimene Tafel war bereits
fertig als wir vor kurzem Gelegenheit hat-
ten in einein Orchideenhause Van Houtte's
ein schones Exemplar dieser Pflanze in
Bliithe zu sehen.
Bei dieser Gelegenheit liberzeugten wir
uns dass unsere bliihende Pflanze in der
Wirklichkeit weit scboner und von glanzen-
derer Farbe ist, als man es der bildlichen
Darstellung zufolge glauben soUte. Lindley
sagtselbst in seiner Beschreibungdassnicht
leicht ein scbSneres Blau in der Pflanzen-
welt zu finden sey als auf der Lippe dieser
Blume.
nen an jenen von Calantbe oder Phajus,
gleich diesen gebort sie unter die Abthei-
lung der in der Erde wachsenden Orcbi-
deen. Ibre Scheinzwiebel ist klein und von
scbeidenartigen Bliittern urageben, welche
zusaramen eine Art von kurzem Stengel
bilden. Sie sind lanzettformiglanglich , am
Grunde verschmalert , tiefgefaltet, unter-
halb mit sehr hervorspringenden Nerven
verscben. Der Bliitbenstiel wurzelstiindig,
gerade, so lang als die Blatter, cylindriscb,
rotbangelaufen, rait einigen linienlanzett-
f6rm]gen,angedrucklen,entferntstehenden
Schuppen besetzt. Die Blumen steben in
vielblfitbigen etwas aestigenTrauben, sind
ziendich gross, rein weiss mit Ausnahme
der Lippe die wie wir so eben sagten ul-
tramarinblau , zuweilen mit violettem
Scbeine ist. Die Nebenblafter so lang als
der Frucbtknoten ;die iiussern und innern
Abscbnitte der Bluthenbiille sind sich bei-
nahe gleich (eirund-spitz) , die Stempel-
saule gekriimuit; die Lippe am Grunde mit
fiinf, fast plattigen, erhabenen Linien ver-
Ihr ausserer Habitus erinnert im klei- schen.
Die Kornblaue Warree ist worth in die
Sammlung einesjeden auf Scbonbelt hal-
tenden Liebhabers aufgenommen zu wer-
den. Sie stammt urspriinglich aus Coluin-
bien, von woher sieLoddigeserhalten bat,
durcb wen weiss man nieht. Galeotti erhielt
sie ebenfalls direct aus ibrem Vaterlande.
Cii. L.
284
KORNBLAIJE WAKREE.
CIJIiVlJR.
Wie die in der Luft wachsenden Orchi-
deen so haben aiich die in derErde wach-
senden zwei Terschiedene Perioden, nam-
lich die der Vegetations- und die der Ruhe-
zeit. Der Pfleger hat daher in Hinsioht
dieserPflanzen zweiSachenwohl lu beach-
ten, namlich Warme und Feuchtigkeit im
ersteren und trocken und kalt halten im
zwelten Falle.
Der Boden fur diese in der Erde wach-
senden Orchideen aus den Tropen besteht
aus recht sandiger Haideerde, verniischt
mit Ueberreste von verfaultem Holze, Moos
und zerschlagene Ziegel oder Topfscher-
ben. Die Scheinzwiebel durfen nicht ganz
bedeckt seyn ; der obere Theil muss nackt
bleiben. Die Topfe worin sie gepflanzt
werden , miissen zuni dritten Theile rait
Scberben angefullt seyn, um so einen hin-
reichenden Abzug dem vom Begiessen her-
ruhrenden Wasser bieten zu konnen. Alle
zwei Jahre nimmt man sie aus urn die jun-
gen Zwiebel weg zu nehmen und die alien
welche zu faulen beginnen zu entfernen.
Diese letztern erkennt man sehr leicht an
den breiten braunen Flecken welche an
den Seiten sich zeigen.
L, VH.
I
^
^r/T-/^//
7
-^ '/
VfA-^ r/? ^ f //r/ /^ ' /V faucis scepius hints coria-
ceis crassiusculis pJerumque planis orhiculatis erec-
tis V. humistraits, rarius angustis elongaiis canali-
culatis rarissime petiolatis ; petiolis vaginantibus,
lamina oblonga; scapo brevi basi scepius bracteis 2
radicalibus interdum coloratis stipato ; umbclla ier-
minali mult{flora;»paihde ut phirtmuvi polyphyilw,
foHolis ef^c^w coloratis^ umbclla longioribm, rarius
diphylla u. reflexa,
Iftrmanthns Hebm. (1687). — L. Gen. 400. — Touah. Jvst.
t, 433. GfRTs. I. 31. t. II. f. 4. Jacq. Ifort. ScfitFribr. i. 57-61^
407-412. etc. Tristegia el Pohjstegia Reich. Consp. 61.
CnARACT. SPECIEI. — H. Foliis etliptico-lan-
ceolaiis acuminatis undulalis coucatis carinatis
erectis; umbella nndtiflora inrolucro longiore, limbo
J3a|«/(j;8taminibu8 ascendenlihtis.^mn. Spec. II 25.
Hwmanthus multiflorus Willd. 1. c. Martin et
NoDD. solum cum ic.
if. multiflorus : foliis tribus otato-lanceolatis acu-
minatis carinntis undulatis erectis, umheUacongesta
globosa; petalis patentibus. Hart, et N. 1. c.
Bot, Mag. t. 961 et 1995. ete. Bot. Rep. 1.318.
Bot. Cab. t 912. Redout. liL 204. Avtaryllis muU
tifloraT^kjx. Gartenpf. 37.
Satyrinm e Guinea Vail. Sort. t. 33. etc. (V.
RoEM. et ScmiLT. 883. t, VII. 2^ nart.^
HEIII4NTHE A VLEIJRS IV OHIBRE USES
aEMAHTHUS SIULTIFIORVS.
£rni. «i/£tf, sang; aitics^ fleur; fleur couleur de sang.
AraarylUdacees § Amaryllidees. — Hexandrie-Monandric
CARACTERES GENERIQUES.
CARACTERES SPECIFIQUES
STNONYMIE
voyez cI-des8U8
II existe un grand norabre de figures de
la plante dont il s'agit, parmi lesquelles
quelques-unes peuvent passer pour bonnes.
AuGune toutefois, faute sans doute d'un
xnodele d'une vegetation vigoureuse, au-
cune, disons-nous, n*avait encore exprime
aux yeux toute la splendeur florale que
peut deployer cette plante. Celle que nous
donnons ci-contrea ete faite dans les serres
du jardin Van Houtte , d'apres un individu
arrive tout fraichement de son pays natal ,
et peut donner aux amateurs une juste
idee du raerite de Tespece.
Bien qu'introduite en Europe a une epo-
que deja ancienne (I783j, ellc n'est pas
commune dans nos jardins, et y fleurit
tres-rarement, en raison sans doufe de la
culture vicieuse qu'on lui affecte. Elle est
originaire de la c6te occidentale interlro-
picale d'Afrique (Sierra Leone) , oii elle se
se plait en general dans les endroits sa-
blonneux du littoral.
Son bulbe atteint la grosseur de notre
oignon commun (1). Ses tuniques exterieu-
res sont d'un blanc verdatre, ricbeinent
mouchete, ainsi que les petioles et le scape,
(1) Comme chez certaines autres plantes bul-
beuses, le jeune bulbe nait sur I'ancien qui, s'af-
faisse bicntot , diminue , et tout en donnant de
jeuues aiitres biiTbes. finit par disparailre lui-m»'me.
r
286
HEMAINTHE A FLEURS INOMBREUSES.
de petites taches pourpres. Les racines en
sont fibreuses, charnues, fasciculees, peu
nombreuses. Les feuilles, au noitibre de
3 OQ 4, sont ovees-lanceolees ou oblon-
guees, aigues, inegales, ondulees , retre-
cies a la base en des petioles longuement
engainants et formant une sorte de tige ;
la lame en est subcharnuej flexible, souvent
etalee et d'un beau vert. Le scape est late-
ral , atteint 20 a 30 centim. de hauteur,
et se terraine au somraet par une spathe
3-4-phylle, etalee, violacee. De cette spa-
the sortent 25 au moms , souvent 30, 40 et
nienie 60 fleurs, entierement (tube, lirabe
etaniines et style) d'un pourpre cocci ne
superbe , disposees en une ombelle sphe-
roide, et portees par des pedicelles greles,
cylindriques, non articules, entremeles de
petites bractees nierabranacees. L'ovaire
est petit , trigone-arrondi et renferme deux
ou trois ovules seulement dans chaque loge.
II est surmonte par un tube etroit , al-
longe, obsoletement 6-sillonne, legerement
renfle au sommet , oii il s*epanouit en un
limbe de six segments lineaires, fendus
jusqu'a la gorge de la corolle, disposes en
etoile ou a peine reflechis, aussi longs ou
un peu plus longs que le tube; apres la fe-
condation ils se replient et s'appliquent
presque le long du tube. Les etamines, in-
screes a I'entree de la gorge de la corolle,
sont, ainsi que le style, tres-robustes, com-
parativement a la tenuite des parties de la
corolle, plus longues que le tube floral et
s'etalent obliquement. Le style, un peu
plus robuste encore que les etamines, est
aussi long qu'elles(sinon plusjet se terraine
par un stigmate globuleux.
Ch. L.
CVI.'rURE.
J'ai eu deja plusieurs fois Toccasion de
parler de la culture des plantes bulbeuses,
et je pourrais ra'en tenir aux generalites
que j*ai indiquees, si la plante dont il
s'agit n'exigeait pas quelques soins diffe-
rents. En efFet, cette Amaryllidacee exige
la serre chaude pendant tout le temps de
legerement la terre de son pot. Aussitot
qu'elle donnera signe de vie, on se hatera
de la rentrer en serre chaude, soit sur une
tabJette, soit dans la couche meme, a la
seule condition de lui donner une place ou
I'air et la luraiere lui arrivent en abon-
dance. Tons les deux ou trois ans , au mo-
sa vegetation, c'est-a-dire, depuis environ [ ment de son repos, on en separera lesjeu-
le raois de septembre jusque vers mars ou
avTil suivant. Plantee dans une serre riche
en humus, elle reslera, pendant toute notre
belle saison , placee sur une tablette de la
serre froide, dans un endroit ou elle puisse
jouir de la plus grande somme possible
dair et de lumiere. La elle ne vegetera
pas ; on aura done soin de n'humecter que
nes cayeux , ou on en coupera net le vieux
bulbe , s'il est bien diminue.
En la conduisant de cette maniere, on
jouira plus souvent de la floraison de cette
belle plante, quon voit trop rareraent
dans les collections.
L. VH.
VIELBLUETHIGE BLUTBLUME.
287
VIELBLVETHIGE BLVTBLIUME
HAEMAniHUS anTLTIFtORUS.
Bliune
Naturliche Ordnung der Amaryllidaceen, Abth, der Amaryllideen
GATiraGS CBARACTER.
SPEC. CHARACTER . .
SYNONIMIE
eiebe oben.
Man hat von dieser Pflanze eine nicht
geringe Anzahl Abbildungen, deren einige
fur gut gelten konnen, Keine indessen bie-
tet, wahrscheinlich aus Mangel eines voll-
kommenen naturlichen Models, die ganze
Blumenpracht deni Auge dar welche die
Pflanze bieten kann. Diejenige welche wir
hier beifiigen ist in einem Warmbause Van
Houtte's, nach einem frisch aus seinem
Vaterlande erbaltenen Exemplare gezeich-
net und gemalt worden and kann dem
Liebhaber eine wabre Idee von der Schon-
heit dieser Species verschaflFen.
Obscbon seit langer Zeit in Europa eln-
gefuhrt (1783) ist sie noch nicht gemein in
unsere Garten und bliiht sehr selten vpahr-
scheinlich unzweckraassiger Cullur wegen.
Sie stammt von der westlichen Kuste des
intertropischen Afrika's (Sierra Leone) her,
wo sie am liebsten im sandigen Boden des
Littorals wachst.
Ihre Zwiebel werden so dick wie ge-
wobnliche Kuchenzwiebel; Ihre aussern
Haute sind griinlich weiss und gleich den
Blattstielen und deni Bluthenslengel niit
kleinen purpurrothen Flecken geziert. Die
Wurzeln zind faserig, fleischig, buscbelig
wenig zahlreich.Die drei oder vier Blatter
sind eirund-lanzeltformig oder langlich,
spitz, ungleich, wellenformig, am Grunde
zu scheidigen Blattstielen verschraalert die
eine Art von Stengel bilden. Die Platte ist
schongrun, ziemlich fleischig, biegsara,
zuweilen ausgebreitet. Bluthenstengel sei-
tenstandig 20 bis 30 Centimeter hoch, en-
digt sich an derSpitze in eine drei bis vier-
blattrige , ausgebreitete Hiille. Aus dersel-
ben kommen wenigstens 25 oft aber 80
bis 40 und selbst 60 herrliche, ganz (Rohre
Saum, Staubgefasse und Griflel) purpurkar-
minrothe Blumen in einer spharoidischen
Dolde auf diinnen cylindrischen, nicht
gegliederten Bliithenstielchen, unterraengt
mit kleinen hautigen Nebenblattern. Der
Fruchtknoten ist klein, dreiseitig-rundlich
und enthalt 2-3 Eichen in jedera Fache.Auf
der Spitze desselben sitzt eine verlangerte,
enge undeutlich sechsfachgefurchte Rohre,
die sich nach oben etwas erweitert und in
einen bis zum Schlunde gespalteten Saum
ausbreitet; Abschnlttelinienformig, stern-
formig ausgebreitet oder ein wenig ruck-
wartsgeschlagen , vonderLange, oder et-
was langer als die Rohre, nach der Bc-
fruchtung sich ganzlich zuruckschlagend
nnd an die Rohre sich aniegend. Staubfa-
den am Schlunde eingefugt, im Verhaltniss
zur Krone sehr stark, langer als die Rohre,
seitwarts gerichtet, GriflFel noch starker
als die Staubfaden , so lang als diese, en-
digt sich in eine kugelige Narbe.
Ch. L.
38
288
VIELBLUETHIGE BLUTBLUME
CVI^TUIt.
Mehrmals schon hatte ich Gelegenheit den raeisten Zutritt haben. Dort wird sie
uber die Cultur der Zwiebelgewachse zu
sprechen und koiinte ich mich nur an
das im allgeraeinen Gesogte beziehen ,
\Yenn die in Rede stehende Pflanze nicht
noch einige andere Sorgfalt erforderte.
Diese AraaryJHdacee verlangt wahrend
ganz der Zeit ihrer Vegetation das Warm-
haus, d. h. von ungefahr September bis
gegen Marz oder April. Man pflanzt sie
in einer hiimusreichen Erde und stellt sie
wahrend der schonen Jahreszeit an einem
Orte in *5 Kallhaus bin, wo Luft und Licht
nur
ausruhen, man befeuchte ihre Erde jedoch
nur sehr wenig. Sobald sie neues Leben
zeigt muss sie in 's Warrahaus gebracht
und ihr so viel Luft und Licht als
moglich gegeben werden. Alle zwei oder
drei Jabre trennt man wahrend ihrer
Ruhezeit die jungen Zwiebel ab.
Auf diese Weise bebandelt wird man
ofter die Bluthe dieser schonen Pflanze
geniessen , die man noch so selten in den
Saramlungen antrifft.
L. VH.
-t
^/
/
/ / /
/// r/ / / '/'/ y /, f
:)...i:
PETASOSTYIIS NIGRESCEMS.
Gentianacese § Gentianae-Lisianthese. — Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GENER. — Calyi 5-fidus v. 5-partx-
tu8 , segmentis lanceolatis acuminatis margine dorso
carinatis valvaribus. Corolla infundibuliformis nuda
(A/ff-o-jy) marcescens , tubo supra fundum constricto,
faiice ainpliata cum limbo 5-partito confluente. Sta-
mina 5,corollaB tubo supra fundum inserta, filamen-
tU elongatis ; a nth eras incumbentes immutatae
exsertae v, inclusae. Ovarium annulo basilari des-
titutum valvulis introflexis blloculare; ovulis angulo
central! utrinque insertis Stylus distinctus persis-
tens ; 8 1 ig m a t e indmso orbicular! peltato ! margine
depresso. Capsula bivalTis septicida bilocularis ^
placentis margin! interno Talyarum Insertift, loculis
clausls approximatis. Sera in a placentis immersa
minuta subglobosa muricata.
Herbae annum v. hiennes suffrutescentes in regno
mextcano ituligenm , caule tamoso , cymis in pant-
culam digestis^ floribus alhis , habitu Irlbachice.
Petasostylis Grislb. DC. Prodr. IX. 7\ . Omphalostigina ejoo.
Gent. 198. Le'ianthi Lisianthique Sect.
CHARACT. SPEC, — P. Foliis majoribus ohlongo'
lanceolatis acuminatis basi attenuatis; panicuL-©
laxce pedicellis longiusculis ; calyce ^-pariito; co-
rollaB majoris tubo lohos ovatos acumtnatos quater
guperante; staminibus tnc/usis; stigmate exserio,
Petasostylis nigrescens Griseb 1. hie c.
Leianihus nigrescens Ejusd. Gent. 199. et Bot.
Mag. t. 4043. BEifXH. PI. Hartw. 67. no 493,
Lisianihus nigrescens Cham, et Schiechx. linn.
VI. 389.
Texte du Magazine of Botany de H. Paxton.
ILEIANTHUS (hie petasostyms} IV IGRESCEIVS
BIAGK-FLO^ERED LEUHTHUS.
Etthoiogt. See hereafter, that of Petasostylis.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYWONTMY . , . .
see above.
The Genus Leiahthcs was founded by Gbisebach upon the LisuflTsrs longifolitis , and with that plant
our present one is undoubtedly a congener, and remarkable for the colour o{ the flower, approaching
more nearly to black than any with which I am acquainted. Probably CuAnisso and ScoLECHTEnDAL, in
naming it a nigrescens, ■ had an idea that it became black only in drying; and Gkisebach and Do!«
even speak of the flowers as white (Grisebach), or probably, greenish- yellow (Don) in the recent state.
Such is not the case, however; they are of as rich a deep blue, or. rather, purplish blue-black, as
a flower can well be. But this singularity is not their only recommendation; they are large (larger
than our figure represents them, when in perfection), graceful in form and inclination (drooping like
a Fcchsia), so numerous as to form a large panicle, two to three feet high and a foot and a half
broad; a great many are in beauty at one time, and they continue in perfection for a very long
time, if kept cool, and protected from the too powerful rays of the sun. Indeed, with us, in a
shady greenhouse, its flowers have been equally profuse and perfect for a period of four months.
I scarcely know a more interesting plant, that has for many years been introduced lo our collections,
even in this age of novelties, than the present. Scoiede appears to be the first to discover it at Pa-
pantla, in Mexico. But it had been long known to Mr. Skihser , as an inhabitant of Guatimala ; and
to him I am indebted for the plants which were reared from his seeds in the Royal Gardens of Ke
iu 1842; and for a dried specimen. Mr. Hartwec (n** 493) detected it at Tanetze, Taica, and Comal-
epequc, and Mr. Gaieotti at Xalapa; from both of these Botanists I possess fine nati*p specimens.
U bids fair to produce seed with us, and it strikes readily from cuttings.
290
PETASOSTYLE A FLEURS NOIRATRES.
Descr. The plant appears to be biennial. It produces an upright stem, scarcely branched for about
a foot and a half (but sending out annotinous shoots in the autumn) which terminate in a large,
much branched, trichotomous panicle, two to three feet high. Branches as well as the stem roun-
ded. Leaves most crowded on the stem, opposite, decussate, lanceolate, acuminate, three to five-
iierred, spreading, the bases almost connate; distinct and smaller and more acuminate on the
branches. Petals long , slender, with usually a pair of subulate bractcas or small leaves below the
calyx. Flowers gracefully drooping, two to three inches long. Calyx of five deep, subulate, appres-
sed segments, rather more than half the length of the tube of the corolla. Corolla deep purplish
blue-black, funnel-shaped, regular. Tube cylindrical, dilated a little upwards; the limb of five spread-
ing, or almost recurved, lanceolate, very acuminated segments, about half as long as the corolla.
Stamens five, inserted a little below the middle of the tube. Filaments slender, rather longer than
the tube. Anthers oblong, two-lobed. Pistil: ovary oblong, two-celled, and style rather longer than
the filaments. Stigma large, capitate, two-lobed, velvety.
Fig. 1. Calyi and Pistil. 2. Flowers laid open. 3. Ovary. 4. Ovary cut trough transversely : — magnified
PETASOSTYLE A FLEVRS IVOIRATRES
PETISOSTTXIS mGRESCEI^S.
txTM. ;r6T«►
« Elle parait etre bisannuelle; etproduit
PETASOSTYLE A FLEURS NOIRATRES.
291
une tige dressee, a peine rainifiee, d'une
longueur d'environ 30 centim. (raais emet-
tant des rejetons en automne) , se termi-
nant en une large panicule trichotome,
garnie de nombreux rameaux et haute de
pres d'un metre. Tige et rameaux cylin-
driques; feuilles tres-nombreuses sur la
tige, o{)posees, decussees, lanceolees, acu-
mlnees, S-5 nervees, etalees, dont les ba-
ses presque connees; celles des rameaux
distinctes , plus petites et plus acuminees.
Pedicelles allonges , greles , portant ordi-
nairement une paire de bractees subulees
ou petites feuilles au-dessous du calyce.
Fleurs gracieusement penchees, longues
de 4 a S centimetres {two to three inches].
Segments calycinaux 5, subules, appli-
ques, un peu plus long que la nioitie du
tube de la corolle. Corolle infundibuli-
forme, reguliere; tube cylindrique, un
peu araplie superieurement ; lacinies lim-
baires 5, etalees ou presque recourbees,
lanceolees , tres - acuminees , egalant en
longueur a peu pres la moitie de la corolle.
Ltamines 5, inserees un peu au-dessous du
milieu du tube ; filaments greles, un peu
plus longs que le tube ; antberes oblon-
gues, bilobees* Pistil: ovaire oblong, bilo-
culaire ; style un peu plus long que les fila-
ments ; stigmate large , capite , bilobe , ve-
loute. »
Cfl. L.
CVI^VCRE.
r
Cette plante craint fort Fhumidite et
exige beaucoup d'air et de luraiere. En
general, on peut la trailer comrae une
plante annuelle; c'est-a-dire en semer les
graines sur couche cbaude au premier
printeraps, et en repiquer le jeune plant en
place vers le mois de mai ; ou en faire des
boutures en ete , pour leur faire passer Thi-
ver en serre temperee et les mettre en
place aussitot que la saison est favorable;
mais dans ce dernier cas , les boutures re-
prises serontTobjet de soins spcciaux, pour
en eloigner la moindre humidite, qui leur
serait mortelle, et leur procurer un air
tres-frequemment renouvel^.
Cultivee avec toute Tattention qu'elle
merite, cette Gentianee recompensera am-
plement Fhorticulteur de ses soins empres-
ses, par le gracieux ensemble des touffes
qu^elle formera dans les parterres, ou ses
tigessvelteset elancees, leurs longues fleurs
penchees , d'un coloris tout particulier ,
feront un heureux contraste avec toutes
les plantes voisines.
L. VH.
Explication des Flg;nres.
Fig. 1. Calyce et Pistil. Tig. 2. tJne fleur ouverte. Fig. 3. UoTaire. Fig. 4. Le metne, coupe hori-
zontalement (fig. grosstes).
292
SGUWAEBZLIGUBLACJE HUTINAKBE.
SCHHTAERZLICHBLAVE HIJTIVARBE
LEIAin'HIJS inGR£SCEN9.
£ttmolqgie: Ttriraro^, petasus, Hut; o'ToXof (Saulchen), in der Botanik Stempel, eine Anspielung auf
die kopfformige Gestalt und die umgebogeaen Rander der Narbe.
Naturliche Ordnung der Gentianaceen , Abth. der Gentianeen-Lisiantheen-
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER, . .
SYNONYMIE . . . .
siehe oben.
Die hier in Rede stehende interessante 1 zugleichjedochin der Art,dassdie Reihen-
Pflanxe scheint zuerst von Scbiede zu Pa- j folge eine lange Zeit hindurch fortdauert,
wenn man die Pflanze an einen Ort hin-
stellt wo sie vor den brennenden Sonnen-
pantla in Mejiko entdeckt worden zu seyn,
aber die Ehre , sie in die europaischen
Garten eingefubrt zu haben gebiibrt Skin-
ner'n, der 1842 Saraen davon aus Guate-
mala an den botanischen Garten zu Kew
scbickte. Hartweg und Galeotti batten sie
ebenfalls wabrend ibren Wanderungen
durch diese pflanzenreicben Gegenden ge-
funden und Exemplare davon gesaranielt.
In der Beschreibung welche uns Lind-
ley davon gibt, druckt sicb dieser Bota-
niker mit der wabren Begeisterung aus,
welcbe der Anblick einer solchen schonen
Pflanze erregt. Ihre Bluraen sind vom reicb-
sten dunkelblau oder vielraehr schwarz
dunkelblau ; dieses ist jedocb nicbt ibr
einzigcr Vorzug, sie sind sebr gross, (in
ihrer Vollkoraraenbeit selbst grosser als
unsere Figur angibtj. Sebon geformt; zier-
lich liberhangend gleicbjenen der Fucb-
sien und so zahbeich dass sie eine einen
Meter hobe und einen balben Meter breite
Rispe bilden. Yiele derselben oflFnen sicb
strablen gescbutzt ist. Auf diese Weise in
einem temperirten und scbattigen Glas-
bause gebalten bat sie in Kew vier Monate
lang in voller Pracbt gebliibt.
Unter alien Pflanzen welcbe seit Jabren
unsere Sammlungen bereicbert baben und
selbst unter den letzten Neuigkeiten ist
keine interessanter als diese.
Sie scbeint zweijahrig zu seyn und bringt
einen aufrecbten, fast einfacben, ungefahr
50 Centimeter boben Stengel bervor, der
ira Herbste einige Nebenscbiisse treibt und
sicb in einer einen Meter langen, dreitbei-
ligen , sebr aestigen Rispe endigt. Stengel
und Aeste cylinderformig; Stengelblatter
sebr zablreicb , entgegengesetzt , kreuzste-
bend , lanzettformig, zugespitzt, 3 bis fiinf-
neryig, abstebend, am Grunde fast zusara-
mengewacbsen, jene der Aeste frei, kleiner
und spitziger.
Gh. L.
ClJIiTlJR.
Diese Pflanze furcbtet sebr die Feucb-
tigkeit verlangt aber viel Luft und Licbt.
Im allgenieinen kann man sie wie eine
einjahrige Pflanze behandeln, d.h. deren
Samen mit FriibHngs Anfane: aufa Warm-
beet aussaen und die jungenSamlingegegen
den Monat Mai bin versetzen ; man ver-
mebrt sie aucb im Soramer durcb Steck-
linge die dann im temperirten Hause bis
zur gunstigen Jabreszeit uberwintern ; an
SCHWAERZLICHBLAUE HUTNARBE.
293
letztern Falle jedoch muss die ihnen so
todtliche Feuchtigkeit verraieden und ihnen
fast bestandig frische Luft gegeben warden.
Mit aller Aufmerksarakeit behandelt be-
lohnt diese Gentianee ihren Pfleger zu-
gleich durch den schonen Busch den sie
bildet und durch ibre langen, ganz eigen-
thiimlich gefarbten Blumen, die einen
schonen Contrast gegen alle umstehenden
Pilanzen bilden*
L. VH.
Erklikmna; der Flguren.
Fig. I Kelch und Stempel. Fig. 2 eine Bliithe. Fig. 3 der Fruchtknoten. Fig. 4 derselbe horliontal
durchschnitten (vergrosserte Figuren).
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f'r
^ ^r//nj
(f>
btni .
ROELIA ? ElEGANS.
Campanulaceae § VVahlenbergieae, ~ Pentaiidiia-Monogynia
CHARACT. GENERIS.—/?. Calycis 5-fidi tubo
cylindraceo v. rariiis OToideo-elongato. Corolla
infundibiiliformis tubulosa v. campanulata ampla
5-loba. StaminaSj antheris Hberis Ovarium
biloculare. Stigmata 2 crassa. Capsula cylindra-
cea bilocularis omnino infera, basi styli persis-
tente perforata diu quasi operculo tecta , demum
foramine amplo sine valvis apice dehiscens Semina
numerosa angulosa scabra magna,
Suffrutices v. rarivs lierbse rigidw^ omnes capcn-
ses perennes. Folia alterna frequcntia spnrsa scepius
angusia rigida cum foliolis axillarihus fasciculalis.
Flores sessiles iermtnahs r. rariiis glomerali hiflo-
rescen/ia terminata.
DC. fil. Prodr. VII. 2^ p. 445,
Roella L. Ilort. Cliff. 492. t. 16. f. 5. Jrss. Gen. 165. GvErtn.
Fnicl. 1. 154. t. 31. f. 3. La«k. Illust- 346. t, 123. Gesn. Phjt.
105. t. J3. f. 202. Alph. DC. Monog. Camp. 172. — Aculeosa
Plck. Aim. 8. t. 252. f. A,^Cumpanul(B spec. Seba Thcs. 1. 25.
t. 16. i". 5. Comm. hort. II. 77. t. 39.
CHARACT. SPECIEI, — R.? humilis suffruticosa,
tola pilosa; ramis 4-gonis erectis alatis, cinereo-
virescentibus J folils opposZ/islanceolatis basiangus-
tatis in petiolum decurrentibus crenatis currato-de-
deflexis; floribus in racemos axillares capitatos bre-
vissimos dispositis oppositis in aiilla bractearum de-
cussatarura foliiformium sessibus bracteolatis, calyce
infero brevissimo , tube 5-gono , laciniis Itnearibus ,
elongatis, inaequalibus; corollae tube hypogyno cur-
vato rubescenti . limbo caeruleo; staniinibus 4 didy-
namis, filamentis longioribus tuboadnatis apice libe-
ris pilosis, minoribus liberis brevissimis illis oppositis
nudis; ovarium oblongo-cylindricuni,discorotundato
insfcrtum ; stylo filiformi pubescente, stigmatibus
linearibus revolutis. Fructus?. .. Nob
Roella ? ehgans Nob.
Roella elegans Paxtos's Mag. of Bot. VI. 27.
Texte du Mayazhie of Botany de M. Paxton.
ROELI.A ELEGANS
ELEGANT KOELLA.
Eii^ioLOGT. W. Roell , a professor of anatomy, at Amsterdam, contemporary of LinncEus
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYNONYMY . . .
see above.
In no subject that we have before had the satisfaction to figure, do we remember to have seen
so much real elegance and simple beauty. VS^hether in the general contour of the plant , the precise
and pleasing conformation of its parts, or the attractive colour of its pretty blossoms , it is a truly
delightful object, and forms an exceedingly ornamental feature in the stove.
There are few of the characters of a plant which exercise so great an influence over the popular
suffrage as the Ime of the flowers. Almost every admirer of these, the most attractive of natural
productions, evinces .some partiality to a particular tint; but although this predilection may be as
varied as the stains produced by nature^s freakish limner, there is evidently a strong and prevailing
attachment to flowers of a blue colour. Without enquiring into the source of this preference, which
may, however, no doubt be traced to the associations with which we are wont to connect all co-
lours, the brilliant and intense blue of the blossoms of this interesting plant cannot fail to inspire
sensations of both pleasure and admiration in the beholder.
It must greatly increase the value of this species in the estimation of our readers, if, like us,
they are fascinated with the richness of its flowers, when we state, that our attention was first
attracted to it about two years since in the stove of Messrs. Young, Epsom 5 and notwithstanding
our subsequent visits to that establishment have been monthly, we scarcely remember an occasion
on which at least one or more specimens were not in flower.
Our figure represents only a single branch, but the plant seldom exceeds nine or ten inches in
height, and forms a peculiarly neat and symmetrical object. Although its habit appears to be her-
39
296
aOELLE £L]SgANTE,
baceous, we hate never observed it destitute of stems or leaves, so that these are evidently pro-
duced in constant succession. It is probable that the plant is suffruticose, but neither its superGcial
aspect nor a close examination warrant us in making such an assertion.
As its general mode of growth seems to be difiFerent from most other herbaceous stove plants,
some variation from the usual course of treatment is necessary in its cultivation. With regard to
•oil, it prefers a sandy loam, with a very trifling addition of heath-mould. The smallest pot into
which the roots can be inserted, without undue compression, will be the most suitable, as too
much potroom is decidedly prejudicial. As with other stove plants, a period of dormancy is benefi-
cial; still it must be supplied with water during the entire season, and will not be injured by being
continually subjected to a moderately high temperature. Indeed , if kept in a hothouse, it will
flower during the whole of the winter months. Especial care should be taken to place it in a posi-
tion alike free from the shade of other plants and the droppings from them or from the roof of the
house, caused by the condensation of vapour, or admitted from the exterior surface. It should be
kept on a dry stage or shelf, but a slightly-humid atmosphere will be rather propitious than otherwise.
Seeds are liberally matured, and germinate successfully if sown in very light soil in shallow pans,
and these plunged in a moderate bottom heat. Cuttings also succeed very well under the ordinary
treatment, with all due precaution In preserving them from superabundant moisture.
We regret that the native country of this plant has hitherto baffled our inquiries. It was received
at the Epsom nursery from the Glasgow Botanic Garden , and our figure was prepared from a plant
which flowered beautifully in the stove of Messrs. Young, in May, 1838.
The generic name was applied by Linnaeus in commemoration of Mr. George Roelle, professor of
anatomy at Amsterdam.
ROELLE? ELEGANTE.
ROEIXA? ELEGlPfS.
trju W, Roell, professeur d'anatomie h Amsterdam, contemporain de Ilnne (1737).
Carapanulacees § Wahlenbergiees.
CARACTERES GENERIQTJES.
CARACTERES SPECIFIQUES
Pentandrie-Monogynie.
SYNONIMIE
voyez ci-dessus.
M. Paxton , en donnant de cette plante [ rait rang^e dans ce genre qu'apres un pre-
nne figure, que nous reproduisons ci-con- niier examen superficiel? Cette conjecture
tre, ne cite dans son texte, comme c'est
son habitude , aucune autorite a laquelJe
nous puissions nous referer. D'un autre
cote , apres avoir compulse les auteurs sys-
tematiques, nous n'avons trouve aucune
citation de Tespece qu'il figure sans des-
cription. Nousdevons done penser qu'il en
est le parrain.Toutefois, cette plante ayant
ete introduite, avant 1838 , dans le Jardin
Botanique de Glasgow, dont M. W. Hooker
etait alors, si nous ne nous tronipons, le
directeur, n'aurait-elle pas ete nommee
ainsi par I'illustre professeur, qui ne I'au- I
nous semble probable.
Dans la courte phrase specifique, redigee
par M. Paxton en tete de son article, nous
avonsremarque quelques inexactitudes ira-
portantes qu il est bon de signaler, Ainsi,
par exemple, il dit les tiges cylindriques,
tandis qu'elles sont tetragones-ailees, les
feuilles sessiles , tandis qu*en realite elles
sontpetiolees, etc... diflFerences que nous
avons pu constater sur de beaux indivi-
dus , dans les serres du jardin Van Houtte ,
auquel ils avaient etc envoyes des lieux
memes que cite M. Paxton, en Angle-
ROELLE ELEGANTE.
207
terre, corame contenant cette plante, et
par le meme detenteur, M. Young d'Ep-
som. II lie saurait , au reste , y avoir
de doute snr I'ldentite de Tespece qu'il
figure avec celle que nous avons sous les
yeux; neanmoins Tanalyse de la fleur nous
a revele une disposition staminale qui n'ap-
pointaugenrei?oe//a; la presence seulement
de quatrc etaraines subdidynames , dont
les deux plus longnes velues, les deux plus
courtes nues. Ce curieux caractere, et ceux
d*une foliation opposee et non alterne,
dune corolle hypogyne, non inseree au
sommet du calyce, d'un calyce libre et non
conne avec Tovaire, suffisent pour prouver
suffisamnient que cette plante ne pent etre
une Roellay du moins dapres la diagnose
generique qu'en donnent les auteurs. Mais
a quel genre la rapporter alors (1)?
Voici, au reste, une description exacte
de la plante en question , description qui
pourra eclairer le lecteur:
Petite plante suflFrutiqueuse a la base,
d'un vert cendre, entierement couverte de
polls blancs divariques. Raraeaux tetrago-
nes ailes, greles, dresses, legerement ren-
fles aux articulations. Feuilles caulinaires
opposees, lanceolees, recourbees-deflechies,
attenuees-decurrentes en un petiole plus
ou moins long (quelquefuis de nioitie aussi
long que le limbe) grossierement denlees
du i ou de la ^ au sommet du limbe,
scabres et couvertes en dessus de petites
tubcrosites surmontees chacune d'un poil.
Feuilles florales plus petites , egalement op-
posees, dressees, lanceolees, tres-entieres,
sessiles , serrees et furmant de courts race-
mes capituliformes axillaires on terminaux,
tres-brievement pedoncules.
(i) Les exigences typographiques de cette livrai-
ileja ioialemenl impriinee a Texceptioa de cet ar-
ticle , au moment ou nous e'crivons , ne nous laissent
pas le loisir de faire les recherches necessaires pour
rcsnudre cette question, qui, au teste , ne peut Tetre
qu'aussitot que nous en aiirons \u le fruit. Nous ren-
voyons done le lecteur a Tune ded prochaines livrai-
5ons de VHorkfs ycitthnuttvaiius.
I
Fleurs, assez petites, sessiles dansraisselle
de chaque feuille florale ou bractee, a tube
rougeatre, ligne de pourpre, a limbe d'un
beau bleu d'outremer. Tube calycinal non
conne aveo I'ovaire (mais applique) tres-
court, bibracteole a la base (bracteoles lan-
ceolees-lineaires,ciliees)subquinquanguIai-
res; cbaque angle releve d'une ligne pour-
pre; lacinies 5, tres-profondes, troisfoisplus
longuesque le tube, droites^ciliees, inegales;
a superieure et les deux inferieures plus lon-
gnes. Tube corolleen hypogyne (en ce qu'il
est insere, au-dessousdu renfleracnt sterile
deTovaire, surun court pediculesitueentre
lui et le fond du calyce , et non au sommet
d'icelui) , oblique et subgibbeux a la base,
brusquementcourbe-ascendant vers le mi-
lieu , yentru ; limbe court, etale, forme de
cinq segments obliquoment arrondis, im-
briques; gorge dilatce,pourpree; interieur
du tube, tres-velu, specialeraeiit vers Tori-
fice. £tamines4, subdidynames; les deux
filaments plus longs, blancs, inseres vers
la base de la corolle et adnes avec elle,
libres et tres-velus au sommet; les deux
plus courts (0,001, a peine), inseres vers
la gorge, nus et d'un rouge coccin^. An-
tlieres conformes , oblongues , basifixes ,
subsagittees, blanchatres, a logos conni-
ventes. Style (inclus ainsi que les etamines)
filiforme, pubescent, blane, plus long que
les etamines, roulc sur lui-meme avant
Tanthese et fermine par deux stigmates
lineaires, etales. Ovaire oblong, cylindri-
que, biloculaire, velu au sommet, continu
avec un disque, ou pcdicule, renfle-turbini-
forme, a la base duquel s'insere la corolle.
Ovules peunombreux... Fruit...?
L'on ne connait point la patrie de cette
plante , qui probablement doit etre le Cap
de Bonne-Esperance, ou croissent toutes
ses congeneres (si tant est qu*elle soit une
Roella, ce qui n'est rien moins que certain,
d*apres la description qui precede).
Cm. L.
298
ZIERLICHE THAUPFLANZE.
CUE. TV RE.
Cette plante appartient a la categoric
des plantes de serre temperee. M. Paxlon ,
cependant en conseille exclusivement la
culture en serre chaude, ou, dit-il, elle
continuera de fleurir tout Thiver. Mais, a
mon avis, si on Ty laissait aussi Tete, elle
s'y enerverait certaineraent, s'y etiolerait
et n'y donnerixit plus bientot que des pous-
ses greles et denudes de fleurs.
n'attirent pas des Tabord Tattention des
amateurs, iieanmoins sa petite taille (elle
atteint a peine 25 cent, de hauteur), les
innombrables fleurs dont elle se couTre
sans cesse (j'en ai des individus qui depuis
dix-huit mois fleurissent sans discontintier)
et d'un bleu d'azur, a oeil pourpre, finis-
sent par lui conquerir bien des suffrages
justement merites, Sa culture en outre est
aussi simple que facile.
On pent, pendant toute la belle saison ^
Ja planter en pleine terre, a Tair libre, a
Fexposition du levant, dans un sol richeet
leger, compose de terre francbe et de ter-
reau de bruyeres ou de terre des bois. On
la relevera a I'automne , pour la rentrer en
serre chaude pres des jours, dans un en-
droitbien acre. La, on rabattra les rameaux
dont la floraison est terminee, on I'eplu-
Si son port et le volume de ses fleurs chera en un mot; et comme elle craint
beaucoup I'humidite, on ne Farrosera que
lorsque le besoin en sera bien evident.
On la muItipHera de boutures, faites a
retoufiee, en toute saison, et sur couche
tiede; ou raieux encore de graines qu^on en
obtient facilement et qu'on seme au prin-
temps pour en repiquer le jeune plant
avant Thiver.
L. VH.
ZIERLICHE THAIJPCLA]\ZE.
ROELLA EIEGJJT9.
ETYMotOGns. George Roelle, Professor der Anatomie zu Amsterdam und Zeitgenosse des Linne.
Naturliche Ordnung der Campanulaceen, Abth. der Wahlenbergieen-
Prisraatocarpeen.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER
5YN0NYMIE . . . .
siehe oben.
Paxton der von dieserPflanze cine schonc [ cifische Beschreibung ist auffallend un-
Figur gibt vt^elcbe wir hier mittheilen ,
fuhrt in seinem Texte wie gewohnlich
keine Autoritatan, worauf wir uns berufen
konnten. Anderseits haben wir bei alien
neuern Systematikern (Decandolle, Wal-
pers, Dietrich, etc.) vergebens nach dieser
Pflanze gesucht, mussen daher ihn als den
Urheber dieser Species ansehen.
Dem sey nun wie ihm wolle, seine spe-
richtig; wir fiihren nur einige Haupt-
punkte davon an : die Zweige sagt er sind
cylindrisch , wahrend sie doch vierseitig-
geflugeksind; die Blatter gibt er als sit-
zend an , wahrend sie sich doch in einen
deutlichen langen Blattstiel verschmalern ;
die Kelchabschnitte sind nach ihm pfrie-
menformig, sie sind aber linienformig zu-
gespitzt, etc. Diese specifischen Unler-
ZIERLICHE THAUPFLAINZE.
299
schiede bestehen wirklich^ wir habcn sie
ira Augenblicke wo wir dieses schreiben
an einem in eimera Warmhause VanHout-
te's bliihenden Exemplare verglichen und
die Identitat der abgebildeten und wirk-
lichen Pflanze kann nicht in Zweifel gezo-
gen werden.
Man kennt das Vaterland derselben
nicht , wahrscheinlich ist es das Vorgebirge
dcr guten HofFnnng, Sie ist verinulhlich
ira Jahr 18B6 znra erstenmale nachEuropa,
in die Garten Young's in Epsom gebracht,
Ohngeachtetdicser langen Zeitist sie noch
selten bei uns, obgleich dieser schone, nie-
drige , dichtbelaubte , reichlichbliihende
Strauch seinen Platz mit Ehren ausfullen
wurde.
Die ZierlicheRoelle ist ganzlich raitziein-
lich langen , weichen , weisslichen Haaren
bedeckt; ihre Zweige sind lang, diinn,
vierseitig, beinalie geflugelt. Die Blatter
gegenuberstehend kreuzstandig (abwech-
selnd bei den ubrigen Arten der Gattung)
lanzettforraig - spitz , dicklich , gekerbt ,
sparsatnnervig , herabhangend am Grunde
in einen fast gleichlangen Blattstiel ver-
laufend. Die obereFliiche ist mit erhabenen
in ein Haar sichendigende Drusenbeselzt;
die untere behaart aber glatt* Die bliithen-
standigen sind aufrecht, nebenblattartig ,
ganzrandig, oval, sitzend.
Die insehrkurzen achsel-oderendstand-
igen Trauben sitzenden oder geknauelten
Bliithen sind gc»gen iiberstehend kreuzstan-
dig gleich den Blattern, utjd in den Blatt-
winkeln dcr nebenblattforniigen Blatter
sitzend, deren aufrechter und gedriingter
Stand fur jede Bluthe eine Art von Hiille
bildet; die sehr kurze Kelchrohre ist mit
fiinf purpurrotben Strichen gezeiehnet, die
Abschnitte sind dreiraal langer als diese,
angednickt, linienformig, wiraperig , der
obere langer. Die trichterforraige Krone ist
auswendig uubehaart, inwendig mit Haa-
ren besetzt, die Rohre dreimal langer als
der Kelch ; anfangs enge , knimmt sie sich
plotzlich in der Mitte und wird dann wieder
gerade in dem sie sich zngleich erweitert;
der Saum ist ausgebreitet, fiinflappig; Lap-
pen zugerundet, ganzrandig (nicht einzah-
nig in der Mitte) schiefziegeldachig, riick-
wartsgerollt, schon azurblau, der Schlund
violettroth. Die ein wenigunter dem Rande
des Schlundes eingefugten Staubgefasse
haben kurze purpurrothe , breitgedriickte,
am Grunde flaumhaarige Fiiden.Staubbeu-
tel langlich gegen einander geneigt. Der
fadenformige , weisse GritFel endigt sich in
eine zweitheilige glatte Narbe. Der Frucht-
knoten cylindrisch, langlich, unbehaart ,
aber schwach flaumhaarig an der Spitze;
er sitzt auf einem kurzen kugeligen Stiel-
chen unter welchem der Kelch eingefiigt
ist; die KoroUe befindet sich auf der
Spitze des Frnchtknotens.
Ch. L.
CVIiTlJR
Diese Pflanze gehort zu der Cathegorle
der Pflanzen des temperirten Hauses. Ihr
naturlicher Habitus und die Menge ihrer
Bliithen, ungeachtet ihres niedrigenVVuch-
ses (sie erreicht nicht mehr als 25 Centi-
meter Hohe, bleibtbluhen ohne Aufhoren,
wie Exemplare es bei rair seit 18 Monaten
hinreichend beweisen) mussen ihr den Bei-
fall aller Kenner und Liebhaber erwerben.
Ausserdera ist ihre Cultur ebenso leicht als
einfach,
Wahrend ganz der schonen Jahreszeit
kann man sie im freien Grunde lassen, in
einem reichen aberleiehten aus Haideerde
und Lauberde zusamraengesetzten Boden,
Im Herbste bringt man sic in ein temperir-
tes Haus , nahe beim Lichte und an einem
rechtlnftigen Orte und schneidetdie abge-
500
ZIERLIGUE THAUPFLANZE.
bliithenZwcige weg. Sie fiirchtetFeucbtig-
keit muss daher nur in der iiussersten Noth
begossen werden-
Man verniehrt sie zu jeder Jahreszeit
durch Stecklinge aiif lauern Beete, uder
besser noch durch Samen die man leiclu
gewinnen kann und welche man im Fruh-
jahr saet um gegen Herbst die jungenSam-
linge verselzen zu konnen.
L. VH,
/
POmCIANA GIILIESII.
Papilionaceae § Caesalpineae. — Decandria-Monogynia
CHARACT.GENER.— Potnctona.Calycistubo
turbinato-urceolato , limbi f^-partiti decidui lacinlis
reflexis , inHnia majore concava. Corollae petala 5,
calycis fauci inserta, ejusdem laciniis alterna ungui-
culata, posticum majus heteroniorphum. Stamina
10, cum petalis inserta longisslma adscendentia om-
nia fertilia; filamenta libera inferne hirsuta; an-
therae oblongae incumbentee. Ovarium stipitatum
lineari-oblongum compressum multioyulatum. Sty-
lus filiformis basi baud articulatus adscendens ^
stigma simplex truncatum glandulis minutissimis
fimbriatum. L e g u ra en lineari-oblongum compres-
sum siccum polyspermum isthmls transversis inter
semina pUiri-loculare bivalve. Semina lenticulari-
compressa alburoinosa. Embryonis recti cotylc-
dones planae; radicula exserta; plumula manifesta.
— Erutices v. arbusculae seepissime aculeatOB , in
Asia ei America tropica crescentes; foliis impari-
pinnatisf ftoribus terminalihus racemosis aurantia-
ceis .
Poinclana Tolkh. Just. 391. L. G. 515. Poincia Neck. Elem.
1282.
EsDLicn. Gen, pi. G766.
CHARACT. SPECIEI. —P. iuunnls- follolis oblon-
gisj calycibus glandulosis apicibus dentato-ciliatis,
leguniinibus acinaciformibus glandulosis uniloculari-
bus exsuccis.
Pohictana G»7/ic5iVHook. Bot. misc. I. 29. t. 34.
Sweet. Brit. fl. Card. lY. t. 311.
Ccesalpinia Gilliesii Wall. msc.
CcBsalpinia macranthaJ^^X. Ind. sem. hort. Monsp,
1838.
Erythrostemon GilliesiiY . Klotsch, in L. R. et 0,
Ic. PI. rar. Hort. Ber. 1842. t. 39. page 98.
Teste du Botanical Magazine de M. Hooker
POINCIAIIVA GILLIESII
D' GIltlEs' POmCUHA.
Mr. de Poind, an ancient Governor of the (rench Antilles (XVII'** cent.)
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYNOiSTMY ....
see above
When I first described this charming plant, a native of Mendoza, South America, in the Botanical
Miscellany above quoted, I little thought I should one day have the pleasure of figuring it from
plants flourishing in the open air, and without any covering in the winter. Yet such is the case.
Seeds were introduced by Dr. Gillies in 1829, and young plants, both at Mr. KsiGnr's Nursery, and
at the Royal Botanic Gardens of Kew, were removed to a South aspect in front of a stove. They
have, with us at least, attained to a height of six or seven feet, and bear their rich yellow blossoms^
with the singularly long and thick scarlet stamens, during the summer months, and, indeed, till cut
off by the early autumnal frosts. In such a situation, no shrub can be more deserving of cultivation.
In Its native country, the late Dr, GauES, its discoverer, informed me that, ■ it is called by the na-
tives Mai de Ojos, and that it is very abundant in the cultivated plains of Mendoza, ^vhere it has
the benefit of the water used in irrigation; seeming to be Incapable of living on the dry arid lands
which are not under cultivation. Along the southern frontier of the province of Mendoza, between
the rivers Diamante and Atuel , it is found abundantly, with other shrubs, in sheltered situations :
also among thickets along the western side of the Rio Quarto, near the western boundary of the
Pampas; those plants growing in Buenos Ayres (where it is not uncommon), owing their origin to
the seeds sent from Mendoza. They do not ascend further than to the foot of the mountains, nei-
30^
POINCIANE DE GILLIES.
iher are any traces of them lo be seen in the province of San Juan, which follows Mendoza to the
North, along the foot of the Cordillera of the Andes. »
Descr. Steins erect, much branched; branches rounded, nearly glabrous. Leaves alternyte , abruptly
bipinnatci the leaflets small, scarcely half an inch long, oblong, obtuse, glabrous. Stipules two,
ovate, acuminate, at the base of the main rachis. Raceme terminal, of several, large, handsome
flowers; the lowest buds expanding first, leaving the upper part densely imbricated with the curious,
deciduous hracteas : these latter are ovate, cuspidato-acuminate, glandular at the back, serrated at
the margin. Peduncle an inch long, glandular, thickened upwards. Calyx: tube short, turbinate, ap-
pearing externally to be the top of the peduncle; limb of five, oblong, nearly equal, green segments,
glandular on the outside, serrated at the point. Petals five, large, nearly equal, sessile, spreading,
obcordate, yellow. Stamens ten, free, arising from the top of the calyx-tube, four to five inches
long, bright red. Anthers versatile, oblong.
Fig. 1. Section of the Calyx-tube, showing the Pistil and the insertion of the Stamens: — magnified
POI]VCIA]\E DE GILLIES
POnrCIAlXA GILLIE SI I
Ettm. M. de Poinci, ancien gouverneur des Antilles fran^aises (XVII« siecle.)
Phaseolacees Ch. L. Did, hot. et Nom. hot. ined, (Papilionacees Auct.)
§ Cesalpiniees. — Decandrie-Monogynie,
CABACTERES GtNERIQTJES
CARACTERES SPECIFIQTIES
STNONTMIE
voycz ci-des8us.
Cette brillante plante a ete introduite, de
graines. en 1829, par le D*^ Gillies, dans les
jardins royaux de Kew. Elle croit dans
FAmerique du Sud, dans la province de
IVfendoza , dont les habitants lui donnent le
nom de Mai de ojos (1) « Elle abonde, dit
ce voyageur, dans les plaines cultivees ou
elle profile des eau\ d'irrigation et parait
incapable de vivre dans les terres aridcs et
dessechces qui ne sunt pas en culture. Le
long de la frontiere ineridionale de la pro-
Tincecidessus inentionnee, entre les rivie-
res Diamante et Atuelj on la trouve en
abondance, raelee a d'autres arbrisseaux,
dans des endroits abrites , ainsi que dans
(1) Mai d'ycux! nous ignorons Fallusion renfer-
fermec dans cette singuliere de^nomination.
Cfl L
les halliers qui bordent le c6te Ouest du
Rio Quarto, pres des limiles occidentales
des Pampas. Quand aux individus qui en
eroissentdans la province de Buenos-Ayres,
ou lis sont assez coramuns, ils provicnnent
de graines envoyees de Mendoza.
» La P. Gilliesii ne depasse pas le pied
des monlagnes. On n*en voit plusde traces
dans la province de San Juan , qui suit au
nord celle de Mendoza, le long du pied
de la Cordilliere des Andes- »
La belle figure ci contre , erapruntee au
Botanical Magazine^ donne une juste idee
des dimensions que peuvent atteindre les
fleurs de cette plante et de Teffet grandiose
qu'elle produit , quand elle est conveiia-
blement cultivee (V. ci-apres, culture).
Rien de plus splendide que ces longs fila-
ments staminaux fascicules et dresses, du
POINCIANE DE GILLIES.
o:
OU.)
plus riche pourpre coccine (1), rien de plus
gracieux , de plus elegant que son aerien
feuillage.
C'est un arbrisseau dresse, inerme, tres-
ramifie; a ramules cylindriques, substries,
legereraentglanduleux, pubescents. Feuil-
les pari ou impari-multipennees (2), alter-
nes; petiole cylindrique, renfle a la base,
eglanduleux; pcdicelles conformes , esti-
pelles. Stipules o\ees-oblongues, dentees-
ciliees. Folioles 6-11, pari-juguees, petites,
elliptiques, obtuses , glabres , subsessiles.
Racemes terminaux, multiflores, couverts
(1) Toutefois, 81 Ton s'en rapporte aux diffe-
rentes figures qu*on a donnees de cette plante , ces
filaments paraissent varier conslderablement de
grandeur. Cette diversite provient-elle de la cul-
ture ? il y a lieu de le penser d'apres robservation
de M Hooker.
(2) Tous les auteurs en parlant d'une feuille
composee d'un plus ou moins grand nonibre de
pennes, ecrivent bipennecs ! nous regardons alors
ce mot comme vicieux, quand a sa signification
{deux pennes)^ et nous pensons qu'on doit ecrire bi ,
iri, quadrij etc — viulliponuees , selon le nom-
bre de penncs attachees sur le pe:tiole commun; etc.
Nous renvoyons le lecteur, pour plus de develop-
pement a Tarticle feiiilles de notre Diet. JJniv. de
EoL (inedit). Ainsi dans I'espece , a hipe7inees ,
on est oblige d'ajouter 9-11 juguees ; pdriphrase
inutile, si on lui substitue une locution exacte.
de poils glanduleux au sommet. Bractees
[tegmenta Kl.) ovees-lanceoIee», amplcs,
cuspidces-acuminees, viscidules, frangees,
dentees aux bords superieurs, tres-promp-
tement caduques. Fleurs tres-grandes, d'un
jaune de soufre, les superieures males;
les inferieures hermaphrodites [Klotsch]
a pedoncules glanduleuxpoilus, epaissis au
somraet. Tube calycinal tres-court , her-
bace, epaissi, sillonne , continu avec le
pedoncule, obliqueraent infundibulifor-
me; limbequinqueparti,decidu; segments
conformes aux bractees, le superieur plus
grand. Petales b , obcordes , sessilcs , eta-
les , concaves , inseresa la gorge du calyce
et alternant avec ses segments- Etaraines
decHnees-ascendantes , toutes fertiles ; fila-
ments tres-longs (9-10 cent.); libres, insu-
res avec les petales , cilies inferieurement;
antheres oblongues , mcdifixes, versatiles.
Pollen comprime-subtrigone. Style de la
meme forme et de la meme couleur que
les etaraines; stigraate presque continu,
legereraent excave. Legume acinacirorme ,
comprime , velu, bivalve, 8-10 sperme.
Cr. L.
CUIiTUBE
Selon les voyagcurs , cette belle es-
pece croit au Chili dans les endroits hu-
mides , au bord des flaques d'eau et des
ruisseaux. Une telle situation lui serait
mortelle dans nos climats, ou Ton doit
au contraire la preserver de toute humi-
dite en hiver.
Dans le midi de I'Europe , elle passe par-
faitement bien a Pair libre, et y forme des
buissons magnifiques , d'un a deux metres
de hauteur environ- Dans les provinces
meridionales de I'Angleterre, on en a vu
des individus braver la froidure, grace au
seul abri d'un nmr expose au midi et d*un
sous-sol sec et pierreux. On le voit done,
il faut necessairement, a cette plante de
la secheresse en hiver, beaucoup dim-
midite en ete. Plantee dans un sol riche
en humus, et traitee ainsi, elle y acquerra
des proportions veritablement grandioses,
et dont la figure ci-contre qui na rien
d'exagir&y donnera une juste idee.
Dans nos contrees (la Flandre) ou le
climat est sinon plus inclement, du moins
generalement plus huraide, cette Poin-
ciane profitera merveilleusement
plantee en conservatoire- Livree a la pleine
terre Tete , relevee ensuite en niotte a la
fin de Fautomne pour etre rentree en
orangerie, elle pent encore recompenser
rhorticulteur de ses soins par une vigou-
reuse vegetation, une abondante fl(»rai-
40
aussi
504
GILLIESCHE POINCIANE
son. En tout cas , one plante aussi beller,
aussi meritante qae celle-ci , est bieri di-
gne de quelque effort de la part des ama-
teurs. Leur serait-il bien dispendieux d'en
planter un ou deax pieds en corapagnie
d'autant de Dauhentonia Tripetiana et de
quelques autrcs jolis arbustes plus hum-
bles, au pied d'un raur au midi ; et la de
les couvrir en hiver d'un appentis vitre,
qu'on retirerait au printemps?
La multiplication en est tres-facile, par
les graines qui nous arrivent annuelleraent
du Midi ; raais il n'en est pas de nieme par
boutures. Le bois de cette plante etant dur,
eomrae fibreux, le bouturage exige beau-
couj) de preeautions- Au mois de juin lors-
que les pousses extremes ont subl un com-
mencement d'aoiitement , il faut les couper
dans Tarticulation et les traiter comme des
boutures de serre chaude, avec tous les
soins usites en pareil cas, et ne confier
ensuite les jeunes plantes a la pleine terre
que I'annee suivante.
L. VH.
«ILLIESIISCHE POIIVCIANE*
POIWCUNi GIlITESn.
Ettkolosh. De Poinci , ein fruherer Statthalter der franzosischen Besitzungen in den Antillen
Naturliche Ordnnng der Papilionaceen, Abtb. der Caesalpiniaeen.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER . .
SYNONYMIE . . . .
siehe oben
Diese prachtige Pflanze ist im Jahre 1 829
durch den D' Gillies vermittelst Samen
in die kouigUchen Garten von Kew einge-
fuhrt wordeUt Sie wachst in Siid-Amerika
in der Provinz Mendoza, wo sie den Ein-
wobnern unter dem Namen Jugenweh
{Mai de ojos) bekannt ist. Sie fiudet slch
unserm Reisenden nach besonders haufig
in den angebaaten bewasserten Ebenen,
wo ihr deren Feuchtigkeit zu gut koramt ,
denn ein durrer, ausgetrockneter, unan-
gebauter Boden sagt ihr wie es scheint
keineswegs zu. Eben so haufig findet sie
sich an der sudlichen Granze dieser Pro-
vinz zwischen den Fliissen Diamante und
Atuel unter andern Straucharten und an
geschiitzten Orten, so wie endlich auch in
den Gebiiscben welche das westliche Ufer
des Rio Guarto an der ostlichen Granze der
Papas uberziehen. Die Individuen welche
man in Buenos Avres in betrachllicher
Anzahl antrifft, stammen aus von Mendoza
gekommenem Samen her.
Die Gilliesische Poinciane geht nicbt
uber den Fuss des Berges hinauf. In der
Provinz S*-Juan, welche nordlich von jener
von Mendoza gelegen sioh liingst dem Fusse
der Cordilleren hinzieht, findet man keine
Spur mehr davon.
Die schone bier beigefiigte Abbildung
welche wir dem Botanical Magazine Gni\Gh-
nen, glbt eine genaue Vorstellung von dem
Umfang welcben die Blumen dieser (culti-
virten) Pflanze erreichen und der grossar-
tigen Wirkung die sie hervorzubringen im
Stande sind- Nichts ist prachtiger als diese
langen^ endstandigen , buscbeligen , anf-
rechten, lebhaft purpur-scbarlachrothen
Faden , nichts reizender und zierlicher als
ihr fein gebildetes Laub-
Es ist ein aufrechter, webrloser, sehr
aestiger Straucb , mit cylinderformigen ,
fast gestreiften, etwasdrusig-weichhaarig-
en Zweigen, und wechselstandigen,gleich
oder ungleich paarig vielfach gefiederten
Blattern. Blattstiele cylinderformig, drusen-
GILLIESI8CHE POINCIANE.
o05
E
los, am Grunde angeschwoUen; Blattstlel-
chen gleichformig, afterblattlos. Afterblatter
eirund-langlich , gezahnt gevvimpert Fieder-
blattchen 6-11 gleichpaarig, klein, ellip-
tisch, stumpf, glatt, fast sitzend. Bliithen-
trauben endstandig, vielbliithig, an der
Spitze mit drusigen Haaren besetzt. Deck-
blatter eirund-lanzettlich, gross, feiii lang-
zugespitzt, etwas schmierig, gefranzt , am
obern Rande gezahnt, sehr bald abfallend,
Bliithen sehr gross schwefelgelb , die obern
mannlich, die untenstelienden Zwitter;
Bliithenstiele drusig behaart, am obern
Ende verdickt. Kelchrohe sehr kurz ,
krautartig, verdiekt gerinnt, fortlaufend,
schief-trichterformig mit fiinftheiligera ab-
fallenden Rande, Kelchzlpfel den Deck-
blattern ahnlich, der obere grosser. BIu-
menblatter funf , verkehrt herzformig ,
sitzend, abstehend, ansgehohlt auf dem
Rande des Kelches eingefiigt, rait den
Kelchzipfeln abwechselnd. Staubgefiisse
niedergebogen-aufstelgend, alle fruchtbar.
Staubfaden sehr langundzahlreichjrei, mit
den Kronenblattern eingefugt, am Grunde
wimperig; Staubbeutel liinglich, in der
Mitte angefiigt, beweglich; Pollen zusam-
raengedriickt, fast dreieckig. Griffel von
derselben Gestalt und Farbe wiedie Staub-
gefiisse; Narbe fast fortlaufend, schwach
ausgehohlt; Hiilsesabelforniig, zusaramen-
gedriickt , behaart, zweiklappig, 8-10
saamig
Ca. L,
C VliTVU.
Den Reisenden zufolge wachst diese herr-
liche Species in Chili an feuchten Orten,
an den Ufern der Bache und Siirapfe. In
unserm Climat jedoch wiirde ihr dies todt-
lich seyn , da wir sie ini Winter gegen alle
Feuchtigkeit bewahren miissen.
Im mittaglichen Europa aber gedeiht sie
herrlich ira Freien und bi!det Strauche
von ein zu zwei Meter Hohe. Auch ira
Suden England's hat man sie gegen eine
nach Mittag bin gelegene Mauer und in
einen trockenen steinigen Grund gepflanzt
der Kiilte widerstehcn sehen. Man muss
daher diese Pflanze im Winter trocken und
nur im Sommer feucht halten, Auf diese
Art behandelt und in einem humusreichen
Boden gepflanzt wird sie sich herrlich
entwickeln und der hier beigegebenen
Abbildungin nichts nachstehen.
In unserem Flandern wo das Climat im
allgemeinen raehr feucht ist, wurde diese
Poinciane ira Sommer im Frcien, gegen das
Ende des Herbstes bin in's temperirte Haus
gebracht, ^uch durch kraftige Vegetation
und reiche Bliithe ihren Pfleger belohnen-
Eine solche schone und verdienstvolle
Pflanze Ist wirklich einiger Sorge werth!
Die Vermehrung durch Samen welche
uns jahrlich aus dem Suden zu kommen
ist sehr leichl, nicht so ist es durch Steck-
linge. Das Holz dieser Pflanze ist sehr hart,
bei Stecklingen muss man daher viele Vor-
sicht anwenden. Ira Juni wenn die ausser-
sten Zweige sich zu verholxen beginnen ,
schneidet man sie in den Einsatzen ab und
behandelt sie wie Steckllnge aus dem
Warmhaus. Die jungen Pflanzen konnen
jedoch erst ira folgenden Jahre der Luft
ausgesetzt werden*
L. VH.
y
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7
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id iVii w
BERBlRiS TRIFOLIATA.
Berberidacese. — Hcxandria-Monogynia.
CHARACT GENERIS. — Berberis: Calycis
7-9-phylli foliolis coloiatis 2-3-seriati3 deciduis.
Cor oil 3e petala e-hypogyna calycis foliolis interlo-
ribus opposita unguiculata basi intus biglandulosa.
S t a m i n a 6 hypogyna petalis opposita ;filamentis
complanatis; anther is extrorsis ,bilocularibas, lo-
culis adnatis e basi ad apicem valvula decidua
dehiscentibus. Ovarium ovatum uniloculare 5 ovu-
1 is 2-8, basi erecta anatropa. Stylus tenninalis
brevissimus; stigmate peltato umbilicato, Bacca
unilocularis I-8-sperma. Seraina erecta oblonga ,
testa Crustacea, umbilico prope basim sublate-
rali. Embryo in axi albuminis carnosi ortliotropus ,
cjusdem fere longitudine ; cotyledonibus ellipti-
ci&jiadicula elongataj umbilico parallele con-
tigua infera.
EructiceSjtn temperaiis Europm , Asiw et Ame-
rica obvit, in America tropica rari; nunc foliis pri-
mariis aboritvis smpe in spinain simplicem v. par-
titam inuiatis, secundariis in apice ramulorum
axillarium brevissimorum fasciculatis breve peiio-
latis simplicibus, integerrimis v. margine ciliatts
e, spinulosis, nunc foliis primariis rite evolutis im-
pari'pinnatis 2-7 -jugis, siipulis petiolaribus gemi-
a.
nis minimis caducis, pedunculis axillaribus \-multi-
floris racemosis ; floribus fact's.
Erdlich. Gen, PL 4814,
Berberis L. Gen. 442. G^rln. L 200. t. 42. St-Hil. Fl. hrat.
I. 44. ScHRAD. Linn. XII. 460.
BERBERIS NuTT. Folia primaria abortiva la spinas con-
versa, secundaria fasciculata aimpHcia. Glandula ad basim
tinguiam peialorura manifesta. Staminum filameata eden-
tula.
NuTT. Gen. am. I. 210. DC. Syst. II. 4. Prodr, I. 105.
etc., etc.
b, MAHOMA NuTT. Folia primaria impari-pinnata. Glandule
ad basim unguium petalorum fere obsolete. Staminum fila-
menta scepius apioo bidontata.
NuTT. I. c. II. 211. DC. I. c. 1. 18 el I. 108. etc., etc.
CHARACT. SPECIEI. — B. sempervirens fruticosa
glauca erecta; foliis trifoliolatis, foliolis ovatis ses-
silibus sinuato-spinosis acuminatis, venis lacteis; la-
cemis paucifloris erectis petiolis brcTioribus, baccis
sphaericis. Lij^ni.
B. irifoliata LmnL. misc. 149. 1841. Bat. Reg, et
ibid. t. 10. 1845.
Texte du Botanical Regisl&r de M. Llndley,
BERBERIS TRIFOLIATA
THREE-IEAYED BEREERKT-
Ettmologie. An altered arabian name of one of the species
GENERIC CHARACTER.
SPECIFIC CHARACTER.
SYNOMMY . . . .
see above.
Hartweg
E.piritu Santo, on the road from Zacatecas to San Luis de Potosi, an immense plain occupied chiefly
by OpuntiaB, stunted plants of Prosopis dulcis, and Yuccas. It covered large tracts of country; the
flower .
Its sessile ternate holly-like leaflets, beautifully marbled with pale blue and dull green are enti-
rely different from any thing among the pinnated Berberries hitherto discovered, and it may be
added, are very much more handsome. , ., r a r
In ihe garden of the Horticultural Society, where the annexed figure was made , .t forms a dwarf
loam
stood two winters planted 'against a south wall , and seems to be about a. hardy as BerberU fasci-
cularis
'riy be increased in various ways . by layering, by cuttings, or by seeds, but when the kind
o08
ErilXE-TlISETTE A TROIS FELIILLES.
18 rare^ like the present, grafting is the most certain and safest way; the grafting may be performed
in the ordinary way in March or AprU , and the best stock for working it upon is Berberis aquifo-
lium. When grafted it should be placed in a cold pit or frame, kept close and rather damp. It
flowers freely in April and May,
EPINE-TINEVTE A TROIS VEVILEES
BEBJE&IS TRIVOLUTA.
Emi, Alteration du nora arabe de Tune des especes du genre
Berberidacees. — Hexandrie-Monogyuie.
CARACTERES GENERIQUES
CARACTERES SPECIFIQUES
SYx\OSYMIE
voyez ci-dessus.
C'est peul-eire la plus reniarquable es-
pece du genre . en raison de la beaute d e
son feuillage persistant, largement veine
de blane sur un fond a la fois bleuatre et
vert fonce, et de ses fleurs un peu plus
grandes que celles de ses congeneres. Elle
a ete decouverte par M, Hartweg, an Mexi-
que, entre Zacatecas etSan Luis de Potosi,
dans une immense plaine, couverte d'Opun-
tias, d'Yuccas et de Prosopis dulcis peu
eleves et auxquelsses vaslesbuissonsdispu-
tent Tespace. La les enfants mangent avec
plaisir ses fruits, qu'ils eonnaissent sous le
nom de los acritos.
Introduite pour la premiere fois en An-
gleterre, elle y a passe deux hivers entiers
sans autre abri qu'un nmr expose au raidi:
circonstance qui permet de penser qu'clle
sera aussi rustique, dit M. Lindley, que le
Berberis fasciculata.
Rameaux elances greles , rigides , rou-
gealres, sillonnes; petioles allonges, fili-
formes, renfles-merabranaces a la base,
subamplexicaules. Stipules tres-petites, ad-
nees a la base du petiole ; folloles ternees,
sessiles, ovales-lanceolees, sinuees-dentees-
epineuses, assez semblables aux feuilles du
B. aquifoliumy a la fois d'un bleu glauces-
cent et d'un vert fonce, veine de blane.
N'ayant point encore vu eu fleurs cette
belle espece, nous ne saurions en donner
une description plus complete. Nous saisi-
rons cette occasion pour reprocber a Tillus-
tre redacteur du Botanical Register de ne
pas imiter celui du Botanical Magazine en
donnant, comme M. Hooker, de savantes et
courtes descriptions , ou Taniateur comme
le botaniste puiseraient d'utiles renseigne-
ments.
Ch. L.
CUftiTlIRE.
La culture de cette espece, ainsi que sa
multiplication , ne presente sans doute pas
de difilcultes , raais demande quelques
soins speciaux, que je vais rapidement in-
diquer,
L'experience m'a decidcraent prouve
qu'elle n'est pas corapletement rustique,
on devra la rentrer pendant Thiver dans la
serre froide ou dans Forangerie. On la
plantera dans de la terre de bruyere, ou
au moins dans une terre meuble et tres-sa-
blonneuse , qu'on tiendra tres-Iegereraent
humide. Comme des arrosements abon-
dants la tueraient , il faut donner un librc
DREIBLAETTRIGE BERBERITZE.
509
ecoulement aux eaux de pluie et d\irr(isage
par un bon drainage (lit de cailloux^ou de
fragments de briques au fond des pots) ; en
ete Texposer a mi-ombre et dans un endroit
tres-aere.
Le raeilleur moyen de la multiplier se-
rait sans doute d'en semer les graines ;
mais cet heureux cas est necessairement
rare, II faut done se contenter du greffage
qu'on pratique en Fentant sur des sujets
sains et vigoureux, appartenant a d*autres
especes de Berberis a feuilles egalement
persistantes. Elle ne reussit pas sur le Ber-
beris vulgaris et autres a feuilles caduques.
On peut encore la bouturer ; mais ce raoyen
exige plus de temps et est en general plus
chanceux a cause de la durete du jeune
bois.
Comrae il n'y a pas d'espoir, de la voir re-
sister en plein air dans nos contrees,cescra
au moins Cine magnifique acquisition pour
nos serres froides et nos orangeries. On
sera plus heureux dans le midi de I'Eu-
rope et de la France ou, livree a la pleine
terre, elle ne tardera pas a former de
beaux buissons.
L. VH.
DREIBLAETTRIGE BERBERITZE
BERBERIS TRIFOIIATA.
Ettmologtb. Abunderung des arabischen Names einer der Species dieser Gattung.
Natiirliche Ordnung der Berberidaceen.
GATTUIVGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER . .
SYNONYMY;
siehe oben.
Diese Berberitze ist in Hinsicbt der
Scbonheit ihres bleibenden . auf einem
zugleich blaulicbem und duukelgriinem
Grande weiss geaderten Laubes und ihrer
Bliithen, die grosser als jene ihrer Gat-
tungsverwandten sind, vielleicht die be-
merkenswertheste Art dieser Gattung. Sie
ist von Hartvveg in Mejiko zwischen Zate-
cas und Santo Luis de Potosi in einer uner-
niesslichen mit Opuntien, Yuccas und nie-
drigen Prosopsis dulcis bedeckten Ebene
entdeckt worden wo sie jenenPflanzen mit
ihren ausgebreileten Zweigen den Raum
streitig niacht.
Die Kinder verzehren mit Wohlbehagen
deren Friichtedie ibnen unter dem Naraen
los acrt/o^bekannt sind.
Zuerst in England eingefiibrt, hat sie
dern Schutz als eine nach Siiden gelegene
Mauer ausgehalten ; nach Lindley ein Um-
stand der vermuthen lasst dass sie sich
eben so dauerhaft als Berberis fasctculata
bewahren wird.
Die Zwelge sind lang und dilnn , starr,
rothlich, gefurcht; die Blattstiele lang,
fadenformJg, am Grunde verdickt, hautig,
beinahe stengelumfassend. Afterblaltter
sehr klein, am Grande des Blattstiels an-
gevvachsen; Blatlchen gedreht, sitzend;
oval-lanzettformig, buchlig gezahnt , dor-
nig, denen der B. aquifolia ziemlich ahn-
lich , zugleich blaulich und dunkelgriin
weissgeadert.
Drei bis vier Bliithen sitzen auf einem
kurzen, blattachselstandigen Bluthenstiel.
Kelchblatter schon gelb, verkehrt eirund,
dort zwei Winter nach einander ohne an- verticft sternformig ausgebreitet; Blumen-
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DREIBLAETTRIGE BERBERlTZE.
biratersehrkurx, fast aufrecht, genahert-
Da w5r (liesen schonen Strauch noch
lucht bluhend beobachtet haben, so kon-
nen wir keine vollstandigere Bescbreibung
da von geben.
Es ware zu wunscben dass es dera
Verfasser des Botanical Register doch ge-
fallen raocbte gleich seinem Collegen des
Botanical Magazine, seinen Figuren eine
kurze Bescbreibung binzuzufugen , Bota-
niker und Liebhaber wurden gewiss nicbt
geringen Vortheil daraus ziehen.
Ch. L.
CiriiTVB.
Die Cultur so wie Vermebrung dieser
Species bietet zwar keine Scbwierigkeit
dar, verlangt aber einige Sorgfalt worauf
ich bier aufmerksam macben will.
wobl duich Samen , da dieses jedocb nocb
nicbt wobl seyn kann so muss man sich
wobl durcb veredeln begniigen , was
auf kraftige Unterlagen anderer Arten
Da die Erfabrung nns binreicbend ge- | dieser Gattung bewerkstelligt wird. Es
wiirde jedocb nicbt auf Berberis vulgaris
lebrt bat dass diese Pflanze unsern Winter
ira Freien nicbt ertragen kann, so muss
man sie wahrend desselben in's Kaltbaus
bringen* Man pflanze sie in Haideerde oder
wenigstens in eine leicbte sandige Erde,
welche man ein wenig feuchtbalt: fiille
die Topfe mit Scberben an, urn ein leiebtes
Abfliessen des Wassers zu veranlassen da
zu grosse Feucbtigkeit sie sicber todten
wiirde. Ira Sommer setze man sie ziemlicb
im Sebatten und an einen recbt luftigen
Ort.
Das beste Mittel sie zu vermebren ware
gelingen. Durcb Stecklinge wurde es auch
geben, abermebr Zeit erfordern und der
Harte des jungen Holzes wegen gewagter
seyn.
Da also voraus zu seben dass sie im Freien
nicbt widersteben wird , so ist es zum we-
nigsten ein berrlicber Zuwacbs fiir unsere
Kaltbimser. Im Siiden Frankreicbs und
uberbaupt Europa's wiirde sie im Freien
cuUivirt obne Zweifel pracbtige Straucbe
bilden.
L. VH.